RDC: les Congolais poussent la monusco vers la sortie !
Toujours l’ONU qui en ce moment est au centre de beaucoup de polémique en Afrique. En RDC, la société civile a tout de même réussi à mettre la Monusco dehors !
Concernant la RDC, dans le courant du mois d’avril, Zoom Afrique avait évoqué l’entrée en guerre de la Monusco contre les Congolais. Et finalement, il semblerait que la population ait obtenu gain de cause.
Dans la province du Tanganyika, dans le sud-est du pays, le départ de la Monusco est prévu d’ici le 30 juin 2022. La société civile a tout de même eu gain de cause.
La situation est de plus en plus tendue concernant la présence de la Monusco, principalement dans l’est du pays, ou les Congolais ont souvent évoqué l’inaction des soldats de la Monusco qui sont sur place et censés maintenir la paix dans la région. Et cela fait 20 ans que la présence de l’ONU en RDC est de plus en plus controversée. Dans l’Est, malgré la présence militaire de la Monusco, et maintenant américaine et même française, la situation ne fait que s’aggraver comme partout en Afrique d’ailleurs.
Actuellement, selon certaines sources, l’armée nationale congolaise a tout de même effectué une belle avancée dans l’Est, et ce, sans l’aide des contingents étrangers.
L'armée congolaise a indiqué mardi avoir récupéré toutes ses positions qui, selon elle, ont été attaquées dans la nuit de dimanche à lundi par d'anciens rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Nous avons récupéré toute la zone, nous avons délogé l'ennemi et j'ai pu passer la nuit à Chanzu" où nous avons à nouveau placé nos militaires, a déclaré le colonel Honoré Rindugu, commandant du bataillon des Forces armées congolaises (FARDC) à Bunagana. "Je suis en direction de la colline de Runyoni pour y installer des militaires", a-t-il ajouté.
"Nous avons récupéré toutes les collines depuis hier soir dont Runyonyi et Chanzu. Pour l'instant la population est en train de regagner" la zone, a déclaré le colonel Luc-Albert Bakole Nyengeke, administrateur du territoire de Rutshuru, selon qui l'armée a "perdu un militaire".
Le chef du groupement municipal attaqué, Jackson Gachuki, a aussi assuré que "l'armée a déjà récupéré tous les cinq villages" qui étaient pris et "depuis ce matin, la grande majorité de la population est déjà de retour à Chanzu, à Bunagana centre et leurs environs".
Selon Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, environ 1000 civils avaient été tués en 5 mois dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, en dépit de l’état de siège décrété par le Président. Une critique ouverte quant à la décision du président comme à leur habitude. Les Occidentaux ne savent que critiquer ce qui ne les arrange pas.
Selon lui, les Casques bleus sont déployés dans la région pour tenter d’étouffer rebelles, miliciens et autres assaillants. Mais ce fut un échec, comme partout ailleurs sur le continent africain. Ces dernières années, c’est la multiplication des groupes rebelles, le renforcement des groupes terroristes avec des armements de plus en plus sophistiqués que les populations en Afrique constatent, et non une amélioration de la situation sécuritaire grâce à un contingent de l’ONU, organe qui est toujours soupçonné d’entretenir et armer les groupes terroristes en Afrique. De plus, dans le cas de l’est de la RDC, l’armée déplore toujours de nombreux retards dans la fourniture des renseignements que la Monusco est censée apporter aux forces armées congolaises. Et la multiplication des morts du côté des civils continue toutefois de susciter quelques interrogations. En bref, si la population congolaise demande le départ des troupes étrangères c’est pour une bonne raison. Et la demande du départ des contingents de l’ONU commence à se multiplier à travers tout le continent africain !
http://french.presstv.ir/Detail/2021/11/10/670329/RDC--les-Congolais-poussent-la-monusco-vers-la-sortie--