La Paz, 9 juil (RHC) Le Gouvernement bolivien a dénoncé la participation de l’ancien président argentin, Mauricio Macri, au coup d’État de 2019 contre le président légitime Evo Morales.
Lors d’une conférence de presse, le ministre des Affaires Étrangères Rogelio Mayta a montré des documents prouvant l’envoi de munitions par Macri, et son homologue équatorien Lenín Moreno, qui ont été utilisés par les forces de police en Bolivie pour réprimer les manifestations populaires contre le gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
Mayta a souligné que les événements de 2019 avaient complètement rompu l’ordre constitutionnel bolivien et avaient reçu l’appui conspiratif de ces États.
"Les deux documents dévoilés démontrent que Macri et Moreno ont contribué à la consolidation d’Áñez au pouvoir, par la répression et même l’usage d’armes, auquel le général et commandant de la force aérienne bolivienne, Jorge Gonzalos Terceros Lara a participé de manière importante, ", a-t-il dit.
Dans une lettre déclassifiée datée du 13 novembre, Lara remercie l’ambassadeur d’Argentine de l’époque, Normando Álvarez Garcia, pour sa collaboration et la livraison de 40000 cartouches de type AT-12/70, ainsi que de divers types de grenades à gaz et de gaz lacrymogènes.
"Nous avons eu accès à ces documents et confirmé la participation de ces Etats, et nous transmettrons ces informations aux autorités qui mènent l’enquête sur les massacres de Sacaba et de Senkata, qui ont eu lieu les 15 et 19 novembre respectivement" a relevé le ministre des Affaires Étrangères.
Il a également affirmé qu’ils étaient "indignés aujourd’hui et a mis en garde contre le comportement d’un gouvernement étranger qui contribuerait à ces violations des droits de l’homme et des droits civils du peuple bolivien. Nous considérons cette situation comme extrêmement grave et absolument inacceptable, car elle a porté atteinte à la souveraineté et à la dignité nationales".
"Nous demanderons de plus amples informations à l’Argentine et à l’Équateur sur une situation totalement contraire aux normes qui régissent la diplomatie entre deux peuples frères. Ce qui s’est passé était un plan articulé contre la démocratie bolivienne, pas des événements purement accidentels", a-t-il dit.
Le président bolivien Luis Arce a dénoncé ce qui s’était passé en affirmant que "l’envoi de matériel de guerre pour réprimer le peuple était contraire aux normes internationales".
"Nous réaffirmons nos liens de fraternité avec le peuple argentin, et nous reconnaissons la solidarité et le soutien du frère président Alberto Fernández", a déclaré Arce en diffusant une lettre de son homologue dans laquelle il présente ses excuses au peuple bolivien pour ce qui s’est passé.
La Paz, 7 juillet (RHC) Le vice-ministre des relations extérieures de la Bolivie, Freddy Mamani, et son homologue vénézuélien pour l’Amérique latine, Rander Peña, se sont réunis ici aujourd’hui pour renforcer les relations bilatérales fondées sur les principes de solidarité et de complémentarité.
Selon une note du ministère des Affaires Étrangères de la Bolivie, les liens entre les deux pays reposent sur les fondements de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des peuples dans l’engagement de renforcer et d’unifier la région, ainsi que la lutte commune contre les menaces à la stabilité.
Les vice-ministres ont évalué la situation actuelle dans la région et sont convenus de poursuivre le dialogue afin de contribuer à l’adoption de positions communes sur des questions d’intérêt mutuel telles que le rejet des mesures coercitives unilatérales, l’ingérence extérieure et la lutte contre la pandémie de Covid-19, entre autres.
Ils sont également mis l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération par la mise en place de la troisième Commission mixte d’intégration au cours du second semestre de cette année.
À cette fin, ils ont décidé d’avancer dans la conception du Plan stratégique de coopération bilatérale Bolivie - Venezuela et de tenir les réunions préparatoires virtuellement en vue d’une prochaine réunion au plus haut niveau politique.
La Paz, 5 juillet (RHC) Le Parquet de Bolivie a admis la proposition d’inculpation pour génocide et coups et blessures contre l’ex-présidente de facto Jeanine Añez dans le contexte des massacres de Senkata et Sacaba.
'Le Bureau du Procureur General de l’état a accepter de juger Jeanine Añez Chávez pour génocide, lésions graves et légères et blessures suivies de mort lors des massacres de Senkata et Sacaba', précise le document officiel auquel Prensa Latina a eu accès.
Dans les localités de Senkata, El Alto et Sacaba, Cochabamba, une trentaine de Boliviens ont été assassinés en novembre 2019 et des centaines ont été blessés par les forces de l’ordre alors qu’ils réclamaient le retour au pouvoir du président Evo Morales, contraint de démissionner quelques jours plus tôt à la suite d’un coup d’État.
La demande de mise en accusation a été acceptée le 1 juillet et examinée par le Bureau du Procureur deux jours plus tard, et elle est maintenant entre les mains de la Cour suprême de justice, qui est chargée d’organiser le dossier de chacun des chefs d’accusation. Le document du ministère public est signé par le procureur général de l’État, Juan Lanchipa.
Depuis mars, Añez est placée en détention provisoire pour terrorisme, sédition et conspiration dans l’affaire du coup d’État, et elle fait également l’objet d’une enquête pour achat de gaz lacrymogènes utilisés pour réprimer les manifestations populaires.
L’ex-présidente de facto fait également l’objet d’autres procédures relatives à des abus de pouvoir, des pots-de-vin et des trafics d’influence, entre autres délits, selon les autorités judiciaires.
La Paz, 25 août (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, le vice-chef d'État, David Choquehuanca, et l'ancien président Evo Morales ont décidé de se mettre ce jeudi à la tête d’une grande manifestation populaire en réponse aux actions déstabilisantes des opposants.
Depuis la ville d'El Alto à La Paz, la marche a pour point culminant un rassemblement sur la Plaza San Francisco, dans la capitale bolivienne.
"C'est une marche pour la défense du gouvernement, du président Luis Arce, du vice-président David Choquehuanca, pour la reconstruction économique, face aux tentatives de déstabilisation", a déclaré la vice-ministre de la Communication, Gabriela Alcón.
La manifestation, qualifiée par beaucoup de "la grande marche d'un million de personnes" a été organisée à l’appel de la Centrale Ouvrière Bolivienne et les organisations faisant partie du Pacte de l’Unité.
Gabriela Alcón a souligné que l'initiative d'organiser cette manifestation de soutien au gouvernement dirigé par Arce et Choquehuanca est venue des secteurs populaires face aux protestations de certaines élites de Santa Cruz.
Menées par le gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, ces forces utilisent la demande de réalisation du recensement de la population et du logement en 2023 comme prétexte pour politiser cet exercice qui, selon les autorités, est de nature purement technique.
Le 18 août, le président Arce a prévenu qu'une faction de l'opposition à Santa Cruz avait l'intention d'utiliser le recensement "pour regrouper l'aile droite, qui est dans le marasme".
Il a insisté sur le fait que ces acteurs politiques utilisent le recensement comme un prétexte pour regrouper une droite qui n'a pas de discours, de proposition pour le pays, et qui a donc recours aux mensonges pour discréditer le travail des autorités.
Face à cette situation, la COB a averti qu'elle ne permettra plus la présence de groupes subversifs, terroristes et séditieux, car ils ne cherchent qu'à diviser l'unité démocratique, culturelle, multiethnique et plurinationale de la Bolivie
Un million de citoyens vont défiler en faveur du gouvernement bolivien
La Paz, 22 août (Prensa Latina) La Central Obrera de Bolivia (COB) et les organisations du Pacte d'unité ont assuré aujourd'hui qu'un million de personnes participeront à la marche nationale du 25 août en soutien au gouvernement du président Luis Arce.
22 août 2022
CDT17:49 (GMT) -0400
"Nous avons lancé l'appel pour ce 25 août, la concentration principale sera sur la place San Francisco, nous garantissons plus d'un million (de personnes)", a déclaré à Bolivia TV Ramiro Jorge Cucho, le jirili apu mallku du Conseil national des Ayllus et Markas de Quillasuyu (Conamaq).
Il a ajouté que l'objectif de la marche depuis la ville d'El Alto jusqu'à la place centrale de La Paz est de soutenir le président Luis Arce et le vice-président David Choquehuanca, et de protéger ainsi la stabilité économique et la démocratie.
M. Cucho a affirmé que le recensement de la population et du logement est manipulé par certains secteurs de l'opposition, comme le gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, afin de déstabiliser les autorités nationales.
Il a souligné que le programme politique de l'aile droite consiste à mener des actions violentes contre l'exécutif national.
"Ces actions violentes proviennent de secteurs qui ont fait partie du coup d'État de 2019 et nous les répudions", a affirmé le dirigeant, réaffirmant que son organisation est en "alerte" pour toute "action conspiratrice".
Pour sa part, le sénateur du Mouvement vers le socialisme-instrument politique pour la souveraineté des peuples, Leonardo Loza, a déclaré que les six fédérations du Tropique de Cochabamba seront à La Paz "avec beaucoup de fermeté et de conviction".
Du côté du département de Pando, les organisations sociales ont confirmé leur présence dans la mobilisation de ce jeudi et ont promis une "lutte pour défendre la démocratie et le gouvernement national".
Les travailleurs syndiqués de la ville d'El Alto ont également confirmé leur présence dans la mobilisation avec l'intention de protéger les ressources naturelles, et ont souligné l'intérêt de certains opérateurs internes et externes pour obtenir le contrôle du lithium.
Le 18, M. Arce a averti qu'une faction de l'opposition à Santa Cruz avait l'intention d'utiliser le recensement "pour regrouper l'aile droite, qui est dans le marasme".
Il a insisté sur le fait que ces acteurs politiques utilisent le recensement comme un prétexte pour regrouper une droite qui n'a pas de discours, de proposition pour le pays, et c'est pourquoi ils ont recours à des mensonges pour discréditer le travail des autorités.
Face à cette situation, la COB a averti qu'elle ne permettra plus la présence de groupes subversifs, terroristes et séditieux qui ne cherchent qu'à diviser l'unité démocratique, culturelle, multiethnique et plurinationale.
La Bolivie envoie un avion avec une aide de solidarité à Cuba
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La Paz, 21 août (Prensa Latina) Le ministre bolivien des Affaires étrangères, Rogelio Mayta, a assisté aujourd'hui au départ d'un avion transportant de l'aide humanitaire pour les victimes de l'incendie qui a ravagé Cuba, à l'aéroport de Viru-Viru, à Santa Cruz.
21 août 2022
CDT12:22 (GMT) -0400
"Nous remplissons un mandat du président, Luis Arce, du vice-président, David Choquehuanca, et des sentiments du peuple bolivien", a déclaré le ministre des affaires étrangères, lors de la cérémonie de livraison de 62,3 tonnes de médicaments, de fournitures médicales et de denrées alimentaires.
Devant le vice-ministre de la défense Juan Carlos Calvimontes, la vice-chancelière Eva Chuquimia, le consul général de Cuba à Santa Cruz, Fakri Rodríguez, et le coordinateur présidentiel dans le département de Santa Cruz, Eduardo Pereira, Mayta a rappelé les conséquences tragiques de l'incendie provoqué par la foudre.
Il a déclaré que les efforts héroïques des pompiers ont permis d'atténuer les effets de l'incendie, malgré les énormes dommages économiques et les pertes de vie irréparables.
"Je tiens à souligner que ce don a des particularités, il a été fait référence à des quantités, 62 tonnes, dont 30 sont des dons de l'État plurinational de Bolivie en médicaments et en nourriture", a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le reste est constitué de contributions de Boliviens de différentes organisations et de Cubains vivant ici, qui veulent exprimer leur mot de solidarité avec le peuple de l'île.
Faisant référence au concept de réciprocité, il a mentionné la présence en Bolivie de spécialistes cubains au début du processus de changement dans la campagne d'alphabétisation et toutes les brigades médicales qui sont ici depuis des années.
Il a décrit le soutien apporté par Cuba à la formation de professionnels, principalement dans le domaine de la santé, et a indiqué que davantage de médecins sont formés sur l'île, tandis que d'autres obtiennent des spécialisations dans des universités prestigieuses du monde entier.
Il a mentionné l'exemple de dignité de Cuba avec ses plus de six décennies de résistance au blocus économique, commercial et financier des États-Unis, et a souligné que, même avec des difficultés, cette nation "diffuse" la solidarité dans le monde entier, même en ce qui concerne la pandémie de Covid-19.
Le ministre des affaires étrangères a souligné que l'événement organisé à l'aéroport de Viru Viru réaffirme le jumelage entre les deux peuples.
Pour sa part, le consul général de Cuba à Santa Cruz a exprimé sa gratitude pour cet acte de solidarité, affirmant que "la nation sœur démontre par des actes sa solidarité indéfectible en faisant don de médicaments, de fournitures médicales, de nourriture et d'équipements".
La Bolivie démontre que la complémentarité et l'entraide entre les peuples est la voie à suivre en ces temps où l'exploitation, les asymétries et les agressions portent atteinte à l'esprit même de l'humanité, a conclu M. Rodríguez.
La Paz, 11 août, (RHC)- Le président de la Bolivie, Luis Arce, a souligné ce jeudi dans un tweet la force économique de la Bolivie malgré la crise internationale "sans précédent" qui affecte principalement les prix des aliments.
"La #Bolivie continue de se montrer forte et stable aux yeux du monde. En juillet 2022, notre inflation a atteint 1,6 %, maintenant le niveau le plus bas au niveau régional", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
En mai de cette année, l'Economist Intelligence Unit (EIU) a publié un rapport dans lequel il conclut que la Bolivie est le pays d'Amérique Latine le mieux placé pour résister aux effets globaux des milliers de sanctions appliquées par les États-Unis et leurs alliés contre Moscou après le début de son opération militaire en Ukraine et de la pandémie Covid-19.
Le Fonds monétaire international, Trading Economics, Bloomberg et la British Broadcasting Corporation sont tous d'accord.
En juin dernier, le ministre de l'Economie et des Finances publiques, Marcelo Montenegro, a assuré que la Bolivie avait réduit le chômage urbain ouvert à 5,3 % au premier trimestre de cette année et affiché une croissance de 6,1 points de pourcentage du produit intérieur brut (PIB).
Il a assuré que le taux de chômage urbain ouvert est passé de 8,1 % en mars 2021 à 5,3% au cours du même mois de 2022, grâce aux mesures mises en œuvre par le gouvernement du président Arce.
Il a déclaré que la pauvreté modérée en Bolivie est passée de 39,0 % en 2020 à 36,2 points de pourcentage en 2021, tandis que la pauvreté extrême est passée de 13,7% à 11,1 % au cours des 12 mois analysés. Marcelo Monténégro a souligné que grâce aux mesures prises par le gouvernement pour reconstruire et réactiver le secteur productif, le pays a enregistré une croissance du produit intérieur brut de 6,1 %, supérieure aux prévisions des organisations internationales et du programme financier budgétaire prévu pour 2021.
Sur un autre plan, le ministre de la Planification, Sergio Cusicanqui, a indiqué le 1er juillet que la Bolivie enregistre un excédent commercial de plus d'un milliard de dollars cette année, grâce aux stratégies d'exportation et au soutien de la production nationale.
Il a précisé que les exportations ont atteint 5 milliards 715 millions de dollars, tandis que les importations ont totalisé quatre milliards 633 millions, ce qui a donné lieu à un excédent commercial évalué à un milliard 82 millions de dollars.
Ces données confirment qu'entre janvier et mai, les exportations ont augmenté de 37,5 % et les importations de 36,7 points de pourcentage, a-t-il déclaré.
Sucre, 25 juillet (RHC) L’assaut des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes a eu pour conséquence historique le triomphe, six ans après, de la Révolution cubaine, a affirmé lundi l’ancien ministre bolivien de l’Intérieur Hugo Moldiz.
Le journaliste et écrivain a souligné que, bien que cette opération ait échoué militairement, ses effets politiques ont été considérables, en premier lieu la victoire de la première révolution socialiste dans la zone géopolitique d’influence des États-Unis, devenu impérialisme après la Seconde Guerre mondiale.
"C’est pourquoi Cuba a une valeur politique et historique pour le développement des luttes populaires en Amérique latine et dans les Caraïbes", a ajouté l’intellectuel.
Moldiz a également déclaré que, "à la différence d’autres révolutions qui l’ont précédée dans la région, comme celle de 1952 en Bolivie, la révolution cubaine a lancé la troisième vague émancipatrice dans la région".
Il a souligné que, bien que les révolutions ne soient pas exportées ou importés, comme l’a bien signalé Fidel Castro, l’irruption de gouvernements de gauche et progressistes en Amérique latine au XXIe siècle ne serait pas possible sans le rôle moral et politique de l’épopée de la Moncada et de la Révolution cubaine.
Il a ajouté que, malgré six décennies de blocus criminel des États-Unis contre Cuba, aggravé par les 243 mesures prises sous l’administration Trump, en dépit de cette dure réalité, condamnée par la communauté internationale, Cuba reste ferme.
"Le peuple et le gouvernement cubains continuent de représenter un exemple de résistance et de lutte pour les peuples, dont la pleine émancipation ne sera conquise que par la lutte, la conscience politique et l’organisation", a déclaré l’intellectuel bolivien. (Source : Prensa Latina).
Les États-Unis sont accusés d'avoir encouragé le coup d'État de 2019 en Bolivie
La Paz, 14 juil (Prensa Latina) L'ancien président bolivien Evo Morales a accusé aujourd'hui les États-Unis d'avoir favorisé le coup d'État de 2019 dans ce pays andin.
14 juillet 2022
CDT17:08 (GMT) -0400
L'aveu de l'ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, d'avoir "aidé à planifier des coups d'État", la reconnaissance immédiate par (Donald) Trump du gouvernement de facto et la défense des putschistes par les sénateurs républicains prouvent que les États-Unis ont favorisé le coup d'État de 2019" en Bolivie.
Via Twitter, le président bolivien entre 2006 et 2019 a demandé aux membres du Congrès Jan Schakowsky et Susan Wild - ainsi qu'à d'autres législateurs américains qui ont promu l'enquête sur le rôle de Luis Almagro dans le coup d'État - d'élargir le dossier avec les aveux de Bolton.
Il a été prouvé que la fausse revendication de "fraude" visait à perpétrer des massacres, a-t-il souligné.
Après avoir remporté les élections générales de 2019, Evo Morales a subi un coup d'État orchestré par des hauts gradés de l'armée et de la police boliviennes, en collaboration avec des groupes d'extrême droite, qui a abouti au gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
Des enquêtes ultérieures ont révélé la fausseté du rapport présenté par l'Organisation des États américains (OEA), dirigée par Almagro, qui affirmait, sans aucun fondement, que les élections avaient été manipulées par Morales et son organisation Movimiento al Socialismo.
La Paz, 28 juin (RHC) Le taux de chômage en Bolivie en mai 2022 était de 4,2 %, soit près du tiers du taux enregistré en 2020 (11,6), a annoncé le ministre de la Planification du développement, Sergio Cusicanqui.
"Le taux de chômage en Bolivie a continué à baisser, atteignant 4,2 % en mai 2022. Cela ratifie le processus de relance de l'économie bolivienne que nous avons mené à bien en tant que gouvernement national", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Il a rappelé qu'en juillet 2020, sous le gouvernement de facto de Jeanine Áñez, le chômage atteignait 11,6 %, cela signifie qu'au cinquième mois de cette année, il avait baissé de 7,4 %.
Il a précisé qu'en juin 2020, 3,2 millions de personnes avaient un emploi, mais qu'en mai 2022, ce chiffre était passé à 4,3 millions.
Un phénomène similaire s'est produit chez les chômeurs, qui a dépassé 420 000 personnes en 2020, et pendant la période indiquée de l'année en cours est tombée à 191 000, a noté le ministre de la Planification du développement.
Il a commenté que contrairement à ce qui se passe dans les pays d'Amérique latine et dans le monde, qui souffrent d'instabilité économique et sociale, en Bolivie "nous jouissons de la stabilité économique, nous sommes concentrés dans la reconstruction et le retour à la croissance économique", a-t-il dit.
La Paz, 11 jun (RHC) L’ancienne présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, a été condamnée à 10 ans d’emprisonnement après qu’un tribunal l’a déclarée coupable de manquement à ses devoirs et de décisions contraires à la Constitution, dans le contexte du coup d’État de novembre 2019 contre l’ancien président Evo Morales.
C’est ainsi que s’est achevé le premier procès contre Áñez, qui est en résidence surveillée depuis l’année dernière, et qui devra en outre faire face à d’autres procédures judiciaires dans lesquelles elle est accusée de crimes contre l’humanité.
Le procès a eu lieu après une série de retards car il devait commencer le 10 février dernier, mais a été suspendu à plusieurs reprises pour des complications techniques, car, à cause de la pandémie il s’est déroulée à distance, et par les contestations constantes des avocats d’Áñez.
Enfin, le procès a pu commencer le 6 juin dernier dans une attente générale et avec des protestations permanentes aux portes du Tribunal.
Áñez a tenté par tous les moyens de faire suspendre les audiences, arguant notamment des raisons de santé. Elle a fait des grèves de la faim, s’est effondrée, a été transportée à l’hôpital puis a déclaré qu’elle souffrait de stress, de douleurs dorsales et de crises de panique.
Avec ses avocats, elle a également insisté sur le fait que le procès était illégal et ne répondait qu’à une "vengeance" du gouvernement actuel. Dans ses déclarations, elle a proclamé son innocence, s’est excusée "des erreurs commises" et a assuré qu’elle était devenue présidente pour "pacifier le pays". En outre, elle s’est autodéfinie comme une "proie politique".
La Paz, 7 juin (RHC) Le procès contre l’ancienne présidente de facto se poursuit en Bolivie.
Après ce procès, d’autres suivront pour des crimes majeurs, tels que des massacres et des violations des droits de l’homme.
Le procès sur l’affaire nommé Coup d’État II contre l’ancienne présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, se poursuit ce mardi avec la présentation des conclusions des parties, un processus dans lequel le Bureau du Procureur a requis une peine de 15 ans de prison pour l’accusée.
Le processus, qui se trouve qui en est aux plaidoiries finales, a été suspendu lundi soir après car l’accusé a eu des troubles de santé, avant que le Tribunal départemental de justice (TDJ) de la Paz a émis une quatrième interruption jusqu’à 14h00 heure locale mardi (19h00 GMT).
“Une pause a été décrétée parce que Jeanine Áñez a eu un malaise et le tribunal a ordonné que les plaidoiries se poursuivront demain à 14h00» a déclaré à la presse l’avocat de l’ancien chef militaire Flavio Arce, Roger Valverde.
Ce mardi, les plaidoiries se poursuivront dans l’ordre établi et se termineront par le ministère public. Ensuite, les accusés seront entendus pour la dernière fois, puis le tribunal prononcera la sentence.
Dans l’affaire dite du « Coup d’État II », Jeanine Áñez est poursuivie pour des délits qu’elle a commis lorsqu’elle occupait le poste de deuxième vice-présidente du Sénat, puis a assumé illégalement la présidence en 2019.
La Habana, 2 Juin (RHC) La Bolivie a réduit le chômage urbain à 5,3 % au premier trimestre de cette année et affiche actuellement une croissance de 6,1 du produit intérieur brut (PIB), a déclaré une source officielle.
"Avec la reprise économique, davantage de personnes ont trouvé un emploi, dans un monde de volatilité, avec des variations brusques là où la récession économique mondiale s'est fait sentir", a déclaré le Ministre de l'Économie et des Finances publiques, Marcelo Montenegro.
Selon le ministre, le taux de chômage urbain dans le pays est passé de 8,1 % en mars 2021 à 5,3 sur 100 au la même période en 2022, grâce aux mesures mises en œuvre par le gouvernement du président Luis Arce.
"Personne ne doute que nous devons lutter contre les problèmes structurels de l'informalité, mais c'est une réussite d'avoir un taux de chômage en baisse", a-t-il déclaré, selon le site web du ministère.
Le ministre a déclaré que la pauvreté modérée en Bolivie est passée de 39,0 % en 2020 à 36,2 % en 2021, tandis que la pauvreté extrême est passée de 13,7 sur 100 à 11,1 % au cours des 12 mois analysés.
Le Ministre de l'Économie et des Finances publiques a également souligné que « le Bon contre la faim » a bénéficié à plus de quatre millions de personnes et que la restauration des investissements publics a atteint un montant de deux mille 646 millions de dollars en 2021.
Il a mentionné, entre autres décisions favorables à la réduction du chômage et de la pauvreté, le paiement du Re-IVA, un système qui restitue jusqu'à cinq pour cent de la valeur des factures d'achat de biens et de services à toutes les personnes dont le revenu moyen est égal ou inférieur à neuf mille bolivianos (1 285 dollars).
Selon le Ministre , grâce aux mesures prises par le gouvernement pour réactiver le secteur productif, le pays a enregistré une croissance du produit intérieur brut de 6,1 %, supérieure aux projections des organisations internationales et du programme financier budgétaire prévu pour 2021.
Se référant aux quatre premiers mois de cette année, il a souligné que l'inflation cumulée était de 0,4 %, soit la plus faible de la région.
Il a indiqué qu'en mars 2022, les exportations ont atteintes trois mille 37 millions de dollars. Ce chiffre représente une augmentation de 31 % par rapport à la même période en 2021.
Les recettes fiscales, quant à elles, ont atteint 20,536 milliards de bolivianos (plus de deux milliards et demi de dollars) en avril 2022, soit une augmentation de 21 % par rapport à la même période en 2021.
Lors de son investiture, Arce a prévenu que le gouvernement de facto de Jeanine Áñez avait laissé l’économie dans un état critique. La Bolivie n’avait pas connu une telle situation depuis la crise des années 1980 sous le gouvernement de l'Unité démocratique populaire.
Evo Morales : Les États-Unis fomentent la guerre et la mort
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La Paz, 18 mai (Prensa Latina) En envoyant des armes d'une valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains à l'Ukraine, le gouvernement des États-Unis encourage la guerre et la mort, a déclaré aujourd'hui l'ancien président de la Bolivie, Evo Morales.
18 mai 2022
CDT11:39 (GMT) -0400
Les États-Unis envoient 40 milliards de dollars à l'Ukraine malgré le fait que la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires due au conflit avec la Russie a provoqué la plus forte inflation de ces 40 dernières années dans ce pays, a écrit le leader du Mouvement vers le socialisme sur son profil Twitter.
Le premier ex-chef d'État indigène de Bolivie a ajouté sur le réseau social qu'"au lieu de s'occuper de l'économie de son peuple, les États-Unis fomentent la guerre et la mort".
Depuis le début de l'opération militaire, qui, selon les autorités russes, vise à démilitariser et à dénazifier l'Ukraine, M. Morales a dénoncé le rôle de Washington en tant qu'instigateur d'un conflit entre les deux anciennes nations soviétiques et a qualifié les États-Unis de pire ennemi du dialogue et de la recherche de la paix.
Faisant référence au président américain Joe Biden, M. Morales l'a accusé d'utiliser "l'Ukraine pour lancer des attaques militaires, politiques et économiques contre le peuple russe".
"Nous condamnons l'interventionnisme américain pour confronter deux pays comme la Russie et l'Ukraine. L'Europe ne peut pas devenir le théâtre d'opérations américaines contre des pays souverains", a averti M. Morales dans un autre tweet.
Dans le même tweet, il a déclaré que la guerre n'est jamais la solution, ajoutant que la Bolivie est pacifiste et anti-impérialiste.
La Russie a commencé une opération militaire en Ukraine le 24 février, après que les autorités des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont demandé de l'aide pour repousser l'agression accrue que Kiev maintient contre ces territoires depuis 2014.
La Paz, 11 mai (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, sera absent du 9e Sommet des Amériques car le considérant comme une réunion exclusive qui ignore les valeurs de son pays et ceux de la région.
La décision de Washington a été rejetée par les dirigeants et les gouvernements du continent et par des organisations internationales telles que la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM).
Le président bolivien a dit que son pays "fonde ses relations internationales sur la Diplomatie des Peuples, avec l'inclusion, la solidarité, la complémentarité, le respect de la souveraineté, l'autodétermination et la construction collective de la Culture du Dialogue et de la Paix".
La réunion hémisphérique se tiendra dans la ville de Los Angeles du 6 au 10 juin, avec un ordre du jour qui abordera les questions liées aux migrations et à la santé, des points sur lesquels les nations exclues ont beaucoup à apporter.
L'annonce du président bolivien de ne pas participer à la réunion remet en cause sa légitimité, dont le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, sera également absent pour la même raison.
Les pays de la Communauté des Caraïbes pourraient par ailleurs être absents de la réunion, plusieurs de leurs dirigeants ayant fait part de leur mécontentement. Les premiers ministres d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, ont exprimé leur mécontentement face au refus de la Maison Blanche d'inviter Cuba, le Nicaragua et le Venezuela.
Les analystes politiques se demandent quel genre de Sommet des Amériques se tiendrait à Los Angeles en l'absence de tant de pays, mais Washington, par son silence, semble minimiser l'importance des événements.
Le président bolivien critique les exclusions au sommet des Amériques
La Paz, 5 mai (Prensa Latina) Le président bolivien Luis Arce a critiqué aujourd'hui sur Twitter la décision des États-Unis d'exclure Cuba, le Nicaragua et le Venezuela du 9e Sommet des Amériques, prévu en juillet à Los Angeles.
5 mai 2022
CDT08:35 (GMT) -0400
"Le neuvième Sommet des Amériques propose de 'Construire un avenir durable, résilient et équitable', un défi qui ne se concrétisera pas si le pluralisme est ignoré, si le principe d'autodétermination est ignoré et si la participation des pays frères fait l'objet d'un veto", écrit le président.
Le Sommet des Amériques est considéré comme étant en danger
Arce a assuré dans un autre tweet : "tous les pays qui font partie de ce grand continent sont américains, et nous le sommes dans nos similitudes et dans nos différences, il n'y a donc aucune raison de justifier l'exclusion des peuples et des voix de Notre Amérique".
Selon les principes et valeurs proclamés par le dignitaire, "depuis l'État plurinational de Bolivie, nous demandons instamment que tous les pays des Amériques soient invités au Sommet, renforçant ainsi le dialogue et l'intégration régionale sur la base du respect de la dignité et de la souveraineté des peuples".
M. Arce a répondu par ces tweets aux informations fournies le 2 mai par un fonctionnaire du département d'État, Brian Nichols, qui a confirmé que Washington n'inviterait pas Cuba, le Nicaragua et le Venezuela au sommet hémisphérique.
Auparavant, cette décision unilatérale avait été critiquée par l'ancien président Evo Morales.
"Les États-Unis, faux champion de la démocratie et de la liberté, agissent comme un tyran capitaliste en excluant des peuples dignes, le Venezuela, Cuba et le Nicaragua, du Sommet des Amériques", a dénoncé le leader du Mouvement vers le socialisme sur le réseau social.
Commentant la réunion qui aura lieu du 6 au 10 juillet, M. Morales a estimé que "ce sera le sommet du chantage et de l'extorsion politique pour obliger les participants à prendre position contre la Russie".
Plusieurs gouvernements et organisations internationales ont exprimé leur désaccord avec l'action discriminatoire de Washington et ont demandé que ce forum soit maintenu comme un espace de dialogue et de compréhension.
Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a déclaré lors d'une de ses conférences de presse matinales que des groupes internes aux États-Unis obtiennent des avantages politiques et économiques à partir de positions anti-cubaines, et a appelé à la fin de l'exclusion et de l'agression.
Pour sa part, le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, a déploré, au nom de la Communauté des Caraïbes (Caricom), l'exclusion sélective de Cuba et d'autres pays par Washington du IXe Sommet des Amériques.
La Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes a demandé, quant à elle, "d'éviter les exclusions qui empêchent toutes les voix de l'hémisphère de s'exprimer et d'être entendues".
Le président bolivien défend les revendications de la classe ouvrière
La Paz, 1er mai (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a salué aujourd'hui la Journée internationale des travailleurs et a appelé les revendications de la classe ouvrière mondiale à contribuer au développement de leurs pays.
1er mai 2022
CDT12:01 (GMT)-0400
Nous célébrons le 1er mai, #DayofWork, aux côtés de nos travailleurs, confiants qu'unis nous continuerons à obtenir plus de revendications en faveur de notre classe ouvrière, a déclaré le président sur son compte Twitter.
Le chef de l'État en a profité pour lancer un "appel à l'unité des travailleurs du monde", afin de "continuer à avancer dans le développement des pays".
La classe ouvrière doit être l'avant-garde pour reconstruire les économies, vive les travailleurs du monde", a-t-il souligné.
Depuis son entrée en fonction, M. Arce s'est fixé comme principaux objectifs la lutte pour les droits des travailleurs et la réduction des taux de chômage et de pauvreté.
Evo Morales salue les travailleurs de Bolivie et du monde entier
La Paz, 1er mai (Prensa Latina) L'ancien président bolivien Evo Morales a salué aujourd'hui les travailleurs du monde entier, et en particulier ceux de son pays, à l'occasion de la Fête du travail.
1er mai 2022
CDT09:55 (GMT) -0400
Morales a souligné sur Twitter les travailleurs des différents secteurs sociaux, régions et pays, "ceux qui luttent avec honnêteté et effort, pour faire avancer la famille et le pays".
Président de la Bolivie entre 2006 et 2019, leader des cultivateurs de coca et dirigeant de l'organisation Movimiento al Socialismo - Instrumento Político por la Soberanía de los Pueblos, est un homme politique, un syndicaliste et un combattant reconnu pour les droits de la classe ouvrière, des peuples indigènes et des secteurs modestes.
Lorsqu'il était au pouvoir en Bolivie, Morales s'est battu pour la construction d'une société plurinationale, fondée sur la conscience de l'individu, et a promu des structures de distribution politique et économique équitables au profit de la classe ouvrière et des segments les plus défavorisés de la société.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-04-28 17:33:24
Le président Luis Arce a annoncé l'augmentation du salaire minimum et du salaire de base des Boliviens au terme de 5 heures de négociations avec des représentants de la Centrale Ouvrière Bolivienne. Photo: Twitter du président.
La Havane, 28 avril, (RHC)- Le président bolivien Luis Arce a annoncé à La Paz l’augmentation de 4% du salaire minimum et de 3% du salaire de base cette année.
Le président Arce a fait cette annonce après plusieurs heures de discussions avec la direction de la COB, la Centrale Ouvrière Bolivienne.
"Il a été convenu que l'augmentation du salaire de base pour 2022 sera de 3% et que l'augmentation du salaire minimum national sera de 4%. Nous savons qu'il y a beaucoup à faire", a déclaré le président bolivien.
Luis Arce a signalé dans un message sur le réseau social Twitter, qu'avec cette mesure, la nation sud-américaine reprend le chemin de la croissance et de la reconstruction économique. "Nous devons prendre soin de ce que nous avons réalisé", a-t-il souligné.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-04-15 13:12:48
La Havane, 15 avril, (RHC)- La Bolivie a rejeté "catégoriquement" le rapport unilatéral sur les droits de l’Homme publié par le gouvernement des États-Unis et appelé au respect de sa souveraineté.
Dans un communiqué, le ministère bolivien des Affaires étrangères "rejette catégoriquement l’ingérence de pays tiers, ainsi que le rapport unilatéral sur les droits de l’Homme récemment publié par le Département d’État des États-Unis".
Il note que le document fait des déductions sans fondement et émet des jugements de valeur inappropriés sur le procès en cours contre l’ancienne présidente de facto Jeanine Añez pour sa participation au coup d’État de novembre 2019 en Bolivie.
Le ministère bolivien des Affaires étrangères réaffirme que la poursuite en justice concernant les événements de la fin 2019 est menée par les autorités judiciaires boliviennes sur la base du principe de l’indépendance des organes de l’État.
Washington évoque dans son rapport la situation juridique d’Áñez, emprisonnée depuis mars 2021 pour les dossiers Coup d’État I et Coup d’État II.
Le premier concerne les massacres, persécutions et détentions illégales commises après qu’elle ait signé le 14 novembre 2019 le décret suprême 4078 exonérant de responsabilité pénale les policiers et militaires commissionnaires de crimes pendant la répression de manifestants.
Ce recours à la force a provoqué 36 morts, fait près de 800 blessés et engendré plus de 500 détenus, selon le rapport publié en décembre 2019 par la Commission interaméricaine des droits de l’Homme.
Coup d’État II fait référence à la procédure dont Áñez s’est servie le 12 novembre 2019 pour assumer inconstitutionnellement d’abord la tête du Sénat et ensuite la direction de l’État.
"Il est discutable que les 'rapports' unilatéraux des États-Unis prétendent être au-dessus des autres États et des organismes internationaux comme les Nations Unies", prévient le ministère bolivien des Affaires.
Le communiqué de la diplomatie bolivienne souligne que "les États-Unis ne sont même pas signataires des traités fondamentaux relatifs aux droits de l’Homme, tels que la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille".
Évoquant ce rapport, l’ancien président Evo Morales a déclaré qu’en défendant « les putschistes de droite qui sont traduits en justice pour avoir pris le pouvoir, volé l’État et massacré nos frères, les États-Unis recherchent leur impunité pour ces crimes et violations des droits de l’Homme ».
Le chef du Mouvement vers le Socialisme-Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples a averti que Washington promeut ainsi "la déstabilisation politique pour empêcher la justice réclamée par les victimes du coup d’État".
La Paz, 31 mars (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a réaffirmé aujourd’hui dans un tweet l’importance de l’unité du Mouvement au Socialisme-Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) à propos du 27ème anniversaire de cette organisation.
"Avec unité, nous récupérons la démocratie pour la #Bolivie, et maintenant, ensemble, nous avançons dans la santé, l’éducation et nous redressons notre économie. Nous sommes un instrument politique au service du peuple bolivien. Vive le MAS-IPSP!" a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Ce message fait suite aux appels répétés d’Arce et du leader du MAS-IPSP, Evo Morales, au cours des dernières semaines, face aux prétendues tentatives de division, selon leurs allégations.
La veille, le chef de l’Etat est intervenu lors de la manifestation d’Oruro, où des milliers de militants et de sympathisants ont commémoré l’anniversaire, soulignant la nécessité de la cohésion des mouvements sociaux, base fondamentale de leur gouvernement.
"Unité pour vaincre, et nous vaincrons ensemble", s’écria-t-il devant la foule qui remplissait l’Avenue 6 d’août.
Il a insisté sur le fait que la victoire aux élections générales d’octobre 2020 a été "marquée par un élément qui nous a tous unis, frères et sœurs : l’unité de l’Instrument politique, l’unité des organisations sociales".
Il a souligné que la cohésion était une "condition sine qua non" pour aller de l’avant et atteindre les objectifs qui profiteraient au peuple bolivien dans son ensemble.
"L’unité est une exigence, sœurs et frères, unité de l’instrument, unité de nos organisations sociales, unité du peuple bolivien avec notre instrument politique", a-t-il souligné.
Selon le Président, le peuple bolivien doit être assuré que ceux qui gouvernent aujourd’hui le pays s’acquitteront de leur mandat.
La Paz, 29 mars (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales s’en est pris aujourd’hui au président des États-Unis, Joe Biden, qu’il a accusé d’utiliser "l’Ukraine pour attaquer militairement, politiquement et économiquement le peuple russe".
Sur son compte Twitter privé, le chef de l’État bolivien entre 2006 et 2019 a expliqué que «Biden, président du pays qui a causé le plus de massacres dans le monde par des coups d’état et des interventions, dont plusieurs avec l’OTAN, révèle ses plans et exige de renverser le président russe Vladimir Poutine».
Il a en outre qualifié de «cynisme de l’impérialisme» le rôle des États-Unis dans la guerre en Ukraine, soulignant que Biden «cherche un coup d’État en Russie».
Morales a également rappelé que les États-Unis sont «le seul pays au monde à avoir tué des centaines de milliers de personnes avec des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki, qui massacrent des peuples et pillent des ressources naturelles, et qu’ils n’ont pas de force morale pour qualifier quiconque de criminel».
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, après que les autorités des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk eurent demandé de l’aide pour repousser l’escalade de l’agression de Kiev.
Parmi les exigences du Kremlin figurent la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, la cessation de ses actions militaires, la neutralité de la Constitution, la reconnaissance de la Crimée comme faisant partie de la Russie, ainsi que l’indépendance de Donetsk et de Lougansk.
La Paz, 28 mars (RHC) L’ex-présidente de facto de la Bolivie Jeanine Áñez est passible d’une peine de dix ans de prison si elle est reconnue coupable lors du procès ordinaire qui commence aujourd’hui pour l’affaire dite du coup d’État II.
"Le serviteur ou le fonctionnaire ou l’autorité qui rend des décisions ou des ordonnances contraires à la Constitution ou aux lois, ou exécute ou fait exécuter de telles décisions ou ordonnances, est passible d’une peine privative de liberté de cinq à dix ans" en vertu de l’article 153 du Code pénal.
Dans le procès qui commence ce lundi devant la Première Cour de La Paz, Áñez est accusée de prendre la direction du Sénat puis d’assumer la présidence de «manière inconstitutionnelle» et non conforme aux lois quand elle a gouverné pendant un an à partir de Novembre 2019.
Les infractions que lui attribue le Bureau du Procureur général bolivien dans cette affaire sont des décisions contraires à la Constitution politique de l’État et aux lois et des manquements aux devoirs, illégales qui violent l’article 169 de la Constitution et le règlement de la Chambre des sénateurs.
Le ministre de la Justice et de la Transparence institutionnelle, Iván Lima, a qualifié ce 28 mars de "date historique".
Il a plaidé pour le bon déroulement du procès sur son compte Twitter afin que la défense de l’ancienne présidente de facto n’entrave pas avec des pièges la procédure régulière et la demande de mémoire, vérité et justice.
"Je suis sûr que demain nous aurons à nouveau des exceptions, des incidents, des obstacles juridiques qui empêchent quelque chose de fondamental, discuter s’il y a eu succession présidentielle ou coup d’État », a estimé Lima.
Il s’agit notamment de l’ex-commandant en chef des forces armées, Williams Kaliman (en fuite), de l’ancien chef d’état-major, Flavio Gustavo Arce, et de l’ancien chef de l’armée, Pastor Mendieta.
L’ancien commandant de l’armée de l’air bolivienne, Gonzalo Terceros et celui de la marine, Palmiro Jarjury sont également inculpés. Selon le ministère public, ils ont tous aidé Áñez à accéder au pouvoir.
Cependant, Terceros et Jarjuri ont récemment reconnu leur culpabilité pour les crimes commis dans le cadre de résolutions contraires à la Constitution et aux lois, et pour manquement à leurs devoirs dans un degré de complicité.
Sur cette base, ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement dans les prisons de Patacamaya, La Paz et Palmasola, Santa Cruz, respectivement.
La procédure visant à préciser la participation de l’ancienne législatrice de l’opposition et des chefs militaires à la prise illégale du pouvoir le 12 novembre 2019 aurait dû commencer le 10 février de cette année, toutefois, elle a été reportée en raison de divers recours présentés par la défense.
Il s’agit notamment de l’ex-commandant en chef des forces armées, Williams Kaliman (en fuite), de l’ancien chef d’état-major, Flavio Gustavo Arce, et de l’ancien chef de l’armée, Pastor Mendieta.
Sont également inculpés l’ancien commandant de l’armée de l’air bolivienne, Gonzalo Terceros et celui de la marine, Palmiro Jarjury. Selon le ministère public, ils ont tous aidé Áñez à s’élever au gouvernement.
Cependant, Tierces et Jarjuri ont récemment reconnu leur culpabilité pour les crimes commis dans le cadre de résolutions contraires à la Constitution et aux lois, et pour manquement à leurs devoirs dans un degré de complicité.
Sur cette base, ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement dans les prisons de Patacamaya, La Paz et Palmasola, Santa Cruz, respectivement.
Evo Morales exige la vérité sur sa disqualification inconstitutionnelle
La Paz, 18 mars (Prensa Latina) L'ancien président bolivien Evo Morales a confirmé aujourd'hui qu'il engageait une action en justice pour savoir qui a ordonné la disqualification de sa candidature au poste de sénateur de Cochabamba lors des élections générales d'octobre 2020.
18 mars 2022
CDT10:43 (GMT) -0400
Nous n'avons pas l'intention de percevoir de compensation. Notre revendication était la justice et non l'argent", a écrit le leader du Mouvement vers le socialisme dans un tweet.
Le premier ex-président autochtone du pays a assuré sur son compte Twitter qu'il n'a jamais demandé de compensation et a ajouté qu'il était surpris que le Tribunal constitutionnel plurinational (TCP) vienne de publier une phrase dans laquelle il a toujours su que son droit de se présenter aux élections devait être ratifié.
La veille, le président du TCP, Paul Franco, a indiqué que le tribunal avait jugé que la disqualification de Morales pour se présenter aux élections d'octobre 2020 était anticonstitutionnelle.
Cette candidature au poste de sénateur du département de Cochabamba a été refusée par le Tribunal suprême électoral (TSE), qui a fait valoir que l'ex-gouverneur ne remplissait pas la condition constitutionnelle de résidence permanente, car il avait bénéficié de l'asile politique au Mexique et s'était ensuite réfugié en Argentine.
Par la suite, une cour de justice a rejeté l'appel, et Morales s'est tourné vers le TCP, par l'intermédiaire de son avocat et actuel procureur général, Wilfredo Chávez.
La plainte était fondée sur la violation de ses "droits fondamentaux et de ses garanties constitutionnelles" en l'excluant de la compétition électorale.
À cet égard, le TCP a jugé que la disqualification de Morales ne correspondait pas, puisque l'ancien président, en 2020, avait le statut de réfugié politique, et a également ordonné une compensation financière pour les dommages civils et judiciaires.
Selon M. Franco, le montant sera établi par la deuxième chambre constitutionnelle du tribunal départemental de justice.
Le jugement publié jeudi explique que le montant de la compensation sera défini en fonction des paramètres des frais de justice encourus par Morales, ainsi que des dommages consécutifs subis par le leader du Mouvement vers le socialisme.
Le TCP est l'institution qui exerce le contrôle de constitutionnalité pour assurer le respect et la validité des droits et garanties individuels en Bolivie.
Commentant sur le réseau social l'issue de son action en justice, le leader des cultivateurs de coca d'origine indigène a déclaré qu'une fois de plus, le temps et l'histoire lui ont donné raison.
"En janvier 2002, nous avons été expulsés du Congrès sur ordre du #DEA et de l'ambassade des #US. Mais des mois plus tard, nous sommes revenus avec 27 adjoints et huit sénateurs. Le peuple nous a rendu nos sièges par son vote démocratique", a rappelé M. Morales.
Toute une histoire a été tissée ces derniers mois par des familles, des défenseurs et des opposants politiques sur le manque d'attention portée à la santé de l'ancienne présidente de facto Jeanine Áñez, maintenue en détention provisoire dans la prison de Miraflores à La Paz à cause du coup d'État de 2019 en Bolivie et sa prise de pouvoir anticonstitutionnelle. Cependant, des rapports de différentes organisations ont démenti le complot.
Ces derniers jours, le Bureau des Droits de l'Homme des Nations Unies a fait la lumière sur la situation d'Áñez, qui fait une grève de la faim. La commission des Nations Unies a reconnu que le gouvernement et les autorités pénitentiaires ont respecté sa décision. Les experts ont noté qu'il n'y a pas eu d'alimentation forcée ou de traitement forcé.
A tout moment, l'intégrité de l’ex-présidente de facto a été respectée. En octobre 2021 déjà, la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme a déterminé que le gouvernement du président Luis Arce a toujours tenu compte de la santé de la détenue et a rejeté la demande de mesures préventives présentée par la défense, en raison de menaces, d'agressions et d'un prétendu manque de traitement médical adéquat.
Malheureusement, les nombreuses victimes du coup d'État contre le président de l'époque, Evo Morales, n'ont pas reçu le même traitement et le même respect. Comme le soulignent de nombreux proches d'Áñez, ses droits sont pris en compte, elle peut recevoir la visite de ses parents et dispose d'avocats pour la défendre, tandis que les victimes du coup d'État doivent pleurer leur morts victimes de la violente et répression déclenchée par les autorités du gouvernement de facto.
Sous le prétexte de fraudes présumées aux élections d'octobre 2019, qui ont mis pouvoir Evo Morales , le coup d'État a semé le chaos et l'instabilité politique dans la nation sud-américaine. Des dizaines de personnes ont été tuées, des centaines ont été blessées et près de deux mille personnes ont été arrêtées à la suite de cette action anticonstitutionnelle, qui ne visait qu'à prendre le pouvoir. Diverses études et analyses d'experts ont montré qu'il n'y avait pas eu d'irrégularités lors des élections, comme le prétendaient les putschistes, soutenus par l'OEA, l'Organisation des États américains.
Les forces de sécurité ont commis de graves violations des droits de l'homme, des exécutions extrajudiciaires ont eu lieu et la torture a été utilisée, ainsi que des violences sexuelles et sexistes.
Les massacres de Senkata à El Alto et de Sacaba à Cochabamba, qui ont eu lieu à quatre jours d'intervalle, sont également bien connus. Les brutalités policières contre les manifestants opposés au coup d'État ont fait 20 morts et quelque 200 blessés.
Mais les actions contre les Boliviens se sont poursuivies après l'arrivée du COVID 19. Le gouvernement de facto, dirigé par Áñez, a très mal géré la maladie causée par le nouveau coronavirus. Le pays a enregistré des taux élevés d'infection et de décès.
En outre, des actes de corruption ont également été mis en lumière, comme l'achat à un prix excessif de 170 ventilateurs pulmonaires pour les unités de soins intensifs, qui ne disposaient pas des conditions nécessaires pour traiter les malades.
Le gouvernement de facto n'a jamais pensé à la santé des Boliviens. Il a même rejeté l'aide proposée par Cuba pour fournir des soins médicaux aux personnes infectées par le virus. Rappelons qu'après le coup d'État, ils ont persécuté et expulsé les spécialistes cubains qui avaient contribué à améliorer les indices de santé de la nation sous le MAS (Mouvement vers le socialisme).
Contrairement à Áñez et aux autres auteurs du coup d'État, le gouvernement constitutionnel de Luis Arce est soucieux du respect des droits de l'homme de chaque Bolivien, sans tenir compte de ses préférences politiques.
La Paz, 18 fév. (RHC) La Bolivie a réduit l’extrême pauvreté de 38,2% en 2005 à 11,1% en 2021 après avoir rompu avec les formules néolibérales, assure aujourd’hui un rapport du ministre de l’Economie et des Finances Publiques Marcelo Montenegro.
Le Modèle économique et social communautaire productif est le meilleur qui soit arrivé au pays, affirme le titre dans le texte distribué ce vendredi à la presse et approuvé précédemment à la majorité absolue lors d’un débat à l’Assemblée législative plurinationale (Parlement).
En ce qui concerne la pauvreté modérée, le rapport explique qu’elle est passée de 60,6 unités sur 100 à 36,3 pour cent au cours de la même période.
En ce qui concerne l’emploi, le texte indique qu’il est tombé d’un indicateur proche de 11,6 pour cent en juillet 2020 à 5,4 pour cent en décembre 2021, et le marché du travail enregistre plus d’un million 100 mille nouveaux emplois.
Montenegro explique que de nombreux Boliviens, jusque-là invisibles, peuvent maintenant avoir un meilleur avenir économique car ils sont insérés dans ce circuit.
Le texte ajoute que la défaite aux élections de 2020 du gouvernement de facto et le retour au pouvoir du Mouvement pour le socialisme ont permis de reprendre le modèle inclusif et la redistribution des revenus aux Boliviens par des actions sociales telles que les obligations, les revenus et les subventions, entre autres.
En même temps, ajoute l’écrit, il mise aussi sur la demande intérieure et sur cet axe figure l’investissement public comme un élément dynamisant de la gestion économique.
Selon le ministre, les revenus générés par l’État profitent à la population avec des bons tels que le Juancito Pinto, qui vise à accroître la scolarisation, à réduire l’abandon scolaire et à réduire la transmission intergénérationnelle de la pauvreté.
Il y a aussi le bon Juana Azurduy, créée en avril 2009 dans le but de réduire la mortalité maternelle et infantile et la malnutrition.
Les données montrent que le modèle a donné des résultats concrets en matière de bien-être, de réduction de la pauvreté, d’inclusion sociale et d’amélioration de la production, conclut le document.
Le président bolivien soutient les droits des autochtones
La Paz, 18 février (Prensa Latina) Le président Luis Arce a souligné aujourd'hui dans un tweet le travail de la Confédération syndicale des communautés autochtones interculturelles de Bolivie dans la lutte pour les droits des autochtones et la défense de la démocratie.
18 février 2022
CST12:12 (GMT) -0500
"Nous adressons nos salutations à la Confederación Sindical de Comunidades Interculturales Originarias de Bolivia (CSCIOB) à l'occasion de son 51e anniversaire. Nous apprécions leur travail pour les droits indigènes, communautaires et agraires et leur défense inébranlable de la démocratie, félicitations !
Dans le cadre de ces célébrations, la veille, M. Arce et le vice-président, David Choquehuanca, ont assisté à l'inauguration du siège de la Fédération des intercultures de San Julián, dans le département de Santa Cruz.
"Nous sommes heureux d'accompagner l'inauguration du siège de la glorieuse Fédération interculturelle de San Julián, un bastion révolutionnaire de #SantaCruz (sic)", a déclaré le chef de l'État sur son compte Facebook.
Il a informé que la construction de cette infrastructure a été autofinancée par le travail de chacun des membres de la Fédération des cultures interculturelles de San Julián.
Il a souligné qu'il s'agit d'un autre exemple montrant que les organisations sociales ayant des projets de services productifs et rentables peuvent être autosuffisantes.
Le président a souligné que des municipalités comme San Julián, avec leur vote aux élections d'octobre 2020, ont permis à la Bolivie de récupérer la démocratie, d'améliorer la santé et de reconstruire l'économie, affectée par les politiques du régime de facto (2019-2020) et la pandémie COVID-19.
Il a déclaré que ce groupement social a poursuivi toutes les luttes, affrontant le coup d'État, bloquant les routes pour obtenir une date fixe pour les élections, grâce à laquelle la démocratie a été récupérée.
Le chef de l'État a déclaré que grâce à la mise en œuvre de mesures de réactivation depuis novembre 2020, l'économie bolivienne se redresse et montre des signes positifs.
La Paz, 9 février (RHC) Le gouvernement bolivien renforce la lutte contre la corruption par des actions transparentes comme les achats publics par le biais des enchères électroniques, a assuré aujourd’hui dans un tweet le président, Luis Arce.
"La lutte contre la corruption est le pilier de notre gouvernement. Au niveau central, nous encourageons la transparence avec les achats publics par le biais des enchères électroniques, entre autres mesures. Nous ne permettrons aucun acte de corruption", a déclaré aujourd’hui le chef de l’État sur son compte Twitter.
Arce a publié ce message à l’occasion de la Journée nationale de la transparence et de la lutte contre la corruption, célébrée chaque 8 février par le décret suprême 0785.
Pour sa part, à propos de l’anniversaire, le ministre de l’Economie et des Finances publiques, Marcelo Montenegro, a déclaré à la presse qu’au cours de sa première année d’existence, les enchères électroniques ont permis d’économiser 295 millions de bolivianos (plus de 42 millions de dollars).
"Les enchères électroniques ont joué un rôle important dans la transparence des marchés publics et dans la lutte contre la corruption et l’efficacité des marchés publics", a déclaré Monténégro.
Cela signifiait que la structure de l’État réduisait les coûts et générait une sorte d’économie dans ses achats.
Il a ajouté que, sur la base de cette expérience, la portée de cette mesure avait été étendue afin d’accroître la transparence des procédures contractuelles et d’accroître la compétitivité des fournisseurs
La Paz, 10 février (RHC) Le premier procès oral contre l’ancienne présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, commencera aujourd’hui dans cette capitale, ont rapporté les médias locaux.
Il s’agit du procès baptisé Coup d’État II, dans lequel Jeanine Áñez est accusée de manquement à ses devoirs et de résolutions contraires à la Constitution, ayant accédé à la présidence le 12 novembre 2019 sans remplir les conditions institutionnelles nécessaires.
Le parquet bolivien a requis la peine maximale de 10 ans à l’encontre de l’ancienne présidente de facto.
Selon le ministère public, l’ancienne sénatrice a commis plusieurs infractions à la Constitution et aux règlements de l’Assemblée législative plurinationale avant de s’autoproclamer présidente de facto le 12 novembre 2019.
Après le coup d’Etat d’Evo Morales, la présidence intérimaire du pays devait revenir à un législateur ou législatrice du Mouvement au Socialisme (MAS), puisqu’ils avaient la majorité des sièges, et non au bloc d’opposition dont Áñez faisait partie.
La participation des politiciens, des policiers, des militaires et des personnes de la société civile qui ont collaboré à la succession irrégulière de Jeanine Áñez sera également analysée au cours du procès.
L’ancien chef d’état-major, Flavio Gustavo Arce, et les anciens chefs militaires Pastor Mendieta (armée), Gonzalo Terceros (armée de l’air) et Palmiro Jarjury (forces armées) seront également jugés.
Deux fugitifs : l’ancien commandant de la police Yuri Calderón et l’ancien commandant des forces armées Williams Kaliman font également l’objet du procès.
En plus de son implication dans le renversement de Morales et sa présidence anormale, Jeanine Áñez fera également l’objet d’une enquête pour crimes contre l’humanité liés aux massacres de Sacaba et Senkata qui ont fait au moins 38 morts et des centaines de blessés.
À la veille du procès, Áñez a entamé une grève de la faim dans le cadre de sa stratégie visant à retarder l’ouverture du procès.
Gualberto Arispe, président du Mouvement pour le Socialisme (MAS) à la Chambre des Députés, a immédiatement qualifié la grève de la faim d’action politique de victimisation, dont l’objectif est d’éviter la procédure judiciaire. (Source/Telesur)
La paix, 8 février (RHC) Le président Luis Arce a affirmé aujourd’hui que la refonte de la Bolivie avec une nouvelle Constitution a enraciné la construction de l’État plurinational avec la souveraineté, la dignité, plus de chances et le contrôle national des ressources naturelles.
"Aujourd’hui, cela fait 13 ans que la nouvelle Constitution politique de l’État plurinational a été promulguée. Avec la souveraineté et la dignité, les Boliviens ont décidé de refonder une #Bolivie libre, inclusive, avec plus d’opportunités et propriétaire de ses ressources naturelles. ! Félicitations Bolivie!" a écrit Arce sur son compte Twitter.
L’arrivée à la présidence d’Evo Morales le 22 janvier 2006 et la majorité parlementaire atteinte par le Mouvement pour le socialisme ont entraîné un remaniement politique, économique et social dans le pays, qui est devenu l’un des plus dynamiques d’Amérique latine et des Caraïbes.
Parmi les premières mesures, il convient de souligner la nationalisation des ressources naturelles et des entreprises stratégiques et la mise en œuvre d’un modèle appelé « Economique Social Communautaire Productif », qui a donné naissance à une économie plurielle, qui reconnaît l’égalité de tous les acteurs dans ce domaine.
Avec le décret suprême 28701 du 1er mai 2006 signé par Morales, les ressources en hydrocarbures ont été nationalisées avec une règle selon laquelle l’État contrôle 82 % des bénéfices de ce secteur stratégique.
Ainsi la rente pétrolière et gazière a comencé à favoriser comme jamais auparavant la construction de routes, d’écoles, d’hôpitaux, de postes sanitaires, de terrains de sport et d’autres infrastructures.
Cette redistribution de la richesse nationale, l’industrialisation de l’hydrocarbure, du lithium et d’autres minéraux, l’intégration de la structure routière de la nation et l’entrée dans l’ère satellitaire ont caractérisé le processus mené par le MAS, qui a abouti à la promulgation de la nouvelle Constitution le 7 février 2009.
Dans ce contexte, le nouveau modèle économique a été consolidé et a encouragé la mise en œuvre de politiques de protection sociale par le biais d’obligations, l’accès et la production souveraine de denrées alimentaires, le soutien de fonds pour les petits producteurs, la promotion du logement et d’autres services de base, ainsi qu’un meilleur accès au financement, selon des sources officielles.
Les principales réalisations constitutionnelles ont été les autonomies autochtones rurales et les autonomies territoriales, qui ont décentralisé les ressources et le pouvoir politique vers les territoires, conformément à la lettre de la grande charte.
L’une des réalisations les plus profondes de l’État plurinational a été la reconnaissance de l’existence précoloniale des nations et peuples autochtones originaires paysans et de leur domination ancestrale sur leurs territoires, ce qui a concrétisé la présence de cette partie de la société dans la structure du pouvoir étatique.
La Paz, 30 janvier (RHC) La Bolivie a fermé 2021 avec un excédent commercial historique de 1,471 milliard de dollars, après six ans de déficit, a publié aujourd’hui le site numérique de l’Institut National de Statistique (INE).
En 2020, un déficit de 82 millions de dollars a été enregistré, ce qui fait que le chiffre actuel est une reprise positive de la balance, a indiqué le rapport.
La valeur des exportations totales en décembre 2021 a augmenté de 57 pour cent, atteignant 11,30 milliards de dollars, soit 3,997 milliards de dollars de plus qu’au cours de la même période en 2020.
Par rapport aux importations du dernier mois de 2021, il y a eu une augmentation de 34 pour cent, avec 9 milliards 559 millions de dollars, soit une augmentation de 2 milliards 444 millions de dollars à la même période de l’année précédente.
Selon l’INE, l’excédent commercial correspond aux fournitures industrielles, en particulier pour les exportations d’or et de zinc, alors que les pays qui ont le plus contribué à la hausse de cet indicateur étaient l’Inde et le Japon avec des achats importants de ces deux métaux et d’argent.
À cet égard, il a noté qu’en 2021, le secteur minier avait enregistré une forte progression, ce qui avait contribué à l’amélioration du bilan commercial de la Bolivie.
La balance commerciale positive la plus élevée pour cette nation sud-américaine a été de 2 milliards 426 millions de dollars en 2012, puis un déficit a été généré par la baisse de la valeur des exportations et l’accroissement du dynamisme des importations, qui, depuis 2015, ont augmenté plus que les ventes jusqu’en 2020.
La Havane, 12 janvier (RHC) Un tribunal bolivien a ordonné ce mercredi l’ouverture formelle du premier procès ordinaire contre l’ex-gouvernante de facto Jeanine Áñez (2019-2020) pour des délits du coup d’État de novembre 2019.
Selon l’avocat de l’accusation, Marcelo Valdez, elle pourrait donc être condamnée à une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement.
Le représentant de l’ancienne députée socialiste Lidia Patty, principal accusateur, n’a pas précisé quand commencerait le procès oral, mais le vice-ministre de la justice, Jaime Siles, a anticipé que les audiences auraient lieu au premier trimestre de cette année, étant donné que le début de la procédure ne doit pas dépasser 45 jours.
L’ancienne dirigeante de facto attend le procès en détention préventive depuis mars 2021.
Valdez a également souligné que lors du premier procès, Áñez et d’anciens commandants militaires et policiers seront jugés, tous en tant qu’anciens fonctionnaires qui, selon l’accusation, auraient violé la Constitution en renversant Evo Morales (2006-2019).
Áñez devra justifier dans le processus pourquoi elle s’est autoproclamée présidente du Sénat, ce qui viole le règlement de cette chambre, pour s’autoproclamer ensuite "présidente transitoire" du pays dans l’hémicycle législatif mais sans présence de parlementaires suffisants pour permettre la tenue d’une session, a indiqué Valdez.
Selon l’accusation, l’ancienne présidente de facto a fait valoir au stade de l’enquête qu’elle ne devrait pas être jugée par voie ordinaire, mais par un jugement de responsabilité, "comme ex présidente".
Cependant, Valdez a dit que "que cette demande a été refusée ; nous avons fait valoir qu’elle n’a jamais été légalement nommée présidente, et que la Cour constitutionnelle a établi qu’elle n’aurait jamais pu être présidente constitutionnelle".
Le 30 novembre, dans le cadre des enquêtes sur l’affaire du coup d’État II, la commission des procureurs de la ville de La Paz a porté officiellement plainte contre l’ex-gouvernement de facto, pour manquement à des devoirs et à des décisions contraires à la Constitution et aux lois.
La Paz, 10 janvier (RHC) Le ministre des Affaires étrangères de Bolivie, Rogelio Mayta, a salué l’arrivée de l’Argentine à la présidence de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), dont il a apprécié le rôle d’articulation positif.
«Ce fut une décision positive des membres de la Celac. Les plus de 30 pays qui la composent ont accepté que la présidence tournante soit assumée par l’Argentine", a déclaré le ministre des Affaires Étrangères en soulignant la confiance dans le fait que la nation sud-américaine pourra approfondir le processus que les pays de la région construisent avec cette instance.
Mayta a insisté sur le rôle positif de cette structure qui "travaille sur les préoccupations de nos pays" et l’a opposé, dans une interview accordée à l’agence de presse Télam, à celui que joue l’Organisation des États Américains (OEA), dont le secrétaire général, Luis Almagro, a "précipité" le renversement de l’ancien président Evo Morales.
D’origine aymara, juriste de formation universitaire et militant du Mouvement pour le socialisme, le chef de la diplomatie bolivienne a souligné que la Celac est un cadre propice pour que les pays d’Amérique latine et des Caraïbes dialoguent malgré leurs différences.
Il a commenté que le bloc est engagé à explorer et à transiter des espaces où prévalent des intérêts communs pour penser et concrétiser des réponses à des problèmes comme le cas de la pandémie de Covid-19.
Il a ajouté que l’Agence Latino-américaine et Caraïbe de l’Espace a déjà été créée pour renforcer les capacités de cette région de la planète et a considéré cette expérience comme "embryonnaire, mais importante».
Le ministre a réitéré ses compliments au forum régional auquel les États-Unis et le Canada ne participent pas et a souligné qu’il diffère de l’organisation dirigée par Almagro.
"Alors que la Celac discute et travaille sur les préoccupations de nos pays, comme les difficultés économiques laissées par la pandémie ou la préparation à d’autres crises sanitaires, dans des espaces comme l’OEA, ces questions ne sont pas abordées. Bien qu’ils aient une grande structure institutionnelle, ils voient d’autres questions", a-t-il dit. À cet égard, il a affirmé que la relation de la Bolivie avec l’OEA s’est sensiblement détériorée lorsque la gestion d’Almagro a précipité la crise politique de 2019, qui a conduit à de graves violations des droits de l’homme comme des assassinats et des massacres.
"Si l’OEA ne prend pas un tournant important, elle sera dépassée par l’histoire. Si elle devient un forum inefficace, elle disparaîtra sous le poids du manque d’importance", a conclu le ministre bolivien des Relations extérieures. (Source :PL)
La Paz, 9 janvier (RHC) La justice bolivienne émettra mercredi l’ordonnance d’ouverture de procès contre l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez et neuf autres accusés du coup d’État de 2019, a rapporté aujourd’hui la presse.
Après cette première procédure, tout sera prêt pour le début du procès oral public dans un délai de 45 jours, a ajouté le vice-ministre de la Justice, Jaime Siles, dans un entretien avec le programme Synthèse de Radio Cepra.
La décision judiciaire sera rendue dans ce laps de temps parce que le délai pour que les accusés présentent de manière formelle leurs preuves à décharge dans l’affaire dite "Coup d’Etat 2" expire, a précisé le fonctionnaire.
Siles a rappelé que le procès contre Áñez fait suite à ses actions en tant que sénatrice avant la dévastation de 2019, de sorte que les délits incriminés sont des manquements aux devoirs et aux résolutions contraires aux lois.
Le Bureau du Procureur et le Ministère de l’intérieur ont déposé l’acte d’accusation et en ont déjà informé les 10 personnes concernées, dont Áñez et plusieurs commandants et anciens membres des forces armées et de la police.
Le vice-ministre a exprimé l’espoir que l’organe judiciaire accélèrera maintenant la procédure juridique «pour qu’en mars, au plus tard en avril, nous ayons le premier procès dans l’affaire du Coup d’État 2".
La Paz, 2 janvier (Prensa Latina) Le vice-ministre du Commerce Extérieur et de l’Intégration de la Bolivie, Benjamin Blanco, a déclaré aujourd’hui espérer un rapprochement avec le nouveau président élu du Chili, Grabiel Boric, et donc entre les deux nations.
Il a souligné que le dialogue avec le pays voisin a progressé ces dernières années mais qu'il existe l'espoir d'échanges plus importants avec le prochain gouvernement chilien qui prendra le pouvoir le 11 mars.
Blanco a soulign
é l’importance de conclure des accords avec le Chili afin d'éradiquer la contrebande qui sévit actuellement dans le port d’Iquique.
"Nous avons besoin du soutien du Chili, nous avons besoin de volonté politique pour lutter contre la contrebande", a-t-il manifester.
De même, l’Agence bolivienne d’information a évoqué la nécessité de conclure des partenariats pour faciliter la libre circulation par le port d’Arica et ainsi remédier aux difficultés de ces dernières années.
Récemment, le président bolivien, Luis Arce, a eu une conversation téléphonique avec Boric au cours de laquelle ils ont convenu de la nécessité de mettre en œuvre un agenda bilatéral dans l’intérêt des deux peuples.
La Paz, 3 janvier (RHC) Des sondages nationaux et régionaux ont exalté des aspects de la gestion du président bolivien Luis Arce en 2021 , dont la situation favorable existant dans l’économie et la santé actuellement.
Des études d’opinion reflètent des critères favorables sur les contributions du président à ces avancées locales au cours de l’année, a ajouté la vice-ministre de la Communication, Gabriela Alcón, dans l’émission Las 7 en el 7, de Bolivia TV.
Selon les sondages, la population bolivienne approuve notamment le rôle du président dans la reprise économique et la vaccination contre le Covid-19, a ajouté la vice-ministre.
Il y a un mouvement interne qui montre que nous sommes dans de meilleures conditions, que beaucoup voient avec optimisme la perspective du pays, et cela est également reconnu au niveau international, a assuré Alcón.
La population a le sentiment que nous avons progressé et considère les actions et la gestion du président comme positives, a souligné la vice-ministre.
Alcón a rappelé une récente enquête du cabinet de conseil américain Real Time Data qui a placé Arce cinquième de toute l’Amérique et deuxième de l’Amérique du Sud avec une plus grande approbation.
Le classement place Arce au cinquième rang régional des présidents avec 47 pour cent, après l’Uruguayen Luis Lacalle, le Dominicain Luis Abinader, le Mexicain Andrés Manuel López Obrador et le Salvadorien Nayib Bukele.
La vice-ministre a déclaré que, néanmoins, son gouvernement "accueille avec prudence les sondages concernant la gestion officielle, et elle apprécie que la meilleure impulsion soit prise dans les rues, dans le contact direct avec la population".
La Bolivie souligne les réalisations de Cuba 63 ans après sa révolution
La Paz, 1 Jan (Prensa Latina) Le président bolivien Luis Arce a souligné aujourd'hui les réalisations scientifiques, sociales et culturelles de Cuba et les a décrites comme un exemple pour le monde 63 ans après le triomphe de la Révolution sur l'île.
1er janvier 2022
CST11:19 (GMT) -0500
Dans un message sur le réseau social Twitter, le chef de l'État a adressé une forte accolade aux Cubains et à son homologue Miguel Díaz-Canel, à l'occasion du nouvel anniversaire des actes de janvier 1959.
Pour sa part, le vice-président de l'État plurinational, David Choquehuanca, a commenté sur la même plateforme numérique que le plus grand des Antilles est un exemple de résistance, de dignité, de souveraineté, de solidarité et de liberté pour les peuples de la région.
"Depuis le lac sacré Titi Kaka, une forte accolade au peuple, au gouvernement et à la révolution cubaine", a écrit Choquehuanca sur Twitter.
Le projet social de Cuba, issu du triomphe révolutionnaire mené par Fidel Castro, se poursuit malgré le blocus économique, commercial et financier imposé à l'île par le gouvernement américain depuis près de six décennies.
En plus de cette politique unilatérale, qui s'est intensifiée en période de pandémie, Cuba a dû faire face à des campagnes médiatiques et à des actions de déstabilisation financées par Washington et visant à renverser la Révolution.
Le président Diaz-Canel a récemment déclaré sur les médias sociaux que le peuple cubain a tracé son destin et qu'il le poursuivra.
La veille, dans un message télévisé pour la fin de l'année, le dirigeant caribéen a déclaré que le grand défi en suspens est la reprise économique, qui "ne sera possible que si nous tenons en échec Covid-19 et tirons parti de tout ce que le pays a transformé en quête d'efficacité".
"Personne ne sait ce qu'il (2022) sera. Personnellement, je n'ai qu'une seule certitude : chacun d'entre nous, ensemble, peut faire mieux", a-t-il déclaré.
La Paz, 26 décembre (RHC) Le leader du Mouvement pour le Socialisme (MAS), Evo Morales, a défini aujourd’hui l’arrestation de l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez et la Marche pour la Patrie comme étant les nouvelles les plus importantes de 2021 en Bolivie.
"Cette année, les deux nouvelles les plus importantes ont été l’arrestation de la putschiste Áñez et la #MarchePourLaPatrie du peuple bolivien pour la défense de la démocratie, de notre gouvernement et la demande de justice, qui a mis en échec les plans putschistes de la droite" a écrit l’ancien président bolivien sur son compte Twitter.
Depuis mars dernier, Áñez est détenue à titre préventif dans la prison de Miraflores, accusée des délits de conspiration, de sédition et de terrorisme, dans le cadre de l’affaire appelée Coup d’État I, bien que le Ministère de la justice ait récemment précisé que son arrestation était liée à l’affaire du Coup d’État II.
À la fin du mois de novembre dernier, le Bureau du Procureur général de Bolivie a fait savoir qu’il avait officiellement inculpé l’ex-présidente de facto pour des délits commis dans l’affaire du coup d’État II, tels que le non-respect de devoirs et de décisions contraires à la Constitution et aux lois, et a assuré qu’il avait plus de 70 preuves.
Selon le Bureau du Procureur, les personnes impliquées dans cette affaire sont en outre l’ancien commandant de la police, Yuri Calderón, l’ancien commandant des forces armées, Williams Kaliman, et le haut commandement militaire, "qui a aidé Áñez à assumer la présidence de manière inconstitutionnelle" en 2019, après un coup d’État contre Evo Morales, élu président par vote populaire.
Pour sa part, la Marche pour la patrie, organisée fin novembre par plus d’un million de personnes, a eu un grand retentissement national et international.
Après avoir parcouru en sept jours plus de 200 kilomètres d’Oruro à La Paz, les marcheurs se sont rassemblés sur la Place San Francisco de Paceña pour soutenir la gestion du gouvernement du président Luis Arce, l’unité, la démocratie et le processus de changement en cours dans cette nation sud-américaine, en plus d’exiger justice pour les massacres.
La marche a réuni des diplomates, des autorités nationales, des militants du MAS, la Centrale ouvrière bolivienne, le Pacte d’unité formé par la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie, et la Confédération Nationale des Femmes Paysannes Indigènes Originaires de Bolivie - Bartolina Sisa.
La Confédération syndicale des communautés interculturelles originaires de Bolivie, le Conseil national d’Ayllus et de Markas del Qullasuyu, la Confédération des peuples autochtones de l’Est bolivien, ainsi que des organisations sociales y ont également pris part.
Le président bolivien souligne les réalisations du pays en 2021
Édité par Maite González
2021-12-25 09:06:05
Telesur.
La Paz, 25 déc (RHC) Le président bolivien Luis Arce a souligné les réalisations du pays sud-américain en 2021 et a réitéré les engagements de son gouvernement pour l'année à venir dans son message de Noël.
Le dirigeant bolivien a souhaité la paix et l'unité à tous les Boliviens et a rappelé qu'au cours de l'année 2021, le pays a réussi à retrouver le chemin de la stabilité, de la certitude et de la croissance économique.
"Nous avons réduit le chômage, la pauvreté et les inégalités. Nous avons tous contribué par notre travail à la construction de la Bolivie dont nous rêvons, où les Boliviens ont une vie digne et un pays dont nous sommes fiers", a ajouté le chef d'État bolivien.
Dans son message de Noël, Luis Arce a réaffirmé son engagement en faveur de la justice sociale afin de continuer à progresser dans la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales et économiques.
Luis Arce a appelé à l'unité entre les familles boliviennes, qui ont dû rester éloignées les unes des autres en raison de la pandémie de Covid-19.
Il a rappelé que la Bolivie est toujours confrontée au coronavirus, mais que les conditions sont désormais meilleures pour y faire face grâce à la campagne de vaccination et à la disponibilité des vaccins pour l'ensemble de la population.
Le président bolivien a déclaré que la priorité de son administration était de veiller à la santé de la population, car avec elle, la reconstruction économique et productive du pays se poursuivra avec plus de force.
La Paz, 21 décembre (RHC) Le Gouvernement bolivien a confirmé aujourd’hui comme "un programme permanent" la dignification et l’amélioration de la qualité de vie des peuples autochtones.
Le président Luis Arce a confirmé l’accomplissement de ce programme lors de sa visite dans les communautés des différents départements, a ajouté la ministre, Maria Nela Prada.
Arce a réitéré cette position cette fin de semaine à Garay-Pampa de l’île, dans le département de Santa Cruz, et, avant cela, dans la communauté Yorea fr Degüi de cette région, a ajouté la ministre à l’Agence bolivienne d’information.
Le chef de l’État a notamment élaboré un plan pour améliorer l’existence des peuples autochtones originaires de Santa Cruz, a souligné Prada, qui a accompagné le président lors de sa visite dans ces localités.
Arce a parcouru les quartiers et assisté à l’équipement de crèches de ces communautés, "qui intègrent la plus grande richesse de nos cultures et racines en tant qu’Etat plurinational", a souligné la ministre.
La Paz, 21 décembre (RHC) Le Tribunal de première instance de Bolivie a décidé ce lundi que l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez resterait en prison face au risque possible de fuite, en attendant que la justice statue sur le fond.
Áñez est détenue dans la prison de Miraflores, accusée de sédition, de terrorisme et de conspiration, dans le cadre du coup d’État contre Evo Morales et de son auto proclamation comme présidente par intérim, moyennant une procédure irrégulière. Début décembre, le Bureau du Procureur a fait savoir qu’il envisageait une peine de 10 ans de prison. (source/RT)
Evo Morales souligne les différences après l'arrivée des vaccins en Bolivie
La Paz, 20 déc (Prensa Latina) Le leader du Mouvement vers le Socialisme (MAS), Evo Morales, a souligné aujourd'hui la grande différence entre les gouvernements socialistes et les présidents soumis aux Etats-Unis, suite à l'arrivée en Bolivie d'un million de doses de vaccins anti-Covid-19.
20 décembre 2021
CST16:56 (GMT) -0500
Sur son compte Twitter, l'ancien président (2006-2019) a commenté qu'aujourd'hui "le frère président de l'Argentine, @alferdez, a envoyé un million de vaccins en #Bolivie pour sauver des vies".
"Il y a deux ans, depuis ce même pays, ils ont envoyé des gaz et des armes pour réprimer notre peuple", a écrit le leader du MAS sur la plateforme numérique.
Lundi également, l'ambassadeur d'Argentine à La Paz, Ariel Basteiro, a qualifié de symbolique et d'antagoniste l'arrivée d'un avion militaire transportant un million de doses de vaccins pour combattre la maladie mortelle.
Le diplomate a rappelé que de "manière totalement illégale et irresponsable", le gouvernement de Mauricio Macri (2015-2019) a fait passer en contrebande des gaz lacrymogènes qui "allaient être utilisés pour réprimer le peuple bolivien".
Il a souligné que ces armes étaient destinées à faire taire les personnes qui défendaient leur démocratie et qu'elles "apportaient la douleur, la mort et les blessures". C'est pourquoi je dis qu'il est "symbolique et antagoniste" qu'aujourd'hui, dans le même avion Hercules de l'armée de l'air argentine, "un million de vaccins arrivent".
Le ministre bolivien de la santé, Jeyson Auza, a quant à lui souligné que le même avion transportait "des armements pour réprimer le peuple" il y a deux ans, et qu'aujourd'hui il apporte des vaccins, de l'espoir et de la vie.
La responsable du ministère argentin de la santé, Carla Vizzotti, accompagnée d'une importante délégation, a voyagé avec les immunogènes pour renforcer la vaccination des Boliviens, selon la presse locale.
La Paz, 16 décembre (Prensa Latina) Le président de la Chambre des députés de Bolivie, Freddy Mamani, a souligné l’échec de la droite dans sa tentative d’exécuter un deuxième coup d’État, a rapporté aujourd’hui l’Agence bolivienne d’information (ABI).
Selon l’ABI, Mamani a demandé aux hommes politiques et aux citoyens de l’opposition de se joindre au travail du gouvernement national en faveur de tous les Boliviens.
"Ils ont voulu faire un deuxième coup d’Etat et là la recette qu’ils ont appliquée en première instance n’a pas fonctionné, parce que le peuple en a pris conscience", a souligné le député de la nation andine-amazonienne.
Il a rappelé que la première tentative a eu lieu quand, par une campagne de désinformation, ils ont appelé la population à se mobiliser contre le Plan de développement économique et social 2021 - 2025.
À cet égard, il a expliqué que l’opposition voulait faire peur aux Boliviens en indiquant que ce plan affecterait l’autonomie et le budget.
Le député a souligné que, par ces actions, les opposants ont non seulement tenté d’instaurer un coup d’État, mais ont également cherché à couvrir les responsables des massacres de 2019 dans le pays sud-américain.
La Paz, 5 décembre (RHC) Les autorités boliviennes ont déposé auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) une plainte contre d’anciens fonctionnaires du gouvernement de facto de 2019 pour crimes durant leur mandat, a rapporté aujourd’hui un média officiel.
La présidente de l’Association bolivienne des droits de l’homme, Nadesha Guevara, a présenté à la 72e séance du Comité contre la torture la plainte déposée contre l’ex-présidente Jeanine Áñez et son ministre d’État, Arturo Murillo, a ajouté l’Agence bolivienne d’information.
Cette session de l’ONU a choisi la Bolivie cette année pour examiner les faits de torture et de violence commis par les putschistes, entre novembre 2019 et 2020, sous le gouvernement de facto de Jeanine Añez.
"La plainte pénale que j’ai déposée contre Áñez et Murillo concerne les délits de torture et de traitements cruels avec des délits connexes", a souligné Guevara lors d’un entretien avec le média local.
« L’infirmier Ayben Huaranca, une des victimes de ces crimes a également saisi cette instance de l’ONU d’une plainte ». a expliqué la représentante bolivienne des Droits de l’Homme.
Ce témoin, qui nous a accompagnés dans la plainte, a présenté son témoignage sur les violences survenues dans ce pays en novembre 2019 dans la région d’El Alto, a ajouté la source.
Le rapporteur de l’organisme chargé de l’affaire, Rodrigo Jiménez, a rappelé les pratiques de torture à l’encontre de cette victime et d’autres actes agressifs tels que les arrestations "qui répondent à tous les éléments de graves violations des droits de l’homme", a indiqué Guevara.
Le but de cette plainte contre Áñez et Murillo, selon la fonctionnaire, est d’encourager les enquêtes de l’ONU pour identifier les auteurs matériels et intellectuels des massacres de Senkata, Sacaba, Pedregal et d’autres faits criminels.
Mexico, 30 novembre (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a dénoncé aujourd’hui les plans putschistes de la droite dans son pays lors de son intervention à la VIIe Rencontre du Groupe de Puebla, qui se tient dans la capitale mexicaine.
Arce a insisté sur le fait que l’opposition, à laquelle sont intégrés les groupes radicaux protagonistes du coup d’État de 2019, cherche à briser l’ordre constitutionnel et à prendre le pouvoir par la confrontation.
Il a noté que ces groupes et comités civiques tentent d’user l’administration au pouvoir et de créer les conditions pour justifier un nouveau coup d’état.
Le président a indiqué que ces forces cherchent à déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu en ignorant la volonté de la majorité des Boliviens et remettent en cause la légitimité des élections d’octobre 2020, auxquelles le Mouvement pour le socialisme (MAS) s’est imposé avec plus de 55 pour cent des voix.
Il a rappelé que le processus électoral s’est déroulé selon les règles du gouvernement de facto, chargé de désigner les autorités électorales et également les candidats à des postes publics aux urnes, et que cependant le vote populaire a favorisé le modèle de développement du MAS.
À cet égard, il a souligné les résultats positifs de ce modèle qui, pendant les 13 années de gestion de l’ancien président Evo Morales (2006-2019), a fait de la Bolivie le pays des meilleurs indicateurs économiques de la région.
Arce a insisté sur le fait que, malgré les obstacles dressés, la nation sud-américaine retrouve les indices de développement antérieurs au coup d’État.
"Heureusement pour les Boliviens, nous commençons à obtenir des résultats très encourageants. De moins de 11 % de croissance négative l’année dernière, nous passons à un indicateur supérieur à 9 %", a-t-il déclaré.
Sur d’autres sujets, le Président bolivien a mis en garde contre la situation sanitaire mondiale avec l’apparition d’Ómicron, la nouvelle variante du coronavirus SARS-CoV-2, et la nécessité d’articuler des politiques globales pour relever ce défi avec efficacité.
La Paz, 29 novembre (RHC) Plus d’un million de Boliviens, d’indigènes, de paysans, de travailleurs et de membres d’organisations sociales, membres de la Marche pour la Patrie, sont arrivés aujourd’hui à La Paz pour soutenir le gouvernement et la démocratie.
Après avoir parcouru en sept jours près de 200 kilomètres d’Oruro jusqu’à cette ville, les marcheurs, provenant des neuf départements, se sont concentrés sur la Place San Francisco de Paceña pour soutenir la gestion du gouvernement du président Luis Arce, l’unité, la démocratie et le processus de changement qui se développe dans cette nation.
Les marcheurs se sont rassemblés sous la direction du président Arce, du vice-président David Choquehuanca, du chef du Mouvement vers le Socialisme, Evo Morales, du président du Sénat, Andrónico Rodriguez, du président de la Chambre des députés, Freddy Mamani, et les principaux dirigeants des organisations sociales.
"Nous remercions les sœurs et les frères des neuf départements qui, après avoir marché sept jours sous le soleil et la pluie, sont arrivés à La Paz pour nous exprimer leur soutien. Unis, nous sommes invincibles. Merci Bolivie!" a écrit Arce sur son compte Twitter.
"Le peuple bolivien fait preuve d’unité en défendant notre gouvernement démocratiquement élu. C’est un signal d’alarme à droite, on ne joue pas avec le peuple ", a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.
Parmi les participants à la marche figurent des diplomates, des autorités nationales, des militants du MAS, de la Centrale ouvrière bolivienne, du Pacte d’unité formé par la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie, et la Confédération Nationale des Femmes Paysannes Indigènes Originaires de Bolivie-Bartolina Sisa.
La Confédération syndicale des communautés interculturelles originaires de Bolivie, le Conseil national d’Ayllus et de Markas del Qullasuyu, la Confédération des peuples autochtones de l’Est bolivien, ainsi que des organisations sociales telles que des conseils de quartier y prennent part également.
"Nous qui avons marché, nous voulons un avenir pour nos enfants, nous voulons la santé, l’éducation, les routes, le travail, l’emploi, et c’est possible avec notre gouvernement ayant à sa tête notre président Lucho et de notre vice-président David Choquehuanca", a déclaré un des marcheurs, le secrétaire exécutif de la Centrale Ouvrière Départementale de Santa Cruz, Rolando Borda.
Il a indiqué que cette marche demande et exige également justice pour les victimes des massacres de Senkata, Sacaba, Huayllani et d’autres endroits du pays en novembre 2019, sous le gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
Pour sa part, le ministre des Travaux publics, des Services et du Logement, Édgar Montaño, a déclaré qu'"il s’agit d’une manifestation pacifique qui appelle les secteurs de l’opposition à "laisser reconstruire l’Etat bolivien et laisser le président gouverner ".
Sur son compte sur les réseaux sociaux, l’autorité a indiqué que cette marche dit aux opposants "assez de violer les droits des Boliviens" et demande qu’ils laissent le peuple travailler pour reconstruire l’économie.
"C’est une marche pacifique qui demande qu’on nous laisse gouverner pendant ces années, parce que le peuple bolivien nous a donné la confiance avec plus de 55 pour cent des voix (aux élections de novembre 2020). La Bolivie veut aller de l’avant dans la reconstruction de notre patrie", a-t-il dit.
La Paz, 24 novembre (Prensa Latina) Les représentants de la Marche pour la Patrie en soutien au gouvernement du président Luis Arce et à la démocratie ont entamé mercredi le deuxième jour de la mobilisation en direction de La Paz.
"Nous sommes heureux de la réponse. Depuis 05h00, le peuple est mobilisé et marche", a déclaré le leader du Mouvement vers le socialisme (MAS), Evo Morales, qui dirige la marche depuis mardi, selon l'Agence bolivienne d'information (Agencia Boliviana de Información).
M. Morales a souligné que « le peuple sait qu'il existe un groupe de droite qui nuit au pays et ne veut pas que les familles pauvres relèvent leur économie ».
Contrairement au gouvernement de facto de Jeanine Áñez, l'administration de M. Arce cherche à relancer l'économie et à attirer l'attention du peuple bolivien sur la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Parmi les organisations qui mènent la mobilisation figurent la Central Obrera Boliviana et le Pacto de Unidad, composé d'organismes tels que la Confederación Sindical Única de Trabajadores Campesinos.
La Confédération nationale des femmes paysannes indigènes - Bartolina Sisa et la Confédération syndicale des communautés interculturelles indigènes font également partie de la marche.
La liste des institutions sociales qui composent la Marche pour la patrie comprend le Conseil national des Ayllus et Markas de Qullasuyu et la Confédération des peuples indigènes de l'est de la Bolivie.
Ils sont partis mardi de Caracollo - département d'Oruro-, emmenés par le président Arce, le vice-président David Choquehuanca et Morales.
M. Arce a appelé tous les Boliviens à défendre l'unité face à l'agression de l'opposition.
La Paz, 24 novembre (RHC) Des milliers de nouveaux participants continuent à se joindre, le long des 225 kilomètres du parcours, à la marche bolivienne entre Oruro et La Paz pour la défense du Gouvernement qui entre aujourd’hui dans sa deuxième journée.
Les secteurs sociaux de cette ville se joindront à la Marche pour la patrie entre les deux départements, entreprise lundi pour arriver à La Paz, la capitale, le 29 novembre, a informé le député et représentant des régions, Andrés Flores.
Une caravane pacifique se joindra à la mobilisation à son arrivée ce jour-là au siège du gouvernement pour soutenir le président Luis Arce et le vice-président David Choquehuanca, a-t-il ajouté.
Le législateur du Mouvement vers le socialisme (MAS) a rappelé que des milliers de participants à la marche sont partis la veille de la municipalité de Caracollo, à Oruro, dans une action qui défend la démocratie et conteste «toute tentative de déstabilisation».
Le président Arce, le vice-président Choquehuanca et le dirigeant du MAS-Instrument politique pour la souveraineté des peuples, Evo Morales, sont à la tête de la marche.
Flores a précisé que parmi les entités qui guident la mobilisation figurent la Centrale ouvrière bolivienne et le Pacte d’unité, formé par des organismes comme la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans.
La marche comprend également la Confédération nationale des femmes paysannes autochtones originaires-Bartolina Sisa et la Confédération syndicale des communautés interculturelles originaires, en accord avec l’Agence bolivienne d’information.
La liste des institutions sociales qui composent la Marche pour la patrie, précise la source, comprend le Conseil national d’Ayllus et de Markas del Qullasuyu et la Confédération des peuples autochtones de l’Est bolivien.
Arce a appelé les Boliviens, en particulier ceux qui forment la marche massive Oruro-La Paz, à préserver l’unité face aux agressions de l’opposition.
Le président a averti que la droite travaille pour diviser le pays et les organisations et a affirmé que cette mobilisation montrera la cohésion populaire.
Le président a confirmé le pari démocratique pour résoudre les problèmes et les différends par le vote, comme ce fut le cas lors des élections d’octobre 2020 avec la formule Arce-Choquehuanca, qu’il a gagné avec plus de 55 pour cent des suffrages.
Arce a rejeté lors de la marche une proposition de fédéralisme du gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, et a dénoncé que la droite brandit ainsi un autre type de projet pour diviser le peuple.
Le politicien de droite a présenté à la presse une initiative en ce sens pour le pays andin et a annoncé qu’il entamerait un processus de socialisation et de consultation de cette idée auprès des départements, municipalités, universités et secteurs sociaux.
La Paz, 23 novembre (RHC) La Marche pour la Patrie, initiative en appui au gouvernement du président Luis Arce, est partie aujourd’hui de Caracollo, département d’Oruro, vers La Paz, la capitale de la Bolivie, où convergeront les mouvements sociaux, syndicaux et étudiants le 29.
Convoqués par le Mouvement vers le Socialisme (MAS), les participants cherchent à démontrer au monde le soutien majoritaire à l’exécutif et le rejet des manœuvres déstabilisatrices de la droite de l’opposition.
"Le peuple uni et ses organisations et mouvements sociaux, de la campagne et de la ville, participe à la marche pour la patrie pour défendre notre démocratie et notre gouvernement dirigé par le frère Luis Arce face à la conspiration interne de la droite" a publié la veille sur Twitter le leader du MAS Evo Morales.
Le Président et son adjoint, David Choquehuanca, ont pris la parole pour remercier le pays d’Amérique du Sud de son appui à la démocratie et aux institutions.
La manifestation se terminera par un rassemblement devant le siège de l’Assemblée législative plurinationale (parlement bicaméral).
Au cours des dernières semaines, la droite bolivienne a appelé à la révolte contre l’abrogation de la loi 1386 qui établit la stratégie nationale de lutte contre la légitimation des gains illicites et le financement du terrorisme.
Cette norme juridique a été contestée par l’opposition au motif qu’elle rendrait possible la persécution politique et ferait obstacle au développement de certains secteurs contraires au programme du MAS.
Cependant, des experts font valoir que la loi révélerait des opérations financières illégales, dont certaines liées à des paiements aux auteurs des violences liées au coup d’État de 2019.
Le soutien à Arce, "est pour la défense de la démocratie parce que la droite raciste qui a fait le coup d’état en Bolivie en 2019, tente de reprendre le pouvoir politique- qu’elle a perdu avec le vote du peuple - avec des plans de déstabilisation pour renverser notre gouvernement", a ajouté Morales sur le réseau social.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-14 19:30:14
Le président Arce a annoncé l'abrogation de la loi Mère au cours d'une réunion avec des maires du département de Cochabamba.
La Paz, 14 nov. (RHC)- Le président bolivien, Luis Arce, a annoncé l'abrogation d’une loi anti-corruption afin d’encourager l'activité professionnelle et la réactivation de l'économie.
Lors d'une réunion samedi avec divers syndicats et secteurs de la société bolivienne, Luis Arce a déclaré qu'il avait pris la décision d'abroger la loi 1386, également connue sous le nom de «loi mère», utilisée par des groupes extrémistes pour déstabiliser le pays.
«Nous avons pris la décision d'abroger la loi 386, afin de préparer le terrain pour qu'il n'y ait plus aucun prétexte pour continuer à maltraiter et à paralyser notre économie», a-t-il déclaré.
Selon Arce, bien que le débat sur la loi ait été convoqué par les mouvements sociaux, il est néanmoins utilisé par des groupes extrémistes pour semer le chaos et l'instabilité.
La loi 1386 sur la stratégie nationale de lutte contre la légitimation des profits illicites et le financement du terrorisme a été adoptée en août dernier et visait à poursuivre le blanchissement d'argent.
Plusieurs représentants syndicaux (paysans, transporteurs et ouvriers) ont exprimé leur soutien à la démocratie et à la constitutionnalité du pays, tout en avertissant que les soi-disant comités civiques (dirigés par des membres de l'extrême droite) tentent d'organiser un nouveau coup d'État, raison pour laquelle, disent-ils, ils resteront attentifs aux appels à la violence des groupes extrémistes.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-11 16:40:41
Des milliers de personnes ont exprimé leur soutien au président Luis Arce à Cochabamba ce jeudi.
La Paz, 11 nov. (RHC)- Le président bolivien, Luis Arce, a lancé ce jeudi une mise en garde contre les intentions de coup d'État des mouvements civiques d'opposition.
«Les déclarations des comités civiques montrent clairement leur intention de réaliser un coup d'État, ils ont laissé tomber le masque démocratique qu'ils voulaient montrer au peuple bolivien. Aujourd'hui, la droite est claire», a souligné le président lors d'un grand rassemblement populaire dans le département de Cochabamba.
Il a cité des propos du président du Comité civique de Santa Cruz, Romulo Calvo qui a déclaré «que le gouvernement de Lucho Arce doit être renversé ; mais, «depuis le Chapare, nous lui disons, avec le peuple bolivien, que nous ne le permettrons pas», a-t-il souligné.
Comité civique de Potosi et le Comité Pro Santa Cruz a déclaré Luis Arce et son vice-président David Choquehuanca personna non grata et lancé des appels à renverser le gouvernement du Mouvement vers le Socialisme.
Les autorités boliviennes ont considéré ces actions d’actes de sédition, de terrorisme et de conspiration qui méritent une enquête.
Se référant aux desseins de ces secteurs de la droite, le président Arce a souligné devant des sympathisants du Mouvement vers le Socialisme à Cochabamba que «ce qu'ils n'ont pas gagné aux élections, ils veulent le gagner à nouveau par le coup d'État, parce que c'est tout simplement le seul mécanisme dont ils disposent, ils ont montré une incapacité totale à gérer l'État».
Il a par ces mots fait allusion au gouvernement de facto et à la rupture institutionnelle en 2019.
Le président bolivien a demandé au peuple de ne pas se laisser prendre au piège des mensonges, car l'opposition cherche à saper le soutien populaire au gouvernement national en désinformant sur les réalisations de son administration.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-02 17:17:52
Photo: El Pueblo
La Paz, 2 nov. (RHC)- Le gouvernement bolivien a dénoncé l'incitation à la déstabilisation par des groupes d’opposition.
«Ces menaces de déstabilisation du pays et tentatives de causer des dommages économiques seront sans aucun doute jugés par le peuple bolivien le moment venu», a déclaré le porte-parole du gouvernement bolivien, Jorge Richter.
Pour sa part, la ministre de la Présidence, María Nela Prada, a indiqué que les secteurs promoteurs de la grève n’ont pas de problèmes économiques et ne sont donc pas représentatifs de la réalité économique de la majorité de la population bolivienne qui vit au jour le jour et qui nourrit sa famille grâce à son travail quotidien.
L’opposition a en effet lancé un appel à une grève nationale illimité à partir du 8 novembre en réaction à l’introduction dans l’Assemblée législative plurinationale d’un projet de loi contre la légitimation des gains illicites, à la mi-octobre.
Le gouvernement a annoncé le retrait du projet de loi en question mais l’opposition revendique l’abrogation de la loi en vigueur sur la question qu’elle considère à l’origine du projet de loi déposé puis retiré par l’exécutif.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-10-31 18:43:12
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La Paz, 31 oct. (RHC)- La Bolivie et le Pérou ont signé cette fin de semaine à La Paz des accords de coopération et de commerce en présence de leurs présidents respectifs Luis Arce et Pedro Castillo.
«Nous avons signé d'importants accords bilatéraux, à la suite de la réunion présidentielle et de la VIe réunion du cabinet ministériel binational Bolivie-Pérou. Ces engagements font partie d'un plan d'action jusqu'en 2022», a déclaré Luis Arce sur Twitter.
Les 10 documents signés ont trait entre autres à la préservation du lac Titicaca, à la commercialisation du gaz bolivien au Pérou et à l'intégration énergétique, par l'interconnexion des gazoducs.
«Penser au Pérou, c'est nous relier à l'océan Pacifique, c'est projeter et développer notre commerce par le port d'Ilo, c'est travailler ensemble sur les communications de cinquième génération», a déclaré le président bolivien, résumant certains des sujets abordés lors de la réunion.
Le plan d'action 2021-2022 établit des programmes et des objectifs à mettre en œuvre immédiatement dans des domaines tels que le transit transfrontalier des biens et des personnes, la création d'une zone économique élargie, la santé et les infrastructures, a expliqué Luis Arce.
Pour sa part, le chef d'État péruvien a souligné que les accords «permettront de continuer à avancer dans le renforcement et l'approfondissement» de la relation bilatérale, «en mettant particulièrement l'accent sur l'amélioration des conditions de vie de la population».
Il a déclaré que le renforcement des relations commerciales et touristiques, la facilitation du transit des personnes, des biens et des services, l'éducation, la lutte commune contre le trafic de drogue, l'exploitation minière illégale et la contrebande, sont des engagements permanents qui reflètent les liens forts et uniques entre ces deux nations voisines.
Le président bolivien, Luis Arce, a décoré son homologue péruvien, de la distinction «Condor des Andes» au grade de Grand Collier, pour son travail dynamique et remarquable et pour l'affection exprimée au peuple bolivien.
La Paz, 21 octobre (RHC) La Bolivie et le Pérou tiendront à La Paz le 30 octobre prochain le sixième Cabinet ministériel binational pour renforcer le programme de coopération entre les deux pays, ont rapporté aujourd’hui les médias.
La participation au forum du président péruvien Pedro Castillo est prévue et les axes thématiques du plan d’action seront l’environnement et les ressources en eau transfrontalières; la sécurité et la défense; le développement économique, politiques sociales et renforcement des institutions et des infrastructures pour l’intégration et le développement.
Les autres thèmes au centre des discussions seront les opérations de chargement boliviennes dans le port péruvien d’Ilo, la mise en place d’un troisième point de passage frontalier entre les zones amazoniennes des deux pays, l’approfondissement de la coopération et la complémentarité en matière énergétique.
La Paz, 21 oct. (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a souligné sur son compte Twitter que les récentes actions déstabilisatrices en Bolivie, ont échoué grâce à la mobilisation populaire.
Morales a signalé que l’union des organisations sociales et syndicales aux côtés de l’administration du président Luis Arce, a fait échouer les plans de la droite politique du pays, irrespectueuse des symboles tels que la wiphala et résolue à ne pas reconnaître des succès tels que la reprise économique soutenue.
‘Le succès du ‘wiphalazo’ et l’échec de la grève promue par la droite, montrent le désir du peuple de travailler et d’améliorer son économie familiale et celle de la nation, tandis que la droite est engagée à provoquer l’échec de la reprise économique du pays pour en rendre responsable les mouvements sociaux et le gouvernement, tel qu’elle l’avait déjà fait avec l’UDP, (Union Démocratique et Populaire 1982-1985) a précisé l’ancien chef d’État sur le réseau social.
Le peuple et les autorités ont fortement critiqué cette action qualifiant les auteurs de ‘fascistes’ et de ‘racistes’, en même temps qu’ils ont exigé que la justice agisse en conséquence et conformément aux lois de la Constitution politique de l’État.
Sur la base de la manipulation de cet événement et d’autres encore, la droite a convoqué une série de marches et une grève nationale dans le but de déstabiliser la gestion gouvernementale et d’exercer des pressions pour réussir à l’impunité de ses crimes.
L’offensive de l’opposition a été comparée à des actions similaires qui ont mis en cause l’administration de l’Unité Démocratique et Populaire (UDP), une alliance de la gauche qui a gouverné la Bolivie entre 1982 et 1985.
Le dirigeant du Mouvement vers le Socialisme (MAS), au pouvoir à ce moment-là, a appelé à une grande mobilisation populaire d’organisations de gauche afin de neutraliser les actions de l’opposition, appuyée une fois de plus par des groupes violents et axée sur la création du chaos plutôt que de la revendication des droits de certains groupes sociaux.
Lundi 18 octobre 2021
La dictatrice bolivienne emprisonnée Jeanine Áñez nominée pour le Prix Sakharov de l'UE !
L'histoire derrière le soi-disant "Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit" du Parlement européen est connue. Chaque année, le Parlement européen décerne le Prix Sakharov pour "honorer" des "personnes et des organisations exceptionnelles" qui sont censées défendre les "droits de l'homme" et les "libertés fondamentales".
Néanmoins, l'objectif réel derrière ce "prix" est la tentative de l'Union européenne de se présenter comme un "défenseur des droits de l'homme", de récompenser les laquais de l'impérialisme et de promouvoir l'anticommunisme.
Après tout, le prix porte le nom d'Andrei Sakharov, le scientifique soviétique connu qui est devenu un "dissident". De nombreux anticommunistes de premier plan dont l'activité est liée aux centres impérialistes ont été récompensés par le Parlement européen avec le prix Sakharov : En 2002 et 2010, le prix a été décerné aux contre-révolutionnaires cubains soutenus par les États-Unis, Oswaldo Payá Sardiñas et Guillermo Fariñas, tandis qu'en 2017, le lauréat du "prix Sakharov" a été... L'opposition démocratique du Venezuela !
Cette année, le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR) du Parlement européen a décidé de nommer une putschiste d'extrême droite : La putschiste bolivienne Jeanine Áñez, soutenue par les États-Unis, qui est actuellement emprisonnée pour terrorisme, conspiration et sédition. Selon un rapport du Parlement bolivien, Áñez doit être inculpée de génocide, étant responsable des massacres de Senkata et Sacaba.
Sans aucun doute, la nomination d'Áñez est une insulte directe aux sentiments démocratiques du peuple de Bolivie et de toute l'Amérique latine, ainsi qu'une approbation honteuse des tentatives de coup d'État soutenues par l'impérialisme.
Parmi les autres nominés pour le "Prix Sakharov 2021" figurent le leader de l'opposition russe Alexei Navalny, des personnalités féminines afghanes, la militante sahraouie Sultana Khaya et l'ONG britannique Global Witness.
Le président bolivien révèle les plans des opposants contre sa vie
La Paz, 18 octobre (Prensa Latina) Le président bolivien Luis Arce a révélé aujourd'hui les événements au cours desquels sa vie et celle du vice-président David Choquehuanca étaient en danger en raison du harcèlement, de la surveillance et de la persécution exercés par des opposants de droite.
Nous n'avons pas voulu dire beaucoup de choses sur ce qui s'est passé ce jour-là, mais une année s'est écoulée, et il est important que vous le sachiez", a déclaré le président lors d'un acte public lundi, jour du premier anniversaire du triomphe électoral du Mouvement vers le socialisme (MAS) et de son retour au pouvoir.
Lors du Sommet national de la reconstruction économique et productive à La Paz, M. Arce a rappelé les événements qui ont eu lieu pendant la campagne électorale et le jour de la victoire électorale du MAS avec 55,11 % des voix.
Il a rappelé que lors de l'un de ses déplacements de campagne dans l'un des départements de la capitale, des opposants avaient placé des miguelitos (pointes métalliques) sur les routes pour empêcher le passage de la caravane de campagne, et a souligné que sur ces routes "tout pouvait arriver".
Le chef de l'État a également raconté comment, le jour où les résultats des élections étaient attendus, ils ont subi une attaque à l'explosif près du siège du MAS dans la ville de La Paz.
Ces moments étaient tendus car les putschistes de droite, qui veulent aujourd'hui l'impunité pour leurs actions, "voulaient nos têtes", a-t-il déclaré.
Il a décrit comment la maison de campagne a été encerclée par des véhicules militaires et la police, avec la sécurité, a-t-il dit, de "nous emmener directement en prison" parce qu'ils pensaient que nous allions perdre les élections.
Jusqu'au dernier moment, ils ont continué à réfléchir à la manière de commettre des fraudes, de délégitimer le vote populaire dans les urnes", a ajouté le président.
Ce lundi, le ministre bolivien du gouvernement, Eduardo del Castillo, a révélé les plans orchestrés par la droite en collusion avec des mercenaires étrangers pour attenter à la vie du président Luis Arce, et les responsables ont été identifiés.
Selon les révélations du magazine américain The Intercept, la Bolivie était au bord d'un nouveau coup d'État et d'une invasion armée par des mercenaires américains après la victoire électorale du candidat du Mouvement vers le socialisme en octobre dernier.
Le chef de l'État bolivien a déclaré lors d'une conférence de presse que le gouvernement avait accès à des audios, des contrats types et des courriels interceptés qui attribuent le plan de déstabilisation à Fernando López, ancien ministre de la défense du gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
M. Del Castillo a dénoncé la participation des forces armées et de la police à ces événements et a appelé l'opposition à cesser "ces attaques qu'elle planifie depuis des mois", a-t-il averti.
La Bolivie rendra publics les documents relatifs à l'affaire du coup d'État
La Paz, 17 oct (Prensa Latina) Le bureau du procureur général de Bolivie a annoncé aujourd'hui la publication de documents liés à l'affaire du coup d'État, en particulier ceux qui démontrent l'absence de fraude lors des élections de 2019.
Le procureur général, Wilfredo Chávez, a confirmé aujourd'hui que les résultats de l'examen et de l'analyse des procès-verbaux des élections susmentionnées, revus et corrigés par des experts à la demande du gouvernement du président Luis Arce, seront dans le domaine public.
De cette manière, a-t-il déclaré à Bolivia TV, les Boliviens pourront corroborer qu'aucune fraude n'a été commise, un récit défendu par la droite politique pour justifier le coup d'État contre le président constitutionnel de l'époque, Evo Morales.
Les informations de l'enquête seront disponibles pour consultation sur des plateformes numériques via un lien spécial mis en place par le bureau du Médiateur.
Les Boliviens de l'intérieur et de l'extérieur du pays pourront y accéder. Outre les données brutes des registres électoraux, d'autres documents expliquant les détails de l'affaire seront également disponibles.
M. Chávez a insisté sur la transparence et le professionnalisme du travail réalisé par l'équipe chargée de l'enquête, qui a analysé un par un les 34 555 procès-verbaux des bureaux de vote des neuf départements, soit l'équivalent de la totalité de ces documents, accrédités par les données officielles de la consultation.
Les résultats de l'enquête ont coïncidé avec ceux d'une douzaine d'autres études réalisées par des centres de recherche et des universités de différents pays, qui ont écarté le récit de la fraude en démontrant statistiquement la victoire d'Evo Morales au premier tour selon le comportement des électeurs.
En plein décompte des voix pour les élections générales d'octobre 2019, la mission d'observation de l'Organisation des États américains (OEA) a publié un communiqué non contraignant, basé sur des informations incomplètes, dans lequel elle pointe des irrégularités dans le processus.
La droite politique bolivienne a défendu la fraude en faveur de Morales afin de donner le feu vert au coup d'État qui, avec le soutien des policiers, des militaires mutinés et des gouvernements des pays voisins, s'est soldé par la démission du président une vingtaine de jours plus tard.
Le pays s'est retrouvé avec un gouvernement anticonstitutionnel responsable de la mort de dizaines de Boliviens, de la répression violente, de la persécution politique, de la corruption, de la mauvaise gestion de l'économie et de la pandémie de Covid-19.
La Paz, 12 oct (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a rejeté aujourd’hui la grève civique convoquée par les secteurs de droite, et il a affirmé que s’ils ont le recours du coup d’état, le gouvernement a celui de gagner aux urnes.
Arce a dirigé le 'whipalazo' national convoqué en défense des symboles de la Patrie et des peuples originaires, et il a dénoncé le fait que la droite putschiste et meurtrière convoque à nouveau des manifestations, à des grèves et aux mauvais traitements parce que ce qu’ils n’ont pas pu gagner aux urnes ils veulent l’obtenir à travers des groupes mafieux et criminels.
'Hier, le peuple bolivien, sage comme il est, nous a clairement donné le signal entre s’arrêter et travailler; le peuple bolivien a décidé de travailler dans les neuf départements', a déclaré le chef de l’État en se référant au peu d’écho qu’a eu la convocation de l’opposition.
Le président a également souligné que les Boliviens commencent à voir les résultats d’un gouvernement populaire pour le peuple, car l’économie et la santé s’améliorent, et l’éducation progresse aussi, et c’est une revendication populaire.
Au cours du meeting de dédommagement au drapeau indigène, Arce a assuré que la wiphala doit être respectée parce qu’elle représente les majorités dans l’État plurinational de Bolivie.
'Notre wiphala nous montre le chemin de l’unité, nous montre le chemin de la résistance, de la lutte', a assuré le président dans un rassemblement massif dans le département de Cochabamba.
Le président bolivien a déclaré que cette lutte de revendication des peuples originaires aujourd’hui n’est rien d’autre que la lutte pour la démocratie et le respect des majorités du pays. Arce a clairement indiqué qu’il ne permettra pas les exactions, le fascisme et le 'phénomène des tueurs à gages » induits par les protagonistes du coup d’État de 2019.
Le président a mené avec le vice-président David Choquehuanca et d’autres autorités gouvernementales les actions de défense de la Whipala convoquées dans tout le pays lors de la Journée de la décolonisation.
La Paz, 8 octobre (RHC) La justice bolivienne a ratifié l’ordonnance de gel des comptes en banque de l’ex-présidente de facto, Jeanine Áñez, et de ses anciens ministres, Álvaro Coímbra et Rodrigo Guzmán, emprisonnés pour leurs liens avec le coup d’État de 2019, a informé l’avocat qui les représente, Luis Guillén, cité par les médias locaux.
Guillén a déclaré qu’un recours légal sera présenté pour demander que l’on permette à Áñez et aux autres détenust d’accéder à leurs comptes en banque et de payer ainsi leur défense.
Áñez sera jugée par la justice ordinaire dans l’affaire du coup d’État et elle s’est vu refuser la qualité d’ex-présidente.
Le 13 mars 2021, la police bolivienne a arrêté Áñez, ainsi que Coímbra et Guzmán pour le coup d’État contre Evo Morales, alors réélu président du pays en 2019. Le Procureur général a porté plainte contre elle et cinq anciens ministres pour "génocide".
L’ex-présidente et ses anciens ministres ont non seulement orchestré un coup d’État, mais sont également responsables de violations des droits de l’homme et de la mort de nombreux civils.
Pendant le mandat d’Áñez, la police a fortement réprimé avec des armes et des agents chimiques les manifestations contre le gouvernement de facto. La répression policière et militaire a fait environ 36 morts, plus de 800 blessés et 1500 détenus.
La Paz, 4 octobre (RHC) Le ministre bolivien de la Défense, Edmundo Novillo, a dénoncé la veille un plan de déstabilisation contre le président Luis Arce par les comités civiques du pays.
"Il faut signaler dans la conjoncture actuelle l’existence d’un gouvernement légal, démocratique et constitutionnellement élu par 55 % des Boliviens et qu’il y a aussi une opposition vaincue qui travaille, fondamentalement, à son objectif politique depuis 14 ans, comment et par quels moyens elle va reprendre le pouvoir", a déclaré Novillo aux médias locaux.
Novillo a ainsi répondu à une interview pour connaître ses déclarations sur la convocation des comités civiques boliviens, qui, avec le gouvernorat de Santa Cruz, dirigé par Luis Fernando Camacho, préparent une marche contre le gouvernement prévue pour le 10 octobre prochain et une grève nationale pour le 11 du même mois.
"Cette opposition a un plan en cours de mise en œuvre qui est celui de déstabiliser un gouvernement démocratiquement élu", a déclaré le ministre de la Défense au sujet des groupes économiques intégrés avec le Comité civique de Santa Cruz.
Parmi ces opposants, il y a les entrepreneurs de Santa Cruz qui ont une base sociale de soutien de leurs opérateurs politiques qui sont les comités civiques, selon le membre du Cabinet d’Arce.
En outre, il a appelé l’attention sur le Gouvernement autonome départemental de Santa Cruz et a affirmé que, face à une prétendue absence de plan de développement et "incapacité de gestion", il articule un discours avec des revendications sociales présumées.
"En voulant dire ‘comme dans les 11 mois nous n’avons pas pu nous consolider dans le gouvernement, aujourd’hui nous reprendrons avec la même méthode le gouvernement, le pouvoir, parce que ce qu’ils veulent est d’avoir le contrôle de l’administration du gouvernement central", a-t-il condamné.
La Paz, 3 octobre (RHC) L’ancien président bolivien, Evo Morales, a rejeté les allégations de la porte-parole de l’UE contre le président de la Bolivie, notamment son prétendu "soutien pour éviter plus de violence" alors qu’elle soutenait la présidente de facto Jeanine Áñez.
"Nous rejetons l’action politique de la porte-parole Nabila Massrali, qui au nom de l’Union européenne (UE) ment pour attaquer le gouvernement démocratique du frère président Luis Arce", a dénoncé vendredi l’ancien président bolivien Evo Morales, au moyen d’une série de messages diffusés sur Twitter.
Il a également rejeté l’allégation de la porte-parole de l’UE selon laquelle des représentants du Mouvement vers le socialisme (MAS) auraient participé aux réunions de l’Université catholique bolivienne (UCB) de La Paz, la capitale bolivienne, pour chercher des issues au conflit post-électoral de novembre 2019.
Jeudi, la porte-parole européenne a rejeté, dans un communiqué, les accusations d’Arce selon lesquelles le bloc communautaire avait des liens avec le coup d’État de 2019.
Selon Massrali, l’UE a contribué à faciliter les réunions, en impliquant des acteurs clés de tous les partis politiques, y compris des représentants du MAS, à la demande explicite du gouvernement Morales. Elle a ajouté que le but de ces rencontres était de pacifier la situation et "d’éviter de nouvelles violences".
À son tour, l’ancien président a indiqué que la porte-parole mentait au sujet des objectifs parce que le gouvernement de facto de l’ex-présidente Jeanine Áñez a encouragé, causé des massacres et de graves violations des droits de l’homme. "La porte-parole défend ceux qui ont assassiné des frères indigènes", a condamné Morales.
Dans son discours à la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), Arce a nommé le 23 septembre des acteurs internationaux, dont l’UE et le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA)Luis Almagro, pour le coup d’État.
De plus, le ministère bolivien des Affaires étrangères a confirmé jeudi les déclarations du président. "Ces faits sont en cours d’enquête par les autorités compétentes, ce qui permettra d’identifier le degré de responsabilité des acteurs nationaux et internationaux qui y ont participé", a-t-il affirmé dans son document.
La Paz, 23 septembre (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé aujourd’hui l’alliance qui existe entre la droite internationale et des éléments mercenaires pour renverser des gouvernements, dont ceux de son pays et d’Haïti.
Sur son compte Twitter, Morales a cité le cas d’Arcángel Pretel, également connu sous le nom de Gabriel Pérez, ancien membre du FBI des États-Unis, qui aurait participé au magnicide de Jovenel Moïse, en Haïti, mais il était également en Bolivie en 2020 où il a rencontré des fonctionnaires du Ministère de la Défense de facto avant les élections présidentielles.
'Alors que certains médias, pas tous, nient le coup d’État et défendent les putschistes, la presse révèle de nouvelles données qui confirment des liens de la droite bolivienne avec des mercenaires internationaux impliqués dans l’assassinat du président Moïse', a déclaré le leader indigène.
Morales a souligné que cette nouvelle révélation démontre une fois de plus la conspiration de la droite et de l’Organisation des États américains contre la démocratie bolivienne, puisque pour le coup d’État perpétré en novembre 2019, les gouvernements de l’Équateur et de l’Argentine, soumis aux États-Unis, ont envoyé des armes et des moyens répressifs aux putschistes.
Il a ajouté que plus tard, pour éviter la victoire du peuple bolivien, qui a retrouvé la démocratie avec le vote en faveur de Luis Arce, l’ancien ministre de la Défense, Fernando López, aujourd’hui en fuite, avait préparé un deuxième coup d’État avec Pretel et d’autres mercenaires.
Le dirigeant du Mouvement pour le socialisme en Bolivie a résumé le désastre économique, politique et social engendré par la gestion du gouvernement de facto, associé à la gestion désastreuse de la pandémie de Covid-19, qui a provoqué un recul d’au moins 10 ans dans son pays, selon les données de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Nations Unies, 23 septembre (RHC) Le président bolivien Luis Arce, dans le cadre de la 76e Session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a proposé un changement du modèle socio-économique mondial qui garantisse l’accès aux vaccins et la protection de l’environnement.
"L’accès au vaccin doit être considéré comme un droit humain, nous ne devons pas tirer profit de la santé en temps de pandémie (...) cette crise sanitaire a mis en évidence la persistance de l’inégalité entre les pays du capitalisme central et ceux de la périphérie" a indiqué le chef de l’État.
Évoquant l’accès aux médicaments contre la pandémie, le président a souligné que les ambitions des puissances empêchent le monde de lutter efficacement contre le coronavirus, "Selon l’OMS, seulement 30 pour cent de la population mondiale ayant besoin de vaccins a reçu une dose contre le Covid-19 et seulement 15,5 pour cent sont vaccinés. Seulement 1,1 % de la population des pays à faible revenu a reçu au moins une dose", a-t-il expliqué.
"La pandémie pourra être surmontée avec une couverture vaccinale accrue, l’OMS a établi que lorsque 70 pour cent de cet objectif sera atteint, nous pouvons dépasser ce but, mais l’accès aux vaccins pour les pays de la périphérie est restreint" a déclaré le président bolivien.
Le président Arce a appelé les États et les organisations internationales au multilatéralisme et au dialogue pour gérer l’accès aux vaccins, ainsi que le partage des connaissances pour la production de vaccins.
"Les multinationales productrices de médicaments doivent libérer leurs brevets et partager leurs connaissances et leur technologie pour la production de vaccins contre le Covid-19 et, ensemble, garantir l’accès aux vaccins", a souligné le président.
Coopération internationale
"Les circonstances actuelles sont un appel à la solidarité et à la coopération entre peuples frères pour la vie, dans la lutte contre le Covid-19 des milliers de serviteurs de la santé ont rempli leur rôle et nous leur rendons hommage et exprimons notre reconnaissance pour leur travail" a exprimé le président.
Il s’est également interrogé sur l’action d’organismes tels que l’Organisation des États américains (OEA), qui a joué un rôle regrettable dans le coup d’État contre Evo Morales en 2019, "En Amérique latine et dans les Caraïbes et en Afrique, les Etats ne disposent pas d’organismes qui pensent à la bataille pour la vie, des organisations comme l’OEA nous divisent, promeuvent des coups d’Etat et génèrent des déstabilisations", a-t-il souligné.
Le président a exhorté les organismes financiers internationaux à créer des scénarios pour un allégement de la dette extérieure, ainsi que soutenir les politiques sociales, "il est important qu’ils mettent en œuvre une vision durable et qu’ils n’impliquent pas des dettes plus élevées pour les Etats bénéficiaires" a-t-il ajouté.
"Es indispensable la reconstrucción de nuestras economías para la protección social y la salud, proteger a los trabajadores, campesinos, indígenas, pequeños empresarios, de la misma manera en que se protegen a los bancos y las corporaciones globales", exhortó el jefe de Estado.
Reconstrucción nacional
"El Gobierno de facto cometió violaciones a los derechos humanos. Con la confianza de más del 55 por ciento de los votos, tenemos la responsabilidad de defender nuestra independencia y dignidad como Estado libre y soberano", indicó Arce
Arce recordó cuando pequeños grupos fascistas rompieron el hilo Constitucional y sembraron por un tiempo el terror en Bolivia, "la persecución y encarcelamiento contra personas inocentes se convirtió en un hecho cotidiano y normal", añadió.
"Nuestro Gobierno impulsa un nuevo modelo de conviviencia que nuestros pueblos llaman: Vivir bien. Dejando atrás el consumismo desmedido, la depredación de competencia irracional y la búsqueda insaciable de acumular ganancia a costa de nuestra madre tierra", acotó el mandatario.
Finalmente, ratificó la posición de Bolivia por la salida al mar, "reivindicamos el derecho a obtener una salida libre y soberana al Oceánico Pacífico mediante el diálogo con la República de Chile de acuerdo a lo determinado por la Corte Internacional de Justicia que instó a ambas naciones a trabajar en la solución pacífica del problema", concluyó.
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"Il est indispensable de reconstruire nos économies pour la protection sociale et la santé, protéger les travailleurs, les paysans, les indigènes, les petits entrepreneurs, de la même manière que les banques et les corporations mondiales sont protégées", a souligné le chef de l’Etat.
Reconstruction nationale
"Le gouvernement de facto a commis des violations des droits de l’homme. Avec la confiance de plus de 55 pour cent des voix, nous avons la responsabilité de défendre notre indépendance et notre dignité en tant qu’État libre et souverain", a déclaré Arce
Le président bolivien a rappelé que lorsque de petits groupes fascistes ont rompu le fil de la Constitution et semé la terreur pendant un certain temps en Bolivie, "la persécution et l’emprisonnement de personnes innocentes est devenu un fait quotidien et normal", a-t-il ajouté.
"Notre gouvernement promeut un nouveau modèle de cohabitation que nos peuples appellent : Bien vivre. Laissant derrière lui le consumérisme démesuré, la prédation de la concurrence irrationnelle et la recherche insatiable d’accumulation des profits au détriment de notre mère la terre", a-t-il ajouté.
Enfin, il a réaffirmé la position de la Bolivie sur un débouché sur le mer, "Nous revendiquons le droit d’obtenir un accès libre et souverain à l’océan Pacifique par le dialogue avec la République du Chili, conformément à la décision de la Cour internationale de Justice qui a appelé les deux nations à travailler au règlement pacifique du problème", a-t-il conclu.
La Paz, 20 septembre (RHC) Le XVe Congrès des six Fédérations des tropiques du département de Cochabamba, en Bolivie, a exigé un procès contre l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez, a annoncé aujourd’hui le leader du Mouvement pour le socialisme, Evo Morales.
Dans le forum de trois jours, depuis samedi dernier jusqu’à ce lundi, la Commission de l’éducation, de la santé et des transports a adopté à l’unanimité une résolution portant plainte contre l’ex-présidente de facto et contre ses complices pour atteinte au droit à l’éducation, a expliqué le politicien reconnu.
Sur son compte sur Twitter, l’ancien chef du gouvernement bolivien (2006-2019) a indiqué que l’apprentissage est un droit, une révolution, le développement et la libération de l’humanité.
Avec la fermeture forcée de l’année scolaire, les putschistes ont violé le droit constitutionnel à la formation de milliers d’enfants, en particulier des populations autochtones et du tropique de Cochabamba, a-t-il indiqué.
Non contents de voler l’État et de massacrer le peuple, ils ont essayé de nous condamner à l’ignorance pour nous soumettre. C’est la politique de la droite, a-t-il souligné.
Le peuple demande justice pour ces graves crimes contre les droits humains et constitutionnels, a déclaré le syndicaliste, activiste et dirigeant d’origine aymara.
Devant les milliers de membres des six fédérations des tropiques de Cochabamba, lors de l’inauguration du XVe Congrès, Morales a affirmé le 18 septembre dernier que seule l’unité du mouvement populaire continuera à tracer la voie des grandes transformations structurelles du pays.
'Seuls, nous ne sommes rien, ensemble nous sommes tout', a-t-il souligné dans son discours et a rappelé comment le mouvement populaire et paysan national, et en particulier le coca, en plus de garantir la souveraineté de la patrie, a réussi à défaire bon nombre des politiques conçues pour soumettre les travailleurs.
'Nous devons être moins réformistes et plus révolutionnaires, et pour être révolutionnaires nous devons être anti-impérialistes', a déclaré Morales, cité par l’Agence bolivienne de l’information.
La réunion se compose de 10 commissions qui débattent de sujets importants tels que la relance économique, l’analyse de la politique globale et même la réalité de la science et de la technologie dans ce territoire andin-amazonien.
Des analystes prévoient que la rencontre se terminera par la rédaction d’un document à soumettre à l’examen de l’exécutif dirigé par Luis Arce et David Choquehuanca.
L’administration actuelle, selon un communiqué de presse, a demandé aux bases de se défendre de la droite pour continuer à garantir les profondes transformations qui ont placé la Bolivie au premier rang de la croissance économique de la région.
La Paz, 19 septembre (RHC) Le dirigeant du Mouvement pour le socialisme, Evo Morales, a souligné aujourd’hui la position intégrationniste et anti-ingérence défendue par la représentation de la Bolivie au sixième Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac).
Commentant la rencontre au Mexique, Morales a reconnu sur Twiter le discours du président de la Bolivie, Luis Arce, qui a critiqué l’Organisation des États américains (OEA) car elle ne représente pas les véritables intérêts des États membres et car elle est un instrument de la politique étrangère des États-Unis.
L’OEA ne fait pas partie des peuples, elle fait partie de l’empire. Le président Arce a eu tout à fait raison lorsqu’il a signalé au Sommet de la CELAC que l’OEA est obsolète et comment la Bolivie a été victime de ses actions déstabilisatrices, sentiment profond que partagent aussi d’autres pays', a-t-il écrit sur le réseau social.
À propos, le dirigeant autochtone a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes d’intégration qui génèrent des politiques au service des intérêts des peuples, et a souligné à cet égard l’importance de Runasur.
L’alliance susmentionnée est une initiative lancée par Morales lui-même qui vise à renforcer l’unité des mouvements populaires d’Amérique du Sud et à coordonner des actions avec des instances similaires telles que l’Union des nations de l’Amérique du Sud (Unasur) et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) pour 'articuler une Amérique plurinationale'
'Aujourd’hui, une tâche importante est de promouvoir des mécanismes d’intégration qui soutiennent l’indépendance des peuples. (...) les peuples se sont organisés à Runasur et nous sommes en train de le consolider', a indiqué dans un autre message l’ancien président de la Bolivie (2006-2019).
Runa en quechua signifie personne, être humain; d’où l’identification de Runasur comme l’Unasur des peuples.
La Paz, 16 septembre (RHC) Plus de 70 organisations sociales, de jeunes et des collectifs urbains des villes boliviennes de La Paz et El Alto ont créé une coordination pour la défense du processus de changement dirigé par le gouvernement du président Luis Arce.
La militante du parti politique Colonne Sud, Canela Crespo, et représentante de la "Coordination des organisations, collectifs et blocs urbains pour la défense du processus de changement", a appelé d’autres organisations à se joindre à cette initiative d’unité, ainsi qu’à dénoncer de nouvelles tentatives de déstabilisation menées par des groupes politiques d’opposition similaires à ceux de 2019.
"Ainsi a été organisé le coup d’État de 2019, avec la mobilisation de certains secteurs et la formation de groupes paramilitaires, nous ne réagirons pas depuis la violence, mais nous voulons défendre notre gouvernement", a souligné Crespo.
La leader sociale a affirmé que face aux massacres perpétrés contre la population par le gouvernement de facto, il est nécessaire de rechercher la justice, "On ne peut pas appeler persécution politique la demande de justice pour les massacres de Sacaba et Senkata, le Pedregal et d’autres territoires du pays. Nous comprenons que les principes constitutionnels d’une procédure régulière doivent être respectés, mais que la justice doit être rendue pour tous ceux qui sont tombés et détenus illégalement", a-t-il ajouté.
"Cette fois, aucun putschiste ne nous trouvera désorganisés ou démobilisés. Nous disons clairement à tous ceux qui prétendent promouvoir un coup d’Etat, qu’ils ne passeront pas", a déclaré Crespo.
À propos de la répression du gouvernement de facto, Crespo a exhorté les autorités à ne pas cesser de rechercher les responsables afin qu’ils soient traduits en justice afin que les proches des personnes assassinées, arrêtées et persécutées pendant le régime imposé par Jeanine Añez, et mettre un point final à l’impunité.
Dans son rôle le porte-parole de la Coordination, Crespo a également appelé à l’unité des Boliviens et de tous les organismes institutionnels qui partagent l’idéal de justice sociale, pour faire face aux manœuvres déstabilisatrices promues par certains médias, mairies, gouvernorats, la direction de l’Église catholique, et des politiciens de l’opposition.
La Paz, 14 septembre (RHC) L’ambassadeur de la Bolivie auprès des Nations Unies, Diego Pary a signalé que le président de son pays, Luis Arce, avec la même fermeté qui caractérise toujours notre pays, va mettre l’accent sur la nécessité d’avoir une organisation internationale, d’une Celac qui recueille les thèmes communs entre les nations qui la composent et qui soit capable de dialoguer avec d’autres mécanismes internationaux.
Au cours d’une interview accordée au réseau Patria Nueva, le diplomate a ajouté que la région a besoin d’une Celac avec la force nécessaire pour dialoguer, négocier et s’articuler avec d’autres zones, a-t-il déclaré.
'L’OEA a perdu toute validité, elle n’a ni l’autorité morale, ni même la représentativité des États pour faire ce travail qui revient à la Celac', a affirmé l’ancien conseiller bolivien.
Le Mexique accueillera samedi prochain, 18 septembre, le sixième Sommet de l’organisation internationale à laquelle 31 des 33 États d’Amérique latine et des Caraïbes, dont la Bolivie, ont confirmé leur participation à ce jour.
La CELAC est un forum et un acteur politique unique pour avancer par le dialogue et la concertation dans le processus d’intégration politique, économique, sociale et culturelle de la région.
La Paz, 3 septembre (RHC) Des victimes de massacres enregistrés dans les localités boliviennes de Senkata et Sacaba défilent aujourd’hui pour réclamer justice pour ces faits et d’autres actes de violence perpétrés par le gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
Le mois de novembre 2019 est considéré par les Boliviens comme l’un des plus violents de l’histoire du pays en raison de la répression violente déclenchée par des policiers et des militaires sous les ordres de l’administration putschiste.
Des manifestants pacifiques qui défendaient la démocratie et le retour au pouvoir du président constitutionnel Evo Morales, contraint de démissionner, ont été sévèrement réprimés par les policiers en uniforme et 38 personnes ont été tuées à Senkata et à Sacaba.
Le vice-président de l’Association des victimes, morts, blessés, poursuivis et persécutés en Défense de la démocratie de Sacaba, Roberto Jucumari, a avancé qu’il s’agissait d’une marche massive qui a réuni toutes les organisations sociales et les représentants des personnes touchées par la violence putschiste.
Par ailleurs, cette association a annoncé qu’elle effectuerait un recensement national pour identifier les morts, les blessés, les détenus et les torturés dans le contexte du coup d’État de 2019.
Cependant, à l’Assemblée législative plurinationale de Bolivie (parlement bicaméral), l’opposition met en place des mécanismes pour empêcher que les responsables des massacres susmentionnés ne soient traduits en justice et que les victimes obtiennent réparation.
Dans ce sens, la vice-ministre de la Communication, Gabriela Alcón, a appelé à viabiliser l’action juridique comme étape indispensable pour surmonter le traumatisme que représente le coup d’État de 2019 pour la société bolivienne. 'Nous exhortons l’Assemblée législative à répondre à ces 38 victimes et à toutes les familles qui ont été touchées par les violations des droits de l’homme, les exécutions extrajudiciaires, le massacre, ce qui s’est produit dans notre pays. C’est à partir de cela que nous pourrons tenir notre promesse de : justice vérité et réparation intégrale', a-t-elle dit dans une interview télévisée
La Paz, 25 août (RHC) Une proposition de réforme du système judiciaire bolivien présentée par le politicien d’opposition Carlos Mesa 'est une nouvelle tentative de coup d’État', a déclaré aujourd’hui le ministre de la Justice, Iván Lima.
La proposition présentée par le dirigeant de Communauté Citoyenne impliquerait la démission des procureurs, la réduction du mandat des magistrats, la paralysie de la justice et la recherche d’un pacte de silence et d’impunité, a ajouté le magistrat à Bolivia Tv.
Lima a estimé que la proposition de l’ancien candidat opposant aux élections de 2020 est un exercice de rhétorique, puisqu’elle implique la démission des autorités judiciaires, et a donc appelé le chef de ce parti à déposer au moins une plainte contre elles.
'Pour parvenir à une solution, à une réforme globale, il ne suffit pas de changer le Procureur général et les hautes autorités de Sucre', a déclaré le Ministre de la justice.
Il a confirmé que le gouvernement se conformera aux recommandations récentes d’une enquête du Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants, 'dans le cadre de la Constitution politique de l’État et des lois en vigueur dans le pays'.
La Bolivie rejette la nouvelle ingérence du secrétaire général de l'OEA
La Paz, 25 août (Prensa Latina) L'ambassadeur de Bolivie auprès de l'Organisation des États américains (OEA), Héctor Arce, a accusé aujourd'hui le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, d'une nouvelle intervention dans les affaires intérieures du pays sud-américain.
Le diplomate a qualifié d'outrage injustifié, d'ingérence grossière et d'"affront à ma nation" le communiqué publié le 9 août par le Secrétariat général de l'OEA pour le renforcement de la démocratie, le soi-disant Secrétariat général pour le renforcement de la démocratie de l'organisation.
Arce, qui a participé à une session extraordinaire du Conseil permanent de l'OEA, a rappelé que cette déclaration remet en cause l'intégrité des données et la certitude des résultats des élections générales boliviennes de 2019.
Le communiqué de neuf pages, a-t-il dit, a été une fois de plus publié unilatéralement par un organe du Secrétariat général et ne se conforme à aucune procédure, convention ou acte impliquant les États membres", a-t-il affirmé.
Et, ce qui est pire, a-t-il souligné, son contenu est profondément offensant pour la dignité et le gouvernement du peuple bolivien, et contient des expressions et des adjectifs inacceptables, a soutenu l'ambassadeur.
Selon Arce, l'Université de Salamanque, en Espagne, a établi lors d'une enquête qu'il n'y avait aucune preuve de manipulation des résultats du processus électoral de 2019 en Bolivie qui prouverait une quelconque action malveillante.
Le président bolivien rend hommage aux victimes du coup d'État de 1971
La Paz, 21 août (Prensa Latina) Le président bolivien Luis Arte a mené aujourd'hui un acte d'hommage aux victimes du coup d'État perpétré en août 1971 par le colonel Hugo Banzer, avec le soutien des secteurs de droite.
Le chef de l'État a rappelé le bilan d'il y a 50 ans : 468 personnes tuées, plus de trois mille arrêtées et des centaines d'exilés et de séquestrés pendant les sept années de la dictature militaire qui avait alors débuté.
M. Arce a appelé à l'installation de "Maisons de la mémoire" dans différentes régions du pays pour rappeler les massacres et les graves violations des droits de l'homme qui ont eu lieu au cours des deux périodes.
Tant le coup d'État du 18 août 1971 que celui de novembre 2019 ont été orchestrés par la droite et avaient le même objectif de s'approprier les ressources naturelles et de se remplir les poches avec la faim du peuple, a souligné Arce.
Les putschistes l'ont démontré pendant les 11 mois de leur gouvernement de facto jusqu'en 2020, a-t-il dit.
Pour sa part, Ruth Llanos, l'une des survivantes du soulèvement mené il y a un demi-siècle par Banzer, a déclaré lors de l'événement qu'il existe plusieurs similitudes entre ces événements et ceux enregistrés par le régime de Jeanine Áñez.
L'activiste a noté que les deux mouvements déstabilisateurs et anticonstitutionnels impliquaient les militaires, établissaient que toute personne qui pense différemment est un ennemi à éliminer, et comportaient des aspects religieux et racistes.
La Paz, 19 août (RHC) Des enquêtes d’une institution indépendante de l’État bolivien ont confirmé une vérité à laquelle d’autres sont parvenus bien avant : en novembre 2019, les auteurs d’un coup d’État ont massacré la population.
L’enquête du Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI-Bolivie) a constitué une nouvelle preuve de cette dévastation dont les coupables ne paient pas encore aujourd’hui, ont commenté des autorités comme le président Luis Arce.
Le rapport présenté mardi a confirmé les allégations des victimes de la répression contre les protestations des opposants au coup d’État qui a chassé du pouvoir le président Evo Morales, et des institutions en place après les élections d’octobre 2020.
La déclaration du CIEI a apporté la preuve des tortures, des persécutions, des détentions illégales, des manifestations de racisme et des graves violations des droits de l’homme fondamentaux, causées par la rupture de l’ordre constitutionnel.
Les médias locaux ont accordé une large place au rapport du GIEI, qui a enquêté sur les faits pendant huit mois, à travers des entretiens avec 400 personnes, l’analyse de 120000 dossiers et témoignages d’organisations sociales.
Le document a confirmé que les tirs qui ont fait 38 morts et des dizaines de blessés lors des actions répressives contre les manifestations de novembre 2019 provenaient des forces armées et de la police.
Des membres du Groupe interdisciplinaire ont également présenté à la population de Senkata le rapport sur les massacres commis en 2019 par le gouvernement de facto dans cette localité de la municipalité de Alto, comme il l’a également fait dans celle de Sacaba, dans le département de Cochabamba.
'L’hommage que nous pouvons faire est de venir partager avec vous le travail après avoir entendu vos récits, consulter des documents, étudier des dossiers et lire toutes les informations des différentes sources', a déclaré Patricia Tappatá, membre du GIEI.
Les militaires ont fait 10 morts et 78 blessés à Senkata, en usant de la force de manière disproportionnée en novembre 2019, précise le document porté par l’experte, avec des collègues du Groupe comme Jaime Vidal et Julián Burger.
Le rapport rappelle que le décret suprême 4078 du gouvernement de facto dirigé par la présidente de facto Jeanine Áñez a autorisé une opération le 19 novembre 2019, qui protégeait les policiers de toute responsabilité pénale.
La présentation de ce document a eu des répercussions sur les secteurs populaires et les institutions comme le Bureau du Procureur, qui, après l’avoir reçu, a offert son appui en menant des enquêtes sur les allégations de violences commises pendant le coup d’État.
L’organe judiciaire a ajouté qu’il procéderait pour rendre justice et éviter l’impunité. 'Notre engagement en tant que ministère public est de trouver la vérité', a assuré le procureur général, Juan Lanchipa.
Le secteur de la presse a annoncé qu’il engagerait des poursuites judiciaires contre les agressions de journalistes nationaux et étrangers et des médias lors des actions violentes de 2019.
Le secteur de la presse a annoncé qu’il engagerait des poursuites judiciaires contre les agressions visant des journalistes boliviens et étrangers et des médias lors des actions violentes de 2019.
Le rapport du GIEI sur ces faits nous permet de telles mesures contre ceux qui ont voulu nous faire taire, a ajouté la Confédération syndicale des travailleurs de la presse.
La répression contre les communicateurs a été exercée non seulement par les autorités, mais aussi par des civils qui ont assumé des fonctions officielles, a souligné l’exécutif de cette organisation, Héctor Aguilar.
Les enquêtes ont révélé des actes de violence contre 58 journalistes et elles incluent un rapport de l’Association nationale de la presse qui a enregistré des agressions contre 76 journalistes et 14 médias en octobre et novembre 2019. De leur côté, la population s’est félicitée du rapport, tandis que les victimes de la violence à Senkata et Sacaba réclamaient justice pour leurs 38 morts.
Je n’oublie ni ne pardonne. Les morts ne ressuscitent pas'; 'Ce n’est pas la vengeance, c’est la justice'; 'Ce n’est pas la fraude, c’est le coup'; 'Mémoire, vérité et justice'; 'Sacaba et Senkata ne s’oublient pas', récitaient des affiches exposées lors de la présentation du rapport.
Le secrétaire exécutif du Groupe indépendant, Jaime Vidal, a déclaré qu’après la remise du document de son institution, la Bolivie doit appliquer la loi et dédommager les victimes pour parvenir à un contexte de réconciliation.
'L’idée principale que nous nous avons retenue est que le pays marche vers la vérité et avance avec ce précédent et le besoin effectif de justice, a souligné l’expert.
La Paz, 19 août (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a déclaré aujourd’hui que les auteurs du coup d’État de 2019 dans son pays doivent répondre devant la loi pour la mémoire, la vérité et la justice.
Dans un message sur le réseau social Twitter, Morales a indiqué que certaines personnes le menacent d’un procès international, tandis que d’autres ne croient pas au rapport du Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI) sur les actions violentes de 2019.
'Ils peuvent s’obstiner à mentir, mais ils ne peuvent ni tromper ni cacher leurs crimes', a écrit l’ancien président la plate-forme numérique en question.
Dans un autre tweet, le dirigeant du Mouvement vers le socialisme a souligné la véracité de l’enquête du GIEI qui confirme les massacres, tortures, persécutions et exécutions extrajudiciaires du gouvernement de facto de Jeanine Áñez.
Il a également indiqué que le document susmentionné a laissé perplexes les putschistes qui cherchent maintenant désespérément un moyen d’éviter la justice.
Mardi et mercredi derniers, le GIEI a remis aux départements de La Paz et d’El Alto le texte contenant les résultats finaux de l’enquête sur les actes de violence survenus en Bolivie entre le 1 septembre et le 31 décembre 2019.
Avec plus de 30 recommandations, l’étude du GIEI préconise de donner la priorité aux cas de violence sexuelle et sexiste et de garantir l’imprescriptibilité des cas de violation des droits de l’homme.
Le procureur général de Bolivie, Juan Lanchipa, a annoncé au début de la semaine que le ministère public appliquerait les recommandations du rapport sur le coup d’État par le biais d’une commission d’analyse.
La Paz, 16 août (RHC) L’ancien président bolivien, Evo Morales, a participé à une réunion de dirigeants de mouvements politiques et sociaux, à la tête du Mouvement vers le Socialisme, contre les tentatives de coup d’État visant à renverser le président légitime Luis Arce.
Face aux menaces de l’opposition de droite bolivienne à Santa Cruz, 16 leaders de groupes sociaux ont décidé de s’unir pour défendre le président élu démocratiquement d’un possible coup d’État ourdi par la droite.
C’est ce qu’a fait savoir l’ancien président et leader du parti Mouvement vers le Socialisme (MAS), Evo Morales, après la rencontre qui a rassemblé les groupes sociaux.
"Face aux menaces de la droite et des citoyens de Santa Cruz qui prétendent avoir une recette pour chasser du pouvoir le président nouvellement élu Luis Arce, qu’ils qualifient de dictateur, 16 leaders des forces sociales nationales ont décidé de défendre notre gouvernement et la révolution démocratique" a posté Evo Morales sur son compte Twitter.
Le lundi 9 août dernier, près de 15 organisations sociales, syndicats et fédérations ouvrières ont tenu une conférence de presse conjointe dénonçant les tentatives de déstabilisation et déclarant l’état d’urgence face aux événements.
À cet égard, les représentants de la Fédération syndicale des travailleurs miniers et de la Confédération des femmes paysannes ont réitéré leur soutien à Luis Arce et leur volonté de rester unis face aux "recettes pour renverser les gouvernements" que la droite dit avoir
Santa Cruz est un département bolivien qui couvre la province de Chiquitos où se trouve la zone de la Chiquitanía, une vaste plaine bolivienne qui a été dévorée par les incendies ces derniers jours et qui a également été endommagée en 2019, où 6,4 millions d’hectares ont été rasées par les flammes.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-06-02 15:14:20
L'ambassadeur de Cuba en Bolivie, Danilo Sánchez, a salué la reprise de la coopération médicale entre nos deux pays. Photo: Prensa Latina
La Paz, 2 juin, (RHC)- L'ambassadeur de Cuba en Bolivie, Danilo Sánchez, a mis en avant la reprise de la coopération entre les deux pays pour le développement médical.
«Ces dernières années, 18 000 professionnels cubains de la santé sont passés par ici (en Bolivie) dans 28 provinces, donnant 73 millions de consultations et réalisant 1 million 500 000 opérations chirurgicales», a déclaré l'ambassadeur cubain.
Danilo Sanchez a également détaillé le soutien scientifique des professionnels cubains dans le pays sud-américain: «727 000 opérations ophtalmologiques ont également été réalisées (...) Cuba a fait don d'équipements pour 40 hôpitaux communautaires et a construit 15 centres ophtalmologiques», a-t-il rappelé.
Après le rétablissement de la démocratie en Bolivie, le président Luis Arce a rétabli les relations avec Cuba. Il a également rejoint des organisations régionales telles que l'Union des nations sud-américaines (UNASUR) et l'ALBA-TCP, l’Alliance Bolivarienne des Peuples de Notre Amérique-Traité commercial des Peuples.
La Paz, 3 mai (RHC) Les médias occidentaux tentent de dépeindre l’ex-présidente de facto de la Bolivie comme une victime, malgré les accusations sérieuses portées contre elle, affirme un expert.
Le Président du Sénat de Bolivie, Andrónico Rodriguez, a fait savoir que la plainte contre Jeanine Áñez pour avoir commis sept délits au moment où elle a pris la présidence du Sénat a été déposée auprès du ministère public, de l’Assemblée législative plurinationale et de la présidence de l’État, dans les conflits qui ont éclaté en Bolivie en 2019 et qui ont abouti à la démission et au départ d’Evo Morales du pays pour sauvegarder la paix.
Dans une interview accordée à la chaîne HispanTV, l’analyste Fernando Casado a indiqué qu’à ces délits il faut ajouter les accusations très graves qui ont trait aux délits de sédition et de terrorisme. À cet égard, il a affirmé qu’elle serait privée de sa liberté pendant une longue période, tout en mettant en garde contre les actions des médias occidentaux pour déformer les réalités.
"Les médias occidentaux essaient de la dépeindre comme une victime de l’actuel gouvernement de Luis Arce pour l’user, mais les accusations portées contre elle sont si fortes qu’il n’y aura aucun moyen de soutenir la thèse de la persécution politique" a soutenu l’académicien.
La justice bolivienne a refusé un nouveau recours en appel de l’ex-présidente de facto Áñez qui cherchait un changement de juridiction du procès pour
le coup d’État de 2019.
Le 13 mars, la police bolivienne a arrêté Áñez et quatre de ses collaborateurs, dont deux anciens ministres, après que le parquet du pays eut demandé son arrestation. L’ex-présidente de facto est actuellement détenue au Centre d’orientation féminine d’Obrajes.
En 11 mois, le gouvernement de facto d’Áñez s’est rendu coupable d’au moins 24 cas de corruption et d’irrégularités, comme l’achat irrégulier de produits respiratoires et de gaz lacrymogènes, la vente de charges, les encaissements illégaux et les irrégularités dans les compagnies YPFB, Entel, Ende et la DGAC, entre autres.
Juan José Jáuregui, député du Mouvement vers le Socialisme (MAS), a averti que l’ex-présidente de facto tentait de s’enfuir pour se réfugier dans une ambassade.
Sucre, 28 avril (RHC) L’ex-présidente bolivienne putschiste Jeanine Áñez a détourné un million 210 mille dollars de fonds pétroliers, sous prétexte de les utiliser en 2020 contre le COVID-19, a révélé ce lundi un fonctionnaire d’État.
L’ancienne gouvernante a employé de manière irrégulière cette somme, prélevée sur un total de 1 million 731 mille dollars qu’elle a demandés à la compagnie pétrolière publique Gisements de Pétrole Fiscaux Boliviens, a expliqué le président de cette entité, Wilson Zelaya.
L’argent faisait partie d’un déboursement plus important pour le programme créé par l’entreprise face à la pandémie, sous la direction de l’ancien ministre des hydrocarbures Victor Zamora et du président de l’entreprise pétrolière Herland Soliz.
'Il a été prévu qu’YPFB et ses filiales, de manière extraordinaire, pourrait-on dire, apportent un soutien à la lutte contre la maladie', a ajouté la directrice de Transparence Corporative de l’institution, Erika Chávez.
Selon la fonctionnaire, l’irrégularité a été décelée lors d’une enquête menée par ce service, qui a donné lieu à un audit interne visant à déterminer les détails et les responsabilités.
Chávez a avancé que des poursuites judiciaires seront engagées contre ceux qui ont enfreint les règles qui ont favorisé le détournement au sein de l’entreprise et du ministère des hydrocarbures.
La justice bolivienne détient et juge l’ex-présidente Áñez pour le coup d’État de 2019, qui a fait des dizaines de morts, provoqué d’autres actes de corruption et chassé du pouvoir le président de l’époque, Evo Morales.
Gisements de Pétrole Fiscaux Boliviens, créée en 1936, est une société dédiée à l’exploration, l’exploitation, le raffinage, l’industrialisation, la distribution et la commercialisation du pétrole, du gaz naturel et des produits dérivés.
La Bolivie propose à l'ONU de convoquer d'urgence une Assemblée de la Terre et de créer un Organisme "Eau pour la vie".
22/04/2021
Alexisngb
Lors de la "Rencontre avec la Terre Mère : Réflexions mondiales pour la défense de Pachamama", l'État plurinational de Bolivie s'est engagé à mener, en coordination avec tous les peuples du Sud, une action mondiale en la matière et a demandé au Secrétaire général des Nations unies (ONU), António Guterres, de convoquer d'urgence une Assemblée de la Terre pour "continuer à développer le paradigme cosmobiocentrique, et non anthropocentrique, dans le cadre du multilatéralisme".
C'est ce qu'a déclaré le vice-président bolivien, David Choquehuanca, dans son discours lors de l'événement organisé à La Paz, à l'occasion de la Journée internationale de la Terre, dans lequel il a également demandé à l'Assemblée générale des Nations unies de créer un organisme multilatéral sur l'eau pour la vie, "sachant que nous devons créer des espaces de dialogue politique au plus haut niveau pour progresser dans la construction de lignes directrices communes vers un agenda de l'eau pour la vie".
Représentant la République bolivarienne du Venezuela, le ministre du pouvoir populaire pour les affaires étrangères, Jorge Arreaza, a axé son discours sur l'échec du système capitaliste sauvage, qui a transformé la nature en marchandise et sous lequel il n'y a aucun moyen d'atteindre les objectifs de l'humanité ; par conséquent, "nous devons considérer le système capitaliste épuisé et décider d'en entreprendre un autre, dans lequel les relations humaines, de production, avec la Terre Mère, sont profondément différentes. C'est à nous de mener cette dure bataille.
Il a averti qu'il ne restait plus beaucoup de temps pour construire ce système post-capitaliste, et a donc proposé que la Charte des Nations unies de 1945 soit modifiée pour inclure les droits de la Terre Mère.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s'est lui aussi montré préoccupé. Dans un message enregistré, il a déclaré que des écosystèmes et des chaînes alimentaires essentiels sont sur le point de s'effondrer parce que l'air, la terre et les mers sont traités comme des décharges. "C'est une attitude suicidaire. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature et la soigner", a-t-il insisté.
Selon lui, cela signifie limiter l'augmentation de la température mondiale à un maximum de 1,5°C, adopter des mesures plus strictes pour protéger la biodiversité et réduire la pollution, créer des économies circulaires qui génèrent moins de déchets. Il a souligné que la sortie de la pandémie de COVID-19 offre une opportunité pour le monde de s'engager sur une voie plus propre, plus verte et plus durable.
Pour sa part, Alicia Bárcena, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), dans sa réflexion, a partagé que " comme jamais auparavant, les citoyens du monde vivent, dans leur propre chair et massivement, les conséquences des niveaux et des modalités de consommation et de production caractéristiques des modèles prédateurs des écosystèmes et des ressources naturelles, qui menacent la santé de la planète et de tous ses habitants, ce qui a généré une crise écologique et climatique sans précédent dans l'histoire moderne de l'humanité ".
Enfin, Luis Felipe López Calva, directeur régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a fait remarquer que le succès de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 dépend de la collaboration de tous, en particulier des gouvernements, et que dans ce sens, une transformation mondiale des attitudes et des pratiques est nécessaire, et particulièrement urgente pour aborder la manière dont est générée l'énergie qui fait progresser les pays.
Parmi les autres participants figuraient Nnimmo Bassey, ancien président de Friends of the Earth International (Nigeria), Marie Toussaint, députée européenne et représentante de l'Alliance contre l'écocide (France), Eliana Torrico, Tree Collective (Bolivie), Vandana Shiva (Inde) et le cardinal Barreto, président du réseau ecclésial panamazonien (Pérou).
Andorre-le-Vielle (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce Catacora, a appelé ce mercredi, lors de la session plénière du 27 Sommet Ibéro-américain, qui se tient en ligne depuis Andorre, à une "intégration effective", à travers la "fraternité des peuples" pour faire face aux défis du monde post-mondialisé.
Le représentant de la Bolivie s’est dit préoccupé par le fait que la pandémie avait mis en lumière l’inégalité d’accès aux vaccins.
Il a dénoncé que les pays riches ont acheté plus de la moitié des vaccins, avec moins de 16 pour cent de la population. " La science médicale doit être au service de l’être humain, sans discrimination", a-t-il souligné.
Les sociétés pharmaceutiques et les gouvernements doivent maintenir une coopération pour garantir l’accès aux vaccins. Après avoir souligné que les accords actuels "ne sont pas suffisants" le président bolivien a cité l’échec de la distribution des vaccins au niveau mondial.
Le chef de l’Etat bolivien s’est prononcé pour "réformer les normes internationales, y compris les droits de propriété intellectuelle, et a donc appelé à "changer ce scénario". A cet égard, Arce a réclamé que "les compagnies pharmaceutiques doivent libérer ces brevets pour permettre l’accès" universel aux vaccins.
Dans cette optique, il a appelé les pays développés à partager les vaccins achetés en trop grand nombre para rapport à leur population. Il a rappelé que les nations riches du Nord "ne pourront pas sortir de la crise" économique laissée par la pandémie de la Covid-19, "si elles laissent les nations du Sud dans la vulnérabilité".
Le président bolivien a déclaré qu’il était "nécessaire de discuter de l’injustice économique au niveau mondial", et il s’est félicité de l’adoption, dans le cadre du Sommet ibéro-américain, du communiqué spécial sur l’allégement de la dette extérieure en faveur des pays pauvres.
La Paz, 15 avril (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a confirmé aujourd’hui que son gouvernement ne couvrira aucun fait de corruption, quels qu’en soient les auteurs.
Sur son compte Twitter, le président a confirmé l’arrestation du ministre du Développement rural et des Terres, Edwin Characayo, pour avoir commis un tel acte, et a affirmé que celui-ci sera dûment traduit en justice.
'Nous accomplissons le mandat du peuple. Notre gouvernement ne couvrira pas la corruption d’où qu’elle vienne', a condamné Arce sur le réseau social.
À cet égard, le ministre de l’Intérieur, Eduardo Del Castillo, a signalé que l’ancien-ministre du Développement Rural a été arrêté il y a quelques heures, en flagrant délit, recevant de l’argent en échange de démarches dans la répartition de terres.
Selon les autorités gouvernementales, le détenu a commis les infractions de corruption, de coercition et d’avantages liés à sa fonction, entre autres, et sera traduit en justice pour répondre de ces infractions.
La Paz, 30 mars (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a publié sur sa page Facebook un documentaire qui révèle les détails du coup d’État contre lui en novembre 2019 et qui a provoqué son exil, d’abord au Mexique puis en Argentine.
Ce documentaire montre comment s’est déroulé le coup d’État avec la participation de l’Organisation des États américains (OEA).
Selon Morales, le documentaire réalisé par la cinéaste bolivienne María Fernanda, "compte une équipe de journalistes, de militants et d’artistes indépendants.
Après un an d’exil, Morales est retourné en Bolivie en novembre 2020, après la victoire électorale du Mouvement vers le Socialisme (MAS), qui a porté au pouvoir l’actuel président, Luis Arce.
La Paz, 29 mars (RHC) La Bolivie a rejeté aujourd'hui les déclarations du gouvernement des États-Unis s'opposant à l'arrestation et aux poursuites judiciaires de l'ancienne présidente du gouvernement de facto Jeanine Añez et de deux de ses anciens ministres.
Un communiqué officiel affirme que les dernières déclarations du Secrétaire d'Etat des Etats Unis, Antony Blinken, "sont une triste démonstration d'ingérence et vont à l’encontre d’une relation de respect mutuel".
Selon une note du Ministère des Affaires Etrangères, les déclarations de Washington contre l'arrestation préventive de Jeanine Añez et de deux de ses anciens ministres "ne sont pas des informations objectives".
De telles déclarations "attaquent précisément le caractère institutionnel qu'ils disent défendre", ajoute le communiqué du Ministère des Affaires Etrangères.
Après le coup d’état de novembre 2019 qui provoqué la rupture de l'ordre constitutionnel, la Bolivie a retrouvé la démocratie avec l'investiture du président Luis Arce, suite aux élections générales du 18 octobre 2020, rappelle le texte.
La Bolivie a depuis rétabli la pleine validité des droits et des garanties constitutionnels et de ceux institués par le droit international des droits de l'homme, ajoute le Ministère des Affaires Etrangères.
Les déclarations d’Antony Blinken violent le principe de non-ingérence de l'Accord-cadre pour les relations bilatérales de respect mutuel et de collaboration entre les États-Unis d'Amérique et l'État plurinational de Bolivie, selon le texte.
Ce document du 7 novembre 2011 précise expressément que les deux pays ont «le devoir de s'abstenir d'intervenir dans les affaires intérieures de l'autre, pour cette raison nous appelons au respect des obligations assumées».
Le texte réitère enfin la disposition du gouvernement bolivien de «maintenir et de renforcer ses relations amicales avec l'ensemble de la communauté internationale, fondées sur le respect de sa souveraineté et de son autodétermination».
Les autorités locales ont ordonné, il y a deux semaines, l'arrestation, la détention préventive et la poursuite judiciaire contre Áñez et ses anciens ministres de la Justice, Álvaro Coimbra, et de l'Énergie, Rodrigo Guzmán, impliqués dans le coup d'État de 2019.
La Paz, 27 mars (RHC) La Salle Pénale de La Paz a déclaré aujourd’hui irrecevable le recours en appel présenté par l’ex-présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Áñez, pour « arrestation illégale ».
Cette instance a confirmé la détention préventive pour elle-même et ses anciens ministres Álvaro Coimbra et Rodrigo Guzmán, tous placés en détention provisoire et jugés pour plusieurs délits dans l’affaire du coup d’État de 2019, exécuté contre l’ancien président Evo Morales.
La défense des prévenus a fait valoir que la décision d’arrestation n’était pas conforme aux éléments de preuve, mais le Bureau du Procureur, le Ministère de l’intérieur et l’avocat de la plaignante Lidia Patty ont affirmé que les dispositions du Code de procédure pénale étaient respectées, a signalé le réseau Erbol.
Le vocal César Portocarrero a indiqué que la décision d’arrestation est dûment fondée en fait et en droit.
Añez, Coímbra et Guzmán sont en détention provisoire depuis six mois, accusés de terrorisme, de sédition et de conspiration.
La Paz, 22 mar (RHC) Le président du Tribunal Suprême Electoral (TSE), Salvador Romero, a confirmé la victoire du Mouvement vers le Socialisme (MAS), aux élections régionales et qui peut faire campagne en vue du second tour qui aura lieu le 11 avril.
"En ce qui concerne les campagnes, elles peuvent déjà se dérouler jusqu’à 72 heures avant le jour du scrutin", a déclaré l’autorité électorale lors d’une conférence de presse.
À La Paz, le candidat du Mouvement vers le Socialisme (MAS), Franklin Flores et Santos Quispe du groupe Jallalla La Paz, se sont disputés le poste de gouverneur. Une situation similaire se produira à Chuquisaca entre Damián Condori de Chuquisaca Somos Todos (CST) et Juan Carlos León du MAS.
À Tarija, Óscar Montes du groupe Unidos por Tarija et Álvaro Ruiz du Mouvement vers le Socialisme sont les candidats qui aspirent au gouvernement pour le second tour du 11 avril. Et, à Pando, Miguel Becerra du MAS et Regis Richter du Mouvement Troisième Système (MTS).
Selon le calendrier électoral pour l’élection des autorités politiques départementales, régionales et municipales 2021, la diffusion de propagande électorale dans les médias pour le second tour s’inscrit dans l’activité 79 du lundi 29 mars au mercredi 7 avril.
L’article 24 de la loi sur le régime électoral dispose que les gouverneurs sont élus dans une circonscription unique départementale à la majorité absolue des suffrages valablement exprimés.
"Dans le cas où aucune des candidatures n’a obtenu la majorité absolue des suffrages valablement exprimés, l’on procède à un second tour entre les deux candidats les mieux placés, en appliquant à cet effet les dispositions établies pour le second tour de l’élection de la Présidente ou du Président de l’État plurinational", lit-on dans les normes.
Le second tour est prévu pour le dimanche 11 avril et s’applique dans tous les départements où le gagnant n’a pas obtenu 51 % des voix ou n’a pas obtenu au moins 40 % et une différence de 10 % par rapport à la deuxième candidature.
Le Mouvement vers le Socialisme-Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) a remporté la Mairie de la ville de Sucre après avoir procédé ce dimanche à la répétition du vote dans trois bureaux de vote. Son candidat, Enrique Leaño, est maintenant le bourgmestre élu.
Avec 100 % de votes officiels, le MAS-IPSP a atteint la première place avec 57506 votes, soit 33,26 % du vote.
La Paz, 15 mars (Prensa Latina) Evo Morales, leader du Mouvement Vers le Socialisme (MAS, pour ses sigles en espagnol), a déploré aujourd’hui les déclarations de la Conférence épiscopale bolivienne au sujet du procès impliquant des anciennes autorités du gouvernement de facto.
Certains hiérarques de cette institution se rangent du côté de l’oppresseur, oublient les humbles et demandent à la justice la liberté des putschistes quand ils n’ont jamais haussé la voix pour les victimes des massacres de Senkata (La Paz) et Sacaba (Cochabamba), a manifesté l’ancien président sur son profil Twitter.
La Conférence épiscopale bolivienne a exigé ce lundi, par un communiqué, le respect d’une procédure régulière et la libération immédiate de l’ex-mandataire Jeanine Áñez, ainsi que de ses anciens ministres Álvaro Coímbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Energie).
Ceux-ci ont été appréhendés entre vendredi et l’aube de samedi dernier pour leur participation présumée à l’affaire dite du coup d’État, et une juge les a placés hier en détention préventive pendant quatre mois.
L’enquête sur les allégations selon lesquelles 36 personnes auraient été tuées, plus de 800 blessées, persécutées et torturées en novembre 2019 suscite aujourd’hui dans le pays une série de réactions de la part des forces d’opposition à l’exécutif dirigée par Luis Arce.
L’ancien président et chef du parti Communauté citoyenne, Carlos Mesa, a envoyé des lettres dénonçant ce qu’il qualifie de persécution judiciaire à des organismes tels que l’Union Européenne, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation des États Américains.
L’ancien ministre des Travaux publics d’Áñez et récemment élu maire de La Paz, Ivan Arias, entre autres personnalités politiques, a annoncé de prochaines protestations dans les rues.
Les autorités de l’actuelle administration, ont en revanche assuré que ce n’est pas la haine qui motive leurs actes mais la vocation à la justice face aux crimes présumés de terrorisme, de sédition et de conspiration.
Les familles des victimes du massacre de Senkata ont pour leur part considéré, dans des déclarations à Bolivia Tv, comme un triomphe la détention préventive de quatre mois contre Áñez et d’autres membres de son équipe.
Le parquet a émis un mandat d’arrêt contre l’ex-présidente pour terrorisme, sédition et conspiration, qui a fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire du coup d’État contre le président Evo Morales en 2019, a rapporté l’agence ABI.
L’intense opération de police s’est déroulée dans la ville de Trinidad, la capitale du département de Beni, après quoi l’ex-présidente de facto a été escortée jusqu’aux cellules de la Force spéciale de lutte contre le crime et finalement conduite vers le Bureau du Procureur Général de la République.
Auparavant, on a procédé à l’arrestation des anciens ministres de la Justicia et de l’Energie Álvaro Coímbra et Rodrigo Guzmán, respectivement.
Le parquet a également émis un mandat d’arrêt contre les anciens ministres du gouvernement de facto Arturo Murillo, Yerko Núñez, Álvaro Coímbra, Fernando López et Rodrigo Guzmán, pour le coup d’État de 2019.
Le mandat d’arrêt met l’accent sur le risque de fuite parce que les inculpés ont un flux migratoire actif, tel qu’établi par leur certificat migratoire, ce qui montre la facilité avec laquelle ils peuvent quitter le pays, ce qui rend nécessaire leur arrestation.
La Paz, 20 février, (RHC).- La Banque centrale bolivienne (BCB) a annoncé avoir restitué un prêt de 346,7 millions de dollars, majoré des intérêts, au Fonds monétaire international (FMI) pour éviter d’endetter inutilement son économie.
«La Banque centrale informe l'opinion publique qu'en défense de la souveraineté économique du pays et conformément à la Constitution politique de l'Etat, elle a rendu 346,7 millions de dollars nord-américains au FMI [d'un crédit] qui a été contracté de manière irrégulière par le gouvernement de facto», a fait savoir l'institution dans un communiqué. «Ce prêt, en plus d'être irrégulier et onéreux en raison des conditions financières, a généré des coûts supplémentaires qui se chiffrent en millions pour l'Etat bolivien», ajoute le communiqué. Ce prêt avait été contracté l'année dernière par le gouvernement intérimaire de Jeanine Anez, une conservatrice qui s'était autoproclamée présidente durant un an de transition à la suite du coup d'Etat ayant conduit à la démission contrainte de l'ancien président Evo Morales en novembre 2019.
La BCB a souligné que ce crédit était en fait conditionné à une série d'impositions fiscales, financières, monétaires et de change. «Il n'est pas conforme aux dispositions des articles 158 et 322 de la Constitution et des autres réglementations connexes en vigueur, violant la souveraineté et les intérêts économiques du pays», précise le communiqué. La banque a également déclaré qu'elle entamerait des actions administratives, civiles et pénales contre les personnes qui ont négocié ce prêt avec le FMI.
La Paz, 12 février (RHC)- Le président bolivien Luis Arce a commencé aujourd’hui le remboursement de 5% du paiement en espèces de la taxe sur la valeur ajoutée, en faveur des personnes à faible revenu.
Au cours du meeting de remise symbolique du premier remboursement, le président a affirmé que le Gouvernement cherche ainsi à ce que ceux qui ont moins de ressources aient de plus en plus de ressources, ce qui est une relation importante pour générer plus de revenus et améliorer la qualité de vie des plus nécessiteux.
Arce a relevé que cette initiative est importante parce qu’elle améliore d’une part la progressivité du système de recouvrement et, d’autre part, la redistribution des revenus.
Il a affirmé que l’argent était déjà versé sur chaque compte des bénéficiaires, tandis que 14 700 personnes étaient enregistrées comme dépendantes, indépendantes et retraitées.
Avec ces mesures, a souligné le président, 'nous montrons justice au niveau individuel des agents économiques avec la redistribution de la richesse qui est l’élément fondamental de notre modèle économique'.
Il a souligné que cette initiative donne des résultats effectifs et immédiats à la population, car ce sont des remboursements mensuels et en 12 mois ils représentent un chiffre significatif.
Auparavant, la Chambre des députés bolivienne avait approuvé la règle du remboursement de 5% de tous les achats facturés à des personnes ayant un revenu inférieur à 9000 boliviens (environ 293 dollars).
Pour sa part, le ministre de l’Économie, Marcelo Montenegro, a souligné que ce remboursement encourage la demande intérieure du pays.
'Nous estimons qu’à la fin de l’année les bénéficiaires recevront environ plus de trois mille boliviens (près de 434 dollars) sur leurs comptes en banque, soit l’équivalent de trois fois le Bon contre la faim (145 dollars)', a précisé Monténégro.
Arce a prédit qu’à ce rythme, avec la victoire sur la pandémie et avec les vaccins, les normes de développement projetées par le Gouvernement seront atteintes.
Il a rappelé qu’après le précédent mandat de facto de Jeanine Áñez, ils avaient trouvé un pays sans demande intérieure, avec un appareil productif détruit, sans investissements publics, avec une dette extérieure énorme et des taux de croissance économique négatifs.
La Paz, 4 février (RHC) La Centrale Ouvrière Bolivienne, la COB, a demandé au Parlement d’accélérer le procès contre l’ex-présidente de facto Jeanine Áñez, et d’anciens fonctionnaires putschistes pour les massacres de Sacaba et de Senkata et pour d’autres crimes.
Nous sommes le porte-parole des organisations syndicales, nous transmettons les notes et les plaintes qui nous parviennent à notre Assemblée législative en tant que pouvoir de l’État. Nous parlons des procès contre d’anciens membres du gouvernement responsables du coup d’état, a déclaré Juan Carlos Huarachi, secrétaire général de la COB.
Après avoir rencontré Andronic Rodriguez, président du Sénat, et des dirigeants syndicaux, Huarachi a précisé que les responsables du coup d’État contre l’ex-président Evo Morales en novembre 2019, des membres du régime putschiste doivent également être poursuivis pour corruption et atteinte à la santé.
L’Assemblée législative plurinationale a reçu le 21 octobre dernier le rapport final de la commission mixte, présidée par le député Victor Borda, qui a enregistré 37 morts dans les conflits d’Ovejuyo, de Senkata, d’Huayllani, de Montero et de Betanzos.
Vingt-sept d’entre eux ont été tués par balles, a-t-il ajouté. Le 15 novembre 2019, un affrontement entre des manifestants qui rejetaient le putschisme dévastateur contre le leader aymara et la police sur le pont de Huayculli a fait cinq morts et des dizaines de blessés.
La répression contre les manifestants opposés au gouvernement de facto au cours d’une opération policière-militaire visant à débloquer les routes à partir de l’Usine de Gaz de Senkata, quatre jours plus tard, a fait 10 morts.
Les faits documentés par la mission d’observation du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme déployée en Bolivie ont été qualifiés de graves violations des droits de l’homme.
D’autres actions en justice contre Áñez et des membres de son exécutif sont liées à l’achat irrégulier de respirateurs artificiels inappropriés pour des patients atteints de Covid-19.
La Paz, 21 janvier (RHC)- L’ancien président bolivien Evo Morales a critiqué aujourd’hui l’héritage néfaste laissé par Donald Trump durant son mandat aux États-Unis.
Sur son compte Twitter, Morales a déclaré que 'Trump prend congé en laissant un lourd héritage consistant, entre autres, à tenter un coup d’État dans son propre pays, imposer des sanctions, préparer des interventions et promouvoir le fascisme et le racisme pour éviter la crise du capitalisme'.
De ce réseau social, il a également déclaré que les peuples dignes du monde unis vaincront l’impérialisme.
Après les élections nord-américaines de novembre dernier, Morales a déclaré que la défaite électorale de Trump était aussi une défaite des politiques racistes, des factions et des pratiques interventionnistes menées pendant son mandat.
Réélu lors du scrutin présidentiel du 20 octobre 2019, Evo Morales, indument accusé de fraude, a été renversé par un coup d’Etat. Toutefois, après onze mois de troubles et de répression du régime de facto, son ex-ministre Luis Arce a remporté la présidentielle du 18 octobre 2020 avec plus de 55 % des voix. A l’issue des législatives, le Mouvement vers le socialisme (MAS) retrouvait pour sa part la majorité absolue dans les deux chambres du Parlement.
Après un retour triomphal d’Argentine, où il s’était réfugié, « Evo », comme l’appellent ses partisans, a été unanimement élu à la tête du MAS. Néanmoins, une petite musique demeure dans certains milieux : si la droite et l’extrême-droite ont un temps mis la Bolivie cul par dessus tête, c’est parce qu’Evo Morales, « assoiffé de pouvoir », est devenu un « caudillo »… Ne risque-t-il pas de faire de l’ombre au nouveau chef de l’Etat ?
Lire sur le site de mémoire des Luttes :
https://www.medelu.org/Avec-Evo-ou-sans-Evo
Egalement sur le site :
ETATS-UNIS
« Le grand air de la fraude ou les arroseurs arrosés »
VENEZUELA
« J’aspire à la réconciliation des Vénézuéliens »
Entretien de Nicolas Maduro avec Ignacio Ramonet
Las Paz, 6 janvier (Prensa Latina) Le gouvernement bolivien réhabilitera des dizaines de stations de radio communautaires appartenant aux peuples originaires fermés par le gouvernement putschiste de Jeanine Áñez, qui les considérait comme des 'voix dissidentes', rapportent aujourd’hui les médias locaux.
L’Agence bolivienne de l’information (ABI) signale que ces médias sont réactivés dans les départements d’Oruro, de La Paz et de Santa Cruz, où leurs sièges ont été non seulement fermés mais pillés, incendiés et dont les journalistes ont été persécutés pour des motifs politiques.
Le Système national des radios des peuples originaires (RPOS), organe directeur de ces médias communautaires, a confirmé la réhabilitation de ces derniers et leur modernisation afin qu’ils puissent poursuivre leur travail, centré principalement sur les communautés indigènes du pays sud-américain.
Un peu plus d’un an après le coup d’État contre Evo Morales et l’arrivée au pouvoir du gouvernement de facto d’Áñez, le titulaire du RPOS, José Aramayo, a rappelé que lorsqu’il a pris la direction du système le 30 novembre dernier il a trouvé 'un panorama dévastateur' avec seulement 16 médias fonctionnant sur un total de 104.
L’ABI note que sous le gouvernement de facto, la ministre de la Communication de l’époque, Roxana Lizárraga, a accusé les stations intégrées au RPOS de 'voix séditieuses' qui confrontent le peuple.
À la suite du coup d’État qui a contraint le président Morales à démissionner en novembre 2019, l’administration Áñez a lancé une croisade contre ces médias, les jugeant critiques à son égard.
En quelques mois, les autorités putschistes ont fermé près d’une centaine de stations de radio communautaires et d’autres médias proches de Morales et du gouvernement du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) gérés par des communautés indigènes et des organisations sociales.
Les signaux des chaînes d´information internationales Telesur et Russia Today (RT) ont également été censurés sous le gouvernement de facto.
La Paz, 18 décembre (RHC) Le taux de chômage en Bolivie a baissé de près de quatre pour cent après le premier mois de mandat du président Luis Arce.
La ministre du travail, Verónica Navia, a précisé, dans des déclarations à la télévision bolivienne, que cet indicateur est passé de 11,8 % en octobre dernier à 8 %.
Elle a ajouté que l'impact de la pandémie de Covid-19 et la mauvaise gestion de l'ancien président Jeanine Áñez affectent le comportement du chômage.
La ministre a souligné que le nouveau gouvernement parie désormais sur des politiques de relance de l'économie.
Pour sa part, le président Arce a confirmé le début du processus de réactivation de l'économie bolivienne peu après la promulgation d’un décret pour le déblocage d’un fonds millionnaire pour atteindre cet objectif.
La Paz, 15 décembre (Prensa Latina) L’exécutif de facto de Bolivie a enquêté illégalement sur 592 personnes, dont des politiciens, des intellectuels, des analystes et des policiers, a révélé aujourd’hui le ministre de Gouvernement (Intérieur), Eduardo del Castillo.
À cet égard, le titulaire a reproché des attitudes irrégulières et criminelles à d’anciens fonctionnaires du Service général d’identification personnelle (Segip) et du Vice-Ministère de la Transparence institutionnelle du cabinet de Jeannine Añez.
Del Castillo a expliqué lors d’une conférence de presse que ces enquêtes sans fondement légal ont porté atteinte à la vie privée et aux droits humains de ces citoyens.
Les personnes qui ont demandé les enquêtes sur les 592 citoyens ont agi contre des documents légaux qui les interdisaient, comme l’article 61 du règlement du Registre unique d’identification personnelle, a précisé le ministre.
Selon del Castillo, la loi refuse la remise des documents originaux du fichier, ou leur manipulation en dehors du Segip, et interdit la délivrance de photocopies de cartes d’identité ou d´historiques.
Nous sommes préoccupés par le fait que cette action a porté préjudice à d’anciens fonctionnaires du Mouvement Vers le Socialisme, à des chercheurs, intellectuels et analystes comme Rafael Puente, Raúl Prada ou Reymi Ferreyra.
La Bolivie garantit le vaccin Covid-19 aux secteurs vulnérables
La Paz, 13 déc (Prensa Latina) La ministre de la Présidence de la Bolivie, María Nela Prada, a informé aujourd'hui que le gouvernement garantira la vaccination contre le Covid-19, en particulier aux secteurs vulnérables de la population.
Nous remplissons les conditions d'accès aux premières doses, qui atteindront dans un premier temps environ 20 % de la population", a-t-elle déclaré à la presse locale.
Dans un premier temps, a-t-elle expliqué, le vaccin atteindra les groupes à risque : les personnes atteintes de maladies de base, les personnes âgées et le personnel de santé travaillant en première ligne.
L'autorité a assuré que l'Exécutif, dès le premier instant, a pris position sur l'accès équitable au vaccin et a seulement précisé que les gestions pour l'acquisition se font avec différents pays.
Prada a fait cette déclaration après la présentation d'un plan global de lutte contre la maladie qui sera mis en œuvre à partir de lundi et qui souligne la nécessité d'encourager l'utilisation de masques faciaux, le lavage des mains et la distanciation physique.
Ces dernières semaines, les cas de Covid-19 ont augmenté dans certains départements comme celui de Santa Cruz, c'est pourquoi les experts ici présents mettent en garde contre une nouvelle vague de contagion.
Le dernier rapport officiel du ministère de la santé publié la veille a fait état de 333 nouveaux cas positifs dans tout le pays. Ainsi, la Bolivie enregistre 11 924 personnes actives, un total cumulé de 147 030 et 9,14 décès.
Les données de l'université américaine John Hopkins placent la nation andino-amazonienne en Amérique du Sud derrière le Brésil, l'Argentine, la Colombie et le Pérou pour ce qui est du nombre total de cas signalés.
Cependant, bien qu'en termes absolus, les États-Unis soient le pays où le nombre de décès dus à la maladie est le plus élevé, escorté par l'Inde et le Brésil, la Bolivie se distingue parmi les cinq premiers pays du monde avec le plus grand nombre de décès par habitant.
Le gouvernement en place depuis le 8 novembre dernier a hérité d'une situation décrite par les analystes comme abyssale en raison de la mauvaise administration de Jeanine Áñez qui a négligé le Covid-19, entre autres.
Arce a abrogé sept décrets néolibéraux hérités de la dictature d'Añez en Bolivie
Dec 11, 2020 - 09:27:13 | Posté par : Francelis Penuela | 0
Le président bolivien Luis Arce a indiqué que le gouvernement avait abrogé sept décrets suprêmes pour renverser "l'échafaudage néolibéral" mis en place par la présidente de facto, Jeanine Áñez. Le ministère de l'économie a indiqué que ces décrets "manquaient de soutien technique et financier et étaient destinés à profiter aux grandes entreprises", mettant ainsi en danger la stabilité du pays. Un mois après son entrée en fonction, Arce cherche à sortir la Bolivie d'une profonde récession économique en reprenant le modèle de réussite de l'ancien président Evo Morales.
C'est dans cet objectif que la Chambre des députés a approuvé l'impôt sur les grandes fortunes. Pendant ce temps, le gouvernement a commencé à payer le soi-disant "Bono Contra el Hambre" (Bonus contre la faim) ce mois-ci. "Sans aucun doute, Arce remplit de nombreuses promesses électorales axées sur la sphère structurelle : la crise économique et le portefeuille bolivien malmené", a déclaré Gabriel Villalba, directeur du Centre d'études géopolitiques de Bolivie, dans une interview accordée à Página/12. La nécessité d'une réforme profonde se profile à l'horizon judiciaire, tandis que l'arrivée d'une mission de la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) cherche à lever le voile de la répression sur les manifestations qui ont fait plus de 30 morts après le coup d'État.
Vers la reconstruction
"Nous sommes en train de démanteler l'échafaudage du modèle néolibéral repris en novembre 2019", a déclaré Luis Arce sur son compte Twitter, faisant état des accords conclus lors de la réunion du cabinet mercredi. Sous prétexte de lutter contre le coronavirus, le gouvernement de transition de Jeanine Áñez avait approuvé des dizaines de décrets pendant l'urgence sanitaire.
Les sept décrets suprêmes qui ont été abrogés jeudi ont facilité les contrats privés pour améliorer le système de santé, ont renforcé le soutien aux grandes entreprises pour qu'elles puissent remplir leurs obligations sociales, et ont établi des extensions et des facilités de paiement des impôts pour les exportateurs. En bref, le gouvernement actuel estime que la batterie de résolutions n'était pas destinée aux secteurs les plus vulnérables du pays : au contraire, elle a entraîné une augmentation de la pauvreté et du chômage.
Le président de la Bolivie a également applaudi l'approbation des lois visant à rembourser la TVA aux travailleurs à faible revenu, et l'impôt prévu sur les grandes fortunes. "Nous nous réjouissons que la Chambre des députés ait approuvé deux projets de loi importants visant à relancer l'économie", a déclaré M. Arce, qui est entré en fonction le 8 novembre après avoir balayé les élections d'octobre.
Aux petites heures du matin jeudi, la Chambre des représentants a donné un demi-accord au projet de loi sur l'impôt sur les grandes fortunes. Le document établit un impôt à la grande richesse de tout le territoire de l'État plurinational de Bolivie, qui sera appliqué à la fortune accumulée de plus de 30 millions de pesos boliviens des personnes physiques (un peu plus de quatre millions de dollars). Le projet va maintenant être soumis au Sénat, également avec une majorité massiste.
"Le système fiscal a la possibilité d'être plus progressif. Cela signifie que ceux qui ont plus devraient contribuer davantage au pays. Dans d'autres parties du monde, les millionnaires demandent aux autorités fiscales d'augmenter leurs impôts parce qu'ils savent que la société est une question systémique et synergique", a déclaré le ministre de l'économie Marcelo Montenegro après le vote au Congrès.
Dans une course contre la montre pour tenter d'alléger le chagrin des familles boliviennes, le président Luis Arce travaille dur pour relancer l'économie et soutenir les couches les plus défavorisées.
Le dirigeant, qui représente le MAS, le Mouvement vers le Socialisme, a trouvé, à son arrivée au pouvoir, une infrastructure détruite par la mauvaise gestion du gouvernement de facto.
La présidente autoproclamée Jeanine Áñez et ses complices ont consacré plus de temps et de ressources à poursuivre les opposants qu'à transformer le sort des Boliviens, également accablés par la pandémie.
Parmi les premières décisions de Luis Arce saluées par la population, on peut citer le début du paiement de l'équivalent de 145 dollars du Bon contre la Faim à plus de 4 millions de personnes.
Après 11 mois d'administration corrompue et inefficace, c'est la première fois en Bolivie que le gouvernement tient compte du sort des personnes vulnérables.
Cette disposition s'inscrit dans le cadre d'une politique visant à contrer la chute de plus de 10 % du Produit Intérieur Brut cette année.
Bien que la relance progressive des activités productives ait permis une légère reprise de l'emploi, des dizaines de milliers de Boliviens n'ont toujours pas les moyens de gagner leur vie.
Parallèlement, Luis Arce étudie deux règlements visant à relancer le secteur productif, qui souffre à la fois de l'impact du nouveau coronavirus et des erreurs commises par le régime putschiste.
Attentives aux inégalités de la société, les nouvelles autorités boliviennes ont cherché à effacer l'écart salarial entre les femmes et les hommes en adoptant un décret visant à faciliter l'égalité des chances pour tous les travailleurs.
La population a également des attentes en ce qui concerne la réforme du système judiciaire annoncée par le flambant président, en vue de démanteler la plateforme créée par le gouvernement de facto pour réprimer et assurer l'impunité.
Tout cela au milieu d'exigences strictes de discipline et d'austérité envers l'équipe ministérielle, dans laquelle la destitution de Wilson Cáceres à la tête du ministère du Développement rural s'est fait remarquer, suite à des plaintes pour de prétendues irrégularités.
Avec les décisions prises et les nouvelles sur les politiques à l'étude, le président Luis Arce et le Mouvement vers le Socialisme soulignent qu'ils n'agiront pas comme la vieille classe politique, habituée à faire des promesses dans la campagne électorale qu’elle ne tenait jamais une fois au pouvoir. Le gouvernement bolivien récemment installé au pouvoir démontre son parti pris pour les couches les plus défavorisées.
La Paz, 21 novembre (Prensa Latina) La justice bolivienne a libéré le sergent de police Ismael Marquina, en prison pour avoir refusé de participer au coup d’État contre Evo Morales en 2019, rapportent aujourd’hui les médias locaux.
En novembre de l’année dernière, des policiers mutins, auxquels Marquina n’a pas voulu s´unir, ainsi que des militaires et des groupes violents dirigés par la droite politique, ont ignoré les résultats des élections et exigé la démission de Morales, réélu au premier tour pour un nouveau mandat.
Le ministre de Gouvernement (Intérieur), Carlos Eduardo del Castillo, a confirmé hier sur Twitter la libération du policier emprisonné il y a un an par le gouvernement de facto issu du coup d’État.
"Aujourd’hui, la détention provisoire du sergent de police Ismael Marquina a été levée. Le policier qui a refusé de se mutiner et de recevoir des pots-de-vin de la part de ceux qui ont organisé le coup d’État. La justice atteindra tous les foyers qui ont souffert sous le gouvernement de facto", a déclaré del Castillo sur les réseaux sociaux.
Marquina a été emprisonné le 20 novembre 2019, accusé d’avoir fourni des armes et du matériel explosif aux manifestants à Cochabamba pendant les conflits post-électoraux, rapporte un bureau de l’Agence Bolivienne d´Information.
Le sergent de police a ensuite nié l’accusation et a affirmé qu’il avait été jugé pour ne pas avoir participé à la mutinerie qui a forcé l’ancien président Morales à démissionner.
Une enquête démontre la complicité des médias dans le coup d’État en Bolivie
19 Novembre 2020
La Paz, 18 novembre (Prensa Latina) Une enquête des journalistes boliviens Susana Bejarano et Fernando Molina met en aujourd’hui évidence la complicité de médias influents du pays lors du coup d’État de novembre 2019.
L’étude, non encore publiée, analyse le soutien de journaux de tendance de droite, comme Página Siete et El Deber, au coup d’État et au gouvernement de facto résultant.
Les deux journalistes démontrent l’activisme politique des quotidiens précités en faveur des actions violentes menées par la droite bolivienne, soutenue par des militaires et des policiers, pour renverser du pouvoir le président Evo Morales et le Mouvement Vers le Socialisme (MAS).
Après la démission de Morales, un gouvernement illégitime présidé par Jeanine Áñez a pris la direction du pays, administration que cette presse a soutenue dès le début dans le but de légitimer sa gestion et de disqualifier la nouvelle opposition.
Ces médias, selon Bejerano et Molina, ont soutenu avec ferveur le nouveau gouvernement par une couverture politiquement dirigée et avec l’intention évidente de neutraliser toute critique de la manière dont il a été constitué.
Les journalistes citent en outre la campagne systématique visant à éliminer les liens d’Áñez avec le coup d’État par ailleurs soutenu par Página Siete.
Ils démontrent également les tentatives répétées de criminaliser l’opposition, surtout le MAS, et le désir de présenter la nouvelle administration comme pacificatrice d’un pays que la droite politique elle-même a plongé dans le chaos et la violence.
Le soutien médiatique au nouveau pouvoir, soulignent les auteurs de l’analyse, est allé jusqu’à justifier systématiquement la répression et la persécution politique de la part du Gouvernement.
En ce sens, Bejerano et Molina rappellent les massacres de Senkata et de Sacaba, dans lesquels une trentaine de manifestants pacifiques, réclamant le retour à la démocratie et d’Evo Morales, alors réfugié en Argentine, sont morts à cause de l’usage excessif de la force par des militaires et des policiers.
En ce qui concerne ces deux événements, l’étude montre comment le discours des médias a fait passer ces membres des forces de l´ordre pour des victimes en insinuant qu’ils ont riposté par leurs tirs aux violences des manifestants.
Aucun policier ni militaire n’a été tué à Sacaba, précisent les auteurs de l’étude, cependant, le quotidien Página Siete, dans l’article « Un feu croisé entre cocaleros et FF.AA. fait au moins six morts », a déclaré sans preuve que les manifestants avaient "des armes à feu et autres objets létaux".
Au sujet de Senkata, les médias ont confirmé, également sans preuve, l’usage de dynamites par les manifestants pour justifier l’usage de la force sous prétexte que les protestations représentaient un acte de terrorisme et « un attentat à la dynamite ».
Un autre signe de l’appui des grands médias à l’administration putschiste a été la couverture non assurée ou manipulée des manifestations massives antigouvernementales qui ont eu lieu tout au long de l’année.
Les principales chaînes de télévision du pays ont couvert de manière exhaustive les protestations contre la fraude présumée du MAS lors des élections de 2019 (plusieurs études ont depuis démontré qu’il n’y a pas eu de modification des résultats), cependant elles n’ont diffusé que des reportages succincts sur les manifestations contre le gouvernement de facto d´Añez.
Dans de nombreux cas, pointent Bejerano et Molina, ces médias ont décrit leurs protagonistes comme faisant partie de "hordes" et de "troubles à l´ordre public" dans le but de minimiser leur impact et de les positionner comme des ennemis de l’ordre et de la constitutionnalité.
Bolivie: Morales reprend la tête du parti vainqueur de la présidentielle
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Par AlAhed avec AFP
L'ancien président bolivien Evo Morales, rentré d'exil il y a une semaine à peine, a annoncé mardi avoir pris les rênes du grand parti de gauche vainqueur de la présidentielle, le Mouvement vers le socialisme (MAS) dirigé jusqu'ici par le nouveau président Luis Arce.
«En évaluant les résultats des élections et d'autres questions, nous avons décidé par consensus qu'à partir de ce moment Evo assumera la présidence du Mouvement vers le Socialisme», a déclaré Evo Morales lui-même lors d'une conférence de presse dans la ville de Cochabamba, son fief électoral dans le centre du pays.
Il a annoncé avoir convoqué une réunion du MAS le 21 novembre afin de discuter des candidats aux élections départementales et municipales de mars prochain.
Le MAS, parti qu'il a créé en 1997 avant d'être élu à la présidence de 2006 à 2019, a remporté l'élection présidentielle au 1er tour le 18 octobre dernier. Il était jusqu'alors présidé par Luis Arce, ex-ministre de l'Économie des gouvernements d'Evo Morales qui, depuis l'Argentine où il était réfugié, dirigeait sa campagne électorale.
Lors du scrutin d'octobre 2019, Evo Morales s'était proclamé vainqueur de la présidentielle pour un quatrième mandat, mais l'opposition avait crié à la fraude.
Après des semaines de manifestations, il avait démissionné et fui la Bolivie, lâché par la police et l'armée.
Un gouvernement intérimaire avait été mis en place dans l'attente de nouvelles élections remportées haut la main par le MAS.
Depuis son retour triomphant sur ses terres indigènes la semaine dernière, acclamé par des milliers de personnes le long de 1200 km de route entre la frontière argentine et son fief de Cochabamba, Evo Morales est excessivement actif dans les affaires politiques du pays.
Installé dans une communauté des cultivateurs de coca dans la province du Chapare, l'ancien président a assuré ces derniers jours qu'il coordonne les affaires de l'État avec le président Luis Arce.
Le Gouvernement bolivien rétablit le Ministère des Cultures et de la Décolonisation
15 Novembre 2020
La Paz, 13 novembre (Prensa Latina) Le nouveau président bolivien, Luis Arce, a rétabli le Ministère des Cultures et de la Décolonisation, fermé en juin dernier par le gouvernement putschiste, et sera dirigé par Segundina Flores, représentante de la Confédération des Femmes Paysannes Originaires Bartolina Sisa.
Flores est considérée comme l’une des dirigeantes les plus importantes du Pacte d’Unité, alliance qui rassemble les mouvements sociaux proches du Mouvement Vers le Socialisme (MAS, aujourd´hui de retour au pouvoir) et a dénoncé à maintes reprises les abus commis par l’administration de facto de la mandataire Jeanine Áñez contre le peuple.
La Confédération Bartolina Sisa est la première organisation de femmes paysannes en Amérique du Sud et membre fondateur du MAS depuis 1995. En 2007, elle a rejoint la Confédération Syndicale Unique des Travailleurs Paysans de Bolivie, a publié le journal El Deber.
Arce a donné effet à l’annonce par un décret suprême ce vendredi, une promesse tenue au cours de sa campagne électorale, et prévoit également la fusion des portefeuilles d’État d’Energies et d’Hydrocarbures.
Le Ministère des Cultures a été dissolu par Añez pour de prétendues raisons économiques, ce qui avait suscité de vives critiques et réactions d’intellectuels et d’artistes boliviens et d’autres parties du monde.
Plus de 200 anciens employés ont exigé le 7 octobre dernier les paiements dus après la fermeture de ce portefeuille et, selon leur avocat José Hernández, leurs droits ont été violés et plusieurs des licenciés étaient inamovibles du fait de facteurs tels que le handicap ou la grossesse.
Le gouvernement bolivien va taxer les grandes fortunes en 2021
14 Novembre 2020
Le gouvernement bolivien va taxer les grandes fortunes en 2021La Paz, 13 novembre (Prensa Latina) Le ministre bolivien de l'économie, Marcelo Montenegro, a indiqué aujourd'hui que près de 150 personnes dans le pays ont une "grande fortune", et qu'elles seront les seules à être touchées par l'impôt annoncé par la nouvelle administration du gouvernement.
Le Monténégro a expliqué que l'application de cette taxe est actuellement à l'étude et que la base d'imposition concrète pour sa mise en œuvre en 2021 est en cours d'analyse.
Depuis la campagne électorale, le président Luis Arce a proposé une taxe sur les biens personnels importants, y compris les personnes physiques ayant des actifs de cinq à dix millions de dollars, et non les sociétés à capital fixe.
Arce a ensuite proposé que les propriétaires de grandes fortunes soient ceux qui paieront cet impôt afin de contribuer à améliorer les revenus de ceux qui ont moins de ressources, en plus de générer plus d'équilibre et d'équité entre les contribuables.
Bolivie: Evo Morales défend le projet pour récupérer la souveraineté du pays
13 Novembre 2020
La Paz, 12 novembre (RHC)- L’ancien président bolivien, Evo Morales a défendu l’exploitation des ressources naturelles et stratégiques comme une voie légitime pour récupérer la souveraineté et la dignité des peuples contre l’assujettissement de l’impérialisme étasunien.
Dans son intervention devant des milliers de personnes à Chimoré, dans le département de Cochabamba, un an après avoir été obligé de sortir du pays après le coup d’état, Evo Morales a expliqué que les États-Unis n’ont pas pardonné que son gouvernement puisse atteindre un développement économique sans suivre le modèle capitaliste.
L’ancien chef d’état a indiqué que l’essentiel a été la démonstration du fait que sous une administration provenant de la structure indienne l’on a obtenu un développement plein de succès sans suivre les recettes des entités capitalistes globales comme le Fonds Monétaire International, le FMI.
Morales a relevé qu’il ne s’agit pas seulement d’une lutte économique contre l’impérialisme mais d’une lutte idéologique, culturelle et pragmatique qui réclame le changement pour récupérer la souveraineté et l’identité des peuples.
À l’aéroport de Chimoré, d’où il était parti cela fait un an à destination de Mexico. Il a insisté sur le fait que le coup d’état avait pour but d’en finir avec son modèle alternatif de développement économique qui a eu un grand succès ces dernières années, ce que l’impérialisme étasunien n’a pas pardonné.
Il a ajouté que les grandes transnationales ont essayé de récupérer les ressources naturelles que son gouvernement avait nationalisées pour leur exploitation destinée à l’amélioration du niveau de vie du peuple bolivien.
« Nous sommes un peuple organisé, mobilisé qui a démontré en peu de temps que l’on peut changer la Bolivie. Mais cette lutte est non seulement interne, c’est une lutte internationale. C’est ça la grande responsabilité que nous avons si nous avons un engagement envers la vie –a signalé Evo Morales qui était accompagné de l’ancien vice-président Alvaro García Linera.
Des milliers de personnes accueillent la caravane d’Evo Morales dans la localité de Potosí
12 Novembre 2020
La Paz, 11 novembre (RHC)- L’ex- président de la Bolivie et leader du Mouvement vers le Socialisme, le MAS, de la Bolivie, Evo Morales a été accueilli par des milliers de personnes à Uyuni, dans le département de Potosí.
Après avoir été accueilli par des centaines de personnes dans le centre minier d’Atocha, Potosí, Morales, en compagnie de l’ex-vice-président Alvaro García Linera, sont partis pour Uyini pour mettre fin à la journée de la caravane populaire commencée lundi par l’ex-président à son arrivée en Bolivie depuis l’Argentine.
Ils ont été accueillis par une foule dans la ville de Villazón à leur retour de l’Argentine où ils se trouvaient en qualité de réfugiés, après le coup d’état du 10 novembre 2019.
« Avec Alvaro García Linera, mon frère de la vie et de la lutte, nous retournons par des chemins qui nous ont tant manqués pour retrouver la foule de miniers d’Atocha et avec leur indéclinable engagement révolutionnaire et affection. Merci , nos frères ! a signalé Evo Morales sur son compte twitter.
La caravane ayant à sa tête Morales et García Linera est partie d’Uyuni pour les localités de Challapata, de Sevaruyo et d’Oruro dans le département de Potosí pour se diriger aujourd’hui à Chimoré, dans le département de Cochabamba.
Evo Morales prononce son premier discours à son retour en Bolivie
11 Novembre 2020
La Paz, 10 novembre (RHC)- L’ancien président de la Bolivie, Evo Morales a prononcé ce lundi son premier discours public à son retour à son pays en provenance de l’Argentine où il a résidé en qualité de réfugié politique.
Le premier président indien de la Bolivie a remercié ses compatriotes de leur appui et il a rappelé le soutien de dirigeants et de gouvernements progressistes de l’Amérique Latine, spécialement des présidents Alberto Fernández, de l’Argentine ; de Miguel Díaz-Canel, de Cuba, de Nicolás Maduro, du Venezuela et d´Andrés Manuel López Obrador, du Mexique.
Devant des milliers de sympathisants rassemblées sur la Place Bolívar, de la ville frontalière de Villazón, l’ex-président a rappelé les jours au cours desquels, aux côtés d’un groupe de collaborateurs, il a dû quitter la Bolivie craignant pour son intégrité physique et il a pronostiqué qu’ils reviendraient devenus des millions.
Réélu pour un nouveau mandat en 2019, Morales a dû démissionner à cause d’un coup d’état justifié par un rapport partial et non-contraignant de l’OEA, l’Organisation des États Américains qui a qualifié de frauduleux le processus électoral.
« Nous sommes maintenant des millions rien qu’à Villazón » a relevé Morales faisant référence au soutien populaire au Mouvement vers le Socialisme, MAS, dans tout le pays dont il considère qu’il jette par terre la narrative de l’OEA sur la nécessité de frauder aux élections de l’année dernière.
Il a rappelé que le coup d’état a été la manière de la droite politique pour freiner le processus de changements qui a transformé le pays sud-américain en l’un des plus prospères de la région.
Il a ajouté que les récentes élections sont la preuve du fait qu’il n’y a pas eu de fraude, que la tendance de soutien au MAS s’est maintenue de même qu’à ses candidats à la présidence et à la vice-présidence : Luis Arce et David Choquehuanca respectivement qui ont été élus avec 55,10% des voix.
Par : french.china.org.cn | Mots clés : Bolivie-nouveau président
French.china.org.cn | Mis à jour le 09-11-2020
Luis Arce, qui a remporté les élections générales du 18 octobre en Bolivie, a pris ses fonctions dimanche en tant que nouveau président de ce pays sud-américain. Il a été élu pour un mandat de cinq ans.
"Je me tiens devant vous avec enthousiasme, mais aussi avec un profond sens des responsabilités par rapport aux promesses que j'ai faites pendant ma campagne électorale. Je m'engage à tenir chacune d'entre elles", a déclaré M. Arce, 57 ans, dans son premier discours en tant que chef de l'Etat.
"Nous allons gouverner pour tous, dans la paix et l'unité", a ajouté M. Arce, dont la victoire a ramené le Mouvement vers le socialisme (MAS) bolivien au pouvoir.
Très solennelle, la cérémonie d'investiture a commencé à l'aube avec plusieurs rituels ancestraux sur la Plaza Murillo de La Paz, où les branches exécutive et législative du gouvernement ont leur siège.
La cérémonie s'est ensuite poursuivie à l'Assemblée législative, où le vice-président de M. Arce, David Choquehuanca, a prêté serment. M. Arce a ensuite prêté serment en tant que nouveau président de Bolivie.
M. Arce a déclaré qu'il poursuivrait les politiques économiques appliquées par le MAS de 2006 à 2019, afin de promouvoir le développement du pays par la base et de relancer l'économie en dynamisant l'offre et la demande.
L'ancien président Evo Morales retourne en Bolivie
La Paz, 9 novembre (Prensa Latina) L'ancien président Evo Morales (2006-2019) rentrera aujourd'hui en Bolivie en provenance d'Argentine, le pays qui lui a donné asile après le coup d'Etat.
Le leader indigène a réitéré sa gratitude au gouvernement d'Alberto Fernandez et au peuple argentin pour l'avoir accueilli dans le contexte de la crise en Bolivie, encouragée par l'Organisation des États américains et les groupes extrémistes.
À cette époque, on se souvient que le leader indigène Tomás Katari a dû rentrer à pied de Buenos Aires à Potosí pour faire rétablir ses droits en tant qu'autorité d'origine, et aussi pour les exilés, comme Juan José Torres, qui ne pouvaient pas revenir. Nous leur rendons hommage", a écrit Morales sur son compte Twitter.
Il a rappelé que le gouvernement de facto a traité les membres du Mouvement vers le socialisme (MAS) de bêtes, de sauvages et de violents, et a averti qu'ils ne reviendraient jamais en Bolivie, alors qu'ils ont tué, persécuté, arrêté et incendié des maisons et des stations de radio.
Cependant, Morales a souligné que "nous sommes revenus, pacifiquement, pour récupérer la patrie démocratique avec seulement la conscience du peuple".
Le 10 novembre 2019, Evo Morales a démissionné de son poste sous la pression de hauts responsables de l'armée et de la police, dans le cadre du coup d'État qui était justifié par une fraude présumée aux élections du 20 octobre de cette année-là, ce qui a été démenti par diverses analyses. Deux jours plus tard, il est arrivé au Mexique, où il a obtenu l'asile.
Un mois plus tard, il s'est rendu en Argentine, dont le gouvernement lui a donné refuge pour protéger son intégrité physique face aux menaces et d'où il a continué à diriger le MAS.
Après avoir usurpé le pouvoir, les dirigeants du coup d'État en Bolivie ont commis des massacres qui ont fait plus de trente morts et des centaines de blessés, ont mené des persécutions politiques contre les membres du MAS et ont déclenché le racisme et la discrimination contre différents peuples indigènes.
Ce dimanche, Luis Arce et David Choquehunca ont été investis comme président et vice-président de l'État plurinational après la victoire éclatante aux élections du 18 octobre dernier.
Le Parti Communiste Brésilien (PCB) salue le peuple bolivien pour la victoire du Mouvement vers le Socialisme (MAS) aux dernières élections générales, le 18 octobre, au premier tour et avec environ 52% des voix, conduisant à Luís Arce d'accéder à la présidence de la République avec une majorité parlementaire dans les deux chambres de l'Assemblée législative, la chambre des députés et le Sénat.
Cette victoire électorale - déjà reconnue par la présidente par intérim auto-proclamée Jeanine Añez, le candidat battu Carlos Mesa et l'Organisation des Etats Américains (OEA) - est la victoire de toutes et tous qui ont lutté, dans les rues, contre le coup d'Etat contre Evo Morales après sa victoire légitime aux élections de 2019, ce coup d'Etat ayant été orchestré par les Etats-Unis et par la droite bolivienne, pour imposer un nouvel ordre raciste, antipopulaire, ultra-libéral et de soumission aux intérêts de l'impérialisme et des oligarques boliviens.
C'est la victoire de l'organisation populaire, des travailleurs urbains, des paysans, des peuples natifs et des mouvements sociaux qui défendent la souveraineté du pays et les nombreuses conquêtes populaires obtenues au cours des gouvernements d'Evo Morales, comme la nationalisation des ressources naturelles, la construction d'un Etat pluri-national, le développement économique et social en faveur des peuples les plus pauvres. C'est la victoire d'un projet démocratique à base populaire.
En félicitant le peuple bolivien, le PCB exprime sa solidarité militante au nouveau gouvernement qui continue de se dresser contre les oligarques capitalistes boliviens et l'impérialisme, dans le but de construire un pouvoir populaire, juste et égalitaire, en direction du socialisme.
Les Boliviens fêtent l'investiture du nouveau gouvernement du MAS
La Paz, 8 novembre (Prensa Latina) Des centaines de personnes célèbrent aujourd'hui aux alentours de la place Murillo dans cette ville les investitures de Luis Arce et David Choquehuanca en tant que président et vice-président de la Bolivie.
La foule en musique et en costumes typiques, représentative des différents peuples qui composent cet État plurinational, montre sa satisfaction quant au retour de la démocratie dans le pays, menée par un gouvernement de fait installé il y a près d'un an après le coup d'État du 10 novembre 2019.
Pendant ce temps, les membres des ponchos rouges gardent le siège du gouvernement, abandonné par les autorités de facto après la victoire écrasante du Mouvement vers le Socialisme (MAS).
Ces jours-ci, il n'y avait pas de gouvernement en Bolivie. Le peuple veillait à la paix car le régime encourageait une junte militaire à prendre le pouvoir après sa démission collective, mais le général Sergio Carlos Orellana a été vaincu par ses subordonnés qui ne voulaient pas se mutiner ni répondre aux tentatives de coup d'État, a déclaré l'ancien président Evo Morales (2006-2019).
Le leader indigène, qui revient aujourd'hui en Bolivie depuis l'Argentine où il était réfugié politique, a rappelé via son compte Twitter qu'aujourd'hui, 8 novembre, est un jour historique pour la possession de Arce et Choquehuanca et le rétablissement de la démocratie.
Cet événement se produit "exactement un an après l'émeute policière (...) Nous n'avons gagné la bataille qu'avec la conscience du peuple, sans violence", a-t-il souligné.
La formule présidentielle du MAS a remporté les élections générales du 18 octobre avec plus de 55 % des voix, et elle touche aujourd'hui les premiers magistrats avec de vastes défis dans des domaines aussi divers que l'économie et la santé, fondamentalement, frappés par la mauvaise gestion exercée par les autorités de facto.
La Paz, 6 novembre (RHC)- Le porte-parole du Mouvement vers le Socialisme (MAS) Sebastián Michel, a dénoncé un attentat contre le président élu Luis Arce consistant en l’explosion d’un engin au siège de cette organisation politique dans le quartier de Sopocachi, de la capitale bolivienne.
Selon le porte-parole du MAS, l’attentat a été perpétré par un groupe de personnes qui ont fait exploser un engin avec de la dynamite pendant le déroulement d’une réunion à laquelle participait le président élu Luis Arce, selon une note de presse du parti politique.
« Il y a quelques minutes seulement nous avons été victimes d’un attentat d’un groupe qui a laissé de la dynamite au siège de la campagne où était réuni notre propre président élu Luis Arce. « Nous sommes très préoccupés par ce qui se passe » a signalé le représentant dans une interview à la chaîne Televisión Universitaria et Red Uno.
Sebastián Michel a déploré le fait que les autorités chargées de la sécurité du pays ne se prononcent pas à ce propos et ne donnent pas la sécurité nécessaire et plus encore à une autorité qui a été élue par la majorité du peuple bolivien.
« Nous n’avons vu aucune déclaration sur le thème du ministre de l’intérieur Arturo Murillo, nous sentons donc que nous sommes à la merci de nous-mêmes, totalement déprotégés et personne ne nous donne la garantie nécessaire pour la sécurité de notre autorité » -a-t-il indiqué.
Le représentant du MAS a signalé que l’attentat fait partie du climat de violence promu par des secteurs de la droite après la victoire électorale d’Arce.
La Paz, 2 nov. (RHC) Le président élu de Bolivie, Luis Arce, a appelé aujourd'hui à la reconstruction de la paix et de la stabilité économique dans le pays.
A sept jours seulement de son investiture à la présidence de la Bolivie, Luis Arce a rejeté sur son compte Twitter la violente attaque des entreprises et des foyers des habitants de Santa Cruz par des groupes minoritaires qui nuisent à la nation.
Le président élu a appelé le peuple bolivien à réfléchir sur la manière de revenir sur le chemin de la paix et de la stabilité économique et sociale.
Luis Arce a déclaré que les enquêtes devraient faire la lumière sur les motifs des provocateurs, faisant allusion à l'incendie des stands des marchands de Santa Cruz.
Toujours sur Twitter, le vainqueur des élections du 18 octobre a insisté sur la nécessité d'activer les forces productives et de préserver la paix dans la nation sud-américaine.
Samedi, la présidente du Sénat, Eva Copa, a demandé aux manifestants de l’opposition de donner l'opportunité au nouveau président de travailler dans la formation de son cabinet et le projet intégral pour la réactivation de la vie économique, sociale et sanitaire dans le pays.
Les enseignements de l'Indien de Bolivie au sioniste latino-américain
Le MAS a remporté une victoire historique qui a rendu possible, pour la première fois à la suite d’un coup d'État, le retour au gouvernement de ceux qui avaient été renversés, ce que n'avait pas réussi à faire ni les « transitions démocratiques » soutenues par les États-Unis en Amérique latine, ni en Europe du Sud
Photo de Millay Poi sur Facebook.
Ces enfants de Notre Amérique, qui doit se
sauver avec ses Indiens, et qui va du moins au plus ;
ces déserteurs qui réclament un fusil dans les armées
de l'Amérique du Nord, qui noie ses Indiens dans le
sang, et va du plus au moins !
—José Marti
L'histoire des coups d'État en Amérique latine est longue et pleine d’enseignements au regard du fait que jamais, après le renversement d'un processus de changement qui a frappé les intérêts des États-Unis dans la région, aucune élection immédiatement postérieure n’a rendu le pouvoir aux forces qui avaient été évincées.
Jamais... jusqu'à ce 18 octobre 2020, lorsque les candidats du Mouvement pour le Socialisme (MAS), Luis Arce et David Choquehuanca, ont obtenu 55,10 % des voix, – dépassant de 8 % les résultats d'il y a un an, suivis d’un coup d'État –, et devançant de plus de 26 % la liste arrivée en seconde position.
Le peuple bolivien a démontré par son vote, et de manière concluante, la fausseté des accusations de fraude lancées par l'Organisation des États américains (OEA) à propos des résultats des élections de novembre 2019, qui provoquèrent l’arrivée d'un pouvoirde facto, fondé sur la répression, le sang versé des populations indigènes et un recul économique et social important qui, coïncidant avec la pandémie de COVID-19, a placé ce pays dans une situation dramatique.
Auparavant, le processus de changement en Bolivie avait dû vaincre, successivement, l'alliance historique de l'oligarchie nationale blanche et raciste avec Washington : lors d’un coup d'État anticonstitutionnel (2006-2007), un coup d'État civique et préfectoral (2008), un coup d'État séparatiste (2009), un autre contre les organisations sociales (Tipnis 2011 et 2012), et une opération médiatique connue sous le nom d’« Affaire Zapata »,à peine trois semaines avant le référendum sur la réélection présidentielle du 21 février 2016, lorsqu’une femme, manipulée depuis l'ambassade des États-Unis, avait prétendu avoir eu un enfant avec le président Evo Morale. On prouvera plus tard qu'il n'avait jamais existé (1).
Le message pour les votants au référendum avait été clair :« si Evo ne peut pas s'occuper d'un enfant, comment s'occupera-t-il d'un pays ». C’est grâce à cela que les forces proches des États-Unis remportèrent une victoire serrée (51,30 % du Non contre 48,70 % du Oui), qui sera ensuite annulée par la Cour constitutionnelle de Bolivie, une décision à laquelle Washington ne s’était pas opposé lorsque ce même article 23 de la Convention américaine des Droits de l'Homme avait été invoqué pour permettre la réélection d'Oscar Arias au Costa Rica et de Juan Orlando Hernandez au Honduras.
La Bolivie est un pays très particulier, de condition plurinationale et multiculturelle, dont environ 40 % de la population n’a pas l’espagnol comme langue maternelle, une structuration de mouvements sociaux et de conseils de quartier dotée d’une longue tradition de résistance et de lutte ; une organisation sociale ancestrale qui a résisté à cinq siècles de violence et de discrimination jusqu'à ce que l'un des siens devienne la plus haute figure politique du pays. Si les élections de ce 18 octobre prouvent bien quelque chose, c'est que ce tissu social« a dit “ça suffit“ » et a commencé à avancer, et qu’il ne s'arrêtera jamais... », au terme d’un demi-millénaire d'exclusion brutale.
Pour la presse de droite, les électeurs du MAS sont« des gens qui ne savent pas ce qu'est un téléphone portable, qui ne savent pas ce qu'est Internet et qui, intellectuellement, n'ont aucune idée de pratiquement quoi que ce soit » (2).Or, ce que démontre leur vote lors des élections successives, c'est qu'ils sont mieux informés et ont plus de sens de l'Histoire que les électeurs européens et étasuniens, qui sont amenés à voter contre leurs propres intérêts, sous l’influence de fausses nouvelles et de l'intelligence artificielle.
Une fois de plus,Calibana donné une leçon àProspero[personnages deLaTempêtedeShakespeare], qui, peu importe qu'il soit universitaire ou putschiste, qu'il soit de l'OEA ou d'une université étasunienne, est déconcerté au point d’en perdre la parole. L’arriviste admirateur de la Rome étasunienne, qui méprise l'autre, est en réalité pour le Nord un méprisable intrus qui n'a jamais réussi à comprendre les siens. Maintenant, ce qu'il a cru superficiellement être sa victoire s’avère être sa défaite, non seulement idéologique, mais culturelle, incapable de reconnaître que la démocratie yankee qu'il appelle pour l'Amérique latine ne fonctionne même plus dans l'empire lui-même.
Notre Amérique ne s’adaptera jamais à ce qu'Obama a qualifié à plusieurs reprises dans ses allusions à Cuba de« valeurs universelles »,mais qui ne sont que des systèmes de domination que les États-Unis imposent au monde. Nos intellectuels les plus lucides en avaient conscience : de Carpentier à Wifredo Lam, de Garcia Marquez à Galeano, et jusqu’au Vargas Llosa d’avant qu'il ne devienne le porte-parole du néolibéralisme le plus fondamentaliste. Mais, le colonisé qui veut se soumettre au colonisateur n'apprendra jamais.
Tous les racismes sont semblables. Les putschistes boliviens ont fait appel à Israël pour obtenir des conseils sur la répression: « Nous leur avons demandé de nous aider. Ils ont l’habitude de traiter avec des terroristes. Ils savent comment s'en occuper »(3), a déclaré un ministre du gouvernementde factoà l'agence de presseReuters,tandis que dans la presse privée, financée pour Cuba depuis les États-Unis, avec la perversité d'un certain académisme eurocentriste qui consiste à faire plier la réalité pour l'adapter à ses schémas, on recherchait des référencescooldans le sionisme bien vu par les centres de pouvoir, à partir de dogmes qui divisent l'Amérique latine entre une« droite autoritaire »et une « gauche totalitaire »,Evo étant accusé d'être un« caudillo »affilié à cette dernière.(4)
À l’époque, le« caudillo »totalitaire avait dit une vérité imprononçable par le« démocrate »sioniste :« Il existe des pratiques semblables dans le gouvernement de facto de Bolivie, en analogie avec le régime d'Israël, à savoir ce qui se passe avec la Palestine, comme l’assassinat de personnes, la répression de la population, la censure de la presse et même l'expulsion de journalistes qui tentent de montrer ce qui se passe. » (5)
Il n'est donc pas surprenant que depuis le sionisme tropical, Evo ait été insulté et qualifié de totalitaire, suivant en cela la voie de ceux qui, auparavant, l’avait qualifié de terroriste. Comme je l'avais écrit alors : « Evo Morales n'est pas un homme politique traditionnel, ni un militaire. Il s'est forgé une place de leader dans les syndicats et les mouvements sociaux qui ont dû faire face à la répression et aux dictatures pendant de longues années dans le pays qui a peut-être subi le plus de coups d'État de la planète. Quiconque connaît le fonctionnement des syndicats et des conseils de quartier en Bolivie est au fait de sa démocratie interne, de la façon dont ils soumettent à l'assemblée toutes les questions durant leur longue histoire de mobilisations, de résistances et de grèves où nombre de leurs membres ont perdu la vie.
Rien ne différencie la vision fasciste du sionisme envers le peuple arabe de ceux qui accusent avec mépris l'Indien d'ignorer la démocratie telle que la conçoit leur vision coloniale. Il s'agit de la même idéologie impérialiste adaptée à des géographies différentes. Marti a qualifié à juste titre de« prématurés »ceux qui, dans Notre Amérique, n'ont pas confiance en leur terre et« veulent gouverner des peuples originaux, à la composition singulière et violente, avec des lois héritées de quatre siècles de libre-pratique aux États-Unis, de dix-neuf siècles de monarchie en France ».(6)
Le MAS a obtenu une victoire historique, bien que ceux qui parlent des événements en Amérique latine seulement pour qualifier dogmatiquement de totalitaires les révolutionnaires cubains et leurs compagnons de la région n'en aient pas parlé à leurs lecteurs. La réalité est que les Indiens de Bolivie ont rendu possible, pour la première fois à la suite d’un coup d'État, le retour au gouvernement de ceux qui avaient été renversés, ce que n'avait pas réussi à faire les« transitions démocratiques »soutenues par les États-Unis en Amérique latine, ni en Europe du Sud
Certes, il faudra tirer des leçons afin que Washington et les forces oligarchiques locales ne puissent plus disposer d’une armée et d’une police à leur service, et que l'on comprenne que le fait que l'économie se porte bien et que même les riches en profitent n’est pas suffisant pour que le processus de changement soit irréversible. Mais, ce ne sera pas le dogme colonial du nouveau venu au Nord qui, comme tout converti, cherche à renier les siens à l'extrême, le regard adéquat pour analyser une réalité qui ne vient pas à l’esprit de celui qui, selon les mots de Marti, vit« sur les terres putrides, avec le ver en guise de cravate, maudissant le sein qui l'a porté, promenant l’écriteau de traître au dos de la casaque en papier », des terres vers lesquelles se dirige désormais Jeanine Añez, après avoir demandé 350 visas pour ses ministres et leurs familles aux États-Unis.(7)
La meilleure description de ces événements, déconcertants pour certains, est peut-être celle d’un Étasunien appelé Hemingway, qui a risqué sa vie pour les bonnes causes de son temps et qui a choisi de vivre parmi nous et d'apprendre de nos humbles pêcheurs :« L'homme n'est pas fait pour la défaite. Un homme peut être détruit, mais pas vaincu. »(8)
Notes :
1. Katu Arconada,« Affaire Zapata », entre le conte chinois et la conspiration étasunienneLa Epoca, La Paz, 22 mai 2016.
2)« L’électeur du MAS a un niveau intellectuel nul »: l'« analyse » raciste et ignorante de deux journalistes espagnols sur les élections en Bolivie. Actualidad RT, 20 octobre 2020. Disponible à l'adresse suivante : https://actualidad.rt.com/actualidad/370488-votante-mas-tiene-nivel-intelectual-nulo-periodistas-espanoles-bolivia
3. Mirta Pacheco, Bolivie :les putschistes font appel à Israël, en quête d’entraînement militaire. La izquierda diario, 10 décembre 2019. Disponible à l'adresse suivante : https://www.laizquierdadiario.com/Bolivia-el-golpismo-acude-a-Israel-buscando-adiestramiento-militar?fbclid=IwAR3jowh46qhzqwkmn9janfkwov5Lk_JhGFK6As6fJtmym9E4_NZf7U958Es
5.Morales voit des pratiques semblables entre le gouvernement d’Añez et Israël, HispanTv, 22 de mai 2020. Disponible à l’adresse suivante : https://www.hispantv.com/noticias/bolivia/466756/morales-golpe-israel-eeuu?fbclid=IwAR34bBkpLtz4g6zcrF85roXKH9z4yrF35QdkUD6WV
6)José MartI, Notre Amérique,La revue illustrée de New York, États-Unis, 10 janvier 1891 Disponible à l'adresse suivante : http://bibliotecavirtual.clacso.org.ar/ar/libros/osal/osal27/14Marti.pdf
7.Bolivie : le temps de s’enfuir ?Añez demande aux États-Unis 350 visas pour ses ministres,Resumen latinoamericano, 22 octobre 2020. Disponible à l'adresse suivante : https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/10/22/bolivia-tiempo-de-fuga-anez-pide-a-ee-uu-350-visas-para-sus-ministros/
8.Ernest Hemingway, Le vieil homme et la mer, Édition Dante, Merida, Yucatan, Mexique, 1989 Disponible sur https://www.cubahora.cu/uploads/documento/2019/05/17/el-viejo-y-el-mar.pdf
La Paz, 29 oct. (RHC).- L'Assemblée législative plurinationale de Bolivie a décidé d'ouvrir un procès contre la présidente du gouvernement de facto, Jeanine Áñez. Elle est accusée de responsabilité pour les massacres de Sacaba (Cochabamba) et de Senkata (El Alto) entre autres crimes.
La commission parlementaire spéciale chargée d'enquêter sur les massacres a suggéré l'ouverture de poursuites pénales contre les ministres Karen Longaric, des Affaires étrangères, Yerko Núñez, de la Présidence, Arturo Murillo, de l’Intérieur, Fernando López, de la Défense, Álvaro Coímbra, de la Justice, Álvaro Rodrigo, de l'Énergie, et María Pinckert, de l'Environnement et de l'Eau.
Le rapport de cette instance a été transmis à la session plénière de l'Assemblée législative, où il doit être approuvé ou rejeté par les deux tiers.
Selon la commission, Jeanine Áñez devra également répondre devant les tribunaux pour avoir signé le décret suprême 4078, qui autorisait les forces armées à charger les manifestations de novembre 2019 au lendemain du coup d’État contre Evo Morales et qui exemptait les militaires de toute responsabilité pénale.
Buenos Aires, 21 oct. (RHC).- Evo Morales a déclaré qu'il rentrerait «tôt ou tard» dans son pays. «Mon grand souhait est de retourner en Bolivie, dans ma région», a-t-il ajouté.
«Tôt ou tard, nous allons rentrer en Bolivie, il n'y a pas de discussion là-dessus. Mon grand souhait est de retourner en Bolivie, dans ma région. C'est une question de temps», a déclaré l'ancien président lors d'une conférence de presse donnée à Buenos Aires où il est réfugié depuis novembre 2019.
Evo Morales a précisé que le MAS détenait désormais «la majorité dans les deux chambres», un réel plébiscite pour le parti, qui reprend les rênes des pouvoirs exécutif et législatif.
En effet, la Bolivie a traversé une longue crise électorale et politique à partir du mois d'octobre 2019. Evo Morales avait alors remporté le premier tour de l'élection le 20 octobre avec 47,08% des voix, contre 36,51% pour Carlos Mesa. La Constitution prévoit qu'en cas d'obtention de 40% des voix avec un écart entre deux candidats dépassant les dix points, celui qui est en tête est élu dès le premier tour. Le Tribunal suprême électoral avait proclamé Evo Morales vainqueur.
Cependant, l'Organisation des Etats d'Amérique (OEA) avait publié dans la foulée des élections un rapport biaisé jugeant statistiquement erronée la marge de dix points nécessaires à Evo Morales pour être élu au 1er tour, plongeant le pays dans le désordre. Le président bolivien avait alors dénoncé un «coup d'Etat».
En février 2020 deux statisticiens du Massachusetts Institute of Technology, spécialistes des scrutins électoraux, publiaient à leur tour un rapport établissant l'absence totale de preuve de fraude, et affirmant qu'Evo Morales aurait «très probablement» remporté les élections dès le premier tour.
A La Paz, Luis Arce a écarté la présence d’Evo Morales au sein de son cabinet. Il a souligné que l’ancien président avait un important rôle à jouer au sein du Mouvement vers le Socialisme.
Le président bolivien récemment élu, Luis Arce, a annoncé qu’il va rétablir les relations diplomatiques avec l’Iran, Cuba et le Venezuela, dès son entrée en fonction dans son pays, le mois de novembre prochain, a rapporté le site web de la télévision iranienne arabophone al-Alam.
Luis Arce, 57 ans, chef du «Mouvement pour le socialisme» bolivien (MAS) qui a occupé le poste de ministre de l’Économie sous le règne de l’ex-président Evo Morales, a remporté 54% des voix au premier tour des récentes élections présidentielles dans ce pays.
M. Morales avait démissionné en novembre 2019 après trois semaines de protestations contre sa réélection pour un quatrième mandat, conduite par l’opposant pro américain Luis Fernando Camacho. Le pouvoir a été transféré à la deuxième vice-présidente de la chambre haute l’opposante Jeanine Anez. La première décision qu’elle avait prise a été de nommer un ambassadeur aux Etats-Unis, une première fois depuis 11 ans.
Son gouvernement a également démis tous ses ambassadeurs, nommés sous la présidence Morales, à l’exception de ses représentants au Pérou et au Vatican.
A la suite de l’élection de M. Arce, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a félicité la victoire du peuple bolivien et de son président élu aux élections présidentielles de ce pays.
Dans un tweet publié le mardi 19 octobre, il a écrit: « J’adresse mes sincères félicitations au peuple héroïque bolivien, à l’occasion de sa victoire sur les conspirations déstabilisantes de l’Empire yankee, et je félicite également le président élu Luis Ace et le vice-président David Chuki, pour cette précieuse victoire de masse.
Le jour même, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Said Khatib Zadeh, a félicité le peuple bolivien et les vainqueurs de l’élection présidentielle pour avoir organisé ces élections dans une atmosphère calme et avec une large participation des électeurs.
Après la première défaite des États-Unis en mai dernier lorsquele premier pétrolier iranien est arrivé au Venezuela, les politiques américaines en Amérique latine ont été à nouveau mises en échec avec la victoire de Luis Arce, candidat soutenu par Evo Morales. Luis Arce obtient 52,2 % des voix, contre 31,5 % pour l’ex-président Carlos Mesa.
Dans un tweet, le président vénézuélien Nicolas Maduro a félicité la victoire du Mouvement vers le socialisme (parti soutenu par Morales) aux élections boliviennes : « Grande victoire ! Le peuple bolivien uni et vigilant a vaincu le coup d’État contre notre frère Evo avec ses votes. »
« Félicitations au président élu Luis Arce, au vice-président David Choquehuanca et à Evo, le président autochtone d’Amérique du Sud », a-t-il poursuivi.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, après la victoire de son allié socialiste Luis Arce, l’ancien président bolivien, Evo Morales a annoncé son intention de rentrer dans son pays.
Morales a déclaré ce lundi 19 octobre lors d’une conférence de presse tenue à Buenos Aires qu’il serait heureux de rentrer dans son pays.
« Tôt ou tard, je retournerai en Bolivie », a-t-il annoncé à RT sans préciser la date de son retour poursuivant : « Mon grand souhait est de retourner dans mon pays la Bolivie. »
Ce lundi 19 octobre 2020, les responsables boliviens ont officiellement déclaré Luis Arce, candidat du Mouvement vers le socialisme proche de Morales, vainqueur de l’élection présidentielle.
Selon des sources boliviennes, Arce a remporté 52,2 % des voix, tandis que l’ancien président Carlos Mesa, a obtenu 31,5 %.
L’élection présidentielle bolivienne a été tenue un an après l’élection controversée de l’année dernière, qui a conduit à un coup d’État de droite et à la démission et à l’exil de Morales, le seul président autochtone du pays. Morales avait précédemment déclaré qu’il rentrerait dans le pays, le lendemain de la victoire d’Arce aux élections.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a félicité Luis Arce pour sa victoire aux élections boliviennes dans un message en espagnol sur son compte Twitter : « J’adresse mes sincères félicitations au peuple héroïque de Bolivie pour sa victoire décisive sur les plans de déstabilisation américains. »
ENORME!! Une bonne leçon de conviction et de maturité politique, mais aussi une belle revanche du peuple bolivien qui a su résister au putsch et à un gouvernement de fait marqué par la corruption, la terreur et la mauvaise gestion de la crise sanitaire.
Que va dire encore les USA et consorts ? Oseront-ils encore crier aux fraudes comme ils ont l’habitude de faire pour bafouer le choix du peuple et instituer leur champion ?
Bravo au peuple bolivien et bon retour au pays pour Evo Morales !
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Bolivie : Luis Arce, dauphin d’Evo Morales, élu président
Publié le 19/10/2020 – 11:18
Luis Arce le 19 octobre 2020 à La Paz en Bolivie, après l’annonce du résultat encore provisoire de sa victoire à la présidentielle. REUTERS/Ueslei Marcelino –
Le candidat du MAS, le parti de gauche d’Evo Morales, a remporté haut la main la présidentielle, contrairement aux prévisions qui évoquaient un second tour.
Avec 53 % des voix selon deux premiers décomptes non officiels, le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) remporte dès le premier tour l’élection présidentielle du 18 octobre en Bolivie.
Contrairement aux sondages qui laissaient entrevoir une bataille bien plus serrée et un second tour contre le candidat Carlos Mesa, Luis Arce obtient une large victoire, avec une forte participation des électeurs au scrutin. Son score encore provisoire est identique à celui qu’avait obtenu Evo Morales en 2005.
Lucho Arce et David Choquehuanca seront les prochains président et vice-président de la Bolivie.
La présidente par intérim Jeanine Áñez a reconnu le résultat dans un tweet et félicité le duo que forme Arce avec son candidat vice-président, David Choquehuanca.“Je demande aux vainqueurs de gouverner en pensant à la Bolivie et à la démocratie”, a-t-elle écrit
Jeanine Añez Chavez@JeanineAnezAún no tenemos cómputo oficial, pero por los datos con los que contamos, el Sr. Arce y el Sr. Choquehuanca han ganado la elección. Felicito a los ganadores y les pido gobernar pensando en Bolivia y en la democracia.À l’origine en espagnol et traduit par
Nous n’avons toujours pas de décompte officiel, mais d’après les données dont nous disposons, M. Arce et M. Choquehuanca ont remporté l’élection. Je félicite les gagnants et leur demande de gouverner en pensant à la Bolivie et à la démocratie.6:37 AM · 19 oct. 2020depuisBolivie·Twitter for iPhone
De son côté, Evo Morales a félicité son dauphin – qu’il avait désigné en janvier 2020 depuis son exil à Buenos Aires – en qualifiant ce résultat de “grande victoire”, relate le journal citant l’ancien président Morales.
La journée de dimanche 18 octobre, pendant laquelle 7,3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, s’est déroulée dans le calme.
"Cuba partage la joie pour la victoire de Luis Arce. L'idéal bolivarien renaît" a tweeté Miguel Díaz-Canel.
La Havane, 19 oct. (RHC) Le président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a félicité lundi le Mouvement vers le Socialisme (MAS) et son candidat à la présidence de la Bolivie, Luis Arce, pour leur victoire aux urnes.
Sur Twitter, Miguel Díaz-Canel a déclaré qu'avec le rétablissement du pouvoir démocratique en Bolivie, l'idéal bolivarien renaît.
«Félicitations au #MAS, qui a retrouvé aux urnes le pouvoir usurpé par l'oligarchie, avec la complicité de #OEA et du guide impérial. #Cuba partage la joie du triomphe de Luis Arce. L'idéal bolivarien renaît». Les présidentielles se sont tenues ce dimanche en Bolivie avec de grandes attentes, un an après le coup d'État qui a écarté du pouvoir Evo Morales, élu constitutionnellement.
BOLIVIE : Refondation communiste salue la belle victoire du Mouvement vers le socialisme
Publié le 19 octobre 2020
Le Parti de la refondation communiste - Gauche européenne (PRC-SE) salue la belle victoire au premier tour de Luis Arce et David Choquehuanca, candidats à la présidence et à la vice-présidence du MAS-IPSP (Mouvement vers le socialisme).
Les premiers résultats parlent d'eux-mêmes. Le duo MAS-ISPSP l'emporte avec 52,4 % des voix. Carlos Mesa, le principal adversaire, est loin derrière, n'atteignant que 31,5%. L'extrême droite de Luis Fernando Camacho n'est que troisième avec 14,1%.
Il y a un an, Evo Morales avait remporté la présidence avec 10 points d'avance et l'OEA a crié à la fraude et a ouvert la voie au coup d'État. Aujourd'hui, Luis Arce gagne avec une différence de 20% et nous attendons de l'OEA qu'il ait la décence de se taire, avec quelques majordomes européens diligents.
Le coup d'État d'octobre dernier n'a pas servi à faire taire la volonté de changement du peuple bolivien. Les menaces de ces derniers jours et de ces dernières heures n'ont pas non plus été possibles. Le peuple bolivien a parlé haut et fort. La Bolivie a retrouvé la démocratie.
En ces heures, le PRC appelle toutes les forces politiques boliviennes à accepter le résultat des sondages.
Nous serons prudents, afin que rien ne vienne perturber la célébration démocratique qui se déroule en ces heures dans les rues de Bolivie.
Maurizio Acerbo, secrétaire national
Marco Consolo, responsable des affaires étrangères
Parti de la refondation communiste - Gauche européenne
Evo Morales célèbre la victoire du MAS
Buenos Aires, 19 octobre (Prensa Latina) L'ancien président bolivien Evo Morales a célébré aujourd'hui la victoire électorale du Mouvement vers le socialisme (MAS) après avoir déclaré que son peuple avait donné une leçon de démocratie et de persévérance aux urnes.
Quelques minutes avant l'annonce des résultats par Unitel, le MAS a confirmé la victoire de Luis Arce-David Choquehuanca avec plus de 45 % des voix.
De Buenos Aires, où il est arrivé en décembre dernier après le coup d'État et où il est aujourd'hui réfugié politique, M. Morales a rendu hommage aux personnes qui, selon lui, ne sont pas tombées sous le charme de tant de provocations et ont fait en sorte que leur esprit démocratique décide du destin de la Bolivie.
Il souligne qu'il y a eu une victoire pour le MAS, qui aura la majorité dans les deux chambres de l'Assemblée, et que c'est une grande responsabilité. Frères boliviens, Lucho sera notre président", a souligné M. Morales en référence au candidat Luis Arce.
Il a également souligné que Arce "conduira notre pays sur la voie de la stabilité économique et sociale".
Lors d'une conférence de presse, le premier président indigène de la région a qualifié cette journée d'historique et a rappelé que la population avait réussi à résister au coup d'État, aux deux massacres et à un gouvernement de fait avec une administration marquée par la corruption et la mauvaise gestion de l'urgence sanitaire.
Au loin, Evo a envoyé son étreinte et ses félicitations à Arce et Choquehuanca après avoir affirmé que très bientôt, son pays va entamer une nouvelle étape de grands défis.
Je répète que nous devons mettre de côté nos différences pour parvenir à un grand accord national avec les partis politiques, les hommes d'affaires, les travailleurs et l'État, afin de surmonter la grave crise à laquelle nous sommes confrontés, ensemble nous construirons un pays qui mettra de côté les ressentiments et n'aura jamais recours à la vengeance", a-t-il déclaré.
M. Morales a souligné qu'avec du travail, de l'engagement, de l'humilité et de l'amour, "nous allons récupérer le pays et nous allons retrouver la stabilité, le progrès et la paix". Nous rendrons des millions de personnes et nous rendrons la liberté au peuple bolivien".
Bolivie : Arce, le dauphin de Morales, remporte la présidentielle dès le 1er tour
L'ancien ministre bolivien de l'Économie devance de plus de 20 points son principal rival, le centriste Carlos Mesa.
ParLe Figaro avec AFP
Bolivie: Luis Arce revendique la victoire de la présidentielle
Luis Arce, le candidat de la gauche et dauphin de l'ancien chef de l'État, Evo Morales, a remporté dimanche 18 octobre la présidentielle en Bolivie dès le premier tour avec 52,4% des voix, selon un sondage de sortie des urnes diffusé par la chaîne privée Unitel.
L'ancien ministre de l'Économie devance de plus de 20 points son principal rival, le centriste Carlos Mesa (31,5% des voix), et assure le retour au pouvoir du Mouvement vers le socialisme (MAS) après la démission en novembre 2019 d'Evo Morales, accusé par l'opposition de fraude électorale.
La Bolivie «a renoué avec la démocratie (...) Nous allons travailler pour tous les Boliviens, nous allons mettre en place un gouvernement d'union nationale», a déclaré en conférence de presse Luis Arce.
À un mois des élections en Bolivie, la présidente par intérim a annoncé hier soir qu’elle renonçait à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 18 octobre prochain. Selon les derniers sondages, Jeanine Añez se trouve avec seulement 10% des intentions de vote loin derrière Luis Arce, candidat socialiste et poulain de l’ex-président Evo Morales.
Pour le journal Los Tiempos, son renoncement arrive bien trop tard : « Dès le début, la candidature de Jeanine Añez à la présidence a été contestée, rappelle le quotidien. Désignée au poste de présidente par intérim pour mener le pays vers de nouvelles élections, les inquiétudes étaient grandes que Jeanine Añez utilise les ressources de l’État pour mener sa campagne électorale. Et c’est exactement ce qui s’est passé », souligne Los Tiempos.
Jeanine Añez a justifié le retrait de sa candidature par la nécessité d’unifier l’opposition face à la menace d’un retour du MAS, le Mouvement vers le socialisme d’Evo Morales, au pouvoir.
Mais force est de constater, écrit La Razon, qu’« il y a toujours sept candidats en lice. Et aucun d’entre eux n’a pour l’instant laissé entendre qu’il pourrait également retirer sa candidature pour unir le camp anti-Arce ». Le journal Pagina Siete, quant à lui, n’est pas d’accord avec la stratégie « tout sauf Arce » : « Le MAS représente les aspirations d'une grande partie de la population et, par conséquent, il est essentiel d’inclure ces Boliviens dans le jeu démocratique », estime l’éditorialiste qui poursuit : « Le prochain gouvernement devra faire face à une grave crise sanitaire et économique dans un environnement politique extrêmement polarisé. Les attentes légitimes des électeurs du MAS doivent trouver leur place dans le programme du futur gouvernement. Dans une démocratie il faut que chacun se sente représenté et respecté. Seuls les dictateurs et les idiots répondent par la surdité. »
Haïti sous la pression des États-Unis pour organiser les élections législatives
Haïti n’a plus de parlement opérationnel depuis janvier faute d’élections organisées à temps. Mais pour envisager un nouveau scrutin, le pays doit d’abord se doter d’un nouveau Conseil électoral provisoire. Selon la Constitution haïtienne, le CEP est composé de neuf membres, issus de différents secteurs de la société. Mais plusieurs d’entre eux estiment que l’actuelle situation, notamment sécuritaire, ne permet pas l’organisation du scrutin. Et c’est pourquoi ces secteurs ne désignent pas de membres pour le nouveau Conseil électoral provisoire.
Mais ce blocage ne plait pas aux États-Unis. « Cette fois-ci, le gouvernement américain est allé plus loin dans ses appels insistants à l’organisation des élections en Haïti », constate Le National. « Désormais ce n’est pas seulement le gouvernement haïtien qui est mis sous pression ». L’administration américaine « menace aussi directement l’opposition haïtienne et les acteurs de la société civile ». Par un tweet, l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince prévient : « il y aura des conséquences pour ceux qui font obstacle » au processus électoral.
Ces déclarations américaines suscitent une véritable levée de bouclier en Haïti. Nombreux sont ceux qui les considèrent comme une « inacceptable ingérence américaine dans les affaires internes du pays », relate l’agence Alterpresse.
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Mais le rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste estime que « bouder ne peut pas suffire. Il faut proposer, s’engager, dire ce qu’on veut faire ou imposer ce que l’on souhaite », écrit Frantz Duval avant de conclure : « Les Américains poussent pour être dans une démocratie des apparences. Les problèmes liés à la gouvernance sont nôtres. »
Au Pérou, le Parlement doit débattre puis voter aujourd’hui la destitution du président
« L’avenir de Martin Vizcarra est en jeu », titre El Comercio. Le Parlement péruvien avait voté la semaine dernière l’ouverture d’une procédure de destitution contre le chef de l’État pour « incapacité morale ». Martin Vizcarra est soupçonné de manipulation de témoin dans une affaire de corruption. « Pour voter la destitution du président, les voix de 87 élus sur 130 sont nécessaires. »
Le vote sera précédé d’un débat dans l’hémicycle. « On ne sait toujours pas si Martin Viscarra se présentera en personne devant les parlementaires pour se défendre », écrit El Comercio qui rappelle que « le président ne dispose pas de la majorité au Parlement, mais que plusieurs partis ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteront contre sa destitution ».
Buenos Aires, 16 août (Prensa Latina) Consterné par la mort de sa sœur Esther, l'ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé aujourd'hui que la haine, le racisme et les persécutions politiques à son encontre l'empêchent de dire son dernier adieu à un être cher.
Esther Morales, que le président considère presque comme sa mère, est décédée tôt ce matin à l'hôpital de troisième niveau d'Oruro-Corée, après avoir passé dix jours à lutter pour sa vie contre le Covid-19, aggravé par une maladie de base.
En ces moments de profonde tristesse, je me joins à toute la famille Morales, à mon beau-frère Ponciano Willcarani, à mes neveux et petits-enfants face au décès d'Esther, qui était une mère pour tous. Mes condoléances. Qu'elle repose en paix", a écrit le leader indigène, qui vit à Buenos Aires en tant que réfugié politique après le coup d'État de novembre dernier.
Dans un fil de messages sur le réseau social twitter, accompagné de photos de famille, Morales a exprimé son chagrin de ne pas pouvoir dire au revoir à sa sœur. Elle était une mère pour moi, a-t-il dit après l'avoir remerciée pour son amour, son honnêteté et son courage en l'accompagnant et même en subissant des détentions, comme à Oruro en 2002, pour avoir demandé sa liberté.
Lorsque j'ai été arrêté et emprisonné en tant que leader, elle m'a défendu et a exigé ma liberté. Elle m'a accompagné dans les moments les plus difficiles sans se soucier des représailles. Elle n'a jamais occupé de fonction publique, mais lors du coup d'État de 2019, sa maison a été incendiée et elle a été persécutée", a rappelé l'ancien dirigeant.
Morales se demande pourquoi tant de haine, de racisme et de persécution politique l'ont empêché de voir sa seule sœur pour la dernière fois. Pour moi, Esther, c'était ma mère. L'histoire jugera, a-t-il dit.
Les Boliviens saluent le jour de la rébellion nationale à Cuba
La Paz, 26 juillet (Prensa Latina) Le Mouvement bolivien de solidarité avec Cuba a salué aujourd'hui la Journée de la rébellion nationale, une date qui marque la reprise des luttes pour l'indépendance définitive du peuple cubain et la construction d'une société plus juste.
Le groupe de solidarité rappelle que le 26 juillet 1953, deux groupes de jeunes inspirés par les idées patriotiques de José Martí ont attaqué la caserne Moncada à Santiago de Cuba et Carlos Manuel de Céspedes à Bayamo, toutes deux situées dans l'est du pays.
Ils l'ont fait dans le but de renverser la tyrannie de Fulgencio Batista, qui avait le soutien total des États-Unis d'Amérique, a souligné le Mouvement dans une déclaration.
Il souligne que la différence abyssale en matière d'armement et de logistique a été décisive, et que les attaquants ont été capturés, torturés, tués ou faits prisonniers.
Cependant, ce qui s'est passé comme une défaite militaire était en fait l'étincelle qui allait déclencher une insurrection généralisée et imparable contre la dictature de Batista, culminant en janvier 1959 avec le triomphe définitif de la Révolution", souligne-t-il.
Il souligne qu'en ce nouvel anniversaire, et en particulier de la Bolivie qui saigne et souffre des crimes d'un gouvernement putschiste, il est essentiel de se souvenir des paroles du leader de la révolution cubaine et de cet exploit, Fidel Castro, lorsqu'il a souligné que " La Moncada nous a appris à transformer les revers en victoires ".
C'est une maxime qui synthétise non seulement l'esprit de lutte et de résistance de ces groupes de jeunes hommes et femmes d'il y a 67 ans, mais aussi la possibilité de reprendre sans cesse les combats pour la seconde et définitive indépendance de Notre Amérique, souligne-t-il.
Evo Morales se défend après la décision de placement en détention préventive
Buenos Aires, 6 juillet (Prensa Latina) L'ancien président Evo Morales a averti aujourd'hui que la décision du bureau du procureur bolivien de demander sa détention préventive pour des crimes présumés de terrorisme est une preuve supplémentaire de la persécution politique systématique dont il est victime.
La Commission des procureurs anti-corruption a annoncé ce lundi à La Paz que la résolution de l'accusation formelle contre Morales pour les crimes de terrorisme et de financement du terrorisme a été publiée et a demandé la détention préventive du leader indigène.
De manière illégale et inconstitutionnelle, le ministère public de La Paz a l'intention de m'inculper de terrorisme avec un enregistrement audio altéré et sans être notifié, une preuve de plus de la persécution politique systématique du gouvernement de facto. Bientôt, la démocratie et l'État de droit reviendront en Bolivie", a déclaré l'ancien dirigeant, qui vit ici en tant que réfugié politique depuis décembre, après le coup d'État.
Dans une déclaration faite depuis cette capitale, les avocats de l'ancien président, Raúl Gustavo Ferreyra et Raúl Zaffaroni, ont déclaré que l'accusation constitue une preuve supplémentaire de l'existence d'un État policier en Bolivie.
Les avocats ont souligné que "la Bolivie est un État de non-droit où règne la force brute. Les preuves n'existent pas, l'accusation du procureur est une absurdité ainsi que la demande de détention", ont-ils déclaré, ajoutant qu'il n'y a pas de charge pénale qui devrait incriminer l'ancien président.
D'autre part, les avocats ont souligné que Morales se bat pour le rétablissement de l'État constitutionnel et de la démocratie.
Le poids de nos raisons permet d'éclaircir les accusations méprisables, telles que l'accusation et la demande de détention", conclut la déclaration.
Les putschistes boliviens reconnaissent leur incapacité à faire face à la pandémie
La Paz, 22 juin (Prensa Latina) Le ministère de la santé du gouvernement de facto de la Bolivie a reconnu aujourd'hui son incapacité à faire face à la pandémie de Covid-19, le troisième mois de la quarantaine imposée au pays pour y faire face étant passé.
Il existe un risque réel que les installations médicales de la nation andine s'effondrent et que le nombre de décès augmente, a admis le chef de l'épidémiologie du ministère de la santé, Virgilio Prieto, dans des déclarations au réseau Unitel.
Les gens meurent, il n'y aura pas de place dans les hôpitaux, a déclaré le fonctionnaire, après que le pays ait signalé 773 décès dus à la maladie (dont 33 aujourd'hui) et 24 388 cas confirmés.
M. Prieto a déclaré que l'agenda des autres activités nationales devait être marqué par l'épidémie et a appelé à ce que quelque chose soit fait pour essayer de la contrôler et empêcher sa propagation.
Concernant l'augmentation du nombre de victimes et son éventuelle aggravation jusqu'en septembre, le spécialiste a spéculé qu'il ne serait peut-être pas possible de se rendre aux urnes, faisant allusion à l'annonce officielle d'hier concernant la tenue éventuelle des élections.
La présidente de facto Jeanine Áñez a annoncé ce dimanche qu'elle promulguera la loi pour la tenue des élections présidentielles le 6 septembre.
Les institutions sanitaires boliviennes appliquent la quarantaine dite stricte contre la pandémie de Covid-19 depuis le 22 mars, en plusieurs étapes, dont la dernière le 1er juin.
Le nombre de cas positifs du nouveau coronavirus continue d'augmenter ces dernières heures, avec des pics quotidiens de plus de 1 000 patients.
L'ancien président Evo Morales a déclaré sur Twitter que "le gouvernement de facto mène la pandémie à l'aveuglette".
Selon le leader politique, le remplacement de trois ministres de la santé en peu de temps et l'abandon des gouvernorats et des mairies par l'exécutif démontrent que ces autorités "se contredisent à chaque étape".
Evo Morales dénonce la préparation d'un nouveau coup d'État par le gouvernement de facto
21.JUN.2020 / 17:55 PM
Photo : Référence
L'ancien président bolivien, Evo Morales, a dénoncé ce dimanche sur son compte Twitter officiel qu'"un nouveau coup d'État est prévu contre l'Assemblée législative et les organisations sociales et syndicales qui n'ont pas pu être liquidées en novembre".
Les déclarations du leader bolivien font suite à la rencontre qui a eu lieu dimanche entre la présidente de facto de la Bolivie, Jeanine Añez, et le chef du Tribunal suprême électoral (TSE), Salvador Romero, pour analyser la date des élections générales prévues le 6 septembre.
Mme Añez et ses ministres prennent la situation épidémiologique du pays causée par le Covid-19 comme prétexte fondamental pour justifier le report des élections, affirmant que d'ici la date prévue, le pays connaîtra le pic maximum de la pandémie avec une projection de 130 000 infections.
Après la réunion, aucune déclaration officielle n'a été proposée aux médias et la ministre de la santé Eidy Roca a déclaré qu'elle s'était limitée à présenter les prévisions sanitaires pour la nation dans les mois à venir.
Cependant, Romero, dans une interview accordée ce dimanche au supplément "Politique animale" du journal national La Razón, a déclaré que "l'EST a toujours tenu compte d'éléments scientifiques. C'est la raison pour laquelle elle a pris l'initiative de rechercher, avec le soutien des Nations unies, de l'Union européenne et de l'Église, la consultation des acteurs politiques" en proposant une date pour les élections générales.
Face au refus du gouvernement de facto de promulguer la loi 691, adoptée le 9 juin, la présidente de l'Assemblée législative plurinationale de Bolivie, Eva Copa, a rappelé à Mme Añez, le 17 juin, que son seul mandat est de présider les nouvelles élections.
Copa a averti que "si elle ne promulguait pas la loi qui lui a été envoyée, elle ne ferait qu'avancer les élections au 2 août 2020, comme le prévoit la loi 1297 du 30 avril.
Ce vendredi, Mme Añez a demandé à la police de mettre "l'ordre, la sécurité et la loi" sur ce qu'elle a décrit comme "la violence des violents", en faisant clairement allusion aux mouvements sociaux, en particulier celui dirigé par l'ancien président Evo Morales et sa formation politique Mouvement vers le socialisme (MAS).
La Paz, 17 juin (RHC)- Au milieu du collapsus du système de santé de la Bolivie pour faire face à l’urgence sanitaire à cause de la pandémie de coronavirus, le régime de facto a révélé son intention de se maintenir au pouvoir.
De la même façon, les fonctionnaires imposés après le coup d’état contre l’ex-président Evo Morales, de 2019, poursuivent la campagne contre le Mouvement vers le Socialisme, le MAS, que les sondages donnent comme favori pour remporter les élections générales du 6 septembre prochain.
La chef du régime de facto Jeanine Áñez a déclaré qu’il lui semblait injuste que l’on dise qu’elle est attachée à la prorogation de son pouvoir, cependant elle a ensuite évoqué la possibilité d’ajourner les élections de quelques deux mois avec l’argument d’éviter des risques de contagion avec la nouvelle souche de coronavirus.
Un report d’un ou de deux mois ne va faire du mal à personne, qui plus est, nous, tous les boliviens nous allons gagner avec cela a dit Áñez, qui est candidate à la présidence et qui occupe la troisième place dans les intentions de vote selon les sondages.
Añéz avance l’argument de la sécurité sanitaire des Boliviens pour essayer de se maintenir plus de temps au pouvoir, cependant des citoyens, des figures politiques et des médias locaux dénoncent le collapsus du système de santé nationale qui a provoqué des morts dans les rues faute d’attention médicale.
La Paz, 19 mars (Prensa Latina) Les autorités du gouvernement de facto de Bolivie ont disqualifié hier la sollicitude d’aide à Cuba pour faire face au nouveau coronavirus SRAS-CoV-2.
La veille, le candidat à la présidence du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), Luis Arce, a fait part de la disposition de La Havane d’aider la Bolivie avec du personnel spécialisé et le médicament Interferon Alpha 2B humain recombinant, l’un des plus efficaces pour traiter la maladie du Covid-19 et produit exclusivement par l’île des caraïbes.
Toutefois, le ministre de facto de la Santé, Anibal Cruz, a discrédité l’aide de Cuba et accusé le MAS de politiser la situation, malgré les allégations répétées selon lesquelles le pays est mal préparé pour faire face à la maladie, déclarée pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Des médecins boliviens et d’autres personnels de santé remettent en cause la gestion du gouvernement de facto présidé par Jeanine Áñez pour la manière dont le traitement du Covid-19 est assuré, notamment en ce qui concerne la formation des travailleurs du secteur et les conditions inappropriées des centres de soins du pays.
Outre le candidat du MAS, les présidents des deux chambres de l’Assemblée Législative Plurinationale, l’ancien mandataire Evo Morales et la majorité de la population, qui connaissent le haut niveau professionnel des spécialistes de l’île des Caraïbes présents dans ce pays durant de nombreuses années jusqu´au coup d´État du 10 novembres dernier, soutiennent la demande d’aide à La Havane.
Arce a expliqué que la stratégie efficace serait le travail conjoint des médecins et des autres personnels des deux pays, et a donc exhorté le gouvernement de facto de la nation andine-amazonienne à solliciter officiellement l’aide de Cuba.
La Bolivie compte 12 cas confirmés de Covid-19, mais des spécialistes estiment que le nombre de personnes infectées augmentera en raison du niveau élevé de contagion caractéristique de la maladie.
Genève, 13 mars (Prensa Latina) La représentante du bureau du Défenseur du Peuple (défenseur des droits) de la Bolivie, Nadia Cruz, a demandé aujourd’hui à la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, de surveiller la situation dans le pays sud-américain et d’en rendre compte.
Cruz a rencontré Bachelet après avoir tenu le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU au courant de la situation dans son pays et lui a demandé de faire preuve d’une vigilance particulière, considérant que les traités de l’organisme international étaient menacés.
Elle a également plaidé en faveur du renforcement de la Mission du Haut Commissariat en Bolivie, compte tenu du fait que le pays est en campagne électorale en vue des élections générales prévues pour le 3 mai prochain.
« Nous vous demandons : une surveillance spéciale de la Bolivie avec la visite urgente des rapporteurs spéciaux; de rétablir le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme dans le pays et de rendre rapidement son rapport sur les violations des droits de l’Homme dans le conflit postélectoral », souligne le rapport.
Cruz a expliqué que la situation des droits de l’Homme dans le pays andin-amazonien est préoccupante en raison des violations commises par le gouvernement de facto et a rappelé la répression déclenchée à la suite du coup d’État de novembre dernier.
'L’application des traités des Nations Unies est menacée par le comportement systématique du gouvernement en matière de violations des droits de l’Homme, qui a provoqué au moins 35 morts, 833 blessés et plus de 1500 arrestations et/ou détentions', a-t-elle précisé.
Elle a également appelé l’attention sur le climat de persécution politique à l’égard des anciens fonctionnaires, militants et sympathisants du Mouvement Vers le Socialisme et de l’ancien Président Evo Morales.
Cruz a de plus confirmé que le Bureau du Défenseur du Peuple faisait l’objet de menaces, de violences psychologiques et de poursuites judiciaires de la part du gouvernement de facto actuel.
Les inquiétudes suscitées par la répression et la persécution politique en Bolivie sont manifestes à l’intérieur et à l’extérieur du pays, au sein des organismes régionaux et de l’ONU elle-même.
La Paz, 11 mars (Prensa Latina) De nombreuses voix en Bolivie critiquent la nouvelle nomination hier de Fernando López au poste de ministre de la Défense, bien qu’il ait été démis de ses fonctions par l’Assemblée Législative Plurinationale (ALP).
Hier, la présidente autoproclamée Jeanine Áñez a de nouveau nommé Lopez à son poste alors qu´il avait été censuré vendredi dernier par l’ALP -dont les deux tiers sont du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) de l´ancien président Evo Morales- pour n’avoir pas assisté à trois convocations à un interrogatoire sur deux massacres commis par des militaires et des policiers contre des manifestants dans le contexte du coup d’État.
La décision des députés impliquait alors sa destitution, conformément à l’article 158 de la Constitution Politique de l’État, et en vertu de la réglementation il avait pourtant été démis de ses fonctions lundi.
Les réactions, notamment sur les réseaux sociaux, ne se sont pas faites attendre, estimant par exemple que « le parlement destitue le ministre de la Défense pour ne pas avoir répondu aux questions concernant le massacre de Senkata. Que fait Jeannine Áñez ? Le destituer et le nommer comme si de rien n’était. République Bananière de Bolivie ».
Pour sa part, @RiannaSarmiento propose à l’APL de ne plus siéger en expliquant que Jeanine Áñez vient de transformer officiellement le régime en dictature parce que le pouvoir exécutif se moque du pouvoir législatif en nommant à nouveau Fernando López au poste de ministre.
Également à travers Twitter, l’internaute @SergioDelazerda a assuré que la dictature d’Añez se moque non seulement des lois, mais aussi de la mémoire des 36 personnes assassinées à Sacaba et Senkata.
'La tyrannie s’expose ainsi de plus en plus au poids de la justice qui viendra tôt ou tard', a-t-il averti.
Le 10 novembre dernier, Evo Morales a démissionné de la présidence du pays sous la pression de hauts commandements militaires, deux jours plus tard Áñez a pris ses fonctions, ce qui a motivé des mobilisations pacifiques du peuple bolivien.
Toutefois, la police et l’armée ont procédé à des massacres à Sacaba, Cochabamba, et à Senkata, El Alto, pour contenir les protestations contre le coup d’État.
Plus de 30 personnes ont été tuées, des dizaines blessées et des centaines arrêtées pour avoir protesté contre le coup d’État.
Rousseff : des élections sans Evo en Bolivie seraient une farce.
Brasilia, 23 février (Prensa Latina) L'ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a déclaré que si le système judiciaire bolivien oppose son veto à la candidature de l'ancien président Evo Morales au Sénat, les élections dans ce pays seront une farce.
Si le système judiciaire dominé par les putschistes oppose son veto à la candidature d'Evo au Sénat, ce veto montre que les élections promues par ceux qui ont détruit la démocratie sont une farce", a écrit l'ancien chef de l'État (2011-2016) sur Twitter.
Elle a qualifié Morales de "l'un des meilleurs présidents" que la Bolivie ait jamais eu et il a été "renversé par un coup d'État et persécuté par les putschistes", ce qui l'a obligé à demander l'asile au Mexique et en Argentine.
Le chef du Tribunal suprême électoral, Salvador Romero, considère que le leader indigène ne remplit pas la condition de résidence en Bolivie pour se présenter au Sénat à Cochabamba. Il a indiqué qu'une résidence effective est requise.
A cet égard, Morales a déclaré à Buenos Aires que les leaders du coup d'Etat "ne respectent pas la loi électorale, ni même une sentence constitutionnelle, ils ont peur de la démocratie".
La Paz, 21 février (RHC).- Le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) a dénoncé ce vendredi le caractère politique de l’interdiction par le Président du Tribunal Suprême Electoral (TSE) et de ses membres de la participation de leurs candidats Evo Morales et Diego Pary au poste de sénateur.
Dans un communiqué, cette force politique se réfère à la décision du Tribunal d’invalider les deux candidatures sous prétexte de ne pas satisfaire à l’exigence d’une 'résidence permanente' dans les localités où elles se présentent lors des élections du 3 mai prochain. Le Président du Tribunal électoral et les membres qui ont inhabilité nos candidats n’ont pas respecté le Calendrier électoral dont l’article 35 stipule que le délai de traitement des demandes d’exclusion des candidats commence le lundi 24 février, souligne le MAS.
Il ajoute qu’avant cette date, le TSE a statué sur les requêtes et sur les inhabilitations, en violation flagrante de ses propres règles et de ses motivations politiques.
Le MAS a évoqué toutes les violations qui ont été commises et souligne que l’article 4 de la loi no 026 sur le régime électoral stipule que 'le plein exercice des droits politiques conformément à la Constitution et à la loi ne peut être restreint, entravé par aucune autorité publique, pouvoir factuel, organisation ou personne privée'.
Cette force politique a annoncé qu’elle engagerait une procédure pénale ordinaire contre les membres du TSEqui ont voté pour ces proscriptions et mènera des actions aux niveaux national et international pour la défense de la démocratie et la participation de ses candidats.
Nous déclarons l’état d’urgence et la mobilisation pacifique dans nos rangs face à cette proscription injuste, conclut le MAS.
Lors d’une conférence de presse à Buenos Aires, le président déchu, Evo Morales, victime d’un coup d’État le 10 novembre dernier, a déclaré remplir, tout comme Diego Pary, toutes les conditions nécessaires.
« Maintenant, je suis interdit de me présenter comme candidat au poste de sénateur. Ils ne respectent pas la loi électorale. Ce n’est pas seulement une interdiction d’Evo, c’est une atteinte à la démocratie. Ils ont peur de la démocratie », a souligné le leader indien.
Bolivie: Evo Morales interdit de se présenter au Sénat
L'ancien président bolivien Evo Morales s'est vu interdire de se présenter au Sénat par l'instance électorale suprême de son pays, une décision qui compromet son retour en politique après sa démission en novembre.
Le Tribunal suprême électoral (TSE) de Bolivie a invalidé jeudi sa candidature car l'ex-président, exilé en Argentine, ne remplit pas l'obligation de "résidence permanente" dans le pays.
Evo Morales avait quitté la Bolivie pour le Mexique après sa démission en novembre, après des semaines de manifestations à son encontre et sous la pression des forces armées, à la suite d'une élection présidentielle controversée. Il s'est ensuite réfugié en Argentine.
La décision du tribunal "est un coup contre la démocratie. Les membres (de ce tribunal) savent que je remplis les conditions pour être candidat. L'objectif final est l'élimination du MAS", a réagi M. Morales sur Twitter en évoquant son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS).
En revanche, son principal rival, l'ex-président Carlos Mesa (centre) a salué la décision du tribunal qui a, a-t-il dit, "correctement appliqué la loi et la Constitution". Evo Morales "doit comprendre qu'il ne peut plus utiliser la loi selon ses intérêts", a-t-il ajouté.
Le parti de M. Morales, le MAS, sera toutefois bien représenté à l'élection présidentielle. La candidature de l'ex-ministre de l'Economie, Luis Arce, a été validée par le Tribunal suprême électoral, a indiqué jeudi son président Salvador Romero devant la presse.
Il avait été officiellement proclamé candidat du MAS le 9 février. Cet économiste proche de M. Morales a été son ministre de l'Economie pendant sa présidence de 2006 à 2019.
En tête des sondages
Selon les derniers sondages, Luis Arce est largement en tête des intentions de vote, avec 31,6%, devant l'ex-chef de l'Etat centriste Carlos Mesa (17,1%) et la présidente par intérim conservatrice Jeanine Añez (16,5%).
Le tribunal a également invalidé la candidature de l'ancien ministre des Affaires étrangères de M. Morales, Diego Pary, qui souhaitait se présenter dans la circonscription de Potosi (sud).
M. Morales, 60 ans, poursuivi dans son pays pour "sédition et terrorisme", ne pouvait pas déjà se représenter à la présidentielle.
La présidente par intérim avait en effet promulgué le 24 novembre une loi convoquant de nouvelles élections présidentielle et législatives, qui interdit à toute personne ayant exercé deux mandats électifs de suite de se présenter à un troisième. Ce qui a fermé la porte à une nouvelle candidature d'Evo Morales, 60 ans, qui a déjà exercé trois mandats.
L'ancien chef d'Etat avait alors décidé de briguer un poste de sénateur dans la région de Cochabamba (centre) où il a commencé sa carrière politique.
M. Morales s'était proclamé vainqueur du scrutin du 20 octobre pour un quatrième mandat, mais l'opposition avait crié à la fraude. Après plusieurs semaines de manifestations et son lâchage par la police et par l'armée, il avait annoncé sa démission et les élections ont été annulées.
Les élections générales du 3 mai visent à élire le président, le vice-président ainsi que 36 sénateurs et 120 députés. En cas de second tour, le scrutin aura lieu le 14 juin.
La Paz, 17 février (Prensa Latina) Les cas de dengue en Bolivie connaissent aujourd’hui une augmentation accélérée, situation qui met le pays en alerte face à l´afflux massif dans les hôpitaux qui ont peu de personnel médical disponible.
Par le biais du réseau social Twitter, plusieurs internautes critiquent la position du gouvernement de facto de la présidente autoproclamée Jeanine Áñez, lequel n’a toujours pas agi pour doter les centres médicaux des moyens nécessaires pour faire face à la situation épidémiologique.
De même, plusieurs utilisateurs de la plate-forme numérique s’interrogent sur l’absence de réponse du Collège médical de Bolivie, institution qui, pendant le mandat de l’ancien Président Evo Morales (2006-2019), a mené plusieurs grèves pour rejeter les mesures prises pour renforcer la gratuité des soins.
Où est le Collège médical de Bolivie ? Ils étaient très bons pour manifester et mener 80 jours de grèves consécutifs ; mais pour sauver des vies des gens zéro, a manifesté le site Noticias Bolivia sur Twitter.
Le département (province) de Santa Cruz est la région qui compte le plus grand nombre de patients atteints de dengue, où les enfants de moins de 14 ans sont les plus touchés.
Le responsable du service d’épidémiologie départemental de la santé (Sedes), Roberto Tórrez, a expliqué à la presse que le territoire est confronté à la pire épidémie des 33 dernières années avec plus de 17.000 personnes touchées en à peine un mois et demi depuis début 2020.
'Santa Cruz est confrontée à la pire épidémie de dengue depuis 33 ans en termes d’explosivité et de nombre de cas graves, en peu de temps, avec une moyenne de 150 à 170 patients par jour', a souligné le responsable.
À cet égard, il a fait valoir que la plus grande préoccupation concernait les enfants, qui représentent 50 % de l’ensemble des cas, ce qui a des répercussions sur les établissements d’enseignement où les taux d’absentéisme sont élevés en raison de l´épidémie.
Divers médias présentent des images et des histoires concernant la saturation des centres médicaux dans le territoire de Santa-Cruz, dont le cas de l’hôpital municipal Plan Tres Mil où plus de 80 personnes par heure attendent à l´intérieur et l´extérieur de la salle des urgences pour une consultation avec le seul médecin de garde.
À ce jour, 23 mille cas de dengue ont été signalés en Bolivie, cinq décès ont été confirmés, neuf autres décès sont en cours d’étude pour en déterminer la cause et plus de 3 500 malades ont dû être hospitalisés, selon les données publiées par le Sedes.
L’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) a signalé samedi dernier qu´uniquement lors du premier mois de l’année 125 mille 514 cas ont été signalés en Amérique Latine et dans les Caraïbes, dont 27 décès dus à la maladie.
Pour éviter que le nombre de cas n’augmente au cours de la période actuelle, l’OPS a recommandé aux gouvernements des pays les plus touchés de renforcer la surveillance, réviser les plans d’urgence et veiller à ce que les professionnels de la santé reçoivent une formation appropriée pour effectuer des diagnostics en temps voulu.
La Paz, 7 février (RHC).- Roxana Lizárraga, ancienne ministre de la Communication du gouvernement de facto de la Bolivie, a accusé l’administration de la présidente autoproclamée Jeanine Áñez de soudoyer des secteurs sociaux en échange d’un soutien électoral.
Roxana Lizárraga, candidate à la députation pour l’alliance Creemos, en vue des élections générales du 3 mai prochain, a souligné que le pouvoir économique du gouvernement actuel est utilisé pour tenter de corrompre et diviser les organisations sociales, signale le quotidien La Razón.
« L’irrégularité consiste à échanger un soutien électoral contre l’accès à des charges publiques et des quotas de pouvoir », a-t-elle expliqué.
Il y a peu de temps, Lizárraga avait réaffirmé avoir démissionné parce que le dénommé gouvernement de transition avait perdu son cap et qu’il ne s’était pas contenté de diriger le pays jusqu’à l’élection d’une nouvelle administration.
La journaliste de 46 ans a présenté sa renonciation irrévocable au poste de ministre de la Communication après l’annonce officielle de la candidature d’Áñez à la présidence de la République, acte qu’elle a jugé contraire à l’éthique et de « projet opportuniste pour jouir du pouvoir ».
Evo Morales souligne ses réalisations en tant que président de la Bolivie
Buenos Aires, 22 janvier (Prensa Latina) L'ancien président de la Bolivie, Evo Morales, a souligné aujourd'hui les réalisations de son administration à la tête de la nation andine en rendant compte de la conclusion de son mandat, déjà approuvé par l'Assemblée législative plurinationale.
Dans une vidéo d'un peu plus de 21 minutes, M. Morales a détaillé avec des chiffres et d'autres données les résultats de 14 années à la tête du gouvernement bolivien, une période au cours de laquelle il a assuré qu'il y avait "plus de succès que d'erreurs".
Le premier président indigène de l'histoire de la Bolivie, qui a pris ses fonctions pour la première fois le 22 janvier 2006, a comparé les indicateurs de développement de 2005 avec ceux de 2018, date à laquelle il a démissionné en raison d'un rapport partial de l'Organisation des États américains (OEA) qui remettait en cause les résultats des élections au cours desquelles il avait été élu pour un nouveau mandat.
Il a rappelé que sous les gouvernements néolibéraux, la nation andine était la plus pauvre et la plus inégale d'Amérique du Sud, les services de base et les ressources naturelles étant privatisés.
Ensuite, son gouvernement a reçu un pays en proie à une profonde crise économique, qui est devenu par la suite celui qui a connu la plus forte croissance du continent.
Il a noté que le produit intérieur brut du pays était de 9,581 milliards de dollars fin 2005, un chiffre qui est passé à 40,581 milliards fin 2018, et que le revenu annuel par personne a triplé.
Le 22 janvier 2006, avec le peuple au gouvernement, les premières lumières de l'aube ont été vues après la longue nuit néolibérale", a déclaré Morales, un réfugié en Argentine.
Il a rappelé les défis qu'il a dû relever au sein de son gouvernement, tels que la nationalisation des ressources, la restitution des droits et l'indépendance financière et économique du pays.
Avant 2006, la Bolivie était une république où peu de gens avaient tout et où la majorité vivait dans la misère. Avec la nouvelle Constitution, nous nous reconnaissons dans la dignité d'un État plurinational. Nous construisons la stabilité politique, la croissance économique et la justice sociale", a déclaré l'ancien président.
Que se passe-t-il ces jours-ci en Bolivie ? Et s’il s’agit d’un coup d’état, que veulent et qui ciblent les putschistes ? La réponse la plus claire et la plus autorisée à toutes ces questions est donnée par la protagoniste du coup d’état, la « présidente par intérim » autoproclamée du pays Jeanine Anez quand elle twitte de la façon suivante ce qui semble être son désir le plus ardent : « Je rêve d’une Bolivie libérée des rites indigènes sataniques, la ville n’est pas pour les « Indiens », il vaudrait mieux qu’ils aillent sur l’Altiplano ou au Chaco ». C’est à dire à la très haute montagne ou à la savane quasi désertique…
Encore plus éloquents que les paroles sont pourtant les actes qui ont suivi. C’est ainsi qu’on a vu Mme Anez arriver au palais présidentiel pour prendre ses fonctions présidentielles en brandissant triomphalement ...une énorme Bible au-dessus de sa tête, tandis que le vrai cerveau du coup d’Etat, le raciste extrémiste de droite Luis Fernando Camacho et ses amis criaient “la Bolivie pour le Christ, Pachamama n’entrera plus jamais dans ce palais” !Tout un programme si on pense que Pachamama est la Mère-Nature de ces peuples indigènes que les putschistes assimilent à...l’Antéchrist. Et pour qu’il n’y ait pas le moindre doute sur l’appartenance et les intentions des putschistes, pendant que ceux-la officiaient au palais présidentiel, leurs partisans brûlaient au centre de La Paz le drapeau-symbole des 36 nations originaires de Bolivie, la Wiphala rectangulaire aux sept couleurs promue par les gouvernements de Evo Morales au rang de drapeau officiel de « l’État Multinational de Bolivie » ensemble avec son drapeau tricolore traditionnel. Le fait que tous ces « exploits » des putschistes font penser plutôt au Moyen-Âge et ne sont probablement pas compris par le lecteur européen, ne doit pas faire oublier qu’ils font partie intégrante du plus douloureux passé génocidaire de la grande majorité des habitants de Bolivie ! Et comme on voit se multiplier les témoignages sur les assassinats et les tortures de ceux qui résistent au coup, il n’est pas surprenant de voir et d’entendre les manifestants et surtout les manifestantes indigènes hurler que « aujourd’hui comme jadis, ils nous massacrent avec la Bible et l’épée » !... [1].
Ce “jadis” se réfère évidemment aux tristement célèbres Conquistadors espagnols qui ne se sont pas limités de “découvrir” et de convertir au christianisme un continent américain habité depuis des millénaires par des dizaines de millions d’indigènes aux cultures bien avancées, mais se sont employés à les exterminer dans ce qui reste jusqu’à aujourd’hui comme le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité. [2] C’est exactement cette tradition raciste et génocidaire - qui s’est perpétuée sans interruption durant cinq siècles - que veulent ressusciter aujourd’hui les “démocrates” néolibéraux comme Mme Anez, M.Camacho et leurs pareils, qui ne peuvent se faire à l’idée que les indigènes descendants des Incas puissent être autre chose que leurs domestiques et esclaves.
En d’autres termes, ce coup d’Etat constitue l’énième maillon dans l’interminable chaîne des massacres et autres répressions et humiliations réservées depuis des siècles par les colonialistes européens aux nations indigènes de Bolivie, mais aussi de toutes les Amériques du sud et du nord ! C’est-à-dire, ce coup d’Etat ne vise pas en priorité Evo Morales et son régime, mais quelque chose de beaucoup plus grand, important et essentiel : La très grande majorité des nations indigènes et leur lutte séculaire pour défendre leurs droits et leurs libertés démocratiques et nationales. Évidemment, le fait que ces dirigeants des ramassis racistes qui tuent, lynchent et incendient les maisons de leurs adversaires politiques, soient aussi des entrepreneurs et des grands propriétaires terriens n’est pas une simple coïncidence. C’est le bien utile rappel du fait que ceux d’en haut ont toujours utilisé le racisme le plus brutal et violent comme arme pour terroriser et soumettre ceux d’en bas...
Voici donc pourquoi la réponse des Aymaras, des Quechuas et des autres peuples originaires a été et reste prompte, massive et terriblement combative. A l’heure où nous écrivons ces lignes, pour le quatrième jour de suite des colonnes interminables des indigènes descendent à de La Paz de la ville de El Alto (plus d’un million d’habitants), laquelle semble se pencher au dessus de la capitale du pays du haut de ses 4.000 mètres d’altitude. Avançant en courant, agitant leurs Wiphalas multicolores, et brandissant des bâtons, les manifestants et les manifestantes indigènes, auxquels sont venus s’ajouter aujourd’hui des milliers d’autres paysans et des mineurs des 20 provinces et de l’intérieur du pays, arrivent de partout et remplissent le centre de La Paz, les milices paysannes des Ponchos Rojos en tête. Mais, à l’opposé de Morales qui depuis le Mexique multiplie les appels en faveur du « dialogue » et de la « pacification du pays », ces manifestants persistent à demander « la tête du fasciste Camach » et la « renuncia » de Anez, tandis que tous ensemble répètent en chœur un mot d’ordre très éloquent : « Ahora si, guerra civil » (Maintenant oui, guerre civile) !
Il est impossible de prévoir quelle sera l’issue finale de ce terrible affrontement. Cependant, ce qui impressionne et est déjà une certitude c’est que les nations indigènes qui représentent la majorité de la population bolivienne, n’ont plus peur de leur oppresseur blanc, le regardent dans les yeux et se montrent décidées de tout faire pour faire échouer son coup d’Etat. Et c’est précisément parce que leur réaction est tant massive, tant unitaire, tant combative et tant décidée que les jours passent sans que la balance penche en faveur des putschistes racistes et de leurs protecteurs nord-américains, qui semblent perdre progressivement l’initiative qu’ils ont eu initialement. A l’heure où le Chili voisin est secoué par une révolte populaire sans précédent contre les politiques néolibérales inaugurées par la dictature sanglante de Pinochet et appliquées sans relâche depuis lors, la révolte des peuples de Bolivie vient compléter le tableau d’une Amérique latine qui ressemble à un volcan prêt à exploser. Et ce qui est sûr c’est que jamais autant qu’aujourd’hui n’a été aussi patente l’actualité de la phrase historique de celui qui reste la principale référence des combats des indigènes boliviens, le dirigeant héroïque de la révolte démocratique et plébéienne de 1780 Tupac Katari lequel, peu avant d’être démembré par les tyrans espagnols, lançait cet avertissement prémonitoire : “Je reviendrai et je serai des millions” !…
[1] On peut suivre en direct les manifestations et les autres développements importants en Bolivie grâce a la chaine vénézuélienne TELESUR. Pour ça il suffit soit de capter Telesur qui émet à partir du satellite Astra, soit de cliquer sur son site : https://www.telesurtv.net [2] La persistance des épigones des génocidaires à garder vivant le souvenir du génocide et aussi la terreur qui l’accompagne, est illustrée par l’histoire suivante : Il y a un an et peu après avoir pris ses fonctions de président du Mexique, Andres Obrador a demandé officiellement à l’État espagnol qu’il présente ses excuses pour les crimes commis par les conquistadors espagnols contre les peuples d’Amérique Latine. A l’exception de Podemos, la réponse unanime de tous les partis politiques espagnols a été non seulement de rejeter la demande du président Mexicain mais de le traiter aussi de... provocateur. Cette réaction était pourtant tout à fait prévisible étant donné que l’État espagnol persiste à... honorer chaque année ses ancêtres génocidaires en faisant parader son armée devant le roi et les chefs de partis, le jour de la fête nationale de l’Hispanidad. Il n’est pas surprenant que cette fête nationale à l’honneur des génocidaires d’Amérique latine a été inventée et inaugurée en 1958 par le dictateur fasciste Franco...
Giorgos Mitralias est journaliste et co-fondateur Comité grec contre la dette, membre du réseau international CADTM. Article paru sur le site de la CADTM http://www.cadtm.org
Après le coup d'État, de nouvelles élections en Bolivie le 3 mai
La Paz, 4 janvier (Prensa Latina) Les nouvelles autorités électorales, nommées par le gouvernement de facto au pouvoir aujourd'hui en Bolivie, ont annoncé que les prochaines élections présidentielles auront lieu le 3 mai.
Près de deux mois après le coup d'État contre le président constitutionnel Evo Morales, le Tribunal suprême électoral (TSE) a déclaré que les prochaines élections se dérouleront " avec un registre électoral sain " et qu'en cas de second tour, la date sera postérieure au 15 juin.
Selon le TSE, le " toilettage " comprend, entre autres, l'enregistrement de tous les jeunes qui atteignent l'âge de 18 ans le jour des élections, la mise à jour de leur adresse personnelle et la purge des personnes décédées.
Le président du TSE, Salvador Romero, a confirmé hier soir lors d'une conférence de presse que "oui, le dimanche 3 mai, les citoyens iront voter pour élire les autorités de la présidence et de l'assemblée législative".
Jusqu'à présent, Luis Fermando Camacho (Santa Cruz) et Marco Pumari (Potosi) ont ratifié leurs candidatures, étant identifiés comme les visages visibles du coup d'Etat ; ainsi que Carlos Mesa et Gustavo Pedraza (de l'Alliance des Communautés Citoyennes).
En outre, le pasteur d'origine sud-coréenne Chi Hyung Chun et le gouverneur de La Paz, Felix Patzi, participeront à la compétition électorale.
Les candidats du parti Mouvement vers le socialisme (MAS) d'Evo seront annoncés le 19 janvier. Cette force politique, même sans présenter son binôme, progresse dans les sondages d'intentions de vote.
En Argentine, Gustavo Ferreyra, l'un des conseillers juridiques de Morales, a averti que " la Bolivie n'est pas un État constitutionnel (...) C'est un État de pure force brute ".
L'avocat constitutionnaliste a souligné que le gouvernement de la présidente autoproclamée Jeanine Áñez est " le gouvernement de l'irrationalité ", ce qui se manifeste par le fait qu'à ce stade, " l'Assemblée bolivienne n'a pas encore accepté ou rejeté la démission d'Evo Morales ".
En conséquence, il précise que le dirigeant bolivien, réfugié dans ce pays, est, du point de vue constitutionnel, le président de l'État plurinational.
Le 22 janvier, " le mandat du Président Evo Morales et celui des membres de l'Assemblée prennent fin. A partir de ce moment, la Bolivie entrera dans une zone de vide absolu qui n'est pas résolue par la Constitution ", a-t-il dit.
En ce sens, " toute demande de prolongation du mandat du gouvernement de facto suivra la même ligne d'exercice brutal du pouvoir que celle que nous évoquons ".
Pour éviter de nouvelles irrégularités, " il devrait assumer l'autorité constitutionnelle correspondante et convoquer immédiatement des élections ", a déclaré le professeur de droit constitutionnel de l'UBA, cité par le journal Página 12.
Bolivie : La FSM dénonce le décret de la présidente putschiste qui accorde l'impunité à la police et aux forces armées pour réprimer le peuple.
19 nov. 2019
La Fédération syndicale mondiale (FSM), seule centrale syndicale internationale de ce type réunissant 97 millions de travailleurs dans 130 pays des cinq continents, dénonce de la manière la plus catégorique le décret fasciste pris samedi dernier par J. Áñez, "présidente" autoproclamée et pantin de l'impérialisme en Bolivie.
Ce décret qui exonère les Forces armées (FFAA) et la police de toute responsabilité pénale dans la répression contre les manifestants protestant contre le coup d'Etat impérialiste, est le véritable visage de la "démocratie" que les impérialistes, les Etats-Unis et l'OEA veulent promouvoir en Amérique latine et dans le monde.
Une fois de plus, il est clair que l'Etat bourgeois n'hésitera pas un instant à massacrer son propre peuple, la classe ouvrière et la paysannerie pour assurer sa stabilité politique et économique, comme en témoignent déjà les dizaines de morts et de blessés en Bolivie.
C'est pourquoi la FSM est solidaire des travailleurs boliviens, des paysans, des peuples indigènes et des femmes qui luttent pour leur droit à déterminer librement leur présent et leur avenir contre les putschistes et les ingérences impérialistes.
La FSM, en tant qu'alliée permanente et fixe de tous les peuples et travailleurs du monde qui luttent contre l'exploitation capitaliste, appelle le peuple bolivien à ne pas s'incliner, à poursuivre sa lutte pour annuler les plans de l'impérialisme.
La Russie reconnaît de facto Jeanine Añez en tant que présidente par intérim de la Bolivie
Par Le Figaro avec AFP
La Russie a reconnu de facto jeudi Jeanine Añez en tant que présidente par intérim de la Bolivie, après la démission d'Evo Morales ayant suivi des semaines de manifestations, tout en continuant de dénoncer un «coup d'Etat» dans ce pays.
«Nous avons pris note de l'annonce selon laquelle la deuxième vice-présidente du Sénat, Mme Añez, avait pris les fonctions de présidente par intérim» en Bolivie, a déclaré, au cours d'un point de presse, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. «Il est clair que c'est elle (Jeanine Añez, ndlr) qui sera considérée comme la dirigeante de la Bolivie jusqu'à ce que soit élu un nouveau président», a pour sa part déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence de presse publique russe RIA Novosti.
Selon Maria Zakharova, ces déclarations de Moscou ne changent cependant «rien» à la position officielle des autorités russes sur la situation en Bolivie, qualifiée dès le début par la Russie de «coup d'Etat». «Il ne s'agit pas de reconnaître ce qui s'est passé en Bolivie en tant que processus légitime», a-t-elle souligné. «Nous condamnons par principe tout recours» à des violences pour «régler» des questions politiques, a renchéri Mme Zakharova.
Situation tendue
La situation en Bolivie «reste tendue et il y a un risque de nouvelles complications», selon la porte-parole. «La Bolivie a besoin de calme, d'un dialogue pacifique, il est important de rétablir le fonctionnement des institutions publiques dans le champ constitutionnel», a ajouté Maria Zakharova, appelant «tous les membres de la communauté internationale» à faire preuve d'une «approche responsable» envers cette situation. Elle a par ailleurs recommandé aux citoyens russes de reporter leurs voyages en Bolivie jusqu'à une «baisse des tensions».
Quasiment inconnue jusqu'ici, Jeanine Añez, une sénatrice de droite et avocate âgée de 52 ans, s'est proclamée à la tête de la Bolivie mardi malgré l'absence de quorum au Parlement, arguant de «la nécessité de créer un climat de paix sociale» dans ce pays secoué par une grave crise politique depuis l'élection présidentielle fin octobre. Elle a promis une nouvelle élection présidentielle «au plus vite», avant le 22 janvier 2020. Evo Morales, qui a démissionné dimanche et s'est ensuite exilé au Mexique, a qualifié cette proclamation de «coup d'Etat».
Evo Morales dénonce l'autoproclamation de la présidente de la Bolivie
La Paz, le 12 novembre (Prensa Latina) Le président sortant de Bolivie, Evo Morales, a dénoncé aujourd'hui l'acte d'autoproclamation de la sénatrice de l'opposition Jeanine Añez Chávez comme présidente intérimaire du pays.
Je dénonce devant la communauté internationale que l'autoproclamation d'une sénatrice comme présidente viole la CPE (Constitution politique de l'État) de Bolivie et les normes internes de l'Assemblée législative", a écrit le dirigeant autochtone du réseau social Twitter.
Il est consommé sur le sang des frères tués par la police et les forces militaires utilisées pour le coup d'Etat, a souligné Morales dans son compte @evoespueblo, du Mexique, où il est arrivé ce mardi en condition d'asile politique.
Il y a quelques minutes, lors d'une session extraordinaire qui n'a pas compté le quorum requis par la Chambre haute, étant donné l'absence des législateurs du Mouvement vers le socialisme (MAS), Chávez s'est déclarée présidente intérimaire de la Bolivie, dans le contexte du coup d'État contre Evo Morales.
Au milieu des menaces, les élus du MAS ont exigé des garanties d'assistance sur place, afin de " travailler à une solution constitutionnelle ".
Malgré les irrégularités du processus et l'absence du quorum nécessaire, la droite a fait une telle démarche prétendument "au nom de la pacification du pays".
Mme Chavez a indiqué qu'elle s'appuyait sur l'article 170 de la Constitution, compte tenu de la démission des responsables de la succession constitutionnelle
Elle a également dit qu'il voulait déclencher des élections le plus tôt possible, sans avancer l'heure ou les dates.
Plus tard, il s'est rendu avec tous les législateurs de l'opposition au vieux Palacio Quemado, où, la Bible en main, il a appelé à l'unité.
Dans un bref message, Elle a remercié la police et les forces armées pour leur accompagnement, deux organes clés dans la réalisation du coup d'Etat de dimanche contre Morales.
A ses côtés, le plus grand représentant du Comité Pro Santa Cruz, protagoniste du coup d'Etat, Luis Fernando Camacho, a annoncé qu'à minuit aujourd'hui, la grève illimitée sera levée.
Les secteurs sociaux venant de la ville d'El Alto et d'autres quartiers de La Paz protestaient à quelques pâtés de maisons de là, contestant que le Wiphala (drapeau indigène) ait été aggravé, et rejetant l'autoproclamation, et étaient contenus par les gaz lacrymogènes lancés par les militaires.
Evo Morales dénonce un mandat d'arrêt illégal contre lui
La Paz, le 10 novembre (Prensa Latina) Le président constitutionnel bolivien, Evo Morales, a dénoncé aujourd'hui devant le monde un mandat d'arrêt illégal à son encontre annoncé publiquement par un policier.
Je dénonce devant le monde et le peuple bolivien le fait qu'un policier a annoncé publiquement qu'il avait reçu l'ordre d'exécuter un mandat d'arrêt illégal contre moi ; de même, des groupes violents ont agressé mon domicile", a-t-il déclaré sur Twitter.
Les putschistes détruisent l'Etat de droit, a souligné dimanche soir Morales dans son compte @evoespueblo, quelques heures après avoir présenté sa démission du poste de président.
Quelques heures plus tôt, sur la même plateforme numérique, la ministre de la Santé, Gabriela Montaño, faisait avancer la situation et soulignait "nous dénonçons cette folie au monde".
La porte-parole sortante, porte-parole depuis la veille des attaques des forces d'opposition dans sa tentative de coup d'Etat, a également dénoncé ce soir que " l'opposition a saccagé la maison du @evoespueblo. Qu'est-ce que'ils veulent ? Assez de violence", a-t-elle demandé au système judiciaire.
Ces forces, dirigées par l'ancien président Carlos Mesa et l'homme d'affaires en charge du Comité civique Pro Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, encouragent des mesures extrêmes et contradictoires même après le coup d'État.
Evo Morales : Mon péché est d'être un dirigeant syndical, d'être indigène et d'être anti-impérialiste.
10.NOV.2019 / 19:07 PM /
Photo : Con el Mazo Dando
Après avoir démissionné de son poste de président constitutionnel de la République plurinationale de Bolivie, Evo Morales a fait des déclarations aux médias et a assuré que son plus grand péché était d'être autochtone et anti-impérialiste.
"Mon péché est d'être un dirigeant syndical, d'être indigène", a déclaré Morales lors de sa rencontre avec les médias, après avoir démissionné de son poste pour préserver la paix dans la nation.
M. Morales a appelé à la paix et au respect des peuples autochtones, tout en soulignant que sa lutte se poursuivra et qu'il n'a pas l'intention de s'échapper. "Je retourne au tropique de Cochabamba pour être avec mes camarades (...) Je n'ai pas besoin de m'échapper," dit-il.
Il a également souligné que la lutte pour l'égalité ne s'arrête pas là. "J'espère que Mesa et Camacho ont compris le message. Ne faites pas de mal aux pauvres, à nos frères et sœurs.
Au cours de son discours, il a remercié le peuple bolivien de son soutien et a souligné que la population devait être consciente des changements positifs qui ont eu lieu en Bolivie.
Luis Fernando Camacho, figure majeure de l'opposition, s'adresse à ses partisans à La Paz le 10 novembre.
Après avoir proposé de nouvelles élections pour tenter de faire sortir le pays de la spirale de la violence, le président Evo Morales a annoncé sa démission. Le chef de l'armée et celui de la police nationale l'avaient appelé à se retirer.
Le président bolivien Evo Morales a annoncé sa démission ce 10 novembre lors d'une allocution télévisée. Le chef d'Etat de gauche avait été réélu président dès le premier tour, avec plus de 40% des voix, lors d'un précédent scrutin le 20 octobre, mais l'opposition en conteste les résultats, ce qui a donné lieu à des scènes de violences et d'affrontement dans les rues, depuis plusieurs jours. «Je renonce à mon poste de président», a solennellement annoncé ce leader syndical qui se présentait en défenseur des populations indigènes.
Plus tôt ce 10 novembre, le chef d'Etat, en poste depuis 2006, avait tenté d'enrayer la crise que traverse la Bolivie en proposant la tenue de nouvelles élections. «Ma demande au peuple bolivien est de garantir la coexistence pacifique et de mettre fin à la violence pour le bien de tous», expliquait-il sur Twitter.
Non convaincu par cette solution, Williams Kaliman, général et commandant en chef de l'armée bolivienne avait demandé, un peu plus tard, à Evo Morales de démissionner «pour le bien de la Bolivie». «Après avoir analysé la situation conflictuelle interne, nous demandons au président de renoncer à son mandat présidentiel afin de permettre la pacification et le maintien de la stabilité, pour le bien de notre Bolivie», avait déclaré le général à la presse. Le chef de la police nationale lui avait emboîté le pas.
Plusieurs membres de l'opposition réclamaient eux aussi le départ d'Evo Morales du pouvoir, comme le centriste Carlos Mesa, candidat au premier tour de la présidentielle du 20 octobre, qui avait par exemple déclaré : «S'il lui reste une once de patriotisme il devrait se retirer.»
Face à la crise, plusieurs ministres et députés, dont le président de l'Assemblée, ont démissionné le 10 novembre. Le ministre des Hydrocarbures, Luis Alberto Sanchez, a démissionné et fait savoir dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux : «Le cours des événements va à l'encontre de mes principes personnels, ainsi que de mes valeurs spirituelles et démocratiques.»
Le ministre des Mines, César Navarro, a également renoncé à son poste, disant vouloir «préserver [sa] famille» après l'incendie de sa maison et l'agression de son neveu.
Des manifestants ont également incendié la maison à Potosi, du président de l'Assemblée nationale, Victor Borda. Celui-ci a suivi la vague de démissions. «Pourvu que cela aide à préserver l'intégrité physique de mon frère, qui a été pris en otage» lors de l'attaque, a-t-il par ailleurs déclaré.
Le triomphe d'Evo Morales aux élections législatives en Bolivie est officialisé
La Paz, le 24 octobre (Prensa Latina) Le président bolivien Evo Morales a été officiellement déclaré vainqueur des élections générales de dimanche dernier avec 46,76 % des voix, soit 10 % de plus que la deuxième place occupée par Carlos Mesa.
Selon l'organe Electoral Plurinational, la différence nécessaire pour atteindre la victoire a été enregistrée vers 00:00 heure locale, après avoir compté 98 pour cent des listes électorales.
À l'époque, Morales devançait Mesa de plus de 603 000 voix, selon l'émission No mentirás du réseau de télévision Pat.
Je suis sûr qu'avec le vote des zones rurales, nous gagnerons au premier tour. Bien que le compte a dit que nous avons déjà gagné, la veille de l'homme d'Etat a dit dans une conférence de presse dans laquelle il a appelé les organisations sociales à se mobiliser pour la défense de la démocratie et le processus de changement.
M. Morales a blâmé l'opposition pour les actes de vandalisme commis depuis lundi dans différents départements du pays, appelé à éviter les affrontements entre Boliviens et a averti qu'un plan est en cours pour imposer un coup d'État dans le pays sud-américain.
Conformément à la loi électorale, Morales l'emporterait au premier tour avec 50 pour cent des voix ou 40 pour cent et en outre une différence d'au moins 10 points par rapport au deuxième candidat le mieux placé, en l'occurrence Carlos Mesa.
D'autre part, Mesa, d'autres chefs de partis politiques de l'opposition et d'autres leaders aux vues similaires qui dirigent des groupes civiques ont créé ce mercredi la Coordinadora de Defensa de la Democracia (coordinatrice pour la défense de la démocratie).
L'objectif de la création de cette Coordinadora de Defensa de la Democracia est de réaliser la volonté populaire de définir l'élection présidentielle au second tour ", a déclaré Mesa dans un communiqué publié dans son compte Twitter.
Le document a été signé par le gouverneur et chef des Démocrates, Ruben Costas, le chef de l'Unité nationale, Samuel Doria Medina, le sénateur et ancien candidat présidentiel, Oscar Ortiz, et le maire de La Paz et chef du parti Sol.bo, Luis Revilla.
Parmi les fondateurs figurent également le gouverneur de Tarija, Adrián Oliva ; Édgar Guzmán, recteur de l'Universidad Mayor de San Andrés, Waldo Albarracín ; l'ancien défenseur du peuple Rolando Villena (du Comité national pour la défense de la démocratie), Mesa et son candidat à la vice-présidence, Gustavo Pedraza.
D'autres créateurs de cette nouvelle alliance politique sont le leader du Comité Civique Pro Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, et le leader du Comité Civique Potosino, Marco Pumari, qui ont mené des mobilisations dans la dernière ligne droite de la campagne électorale dans leurs régions dans le cadre de ce qu'ils ont appelé la " défense du vote " pour Mesa et Pedraza.
MAS de Bolivie, première force politique incontestée après les élections
La Paz, 20 octobre (Prensa Latina) Le Mouvement vers le socialisme (MAS) est ratifié en tant que première force politique au Sénat et à la Chambre des députés boliviens, a déclaré aujourd'hui le ministre Carlos Romero.
Dans des déclarations à la télévision du département de Santa Cruz, dans l'est de l'Amérique du Sud, après que les données préliminaires des élections générales ont été connues avec 83, 76 pour cent des voix, le politicien a également réfléchi que son organisation est la seule à avoir remporté quatre élections consécutives.
Ses propos, à 22 heures, heure locale, depuis la maison de campagne du MAS à Santa Cruz, sont intervenus après que le président Evo Morales eut annoncé, lors d'une conférence de presse au palais Quemado, ancien siège de la présidence, la victoire du mouvement gouvernemental pour la quatrième fois consécutive, qu'il qualifiait d'"historique et inédite".
Nous remercions les autorités électorales nationales et départementales pour cette nouvelle victoire en Bolivie.
Morales a affirmé que cette victoire est due à la conscience du peuple, et qu'ils attendront jusqu'au " dernier décompte des voix pour poursuivre notre processus de changement ", a-t-il fait remarquer.
Selon les données fournies à 19h50, heure locale, par la présidente du Tribunal électoral suprême (TSE), María Eugenia Choque, le MAS a atteint 45,28 des voix.
En deuxième place apparaît Comunidad Ciudadana (CC) avec 38,16 pour cent ; le Partido Demócrata Cristiano (8,77) et Bolivia Dice No (8,77), selon le rapport préliminaire du TSE.
Les partis d'opposition Acción Nacional, Movimiento Nacionalista Revolucionario, Tercer Sistema, Unidad Cívica Solidaridad et Frente para la Victoria perdraient leur statut juridique.
Selon la réglementation en vigueur dans le pays, le groupe qui ne dépasse pas trois points de pourcentage perd ce statut.
Le MAS dépasse le CC dans cinq des neuf départements du pays : Cochabamba (55,1 %), La Paz (52,3 %), Potosí (48,6), Oruro (47,6) et Pando (43,8).
CC devance le mouvement dirigeant dans les départements de Santa Cruz (47,3), Chuquisaca (46,3), Tarija (42,7) et Beni (36,9).
Conformément à la loi électorale, Evo Morales l'emporterait au premier tour avec 50 pour cent des voix ou 40 pour cent et en plus une différence d'au moins 10 points par rapport au deuxième candidat, dans ce cas Carlos Mesa.
Sur les six millions 974 363 citoyens éligibles, cinq millions 239 598 voix ont été exprimées à ce jour, dont 3,48 % sont nulles et non avenues. 95, 11 % des votes étaient valides et 1,40 % étaient blancs.
Un éventuel scrutin (deuxième tour) à l'élection présidentielle aurait lieu le 15 décembre 2019.
Cependant, pour la présidente du Sénat bolivien, Adriana Salvatierra, il y a un fort soutien dans la zone rurale et un fort soutien à l'étranger, ce qui peut être un changement significatif dans les résultats finaux.
Nous avons gagné le processus électoral, il y a encore une distance serrée avec la Communauté Citoyenne (CC), mais nous espérons, nous ne sommes pas aussi optimistes que CC sur un éventuel scrutin, mais nous maintenons les réserves autour des projections qui peuvent être obtenues,' a-t-il ajouté.
Nous les attendons, nous sommes réservés avec les résultats, nous attendons avec tranquillité et nous l'assumons avec la profonde certitude que c'est la véritable élection démocratique du peuple bolivien ", a-t-elle dit.
Nous travaillerons pour que le message que nous avons projeté tout au long de ce processus électoral, à savoir la certitude d'un avenir sûr, continue à s'établir dans l'électorat et dans les citoyens, a déclaré M.meSalvatierra.
Selon les autorités de l'État plurinational, le processus électoral s'est déroulé dans un climat de paix et de tranquillité, sans incidents graves ni manifestations ou manifestations.
Pour les analystes, la Bolivie a des endroits difficiles d'accès, c'est pourquoi il y a un retard dans la réception et le traitement des données de clôture.
Mais la matrice d'opinion promue par l'ancien président du CC et aspirant Carlos Mesa pour un second tour, disent les experts, laisse l'atmosphère raréfiée.
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Le président Evo Morales a déclaré que l’Académie encouragerait « la pensée anticoloniale et anticapitaliste » afin de contredire et s’opposer à l’enseignement des écoles américaines qui ont pour cible les peuples autochtones.
Le président bolivien, Evo Morales, a ouvert une nouvelle Académie militaire «anti-impérialiste» pour contrer la politique américaine et l’influence militaire en Amérique latine.
« Alors que l’empire prône la domination du monde dans ses écoles militaires, cette École nous apprendra à nous libérer de l’oppression impériale », a déclaré mercredi le premier président autochtone du pays, lors d’une cérémonie d’investiture.
« Nous voulons construire une pensée anticoloniale et anticapitaliste à travers cette École qui relie les forces armées aux mouvements sociaux. Elle contrecarrera l’influence de l’École des Amériques (School of the Americas) qui a toujours considéré les autochtones comme des ennemis internes », a-t-il déclaré à une foule où figuraient les ministres de la Défense du Venezuela et du Nicaragua.
Certains officiers latino-américains formés à la School of the Americas, basée aux États-Unis, ont par la suite commis des atrocités sous les dictatures militaires du XXe siècle. En 2000, l’Académie de Fort Benning, en Géorgie, a été renommée « Institut de l’Hémisphère occidental pour la Coopération en matière de Sécurité ».
Ecole commando anti-impérialiste Juan Jose Torres à Santa Cruz, en Bolivie (Photographie: EPA)
Morales, qui a expulsé l’Ambassadeur des États-Unis et les agents de lutte contre les stupéfiants en 2008, a accusé Washington d’avoir encouragé des « coups d’État au Congrès », tels que la procédure en destitution de la présidente suspendue Dilma Rousseff au Brésil.
Il a également déclaré que les États-Unis promouvaient le terrorisme mondial par le biais d’interventions militaires, citant à titre d’exemple le développement du groupe État Islamique.
L’Académie de Santa Cruz a été inaugurée en 2011 sous le nom « École ALBA » à la suite l’alliance régionale, actuellement affaiblie, qui inclut le Venezuela, le Nicaragua, l’Équateur et Cuba.
L’invitation à cet événement lancée par Morales au ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, a provoqué un tollé en Argentine, pays voisin, où les autorités judiciaires ont accusé Vahidi d’avoir joué un rôle dans l’attentat à la bombe contre un centre communautaire juif, en 1994, qui a tué 85 personnes.