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BRESIL : L’ANCIENNE PRESIDENTE DILMA ROUSSEFF DEFEND CUBA, UN EXEMPLE DE SOLIDARITE
Par
tourtaux-jacques
Le 15/07/2021
Brésil : L'ancienne Présidente Dilma Rousseff défend Cuba, un exemple de solidarité
15 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-14 11:29:36
Brasilia, 14 juillet (RHC) L'ancienne présidente Dilma Rousseff a réafirmé son soutien au peuple cubain et au Président Miguel Díaz-Canel car ils offrent les services des professionnels de la santé à l'humanité au milieu d'un blocus américain.
Rousseff a dénoncé sur le réseau social Twitter que ce siège économique et financier, imposé il y a plus de 60 ans, soumet le peuple cubain à d'énormes sacrifices, accentués depuis le début de la pandémie de Covid-19.
"Le blocus des Etats-Unis, condamné 29 fois par l'ONU, impose de sérieuses difficultés à un petit pays qui a été un exemple de solidarité, envoyant des médecins au monde pour aider à combattre la crise sanitaire", a déclaré l'ancienne présidente. ( 2011-2016).
Elle a insisté sur le fait que « alors que Cuba offre à l'humanité des professionnels de la santé, ce pays reçoit en échange, des États-Unis, en pleine pandémie, un blocus lâche, répudié par presque tous les pays du monde ».
Les partis politiques et les organisations de solidarité brésiliennes ont condamné les émeutes qui ont eu lieu dimanche dans des villes cubaines, frappées par la crise économique issue du siège de Washington et par l'augmentation des cas de Covid-19
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/263829-bresil-lancienne-presidente-dilma-rousseff-defend-cuba-un-exemple-de-solidarite
BRESIL : UNE ENQUETE SERA OUVERTE SUR LE CABINET DE LA HAINE PENDANT LA PANDEMIE
Par
tourtaux-jacques
Le 07/07/2021
Une enquête sera ouverte sur le Cabinet de la Haine pendant la pandémie au Brésil
6 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-05 17:37:48
Brasilia, 5 juillet (RHC) La commission sénatoriale qui évalue la gestion du gouvernement du Brésil face au Covid-19 (CPI) a approuvé une série de demandes pour enquêter dès aujourd’hui sur le fonctionnement dudit bureau de la haine pendant la pandémie.
En ce sens, les ruptures du secret téléphonique et télématique d’au moins huit membres soupçonnés de faire partie du complot ont été approuvées.
Selon le rapporteur du conseil, Renan Calheiros, ce sont les conseillers ou les anciens membres du Palais présidentiel qui sont responsables de la création et de la diffusion de contenus falsifiés sur Internet.
Centrée ces dernières semaines sur l’affaire des irrégularités dans l’achat de médicaments, la CPI avance, en silence, dans cette ligne d’enquête qui préoccupe le pouvoir exécutif : l’identification et la déposition des alliés du président Jair Bolsonaro.
Ces adeptes auraient diffusé de fausses nouvelles sur la pandémie, comme déconseiller le port de masques et encourager le traitement avec des médicaments inefficaces, comme la chloroquine.
Jusqu’à présent, la commission a également demandé aux entreprises responsables des médias sociaux de publier les contenus des comptes liés au groupe, afin d’éviter que les preuves ne soient effacées.
L’objectif est de déterminer qui est derrière la diffusion de fausses nouvelles et la relation avec le Gouvernement.
Pour le moment, la CPI tient l’administration de Bolsonaro en haleine avec les récentes allégations de corruption au Ministère de la Santé impliquant l’achat de vaccins anti-Covid-19.
La semaine dernière, une demande de procès politique à des fins de destitution a été présenté à la Chambre des députés basée sur 23 types de crimes commis par l’ex-militaire avant et pendant la pandémie qui a fait 524.417 morts et 18.769.808 contaminations par le virus.
Selon le portail Rede Brasil Atual, Bolsonaro acculé a misé sur la machine des fausses nouvelles pour essayer de maintenir unie sa base d’adeptes plus radicale.
On soupçonne que l’un des principaux responsables du cabinet de la haine serait Carlos Bolsonaro, l’un des fils du chef de l’État et conseiller municipal à Rio de Janeiro.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262909-une-enquete-sera-ouverte-sur-le-cabinet-de-la-haine-pendant-la-pandemie-au-bresil
Tag(s) : #brésil
Des enregistrements audio impliquent Bolsonaro dans un réseau de corruption au Brésil
6 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-05 17:33:55
Brasilia, 5 juillet (RHC) Un nouveau scandale de corruption éclabousse aujourd’hui le président brésilien, Jair Bolsonaro, après la divulgation de plusieurs enregistrements audio de Whatsapp qui l’impliquent dans un réseau de corruption organisé par son fils, le sénateur Flavio Bolsonaro.
Des enregistrements inédits ont été connus ce lundi dans un reportage du portail de nouvelles UOL et lient le chef d’état dans le schéma de détournement de capital public mis en place il y a des années par son fils.
Les conversations enregistrées impliqueraient le président dans le réseau de corruption à l’époque où il était député fédéral (entre 1991 et 2018).
Dans la série de reportages de la journaliste Juliana Dal Piva, d’Uol, apparaît d’abord l’audio de l’ex-femme, et le second montre qu’un colonel de l’armée, Guilherme dos Santos Hudson, à côté de l’ex-flic Fabrício Queiroz, encaissait les salaires des fonctionnaires.
Marcia Aguiar, épouse de Queiroz, homme de confiance de la famille Bolsonaro qui collectait une partie des salaires des conseillers, appelle dans le troisième audio le président de 01 et le désigne comme chef du système pour voler l’argent des employés des bureaux du clan.
Ces déclarations indiquent que l’ex-militaire a participé directement à la rachadinha : nom populaire au Brésil d’une pratique qui constitue le délit de détournement d’argent public.
Le premier rapport montre que le membre de la famille qui ne voulait pas rembourser la valeur combinée du salaire a été retiré du régime.
La physio culturiste Andrea Siqueira Valle, ancienne belle-sœur du président, affirme que Bolsonaro père a licencié son frère parce qu’il a refusé de rembourser la majeure partie de son salaire en tant qu’assistant.
André s’est donné du mal parce qu’il n’a jamais rendu l’argent, tu comprends ? Il devait rembourser six mille reais (environ mille dollars), mais il a remboursé deux mille (400 dollars), trois mille (600 dollars). Il a fallu beaucoup de temps avant que Jair le prenne et lui dise, Assez. Vous pouvez le sortir parce qu’il ne me rend jamais l’argent juste', affirme la femme dans enregistrement audio.
L’affaire a été révélée fin 2018, après que l’organisme de contrôle des mouvements financiers (COAF) a découvert des virements millionnaires atypiques entre 2016 et 2017 dans un compte en banque de Queiroz.
Le Bureau du Procureur s’efforce de déterminer si le député de l’époque, Flávio Bolsonaro, engageait des amis ou des membres de sa famille comme conseillers, puis les obligeait à déposer dans leurs comptes une partie de leur mensualité (rachadinha).
Le sénateur a témoigné en juillet 2020 devant le ministère public de Rio. Selon les autorités, le contenu de l’audience est secret et strictement confidentiel.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262907-des-enregistrements-audio-impliquent-bolsonaro-dans-un-reseau-de-corruption-au-bresil
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
Par
tourtaux-jacques
Le 06/07/2021
La mort règne au Brésil
5 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-04 18:55:20
Par Guillermo Alvarado
Le mois de juin récemment terminé a été le quatrième le plus mortel pour cause de la pandémie de Covid-19 au Brésil, avec 55 mille 275 décès, ce qui fait une moyenne de 76,7 personnes qui ont perdu la vie chaque heure, un chiffre triste dû à la mauvaise gestion du gouvernement fédéral.
Le chiffre total de morts du Géant Sud-Américain depuis qu’on a rapporté le premier cas positif au début de 2020 est de presque 518 mille, dont plus de la moitié aurait pu sauver la vie si on avait pris des mesures sanitaires et sociales strictes depuis le début pour endiguer le virus.
Au lieu de cela, le président Jaïr Bolsonaro et ses collaborateurs non seulement ont entravé les initiatives de quelques gouverneurs de déclarer l’isolement, mais ils ont encouragé des conduites inappropriées telles que le refus de porter le masque et la pratique des réunions publiques sans respecter la distanciation sociale.
On n’a pas non plus tenu compte des avertissements des spécialistes, ce qui a provoqué des tragédies comme celle de Manaos où des milliers de malades sont morts par manque d’oxygène médical.
Le Brésil est devenu ainsi le deuxième pays au monde de par le nombre de décès et le troisième en nombre de cas et même si au cours des dernières semaines il y a eu une légère diminution des personnes infectées, la situation hospitalière est critique dans certains états.
Mais cela ne s’arrête pas là, parce que ce jeudi la juge du Tribunal Suprême, Rosa Weber a adressé une demande au bureau du Procureur pour qu’on mène une enquête sur Bolsonaro en raison d’un présumé délit de malversation lors de l’achat d’un lot de vaccins.
Selon les informations publiées dans ce pays, un caporal de l’Armée qui agit en tant que représentant d’une entreprise qui prétend travailler comme intermédiaire pour AstraZeneca, a déclaré devant le Senat qu’il a reçu une demande de pot-de-vin de la part d’un haut fonctionnaire du ministère de la Santé.
Concrètement, on lui aurait demandé un dollar pour chaque dose, en échange de signer un contrat pour acquérir 400 millions de vaccins de cette pharmaceutique.
Bolsonaro a été informé de cette irrégularité, mais il s’est abstenu de faire la dénonciation la police et lorsque le scandale a éclaté il a tout simplement annulé l’accord.
En outre la demande de la juge Weber plusieurs partis politiques, des organisations sociales et syndicales ont présenté une demande pour ouvrir un procès politique contre le président, auquel on attribue 23 crimes de responsabilité, dont la négligence dans la gestion de la crise sanitaire.
Cette demande a peu de possibilités de succès car le président de la Chambre des Députés, Arthur Lira est un allié et un défenseur inconditionnel de Bolsonaro.
Toutes les dix secondes près de 13 Brésiliens meurent de Covid-19, une raison suffisante pour que le gouvernement fédéral soit puni avec toute la force de la loi et de la morale.
source : https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/262781-la-mort-regne-au-bresil
Tag(s) : #brésil
BRESIL : LULA PLAIDE POUR UNE AMERIQUE LATINE UNIE EN UN SEUL BLOC
Par
tourtaux-jacques
Le 05/07/2021
Lula pour une Amérique latine unie en un seul bloc
5 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-04 18:17:46
Buenos Aires, 4 juil (RHC) L’ancien président brésilien Luis Inacio Lula Da Silva a appelé aujourd’hui à comprendre la nécessité d’une Amérique latine unie en tant que bloc tout en confirmant qu’il continuera à se battre pour rétablir la démocratie dans son pays.
Dans une longue interview exclusive avec le quotidien Página12, le leader politique a parlé de la situation chaotique que traverse le Brésil et le continent. Il a réaffirmé la nécessité d’unir les forces et, entre autres, a estimé que le président américain, Joe Biden, doit comprendre que l’Amérique latine a le droit de grandir.
Nous devons créer un bloc qui pense de manière économique, sociale, qui pense ensemble. Le monde est divisé en blocs et nous ne pouvons pas continuer à négocier séparément. L’Argentine unilatéralement avec l’Europe, la Bolivie seule, nous devons nous unir. Nous devons créer un bloc fort, comme nous le faisions avec l’Unasur', a déclaré l’ancien président.
Après avoir rappelé qu’il a vécu le moment le plus riche de l’Amérique latine, à l’époque des Kirchner (Néstor et Cristina),en Argentine ; d’Hugo Chávez, au Venezuela, d’Evo Morales,en Bolivie et de Rafael Correa,en Équateur, il a souligné qu’il s’agissait de moments d’une relation plus latino-américaine, d’une vocation plus Sud-Sud et cela a été démonté.
'Maintenant nous devons récupérer cela et il me semble que le président argentin Alberto Fernández joue un rôle très important', a souligné le dirigeant syndical, qui a déclaré que dans la politique étrangère Biden reste conservateur, en pensant que les États-Unis doivent être le phare du monde, qu’ils doivent lutter contre la corruption, qu’ils vont promouvoir la paix mondiale.
Biden doit comprendre que l’Amérique latine a le droit de se développer. Il n’est pas possible qu’en 500 ans, nous n’ayons aucun pays de la région qui soit hautement développé. Chaque fois qu’un gouvernement commence à améliorer les choses, un coup d’État le renverse. Le continent latino-américain doit se développer, a-t-il souligné.
Lula a estimé qu’il ne voit aucun assouplissement dans le discours nord-américain pour l’Amérique latine. C’est presque comme si c’était un discours de domination : Vous ne pouvez pas vous développer vous ne pouvez pas avoir de souveraineté. Vous ne pouvez pas vous développer ou quand vous commencez à le faire, nous envoyons un ambassadeur pour organiser un coup d’État. Vous le réalisez? , a-t-il dit.
Sur la situation dans son pays, il a souligné que le président Jair Bolsonaro sera vaincu, non pas par Lula, ni même par un autre candidat, mais par le peuple brésilien qui va le chasser du pouvoir, parce que, a-t-il ajouté, nous voulons la paix.
À un autre moment de l’entretien, l’ancien président a souligné qu’il ne changerait pas sa dignité pour sa liberté parce qu’il est innocent, en se référant à toute la guerre judiciaire et politique qu’il a affrontée.
'Aujourd’hui, je suis heureux parce que ce sont ceux qui m’ont accusé qui ont la tête basse. Je suis avec beaucoup de respect, sans haine, sans colère, les yeux tournées vers l'enjeu des élections présidentielles. Je n’ai pas encore décidé. Si je dois me battre, je le ferai pour gagner les élections, a-t-il déclaré.
Il a également souligné qu’au Brésil, la presse ne s’est malheureusement pas souciée de rapporter ce qui s’est passé. Elle a eu le souci de mentir contre le Parti des travailleurs et contre Lula pendant longtemps. Et voilà ce qu’ils ont obtenu : un fasciste à la présidence de la République.
'Je n’aurais jamais imaginé que le Brésil élirait comme président un génocidaire, un Facho qui n’aime pas les noirs ou les LGBTI. Il n’aime pas les syndicats, il n’aime pas les travailleurs, il n’aime pas les Indiens, il ne veut pas préserver notre forêt amazonienne', a-t-il déclaré.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262774-lula-pour-une-amerique-latine-unie-en-un-seul-bloc
BRESIL : LE MINISTERE PUBLIC ACCEPTE D’ENQUETER SUR LES PLAINTES CONTRE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 03/07/2021
Le ministère public brésilien accepte d’enquêter sur les plaintes contre Bolsonaro
3 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-02 20:07:06
Brasilia, 2 juil (RHC) Le Procureur du Brésil a accepté vendredi l’ouverture d’une enquête sur des plaintes contre le président Jair Bolsonaro pour avoir refusé de prendre des mesures contre des irrégularités dans l’achat de Covaxin, le vaccin indien anti-COVID-19.
Les accusations sur le vaccin ont été faites par le député Luis Miranda et son frère, Ricardo Miranda, fonctionnaire du Ministère de la santé.
Au sein de la commission d’enquête parlementaire du Sénat, qui évalue la gestion du gouvernement face à la pandémie, ils ont tous deux signalé que, lors d’une réunion le 20 mars, qu’ils avaient mis en garde Bolsonaro contre des anomalies présumées dans l’achat du vaccin.
L’enquête cherchera à déterminer si, au vu des allégations, le président n’a pas pris les mesures appropriées. À la suite des affirmations des frères Miranda, le Gouvernement a fait savoir que l’ancien militaire avait averti le ministre Eduardo Pazuello de ces soupçons le 22 mars.
Mais Pazuello a été démis de ses fonctions le 23 mars et le contrat avec Covaxin n’a été suspendu que cette semaine, plus de trois mois après la dénonciation.
La requête du Bureau du Procureur général de la République (PGR) a été formulée après que la juge Rosa Weber, de la Cour fédérale suprême, eut exigé la position du procureur sur la plainte pénale déposée par trois sénateurs, qui demandent à la Haute Cour d’enquêter sur les accusations.
Le PGR a exigé d’attendre la conclusion de la CPI, mais Weber a affirmé que l’enquête de la commission n’empêche pas l’action du ministère public fédéral.
Pour commencer l’enquête, le Vice-procureur général Humberto Jacques de Medeiros a demandé l’autorisation de Weber afin de demander des informations sur l’affaire et l’éventuelle transmission de preuves recueillies par d’autres organes judiciaires et législatifs.
Lundi, trois sénateurs ont déposé une plainte auprès de la Cour suprême afin d’enquêter sur Bolsonaro pour un délit présumé de prévarication, cessant d’agir dans l’affaire de corruption.
'J’ai déposé une plainte auprès de la Cour fédérale suprême au sujet d’une grave allégation selon laquelle le président de la République n’aurait pris aucune mesure après avoir été informé d’un plan monumental de corruption existant au ministère de la Santé', a déclaré dans une vidéo l’un des plaignants, le parlementaire Randolfe Rodrigues, qui a été vice-président de la CPI.
La notification a également été présentée par les législateurs Jorge Kajuru et Fabiano Contarato.
Selon le Code pénal, la prévarication consiste à 'retarder ou cesser d’accomplir, indûment, un acte officiel, ou à le réaliser en violation de la disposition expresse de la loi pour satisfaire un intérêt ou un sentiment personnel'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262664-le-ministere-public-bresilien-accepte-denqueter-sur-les-plaintes-contre-bolsonaro
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : PRESENTATION D’UNE SUPER DEMANDE DE PROCES POLITIQUE CONTRE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 01/07/2021
Brésil : Présentation d’une super demande de procès politique contre Bolsonaro
1 Juillet 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-30 17:41:07
Brasilia, 30 juin (RHC) Dans le cadre de la journée de lutte pour exiger la destitution du président du Brésil, Jair Bolsonaro, des mouvements sociaux, aux côtés de partis politiques, de parlementaires et de personnalités de diverses tendances ont présenté ce mercredi une super demande de procès politique contre le président.
La requête regroupe plus d’une centaine de demandes de procès politique et elle énumère des crimes commis par le gouvernant, la plupart durant l’urgence sanitaire générée à cause du Covid-19, qui a déjà causé dans ce pays plus de 18,5 millions de contagions et 500 000 décès.
Selon la présidente du Parti des travailleurs (PT), Gleisi Hoffman, la super demande de procès de destitutions sera présentée à la Chambre des députés lors d’un événement politique qui aura lieu à 14H00 heure locale.
Les députés fédéraux du PT, Rogério Correia et Bohn Gass, ont confirmé que l’événement sera précédé d’une conférence de presse.
Le groupe qui promeut la super demande prévoit de lui ajouter le délit de prévarication pour des achats en trop du vaccin anticovid Covaxin.
Suite à une plainte déposée devant le Sénat par le député fédéral Luis Miranda et son frère, Luis Ricardo Miranda, fonctionnaire du ministère de la Santé, Bolsonaro a eu connaissance de ces irrégularités et d’autres concernant l’acquisition de ce vaccin et n’en a pas informé les autorités compétentes pour qu’une enquête soit ouverte.
La présentation de la demande unifiée de procès politique fait partie d’une journée de lutte organisée par les mouvements sociaux pour conférer plus de caractère populaire aux efforts pour que Bolsonaro démissionne.
Par ailleurs, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a prédit aujourd’hui une défaite de l’actuel chef d’état, Jair Bolsonaro, lors des élections de l’année prochaine parce que les Brésiliens veulent un dirigeant qui pense à la majorité.
'Bolsonaro va perdre les élections en 2022, et il ne les perdra pas face à Lula, face au Parti des travailleurs (PT). Il sera vaincu par le peuple brésilien, qui en a assez de tant de sottises', a déclaré l’ancien dirigeant ouvrier dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Il a insisté sur le fait que le peuple brésilien battra aux urnes l’ex-militaire car il veut reconstruire son espoir, sa qualité de vie'.
Le peuple veut que ses enfants étudient, mangent, travaillent. 'Ce sont d’autres choses que les gens attendent d’un président', a déclaré l’ancien dirigeant syndical.
Les gens ont besoin de quelqu’un qui aime le Brésil, quelqu’un qui gouverne en pensant à la majorité. Les gens ne veulent plus de disputes, ils ne veulent plus de haine, dit Lula.
Il a appelé à 'vendre un peu d’amour et non de cette haine qu’ils vendent'.
Récemment, une enquête de l’institut IPEC a révélé que Lula gagnerait au premier tour les élections de 2022 avec 49%, 26 points de pourcentage de plus que Bolsonaro.
Ce sondage a révélé que le fondateur du PT a 11 points de pourcentage de plus que la somme de ses adversaires potentiels.
Selon le sondage, Bolsonaro, dont la popularité continue à baisser, ne bénéficierait que de 23% de soutien dans une course à la présidence avec l’ancien président (2003-2011).
Après avoir consulté deux mille deux personnes entre le 17 et le 21 juin dans 141 districts et avec deux points de pourcentage de marge d’erreur, l’étude a également inclus comme candidats éventuels le politicien Ciro Gomes, situé à la troisième place avec 7% des intentions de vote.
Gomes est techniquement à égalité avec le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria (cinq pour cent).
Puis apparaît l’ancien ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta avec trois pour cent des intentions.
Les bulletins blancs et nuls totalisent 10 pour cent et les électeurs qui ne savent pas ou ne répondent pas (3 pour cent).
L’impopularité de Bolsonaro coïncide avec le progrès des travaux d’une commission du Sénat qui enquête sur la gestion gouvernementale face au Covid-19.
À cela s’ajoute d’une deuxième vague de la maladie qui a fait plus de 515 000 morts.
Les préférences électorales vis-à-vis de Lula se sont renforcées depuis qu’il a recouvré ses droits politiques en mars dernier, après qu’un juge du Tribunal fédéral suprême a annulé toutes les condamnations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262400-bresil-presentation-dune-super-demande-de-proces-politique-contre-bolsonaro
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : ON AVANCE LA DATE DES PROTESTATIONS POUR EXIGER LA DESTITUTION DU TYRAN BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 29/06/2021
Brésil : On avance la date des protestations pour exiger la destitution de Bolsonaro
29 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-28 19:17:56
Brasilia, 28 juin, (RHC) Le Front Fora Bolsonaro ; (Bolsonaro, dehors !) a établi le 3 juillet comme la nouvelle date au Brésil pour demander la destitution du président Jaïr Bolsonaro, ont confirmé aujourd’hui des médias proches de la campagne.
Le chronogramme prévoit également des mobilisations lors de la remise à la Chambre de Députés de la demande unifiée de destitution de l’ancien militaire, prévue mercredi prochain dans la capitale du pays.
« La lutte des masses est l’élément décisif pour ouvrir le procès de destitution de Bolsonaro. Avec la mobilisation du 3 juillet, nous voulons transmettre un message au président de la Chambre basse, Arthur Lira » a affirmé Joao Paulo Rodrigues, de la coordination nationale du Mouvement des Travailleurs Ruraux sans terre et du Front Brésil Populaire.
L’usure de Bolsonaro lors des révélations vendredi dernier à la Commission du Senat qui analyse la gestion gouvernementale face au Covid-19 (CPI), avec des accusations de corruption dans l’achat de Covaxin, un vaccin indien contre le Covid-19, a accéléré le processus de mobilisation pour sa destitution.
Selon le portail Rede Brasil Atual, lors d’une récente réunion du Front Brésil Populaire il y a eu un consensus entre les différentes parties pour que la nouvelle manifestation ait lieu samedi prochain.
“Les nouveaux événements montrent des éléments plus concrets d’un cas de corruption du Gouvernement de Bolsonaro et renforce encore plus son caractère génocidaire, car c’est de la corruption liée aux vaccins pour sauver des vies » a déclaré le président de l’Union National d’Étudiants, Lago Montalvao sur le site Brasil de Fato.
La CPI a été marquée la semaine dernière par le présumé compromis de fraude lors des négociations pour l’acquisition de doses de Covaxin entre le Ministère de la Santé et l’entreprise Precisa Medicamentos, responsable de la vente du médicament produit par le laboratoire indien Bhara Biotehc du Brésil.
Le député Luis Miranda a révélé dans son témoignage vendredi dernier que le nom mentionné par Bolsonaro, de la personne impliquée dans le plan pour acheter Covaxin, à un prix plus élevé n’était autre que le parlementaire Ricardo Barros.
Avec les nouvelles dénonciations, la mobilisation pour la destitution du président a eu un prologue samedi dernier lorsque le gouvernant a été reçu avec des manifestations dans l’état de Santa Catarina du Sud.
“L’unité est la seule qui a montré le chemin pour la défaite de Bolsonaro », a signalé le membre du Front Povo Sem Medo (Peuple sans peur) et secrétaire de l’Intersyndical, Edson Carneiro Indio.
Il a précisé qu’il faut manifester contre la faim, contre le chômage et pour le besoin d’une aide d’urgence de 600 réales (équivalent à 106 dollars).
Jusqu’à présent le Brésil cumule 513 mille 474 décès et 18 millions 420 mille cas d’infection de coronavirus SARS-Cov-2, responsable du Covid-19.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/262137-bresil-on-avance-la-date-des-protestations-pour-exiger-la-destitution-de-bolsonaro
Tag(s) : #Bolsonaro, #brésil
LULA REMET EN QUESTION LA RELATION DU BRESIL AVEC LES ETATS-UNIS
Par
tourtaux-jacques
Le 23/08/2022
Lula remet en question la relation du Brésil avec les États-Unis
23 Août 2022
Lula remet en question la relation du Brésil avec les États-Unis
Brasilia, 22 août (Prensa Latina) L'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, favori des prochaines élections au Brésil, a remis en question aujourd'hui la manière dont le gouvernement du leader d'extrême droite Jair Bolsonaro entretient des relations avec les États-Unis.
22 août 2022
CDT22:05 (GMT) -0400
"Personne ne sera grand s'il rêve petit. Notre politique étrangère n'a jamais permis aux gens de parler durement avec la Bolivie, le Paraguay et n'a jamais permis aux gens de parler durement avec les États-Unis", a déclaré Lula lors d'un événement à Sao Paulo, où le livre Le Brésil dans le monde : huit ans de gouvernement de Lula, du photographe Ricardo Stuckert, a été présenté.
Dans son discours au Memorial de América Latina à Sao Paulo, le candidat du Parti des travailleurs (PT) aux élections du 2 octobre a appelé à un changement de la politique étrangère brésilienne et a souligné que "personne n'aime lécher les bottes".
Pour l'ancien dirigeant ouvrier, le Brésil a connu un "appauvrissement de la politique étrangère" après le gouvernement du PT.
"Quand j'étais président, Celso (Amorim) était le meilleur ministre des affaires étrangères du monde. À aucun moment le Brésil n'a obtenu le respect qu'il avait sous notre gouvernement. Un jour, ce pays a été respecté, il a été généreux", a-t-il déclaré.
L'ancien mécanicien a également défendu les partenariats du gouvernement brésilien avec l'Afrique dans le domaine de l'éducation.
"Nous devons payer l'Afrique en transfert de technologie, en éducation. Le Brésil doit traiter les gens sur un pied d'égalité", a-t-il déclaré.
À propos du volume de photos prises pendant ses mandats (2003-2011), Lula a déclaré que "ce livre est fait pour que les personnes les plus humbles puissent savoir ce qu'il est possible de faire pour un pays lorsqu'un dirigeant doit prendre des décisions. Puisse le Brésil avoir de nombreux photographes ayant le dévouement et la compétence de Stuckert", a-t-il salué.
Le photographe professionnel est issu d'une famille ayant une tradition dans le palais du Planalto (siège du pouvoir exécutif).
Son père, Roberto, était responsable des photos du défunt président João Figueiredo, qui a été au pouvoir de 1979 à 1985 et qui est considéré comme le dernier président de la dictature militaire (1964-1985).
En ce qui concerne la dynastie de l'image de la famille, le journal Gazeta do Povo a publié en 2009 que le père et le fils étaient les seuls à avoir réussi à obtenir un sourire des chefs d'État sur la photo officielle, distribuée à tous les bureaux publics. Gazeta a publié à cette occasion que "symboles d'une famille qui totalise 31 autres collègues, le père et le fils connaissent les couloirs du Palais Planalto comme peu d'autres".
jha/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/08/22/lula-cuestiono-forma-de-relacion-de-brasil-con-eeuu
OSCAR NIEMEYER, ARCHITECTE COMMUNISTE
Par
tourtaux-jacques
Le 21/08/2022
Oscar Niemeyer - architecte communiste
21 Août 2022
Oscar Niemeyer - architecte communiste
17 août 2022
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Par Marcela Carvalho via le journal O MOMENTO - Bahia PCB
"[...]Où la lumière n'inonde pas les tableaux, où l'artifice des mots ne trouve pas sa place [...]".
Sodré, Mémoires d'un écrivain.
Si le champ de la critique historiographique de l'architecture moderne brésilienne joue depuis longtemps son rôle essentiel dans la reprise et la reconnaissance de quelques grands noms qui indiquent le sens de l'architecture comme substance de l'histoire, il est nécessaire d'anticiper que ce sens est fondamentalement axé sur la manière dont la révélation de l'expressivité plastique et formelle peut affecter la société et son avenir. Dans cette optique, il est impossible de ne pas rappeler la dimension symbolique-expressive de l'architecture, assumée à travers un vocabulaire formel très proche de celui de notre camarade, l'architecte et communiste Oscar Niemeyer.
Le marxiste Nelson Werneck Sodré, dans son texte "Mémoires d'un écrivain", souligne que les manifestations artistiques du modernisme, même si elles sont enracinées dans leurs motifs nationaux, rendent certains services tels que "la recherche de la simplicité" dans la forme. Bien que le texte de Sodré soit, pour l'essentiel, une critique de ce qui s'est formé autour de notre littérature moderne au XXe siècle, réfléchissons à la simplicité comme aspect authentique du sens ainsi qu'à la diffusion d'une structure visuelle de signification idéologique dans le domaine de l'architecture. Au fur et à mesure que sa carrière professionnelle mûrissait sur la planche à dessin, les rapports de conception établis par l'architecte montraient avec de plus en plus de force les formulations esthétiques d'un communiste : sa recherche de l'expressivité, l'invention plastique comme déterminant de la création d'une œuvre d'art dans le paysage urbain qui traitait d'un "don généreux", une volonté de venir se confronter aux débris de la démocratie bourgeoise dans ses horizons étroits.
La première ligne, cette première trace générique et nécessaire sur le papier, est une action limitée dans la fixation d'un rêve, mis à nu dans la médiation de l'accomplissement de la fonction sociale de l'architecture et l'expérience de sa conception controversée dans la réalité concrète. Nous trouvons dans cette même ligne non seulement la force des esquisses qui élèvent l'expressivité plastique à une simple relation formelle canonique, mais la primauté d'un réflexe esthétique qui récupère à travers cette forme une conscience de soi sur le genre humain.
Une provocation est donc établie dans sa rhétorique de conception : même s'il ne s'agit pas d'une "photographie" de la réalité, Oscar reconnaît le caractère décisif de son intervention. Comme l'architecte condense toute la charge expressive de l'ensemble du projet - ce qui implique la technique de construction, la solution formelle, la structure de l'espace qui tient compte de son environnement - la configuration du langage de son œuvre à travers la ligne, c'est-à-dire la pureté du trait comme synthèse où se rejoignent ces dimensions, dénonce l'architecture comme un champ de possibilités restreint contraint d'accepter la décadence de sa mission sociale, sans perdre de vue la finalité immanente particulière de l'architecture comme manifestation artistique qui fonde une certaine conscience esthétique et historique.
En ce sens, Oscar s'est emparé de l'essence du travail de l'architecte, sachant lui-même que "l'architecture ne changerait pas la vie, mais que la vie changerait l'architecture". Même limité, il a toujours essayé de se souvenir des mots de Lénine dans son geste créatif en comprenant que "la réflexion du réel dans la conscience n'est pas un acte simple et direct" en termes de représentation sensible ou d'une certaine conformation de l'image de la réalité, comme le souligne Gyorgy Lukacs. Dans Oscar, l'architecture est au service de la catharsis qui n'était pas seulement l'expérience de parcourir l'espace conçu et d'appréhender le langage qui structure la signification particulière de chaque œuvre, mais comment l'opération d'entrer dans le paysage urbain, de concevoir l'espace du lieu humain face au haut degré de généralité de la Modernité, exigeait l'association objective de la qualité esthétique avec l'étonnante monumentalité et la clarté de la forme. Il est intéressant de noter que cette voie lui a permis d'extrapoler à la fois le désordre de la consommation d'images et le fonctionnalisme exacerbé, deux conditions qui démantèlent le sens de l'architecture produite au XXe siècle dans une image de productivité mécanique.
Pour Roberto Segre¹, les acceptations esthétiques de l'architecture promue par Oscar, qui se manifestent dans la médiation entre l'expressivité de la courbe libre et une certaine imposition géométrique, qui se produit à partir du développement technologique structurel rendu possible par la technique du béton armé, étaient essentiellement liées à sa trajectoire de militant du Parti communiste brésilien. Nous ne pouvons pas oublier que la condition de son travail dans l'environnement urbain, la qualité esthétique que l'architecture assume dans un caractère scénographique - étant donné l'échelle presque territoriale de représentation de ses bâtiments - est fortement marquée par la construction de l'espace imagetique moderne directement lié au cinéma et à la littérature. À travers le PCB, Oscar a partagé avec Rui Santos, Astrojildo Pereira, João Tinoco de Freitas et d'autres, des expériences de production cinématographique, un appareil à travers lequel le Parti a également développé la critique sociale et le cinéma engagé des années 50 et 60, ce qui a abouti à la création de la société de production Liberdade Filmes, un projet guidé par Rui et Oscar.
Si, au cours de cette période, le Parti communiste brésilien a connu une ascension fulgurante en ce qui concerne l'intervention des communistes dans la diversité des manifestations dans le domaine de la culture et de l'art, l'architecte Oscar Niemeyer restera certainement dans les mémoires. Enfin, nous signalons l'indispensable souvenir du maître séculier, sa pensée esthétique dans la relation de l'homme avec l'opération "sensible-visuelle" que l'architecture propose avec plus de vigueur
Notes :
¹ Roberto Segre (1934-2013) était un architecte, historien et critique marxiste.
source : https://pcb.org.br/portal2/29136
Tag(s) : #Niemeyer, #PCB, #Communiste
BRESIL : LA POLICE FEDERALE DEMANDE A POURSUIVRE BOLSONARO POUR DESINFORMATION SUR LE COVID-19
Par
tourtaux-jacques
Le 19/08/2022
Brésil: La police fédérale demande à poursuivre Bolsonaro pour désinformation sur le Covid-19
19 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-18 10:00:46
La Havane, 18 août, (RHC)- La police fédérale brésilienne a demandé à la Cour suprême du pays l'autorisation de poursuivre le président Jair Bolsonaro pour des crimes liés à la désinformation sur le Covid-19.
Dans le document envoyé au tribunal, auquel le journal O Globo a eu accès, la police estime que les déclarations du président Bolsonaro décourageant l'utilisation de masques et suggérant une fausse information selon laquelle les victimes de la grippe espagnole sont davantage mortes de l'utilisation de masques que du virus, pourraient être considérées comme une incitation au crime.
"Cette 'incitation' au non-respect d'une mesure sanitaire obligatoire est incluse dans les comportements décrits à l'article 286 du Code pénal, qui caractérise le délit pénal d'incitation à commettre un délit", indique le texte présenté à la Cour suprême. Elle considère également que les déclarations faites par Bolsonaro en juin 2021, dans lesquelles il a affirmé que les personnes vaccinées contre le Covid-19 avaient développé le SIDA, pourraient constituer un délit de "causer de l'alarme à des tiers, en annonçant un danger inexistant".
"Bolsonaro a diffusé librement, volontairement et sciemment des informations qui ne correspondaient pas au texte original de sa source, générant potentiellement une alarme de danger inexistant pour les téléspectateurs, ainsi qu'une incitation à enfreindre les règles sanitaires", ajoute le rapport.
Suite à ces déclarations, le président brésilien, qui a refusé de se faire vacciner contre le coronavirus, a vu ses comptes Facebook et YouTube temporairement suspendus.
La police fédérale a maintenant demandé au ministre de la Cour suprême du Brésil, Alexandre de Moraes, l'autorisation de recueillir le témoignage de Bolsonaro afin de poursuivre l'enquête.
Source: Russia Today
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/296937-bresil-la-police-federale-demande-a-poursuivre-bolsonaro-pour-desinformation-sur-le-covid-19
Tag(s) : #Brésil, #Bolsonaro
BRESIL : DES MANIFESTATIONS POUR LA DEFENSE ET LA DEMOCRATIE ET CONTRE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 13/08/2022
Des manifestations au Brésil pour la défense de la démocratie et contre Bolsonaro
12 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-12 10:54:23
La Havane, 12 août, (RHC)- Le Brésil a été le théâtre de manifestations pour défendre la démocratie et défier Bolsonaro, avec la présence d'universitaires, de politiciens et d'étudiants, entre autres.
Les Brésiliens se mobilisent pour la démocratie et le respect des élections. Des milliers de personnes issues des secteurs les plus divers de la société se sont rassemblées à São Paulo pour crier la défense de l'État de droit démocratique face aux attaques du président Jair Bolsonaro contre le processus électoral.
Les manifestants soulignent les inquiétudes largement répandues selon lesquelles Bolsonaro suivra l'exemple de l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, en rejetant les résultats des élections et en tentant de s'accrocher au pouvoir.
Les mouvements populaires ont organisé 86 rassemblements dans 49 villes. Et les personnes réunies à la faculté de droit de l'université de Sao Paulo ont entendu la lecture de deux nouveaux documents inspirés du manifeste "Lettre aux Brésiliens" de 1977, pour défendre les institutions démocratiques de la nation et le système de vote électronique qui est attaqué par Bolsonaro.
De l'autre côté, Bolsonaro n'est pas resté les bras croisés. Le président d'extrême droite a intensifié sa rhétorique agressive contre les politiciens de gauche à l'approche des élections générales. Une stratégie qui, selon différents experts, est susceptible de rallier sa base radicale, mais risque d'aliéner les électeurs centristes.
Source: HispanTv
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/296382-des-manifestations-au-bresil-pour-la-defense-de-la-democratie-et-contre-bolsonaro
Tag(s) : #Brésil, #Bolsonaro
Par
tourtaux-jacques
Le 12/08/2022
Le Parquet brésilien accepte d’ouvrir une enquête sur Bolsonaro pour des allégations contre le système électoral
11 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-10 19:08:22
La Havane, 9 août, (RHC)- La juge de la Cour suprême, Rosa Weber, a envoyé au ministère public du Brésil une demande d’enquête sur le président Jair Bolsonaro pour des accusations contre le système électoral lors d'une réunion avec des ambassadeurs, le 17 juillet dernier.
Lors de la réunion, Jair Bolsonaro a évoqué, devant une quarantaine de diplomates en poste au Brésil, des soupçons concernant les urnes électroniques, sans présenter de preuves et en les niant déjà.
Il a fondé sa harangue sur une enquête ouverte par la police fédérale en 2018, avec l'autorisation du Tribunal fédéral suprême (TFS), sur l'invasion par un hacker du système du Tribunal suprême électoral (TSE).
Toutefois, la police fédérale a signalé à plusieurs reprises que cet accès était bloqué et n'interférait avec aucun résultat.
De même, l'ex-militaire a attaqué les ministres du Tribunal fédéral suprême et du Tribunal suprême électoral, tout en défendant la participation des forces armées au processus électoral.
Le Parquet sera chargé d'évaluer s'il existe des preuves d'un crime et de proposer ou non l'ouverture d'une enquête sur la règle. La demande a été faite par des parlementaires de l'opposition.
Dans le document, les législateurs accusent Bolsonaro d'avoir commis un crime de responsabilité, un crime contre l'État de droit démocratique, une transgression électorale, une irrégularité administrative et une incitation des forces armées contre le TSE.
"Il ne peut pas utiliser la position de président de la République pour subvertir et attaquer l'ordre démocratique, en cherchant à créer un véritable chaos dans le pays et à déstabiliser les institutions publiques, n'étant pas au-dessus du système juridique actuel", indique la demande d'enquête sur l'ancien parachutiste.
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/296208-le-parquet-bresilien-accepte-douvrir-une-enquete-sur-bolsonaro-pour-des-allegations-contre-le-systeme-electoral
Tag(s) : #Brésil, #Bolsonaro
LE PCB CONFIRME LA CANDIDATURE DE SOFIA MANZANO ET ANTONIO ALVES A LA PRESIDENCE DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 01/08/2022
Le PCB confirme la candidature de Sofia Manzano et Antonio Alves à la présidence du Brésil
1 Août 2022
Le PCB confirme la candidature de Sofia Manzano et Antonio Alves à la présidence du Brésil
31 juillet 2022
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Commission électorale nationale du PCB
Lors d'une convention électorale nationale qui s'est tenue à São Paulo ce samedi 30 juillet, à partir de 11h00, le Parti communiste brésilien (PCB) a confirmé les noms de la professeure et économiste Sofia Manzano et du syndicaliste Antonio Alves comme candidats à la présidence de la République, qui disputeront les élections du 02 octobre 2022 avec le numéro 21.
Le congrès était présidé par le camarade Túlio Lopes, secrétaire politique du PCB de Minas Gerais et coordinateur de la commission électorale nationale du PCB. Le secrétaire général du PCB, Edmilson Costa, a ouvert l'événement en appelant le militantisme communiste à occuper les rues dans les luttes de la classe ouvrière et à débattre avec la population du programme politique du Parti, à travers nos candidatures, pour combattre les attaques du capital et avancer vers le pouvoir populaire et le socialisme. Le professeur Antonio Carlos Mazzeo, secrétaire politique du PCB de São Paulo et membre du Comité central, a également salué les membres conventionnels du Parti, puis a donné la parole aux pré-candidats à la présidence.
Antonio Alves, également connu dans le mouvement syndical et politique sous le nom de " Morgação ", a déclaré que la présence du PCB aux élections présidentielles de cette année est une nécessité politique, afin qu'en même temps qu'une confrontation radicale soit faite contre le gouvernement Bolsonaro, le fascisme, le coup d'État et les attaques du capital, sans se rendre au réformisme et à la politique de conciliation de classe, des solutions concrètes soient présentées pour combattre les maux causés par le capitalisme, indiquant la voie vers une véritable alternative en faveur des intérêts et des besoins de la classe ouvrière brésilienne.
La camarade Sofia Manzano a rappelé que, pour l'immense majorité de l'humanité, le capitalisme n'a pas fonctionné, car il ne sert que les intérêts de 1% de la population, attaque les droits de la classe ouvrière pour garantir ses profits, massacre les peuples indigènes et la population noire, discrimine les femmes et les LGBT, détruit l'environnement. Il a présenté les propositions centrales du PCB lors de la campagne électorale :
"Nous sommes pour l'abrogation de toutes les contre-réformes et de toutes les législations néolibérales contraires aux intérêts des travailleurs, des jeunes et des pauvres ; nous défendons une politique qui assure l'emploi et le logement pour tous, avec la nationalisation des transports publics et la restructuration de la dette interne ; l'abrogation de la loi de responsabilité fiscale et du plafonnement des dépenses et la création d'une loi de responsabilité sociale, qui garantisse des ressources pour l'investissement public dans le développement du pays et dans les domaines sociaux ; une politique de lutte contre la faim et de distribution des revenus, en plus d'une réforme fiscale progressive qui impose les bénéfices et les dividendes, les grandes fortunes et les héritages, les transactions financières, en exonérant de l'impôt sur le revenu ceux qui gagnent jusqu'à cinq salaires minimums ; en plus d'une politique de recomposition des pertes salariales et d'appréciation du salaire minimum, couplée à une réforme agraire sous contrôle populaire et à la lutte permanente contre toute forme d'oppression. "
Dans la séquence, les pré-candidats aux gouvernements des États Renata Regina (MG), Gabriel Colombo (SP), Eduardo Serra (RJ), Jones Manoel (PE) ont pris la parole, ainsi que les représentations des collectifs du PCB : Ana Karen, du collectif féministe classiste Ana Montenegro ; Gabriel Lazzari, de l'Union de la jeunesse communiste ; Rockeiro, de l'Unité classiste ; Renan, du collectif communiste LGBT ; Juliano Balthazar, du collectif noir Minervino de Oliveira ; Rafael, du collectif culturel Vianinha (SP).
Le camarade Mauro Iasi a lu un poème dont il est l'auteur, Dissidência ou a arte de dissidiar : (...) C'est le moment de résister/ C'est le moment d'exploser/ (...) C'est le moment de dire : plus jamais en notre nom ! /Plus de notre sueur, ton repos/Plus de notre sang, ta vie/Plus de notre misère, ta richesse/ (...) C'est le temps de planter les temps que nous récolterons/C'est le temps de donner des noms aux bœufs/C'est le temps de lever la tête/Au-dessus du troupeau/Parce que c'est le temps du tout ou rien/C'est le temps de la rébellion/C'est le temps de la dissidence/C'est le temps des cœurs qui sautent hors de nos poitrines/Dans une marche, dans une foule/Parce que c'est le temps de la dissidence/C'est le temps de la révolution !
Edmilson Costa a clôturé la Convention en affirmant le rôle historique de l'événement :
"Les candidatures du PCB à la présidence, aux gouvernements des États, aux sénateurs, aux députés et aux députés de tout le Brésil, démontrent la consolidation et la croissance du Parti communiste brésilien dans l'année du centenaire de sa fondation, en donnant une continuité à la lutte développée par les militants communistes, qui ont souffert de la persécution et de la répression de la bourgeoisie brésilienne et ont résisté courageusement pour que nous soyons là pour continuer à combattre le capitalisme et à construire la société du bonheur et de l'abondance, le socialisme, sur la voie du communisme."
Il a conclu en rendant hommage au leader de la jeunesse communiste José Montenegro de Lima, torturé et assassiné par la dictature en 1975.
A la fin de l'événement, les membres conventionnels présents ont crié de toutes leurs forces :
Tô com Sofia ! Je ne renoncerai pas au socialisme et à la révolution !
Combattez, créez le pouvoir populaire !
Ce n'est pas facile, c'est impossible de conclure asans le parti !
Du Nord au Sud, dans tout le Brésil, vive le Parti communiste brésilien !
Force, action, il n'y a pas de conciliation ! Le parti communiste est pour faire la révolution !
Antonio Alves da Silva Junior est né à Recife/PE, en octobre 1978, fils de la couturière Maria Alves et du chauffeur de camion Antonio Alves. Il a vécu la majeure partie de son enfance et de sa jeunesse dans la ville de Paulista (région métropolitaine de Recife). Agitateur culturel, il a été militant de base du Núcleo Malcolm X (cellule du Mouvement noir unifié de Paulista), a organisé le Posse Resistência Hip Hop - Paulista Zona Norte - un groupe de jeunes de la périphérie qui a travaillé sur divers thèmes de lutte, de récupération de l'estime de soi et de valorisation culturelle.
En 1999, il a eu son premier contact avec le Parti communiste brésilien (PCB) et a commencé à militer dans l'Union de la jeunesse communiste (UJC). Elle fait partie du noyau culturel de l'UJC et articule plusieurs actions dans des mouvements de jeunesse culturels et politiques, comme le Forum de la jeunesse de Pernambuco (FOJUPE), en apportant un soutien et une formation politique.
En octobre 2017, il a déménagé à Teresina/PI, où il a travaillé au sein du syndicat des travailleurs postaux de Piauí. En 2018, il a été appelé à composer la Direction nationale de l'unité de classe, un courant syndical du PCB, faisant partie de son exécutif. Il participe en permanence aux luttes des postiers de Piauí contre la privatisation de l'entreprise publique. En 2021, lors du XVIe Congrès national du PCB, il est élu au Comité central du Parti communiste brésilien.
Sofia Pádua Manzano est née le 19 mai 1971, dans la ville de São Paulo. Elle a vécu à Guarulhos pendant son enfance et a ensuite déménagé avec sa famille dans une ferme de la zone rurale de la ville de Santa Isabel, dans la région métropolitaine de São Paulo. Il a suivi le cycle de l'éducation de base entre l'école publique et les institutions privées à São José dos Campos et Santa Isabel. Elle est revenue vivre dans la ville de São Paulo en 1988. Elle est mariée et a un fils de son premier mariage.
Elle est titulaire d'un diplôme en sciences économiques de PUC/SP, d'une maîtrise en développement économique de l'Institut d'économie de l'Unicamp et d'un doctorat en histoire économique de l'USP. Elle a été approuvée en première place d'un concours public pour enseigner le cours d'économie à l'UESB (Universidade Estadual do Sudoeste da Bahia), et a déménagé à Vitória da Conquista, Bahia, en octobre 2013. Elle est l'auteur de plusieurs articles scientifiques publiés au Brésil et à l'étranger. Elle a publié le livre Political Economy for Workers, de l'Institut Caio Prado Júnior.
Elle a commencé à militer au sein du PCB en 1989, pendant la campagne présidentielle de cette année-là. Il a participé à tous les congrès du parti depuis le 9e congrès en 1991. A partir de 1992, il fait partie du Comité central de la reconstruction révolutionnaire du PCB. Il contribue à la réorganisation de l'Union de la jeunesse communiste (UJC), dont il occupe la présidence. Il a eu un travail important de rétablissement des contacts internationaux des communistes, sous l'impulsion des mouvements de jeunesse communistes dans divers pays.
Depuis 2013, il a rejoint la base de l'Association des enseignants de l'université d'État du sud-ouest de Bahia, ADUSB, section syndicale de l'ANDES. Il a été vice-président de l'ADUSB entre les années 2015 et 2016. Il fait partie de l'Unité de classe et constitue la Fraction nationale de l'UC dans les Andes-SN. En 2014, il a fait partie de la liste du PCB, dirigée par Mauro Iasi, en tant que vice-président.
source : https://pcb.org.br/portal2/29083
Tag(s) : #Brésil, #Communiste, #PCB, #Elections, #Manzano
BRESIL : LE MOUVEMENT DES SANS-TERRE A CELEBRE LA JOURNEE DE LA REBELLION CUBAINE
Par
tourtaux-jacques
Le 28/07/2022
Le Mouvement des sans-terre du Brésil a célébré la Journée de la rébellion cubaine
27 Juillet 2022
Le Mouvement des sans-terre du Brésil a célébré la Journée de la rébellion cubaine
Brasilia, 27 juil (Prensa Latina) Le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) du Brésil a commémoré à Sao Paulo la Journée de la rébellion nationale à Cuba et a valorisé la résistance de ce peuple exemplaire.
27 juillet 2022
CDT15:19 (GMT) -0400
Au cours de l'événement politico-culturel qui s'est déroulé sous l'immense tente Armazem do Campo, plusieurs intervenants ont rappelé à plus de 400 personnes les actes héroïques du groupe armé dirigé par Fidel Castro qui, le 26 juillet 1953, a pris d'assaut les casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, dans l'est de Cuba, pour entamer la dernière étape de la lutte pour l'indépendance.
Les dirigeants du MST ont harangué sur la date, la validité universelle des idées qui ont motivé l'assaut et son impact sur l'Amérique latine.
Musique cubaine en direct, plats et boissons de l'île des Caraïbes, dans une atmosphère décorée de nombreux drapeaux cubains, de drapeaux du 26 juillet et d'images de dirigeants et de héros.
Dans ce cadre, le Consul général de Cuba, l'Ambassadeur Pedro Monzón, a pris la parole pour évoquer la signification de cette journée pour Cuba et l'Amérique latine.
Il a également évoqué la capacité de résilience de son pays face à l'agressivité permanente des États-Unis et a remercié le peuple brésilien pour sa solidarité.
Lors de la commémoration, un adolescent mexicain a écrit "26 juillet" et a dessiné le drapeau cubain et l'image du commandant argentino-cubain Ernesto Che Guevara avec des grains de riz sur un tissu.
car/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/07/27/movimiento-sin-tierras-de-brasil-celebro-dia-de-la-rebeldia-cubana
Par
tourtaux-jacques
Le 22/07/2022
Bolsotrump ?
22 Juillet 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-21 16:16:29
Auteur : Guillermo Alvarado
Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, dans une position très désavantageuse dans tous les sondages d'intentions de vote pour les élections d'octobre prochain, suscite chaque jour un peu plus le rejet de la population de ce pays d'Amérique du Sud, en raison son comportement erratique.
Sa manœuvre la plus récente et la plus désastreuse a consisté à essayer de faire une "dénonciation mondiale" des présumés préparatifs d'une fraude électorale. Il a affirmé que les machines électroniques pour le dépôt et le comptage des voix sont configurées pour favoriser son rival, Luis Inacio Lula da Silva.
À cette fin, il a convoqué le corps diplomatique étranger accrédité à Brasilia, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Selon le journaliste Eric Nepomuceno, le président a d'abord annoncé la présence de 150 représentants étrangers, puis a réduit ce chiffre à "un peu moins d'une centaine", puis à 50, et quelques heures avant la réunion, il a prédit la présence d'"environ 40".
Le journaliste a ajouté que les ambassadeurs ont été avertis par leurs pays de ne pas corroborer la thèse du coup d'État de Bolsonaro à aucun moment.
Les plus hautes autorités électorales ont rejeté les arguments du président et assuré qu'il n'y avait aucune possibilité de modifier les résultats.
Il est vrai que le locataire du Palais de Planalto s'est une fois de plus ridiculisé, mais il ne faut pas sous-estimer les avertissements qu'il lance quant à ses intentions de ne pas accepter le verdict des urnes, ou d'empêcher qu'elles aient lieu, si cela est possible.
Son comportement ressemble de plus en plus à celui de l'ancien président des États-Unis,Donald Trump. Ce dernier, rappelons-le, se voyant dépassé par la réalité, a fait ce que personne n'aurait imaginé auparavant. Il a mené l'attaque du Capitole pour empêcher la certification des résultats et aurait pu provoquer une grande tragédie.
Fermez les yeux quelques secondes et imaginez ce qui pourrait se passer au Brésil, avec un homme aussi débridé, ou peut-être plus que Trump, aux commandes des forces armées et des milliers de fanatiques d'extrême-droite prêts à tout pour empêcher une victoire de Lula da Silva.
La leçon me semble claire. Bolsonaro avait l'intention d'utiliser le corps diplomatique pour empêcher la communauté internationale de reconnaître les résultats s'ils lui sont défavorables, comme tout semble l'indiquer jusqu'à présent.
Il incombe donc à toutes les nations d'envoyer un message clair au président-candidat, à savoir que toute tentative de briser l'ordre institutionnel et de se cramponner au pouvoir par la force sera immédiatement ignorée.
Bien entendu, c'est le peuple brésilien, qui sera le premier à défendre la vérité et la justice.
source : https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/294182-bolsotrump
Tag(s) : #Bolsonaro, #Trump
Par
tourtaux-jacques
Le 18/07/2022
La CIDH et l'ONU dénoncent les "menaces et les intimidations" contre les populations autochtones au Brésil
18 Juillet 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-17 17:38:07
Nations Unies, 17 juillet (RHC) La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) et les Nations unies (ONU) ont demandé au gouvernement brésilien de protéger les populations autochtones.
La CIDH - une commission de l'Organisation des États américains (OEA) - et le bureau régional des Nations unies pour les droits de l'homme ont publié vendredi une déclaration dénonçant une série "d'attaques, de menaces et d'intimidations" à l'encontre des peuples indigènes du Brésil.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont exigé que le gouvernement brésilien, présidé par Jair Bolsonaro, "enquête sur " les attaques contre les peuples indigènes et punisse les responsables. Elle demande aussi que le gouvernement mette en œuvre "des mesures urgentes et efficaces pour protéger la vie et l'intégrité", tant de ceux qui font partie de ces peuples que de ceux qui défendent leurs droits".
Ils ont également exhorté le gouvernement de Bolsonaro, partisan de l'exploitation commerciale des zones protégées, à "éradiquer la discrimination" de la part des forces de sécurité et à enquêter sur "les allégations selon lesquelles des policiers agissent avec des propriétaires privés contre des peuples autochtones qui revendiquent des terres ancestrales".
Entre-temps, ils ont déclaré qu'au moins six autochtones ont été tués depuis le début de l'année, un chiffre qui dépasse les quatre décès enregistrés sur l'ensemble de l'année 2021.
Plus précisément, ils ont rappelé que deux communautés indigènes Guaraní et Kaiowá ont été attaquées le 24 juin par des policiers militaires et des civils alors qu'ils procédaient à leur expulsion des terres considérées comme ancestrales par les populations indigènes de l'État du Mato Grosso do Sul (centre-ouest), alors que les expulsions ont été interdites jusqu'à la fin du mois d'octobre.
"Au cours des différentes opérations, les agents ont tiré depuis le sol et également depuis un hélicoptère, ce qui aurait fait un mort parmi les autochtones et plus de 10 blessés, dont des femmes et des enfants", ont-ils dénoncé.
En outre, poursuivent-ils, un indigène de 61 ans a été battu à mort le 15 juin par la police militaire à Pernambuco parce qu’il portait une arme.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Bolsonaro en 2019, les populations autochtones ont multiplié les plaintes concernant les invasions de leurs terres, les violences et les diverses violations de leurs droits.
En août dernier, des indigènes brésiliens ont dénoncé le président d'extrême droite devant La Cour Internationale de Justice de La Haye (Pays-Bas) pour "crime contre l'humanité et génocide" à leur encontre, avertissant que le gouvernement a agi pour créer un Brésil sans peuples autochtones avec l'application d'une "politique anti-indigène explicite, systématique et intentionnelle dirigée par Bolsonaro".
Source HispanTV
source:https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/293730-la-cidh-et-lonu-denoncent-les-menaces-et-les-intimidations-contre-les-populations-autochtones-au-bresil
Tag(s) : #Brésil
PARTI COMMUNISTE BRESILIEN : NON AUX ATTAQUES ET MENACES FASCISTES !
Par
tourtaux-jacques
Le 17/07/2022
Parti communiste brésilien : Non aux attaques et menaces fascistes !
15 Juillet 2022
Non aux attaques et menaces fascistes !
13 juillet 2022
Le Parti communiste brésilien - PCB exprime ses plus profonds regrets et ses condoléances à la famille, aux amis et aux compagnons de Marcelo Arruda, garde municipal, syndicaliste, dirigeant du Parti des travailleurs (PT) de Foz do Iguaçu et membre du mouvement de la police antifasciste, qui a été exécuté samedi soir dernier, le 9 juillet, lors de la fête de son 50e anniversaire.
Le meurtre de Marcelo, ainsi que la bombe lancée lors du rassemblement du pré-candidat Lula da Silva le 7 juillet à Rio de Janeiro, les attaques judiciaires contre le pré-candidat Ciro Gomes par le biais d'une opération de perquisition et de saisie menée par la police fédérale en décembre 2021, la menace de destitution du député Glauber Braga (PSOL), ainsi que le dépôt d'un avis criminel par le ministère de la défense le 24 juin de cette année sont des tentatives d'intimidation néo-fascistes et des attaques contre les timides libertés démocratiques durement acquises au Brésil.
Ces attaques et ces crimes révèlent le visage nu du bolonarisme : la répression et la mort face aux différences politiques et au risque de défaite électorale. Bolsonaro, isolé et politiquement usé, suite aux récents épisodes de l'arrestation de l'ancien ministre de l'éducation Milton Ribeiro, de l'assassinat, en Amazonie, du journaliste anglais Dom Philips et de l'indigéniste brésilien Bruno Araújo, du scandale de harcèlement sexuel à Caixa Ecômica, en plus de la crise à Petrobras et de l'impact de la hausse des prix du carburant, tente de paralyser l'opposition avec ses chantages au coup d'État et continue de radicaliser ses manifestations publiques, cherchant à garder unies ses bases sociales les plus fidèles, comme les secteurs d'extrême droite, perdant même, à cause de cette position, d'autres secteurs de la société qui pourraient voter pour sa candidature.
Le gouvernement Bolsonaro a consolidé le lien entre le néolibéralisme et le néofascisme, avec une forte tendance réactionnaire au Congrès qui vise à faire reculer ou à suspendre de nombreux acquis sociaux et démocratiques encore présents dans la Constitution, un large arc d'alliance bourgeois qui soutient et parvient à mobiliser des secteurs de la population pour leurs tentatives de coup d'État et la violence contre les travailleurs et les parties les plus pauvres de la population.
Cette articulation de la classe dominante brésilienne, dont l'un des principaux opérateurs politiques est le haut rang des forces armées, doit être tenue pour responsable du meurtre de Marcelo Arruda et des autres crimes et tentatives d'intimidation, dans la mesure où ces factions de la bourgeoisie soutiennent un gouvernement proto-fasciste, qui agite et propage la mort, la faim, le chômage et la pauvreté.
Nous appelons tous les secteurs populaires et démocratiques à une large unité d'action dans les rues, les quartiers périphériques et les lieux de travail pour la défense des libertés démocratiques, contre ces attaques fascistes et contre les bases économiques du soutien bolonariste. La lutte contre le fascisme passe par la mobilisation populaire et le renforcement des luttes organisées de la classe ouvrière pour ses droits, contre la précarisation des conditions de vie et les attaques du capital.
Que le meurtre de Marcelo ne reste pas impuni !
MARCELO ARRUDA, PRÉSENT ! MAINTENANT ET TOUJOURS !
Pour la défense des libertés démocratiques de la classe ouvrière et des mouvements populaires !
Dehors Bolsonaro ! Pour le pouvoir du peuple !
Comité central du parti communiste brésilien
source : https://pcb.org.br/portal2/29019
Tag(s) : #Brésil, #Communiste, #PCB
CONDAMNATION DE L'ETAT BRESILIEN POUR ECOCIDE-GENOCIDE DANS LE BIOME DE CERRADO
Par
tourtaux-jacques
Le 17/07/2022
L'État brésilien condamné pour écocide-génocide dans le biome de Cerrado
15 Juillet 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-14 16:59:43
Brasilia, 14 juillet (RHC) Le Tribunal Permanent des Peuples (TPP) a condamné l'Etat brésilien pour écocide contre le Cerrado, l'un des écosystèmes qui subit le plus d'altérations aujourd'hui avec l'occupation humaine, et la menace de génocide culturel des peuples.
L'annonce du verdict est intervenue près d'un an après l'ouverture du procès, le 10 septembre 2021, lors de la présentation du PPT du Cerrado, situé dans le centre-ouest du pays et surnommé la savane brésilienne.
La condamnation est dirigée contre le gouvernement fédéral, les pays, les organisations et les entreprises nationales et transnationales, de manière objective et partagée, "pour leur contribution à la commission de crimes économiques et écologiques, qualifiés de transgresseurs du système, qui ont généré de graves violations des droits humains fondamentaux et de l'environnement".
Deuxième plus grand biome du géant sud-américain, le Cerrado, qui s'étend sur deux millions de kilomètres carrés de territoire national, soit près de 24 % du Brésil, a perdu plus de la moitié de sa végétation d'origine.
Au cours des 20 dernières années, ce processus s'est accéléré, avec des pertes supérieures à celles enregistrées au cours du siècle dernier.
Selon le projet MapBiomas, une initiative de l'Observatoire du climat (un réseau de 37 organisations de la société civile pour discuter du changement climatique), 26,5 millions d'hectares ont été détruits entre 1985 et 2020, et 99 % de cette superficie était utilisée pour l'agriculture.
Selon l'ancienne procureure générale adjointe Deborah Duprat, le président d'ultra-droite Jair Bolsonaro, les gouverneurs et les géants de l'agroalimentaire, désignés comme les principaux bénéficiaires des violations de la loi, ont été convoqués pour la première fois en décembre 2021 et, plus récemment, le 26 juin.
Cependant, ils n'ont pas répondu à ces demandes, même face à la solidité des preuves présentées. "Nous vivons à une époque dans le pays de l'effacement des données et la campagne avait cette capacité à générer des informations", a déclaré Duprat.
L'accusation désigne des pays comme le Japon et l'Union européenne comme responsables de l'achat massif de matières premières produites au prix de la destruction du Cerrado.
Parmi les institutions internationales, le Fonds monétaire international, l'Organisation mondiale du commerce et, en particulier, la Banque mondiale ont été condamnés pour avoir promu et légitimé des réformes néolibérales qui aggravent l'écocide (destruction de l'environnement, surtout intentionnelle) et le génocide culturel.
Bien qu'elle n'ait pas d'implication directe dans le système juridique formel, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de possibilité de poursuite ou d'emprisonnement éventuel des auteurs après la sentence, la condamnation sert de ligne directrice pour les communautés affectées et des actions de plaidoyer doivent être mises en œuvre.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/293521-letat-bresilien-condamne-pour-ecocide-genocide-dans-le-biome-de-cerrado
Tag(s) : #Brésil
BRESIL : PROTEGER L'AMAZONIE ET SES DEFENSEUR-ES
Par
tourtaux-jacques
Le 14/07/2022
Brésil : protéger l'Amazonie et ses défenseur-es !
14 Juillet 2022
Publié le 12/07/2022 par PCF
Brésil : protéger l'Amazonie et ses défenseur-es !
La police brésilienne a annoncé samedi 18 juin avoir identifié les corps de Bruno Pereira et Dom Phillips.
Respectivement expert des peuples amazoniens, agent de la FUNAI (Fondation nationale de l'Indien) et journaliste britannique installé de longue date au Brésil, ils étaient portés disparus depuis le 5 juin dans la région de la vallée du Javari, dans l'Amazonie brésilienne. Des pêcheurs illégaux ont avoué avoir assassiné les deux hommes.
Ce double meurtre odieux, loin d'être un cas isolé, s'inscrit dans une situation d'aggravation des tensions et conflits dans les zones rurales et de forêt. Dans un rapport de 2020, l'ONG Global Witness classait le Brésil comme étant le quatrième pays le plus dangereux au monde pour les défenseur-es de la nature et de l'environnement. Une situation qui s'est considérablement détériorée sous la présidence de Jair Bolsonaro, qui n'a eu de cesse d'encourager la prédation en Amazonie, par le biais notamment de l'affaiblissement et de la perversion de la FUNAI, afin de laisser sans protection les territoires autochtones et leurs habitants.
Bruno Pereira dénonçait lui-même avec insistance depuis plusieurs années la violence dans la vallée du Javari et avait demandé une protection aux autorités afin de pouvoir mener à bien ses missions, ce qui lui avait été dénié.
Le Parti communiste français (PCF) exprime sa vive émotion suite à l'annonce de l'assassinat de Bruno Pereira et Dom Phillips et adresse ses sincères condoléances à leurs proches.
Le PCF assure de sa solidarité les nombreuses organisations brésiliennes (syndicats de la FUNAI, organisations de peuples autochtones) qui défendent les revendications suivantes :
Que l'enquête se poursuive jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur ce crime, notamment l’identification de possibles commanditaires et leur relation avec les trafics qui affectent la région (bois, or, pêche illégale).
Que l'actuel président de la FUNAI, Marcelo Xavier, nommé à ce poste par Jair Bolsonaro et notoirement lié aux grands propriétaires terriens, soit démis de ses fonctions.
Que la sécurité des agents de la FUNAI et des peuples de l'Amazonie soit garantie par des mesures immédiates et effectives.
Cyril Benoit
membre du collectif Amérique latine du PCF
membre de la commission des relations internationales
source : https://www.pcf.fr/bresil_proteger_l_amazonie_et_ses_defenseur_es
BRESIL : POURQUOI LULA MISE-T-IL (ENCORE) SUR LA MODERATION ?
Par
tourtaux-jacques
Le 13/07/2022
Brésil : pourquoi Lula mise-t-il (encore) sur la modération ?
12 Juil 2022
L’ancien président brésilien entend construire un front démocratique contre Jair Bolsonaro. Pour ce faire, il cherche à gagner des votes modérés et à réduire la résistance à sa figure. Les sondages le favorisent, mais la réduction de l’écart avec Bolsonaro oblige Lula Da Silva à ne pas commettre d’erreurs dans sa campagne.
À quelques mois de l’élection présidentielle, la distance qui sépare Luiz Inácio Lula Da Silva du président Jair Bolsonaro dans les sondages est plus faible que prévu. Selon les dernières données publiées par Exame/Idea le 19 mai, Bolsonaro recueille 39 % des intentions de vote, contre 46 % pour Lula. Il s’agit de l’écart le plus faible jusqu’à présent cette année. Si le scénario reste stable, il y aura un second tour de scrutin. Pour la gauche, cette situation est problématique.
Les seconds tours sont, au Brésil et pas seulement au Brésil, des « autres élections » et prévoir les résultats du premier tour n’est pas aussi facile qu’il y paraît. Au moins jusqu’à présent, le seul fait clair est que ces élections seront définies par l’électorat « centriste ».
Ces derniers jours, certains des candidats qui misaient sur la « troisième voie » – en allusion à un espace électoral différent de celui de Lula Da Silva et de Bolsonaro – ont renoncé à leur projet. L’ancien juge et ministre Sergio Moro a retiré sa candidature, ce qui entraînera probablement la migration de ses votes vers le président actuel Bolsonaro. Le 23 mai, une autre perte importante a eu lieu dans cet espace : João Doria, le gouverneur de São Paulo, a abandonné la course à la présidence, accusant publiquement la direction de son parti de ne pas le soutenir.
C’était un véritable cirque médiatique de la part d’un homme habitué à faire de la politique dans ce domaine. Alors que le public assiste, ahuri, à la lutte de pouvoir éhontée et au spectacle honteux de ces dirigeants, la troisième voie est en train de sombrer. Le duel entre Lula Da Silva et Bolsonaro semble plus que garanti. Mais la polarisation n’implique pas que ce « centre » ne soit pas important. En fait, elle indique plutôt le contraire.
L’électorat considéré comme « du centre » est désenchanté et frustré par le gouvernement Bolsonaro, qu’il perçoit comme agressif et violent. Cependant, ils ont également été déçus par les gouvernements du Parti des travailleurs (PT), sur lesquels ils avaient parié à l’époque. Dans de nombreux cas, les électeurs que Lula doit séduire ont déjà voté pour lui et même bénéficié de ses politiques d’inclusion sociale, mais se sont sentis trahis par les scandales de corruption qui ont visé la direction du PT.
Ce sont des électeurs qui, dans ce climat de désenchantement, ont voté pour Bolsonaro en 2018 avec le même enthousiasme que celui avec lequel ils avaient auparavant voté pour le PT. Et, alors qu’ils cherchaient la nouveauté, le changement et l’espoir, ils ont reçu une nouvelle déception. Ils ont donc le sentiment d’avoir été trahis deux fois. Renouer avec eux n’est pas facile, mais l’ancien président n’a d’autre choix que d’essayer.
Dans cette tentative de capter les électorats perdus ou hostiles, Lula Da Silva tente de renouer avec le public évangélique. Cet électorat a été décisif dans la défaite de Fernando Haddad en 2018, mais il n’a pas toujours tourné le dos au PT : l’ancien président a obtenu un soutien évangélique considérable lors des élections précédentes, notamment celles de 2002 et 2006. Certaines projections montrent, en effet, une égalité technique entre les deux candidats dans cet électorat. La dernière enquête de Datafolha indique que 37 % des personnes qui se définissent comme évangéliques voteraient pour Bolsonaro, mais que 34 % voteraient pour Lula Da Silva. Alors que chez les hommes évangéliques le vote pour Bolsonaro est considérablement plus élevé que celui pour le leader du PT, chez les femmes c’est l’inverse : Lula Da Silva recevrait 39% des votes des femmes de confession évangélique, alors que Bolsonaro en recevrait 30%. Le PT lui-même a publié ces chiffres.
Dans le même temps, l’ancien syndicaliste de la métallurgie tente d’attirer le monde des affaires et de la finance. Il s’agit d’acteurs qui ont gagné pendant sa présidence, qui sont partis dans le désarroi avec Dilma Rousseff et qui ont ensuite soutenu et supporté Bolsonaro. Aujourd’hui, cependant, ils sont mécontents de la politique économique médiocre de Paulo Guedes. Lula Da Silva ne semble pas non plus avoir d’autre choix que de s’attirer les faveurs des médias, bien que son pouvoir soit reconnu à gauche – y compris le soutien à l’installation et à la destitution des présidents – et que son rôle central lors de la mise en accusation de Dilma Rousseff soit rappelé.
Lors de cette élection, les citoyens identifiés comme « centre » devront définir si leur anti-poétisme est plus ou moins grand que leur anti-bolonarisme. Dans cette optique, Lula a choisi de placer comme candidat à la vice-présidence l’un des hommes qui dialoguent le mieux avec cette population oscillante et changeante. Il s’agit de Geraldo Alckmin, ancien gouverneur de São Paulo et ancien candidat à la présidence du Parti de la démocratie sociale brésilienne (PSDB).
Ennemi historique de Lula, Alckmin s’est désaffilié de son parti – malgré son nom, historiquement situé au centre-droit – et a rejoint le Parti socialiste du Brésil (PSB), progressiste et de centre-gauche. La candidature d’Alckmin est sans aucun doute controversée. En fait, elle a suscité le mécontentement de larges secteurs du PT, qui considèrent qu’Alckmin peut dialoguer avec les électeurs centristes mais que, tout au long de sa carrière, il a montré qu’il n’est pas un centriste, mais un droitier.
Responsable d’un modèle de sécurité publique hygiéniste, raciste et létal, membre de l’élite de São Paulo et catholique conservateur, il représente le contraire de ce que la majorité du PT souhaiterait voir à la vice-présidence. Mais ce n’est pas très nouveau dans l’histoire du PT. Tout le monde se souvient que le vice-président Michel Temer, au profil très proche de celui d’Alckmin, n’a pas hésité à trahir Dilma Rousseff dès qu’il a eu l’occasion de prendre la présidence.
De toute évidence, de nombreux partisans du PT souhaiteraient voir une vice-présidente féministe et antiraciste, en phase avec son temps, qui placerait la lutte contre la pauvreté et les inégalités au centre de l’agenda politique de ce nouveau cycle. Mais c’est Alckmin, un politicien connu seulement pour descendre dans la rue au moment des élections – et pour avoir développé une politique carcérale qui a emprisonné en masse de jeunes hommes noirs de la banlieue de São Paulo – qui occupera ce poste.
Inutile de dire que, même s’il semblait que la candidature unilatérale de Lula à Alckmin susciterait plus de résistance dans la base de Petista, l’agitation a été engloutie sans faire de bruit. Il y en a plus d’un qui, avec des grimaces d’embarras, affirme qu’un tel pari ne devrait plus jamais être accepté. Mais ils le font en interne et en privé, dans les couloirs et pas à voix haute. Le réalisme politique règne. Bolsonaro doit être vaincu.
Si Lula Da Silva ne peut pas obtenir un canal de communication avec les hommes d’affaires, il sera plus facile pour Alckmin de le faire. Habitué à parler naturellement de méritocratie et d’esprit d’entreprise, M. Alckmin a construit sa carrière politique à São Paulo sur une relation étroite avec ce secteur. Si Lula « fait une erreur » dans sa stratégie en parlant publiquement de la dépénalisation de l’avortement, comme cela s’est produit il y a quelques semaines, provoquant la panique au sein de la base religieuse et encore plus de panique chez ses publicistes, Alckmin peut éteindre le feu car il représente le crucifix et la messe du dimanche.
Alckmin est, en somme, celui qui peut aller là où Lula ne peut pas aller et qui peut parler à ceux qui ne veulent pas trop écouter l’ex-président. Lula ouvre certaines portes, Alckmin en ouvre d’autres. L’opinion publique semble soutenir cette stratégie. Certains sondages affirment que la perception du public, et en particulier celle des électeurs centristes, est celle de deux hommes aux différences idéologiques profondes s’unissant « pour le bien du Brésil ». En ce sens, beaucoup voient dans cette alliance un geste de magnanimité et de générosité.
Dans un contexte de crise économique, politique et sociale, l’union des opposants historiques pour le bien commun est un geste qu’une bonne partie de la société apprécie. L’image d’unité est également positive pour l’ancien président qui est emprisonné depuis près de deux ans. C’est lui qui tente de convaincre la société qu’il n’est pas seulement le candidat du PT et de la gauche, mais le candidat de tous les citoyens : le seul qui puisse guérir et réconcilier un pays blessé et brisé.
Impensable sans son leader historique, capable de s’adapter à différents contextes, Lulismo s’est révélé être un projet très particulier basé sur la conciliation des classes, sur l’accord entre le capital et le travail, sur le réformisme modéré et le dialogue.
Ce sont ses marques de fabrique depuis vingt ans. Ce sont ces éléments et aucun autre qui ont constitué la base de cette manière particulière de soutenir la gouvernabilité de l’ex-président Lula. Lulismo était déjà comme ça quand, en 2002, Lula a forgé une alliance avec l’homme d’affaires textile prospère José Alencar. A partir de ce lien, le leader de Pernambuco a cessé d’être perçu comme le syndicaliste barbu et radical qui effrayait les élites avec son discours socialiste, pour devenir l’homme du progressisme raisonnable qui promettait de mener des réformes puissantes, mais sans dynamiter les anciennes structures de classe du pays.
En 2006, cette combinaison réussie sera réélue, consolidant l’image d’un Lula conciliant, que l’opinion publique avait cessé de percevoir comme « dangereux » et « communiste ». Cette trajectoire, ajoutée aux propres particularismes politiques de Lula, nous permet de mieux comprendre son choix de Geraldo Alckmin comme candidat à la vice-présidence.
Cette stratégie peut être considérée, en fait, comme une réédition du duo avec José Alencar dans un contexte où Lula a été perçu, curieusement, comme plus radical et où l’alliance avec Alckmin permet au leader du PT de modérer à nouveau son image. De toute évidence, dans un contexte dominé par la droite radicale de Bolsonaro, certains s’attendaient à une contre-réponse d’une gauche plus radicale. Ils spéculaient d’ailleurs sur le fait que Lula, après avoir passé 580 jours en prison, reviendrait avec une soif de vengeance et un esprit de combat frontal. Rien ne pourrait être plus erroné que cette perception.
Le lancement du ticket Lula-Alckmin le 7 mai avait un fort contenu symbolique. Entouré de militants et sympathisants du PT et d’une bonne partie de la presse nationale, Lula Da Silva a clairement affiché son discours modéré. Loin de remuer le militantisme et la base avec un discours de gauche, il a cherché l’espace du centre. C’est l’une des rares fois où il a lu son discours. C’était, bien sûr, étrange pour quelqu’un habitué à improviser à la volée et doté d’une puissante capacité oratoire qui parvient à émouvoir le public.
Cette lecture a toutefois du sens, si l’on considère que, ces derniers temps et avec des discours improvisés, Lula s’est livré à une série de clins d’œil rhétoriques à sa base, critiquant trop et gratuitement les classes moyennes, tout en glissant sur un terrain épineux. Ce discours était un retour au centre. La lecture avait un seul objectif : ne pas faire d’erreurs et ne pas se laisser emporter par les passions du moment.
L’image de Lula Da Silva lisant un discours à ses militants devant un drapeau brésilien est, en effet, l’une des cartes postales de cette élection. Une performance bien pensée pour plaire au centre, aux hommes d’affaires et aux indécis. Un Lula qui tend à ne pas désenchanter ses partisans et qui montre une image qui n’effraie pas les autres.
Le scénario de la présentation de la formule était le plus propice pour faire de l’ex-président le protagoniste du jour. Cependant, le protagoniste était quelqu’un d’autre. Alckmin, qui n’a pas pu être présent à l’événement parce qu’il a été diagnostiqué comme étant atteint de la covid19 et qu’il a dû enregistrer une vidéo, a capté toute l’attention.
L’ex-gouverneur a réussi à calibrer un discours qui pourrait être celui qui mène cette formule à la victoire : il a parlé à la fois de justice sociale et de la nécessité de l’esprit d’entreprise, il a exprimé sa préoccupation pour l’environnement et pour les producteurs ruraux en même temps, il a impliqué dans le même discours les droits des travailleurs et la nécessité d’un secteur des affaires fort, il a parlé des droits des femmes et aussi des droits des personnes religieuses aux idées conservatrices, il a parlé des plus démunis mais aussi des classes moyennes.
Il s’agissait d’un calcul discursif millimétré qui, à une époque de grandes sensibilités sociales et politiques, démontre une grande habileté. Dans une scène mémorable que personne n’aurait pu prédire, Alckmin a été applaudi avec enthousiasme par le militantisme « petista » [Ndt : acronyme du Parti des Travailleurs]. Le Brésil est un pays qui réserve toujours des surprises.
L’élection présidentielle sera définie par cette capacité à calibrer les mots, les actes et les sujets. Et il sera remporté par celui qui réussira à attirer l’électeur centriste. Tant le Bolsonarisme que le Lulisme sont plus que des camps politiques : ce sont des forces pulsionnelles, des liens politico-affectifs et des espaces de mobilisation de masse. Dans les réseaux et dans les rues, il y aura de la passion des deux côtés. Mais cette passion ne déterminera pas la victoire ou la défaite. La formule magique sera pour celui qui parviendra à convaincre les indécis sans décourager sa propre base militante, celui qui sera capable de dynamiser la sienne sans générer de craintes de radicalisme chez ceux qui n’ont pas encore décidé de voter.
Pour y parvenir, Alckmin est un partenaire idéal pour Lula Da Silva. Et il l’est encore plus dans un contexte où Bolsonaro ne semble pas envisager de noms modérés. Actuellement, on spécule sur une éventuelle candidature à la vice-présidence du général Walter Souza Braga Netto, ancien ministre de la Maison civile et de la défense sous Bolsonaro, qui n’apporterait certainement pas la modération ni n’ouvrirait les ponts du dialogue.
Le « centrão » – comme on appelle un groupe de partis « physiologiques » dont l’idéologie est toujours de maintenir des quotas de pouvoir – veut un des leurs, quelqu’un qui les représente en cas de victoire de Bolsonaro. Mais tant que la formule Bolsonaro n’est pas définie, Lula Da Silva a l’avantage.
La politique et la modestie sont deux concepts qui vont rarement ensemble et, à cette occasion, ils semblent être encore plus antithétiques. L’enjeu de ces élections au Brésil est trop important et les progressistes ne sont pas en mesure d’entrer dans le domaine de la modestie et de l’arrogance idéologique. Du moins pas si l’objectif est de vaincre le président qui a fait reculer des années-lumière en termes de qualité démocratique et institutionnelle. L’objectif de l’ancien président est de gagner au premier tour. Pour ce faire, il doit gagner le centre. Une option contraire pourrait conduire à quelque chose de bien pire qu’une telle alliance : la permanence de Bolsonaro au pouvoir. Nous savons déjà ce que cela signifie.
Source originale: Nodal
Traduit de l’espagnol par Bernard Tornare
https://www.investigaction.net/fr/bresil-pourquoi-lula-mise-t-il-encore-sur-la-moderation/
BRESIL : LULA ACCUSE BOLSONARO D' "ACHETER" LE PEUPLE POUR LES ELECTIONS
Par
tourtaux-jacques
Le 03/07/2022
Lula accuse Bolsonaro d' »acheter le peuple" pour les élections
3 Juillet 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-01 23:48:30
Brasilia, 1 juillet (RHC) L’ancien président brésilien, Luiz Inacio Da Silva, « Lula » a accusé l’actuel chef d’état d’extrême-droite, Jair Bolsonaro d’acheter le peuple avec une proposition constitutionnelle d’étendre l’aide économique à trois mois des élections présidentielles.
L’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a assuré ce vendredi que l’actuel président du pays, Jair Bolsonaro, sait que son problème n’est pas les urnes électroniques, mais "le peuple brésilien, c’est pourquoi il a annoncé plusieurs mesures pour donner de l’argent, augmenter l’aide d’urgence, les aides au gaz et aux transporteurs".
À cet égard, il a ajouté que la proposition de Bolsonaro n’est rien de plus qu’un projet électoral et ne résoudra pas les problèmes. "Il croit pouvoir acheter le peuple", a-t-il critiqué.
Le Sénat brésilien a approuvé jeudi le projet d’amendement à la Constitution instituant l’état d’urgence pour permettre au gouvernement de Bolsonaro de briser le plafond des dépenses et d’ouvrir les caisses publiques.
La proposition prévoit la création d’un bon temporaire de 1000 reais (187 dollars) pour les camionneurs indépendants; porter de 400 à 600 reais (75 à 112 dollars) l’aide mensuelle aux familles les plus vulnérables dans le cadre du programme Auxilio Brasil (Secours Brésil); transport gratuit pour les personnes âgées; avantages pour les chauffeurs de taxi ou transférer jusqu’à 3,8 milliards de reais (712.000 dollars) pour maintenir la compétitivité de l’éthanol par rapport à l’essence jusqu’en décembre, le mois où le mandat de Bolsonaro prendra fin.
Le Brésil avec Bolsonaro bat le record de l’extrême pauvreté en 7 ans
Trois mois avant les élections, les résultats du dernier sondage réalisé au Brésil par l’institut Datafolha, divulgués la semaine dernière, montrent que l’actuel président brésilien compte pour 34% de l’intention de vote, tandis que Lula remporterait la victoire au premier tour avec environ 57 pour cent des voix.
Selon le sondage, Lula remporterait le premier tour dans un scrutin polarisé
En effet, alors que Lula Da Silva, 70 ans, reste une figure puissante au Brésil, Bolsonaro est dans l’œil de l’ouragan de critiques pour la mauvaise gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, à l’origine du COVID-19, et de la crise économique subséquente dans le pays sud-américain. En outre, le président est impliqué dans des affaires de corruption. (Source Hispan TV)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/292352-lula-accuse-bolsonaro-d-acheter-le-peuple-pour-les-elections
BRESIL : BOLSONARO ENTRAVE UNE ENQUETE SUR LA CORRUPTION
Par
tourtaux-jacques
Le 28/06/2022
Bolsonaro entrave une enquête sur la corruption au Brésil
28 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-27 18:23:06
Brasilia, 27 juin (RHC) Les parlementaires de l'opposition au Brésil recherchent des signes d'ingérence du président Jair Bolsonaro dans l'enquête que la police fédérale (PF) mène sur une affaire de corruption au sein du ministère de l'Éducation.
L'ancien ministre de l’Education Milton Ribeiro a été arrêté le 22 juin (il a été libéré plus tard) suivant les ordres du juge Renato Borelli, dans le cadre d'une procédure qui enquête également sur les pasteurs Gilmar Santos et Arilton Moura, qui ont obtenu des fonds du ministère, de manière illégale de la part des maires.
Le 21 mars, le journal Folha de Sao Paulo a publié un enregistrement audio dans lequel Ribeiro déclare avoir favorisé une demande du président d'extrême-droite et des conseils municipaux liés à deux religieux amis du gouvernement.
Selon le site Brasil de Fato, les soupçons d'obstruction de Bolsonaro à l'enquête policière sont apparus dans un enregistrement divulgué vendredi, suite à une interception téléphonique effectuée par la police fédérale.
Dans l'audio, Ribeiro révèle que Bolsonaro l'a averti de la possibilité que des mandats d'arrêt soient signifiés à son domicile.
Au cours de la conversation avec sa fille, Milton Ribeiro assure qu'il a reçu cette information des semaines avant que la police ne déclenche l'opération "Accès payant". Cette action a conduit à l'arrestation de l'ancien ministre de l’éducation et des deux religieux accusés d'être impliqués dans l’affaire de corruption.
Le sénateur Randolfe Rodrigues a informé par le biais de son compte Twitter qu'il allait déposer une accusation contre le chef de l'État pour avoir entravé l’action de la justice.
Ce que veut Bolsonaro, c'est discréditer la police fédérale, le pouvoir judiciaire et toutes les institutions. "Nous allons déposer une plainte contre le président de la République au STF (Tribunal fédéral suprême) pour entrave à la justice et violation du secret professionnel", a-t-il réitéré.
Il a insisté sur le fait qu'une Commission d'enquête parlementaire (CPI) est plus que jamais nécessaire pour donner à la police fédérale et au Bureau du Procureur "la tranquillité d'esprit nécessaire" pour mener cette enquête.
Rodrigues a annoncé qu'il avait recueilli les 27 signatures nécessaires pour demander l'ouverture d’une enquête sur ce qu'il a appelé "le plus grand scandale de corruption de l'histoire". La demande doit être approuvée cette semaine.
Pour éteindre le scandale, le gouvernement tente de faire pression sur les parlementaires pour qu'ils retirent leur signature, selon un rapport du journal O Globo.
Selon le magazine Carta Capital, les membres du Parti des travailleurs à la Chambre des députés préconise que Bolsonaro soit démis de ses fonctions jusqu'à ce que l'affaire soit pleinement éclaircie.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291902-bolsonaro-entrave-une-enquete-sur-la-corruption-au-bresil
Tag(s) : #Bolsonaro, #Brésil
BRESIL : POURQUOI ZERO EXPULSION EST URGENTE DANS LES VILLES ET LES CAMPAGNES ?
Par
tourtaux-jacques
Le 25/06/2022
Brésil : Pourquoi Zéro expulsion est urgente dans les villes et les campagnes ?
24 Juin 2022
22 JUIN 2022 CAMPAGNE INTERNATIONALE POUR LA RÉFORME AGRAIRE, TERRE, EAU ET TERRITOIRES
L’article rappelle qu’au Brésil, un demi-million de personnes pourraient être expulsées à partir du mois de juin
Despejo Zero (Zéro expulsion) est un appel d’urgence pour un problème grave au Brésil : habiter, travailler, se nourrir et vivre est un privilège de classe. Les conditions de vie se sont considérablement détériorées pour les plus pauvres. Selon l’institut Gallup, une étude publiée en 2021 souligne qu’au cours des 12 derniers mois, parmi les 20 % les plus pauvres, 75 % ont déclaré avoir manqué d’argent pour acheter de la nourriture ; Et selon MB Associados, la projection 2022 de l’inflation alimentaire devrait atteindre 12 %. En ce qui concerne le logement, comme le souligne l’étude de la Fundação João Pinheiro, le déficit de logements étant en augmentation, environ 6 millions de personnes sont sans abri.
Dans la Constitution, la vie prévaut sur la propriété privée et non le contraire, mais en ces temps de destruction de notre fragile démocratie, la Magna Carta est mise en pièces, à commencer par les chapitres qui concernent les droits humains fondamentaux qui y sont décrits, mais peu garantis dans la vie réelle.
Mais comment garantir réellement les droits ? Il devient de plus en plus évident que seules la lutte populaire et la pression sociale sont capables de placer la vie au-dessus de tout autre intérêt, et c’est pourquoi nous devons faire valoir avec force le droit à l’alimentation, au logement, à la terre et au travail.
Signez la pétition
Despejo Zero est une campagne articulée par des mouvements populaires urbains et ruraux contre les expulsions et les reprises de possession. Lancée en juin 2020, elle a obtenu des résultats importants pendant la pandémie : l’ADPF n° 828 (Argument de violation d’un précepte fondamental) du Tribunal Supérieur Fédéral (STF) qui a suspendu les expulsions urbaines et rurales pendant la pandémie et pour une période donnée, ainsi que la Loi d’Expulsion Zéro, excluant malgré tout, via une démarche peu scrupuleuse du FPA – Front Parlementaire de l’Agriculture- les zones rurales. En outre, grâce à la mobilisation, plusieurs lois d’expulsion zéro ont été approuvées dans les États tels que le Rio Grande do Norte et le Pernambuco.
La Résolution nº 10 du CNDH – Conseil National des Droits Humains et de la Recommandation nº 90 du CNJ – Conseil National de la Justice, constituent également un soutien important du plaidoyer de la Campagne Zéro Expulsion.
Mais aujourd’hui, nous sommes confrontés à une menace sérieuse supplémentaire : au moins 500 000 personnes seront sans terre et sans abri à partir du 1er juillet, aggravant la situation sociale alarmante du pays, qui compte actuellement près de 500 000 personnes vivant dans la rue, selon le Movimento Nacional da População de Rua (Mouvement national de la population en situation de rue) , ce chiffre étant une estimation empirique, vu que les dernières données officielles provenant de l’IPEA – Institut de recherche économique appliquée – indiquaient 221 869 personnes vivant dans la rue en mars 2020, et ceci s’est aggravé pendant la pandémie. La population en situation de rue a historiquement souffert de la négligence de l’absence de politiques sociales spécifiques et de la violence de l’État, qui est une constante.
Le 30 juin 2022, la durée de validité de l’ADPF 828 du STF expire et à partir de cette date les expulsions devraient se produire en avalanche, plusieurs demandes de reprise de possession ayant été refusées en raison de l’existence même de cette mesure de la Cour suprême. Selon la campagne “Zéro expulsion”, au moins 14 600 personnes impliquées dans des procès de reprise de possession ont été directement protégées par l’ADPF 828.
Il est important de rappeler que l’ADPF 828 a initialement été déposé en mai 2021 par le PSOL – Parti Socialisme et Liberté, rejoint par diverses entités de la Campagne Zéro Expulsion en tant qu’amicus curiae. Sensibilisé à la situation sanitaire du pays, le STF a déterminé la suspension des expulsions urbaines et rurales jusqu’au 03 décembre, et grâce à une forte mobilisation sociale, ce délai a été prolongé jusqu’au 31 mars 2022 ; une nouvelle mobilisation a fini par sensibiliser le STF qui a prolongé jusqu’au 30 juin, la période de validité de l’ADPF.
Le principal argument en faveur de la prolongation de l’ADPF 828, adopté jusqu’alors par le STF, est l’existence de la pandémie de Covid-19 et ses impacts sanitaires sur les personnes les plus vulnérables de la société. Le STF s’est appuyé sur la validité de l’ESPIN (Urgence de santé publique d’importance nationale) qui a établi des paramètres pour l’adoption de mesures face à la gravité de la pandémie. Cependant, le 22 mai, le gouvernement Bolsonaro a annoncé la fin de l’urgence sanitaire.
Mais la pandémie n’est pas terminée. Les cas d’infection restent élevés et, malgré la diminution du nombre de décès due à la protection vaccinale, nous avons toujours une moyenne hebdomadaire élevée de décès, ce qui est très inquiétant et ne pourra jamais être normalisé.
Outre l’aspect sanitaire, il est nécessaire de prendre en considération les impacts sociaux et économiques que la pandémie a laissés, notamment sur la vie des plus pauvres, ajoutés à une dégradation des conditions de vie due à d’autres facteurs tels que le chômage, l’augmentation des prix des aliments, des loyers, du gaz de cuisine. C’est pourquoi il est fondamental d’adopter une période de transition pour la période postpandémique, et de retarder le plus possible l’adoption de mesures extrêmes de reprise de possession, car nous le savons, l’expulsion des personnes qui ont été déplacées par la pandémie est inhumaine, à tout moment.
Qui peut empêcher l’expulsion d’un demi-million de personnes en juin?
Malgré la validité de l’ADPF 828 jusqu’au 30 juin, la vérité est que les expulsions sont en train de se produire. Cela est dû à plusieurs facteurs isolés ou combinés : les expulsions effectuées par la police ou la milice, illégalement, sans décision de justice ; les ordres de reprise de possession émis par des juges de première ou deuxième instance qui ignorent l’ADPF 828 (et souvent ces expulsions se produisent si rapidement que les avocats n’ont même pas le temps de faire appel, et dans ces situations, l’expulsion devient un fait accompli) et enfin, les occupations intervenues après le 20 mars 2020, date déterminée par le STF comme cadre légal pour la protection prioritaire de l’ADPF 828.
Il est important de rappeler que les occupations postérieures à cette date ne peuvent pas être expulsées n’importe comment, les conditions indiquant comment l’exceptionnalité de la reprise doit se produire devant être respectées, ce qui implique entre autres facteurs, une audience de conciliation préalable et le respect des droits de l’homme.
Par conséquent, une situation d’expulsion, qui n’a pas été interrompue pendant la pandémie, peut s’aggraver avec la fin de la validité de l’ADPF 828, et si nous ajoutons les 500 000 personnes qui pourraient être expulsées, aux 500 000 personnes qui vivent déjà dans les rues, nous pourrions avoir 1 million de Brésiliens dans une situation d’extrême gravité et de risque.
Pour l’heure, ce sont les ministres du STF qui sont les plus à même d’éviter cette situation car la décision la plus immédiate permettant d’éviter les expulsions massives est l’extension de l’ADPF 828. Outre la Cour suprême, il y a une nouvelle initiative de projet de loi Zéro expulsion, la précédente ayant expiré le 31 décembre 2021. Toutefois, il convient de rappeler que le processus d’adoption d’un projet de loi est lent et qu’il doit être approuvé par la Chambre de députés, le Sénat et sanctionné par le président.
Nous restons mobilisés sur nos campements, dans les “assentamentos” qui sont les établissements ruraux issus de la politique de réforme agraire, avec les mouvements de lutte pour le logement populaire et leurs diverses occupations, afin d’éviter l’expulsion de nos familles, qui signifierait plus de faim et de violence.
Nous savons que la lutte pour Despejo Zero a un caractère de résistance, mais au-delà, nous exigeons une vaste réforme agraire et une réforme urbaine dans le pays, pour assurer le droit humain essentiel à la terre, au logement, à la nourriture et au travail.
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Cet article est paru sur le site officiel du MST.
source : https://viacampesina.org/fr/bresil-pourquoi-zero-expulsion-est-urgente-dans-les-villes-et-les-campagnes/
BRESIL : LULA QUALIFIE DE HONTE NATIONALE LA CORRUPTION DANS L’EDUCATION
Par
tourtaux-jacques
Le 24/06/2022
Lula qualifie de honte nationale la corruption dans l’éducation au Brésil
24 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-23 18:02:36
Lula qualifie de honte nationale la corruption dans l’éducation au Brésil Photo : Prensa Latina.
Brasilia, 23 juin (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a qualifié ce jeudi de honte nationale les allégations de négociations corrompues avec des pasteurs au ministère brésilien de l’Éducation qui ont conduit à l’arrestation de l’ancien ministre Milton Ribeiro.
«Cette réunion de Ribeiro distribuant de l’argent pour un berger est une honte nationale», a déclaré Lula lors d’une interview accordée à Radio Difusora, de Manaus (État d’Amazonas (nord-ouest).
La police fédérale a arrêté hier l’ancien ministre, qui a fait l’objet d’une enquête pour corruption passive, prévarication, et trafic d’influence dans le cadre d’un plan visant à débloquer des fonds du portefeuille.
Les pasteurs Gilmar Santos et Arilton Moura ont eux aussi été visés par l’opération de police et sont en état d’arrestation, alors qu’ils travaillent avec des maires pour obtenir des ressources du ministère.
Un rapport du journal Folha de Sao Paulo a publié le 21 mars une audio dans laquelle Ribeiro a dit favoriser une demande du président d’extrême droite Jair Bolsonaro et des mairies de communes liées à deux pasteurs amis du gouvernement.
Face à ce fait, Lula a défendu le «droit à la défense pour tout le monde», mais il a critiqué la gestion de Ribeiro en tant que ministre.
Le droit à la défense est une valeur monumentale de la démocratie dans ce pays, et c’est pourquoi je ne sais pas si elle a fait l’objet d’une enquête, si elle a la permission d’arrêter un juge, mais qu’il était un mauvais ministre de l’Éducation, il l’était incontestablement, a-t-il répété.
« Je crois que la prison dépend de l’enquête, elle dépend des preuves. On ne peut pas l’arrêter parce qu’on va l’arrêter. Non. Avez-vous des preuves contre le citoyen ? Est-il prouvé qu’il a volé ? Vous faites un procès et c’est de là que la Justice décide si elle va l’arrêter ou non», a expliqué l’ancien dirigeant ouvrier.
.Selon un rapport du maire Gilberto Braga, de la municipalité Luis Domingues, dans l’État de Maranhão (nord-est), a été recherché en avril de l’année dernière, alors qu’il était à Brasilia pour assister à un événement au ministère en présence de Ribeiro et de plusieurs corrégidors.
Un groupe de 20 à 30 personnes est allé manger dans un restaurant et Braga a déclaré qu’il a été interrogé par Moura sur les revendications de la municipalité.
Le pasteur a demandé le paiement de R$ 15,000 (environ US$ 3,000) « pour déposer la demande » en éducation. Après la libération des ressources, le religieux aurait dit que l’autorité devrait lui donner en outre «un kilo d’or».
Un autre maire, Kelton Pinheiro, de la municipalité de Bonfinópolis, dans l’État de Minas Gerais (sud-est), a également corroboré des détails d’une situation similaire.
Bien que dans une lettre il tente de s’écarter de l’affaire, dans une conversation enregistrée, Ribeiro consent à recevoir une commande de Bolsonaro pour débloquer des ressources et les diriger vers des communes liées à deux religieux.
L’enregistrement indique qu’il s’agit d’une «demande spéciale du président de la République». (Source : Prensa Latina).
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291557-lula-qualifie-de-honte-nationale-la-corruption-dans-leducation-au-bresil
LULA PROPOSE DE DEFENDRE L'AMAZONIE ET LES PEUPLES INDIGENES DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 23/06/2022
Lula propose de défendre l’Amazonie et les peuples indigènes du Brésil
22 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-21 15:03:11
Brasilia, 21 juin (RHC) L’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a proposé aujourd’hui de défendre l’Amazonie, de lutter contre la déforestation et de protéger les peuples indigènes, selon un document qui formalise ses plans pour un futur gouvernement au Brésil.
Appelé « Lignes directrices pour le programme de reconstruction et de transformation du Brésil », le texte est composé de 121 points et aborde également différentes questions, telles que la réforme du travail, Petrobras, le respect des lois environnementales, le plafond des dépenses, le renforcement de la démocratie et les programmes de lutte contre les inégalités et la faim.
«Ce document contient une synthèse de ce que pensent tous les participants à cette marche», a déclaré Gleisi Hoffmann, présidente du Parti des travailleurs (PT), à la tête du mouvement Vamos Juntos por Brasil (Nous allons ensemble pour le Brésil », formé de six autres organisations politiques, pour soutenir la double élection Lula-ancien gouverneur Gerardo Alckmin (en tant que vice-président).
Selon Carlos Siqueira, timonier du Parti socialiste brésilien, l’unité de ces collectivités est importante pour vaincre le dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro aux élections d’octobre.
« Ce sont les choix de notre vie, pour toutes les générations, c’est le choix le plus important auquel nous serons confrontés. C’est gagner ou gagner», a-t-il souligné, après la présentation à Sao Paulo du plan de gouvernement de la formule Lula-Alckmin.
Le PT a indiqué qu’il s’agit d'«un point de départ», et non d'«un point d’arrivée» et que le contenu sera placé sur une plate-forme numérique (programajuntospelobrasil.com.br), sur laquelle les citoyens pourront faire des suggestions.
Les directives, élaborées par la Fondation Perseo Abramo et discutées au cours des dernières semaines, symbolisent une union inédite entre partis du camp progressiste brésilien, dans le but de réparer les dégâts causés au Brésil par le gouvernement de Bolsonaro. (Source Prensa latina)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291322-lula-propose-de-defendre-lamazonie-et-les-peuples-indigenes-du-bresil
DISPARITIONS EN AMAZONIE : DES CHEFS AUTOCHTONES DENONCENT LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT BRESILIEN
Par
tourtaux-jacques
Le 18/06/2022
Disparitions en Amazonie : des chefs autochtones dénoncent la politique du gouvernement brésilien
18 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-17 18:14:48
Bruxelles, 17 juin (RHC) Sept chefs autochtones brésiliens ont dénoncé jeudi à Bruxelles le climat de violence et d’« impunité » en Amazonie, après la disparition d’un journaliste britannique et d’un expert, fustigeant l’inaction du gouvernement Bolsonaro face aux crimes environnementaux.
Un suspect a reconnu mercredi, selon la police, avoir enterré les corps du journaliste britannique Dom Phillips et de l’expert brésilien Bruno Pereira, dix jours après leur disparition dans la Vallée de Javari, région frontalière du Pérou et de la Colombie et où prospèrent les trafics de drogue ainsi que la pêche et l’orpaillage illégaux.
En habits traditionnels, arborant colliers, pipes et parures à plumes colorées, sept membres de l’Association des peuples autochtones du Brésil (Apib), le plus important organisme représentant les intérêts des autochtones amazoniens, ont pointé, lors d’une manifestation près des institutions de l’UE, la responsabilité partagée du gouvernement brésilien et des organisations criminelles actives dans la forêt.
Le gouvernement de Jair Bolsonaro « ne montre aucun désir de se battre contre les crimes environnementaux, on a l’impression qu’il existe une impunité », au risque d’encourager l’agression des militants ou des locaux qui osent dénoncer les activités criminelles en Amazonie, a déclaré à l’AFP l’un des chefs, Dinamam Tuxa.
Selon lui, « des centaines » d’autochtones et militants environnementaux ont été tués ces dernières décennies en Amazonie après avoir dénoncé l’exploitation de bois rares, la déforestation, l’extraction minière ou la pêche illégale.
« Nous réclamons la justice pour Dom, pour Bruno, pour les responsables autochtones et pour les militants écologistes qui ont été assassinés parce qu’ils s’attaquaient à ces pratiques illégales », a poursuivi Dinamam Tuxa, s’exprimant en portugais.
La zone de la Vallée de Javari est un axe stratégique pour les gangs de narcotrafiquants qui acheminent par voie fluviale de la cocaïne ou du cannabis produits dans les pays voisins.
Auteur de dizaines de reportages sur l’Amazonie, Dom Phillips, 57 ans, installé au Brésil depuis 15 ans, y faisait des recherches pour un livre sur la préservation de l’environnement.
Bruno Pereira, 41 ans, qui le guidait, était un expert reconnu des droits des autochtones et a travaillé longtemps pour l’agence gouvernementale des affaires indigènes (Funai).
Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, favorable à l’exploitation minière et agricole de réserves indigènes en Amazonie, a été fortement critiqué pour avoir qualifié leur expédition d’« aventure peu recommandable ».
L’Union des peuples indigènes de la Vallée de Javari (Univaja) a qualifié le meurtre présumé de « crime politique », rappelant avoir déjà alerté à plusieurs reprises les autorités sur la présence de groupes illégaux de pêcheurs et chasseurs liés aux trafiquants de drogue sans que des mesures soient prises.
Source La Presse
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291013-disparitions-en-amazonie-des-chefs-autochtones-denoncent-la-politique-du-gouvernement-bresilien
Tag(s) : #Brésil
BRESIL : MANIFESTATION CONTRE LA PRIVATISATION D'ELETROBRAS
Par
tourtaux-jacques
Le 15/06/2022
Manifestation au Brésil contre la privatisation d’Eletrobras
15 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-14 23:11:33
Brasilia, 14 juin (RHC) Des manifestants ont protesté aujourd’hui, devant le siège de la Bourse de Sao Paulo, contre la privatisation d’Electrobras, une entreprise qui représente 30 pour cent de l’énergie électrique produite au Brésil.
Au cours de la manifestation, il y eu aussi des critiques contre le dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui ce mardi a donné son feu vert à la dénationalisation de l’entreprise.
Promise depuis 2020, Eletrobras sera la première entreprise sous contrôle direct de l’Union à être privatisée par le gouvernement actuel.
Il s’agit de la plus grande offre d’actions à la Bourse brésilienne depuis la méga-capitalisation de la compagnie pétrolière à économie mixte Petrobras en 2010.
Bolsonaro a participé à la cérémonie de la sonnerie qui marque la fin de l’étatisation de la compagnie, créée en 1954 par le président Getulio Vargas, et mise en service en 1962 sous le mandat de Joao Goulart.
Selon le ministère des Mines, la société a atteint une capitalisation de 29,9 milliards de R$ (environ 5,7 milliards de dollars).
Le 18 mai, la Cour des comptes de l’Union (TCU), contrôleur des dépenses publiques, a approuvé la poursuite du processus de privatisation.
Sur les huit ministres qui ont voté lors de la session, seul le ministre Vital do Rêgo s’est élevé contre une telle mesure. Il a même demandé la suspension du processus jusqu’à ce que le tribunal ait terminé une inspection des dettes judiciaires de l’entreprise, ce qui pourrait entraîner une sous-évaluation par l’État.
Toujours par sept voix contre une, les ministres ont rejeté la demande de suspension.
Le procès était la deuxième et dernière étape de l’analyse dans le TCU. À ce stade, il évalue le modèle de vente proposé par l’Union, y compris la gamme de valeurs mobilières à offrir en bourse.
L’approbation du TCU était la dernière étape en suspens du gouvernement pour le démantèlement de la compagnie d’électricité cette année. Le Congrès a donné son feu vert en juin 2021.
À cet égard, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a mis en garde contre la perte de souveraineté énergétique avec la privatisation d’Eletrobras.
« Sans une Eletrobras publique, le Brésil perd une grande partie de sa souveraineté et de sa sécurité énergétique », a écrit le fondateur du Parti des travailleurs sur le réseau social Twitter. (Source Prensa Latina)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/290741-manifestation-au-bresil-contre-la-privatisation-deletrobras
Tag(s) : #Brésil, #Electrobras
LULA VA RENDRE AU PEUPLE BRESILIEN LE DROIT DE REVER. C’EST UNE OBLIGATION
Par
tourtaux-jacques
Le 03/06/2022
Lula va rendre au peuple brésilien le droit de rêver
3 Juin 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-02 13:05:28
La Habana, 2 Juin (RHC) L'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré lors d'une visite dans l'État de Rio Grande do Sul, que rendre au peuple brésilien le droit de rêver, était une obligation.
"Nous devons rendre au peuple brésilien le droit de sourire, le droit de manger, le droit d'étudier, le droit à la fraternité et à la solidarité, le droit de redevenir des humanistes et non des algorithmes, comme ils veulent que les gens le soient", a déclaré Lula lors d'une réunion avec des professionnels et des spécialistes de l'éducation à Porto Alegre, la capitale de l'État.
Il a insisté sur le fait que "nous avons l'obligation de rendre au peuple brésilien le droit de rêver, de croire que ce pays de 8,5 millions de kilomètres carrés, de 215 millions d'habitants et de 520 ans d'histoire ne peut continuer à être pauvre, à avoir faim, à être analphabète et à mourir de malnutrition".
Le fondateur du Parti des Travailleurs a également valorisé l’alliance avec l'ancien gouverneur de Sao Paulo Geraldo Alckmin pour disputer les élections d'octobre. L'alliance de sa candidature tient à unir la décence du pays et à ceux qui valorisent l'amour plutôt que la haine, et "savent qu'un livre vaut beaucoup plus qu'un fusil".
À la veille de sa visite dans la division territoriale, Lula a défendu, dans une interview accordée à Radio Bandeirantes, le sauvetage de la souveraineté nationale afin que le Brésil puisse renouer avec la croissance économique et que le niveau de vie de la population puisse s'augmenter.
Selon l'ancien dirigeant syndical, la politique du gouvernement du leader d'extrême droite Jair Bolsonaro est de démanteler les entreprises publiques et d'affaiblir l'État, et de mettre le pays dans une situation de faim, d'inflation et de chômage.
Un exemple de cela, a-t-il ajouté, est ce qui se passe avec la compagnie pétrolière publique à économie mixte Petrobras, que l'administration actuelle insiste à vendre.
"Le président de Petrobras est subordonné aux orientations politiques de l'État brésilien. Bien que le peuple ne détienne pas la majorité des actions, le gouvernement désigne le conseil d'administration et le détenteur (de la société) est désigné par le conseil d'administration", a rappelé Lula.
De cette manière, le leader syndicaliste a montré que Bolsonaro ment lorsqu'il dit qu'il n'est pas responsable du prix élevé du carburant.
Dans une autre partie de l'interview, Lula a souligné que la souveraineté et le développement sont indissociables, et que seul un État fort et engagé à améliorer la qualité de vie de la population, fait le nécessaire pour parvenir à la croissance du pays et à l'amélioration de la vie des gens.
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/289559-lula-va-rendre-au-peuple-bresilien-le-droit-de-rever
Tag(s) : #Lula, #Brésil, #Elections
LE PARTI COMMUNISTE DU BRESIL EXPRIME SA SOLIDARITE AVEC LE PARTI COMMUNISTE SOUDANAIS
Par
tourtaux-jacques
Le 28/05/2022
Le Parti communiste du Brésil exprime sa solidarité avec le Parti communiste soudanais
27 Mai 2022
Le Parti communiste du Brésil exprime sa solidarité avec le Parti communiste soudanais
27/5/22 15:25 PM
Le PCdoB exprime sa solidarité avec le Parti communiste soudanais
Le Parti communiste du Brésil (PCdoB) condamne fermement la répression contre le mouvement populaire et les dirigeants du Parti communiste soudanais (PCS), menée par la junte militaire, et exige la fin des persécutions et la libération immédiate d'Amal Alzai, membre du Comité central du PCS et de tous les prisonniers politiques.
Aux militants et dirigeants du PCS, ainsi qu'au peuple soudanais, qui descend courageusement dans la rue pour lutter pour la démocratie et des élections libres, nous exprimons notre solidarité indéfectible.
Ana Prestes
Secrétaire des relations internationales du PCdoB
Brasilia, le 25 mai 2022
source : http://www.solidnet.org/article/CP-of-Brazil-PCdoB-expresses-solidarity-with-the-Sudanese-Communist-Party/
Tag(s) : #PCdoB, #Brésil, #Soudan, #Communiste
Par
tourtaux-jacques
Le 14/05/2022
Le candidat Lula
14 Mai 2022
Le candidat Lula
Brasilia, 14 mai (Prensa Latina) Doté d'un caractère pragmatique et de l'énergie de 30 calendriers, comme il l'atteste presque toujours, l'ancien gouverneur Luiz Inácio Lula da Silva, 76 ans, a présenté sa candidature à la présidence du Brésil lors des élections du 2 octobre à Sao Paulo le 7 mai.
14 mai 2022
CDT00:30 (GMT) -0400
Par : Prensa Latina
Bien qu'il reste encore trois mois avant le début officiel de la campagne électorale - le 16 août - Lula et le leader d'ultra-droite Jair Bolsonaro se comportent déjà comme des prétendants impétueux dans leur quête du poste de direction suprême du pays.
Le fondateur du Parti des travailleurs (PT) a déclaré qu'il voulait revenir au pouvoir pour que personne n'ose à nouveau défier la démocratie. Et ainsi, a-t-il fait remarquer, le fascisme retourne dans les égouts de l'histoire, d'où il n'aurait jamais dû sortir, faisant allusion à l'administration de Bolsonaro.
"Il n'y a pas de plus grande force que l'espoir d'un peuple qui sait qu'il peut être à nouveau heureux", a déclaré l'ancien dirigeant ouvrier dans le hall de l'Expo Center Norte, où il a également présenté le mouvement Vamos Juntos por Brasil, qui réunit sept partis politiques et des groupes syndicaux et sociaux autour de la cause commune de la défaite du chef de l'État dans les urnes.
Lula a une nouvelle fois réitéré son aspiration à "ramener le Brésil vers l'avenir sur les chemins de la souveraineté, du développement, de la justice et de l'inclusion sociale, de la démocratie et du respect de l'environnement".
Également en mode campagne, Bolsonaro, qui brigue un second mandat, a récemment tenté de lancer sa candidature à Brasilia, mais sa nouvelle organisation politique, le Parti libéral, a fait marche arrière et a coordonné un événement modéré, en tenant compte des éventuelles violations de la loi électorale.
Comme prévu, l'ancien capitaine de l'armée a claironné ce qui devrait être son slogan de campagne : "Nous sommes engagés dans une lutte du bien contre le mal". Parmi ses armes, outre le fait de rendre la pandémie de Covid-19 responsable de la catastrophe économique, il utilise les programmes de prestations sociales pour tenter d'augmenter ses chances de victoire, mais il se heurte à des chiffres négatifs et à un manque de crédibilité.
Selon les analystes, la campagne devrait être extrêmement polarisée, véritable portrait de la lutte des classes dans le géant sud-américain.
Les commentateurs politiques estiment que le combat entre Lula et Bolsonaro pourrait être la bataille inachevée des élections de 2018, après la condamnation sans preuve émise par l'ancien juge Sérgio Moro contre le leader du PT pour l'écarter de la course au palais du Planalto (siège de l'exécutif).
À l'époque, un tribunal avait invalidé la candidature de l'ancien président parce qu'il avait été sanctionné pour corruption présumée ; toutefois, en mars 2021, la Cour suprême a annulé toutes ses condamnations et rétabli ses droits politiques et la possibilité de se présenter aux élections.
Lula, avec 40,6 % des votes valides, semble avoir une avance visible en vue de la prochaine élection présidentielle, selon un nouveau sondage.
L'étude de la Confédération nationale des transports et de l'Institut MDA montre que Bolsonaro arrive en deuxième position avec 32 %.
Selon le sondage, l'ancien président l'emporterait au second tour (30 octobre) contre l'ancien parachutiste par 14 points (50,8 % contre 36,8 %).
Le Brésil, le pays le plus riche d'Amérique latine, va connaître une bataille électorale mouvementée, dont l'issue risque d'avoir des répercussions bien au-delà de ses frontières, selon diverses voix.
(Tiré d'Orbe)
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/05/14/el-candidato-lula
Tag(s) : #Lula, #Brésil, #Elections
BRESIL : LULA TOUJOURS EN TETE DES SONDAGES POUR LES ELECTIONS D'OCTOBRE
Par
tourtaux-jacques
Le 12/05/2022
Lula maintient son avance dans les sondages avant les élections brésiliennes
11 Mai 2022
Lula maintient son avance dans les sondages avant les élections brésiliennes
Édité par Bárbara Gómez
2022-05-10 15:38:47
Image d'illustration. Photo : Internet.
Brasilia, 10 mai (RHC) L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, avec 40,6 % des votes valides, a une nette avance dans la course aux élections d'octobre, selon un nouveau sondage publié mardi.
L'étude, réalisée par la Confédération nationale des transports (CNT) et l'institut MDA, montre que le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro arrive en deuxième position avec 32 %.
La différence entre eux est de 8,6 points de pourcentage. Dans une enquête réalisée par les mêmes sondeurs en février dernier, Lula avait obtenu 42,2 % et Bolsonaro 28.
Aujourd'hui, le sondage CNT/MDA révèle que le fondateur du Parti des travailleurs (PT) l'emporterait au second tour contre l'ex-militaire par 14 points de pourcentage (50,8 % contre 36,8 %).
Un tel avantage serait moins important que lors du deuxième mois de l'année, lorsque Lula apparaissait avec 53,2 % et Bolsonaro 35,3.
La veille, l'ancien dirigeant syndical a poursuivi le lancement du mouvement Vamos Juntos por Brasil et a remercié à Belo Horizonte, capitale de l'État du Minas Gerais (sud-est), l'unité des partis qui composent l'alliance autour de ses noms et de celui de l'ancien gouverneur Geraldo Alckmin pour le futur duo électoral.
Lors de l'événement Lula embrasse Minas, le leader pétitionnaire a affirmé que les acronymes ont réussi à réaliser la prophétie de l'éducateur et philosophe brésilien Paulo Freire, à savoir unir les divergents pour vaincre les antagonistes.
"C'est notre grande tâche", a-t-il déclaré devant un auditorium bondé, avec sept mille personnes à l'intérieur et cinq mille à l'extérieur.
Lors du premier d'une visite de trois jours dans le Minas Gerais - il se rendra mardi à Contagem et demain à Juiz de Fora, des villes dirigées par des maires du PT -, Lula a rappelé les revers que connaît le pays depuis le coup d'État parlementaire qui a destitué Dilma Rousseff de la présidence en 2016.
Il a prévenu qu'aux élections d'octobre, il n'affrontera pas n'importe quel adversaire, mais un (sans mentionner Bolsonaro) qui n'est pas aligné sur la démocratie, l'amour, la paix, l'éducation et le développement.
Nous ne ferons pas face à n'importe quel adversaire, mais à celui qui "représente l'anti-démocratie, l'anti-amour, l'anti-paix, l'anti-éducation et l'anti-développement. Un adversaire qui représente l'ignorance, la violence et le fascisme", a-t-il déclaré.
Il a insisté sur le fait que "nous devrons jeter ce fascisme dans les égouts de l'histoire car le Brésil est né pour la démocratie et le développement".
La tournée du Minas Gerais sera la première après que l'ancien mécanicien a officiellement présenté sa pré-candidature électorale samedi à Sao Paulo avec Alckmin. (Source : Prensa Latina).
source : https://www.radiohc.cu/noticias/internacionales/287409-mantiene-lula-liderazgo-en-encuestas-rumbo-a-elecciones-en-brasil
BRESIL : LULA APPELLE A L'UNITE POUR BATTRE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 10/05/2022
Lula appelle à l'unité pour battre Bolsonaro au Brésil
9 Mai 2022
Lula appelle à l'unité pour battre Bolsonaro au Brésil
Brasilia, 9 mars (Prensa Latina) L'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a une nouvelle fois appelé aujourd'hui à l'unité des forces progressistes pour battre le gouvernement du leader d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui dévaste le Brésil, lors des élections d'octobre.
9 mai 2022
CDT15:07 (GMT) -0400
Lors de sa participation à une réunion avec des dirigeants politiques à Belo Horizonte, capitale de l'État de Minas Gerais (sud-est), le fondateur du Parti des travailleurs (PT) a fait allusion au moment actuel du géant sud-américain et aux destructions causées.
"Séparés, nous sommes faibles. Mais ensemble, nous avons beaucoup plus de force pour vaincre ce gouvernement. Ce président (Bolsonaro) n'a pas reçu de dirigeants syndicaux. Il ne reçoit aucun gouverneur d'État. Il ne reçoit aucun maire", a souligné Lula.
Il a précisé que l'ex-militaire n'embrasse que les sbires, mais, a-t-il ajouté, pas "un quelconque mouvement social... Le Brésil est devenu un paria", a-t-il dénoncé.
Dans son discours, l'ancien dirigeant syndical a également souligné l'importance du large soutien apporté dans le Minas Gerais et dans le pays à sa pré-candidature à la présidence par les membres du mouvement Vamos Juntos por Brasil, présenté samedi à Sao Paulo.
"C'est la première fois que je reçois le soutien de toutes les centrales syndicales et de tous les partis de gauche progressistes du Minas Gerais et du Brésil. Quelque chose de nouveau se passe dans notre pays", a-t-il déclaré.
Il a rappelé les ministres qui venaient de cette région pendant son mandat (2003-2011) et l'importance.
"Jamais un président de la République n'a eu autant de ministres des Mines que moi. D'abord le vice-président José Alencar, puis Dilma (Rousseff)", a-t-il déclaré.
Patrus, Dulci, Hélio Costa, Saraiva Felipe, Nilma Gomes, Nilmário Miranda et Walfrido dos Mares Guias sont quelques-uns des noms mentionnés par l'ancien gouverneur dans son discours.
Il a annoncé son intention de visiter toutes les régions du Minas Gerais, comme les vallées de Mucuri, Jequitinhonha et Acero.
"Cette réunion est le début de notre victoire", a fait remarquer l'ancien président, qui a entamé lundi une nouvelle tournée à Belo Horizonte pour discuter des alliances politiques et des programmes d'État à l'approche des élections.
Des sources proches du PT ont confirmé que Lula visitera, entre le 9 et le 11 mai, Belo Horizonte et les municipalités de Contagem et Juiz de Fora, dans la division territoriale.
Récemment, le leader du PT a certifié qu'il aspire à représenter dans les urnes une coalition de sept partis de centre-gauche.
"A ceux qui ne nous ont pas encore rejoints, nos bras sont ouverts pour accueillir tous ceux qui veulent redresser ce pays", a-t-il insisté.
À ce jour, Lula reste le favori de la présidentielle avec 44 % de soutien et Bolsonaro avec 31 %, selon le dernier sondage réalisé par l'Institut de recherche sociale, politique et économique, et commandé par la société XP Investimentos.
car/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/05/09/lula-aboga-por-unidad-para-derrotar-a-bolsonaro-en-brasil
Tag(s) : #Lula, #Brésil, #Elections
BRESIL : LE MOUVEMENT DES SANS-TERRE ENVOIE SA SOLIDARITE FRATERNELLE AU PRESIDENT CUBAIN DIAZ-CANEL
Par
tourtaux-jacques
Le 08/05/2022
Le mouvement des sans-terre au Brésil a envoyé sa solidarité à Díaz-Canel
8 Mai 2022
Le mouvement des sans-terre au Brésil a envoyé sa solidarité à Díaz-Canel
La Havane, 7 mai (Prensa Latina) Le Mouvement des sans-terre du Brésil a envoyé aujourd'hui un message de solidarité au président cubain Miguel Díaz-Canel, suite à l'explosion qui s'est produite ce vendredi à l'hôtel Saratoga dans la capitale.
7 mai 2022
CDT18:24 (GMT) -0400
La lettre, signée par le leader Joao Pedro Stedile, dédie une accolade fraternelle au peuple de la plus grande des Antilles au nom de la famille de ce militantisme.
Nous nous sentons impuissants, d'autant plus que les médecins cubains ont sauvé tant de vies en accomplissant leur mission de solidarité dans ce pays", a-t-il réaffirmé.
Le message de soutien se concluait par l'optimisme que "la force morale et révolutionnaire trouvera l'énergie nécessaire pour surmonter la tragédie".
Cette affection reflétée par le Mouvement des sans-terre au Brésil s'ajoute aux autres témoignages d'affection envoyés aux Cubains depuis de nombreuses régions du monde.
acl/yaa
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/05/07/movimiento-sin-tierras-en-brasil-envio-solidaridad-a-diaz-canel
BRESIL : LULA SE LANCE DANS LA BATAILLE POUR LA PRESIDENCE
Par
tourtaux-jacques
Le 07/05/2022
Brésil: Lula se lance dans la bataille pour la présidence
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starAJOUTER AUX FAVORIS
Par AlAhed avec AFP
À 76 ans, Lula ne compte pas prendre sa retraite. Le vieux lion se lance ce samedi dans la bataille présidentielle au Brésil, prêt à en découdre avec le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, dans un duel qui s'annonce féroce et dont il est pour l'instant le favori.
Douze ans après avoir quitté le pouvoir avec un taux d'approbation stratosphérique (87 %), Luiz Inacio Lula da Silva, icône de la gauche brésilienne toujours sans successeur, relève le gant.
Il doit annoncer sa candidature devant 4 000 sympathisants réunis dans un centre de conventions de Sao Paulo, levant ainsi ce qui était un secret de polichinelle.
Il s'agit de la sixième candidature à l'élection présidentielle du chef du Parti des travailleurs (PT), figure aussi résiliente qu'incontournable du paysage politique du Brésil, qu'il a dirigé lors de deux mandats (2003-2010).
Faute de candidat qui rendrait viable une troisième voie, Lula est le seul à pouvoir battre dans les urnes un Jair Bolsonaro (67 ans) qu'il distance dans tous les sondages, mais qui semble prêt à tout pour conserver le pouvoir.
Le combat promet donc d'être âpre entre deux hommes que tout oppose, et qui se détestent.
La présidentielle des 2 et 30 octobre témoignera de l'extrême polarisation de l'immense pays émergent de 213 millions d'habitants.
30 millions de personnes sorties de la pauvreté
«Quand j'ai quitté la présidence, je ne pensais plus être candidat de nouveau», a confié cette semaine Lula au magazine américain Time. Mais l'ancien syndicaliste estime que son héritage --réduction des inégalités, politiques sociales, promotion de l'éducation-- a été «détruit, démantelé».
«Je crois être capable de faire plus et de faire mieux que ce que j'ai déjà fait», a-t-il dit à Time. Mais le contexte était alors tout autre.
La croissance, avec l'envolée des cours des matières premières avait permis à Lula d'extraire 30 millions de Brésiliens de la pauvreté.
Cette nouvelle candidature a un goût de revanche pour l'ex-président, dont le bannissement de la course en 2018 avait permis l'élection facile de Jair Bolsonaro.
Alors qu'il était emprisonné un an et demi pour corruption jusqu'en novembre 2019, la carrière politique de l'ex-métallo semblait terminée. Jusqu'à ce que la Cour suprême annule ses condamnations en mars 2021.
Lula s'est toujours dit victime d'une conspiration politique destinée à l'empêcher de concourir en 2018 alors qu'il était --déjà-- le favori dans les sondages. Mais pour des millions de Brésiliens, Lula et le PT incarnent toujours une corruption insupportable.
Une image à gommer pour Lula, de même que le malaise créé par ses nombreux dérapages récemment: déclarations polémiques sur l'avortement, sur la police ou sur les classes moyennes.
Dans son interview à Time, il s'en prenait aussi au président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce «bon humoriste (...) qui se donne en spectacle» et est «aussi responsable» de la guerre dans son pays que son homologue russe Vladimir Poutine.
L'écrivain Paulo Coelho a dénoncé dans un tweet l'«incontinence verbale» de Lula et, selon The Intercept, l'entourage même de l'ancien chef d'Etat l'incite à prendre un peu de repos.
Premier déplacement de campagne
Mais dès la semaine prochaine, Lula va partir en campagne et sillonner le pays --comme le fait depuis des mois le président-candidat Bolsonaro-- en commençant par l'Etat du Minas Gerais (sud-est).
S'il veut vraiment gagner l'élection, Lula doit aller dans la rue, comme Bolsonaro, être plus près des électeurs», dit à l'AFP Sylvio Costa, fondateur du site Congresso em foco.
Il a formé un ticket avec Geraldo Alckmin (69 ans, centre droit), comme vice-président.
L'ancien gouverneur de Sao Paulo, s'il n'a pas le charisme de Lula, est là pour rassurer l'électeur du centre et de la droite modérée.
Il ira prochainement à la rencontre du puissant agronégoce et des évangéliques, qui ont joué un rôle majeur dans l'élection de Bolsonaro. Mais Alckmin a été testé positif au Covid-19 vendredi et c'est de chez lui, en visioconférence, qu'il va participer au lancement de la campagne.
Lula doit aussi combler, au moins un peu, son déficit sur les réseaux sociaux face à un clan Bolsonaro qui les utilise comme une machine de guerre.
Déjà, sur Instagram, il se jette avec entrain dans les vagues et porte des lunettes fluo très tendance.
https://french.alahednews.com.lb/44028/347
BRESIL : LE GROUPE DE PUEBLA APPLAUDIT LA DECISION DE L’ONU SUR LA PARTIALITE A L’ENCONTRE DE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 03/05/2022
Le Groupe de Puebla applaudit la décision de l'ONU sur la partialité à l'encontre de Lula
1 Mai 2022
Le Groupe de Puebla applaudit la décision de l'ONU sur la partialité à l'encontre de Lula
Brasilia, 1er mai (Prensa Latina) Le Groupe de Puebla s'est félicité aujourd'hui de la récente décision du Comité des droits de l'homme des Nations Unies, qui a estimé que l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva avait été victime de la partialité de l'ancien juge Sérgio Moro.
1er mai 2022
CDT14:30 (GMT) -0400
Citée sur le site officiel du Parti des travailleurs (PT), une note de l'alliance de dirigeants progressistes d'Amérique latine et d'Europe affirme qu'il a été prouvé que l'opération judiciaire Lava Jato démantelée au Brésil a violé les "droits politiques, la garantie d'un procès équitable et la vie privée" de Lula.
Une telle détermination, dit-elle, est "un avertissement clé pour l'escalade de la guerre des lois et l'utilisation de la justice pour persécuter les dirigeants politiques progressistes en Amérique latine".
Dans sa décision, le comité des Nations unies a conclu que la conduite et les actes publics de Moro et des procureurs de Lava Jato ont également violé le droit de l'ex-gouverneur à la présomption d'innocence, indique le texte.
Elle a également estimé que les "violations procédurales" du procès Lava Jato rendaient "arbitraire l'interdiction faite à Lula de se présenter à la présidence".
Ainsi, dit le syndicat progressiste, "le comité de l'ONU a compris qu'il y avait une violation des droits politiques de l'ancien président, y compris le droit de se présenter aux élections".
Pour le groupe de Puebla, bien qu'il s'agisse d'une justice historique, la décision de l'instance internationale ne peut pas réparer les dommages personnels et familiaux de l'ex-président, qui a été injustement emprisonné pendant 580 jours.
Elle "laisse également une tache sur les élections présidentielles brésiliennes de 2018, lorsque Lula, qui était en tête de tous les sondages et de tous les scénarios, a été écarté de la course par une condamnation judiciaire pleine de vices et d'illégalités, comme l'ONU vient de le reconnaître et comme la Cour suprême du Brésil l'avait déjà fait".
Signé par les anciens présidents José Luis Rodríguez Zapatero (Espagne), Dilma Rousseff (Brésil), Ernesto Samper (Colombie), Rafael Correa (Équateur) et Fernando Lugo (Paraguay), entre autres dirigeants politiques, le message indique que l'alliance réaffirme son engagement en faveur de l'État de droit démocratique.
Elle réaffirme que la présomption d'innocence, le plein droit à la défense, à un processus contradictoire et à un procès équitable et impartial sont des piliers non négociables de la démocratie.
Dans l'un des derniers documents soumis à l'ONU, le gouvernement a pris la défense de Moro, à l'époque ministre de la justice du leader d'extrême droite Jair Bolsonaro.
La défense de l'ancien dirigeant syndical a fait valoir qu'en acceptant le poste, Moro avait une "position politique" et "a utilisé son rôle de juge de manière partiale pour aider les groupes opposés à l'ancien président".
Dès le début des enquêtes, Lula a réaffirmé son innocence et a dénoncé le fait qu'il était "la victime du plus grand mensonge juridique" de l'histoire du Brésil.
mgt/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/05/01/grupo-de-puebla-aplaude-decision-onu-sobre-parcialidad-contra-lula
Tag(s) : #Lula
LE 1er MAI DANS UNE ANNEE DECISIVE POUR LES TRAVAILLEURS AU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 01/05/2022
Le 1er mai dans une année décisive pour les travailleurs au Brésil
1 Mai 2022
Le 1er mai, dans une année décisive pour les travailleurs au Brésil
Brasilia, 1er mai (Prensa Latina) Sept organisations représentant la classe ouvrière brésilienne organisent aujourd'hui à Sao Paulo le rassemblement central du 1er mai, en présence de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva.
1er mai 2022
CDT00:05 (GMT) -0400
Des milliers de personnes sont attendues sur la place Charles Miller à São Paulo, où "un grand rassemblement sera organisé pour montrer au pays et au monde que la classe ouvrière veut un Brésil avec une direction différente", a déclaré Sergio Nobre, président de la Centrale des travailleurs unitaires (CUT).
Un Brésil, a-t-il dit, "avec des emplois, avec le développement, avec des salaires, des droits, une protection sociale, un développement durable, le respect de la démocratie et de la souveraineté".
Parmi les syndicats qui ont accepté de se mobiliser ensemble à Sao Paulo figurent la CUT, Fuerza Sindical, Union générale des travailleurs, la Centrale des travailleurs et des travailleuses du Brésil, la Nouvelle Centrale des travailleurs, la Centrale intersyndicale de la classe ouvrière et la Centrale publique du travail.
Il y aura également cinq performances artistiques sur l'esplanade, dont celle de la célèbre chanteuse Daniela Mercury, connue comme la reine de l'Axé, un rythme qui mélange samba-reggae, frevo, merengue, forró, candomblé, pop rock, ainsi que d'autres rythmes afro-brésiliens et afro-latins.
Selon Nobre, la classe ouvrière est confrontée à la pire période de son histoire, avec "plus d'un tiers de notre population au chômage ou découragée, la faim et la misère touchant à nouveau des millions de Brésiliens".
Il a déclaré que le cri d'indignation à l'égard de Bolsonaro, la réflexion, la lutte et la demande d'emplois décents, ainsi que les demandes de développement durable avec justice sociale seront au centre de nombreuses mobilisations dans différentes villes du pays.
Rien de tout cela n'est possible avec Jair Bolsonaro au pouvoir, car avec le leader d'extrême droite, la classe ouvrière "n'a pas d'avenir", a-t-il dénoncé.
Pour le chef de la CUT, "vaincre Bolsonaro et tout ce qu'il représente est notre grande tâche" et la priorité de la Fête des travailleurs, ainsi que des autres jours de l'année jusqu'au 2 octobre, date fixée pour les élections présidentielles, "les élections de notre vie, qui définiront ce que sera le Brésil dans les 10, 20 prochaines années", a-t-il fait remarquer.
Dans une interview récente avec le magazine Carta Capital, Nobre a déclaré que le pays est comme la nature. "Si nous arrêtons de la détruire, elle se rétablira dans quelques années. Si tout est bien fait, et je suis sûr que Lula le fera, avec le soutien de la classe ouvrière, nous pourrons reconstruire rapidement. Dans deux ans, avec Lula, le Brésil sera un pays différent", a-t-il conclu.
mem/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/05/01/primero-de-mayo-en-ano-decisivo-para-trabajadores-en-brasil
Par
tourtaux-jacques
Le 24/04/2022
Sofia Manzano : "Le communisme est la proposition la plus généreuse que l'humanité ait jamais produite"
23 Avril 2022
Samedi 23 avril 2022
Sofia Manzano : "Le communisme est la proposition la plus généreuse que l'humanité ait jamais produite"
Sofia Manzano, candidate à la présidence du PCB (pcb.org.br)
"Le communisme est la proposition la plus généreuse que l'humanité ait jamais produite", a déclaré Sofia Manzano, la candidate du Parti communiste brésilien (PCB) à l'élection présidentielle d'octobre, lors d'une interview accordée au journal "Brasil de Fato" au début du mois.
Parlant du centenaire du PCB, qui a été célébré le 25 mars, et de la lutte actuelle des communistes brésiliens, Mme Manzano a souligné que le Parti communiste est né du besoin de la classe ouvrière de s'organiser en suivant l'exemple de la grande révolution socialiste d'octobre 1917.
Le Parti communiste "a une histoire de lutte dans les domaines les plus divers de la société brésilienne, une lutte institutionnelle et électorale, mais aussi une lutte pour la terre, le syndicalisme, les femmes et la lutte contre le racisme", a souligné Sofia Manzano.
"Dans ce moment crucial pour notre pays, étant en confrontation avec l'extrême droite et un gouvernement de coupe fasciste, quand nous devons présenter à la société brésilienne un projet qui peut conduire à l'émancipation de la classe ouvrière, sauver l'histoire du PCB est très important", a souligné la candidate communiste à la présidence.
Sofia Manzano, professeur économiste à l'Université du Sud-Ouest de Bahia (UESB), a parlé de la nécessité de mettre le programme des communistes sur la table et de combattre l'anticommunisme :
"L'histoire des communistes au Brésil est une histoire très riche qui a généré plusieurs autres courants, dont la gauche brésilienne qui reste dans la lutte pour la transformation sociale jusqu'à aujourd'hui. Il est donc très important de sauver cette histoire. Mais surtout, il est très important de lutter contre la diabolisation du communisme. Parce que le communisme est la proposition la plus généreuse que l'humanité ait jamais produite [...] La société connaît mal ce qu'est la proposition communiste, ce qu'est la construction du communisme. Il est donc très important en ce moment de sauver cette histoire, de mettre à l'ordre du jour un débat honnête sur ce que les communistes pensent, ce qu'ils veulent, ce qu'est cette proposition généreuse".
Concernant sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre, Manzano a souligné que le Parti communiste décide de manière très collective et, suite au 16e Congrès du PCB, il a été évalué qu'il est important pour le Parti d'avoir une pré-candidature à la présidence. "Personnellement, c'est un honneur d'occuper cette position, principalement à l'occasion du centenaire du PCB, mais c'est aussi une tâche très ardue, même à cause des conditions matérielles qui sont très exiguës pour nous, communistes", a-t-elle souligné.
Sofia Manzano a accordé cette interview en marge de sa participation au 40e congrès de l'Union nationale des enseignants des établissements d'enseignement supérieur (ANDES-SN) à Porto Alegre.
source : https://www.idcommunism.com/2022/04/blog-post_23.html
Tag(s) : #Mansano, #brésil, #Communiste, #PCB
BRESIL : LULA PRONE LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT
Par
tourtaux-jacques
Le 21/04/2022
Lula prône la paix et le développement au Brésil
20 Avril 2022
Brasilia, 20 avril (Prensa Latina) L’ex président Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé qu’aujourd’hui le Brésil avait besoin de quelqu’un dans le pouvoir qui apporte de la paix au pays sud-américain et animent à une réflexion approfondie sur la croissance et le développement économique.
«Le pays a besoin de quelqu’un qui puisse apporter un peu de paix ; une réflexion approfondie sur la fraternité, la solidarité, la croissance économique, le développement, la création d’emplois et la distribution de la location » a réfléchi Lula pendant un entretien accordé à l’émission de radio de la municipalité de Palmas dans l’état de Tocantins.
Pour le fondateur du Partie des travailleurs, le redressement du pays, sa reconstruction, le retour de la tranquillité, de la culture, de l’éducation, du développent scientifique sont l’enjeu des élections d’octobre.
« C’est ce que nous devons retrouver au Brésil et je crois que c’est ce qui mène à la victoire du processus électoral » a-t-il dit.
Lula a communiqué qu’il continuera à discuter avec toutes les forces politiques et que, après avoir lancé sa pré-candidature le 7 mai, il envisageait parcourir l’ensemble du pays dans le but d'aborder les problèmes auprès de la population.
Quant au rapport du Consulat d’Eurasie, selon lequel Lula a 70% de possibilités de remporter les élections, l’ancien dirigeant de la classe ouvrière a précisé que les sondages ne lui faisaient ni chaud ni froid.
jcc/livp/oda/ocs
source :
https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=888965:lula-prone-la-paix-et-le-developpement-au-bresil&opcion=pl-ver-noticia&catid=39&Itemid=101
BRESIL : UN SONDAGE DE SENSUS DONNE LA VICTOIRE A LULA AU PREMIER TOUR DES PRESIDENTIELLES
Par
tourtaux-jacques
Le 17/04/2022
Un sondage de SENSUS donne la victoire à Lula au premier tour des présidentielles au Brésil
17 Avril 2022
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-04-15 13:17:56
La Havane, 15 avril, (RHC)- Un sondage réalisé par l’Institut brésilien d’études de marché et d’opinion, SENSUS, donne la victoire au candidat du Parti des Travailleurs, l’ancien président Lula, au premier tour des présidentielles d’octobre prochain.
Réalisé entre le 8 et le 11 avril dernier, le sondage de SENSUS a révélé que l'ancien président brésilien obtiendrait au premier tour 43,3 % des votes favorables.
L'institut a également indiqué que le président actuel, Jair Bolsonaro, viendrait en deuxième position avec 28,8 % des voix pour le premier tour.
En cas de second tour, Lula l'emporterait avec 53,1%, tandis que Bolsonaro n'obtiendrait que 34,1%.
"Avec la situation actuelle, Lula pourrait être élu au premier tour si l'élection avait lieu aujourd'hui", a déclaré le président de l'Institut SENSUS, Ricardo Guedes.
Il a également ajouté que le faible taux d'approbation de l'actuel gouvernement brésilien, estimé à 27,7 %, qui s'ajoute au rejet de 53,9 % de Bolsonaro, montre les chances minimes de son éventuelle réélection.
Source: TeleSur
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/292050-un-sondage-de-sensus-donne-la-victoire-a-lula-au-premier-tour-des-presidentielles-au-bresil
Tag(s) : #Lula, #brésil, #Elections
Par
tourtaux-jacques
Le 14/04/2022
Brésil: le PT intente une action en justice contre Bolsonaro pour incitation à la violence policière
14 Avril 2022
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-04-13 18:08:26
La Havane, 13 avril, (RHC)- Le Parti des travailleurs (PT) du Brésil a déposé trois actions contre le président Jair Bolsonaro pour incitation au crime de violence et perturbation du processus électoral.
Le site officiel du PT indique qu'une plainte pénale a été déposée mardi auprès du ministère public et une autre auprès du tribunal supérieur électoral (TSE) afin de prendre les mesures administratives appropriées pour garantir la sécurité de l'ensemble du processus électoral de 2022.
Une demande a également été soumise à l'organe de contrôle interne du TSE, étant donné que Bolsonaro continue de tenir des discours visant à discréditer le système électoral brésilien.
Ces initiatives font référence aux discours prononcés par l'ancien officier militaire le 8 avril dans les municipalités de Pelotas et Passo Fundo, dans l'État de Rio Grande do Sul.
À cette occasion, il a déclaré : "Nous avons facilité l'achat d'armes à feu pour le peuple brésilien. Au cours des dernières années, nous avons doublé le nombre d'armes à feu au Brésil. Je leur dis toujours: le peuple armé ne sera jamais asservi. Ils réagiront à tout dictateur qui veut voler la liberté de leur peuple".
Pour le PT, le rôle proactif de Bolsonaro dans l'élargissement de l'accès au matériel militaire est motivé par la création de milices pour soutenir violemment ses intérêts politiques et électoraux.
Selon les avocats Eugenio Aragão et Cristiano Zanin, qui ont signé les documents juridiques, "les actions du président de la République sont un encouragement à défier l'État de droit par la violence politique".
Un assaut qui constitue "un véritable atout politique de Bolsonaro et une menace pour le système électoral, ce qui rend l'action du tribunal électoral urgente".
Les juristes demandent que les discours de l'ancien capitaine de l'armée soient interprétés comme un tout, "non seulement parce qu'ils ont été prononcés le même jour, mais parce qu'ils expriment, dans leur essence, un projet et une stratégie à long terme".
De même, "d'un encouragement public flagrant à la méfiance à l'égard des institutions, du système de justice électorale et du processus démocratique dans son ensemble".
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291865-bresil-le-pt-intente-une-action-en-justice-contre-bolsonaro-pour-incitation-a-la-violence-policiere
NOUS SERONS À NOUVEAU DANS LES RUES POUR VAINCRE BOLSONARO, MOURÃO ET LE CAPITALISME
Par
tourtaux-jacques
Le 09/04/2022
Dehors Bolsonaro ! Dans les rues le 9 avril !
8 Avril 2022
Dehors Bolsonaro ! Dans les rues le 9 avril !
4 avril 2022
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04/09 : NOUS SERONS À NOUVEAU DANS LES RUES POUR VAINCRE BOLSONARO, MOURÃO ET LE CAPITALISME !
Nous entrons en 2022 dans une situation prolongée de tragédie pour la classe ouvrière brésilienne. La pandémie de covid-19 a aggravé la crise mondiale du système capitaliste, intensifiant l'exploitation, la misère et la souffrance de millions de travailleurs brésiliens.
Nous devons dire que ça suffit à Bolsonaro/Mourão et à leurs politiques meurtrières et corrompues au service des millionnaires. Pour cela, il est essentiel de reprendre la mobilisation dans les rues contre ce gouvernement de miliciens, pour arrêter son programme de privatisations et les attaques contre nos droits qui se poursuivent à toute vapeur au Congrès.
Les raisons de la lutte des travailleurs ne manquent pas, dans un pays où le COVID-19 a fait plus de 650 000 morts, où l'inflation (principalement due aux prix des carburants, du gaz de cuisine et des aliments de base), où la faim et la pauvreté augmentent de façon alarmante, où le chômage atteint un niveau record, avec plus de 20 millions de personnes, où plus de 40 millions de personnes travaillent sans être déclarées, où il existe un déficit gigantesque en matière de logement et d'assainissement de base, entre autres facteurs. Pendant ce temps, les banquiers, les actionnaires de Petrobras, les propriétaires terriens et toutes sortes de parasites capitalistes battent des records de profits.
Pour cette raison, nous devons maintenir et élargir les manifestations et les actions de solidarité avec les secteurs les plus touchés par la famine, la faim et la misère ; renforcer le débat programmatique avec les secteurs organisés et la classe ouvrière dans son ensemble, construire des mobilisations et des grèves dans les catégories qui sont attaquées frontalement.
En outre, il est plus que nécessaire de travailler à une CONFÉRENCE/CONTESTATION/PLÉNIÈRE NATIONALE DE LA CLASSE DES TRAVAILLEURS, basée sur une véritable démocratie ouvrière, qui fait appel à tous les syndicats de travailleurs au Brésil et qui a également la participation des mouvements populaires et de la jeunesse, dans le but d'analyser la situation, de construire un programme et un calendrier national de luttes, y compris l'appel à une grève générale pour vaincre Bolsonaro et préparer la classe ouvrière à toutes les luttes à venir, bien au-delà des élections.
TOUT LE MONDE DANS LES RUES LE 9 AVRIL POUR EXIGER
- SUS 100% étatique, public, universel, gratuit et de qualité ;
- Fixation des prix des produits de première nécessité et des tarifs des services essentiels (électricité, assainissement, transports publics, etc.) ;
- Pas d'expulsion des communautés qui luttent légitimement pour la défense du logement populaire ;
- Abrogation immédiate de l'amendement constitutionnel du plafond de dépenses et des contre-réformes du travail et de la sécurité sociale ;
- Rejet complet de la réforme administrative ;
- FORA BOLSONARO et MOURÃO !
En avant, camarades !
Pour le pouvoir populaire, vers le socialisme !
Commission politique nationale - PCB
source : https://pcb.org.br/portal2/28638
Tag(s) : #PCB, #Communiste, #brésil
BRESIL : MANIFESTATION CONTRE LA POLITIQUE ANTI-INDIGENE DU FASCISTE PRESIDENT BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 08/04/2022
Manifestation au Brésil contre la politique anti-indigène de Bolsonaro
7 Avril 2022
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-04-06 23:34:05
Images: Prensa Latina
La Havane, 6 avril, (RHC)- Des milliers d'indigènes de 172 peuples autochtones du Brésil, campés à Brasilia depuis lundi, ont organisé une marche ce mercredi pour défendre la démarcation de leurs territoires et protester contre la politique anti-indigène du gouvernement de Jair Bolsonaro.
Les projets de loi visant à libérer l’exploitation des terres, les licences environnementales et l’utilisation des pesticides s’inscrivent dans la politique de Bolsonaro.
La thèse analysée par la Cour suprême établit que les autochtones ne peuvent réclamer que les possessions qu'ils occupaient avant la promulgation de la Constitution de 1988, sans tenir compte des groupes expulsés.
Cette décision pourrait définir le cours de plus de 300 processus de démarcation des terres autochtones en cours dans le pays.
Plus de six mille aborigènes (femmes, hommes et enfants) ont marché côte à côte en brandissant des banderoles et des pancartes réclamant l’attention à leur cause.
Selon l'Articulation des peuples indigènes du Brésil (APIB), ils participent tous au Camp Terre libre 2022, qui se tient dans la capitale brésilienne jusqu'au 14 avril.
Les deux dernières éditions de cet événement annuel ont été suspendues en raison de la pandémie de Covid-19.
Cette réunion, considérée comme la plus importante du pays, se déroule dans la même période où le Congrès national doit voter des textes tels que le projet de loi 191/2020, qui autorise l'exploitation minière dans les domaines autochtones.
«Nous sommes ici pour arrêter tout cet agenda, le paquet de destruction et de mort qui est en train d'être traité au Congrès», a dénoncé Sonia Guajajara, coordinatrice d'APIB.
En plus des réglementations relatives à l'exploitation minière, le contenu établit des réglementations pour l'exploitation des hydrocarbures, tels que le pétrole, et la production d'électricité dans ces territoires.
Bolsonaro plaide ouvertement pour l’exploitation des territoires ancestraux des indigènes. Il a affirmé que très peu d’indigènes vivent sur trop de terres, ce qui bloque, selon lui, l'expansion agricole.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291282-manifestation-au-bresil-contre-la-politique-anti-indigene-de-bolsonaro
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
Par
tourtaux-jacques
Le 30/03/2022
Rousseff appelle à investir dans les pauvres pour lutter contre les inégalités
30 Mars 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-03-30 10:11:28
Brasilia, 30 mars (RHC) L’ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff a appelé aujourd’hui à placer les pauvres dans le budget et les investissements sociaux des nations d’Amérique latine pour commencer à lutter contre les inégalités.
«Nul n’ignore qu’une avancée du néolibéralisme et un recul des mouvements démocratiques, sociaux et leur absence dans les espaces gouvernementaux prédominent dans la région», a déclaré Rousseff lors d’une rencontre internationale du groupe de Puebla, qui regroupe des leaders progressistes de 16 pays d’Amérique latine et d’Europe.
Le forum promeut le débat Démocratie et l’Égalité : vers un modèle solidaire de développement, dont l’objectif est de réfléchir sur les défis dans le sous-continent et dans le monde.
Pour l’ancienne présidente, il est impératif que l’Amérique latine redouble d’efforts pour une plus grande intégration entre les pays et que ceux-ci soient moins dépendants de l’exportation de matières premières.
Elle a estimé que le pouvoir potentiel de l’Amérique latine doit être renforcé et centralisé dans notre intégration régionale», a-t-elle ajouté.
Dans une autre partie de son intervention, Rousseff a averti que les sanctions contre la Russie, impliquée dans un conflit avec l’Ukraine, de la part des États et de l’Europe «créent un risque absolu de déréglementation».
Elle a précisé que la réalité en Ukraine mettra fin à la mondialisation des trois dernières décennies et aura des conséquences économiques durables pour tout le monde, comme l’a souligné un dirigeant de Blackrock Inc, une entreprise américaine considérée comme la plus grande entreprise de gestion des actifs et des risques au monde.
Les anciens présidents du gouvernement espagnol José Luis Zapatero et le colombien Ernesto Samper ont également participé au débat.
Selon les organisateurs, l’ancien chef de l’Etat brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sera chargé de fermer demain à 18h00 heure locale à l’Université d’Etat de Rio de Janeiro (UERJ) les travaux de la rencontre avec le séminaire intitulé L’égalité et l’avenir de l’Amérique latine.
Le Groupe de Puebla a été fondé en juillet 2019 dans la ville mexicaine du même nom au cours d’une période de résistance politique, au milieu de coups d’État et du démantèlement de l’effort d’union régionale.
Selon le recteur de l’UERJ, Ricardo Lodi, les participants mettront en évidence pendant les deux journées dans les groupes de discussion la nécessité d’investir fortement dans l’éducation, la santé, la science et la technologie pour garantir une meilleure qualité de vie à la population latino-américaine.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/290572-rousseff-appelle-a-investir-dans-les-pauvres-pour-lutter-contre-les-inegalites
LE PARTI COMMUNISTE BRESILIEN FETE SON 100e ANNIVERSAIRE
Par
tourtaux-jacques
Le 27/03/2022
Le Parti communiste brésilien fête son 100e anniversaire
26 Mars 2022
Vendredi, 25 mars 2022
Le Parti communiste brésilien fête son 100e anniversaire
Aujourd'hui, 25 mars 2022, l'avant-garde politique de la classe ouvrière du Brésil, le Parti communiste brésilien (Partido Comunista Brasileiro-PCB), marque son 100e anniversaire.
"Créés en 1922 par des travailleurs et des intellectuels militants qui ont organisé les premières grèves de la classe ouvrière au début du XXe siècle contre l'exploitation capitaliste et l'oppression de l'État bourgeois, inspirés par la révolution socialiste victorieuse en Russie en 1917 et ses réalisations, les communistes du PCB ont construit une nouvelle référence pour la lutte politique de la classe ouvrière, s'établissant comme une organisation qui cherchait à dynamiser la lutte des classes dans une perspective révolutionnaire vers le socialisme", peut-on lire dans une déclaration du Comité politique national du Parti.
"Le PCB fait partie de l'histoire de notre peuple, de ses luttes et de ses acquis sociaux et reste vivant, ferme et convaincu face aux actions de la bourgeoisie contre la classe ouvrière, à la casse et au démantèlement des services publics et à l'attaque impérialiste contre la souveraineté nationale. Trente ans après le début de notre Reconstruction révolutionnaire (presque un tiers de nos 100 ans), après avoir courageusement résisté aux tentatives de liquidation des révisionnistes et des réformistes, le PCB reste aujourd'hui fidèle à cette trajectoire centenaire de la lutte révolutionnaire du prolétariat brésilien - et, en tant que tel, héritier légitime de cet héritage", ajoute la déclaration.
Comme le souligne le Comité politique national du PCB, "il n'y a qu'une seule voie pour surmonter toutes les injustices et les contradictions que produit la société capitaliste" et c'est la "lutte révolutionnaire pour la fin de la société capitaliste et la construction d'une société sans exploités ni exploiteurs, sans inégalités dans les conditions d'existence, sans exploitation de la main-d'œuvre et sans oppression des riches sur les pauvres. Une société qui valorise toutes les potentialités humaines et ne nous réduit pas à des objets. Une société socialiste !".
À l'occasion de son 100e anniversaire, le PCB a organisé plusieurs événements dans tout le Brésil. Consultez la page Facebook du parti pour en savoir plus : https://www.facebook.com/PartidoComunistaBrasileiroPcb
EN DÉFENSE DU COMMUNISME ©
source : https://www.idcommunism.com/2022/03/brazilian-communist-party-marks-its-100th-anniversary.html
Tag(s) : #brésil, #Communiste, #PCB
BRESIL : LULA L’EMPORTERAIT SUR BOLSONARO A UN SECOND TOUR DES ELECTIONS
Par
tourtaux-jacques
Le 26/03/2022
Lula l’emporterait sur Bolsonaro à un second tour des élections au Brésil
25 Mars 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-03-25 10:42:56
Brasilia, 25 mars (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva gagnerait avec 55% contre 34% face au président Jair Bolsonaro, en cas de second tour aux élections présidentielles d’octobre au Brésil, a révélé aujourd’hui un sondage.
Le sondage de l’institut Datafolha a été réalisé les 22 et 23 mars, et lors d’un sondage précédent en décembre, le fondateur du Parti des travailleurs (PT) s’est imposé à l’ancien militaire 59 pour cent à 30 pour cent.
La nouvelle enquête a interrogé deux mille 556 électeurs de 181 municipalités avec une marge d’erreur de deux points environ.
Dans la journée, la présidente du Parti des Travailleurs, Gleisi Hoffmann, a dénoncé, à travers les réseaux sociaux, que Lula a reçu des menaces de mort dans le pays par des néonazis.
«ATTENTION! Les néonazis ont menacé d’assassiner @LulaOficial et ses collègues @mariadorosario et @LeonelRadde, qui font un travail brillant contre les groupes extrémistes », a écrit Hoffman sur le réseau social Twitter.
Les intolérants ont menacé de tuer Lula, la parlementaire Maria do Rosário et Leonel Radde, conseillère municipale de Porto Alegre.
Selon la dirigeante du parti, l’organisation politique prendra des mesures pour que les responsables soient identifiés et punis.
Les menaces ont été proférées à travers des messages envoyés sur le téléphone portable du conseiller municipal, qui a reçu des intimidations similaires l’année dernière.
Cette fois-ci, les extrémistes ont même annoncé une date pour la mort de Radde : le 31 octobre.
«Ta mort est prévue, elle aura lieu le 31 octobre 2022, à 21 heures, à Rio Grande do Sul», disait l’un des messages reçus.
« Nous allons te tuer, ordure. Ton visage sera rempli de balles », ont-ils ajouté.
Le PT a annoncé en juillet dernier qu’il analysait les systèmes de renforcement de la sécurité de Lula pendant la campagne électorale.
Il a précisé que l’échange de vues se déroule discrètement au sein du parti, compte tenu de «la radicalisation de l’environnement politique et de l’agressivité des partisans de Bolsonaro qui sont perçus comme un risque pour la sécurité personnelle de Lula».
Un reportage du quotidien Folha de Sao Paulo, publié à cette occasion, a averti que «ce n’est pas un secret qu’une partie importante de la base des partisans de Bolsonaro est enthousiaste des armes» et ce groupe, comme Bolsonaro, «défend l’usage de la violence».
Il a indiqué que les relations des partisans de Bolsonaro avec les milices et les secteurs les plus radicaux de la police d’État étaient notoires.
Le journaliste américain Brian Mier, en contact avec TV 247, a lui aussi averti que le gouvernement américain prépare une attaque contre le Brésil, peut-être pour empêcher le retour au pouvoir de Lula, qui est en tête des sondages d’opinion vers une élection juste après avoir recouvré ses droits politiques en mars 2021.
Source prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/290161-lula-lemporterait-sur-bolsonaro-a-un-second-tour-des-elections-au-bresil
ELECTIONS AU BRESIL : UN SONDAGE REVELE QUE LULA SERAIT ELU AU 1er TOUR
Par
tourtaux-jacques
Le 21/03/2022
Lula renforce sa progression face à Bolsonaro en vue des élections au Brésil
21 Mars 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-03-21 10:54:34
Brasilia, 21 mars (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva remporterait les élections d’octobre au premier tour avec 43 pour cent des intentions de vote face au 29 du président Jair Bolsonaro, a révélé aujourd’hui un sondage.
L’enquête téléphonique menée par l’institut de relations publiques et de communication FSB, parrainé par la banque BTG Pactual, montre en outre que dans le scénario du deuxième tour, Lula a 54 pour cent contre 35 de Bolsonaro.
Il indique également un «chemin difficile» pour la troisième voie d’autres prétendants au pouvoir.
«Le contexte de polarisation politique anticipe les décisions des électeurs. Avec cela, les possibilités des candidats en dehors de Lula et Bolsonaro sont aujourd’hui beaucoup plus restreintes », a déclaré le directeur de FSB, André Jácomo.
Seulement 11 % des électeurs affirment qu’ils ne voteront «ni Bolsonaro ni Lula», a déclaré Jácomo.
Selon l’enquête, le fondateur du Parti des travailleurs (PT) est, de l’avis des électeurs, le candidat le plus qualifié à tous égards.
À cet égard, il s’agit de réduire la pauvreté, de maintenir ou d’étendre les programmes sociaux de répartition des revenus, de création d’emplois et de contrôle de la hausse des prix.
De même, dans la promotion de la croissance de l’économie brésilienne, la réduction des impôts, la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la corruption.
Le sondage a entendu 2000 personnes par téléphone entre les 18 et 20 mars.
La marge de confiance est de 95 pour cent et la marge d’erreur est de deux points de pourcentage environ.
La semaine dernière, l’ancien dirigeant a confirmé qu’il devrait officialiser sa pré-candidature à la fin du mois d’avril afin d’annoncer le soutien des autres partis à son nom.
« Je parle à beaucoup de gens. Je ne veux pas être un candidat du PT, mais un candidat d’un mouvement », a-t-il déclaré.
Il s’est inquiété pour sa sécurité lors des élections du 2 octobre et a déclaré que son principal opposant, Bolsonaro, «n’aime que la violence», mais il a déclaré qu’il ne cesserait pas de faire campagne dans la rue.
L’intention de vote de Lula s’est renforcée depuis qu’il a recouvré ses droits politiques en mars 2021 après qu’un juge de la Cour suprême fédérale eut annulé toutes ses condamnations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/289755-lula-renforce-sa-progression-face-a-bolsonaro-en-vue-des-elections-au-bresil
Par
tourtaux-jacques
Le 05/03/2022
Le PT du Brésil met en garde contre une menace contre le processus électoral
5 Mars 2022
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-03-04 09:46:00
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La Havane, 4 mars, (RHC)- Le Parti des travailleurs (PT) du Brésil a demandé une enquête rigoureuse sur l'attaque de l'un de ses sièges.
Le bureau du PT dans la ville de Campinas, dans l'État de Sao Paulo (nord-ouest), a été la cible d'une attaque dans la nuit de mercredi à jeudi. Pour la deuxième fois en moins d'un mois, il a été envahi et vandalisé.
Le PT a averti qu'il y a aujourd'hui une tentative de menacer le processus électoral dans le pays.
La présidente de cette formation politique, Gleisi Hoffmann, a déclaré que le parti «met en garde contre la violence politique croissante qui vise à menacer le processus électoral».
Elle souligne que «cette fois, le niveau de prédation et de haine démontre une escalade de la violence contre le parti, menaçant la démocratie. Au vu de la répétition de l'attaque, le PT exige que les autorités enquêtent sur les faits et trouvent immédiatement les responsables de ce qui s'est passé.
Pour Hoffmann, «ceux qui détiennent actuellement le pouvoir doivent se soumettre à la volonté du peuple dans les urnes. Toute autre solution ne fera qu'accentuer leur défaite».
En janvier, le siège du PT à Campinas a été cambriolé et saccagé, et les fenêtres ont été brisées. À l'époque, rien n'a été volé, ce qui a conduit à soupçonner que la motivation de l'acte était politique. Maintenant, il a été complètement vandalisé.
Après avoir retrouvé ses droits politiques, Lula, le candidat du PT, est en tête de tous les sondages d'opinion avant les élections d'octobre, par-dessus l’actuel président, Jair Bolsonaro et Sergio Moro, ancien juge et ministre de la Justice de Bolsonaro.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/288135-le-pt-du-bresil-met-en-garde-contre-une-menace-contre-le-processus-electoral
Tag(s) : #PT, #brésil, #Elections
PARTI COMMUNISTE BRESILIEN : DECLARATION POLITIQUE POLITIQUE SUR LA CRISE MILITAIRE EN UKRAINE
Par
tourtaux-jacques
Le 27/02/2022
Parti communiste brésilien : Déclaration politique sur la crise militaire en Ukraine
27 Février 2022
Déclaration politique sur la crise militaire en Ukraine
25 février 2022
P
Pour la fin de l'OTAN et de la guerre - pour la paix et le socialisme en Ukraine, en Russie et dans le monde entier !
L'ensemble des opérations militaires spéciales menées par la Russie depuis le matin du 24 février sur le territoire ukrainien représente, à l'heure actuelle, l'épuisement des négociations diplomatiques pour la résolution du conflit impliquant la Russie et l'Ukraine. La raison principale en est la possibilité annoncée de l'adhésion de l'Ukraine à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord - OTAN - qui mettrait en danger la sécurité de la Russie, comme le prétend le gouvernement de ce pays. Les opérations ont été précédées d'une déclaration du gouvernement russe reconnaissant l'indépendance des républiques de Donesk et de Louhansk, dans la région du Donbass, afin de protéger la population bombardée par une nouvelle vague d'attaques du régime ukrainien depuis le début de la semaine dernière. La majorité de la population de cette région revendique l'autodétermination et a été punie pendant huit ans par le régime réactionnaire de Kiev, lorsqu'un coup d'État en Ukraine, dans le sillage des soi-disant révolutions de couleur, a transformé l'Ukraine en un avant-poste des intérêts impérialistes américains.
À l'arrière-plan, cependant, se trouve la pression exercée par le gouvernement américain sur les pays qui composent l'OTAN, pour étendre cette organisation militaire aux pays situés aux frontières de la Russie, comme l'Ukraine, qui depuis la chute de l'URSS est présente dans 14 pays de la région, avec l'intention claire d'entourer militairement la Russie, pour contenir le renforcement international du bloc Chine-Russie, qui constitue un contrepoint clair aux intérêts de l'impérialisme américain et de ses alliés, et pour saboter le gazoduc Nordstream. L'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN entraînerait la possibilité d'installer dans ce pays des missiles à moyenne portée dotés d'ogives nucléaires, ce qui est inacceptable pour la Russie, car cela mettrait prétendument en danger sa sécurité stratégique.
Les États-Unis et l'Union européenne veulent que l'Ukraine fasse partie de l'OTAN pour disputer à la Russie le contrôle des ressources naturelles et des marchés eurasiatiques. Ils déguisent ces intentions en prétendant défendre la "démocratie", les droits du peuple ukrainien et la liberté des pays de décider avec qui s'associer. La pression américaine sur la Russie vise également à maintenir la suprématie mondiale des États-Unis, forgée au cours de la "guerre froide", lorsque les États-Unis et l'Union soviétique dirigeaient respectivement les blocs capitaliste et socialiste, qui ont maintenu des alliances de défense militaire - l'OTAN et le Pacte de Varsovie - et qui a atteint son apogée après la restauration capitaliste en URSS.
Cependant, avec l'avènement de la crise mondiale de 2008, ainsi que le renforcement de la présence internationale de la Chine et, dans une moindre mesure, de la Russie, des contradictions croissantes sont apparues au sein du bloc impérialiste occidental, ainsi que le déclin des États-Unis en tant que puissance absolue. L'hégémonie croissante de l'impérialisme allemand sur l'Union européenne et les impasses de cette alliance inter-impérialiste sont également des facteurs à prendre en compte. En ce sens, le rapprochement politique et économique de la Russie avec les pays européens, au cours des dernières décennies, intensifie les contradictions intercapitalistes au sein même de l'OTAN.
C'est le cas de l'Allemagne qui, en alliance avec Moscou, est dans la phase finale de la réalisation d'un gazoduc qui permettra d'importer du gaz naturel de Russie, de résoudre ses besoins énergétiques et de fournir des revenus financiers importants à la Russie. Il est impossible de comprendre la crise actuelle sans tenir compte de l'effort désespéré de l'impérialisme américain pour saper les relations entre les bourgeoisies russe et allemande, pour contenir l'influence de la première et miner la souveraineté énergétique allemande.
Cyniquement, même avec tant d'actes de guerre et de sabotage de la paix mondiale, les États-Unis accusent la Russie seule d'être responsable du bellicisme dans la région - et ce, malgré les innombrables guerres déclenchées par l'impérialisme américain et ses alliés ces derniers temps : les cas des attaques contre l'Afghanistan, la Libye, l'Irak et la Syrie ne sont que quelques exemples des guerres de proie récemment promues par ce bloc pour garantir ses intérêts politiques et économiques dans le monde. La fin de l'Union soviétique aurait suffi à l'extinction de l'OTAN, mais ce que nous avons vu, c'est l'avancée belliciste de l'impérialisme américain qui, avec sa phraséologie hypocrite sur la paix, maintient plus de 700 bases militaires sur pratiquement tous les continents, y compris l'Amérique latine, en plus de structures de renseignement actives dans le monde entier.
La Russie d'aujourd'hui n'est pas l'ancienne Union soviétique socialiste, dont la disparition a détruit les nombreuses et profondes conquêtes des travailleurs soviétiques. La Russie actuelle est un pays capitaliste, dont le gouvernement actuel a des prétentions expansionnistes et exerce une forte répression interne contre les mouvements ouvriers. L'Ukraine, après l'extinction de l'URSS, s'est désindustrialisée et vit dans une situation de pauvreté croissante. Son économie est basée sur de grands groupes privés oligopolistiques et son gouvernement actuel a un penchant néo-fasciste, ce qui encourage un sentiment nationaliste anti-russe. Le gouvernement actuel de Zelensky succède au renversement en 2014, par un coup d'État d'inspiration fasciste, du président Ianoukovitch, qui cherchait à renforcer les liens politiques et économiques avec la Russie, et au gouvernement suivant de Porochenko, un homme d'affaires fasciste et corrompu. Il y a, dans le pays, une forte présence de groupes fascistes actifs et une forte répression contre les syndicats et les communistes. La population d'origine russe est victime de discrimination et le gouvernement mène de fréquentes actions militaires contre la population insurgée de la région du Donbass.
Les intérêts des bourgeoisies américaine et russe sont évidents dans cette lutte pour la partition du monde capitaliste et la guerre ne présente aucun intérêt pour les travailleurs. Nous dénonçons les actions de l'impérialisme américain, qui a jeté la région aux mains du fascisme et de la réaction, dans le but de consolider son influence mondiale. Nous appelons les travailleurs des pays membres de l'OTAN à lutter pour le retrait de leurs pays de cette alliance inter-impérialiste pour la partition du monde : sans la dissolution de l'OTAN, un avenir pacifique pour l'ensemble de l'humanité est inconcevable.
La seule solution à ce conflit, dont l'escalade est loin d'être terminée, passe par la lutte indépendante de la classe ouvrière mondiale contre l'impérialisme américain, l'OTAN et le système capitaliste. Aucune bourgeoisie d'aucune nation n'apportera la paix aux exploités et aux opprimés du monde. Avant tout, nous soulignons la nécessité pour la classe ouvrière ukrainienne de s'organiser pour liquider une fois pour toutes le régime néo-fasciste et pour établir dans le pays un pouvoir populaire, prenant en main l'initiative dans la lutte pour une Ukraine autodéterminée et socialiste, opposée à toute forme d'intervention bourgeoise étrangère ! Nous soulignons également l'importance de l'unité des travailleurs russes et ukrainiens pour le dépassement du capitalisme et la construction du socialisme dans leurs pays, et des travailleurs de tous les pays pour suivre le cours de la révolution socialiste dans le monde entier.
Travailleurs du monde, unissez-vous !
Commission politique nationale du Comité central du Parti communiste brésilien (PCB).
source : https://pcb.org.br/portal2/28478
BRESIL : UN SONDAGE CONFIRME QUE LULA A UNE AVANCE DE 32,8% SUR LE PRESIDENT FASCISTE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 22/02/2022
Un sondage confirme l'avance de Lula aux élections brésiliennes
22 Février 2022
Un sondage confirme l'avance de Lula aux élections brésiliennes
Brasilia, 21 février (Prensa Latina) Un sondage publié aujourd'hui montre que l'ex-président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a une avance de 32,8 % dans les intentions de vote sur le président Jair Bolsonaro, avec 24,4 %.
21 février 2022
CST15:01 (GMT) -0500
Les résultats du sondage de la Confédération nationale des transports (CNT) favorables au leader du Parti des travailleurs (PT) pour les élections générales du dimanche 2 octobre ont confirmé la tendance d'autres enquêtes.
L'échantillon révèle également que le gouvernement de Bolsonaro continue d'être "mauvais ou mauvais" pour 42,7 % de la population, soit même 5,2 points de pourcentage de moins que ceux enregistrés en décembre.
Selon le sondage, les opinions sur les secteurs de l'administration Bolsonaro révèlent également un manque d'enthousiasme des électeurs pour toute amélioration sur des questions clés telles que l'éducation, la sécurité, l'emploi et les revenus.
Les autres candidats aux élections ont maintenu leurs faibles niveaux habituels d'intentions de vote, menés par Ciro Gomes avec 2,6 %, et Sergio Moro (2,1) et suivis par André Janones (0,5) et João Doria (0,3).
Le sondage du CNT, réalisé du 16 au 19 février avec une marge d'erreur de 2,2 points de pourcentage et un niveau de confiance de 95,6 %, admet que les perceptions économiques pèsent encore lourdement sur les électeurs.
Lula, seul dirigeant historique du PT à ce jour, a activé son travail électoral à l'occasion du 42e anniversaire de l'organisation, le 10 février, pour évincer du pouvoir le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro.
"C'est comme si le PT et moi étions ressuscités, rien n'est capable de nous détruire", a déclaré le politicien brésilien, à l'occasion de cette date.
mem/apb
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/02/21/encuesta-ratifica-a-lula-con-ventaja-para-elecciones-en-brasil
LE PARTI COMMUNISTE BRESILIEN : CONSTRUIRE L'INDEPENDANCE POLITIQUE DE LA CLASSE OUVRIERE
Par
tourtaux-jacques
Le 16/02/2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 Février 2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 février 2022
Par Fernando Savella
Le Parti communiste brésilien a annoncé publiquement aujourd'hui qu'il aura sa propre pré-candidature à la présidence, aux côtés de certaines pré-candidatures déjà annoncées pour les gouvernements des États. Il y a quelques points importants à aborder concernant ce choix tactique au moment des élections :
1) En 2018, le PCB a rejoint la candidature de Boulos (PSOL) au premier tour, puis a fait tourner tout son militantisme (et c'était vraiment notre priorité à l'époque) dans le " Vira Voto " pour Haddad (PT) au second tour contre Bolsonaro. En soi, cela indique déjà que l'horizon électoral du PCB n'est pas le sectarisme ou l'isolationnisme, encore moins l'anti-PTisme, mais plutôt des tactiques subordonnées à une stratégie qui va au-delà des élections. Nous n'avons pas gagné de postes, nous n'avons pas gagné d'argent, nous n'avons rien gagné pour les campagnes que nous avons menées pour d'autres partis. Le fait que nous nous séparons des candidatures les plus hégémoniques de la gauche en ce moment (ajouté au fait que jusqu'en 2014 nous avions aussi nos propres candidats) prouve aussi que l'horizon électoral du PCB n'est pas la queue des grandes organisations, comme certaines organisations d'orientation maoïste (ou de simple inspiration esthétique) l'accusent habituellement.
2) La candidature de Lula représente la principale possibilité électorale (j'insiste beaucoup : électorale) de vaincre le bolsonarisme, cela ne fait aucun doute. En général, cela sert d'argument pour soutenir sans restriction le lulisme au moment des élections. Cependant, subordonner tout le travail politique à la "défaite du bolsonarisme" est un très grave malentendu. Il ne s'agit pas simplement de vaincre le bolsonarisme, car cette tendance politique n'est qu'une expression particulière d'un programme de classe, qui dirige la politique nationale depuis l'étranger. Il s'agit de mettre en lumière cette relation afin de mettre en échec le programme même de la classe dirigeante et de l'impérialisme. Il ne suffit jamais de le répéter : avec la défaite de Bolsonaro, la bourgeoisie continuera à promouvoir le même programme. De génocide, de destruction du pays, de pillage de nos richesses et de l'économie de l'État, de destruction des structures minimales de la protection sociale, etc. En subordonnant le travail politique à la simple " défaite du bolonarisme ", en abaissant le programme de notre classe au nom d'un pax brésilien avec la bourgeoisie qui veut nous tuer, nous renonçons à construire l'avancée de notre capacité à vaincre une fois pour toutes les causes de nos morts et de nos souffrances. La candidature du CCP est un effort très modeste pour faire avancer ce processus.
3) Il existe - et c'est une chose que l'on ne peut identifier qu'en travaillant dans les différents lieux d'existence de notre classe - une contradiction entre la classe ouvrière et le lulisme, qui n'est pas un fait superflu. Lula est capable de déplacer beaucoup de capital politique, mais c'est un mouvement propre au champ politique capitaliste. Il ne s'agit pas d'une relation de patronage avec la classe ouvrière, comme si c'était notre seule option et une loi d'airain de la classe ouvrière brésilienne. Ce type d'affirmation, extrêmement courante, n'a pas le moindre sens d'un point de vue sociologique. Cette contradiction s'est déjà exprimée dans la croissance de la droite, simplement en déplaçant un type similaire de capital politique, une similitude habituellement située dans le domaine du "populisme", mais avec un contenu extrêmement réactionnaire et vil.
Nous ne serions pas communistes si nous ne regardions pas précisément cette contradiction, et si nous ne découvrions pas exactement ce dont il s'agit, non pas par une analyse distante et intellectualiste, mais par le processus même du travail politique. Si, en tant qu'anticapitalistes et socialistes révolutionnaires, nous ne croyons pas au lulaïsme comme horizon politique pour notre pays, nous sommes moralement obligés d'explorer les possibilités de son dépassement, contre tout discours selon lequel Lula "est la seule option". Nous savons que ce discours est typique du catastrophisme bourgeois.
Nous voulons l'organisation permanente de la classe ouvrière, sa détermination anti-impérialiste et pour sa souveraineté en tant que classe face à ceux qui volent le fruit de notre travail. Bien sûr, il y a une différence radicale entre les forces réformistes et sociales-démocrates d'une part et les forces pures et réactionnaires de la bourgeoisie, ce qui ouvre la possibilité d'un travail commun avec ceux qui défendent Lula, non seulement dans nos luttes quotidiennes, mais aussi dans un éventuel second tour contre Bolsonaro ou l'héritier du couteau. Mais cela implique un respect mutuel entre les forces politiques qui organisent les intérêts de la classe ouvrière, et non une subordination irréfléchie à ceux qui sont déjà hégémoniques.
source : https://pcb.org.br/portal2/28432/comunistas-nas-eleicoes-construir-a-independencia-politica-da-classe-trabalhadora/
Tag(s) : #PCB, #brésil, #Communiste, #Manzano
LE PARTI COMMUNISTE BRESILIEN : CONSTRUIRE L'INDEPENDANCE POLITIQUE DE LA CLASSE OUVRIERE
Par
tourtaux-jacques
Le 16/02/2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 Février 2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 février 2022
Par Fernando Savella
Le Parti communiste brésilien a annoncé publiquement aujourd'hui qu'il aura sa propre pré-candidature à la présidence, aux côtés de certaines pré-candidatures déjà annoncées pour les gouvernements des États. Il y a quelques points importants à aborder concernant ce choix tactique au moment des élections :
1) En 2018, le PCB a rejoint la candidature de Boulos (PSOL) au premier tour, puis a fait tourner tout son militantisme (et c'était vraiment notre priorité à l'époque) dans le " Vira Voto " pour Haddad (PT) au second tour contre Bolsonaro. En soi, cela indique déjà que l'horizon électoral du PCB n'est pas le sectarisme ou l'isolationnisme, encore moins l'anti-PTisme, mais plutôt des tactiques subordonnées à une stratégie qui va au-delà des élections. Nous n'avons pas gagné de postes, nous n'avons pas gagné d'argent, nous n'avons rien gagné pour les campagnes que nous avons menées pour d'autres partis. Le fait que nous nous séparons des candidatures les plus hégémoniques de la gauche en ce moment (ajouté au fait que jusqu'en 2014 nous avions aussi nos propres candidats) prouve aussi que l'horizon électoral du PCB n'est pas la queue des grandes organisations, comme certaines organisations d'orientation maoïste (ou de simple inspiration esthétique) l'accusent habituellement.
2) La candidature de Lula représente la principale possibilité électorale (j'insiste beaucoup : électorale) de vaincre le bolsonarisme, cela ne fait aucun doute. En général, cela sert d'argument pour soutenir sans restriction le lulisme au moment des élections. Cependant, subordonner tout le travail politique à la "défaite du bolsonarisme" est un très grave malentendu. Il ne s'agit pas simplement de vaincre le bolsonarisme, car cette tendance politique n'est qu'une expression particulière d'un programme de classe, qui dirige la politique nationale depuis l'étranger. Il s'agit de mettre en lumière cette relation afin de mettre en échec le programme même de la classe dirigeante et de l'impérialisme. Il ne suffit jamais de le répéter : avec la défaite de Bolsonaro, la bourgeoisie continuera à promouvoir le même programme. De génocide, de destruction du pays, de pillage de nos richesses et de l'économie de l'État, de destruction des structures minimales de la protection sociale, etc. En subordonnant le travail politique à la simple " défaite du bolonarisme ", en abaissant le programme de notre classe au nom d'un pax brésilien avec la bourgeoisie qui veut nous tuer, nous renonçons à construire l'avancée de notre capacité à vaincre une fois pour toutes les causes de nos morts et de nos souffrances. La candidature du CCP est un effort très modeste pour faire avancer ce processus.
3) Il existe - et c'est une chose que l'on ne peut identifier qu'en travaillant dans les différents lieux d'existence de notre classe - une contradiction entre la classe ouvrière et le lulisme, qui n'est pas un fait superflu. Lula est capable de déplacer beaucoup de capital politique, mais c'est un mouvement propre au champ politique capitaliste. Il ne s'agit pas d'une relation de patronage avec la classe ouvrière, comme si c'était notre seule option et une loi d'airain de la classe ouvrière brésilienne. Ce type d'affirmation, extrêmement courante, n'a pas le moindre sens d'un point de vue sociologique. Cette contradiction s'est déjà exprimée dans la croissance de la droite, simplement en déplaçant un type similaire de capital politique, une similitude habituellement située dans le domaine du "populisme", mais avec un contenu extrêmement réactionnaire et vil.
Nous ne serions pas communistes si nous ne regardions pas précisément cette contradiction, et si nous ne découvrions pas exactement ce dont il s'agit, non pas par une analyse distante et intellectualiste, mais par le processus même du travail politique. Si, en tant qu'anticapitalistes et socialistes révolutionnaires, nous ne croyons pas au lulaïsme comme horizon politique pour notre pays, nous sommes moralement obligés d'explorer les possibilités de son dépassement, contre tout discours selon lequel Lula "est la seule option". Nous savons que ce discours est typique du catastrophisme bourgeois.
Nous voulons l'organisation permanente de la classe ouvrière, sa détermination anti-impérialiste et pour sa souveraineté en tant que classe face à ceux qui volent le fruit de notre travail. Bien sûr, il y a une différence radicale entre les forces réformistes et sociales-démocrates d'une part et les forces pures et réactionnaires de la bourgeoisie, ce qui ouvre la possibilité d'un travail commun avec ceux qui défendent Lula, non seulement dans nos luttes quotidiennes, mais aussi dans un éventuel second tour contre Bolsonaro ou l'héritier du couteau. Mais cela implique un respect mutuel entre les forces politiques qui organisent les intérêts de la classe ouvrière, et non une subordination irréfléchie à ceux qui sont déjà hégémoniques.
source : https://pcb.org.br/portal2/28432/comunistas-nas-eleicoes-construir-a-independencia-politica-da-classe-trabalhadora/
Tag(s) : #PCB, #brésil, #Communiste, #Manzano
LE PARTI COMMUNISTE BRESILIEN : CONSTRUIRE L'INDEPENDANCE POLITIQUE DE LA CLASSE OUVRIERE
Par
tourtaux-jacques
Le 16/02/2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 Février 2022
Le Parti communiste brésilien aux élections : construire l'indépendance politique de la classe ouvrière
16 février 2022
Par Fernando Savella
Le Parti communiste brésilien a annoncé publiquement aujourd'hui qu'il aura sa propre pré-candidature à la présidence, aux côtés de certaines pré-candidatures déjà annoncées pour les gouvernements des États. Il y a quelques points importants à aborder concernant ce choix tactique au moment des élections :
1) En 2018, le PCB a rejoint la candidature de Boulos (PSOL) au premier tour, puis a fait tourner tout son militantisme (et c'était vraiment notre priorité à l'époque) dans le " Vira Voto " pour Haddad (PT) au second tour contre Bolsonaro. En soi, cela indique déjà que l'horizon électoral du PCB n'est pas le sectarisme ou l'isolationnisme, encore moins l'anti-PTisme, mais plutôt des tactiques subordonnées à une stratégie qui va au-delà des élections. Nous n'avons pas gagné de postes, nous n'avons pas gagné d'argent, nous n'avons rien gagné pour les campagnes que nous avons menées pour d'autres partis. Le fait que nous nous séparons des candidatures les plus hégémoniques de la gauche en ce moment (ajouté au fait que jusqu'en 2014 nous avions aussi nos propres candidats) prouve aussi que l'horizon électoral du PCB n'est pas la queue des grandes organisations, comme certaines organisations d'orientation maoïste (ou de simple inspiration esthétique) l'accusent habituellement.
2) La candidature de Lula représente la principale possibilité électorale (j'insiste beaucoup : électorale) de vaincre le bolsonarisme, cela ne fait aucun doute. En général, cela sert d'argument pour soutenir sans restriction le lulisme au moment des élections. Cependant, subordonner tout le travail politique à la "défaite du bolsonarisme" est un très grave malentendu. Il ne s'agit pas simplement de vaincre le bolsonarisme, car cette tendance politique n'est qu'une expression particulière d'un programme de classe, qui dirige la politique nationale depuis l'étranger. Il s'agit de mettre en lumière cette relation afin de mettre en échec le programme même de la classe dirigeante et de l'impérialisme. Il ne suffit jamais de le répéter : avec la défaite de Bolsonaro, la bourgeoisie continuera à promouvoir le même programme. De génocide, de destruction du pays, de pillage de nos richesses et de l'économie de l'État, de destruction des structures minimales de la protection sociale, etc. En subordonnant le travail politique à la simple " défaite du bolonarisme ", en abaissant le programme de notre classe au nom d'un pax brésilien avec la bourgeoisie qui veut nous tuer, nous renonçons à construire l'avancée de notre capacité à vaincre une fois pour toutes les causes de nos morts et de nos souffrances. La candidature du CCP est un effort très modeste pour faire avancer ce processus.
3) Il existe - et c'est une chose que l'on ne peut identifier qu'en travaillant dans les différents lieux d'existence de notre classe - une contradiction entre la classe ouvrière et le lulisme, qui n'est pas un fait superflu. Lula est capable de déplacer beaucoup de capital politique, mais c'est un mouvement propre au champ politique capitaliste. Il ne s'agit pas d'une relation de patronage avec la classe ouvrière, comme si c'était notre seule option et une loi d'airain de la classe ouvrière brésilienne. Ce type d'affirmation, extrêmement courante, n'a pas le moindre sens d'un point de vue sociologique. Cette contradiction s'est déjà exprimée dans la croissance de la droite, simplement en déplaçant un type similaire de capital politique, une similitude habituellement située dans le domaine du "populisme", mais avec un contenu extrêmement réactionnaire et vil.
Nous ne serions pas communistes si nous ne regardions pas précisément cette contradiction, et si nous ne découvrions pas exactement ce dont il s'agit, non pas par une analyse distante et intellectualiste, mais par le processus même du travail politique. Si, en tant qu'anticapitalistes et socialistes révolutionnaires, nous ne croyons pas au lulaïsme comme horizon politique pour notre pays, nous sommes moralement obligés d'explorer les possibilités de son dépassement, contre tout discours selon lequel Lula "est la seule option". Nous savons que ce discours est typique du catastrophisme bourgeois.
Nous voulons l'organisation permanente de la classe ouvrière, sa détermination anti-impérialiste et pour sa souveraineté en tant que classe face à ceux qui volent le fruit de notre travail. Bien sûr, il y a une différence radicale entre les forces réformistes et sociales-démocrates d'une part et les forces pures et réactionnaires de la bourgeoisie, ce qui ouvre la possibilité d'un travail commun avec ceux qui défendent Lula, non seulement dans nos luttes quotidiennes, mais aussi dans un éventuel second tour contre Bolsonaro ou l'héritier du couteau. Mais cela implique un respect mutuel entre les forces politiques qui organisent les intérêts de la classe ouvrière, et non une subordination irréfléchie à ceux qui sont déjà hégémoniques.
source : https://pcb.org.br/portal2/28432/comunistas-nas-eleicoes-construir-a-independencia-politica-da-classe-trabalhadora/
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DILMA ROUSSEFF, L'EX-PRESIDENTE DU BRESIL SOUTIENT LULA ET REJETTE LES POSTES POLITIQUES
Par
tourtaux-jacques
Le 07/02/2022
L’ex-présidente brésilienne soutient Lula et rejette les postes politiques
6 Février 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-06 11:02:51
Brasilia, 6 février (RHC) L’ex-présidente du Brésil Dilma Rousseff a exprimé aujourd’hui son soutien à son collègue Luiz Inácio Lula da Silva et a rejeté sa candidature à des postes politiques lors des élections d’octobre prochain.
L’ex-présidente a assuré sur les réseaux sociaux que la relation avec son collègue ex-président "est inébranlable", faisant allusion à des rumeurs d’origines diverses basées sur des déclarations de Lula sur le sujet électoral.
«Il ne sert à rien de vouloir intriguer entre moi et l’ancien président Lula», a souligné Rousseff, en affirmant qu’elle ne se sent pas pas isolée dans les rangs du Parti des travailleurs du Brésil, dirigé par Lula.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/285227-lex-presidente-bresilienne-soutient-lula-et-rejette-les-postes-politiques
BRESIL : UN NOUVEAU SONDAGE CONFIRME LULA COMME FAVORI A LA PRESIDENCE DU PAYS
Par
tourtaux-jacques
Le 05/02/2022
Un sondage confirme Lula comme favori à la présidence du Brésil
4 Février 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-03 09:58:19
Brasilia, 3 février (RHC) Les résultats d’un nouveau sondage PoderData publié aujourd’hui confirment Luiz Inácio Lula da Silva comme favori à la présidence du Brésil, avec le soutien de 41 pour cent des personnes interrogées.
Le rival le plus proche du pré-candidat du Parti des travailleurs est l’actuel président, Jair Bolsonario, récemment affilié au Parti libéral, avec 30 pour cent de l’intention de vote.
Selon le sondage, les autres candidats potentiels à occuper le Palais de Planalto (siège de l’exécutif) restent avec des chiffres de soutien inférieurs à 10 points de pourcentage, ce qui les laisse mathématiquement sans aucune chance de succès.
Sous cette limite apparaissent l’ancien juge Sergio Moro, pré-candidat de Podemos, et Ciro Gomes, du Parti Démocratique Travailliste, tous deux à égalité avec un soutien de sept pour cent; le premier a perdu le soutien depuis le sondage précédent, tandis que le second a gravi quatre points.
Les résultats de PoderData montrent la stabilité de l’opinion publique dans la perspective des élections générales prévues pour octobre prochain, au cours desquelles, outre le président, seront élues des autorités des États et locales et le Congrès national (parlement bicaméral) sera renouvelé.
Cependant, il est à noter que, par rapport au sondage réalisé à la mi-janvier, le soutien à Lula a baissé d’un point de pourcentage, et celui de Bolsonaro a augmenté de deux pour cent.
Les candidatures à la présidence et à la vice-présidence du Brésil devront être confirmées par les différents partis et alliances politiques avant le 15 août prochain, date limite pour l’inscription selon le calendrier électoral.
Selon l’agence de sondage, l’étude a été réalisée le 31 janvier et le 1 février à travers trois mille entretiens dans tous les états du pays sud-américain.
La marge d’erreur est d’environ deux points de pourcentage et le niveau de confiance de 95 %.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/284947-un-sondage-confirme-lula-comme-favori-a-la-presidence-du-bresil
Par
tourtaux-jacques
Le 30/01/2022
Attaques contre le système de vote électronique au Brésil : Bolsonaro refuse de se présenter devant la police
30 Janvier 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-28 23:49:55
Brasilia, 28 janvier (RHC) Le président brésilien Jair Bolsonaro ne s’est pas présenté vendredi devant la police devant laquelle un juge de la Cour suprême lui avait ordonné de comparaître dans le cadre d’une enquête sur ses attaques contre le système de vote électronique.
Ce faisant, le chef d’Etat, que des dizaines de journalistes attendaient sur place, a ouvert un nouveau front de tensions avec le pouvoir judiciaire après des mois de polémiques incendiaires l’an dernier.
Jair Bolsonaro avait été appelé à comparaître par le juge Alexandre de Moraes ce vendredi à 14 heures (18 heures heure locale) pour "apporter un témoignage personnel au siège de la police fédérale (PF)" à Brasilia, dans le cadre d’une enquête visant à déterminer s’il a divulgué des documents confidentiels pour mettre en cause la fiabilité du système de vote électronique.
Seulement 11 minutes avant l’horaire prévu, l’Avocat général de l’Union (AGU), Bruno Bianco, a demandé que la décision du juge de Moraes soit annulée - demande rejetée - puis qu’elle soit étudiée en plénière par les onze juges de la Cour.
Pour l’analyste politique Creomar De Souza, des consultants Dharma, le refus présidentiel de ce vendredi ouvre "un nouveau chapitre" dans les affrontements de Bolsonaro avec de Moraes, qui a autorisé diverses enquêtes à son encontre.
Le président a déjà été interrogé en novembre par des agents de la PF, au siège de la présidence, dans le cadre d’une autre enquête autorisée par de Moraes, sur ses interférences présumées avec la police fédérale dans des affaires concernant des membres de sa famille.
L’enquête pour laquelle il était convoqué vendredi a été ouverte en août 2021 après sa divulgation sur les réseaux sociaux d’un rapport de police sur une cyberattaque visant le Tribunal supérieur électoral (TSE) en 2018.
Le chef de l’Etat a montré les documents – confidentiels selon le TSE – lors d’une diffusion en direct et les a publiés sur les réseaux sociaux afin de remettre en cause la fiabilité du vote électronique en vigueur depuis 1996 au Brésil.
Le dirigeant d’extrême droite critique depuis des années le système de vote par urnes électroniques, faisant état de "fraudes" sans jamais fournir de preuves.
Sa remise en question constante du système électoral a conduit à l’ouverture d’une autre enquête à la Cour suprême, pour "calomnie" et "incitation au crime".
A moins d’un an de la présidentielle, en octobre, sa cote de popularité est tombée au plus bas et tous les sondages le donnent perdant au 2e tour contre l’ex-président de gauche Lula.
Avec AFP
source: https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/284418-attaques-contre-le-systeme-de-vote-electronique-au-bresil-bolsonaro-refuse-de-se-presenter-devant-la-police
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
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tourtaux-jacques
Le 21/01/2022
Le parti communiste brésilien demande justice pour José Urbina
21 Janvier 2022
Le parti communiste brésilien demande justice pour José Urbina
20 janvier 2022
Tribune populaire
Ce qui suit est un message de solidarité du Parti communiste brésilien pour l'assassinat du militant communiste José Urbina.
Aux dirigeants, militants et amis du Parti communiste du Venezuela
Le Parti Communiste Brésilien - PCB - exprime sa solidarité militante avec le Parti Communiste du Venezuela face à l'assassinat du camarade José Urbina, à Puerto Paz, Apure.
Le PCB s'associe à la douleur de la famille, des militants du PCV et de tous ceux qui luttent pour la justice sociale au Venezuela et se joint à tous ceux qui exigent la poursuite du crime et l'emprisonnement des coupables.
source : https://prensapcv.wordpress.com/2022/01/20/partido-comunista-brasileno-exige-justicia-para-jose-urbina/
Tag(s) : #Bresil, #Communiste, #PCB, #Venezuela, #PCV
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tourtaux-jacques
Le 17/01/2022
Lula insiste sur la nécessité d'un nouveau pacte social pour le Brésil
17 Janvier 2022
Lula insiste sur la nécessité d'un nouveau pacte social pour le Brésil
Brasilia, 16 janv. (Prensa Latina) L'ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a insisté aujourd'hui sur la nécessité d'un nouveau pacte social pour le pays, qui garantisse à sa population des droits fondamentaux tels que l'éducation et le travail.
16 janvier 2022
CST11:19 (GMT) -0500
Lors d'une conversation avec le quotidien italien Corriere Della Sera, Lula a ouvert un fil de discussion sur son profil Twitter dans lequel il rendait les gouvernements de droite responsables des revers économiques et sociaux, d'où la nécessité d'un tel pacte.
"La reconstruction du Brésil doit commencer par les choses les plus élémentaires : garantir que toutes les personnes ne souffrent pas de la faim, ont le droit d'étudier et de travailler en paix", a écrit le pré-candidat à la présidence du Parti des travailleurs (PT).
Dans cette publication, il a également vanté les résultats de la gestion du PT sous son mandat et celui de son successeur, Dilma Rousseff.
Pendant les gouvernements du PT, a-t-il expliqué, le Brésil a été un exemple mondial dans la lutte contre la pauvreté et l'inégalité, en même temps qu'il est devenu la sixième plus grande économie du monde.
Nous sommes parvenus, a-t-elle rappelé, à éradiquer la faim, à créer des emplois, à distribuer des revenus et à créer des opportunités d'éducation, améliorant ainsi la qualité de vie de l'ensemble de la population.
Aujourd'hui, a-t-il déploré, "le pays compte à nouveau 20 millions de personnes affamées, le chômage est énorme et les prévisions indiquent que notre produit intérieur brut va continuer à stagner. Ils ont promis un "pont vers l'avenir" qui, en réalité, était un saut dans l'abîme".
Lula, grand favori pour remporter la présidence du pays lors des élections d'octobre selon les récents sondages, a réaffirmé que le bien-être de ses compatriotes est sa grande motivation en tant qu'homme politique.
"Pour que le Brésil appartienne à nouveau à tous les Brésiliens, pour que personne dans notre pays ne souffre de la faim. J'ai toujours travaillé et je continuerai à travailler pour cela, que je sois candidat ou non", a souligné la dirigeante du PT.
Le géant sud-américain traverse l'une des périodes les plus difficiles de son histoire récente, sous l'effet conjugué des politiques peu judicieuses du président Jair Bolsonaro et de l'impact négatif de la pandémie de Covid-19.
La nation sud-américaine a enregistré la plus forte contraction de son produit intérieur brut de son histoire sous le gouvernement actuel, ainsi que l'inflation et le chômage, selon les données officielles.
Les problèmes sont aggravés par la situation sanitaire, l'une des pires de la planète en termes de nombre de cas positifs du virus SRAS-CoV-2, qui provoque le Covid-19, et de décès dus aux complications liées à la maladie.
jha/avs
source : https://www.prensa-latina.cu/2022/01/16/lula-insiste-en-la-necesidad-de-un-nuevo-pacto-social-para-brasil
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tourtaux-jacques
Le 17/01/2022
Parti communiste brésilien : " La crise générée par la pandémie a mis en évidence la supériorité du socialisme "
16 Janvier 2022
Dimanche 16 janvier 2022
Parti communiste brésilien : " La crise générée par la pandémie a mis en évidence la supériorité du socialisme "
Le texte ci-dessous est la contribution du Parti communiste brésilien (PCB) à la téléconférence extraordinaire de la Réunion internationale des partis communistes et ouvriers (IMCWP) qui s'est tenue les 10 et 11 décembre 2021 :
"Chers camarades : Recevez les salutations fraternelles et révolutionnaires du Parti communiste brésilien, qui fêtera son 100e anniversaire l'année prochaine. Nous avons récemment tenu avec succès notre XVIe Congrès. Le PCB est organisé dans tout le pays et il est présent dans les luttes des travailleurs et de la jeunesse.
Les contradictions et la crise du capitalisme sont de plus en plus profondes et touchent tous les secteurs de la vie sociale. Le grand capital et ses représentants institutionnels cherchent à surmonter la crise en détruisant les droits et les garanties des travailleurs, en baissant les salaires, en favorisant les licenciements massifs, en dégradant l'environnement, en restreignant les libertés démocratiques et en avançant contre les fonds publics pour récupérer les taux de profit.
Le mode de production capitaliste s'épuise et représente une menace sérieuse pour l'existence même de l'humanité. La concentration des richesses, la marchandisation de la vie, la guerre contre les peuples qui n'acceptent pas les impositions de l'impérialisme, l'expansion de la barbarie et de la pauvreté se sont intensifiées. Il est de plus en plus clair que les transformations nécessaires pour surmonter cette situation ne peuvent être réalisées sous le capitalisme. La seule façon de surmonter cette tendance est de construire le socialisme.
Les gouvernements de conciliation de classe, dans un monde où les bourgeoisies de chaque pays sont directement liées au capital international, ont tendance à échouer parce qu'ils sont incapables d'entreprendre des changements fondamentaux dans la propriété des moyens de production et dans la façon dont le pouvoir est exercé pour mobiliser les masses afin de rompre avec le capitalisme. Lorsqu'ils cessent d'être fonctionnels pour le capital, ils sont mis au rebut. Les réformes et les avancées progressives ont une limite claire dictée par la domination bourgeoise. De nombreux partis de gauche qui ont forgé des alliances avec la bourgeoisie ont été cooptés par le projet bourgeois et se sont transformés en instrument d'ordre, comme c'est arrivé avec les gouvernements réformistes-progressistes en Amérique latine.
Nous vivons encore sous les effets de la pandémie de Covid-19, qui a causé des millions de morts dans le monde, principalement dans les pays périphériques et dans les couches sociales les plus pauvres. La crise générée par la pandémie a démontré la supériorité du socialisme, comme dans l'exemple de Cuba qui, même sous le blocus économique imposé par les États-Unis, a vaincu le Coronavirus et a démontré sa forte solidarité internationale en envoyant du personnel de santé même dans les pays développés.
L'économie brésilienne est oligopolistique et dominée par de grands groupes économiques internationaux. La crise brésilienne fait partie de la crise systémique mondiale, avec les caractéristiques spécifiques d'un pays périphérique dont l'économie est subordonnée aux principaux centres du capitalisme.
Le gouvernement Bolsonaro a nié la pandémie et n'a pas pris les mesures nécessaires en temps voulu, causant plus de 617 000 décès et plus de 22 millions de personnes infectées et n'a pas répondu aux demandes de maintien du revenu minimum et de l'emploi pour la majorité de la population, générant une situation de chômage, de faim et de désespoir. Bolsonaro a poussé la politique ultra-libérale à l'extrême, en promouvant la suppression des droits des travailleurs, en détruisant l'éducation, la science, en privatisant les entreprises publiques, en encourageant la dégradation de l'environnement en faveur des grandes entreprises. Bolsonaro a incité des actions de groupes fascistes dans les rues et les réseaux sociaux, promouvant des attaques misogynes, racistes et homophobes et a essayé d'intimider les mouvements de travailleurs et les luttes populaires, les partis et organisations de gauche, et surtout les communistes, avec des restrictions des libertés démocratiques.
Au début de 2020, Bolsonaro a fait du chantage au pays avec des menaces de coup d'État, des manifestations fascistes et le déni de la pandémie. Le gouvernement a retardé l'achat de vaccins. Mais la détérioration rapide des conditions de vie, la reconnaissance plus large de la gravité de la pandémie et l'avancée subséquente de la vaccination ont permis à la population de redescendre dans la rue à partir de mai 2021.
La bourgeoisie brésilienne reste unie pour défendre ses intérêts. Son programme politique a progressé au Congrès. Tout indique qu'elle a décidé de maintenir Bolsonaro au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat, en 2022, malgré l'échec de son gouvernement, qui a été abandonné par les entreprises, les classes moyennes et les segments populaires.
Le PCB a proposé et mené des manifestations de rue, avec d'autres partis de gauche, dans le cadre de la campagne "A bas Bolsonaro e Mourão", qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans des centaines de villes brésiliennes et a capté le mécontentement croissant de la majorité de la population brésilienne a obligé les segments réformistes à adhérer. Le PCB, contrairement à certaines forces de la social-démocratie et même de la gauche qui misent sur les élections de 2022, privilégie les actions de rue.
Il ne faut pas sous-estimer le gouvernement Bolsonaro, qui bénéficie toujours du soutien de divers secteurs des classes dirigeantes, de contingents expressifs des classes moyennes et de secteurs populaires encouragés par des groupes de plombiers évangéliques, de groupes criminels et de segments des forces armées et de la police militaire. Même avec la chute de Bolsonaro, le soi-disant "bolonarisme" tend à demeurer comme un agglutinement de conservateurs, négationnistes, obscurantistes, fascistes et autres groupes.
Le PCB comprend que les luttes pour la révolution brésilienne doivent être unies dans le Bloc Révolutionnaire du Prolétariat, une construction contre-hégémonique pour faire face au capital. Les luttes contre l'exploitation et pour les droits sociaux sont essentiellement des luttes anticapitalistes et anti-impérialistes qui se heurtent à la logique du marché. Nous menons ces luttes dans une unité d'action avec d'autres forces qui s'opposent aux politiques néolibérales, en défense des libertés démocratiques et contre le fascisme, et nous construisons un front social et politique de classe et révolutionnaire, centré sur les travailleurs, la jeunesse et les mouvements populaires.
Nous travaillons à la réalisation d'une Rencontre nationale de la classe ouvrière avec un programme de luttes. Nous participons à tous les forums de lutte unitaire, et notamment au Forum des syndicats, des mouvements populaires et des jeunes pour les droits et libertés démocratiques, pour la réorganisation de notre classe. Nous participons aux élections parce que c'est un front important de la lutte de classe, même dans les conditions difficiles actuelles imposées aux partis révolutionnaires par le pouvoir économique et la législation électorale de plus en plus restrictive. Le PCB maintient son indépendance politique et de classe et ne participera pas aux gouvernements engagés envers le capital.
Le PCB entreprend des actions de solidarité avec tous les peuples du monde attaqués par l'impérialisme et le fascisme, en particulier avec les peuples cubain et palestinien, dont la résistance au sabotage impérialiste a été une référence pour tous les révolutionnaires du monde. Nous comprenons qu'il est important d'avancer dans la construction du mouvement communiste international, en renforçant le champ révolutionnaire, en créant et en renforçant les moyens et les formes d'actions communes pour affronter le capitalisme international, en unifiant les luttes de la classe ouvrière mondiale pour la construction de la Révolution socialiste dans tous les pays.
Vive le socialisme !
Vive l'internationalisme prolétarien !"
source : https://www.idcommunism.com/2022/01/brazilian-communist-party-crisis-generated-by-pandemic-evidenced-the-superiority-of-socialism.html
Tag(s) : #brésil, #Communiste, #PCB
LE FASCISTE PRESIDENT BOLSONARO MINIMISE LA FLAMBEE D'OMICRON QUI "N'A TUE PERSONNE" AU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 14/01/2022
Bolsonaro minimise la flambée d'Omicron qui «n’a tué personne» au Brésil
13 Janvier 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-12 19:10:32
Brasilia, 12 janvier (RHC) Le président brésilien Jair Bolsonaro a minimisé mercredi l’augmentation vertigineuse de cas de COVID-19 avec l’arrivée du variant Omicron qui, selon les experts, pourrait prochainement surcharger à nouveau les hôpitaux.
«Omicron n'a tué personne. La personne qui est morte avait déjà des problèmes très sérieux, notamment aux poumons», a déclaré le chef de l'État dans un entretien au site Gazeta Brasil.
Ce patient de l'État de Goias (centre-ouest) a été le premier mort confirmé au Brésil du variant Omicron, selon les autorités municipales d'Aparecida de Goiania. Pour des experts, le variant serait déjà devenu majoritaire au Brésil.
«Omicron s'est déjà répandu dans le monde entier, et ceux qui savent de quoi ils parlent disent qu'il est fortement contagieux, mais avec une très faible létalité», a ajouté le président.
«Certains disent même que ce serait un virus vaccinal. Certaines personnes savantes et sérieuses, non liées à l'industrie pharmaceutique, disent qu'Omicron est bienvenu et qu'il peut être le signe de la fin de la pandémie», a insisté le président d'extrême droite.
Interrogé par un journaliste brésilien à Genève au sujet de ces propos, Mike Ryan, chargé des situations d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a dit qu'«aucun virus qui tue n'est bienvenu, surtout si la mort et les souffrances sont évitables».
«Ce n'est pas parce que le virus est moins sévère (avec le variant Omicron) que la maladie est légère», a-t-il ajouté, cité par le site brésilien Uol.
M. Ryan a précisé qu'il n'était pas au courant des propos du président brésilien avant la question du journaliste.
Selon le dernier bilan officiel du ministère de la Santé, publié mardi soir, le Brésil a enregistré 70 765 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, huit fois plus qu'il y a deux semaines (8430).
La moyenne mobile des sept derniers jours est de 43.660 contaminations quotidiennes, du jamais vu depuis fin juillet.
Dans l'État de Rio de Janeiro (sud-est), par exemple, le nombre de cas quotidiens a augmenté de 1500% en 15 jours. Malgré cela, le président Bolsonaro demeure farouchement opposé à toute mesure de restriction.
«Notre économie ne supporterait pas un nouveau confinement. Le Brésil entrerait en faillite», a-t-il affirmé lors de l'entretien à Gazeta Brasil.
Il a défendu à nouveau la thèse controversée de l'«immunité collective» que confèrerait une contamination de masse.
«L'immunité collective est une réalité. Une personne immunisée avec le virus a beaucoup plus d'anticorps qu'une personne vaccinée. (...) Moi, par exemple, je ne suis pas vacciné et je vais très bien», a-t-il lancé, un an et demi après avoir contaminé.
Pour Jair Bolsonaro, le COVID-19 est une «maladie politisée»: «je suis peut-être le seul chef d'État au monde qui a eu le courage de donner son opinion».
Depuis le début de la pandémie, le président brésilien a rejeté notamment le confinement, le port du masque et la vaccination.
Une commission d'enquête du Sénat a recommandé en octobre son inculpation pour neuf crimes, dont «crime contre l'humanité», pour avoir «exposé délibérément les Brésiliens à une contamination de masse», alors que plus de 620 000 personnes sont mortes du coronavirus dans le pays.
Source TVA Nouvelles
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/282630-bolsonaro-minimise-la-flambee-domicron-qui-na-tue-personne-au-bresil
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : UN NOUVEAU SONDAGE CONFIRME LULA COMME FAVORI A LA PRESIDENCE
Par
tourtaux-jacques
Le 13/01/2022
Un nouveau sondage confirme Lula comme favori à la présidence du Brésil
13 Janvier 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-12 16:52:38
Brasilia, 12 janvier (RHC) Les résultats d’un nouveau sondage publié aujourd’hui confirment Luiz Inácio Lula da Silva comme favori pour les élections présidentielles brésiliennes prévues pour le 2 octobre.
Selon le sondage réalisé par la société Quaest Consulting, Lula, pré-candidat du Parti des travailleurs (PT), a le soutien de 45 pour cent des personnes interrogées, chiffre qui le rend virtuellement vainqueur de la course vers le Palais de Planalto (siège de l’exécutif).
Le rival le plus proche est le président actuel, Jair Bolsonaro, avec 23 pour cent, tandis que les autres candidats potentiels à la présidence du pays sud-américain n’accumulent pas individuellement 10 points de pourcentage.
L’enquête a également porté sur l’intention de vote lors d’un éventuel second tour, étape au cours de laquelle Lula figure également comme vainqueur, peu importe devant qui il se mesurera aux urnes.
Selon Quaest Consultoria, l’ancien président et porte-parole du PT a, dans chaque scénario possible, 50 pour cent ou plus de l’intention de vote, et ses rivaux les plus proches seraient Bolsonaro et l’ancien juge Sergio Moro, avec un soutien de 30 points de pourcentage dans chaque cas.
Le sondage montre également le faible niveau d’acceptation de la gestion du gouvernement de Bolsonaro, désapprouvée par la moitié des personnes interrogées, tandis que 55 pour cent ont estimé que le pays a "une situation pire que prévu"
L’enquête a également montré que la majorité des personnes interrogées sont favorables à la vaccination anti-Covid-19 chez les mineurs, un critère opposé à la campagne du président, qui a publiquement banalisé l’impact négatif de la maladie sur ce groupe de population.
Soixante-douze pour cent ont soutenu la vaccination immédiate des enfants de de 5 à 11 ans, seulement 20 pour cent ont exprimé leur désaccord, le reste étant groupé entre les indécis, ceux qui ne connaissent pas le sujet et ceux qui n’ont pas répondu.
Les données officielles du ministère brésilien de la Santé font état de la mort de plus de 300 enfants de ce groupe d’âge à la suite de complications respiratoires liées au Covid-19.
Lors d’une émission télévisée, Bolsonaro a égalé à zéro le nombre de morts pour justifier les obstacles à la vaccination des mineurs que réclament la société brésilienne et la communauté scientifique.
Le sondage de Quaest Consultoria a été payée par Genial Investimentos et réalisée du 6 au 9 janvier sur un échantillon de deux mille personnes de toutes les régions du pays.
Il a été enregistré dans les systèmes de la Haute Cour électorale et le niveau de confiance dans le traitement des données est de 95 pour cent.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/282598-un-nouveau-sondage-confirme-lula-comme-favori-a-la-presidence-du-bresil
LULA PLAIDE POUR LA LIBERTE DU FONDATEUR DE WIKILEAKS JULIAN ASSANGE
Par
tourtaux-jacques
Le 22/12/2021
Lula plaide pour la liberté du fondateur de Wikileaks Julian Assange
22 Décembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-21 18:00:01
Brasilia, 21 décembre (RHC) L’ancien président du Brésil Luis Inácio Lula da Silva a exigé aujourd’hui la libération du journaliste et fondateur de Wikileaks Julian Assange, détenu dans une prison de haute sécurité au Royaume-Uni
"Assange n’a commis aucun crime, il n’a fait que du journalisme, révélant des informations importantes au monde. Il devrait être libéré, les charges contre lui devraient être retirées et lui permettre de vivre en paix après des années d’emprisonnement injuste", a-t-il écrit sur son profil Twitter.
L’activiste australien fait l’objet d’une demande d’extradition des États-Unis en attente de poursuites pour avoir divulgué des "informations secrètes" qui ont montré au monde les assassinats et d’autres violations des droits de l’homme commis par les troupes d’occupation américaines au Moyen-Orient.
Il y a aussi l’espionnage de dirigeants de plusieurs pays, et comment les ambassades de Washington dans le reste du monde agissent comme des centres de collecte de renseignements contre les lois internationales et les pays qui les accueillent.
"Assange est un héros de la liberté de la presse et devrait être libre. Sa persécution, son arrestation et la menace d’extradition devraient susciter l’indignation de tous les démocrates du monde", a déclaré Lula, pré-candidat aux élections générales de 2022 au Brésil.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/280544-lula-plaide-pour-la-liberte-de-fondateur-de-wikileaks-julian-assange
BRESIL : UN NOUVEAU SONDAGE CONFIRME QUE LULA EST LE FAVORI POUR LA PRESIDENCE
Par
tourtaux-jacques
Le 19/12/2021
Un nouveau sondage confirme que Lula est le favori pour la présidence brésilienne
18 Décembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-17 12:29:27
Brasilia, 17 décembre (RHC) Les résultats d’un nouveau sondage publié aujourd’hui confirment Luiz Inácio Lula da Silva comme favori pour les élections présidentielles au Brésil, qui auront lieu en octobre 2022.
Le sondage de la Confédération Nationale des Transports et de l’Institut de Recherches MDA montre en outre que l’avantage de l’ancien président et représentant du Parti des Travailleurs (PT) s’est accru sur le reste des candidats potentiels à occuper le Palais de Planalto (siège de l’exécutif).
Lula, qui dans l’étude précédente avait le soutien de 41,3 pour cent des personnes interrogées, détient maintenant le oui de 42,8 ; tandis que l’actuel président Jair Bolsonaro a perdu des partisans en baissant son soutien de 26,6 à 25,6 points de pourcentage.
Le reste des candidats potentiels, parmi lesquels l’ancien juge Sergio Moro, pour Podemos, et Ciro Gomes, pour le Parti Démocrate Travailliste, n’atteignent pas 10% de soutien dans l’intention de vote.
Le sondage montre en outre que si un second tour était nécessaire, Lula battrait tous les rivaux possibles.
Il note que, si Bolsonaro était l’adversaire, le résultat serait 52,7 pour cent des votes en faveur du leader du PT contre 31,4 pour l’actuel mandataire, récemment affilié au Parti libéral.
Le sondage a été réalisé du 9 au 11 de ce mois à partir de plus de deux mille entretiens directs dans 137 municipalités de 25 états du pays.
Selon les enquêteurs, la marge d’erreur est de 2,2 points de pourcentage, avec un niveau de confiance de 95 %.
Les résultats de l’enquête confirment ceux d’autres enquêtes menées par les médias et les centres de recherche, qui donnent à Lula comme le grand favori pour s’imposer aux élections générales de 2022.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/280122-un-nouveau-sondage-confirme-que-lula-est-le-favori-pour-la-presidence-bresilienne
Tag(s) : #Lula, #brésil, #Elections
BRESIL : UN SONDAGE CONFIRME LULA COMME FAVORI A LA PRESIDENTIELLE
Par
tourtaux-jacques
Le 09/12/2021
Un sondage confirme Lula comme favori à la présidentielle au Brésil
8 Décembre 2021
Brasilia, 8 décembre (RHC) Les résultats d’un nouveau sondage publié aujourd’hui confirment Luiz Inácio Lula da Silva comme favori des élections présidentielles au Brésil, prévues pour octobre 2022.
Le sondage de la consultante Quaest montre que Lula, représentant du Parti des travailleurs, s’imposerait même au premier tour.
Si les élections se tenaient aujourd’hui, Lula bénéficierait d’un soutien d’environ 46%, alors que le président actuel, Jair Bolsonaro, n’aurait que 23%.
Il est suivi de l’ancien juge Sergio Moro avec un soutien de seulement 10 pour cent, chiffre qui le laisserait sans aucune possibilité d’atteindre le Palais de Planalto (siège de l’exécutif).
L’enquête, basée sur des interviews faites à plus de deux mille personnes de tout le pays, indique en outre que si un second tour électoral avait lieu, Lula resterait vainqueur avec plus de 53 pour cent des voix dans tous les scénarios conçus.
Par ailleurs, la moitié des personnes interrogées ont évalué négativement le travail du gouvernement de Bolsonaro, notamment la gestion de la pandémie de Covid-19, la lutte contre la corruption, la réduction de la violence et la criminalité, la création de nouveaux emplois, la lutte contre l’inflation et la déforestation de l’Amazonie.
Source Prensa Latina
Édité par Reynaldo Henquen
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/279281-un-sondage-confirme-lula-comme-favori-a-la-presidentielle-au-bresil
LA COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI) RECEVRA UN RAPPORT SUR LA GESTION DU BRESIL PENDANT LA PANDEMIE
Par
tourtaux-jacques
Le 27/11/2021
La Cour Pénale Internationale recevra un rapport sur la gestion du Brésil pendant la pandémie
27 Novembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-25 17:58:08
Brasilia, 25 novembre (RHC) Le procureur de la Cour pénale internationale, CPI, basée à La Haye, aux Pays-Bas, recevra le rapport de la commission parlementaire (CPI) qui a examiné la gestion anti-Covid-19 du gouvernement brésilien.
«Attention! Nous venons de recevoir une réponse du procureur de la Cour pénale internationale, qui se trouve à La Haye, Il a confirmé qu’il nous recevra pour que nous puissions présenter le rapport avec les résultats de la CPI de la pandémie», a déclaré le sénateur Randolfe Rodrigues sur le réseau social Twitter.
Le 27 octobre, le Conseil législatif a remis au procureur général, Augusto Aras, le rapport final de son enquête dans lequel le président Jair Bolsonaro est accusé.
Le texte recueille dans près de 1300 pages les résultats de 69 réunions de la CPI pendant six mois sur la gestion gouvernementale face au Covid-19 qui a fait 61 339 morts et 22 millions 43 mille 112 infectés par la maladie dans le pays.
La commission de 11 sénateurs a constaté de graves anomalies qui l’ont amenée en outre à énoncer neuf accusations contre Bolsonaro, dont celle de crime contre l’humanité.
D’autres plaintes sont également portées contre trois des fils du dirigeant d’extrême droite, ministres, anciens ministres, députés fédéraux, médecins, hommes d’affaires et le gouverneur de l’État d’Amazonie, Wilson Lima.
Deux entreprises qui ont signé des contrats avec le ministère de la Santé (Precision Medicines et VTCLog) ont en outre été tenues responsables. Au total, 78 personnes et les deux sociétés apparaissent dans le contenu conclusif de la CPI.
Le rapport demande également que le barreau du Sénat demande l'«interruption immédiate de la continuité criminelle» par le retrait de Bolsonaro de tous les réseaux sociaux pour la «protection de la population brésilienne».
Pour le sénateur Alessandro Vieira, il est évident que l’ancien militaire n’a pas créé le Covid-19, mais qu’il est «tout aussi évident» que le chef de l’État s’est efforcé avec acharnement d’accélérer la propagation du virus.
«C’est une action consciente et avouée. Si je ne m’abuse, il y a plus de 200 vidéos jointes aux dossiers dans lesquels le président de la République, de manière méthodique, répétée, préparée, organisée, en utilisant les outils de l’État, a fait que les Brésiliens se sont moins protégés», a dénoncé Vieira.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/278199-la-cour-penale-internationale-recevra-un-rapport-sur-la-gestion-du-bresil-pendant-la-pandemie
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LULA BAT BOLSONARO SELON UN NOUVEAU SONDAGE
Par
tourtaux-jacques
Le 21/11/2021
Lula bat Bolsonaro dans un nouveau sondage au Brésil
21 Novembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-20 01:58:11
Brasilia, 19 novembre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est en tête d’un nouveau sondage de la société de conseil Ponteio Política, avec 37 % de soutien contre 24 % pour l’actuel président Jair Bolsonaro.
Le fondateur du Parti des Travailleurs mène les intentions de vote dans l’enquête spontanée et stimulée, et en tant que candidat favori il pourrait gagner les élections de 2022 au premier tour.
Les anciens juges Sergio Moro et Ciro Gomes viennent en troisième et quatrième position, avec respectivement 11 et 8 pour cent.
Le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria, avec trois pour cent, l’ancien ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta (deux), la sénatrice Simone Tebet (un) et le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, sont loin derrière.
Pour une deuxième scène des stimulés, avec le gouverneur de Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, au lieu de Doria, Lula passe à 35 pour cent; Bolsonaro (25); Moro (12); Gomes (neuf); tandis que Leite et Mandetta égalisent avec deux, et Tebet et Pacheco (un, respectivement).
Le sondage a été réalisé auprès de 1000 personnes interrogées dans tout le pays entre les 16 et 18 novembre, avec une marge d’erreur de trois points de pourcentage.
Lula a vu augmenter sensiblement les intentions de vote depuis qu’il a recouvré ses droits politiques en mars après qu’un juge de la Cour fédérale suprême a annulé toutes ses condamnations et a rendu possible sa participation à la course au pouvoir l’année prochaine.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277627-lula-bat-bolsonaro-dans-un-nouveau-sondage-au-bresil
LULA REMPORTE SA 22e VICTOIRE DEVANT LES TRIBUNAUX BRESILIENS
Par
tourtaux-jacques
Le 20/11/2021
Lula remporte sa 22e victoire devant les tribunaux brésiliens
20 Novembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-19 15:02:17
Brasilia, 20 novembre (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a remporté aujourd’hui sa 22e victoire juridique au Brésil, après qu’un tribunal à Sao Paulo a fermé l’enquête contre trois de ses fils faute de preuves.
La nouvelle victoire du fondateur du Parti des travailleurs s’est produite après que le Tribunal pénal fédéral de São Paulo a accepté la requête du Ministère public fédéral (MPF) et a mis fin à l’enquête contre Fabio Luis, Marcos Cláudio et Sandro Luis Lula da Silva.
Cette enquête a été fondée sur des preuves prétendument fabriquées dans le cadre de l’opération judiciaire Lava Jato, qui a été désactivée, et a donc été déclarée nulle par la Cour fédérale suprême (STF), au motif qu’elle soupçonnait Sergio Moro l’ancien juge de l’affaire de partialité dans son travail. Moro a été ministre de la Justice et il est candidat à la présidence.
Selon le portail d’information Brasil 247, les victoires judiciaires successives de Lula et de sa famille démontrent non seulement son innocence, mais témoignent également de l’intense persécution légale et médiatique dont a été victime l’ancien dirigeant.
Le Ministère public fédéral a accepté l’argument de la défense selon lequel l’enquête, qu’il a menée auprès des enfants de Lula pour fraude fiscale présumée liée à des paiements effectués entre leurs entreprises, était fondée sur le matériel de Lava Jato.
La juge fédérale Maria Isabel do Prado, de la cinquième cour précitée, a classé une autre enquête policière ouverte contre les descendants de l’ancien dirigeant ouvrier.
«C’est à juste titre que la défense, une fois reconnue l’illégalité des éléments de conviction accumulés dans les poursuites pénales originales qui ont démontré la réception de recettes imposables, la qualification du délit d’évasion fiscale est compromise», a conclu de son côté la procureure Rhayssa Castro Sanches Rodrigues.
Les avocats de Lula ont démontré que le matériel utilisé pour ouvrir l’enquête contre les enfants a son origine dans l’affaire Lava Jato de Curitiba, déclarée nulle par le Suprême après avoir reconnu l’incompétence du treizième tribunal fédéral de la ville méridionale et le soupçon d’arbitraire de Moro.
L’ancien président a recouvré en mars tous ses droits politiques après qu’un juge du STF eut annulé ses condamnations et ouvert la possibilité de se présenter à la course au pouvoir en 2022.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277581-lula-remporte-sa-22e-victoire-devant-les-tribunaux-bresiliens
BRESIL : LULA AFFIRME QUE BOLSONARO EST UNE COPIE MAL FAITE DE TRUMP
Par
tourtaux-jacques
Le 19/11/2021
Lula affirme que Bolsonaro est une copie mal faite de Trump
19 Novembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-16 16:40:43
Brasilia, 16 novembre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré à la presse au Parlement européen, à Bruxelles, que le président du Brésil Jair Bolsonaro est une copie mal faite de l’ancien dirigeant américain Donald Trump.
Selon le fondateur du Parti des travailleurs (PT), il est fondamental que le peuple brésilien reprenne la démocratie conquise au cours des dernières décennies, car «Bolsonaro représente aujourd’hui une pièce importante dans l’extrême droite fasciste et nazie».
Cité par les médias locaux, Lula a également parlé de « Secours Brésil », le programme social qui a remplacé Bourse Famille » pour aider les pauvres.
Selon l’ancien dirigeant ouvrier, «cela est en train de se détruire, parce que l’extrême droite ne pense pas aux pauvres (...) mais à la cupidité et au processus de déstructuration de l’État brésilien».
Dans ses réponses, Lula, 76 ans, a répété que le commandement actuel au Palais du Planalto (siège du pouvoir exécutif à Brasilia) ne sait que «dire des bêtises, diffuser de fausses nouvelles et détruire ce que nous, la Parti des Travailleurs, nous avons construit ».
Sur les élections de 2022, il a admis qu’il était prêt et motivé pour être à nouveau candidat présidentiel.
Il a précisé que le PT «aura, oui, un candidat à la présidence de la République» et qu’il devra décider s’il se présente ou non comme son porte-drapeau en février ou mars.
À Bruxelles, Lula a également rencontré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et Joseph Stigliz, lauréat du prix Nobel d’économie, et a participé à un débat organisé par les sociaux-démocrates au Parlement.
Des sources proches du PT assurent que le périple de Lula par quatre pays européens (Allemagne, Belgique, France et Espagne) servira à renforcer son nom au niveau international en vue de la course présidentielle de l’année prochaine après avoir recouvré ses droits politiques suite à l’annulation de ses condamnations par la Cour suprême.
L’ancien dirigeant syndical espère également contrer l’image d’isolement donnée par Bolsonaro lors de la réunion du G20 en Italie début novembre.
Conformément à l’agenda du périple, Lula donnera dans les prochains jours une conférence à l’Institut d’études politiques de Paris et recevra ensuite le prix Courage politique 2021, décerné par la revue Politique Internationale.
L’ancien président a l’intention de s’entretenir avec Madame le Maire de Paris, Anne Hidalgo. Sa dernière escale sera en Espagne, où il assistera à une conférence et parlera avec des leaders politiques.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277339-lula-affirme-que-bolsonaro-est-une-copie-mal-faite-de-trump
LULA SOUHAITE RESTAURER LA CREDIBILITE DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 18/11/2021
Lula souhaite restaurer la crédibilité du Brésil
18 Novembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-18 09:17:59
Brasilia, 18 novembre (RHC) L’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a affirmé à Paris qu’il entend restaurer la crédibilité internationale dont jouissait auparavant le Brésil, après avoir reçu aujourd’hui le prix du courage politique 2021 de la revue Politique Internationale.
«Je ne cherche pas de soutien électoral parce que les personnes que je rencontre ne votent pas au Brésil (...) Je cherche le rétablissement de la crédibilité que le Brésil a déjà eue», a déclaré le fondateur du Parti des travailleurs dans le luxueux hôtel parisien George V.
Il a indiqué que «candidat ou non, je travaille beaucoup, beaucoup, pour vaincre Bolsonaro, pour qu’un démocrate gagne les élections» et il a confirmé que 70 % des Brésiliens rejettent l’ancien militaire comme président.
Lula a également plaidé pour la relance de l’accord commercial de 2019 entre l’Union européenne et le Marché commun du Sud après les élections de 2022.
«Sa conclusion était erronée, précipitée (...) Après 2022, après les processus électoraux dans plusieurs pays, il faut se réunir à nouveau autour d’une table sans préjugés, avec l’idée de faire un accord qui puisse être bon», a-t-il déclaré.
Fondée en 1978, la revue Politique Internationale a déjà décerné ce prix au pape Jean-Paul II, à l’ancien président égyptien Anwar al-Sadate et à l’ancien chef d’État sud-africain Frederik De Klerk, qui a contribué à mettre fin à l’apartheid.
Spécialisée en diplomatie, la revue trimestrielle a en outre justifié sa décision par «la ténacité exemplaire» de l’ancien dirigeant ouvrier «face à la persécution politique et judiciaire», qui a été «récompensée par la décision de la Cour suprême d’annuler ses condamnations».
Sa présidence entre 2003 et 2010 a été en outre «marquée par la volonté de promouvoir l’égalité raciale et sociale dans son pays», permettant à «30 millions de Brésiliens de sortir de la pauvreté», a-t-elle ajouté.
Lula, qui effectue une tournée de 10 jours dans quatre pays européens, a déclaré le mois dernier qu’il décidera au début de l’année prochaine s’il présente sa candidature aux élections de 2022 pour affronter Bolsonaro.
Favori dans tous les sondages d’opinion sur les élections de l’année prochaine, l’ancien dirigeant, 76 ans, peut être candidat après avoir recouvré ses droits politiques en mars après l’annulation de toutes ses condamnations par la Cour suprême.
Le même jour, Lula a rencontré le président français, Emmanuel Macron, et a parlé de l’augmentation de la faim et des inégalités, selon des sources officielles.
Conformément à l’agenda de son parcours, il sera demain en Espagne, où il participera au forum Coopération multilatérale et récupération régionale post-Covid 19, aux côtés de l’ancien président du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero et du ministre des Affaires Étrangères José Manuel Albares.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277395-lula-souhaite-restaurer-la-credibilite-du-bresil
BRESIL : DES MILLIERS DE PERSONNES MARCHENT CONTRE LA FAIM
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tourtaux-jacques
Le 16/11/2021
Des milliers de personnes marchent contre la faim au Brésil
15 Novembre 2021
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-14 19:24:54
Images: Prensa Latina
Brasilia, 14 nov. (RHC)- Des milliers de Brésiliens ont participé cette fin de semaine à Sao Paulo à la «marche contre la faim» à l’appel du mouvement des travailleurs sans abris et du Front des personnes sans peur.
«Nous ne pouvons plus supporter la misère causée par le gouvernement de Jair Bolsonaro», ont écrit les organisateurs sur les réseaux sociaux.
Ils ont dénoncé la situation de précarité dans laquelle se retrouvent de plus en plus de Brésiliens suite à «l’augmentation du coût de la vie, au manque d'aide sociale et à la suppression de la Bolsa Familia» (un programme aidant à combattre la pauvreté et l'inégalité).
Guilherme Boulos, leader des mouvements qui brigue la candidature à la présidence pour le Parti Socialisme et Liberté, a accompagné la marche à São Paulo.
Des milliers de personnes sont également descendues dans la rue à Aracaju, Belo Horizonte, Goiânia, Maceió, Porto Alegre, Recife et Rio de Janeiro.
L’enquête nationale sur l'insécurité alimentaire dans le contexte de la pandémie de Covid-19 a révélé qu’en seulement deux ans, le nombre de Brésiliens souffrant de la faim est passé de 10,3 millions à 19,1 millions. Actuellement, près de 117 millions de personnes ne mangent pas à leur faim dans le géant sud-américain.
Il s'agit notamment de ceux qui n'ont pas accès à la nourriture ou qui peuvent seulement se permettre l’acquisition des produits bon marché mais de mauvaise qualité. La hausse des prix a déjà dépassé 30 % cette année.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277120-des-milliers-de-personnes-marchent-contre-la-faim-au-bresil
Tag(s) : #brésil
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tourtaux-jacques
Le 14/11/2021
Pluie de critiques et de condamnations pour corruption sur le parti de Bolsonaro au Brésil
13 Novembre 2021
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-13 00:03:46
Brasilia, 12 nov. (RHC) Le parti du président brésilien, Jair Bolsonaro, avec lequel il compte participer aux élections de 2022, est sous le feu de fortes critiques et condamnations pour corruption.
Le journal Folha de Sao Paulo fait remarquer les allégations qui pèsent notamment sur Valdemar Costa Neto, président du Parti libéral, la formation politique choisie par l'ultra-droite pour se présenter aux prochaines élections présidentielles de 2022.
Valdemar Costa Neto est impliqué, de toute évidence, dans une affaire de corruption.
Selon le journal brésilien, il n'existe pas un seul cas de corruption des médias au Brésil dans lequel l'un des membres du nouveau parti de Bolsonaro n'a pas été impliqué, présumé ou confirmé par les tribunaux.
Malgré toutes ces allégations, le Parti libéral, devenu un acteur de la politique brésilienne il y a un an, a brandi l'étendard de la lutte contre la corruption et a promis de mettre fin aux réseaux clientélistes qui sont courants, voire endémiques, dans la politique brésilienne.
Son président, Valdemar Costa Neto, a notamment passé 11 mois en prison après avoir été condamné par la Cour suprême du Brésil à sept ans et dix mois pour corruption et blanchiment d'argent dans le cadre du scandale du «mensalão».
Outre Valdemar Costa Neto, le vice-président du Parti libéral de l'époque, Carlos «Bispo» Rodrigues, l'ancien ministre des transports Anderson Adauto et l'ancien trésorier du parti Jacinto Lodos, ainsi que d'autres députés et conseillers, ont également été inculpés.
Les problèmes de M. Costa avec la justice brésilienne ne s'arrêtent pas là, puisqu'il est toujours mis en examen dans l'affaire Lava Jato, une macro-intrigue de corruption à laquelle presque aucun parti de l'arc parlementaire brésilien n'a pu échapper.
Le président du Parti de Bolsonaro fait l'objet d'une enquête pour des irrégularités présumées, notamment la perception de commissions, dans une série de contrats entre des entreprises privées et le ministère des Transports, un portefeuille qu'il a dirigé pendant les précédents gouvernements du Parti des travailleurs (PT) et celui de l'ancien président Michel Temer (2016-2018), rappelle le journal Folha de Sao Paulo.
Malgré tout, conclut le journal, M. Costa continue d'exercer une grande influence au sein du Congrès, tout comme son parti, et jouit d'une grande place dans les administrations fédérales, grâce à ses 43 députés et quatre sénateurs, qui font partie de ce que la politique brésilienne appelle le «centrão», des forces politiques qui, au-delà des idéologies, offrent leur soutien aux propositions du pouvoir exécutif en échange d'avantages et de privilèges dans les domaines qu'elles gouvernent.
Source: HispanTV
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/277021-pluie-de-critiques-et-de-condamnations-pour-corruption-sur-le-parti-de-bolsonaro-au-bresil
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LULA : PRIX DU COURAGE POLITIQUE 2021 DE LA REVUE POLITIQUE INTERNATIONALE
Par
tourtaux-jacques
Le 04/11/2021
Lula: Prix du courage politique 2021 de la revue Politique internationale
4 Novembre 2021
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-03 16:23:36
30 millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté sous le mandat de Lula à la présidence.
La Havane, 3 nov. (RHC)- La revue française Politique internationale a décidé de décerner cette année son Prix du courage politique à l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva.
Cette revue spécialisée veut ainsi mettre en exergue l’œuvre que Lula a accomplie au cours de ses deux mandats à la présidence du Brésil, «une œuvre marquée, souligne une note de Politique internationale, par la volonté de promouvoir l’égalité raciale et sociale dans son pays, pour la ténacité exemplaire qu’il a révélée face aux persécutions politiques et judiciaires dont il a fait l’objet, pour l’espoir qu’il incarne de nouveau aux yeux d’une large majorité de ses compatriotes, déçus par la présidence Bolsonaro»
Lula n’a pas encore décidé s’il présentera une nouvelle candidature à la présidence mais il est d’ores et déjà en tête des intentions de vote en vue des élections d’octobre 2022.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/275960-lula-prix-du-courage-politique-2021-de-la-revue-politique-internationale
Par
tourtaux-jacques
Le 28/10/2021
Une Commission du Congrès brésilien approuve le rapport accusant Bolsonaro de crimes contre l’humanité
27 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-27 13:00:57
Brasilia, 27 octobre (RHC) Après six mois de travaux et près de 70 audiences, la commission parlementaire qui a enquêté sur la gestion de la pandémie par le gouvernement brésilien a voté en faveur du rapport final, dans lequel elle accuse le président Jair Bolsonaro de "crimes contre l’humanité"entre autres crimes graves.
Le vote a abouti 7 à 4 en faveur d’avancer les accusations contre le gouvernant et d’autres fonctionnaires du gouvernement, pour leurs actions et omissions pendant la crise sanitaire du coronavirus.
Le document, qui compte plus de 1 288 pages, considère que Bolsonaro est responsable des crimes d’"épidémie ayant entraîné la mort; infraction aux mesures sanitaires préventives; utilisation irrégulière de fonds publics; incitation au crime; falsification de documents privés; du crime de prévarication; de crime contre l’humanité et de crime de responsabilité".
Ce mardi, à la dernière minute, les sénateurs ont également inclus dans le rapport final "suspendre jusqu’à nouvel ordre" le président des réseaux sociaux, après que celui-ci a signalé dans une émission en direct que les personnes vaccinées contre le Covid-19 sont susceptibles de contracter le SIDA.
Les commentaires du président ont conduit Facebook et Instagram à supprimer la vidéo et la plateforme YouTube à suspendre pour une semaine les activités de la chaîne de Bolsonaro, qui compte plus de 3,5 millions d’abonnés.
La commission tient deux entreprises et 79 personnes au total, dont, outre Bolsonaro, trois de ses enfants, des ministres, des anciens ministres, des députés, des médecins et des hommes d’affaires , pour responsables de la gestion de la pandémie, qui a fait plus de 605 000 morts et plus de 21 morts,7 millions de personnes infectées.
Le texte détaille des questions telles que le retard dans l’achat de vaccins et l’absence de réponse aux fabricants qui, depuis 2020, essayaient de vendre l’immunisant contre le covid-19 au gouvernement brésilien.
Au cours de ces derniers mois, les sénateurs ont enquêté sur l’effondrement de la santé publique en Amazonie, l’existence d’un cabinet parallèle qui conseillait le gouvernement, les allégations d’irrégularités dans un contrat d’achat du vaccin indien Covaxin, qui n’a jamais été effectuée ou la dénonciation que le réseau hospitalier Prevent Senior a prescrit à ses patients des médicaments sans efficacité scientifique prouvée et a maquillé les chiffres de morts.
La commission n’a pas le pouvoir de plainte, mais elle enverra le rapport à différents organes pour la poursuite des enquêtes, comme le Procureur général, la Cour des comptes ou une cour internationale.
Dans le cas de Bolsonaro, les plaintes seront déposées auprès du Procureur général de la République, Augusto Aras, l’un des alliés du président, qui a le pouvoir d’engager des poursuites pénales contre lui. Aras aura 30 jours pour déposer plainte auprès de la Cour fédérale suprême (STF), mais il peut décider de classer l’affaire.
Toutefois, les experts conviennent que Bolsonaro continue de bénéficier d’un large soutien au Congrès et qu’il est peu probable que les plaintes le concernent au niveau judiciaire. Les élections présidentielles de 2022 auront le plus grand impact, car elles auront des répercussions sur sa popularité déjà usée, qui est à son niveau le plus bas depuis son arrivée au pouvoir.
Russia Today
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/275205-une-commission-du-congres-bresilien-approuve-le-rapport-accusant-bolsonaro-de-crimes-contre-lhumanite
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LE SENAT BRESILIEN ACCUSE BOLSONARO DE CRIMES EN TEMPS DE PANDEMIE
Par
tourtaux-jacques
Le 22/10/2021
Le Sénat brésilien a accusé Bolsonaro de crimes en temps de pandémie
21 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-20 17:19:01
Brasilia, 20 octobre (RHC) La Commission Parlementaire d’Enquête (CPI) qui a supervisé la gestion gouvernementale auprès du Covid-19 a accusé le président du Brésil, Jair Bolsonaro.
L’inculpation s’étend également à ses trois enfants, ministres, anciens ministres et députés pour des délits commis pendant la pandémie.
Selon le rapport final, de plus de 1.180 pages et lu par le rapporteur de la junte, le sénateur Renan Calheiros, 68 accusations sont prévues.
Pour le rapporteur, le gouvernement fédéral a ignoré et a choisi d’agir de manière peu technique et négligente pour faire face à la pandémie, en exposant délibérément la population à un risque concret d’infection massive.
Selon le contenu, l’administration a maintenu un cabinet parallèle pour soutenir des mesures dans le domaine de la santé contre les preuves scientifiques.
Il a également travaillé dans le but d’immuniser la population par le biais de ce que l’on appelle l’immunité du troupeau, a donné la priorité au traitement précoce sans soutien scientifique de l’efficacité, a agi contre l’adoption de mesures non pharmacologiques, comme l’isolement sociale et le port de masques.
Même l’exécutif de Bolsonaro 'a agi délibérément pour retarder l’achat de vaccins, au mépris évident de la vie des Brésiliens', indique le texte.
Calheiros est arrivé à la version finale après avoir discuté dès le début de la semaine avec d’autres membres de la CPI. Deux projets ont été présentés avant le document final.
Dans un premier temps, le rapport demandait l’inculpation de Bolsonaro pour 11 crimes, dont le meurtre et le génocide d’autochtones.
Hier soir, la direction de la commission a décidé d’exclure ces accusations, qui étaient l’un des points de désaccord entre Calheiros et ses collègues.
Additionnées, les peines prévues par le Code pénal pour les délits de droit commun peuvent atteindre près de 40 ans, en cas de peine maximale. Dans le cas d’une peine minimale, le même calcul conduirait à un peu plus de 20 ans de détention.
Le rapport final sera voté la semaine prochaine par la CPI, qui n’a pas le pouvoir d’accuser qui que ce soit.
Les demandes d’inculpation sont transmises aux organes compétents, notamment le Bureau du Procureur général, les procureurs des États et le Département de la police fédérale.
Le texte exige l’inculpation de trois descendants de Bolsonaro, quatre ministres, deux anciens ministres et cinq députés fédéraux.
Calheiros veut également que les entrepreneurs, les médecins et les blogueurs soient poursuivis.
La liste comprend les ministres Marcelo Queiroga, de la Santé, Waltar Braga Netto, de la Défense, Onyx Lorenzoni, du Secrétariat général, et Wagner Rosário, du Bureau du Contrôleur général de l’Union.
Le Brésil cumule à ce jour 603.855 décès et 21.664.879 cas de Covid-19.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/274459-le-senat-bresilien-a-accuse-bolsonaro-de-crimes-en-temps-de-pandemie
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
L'IMPORTANT JOURNAL ESPAGNOL EL PAIS AFFIRME QUE LE TEMPS A DONNE RAISON A LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 22/10/2021
Un important journal espagnol affirme que le temps a donné raison à Lula
22 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-21 16:06:36
Brasilia, 21 octobre (RHC) Un éditorial du quotidien espagnol El Pais a reconnu que le temps avait donné raison aujourd’hui à l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sur son innocence et sa confiance en la Justice.
'Le temps donne raison à Lula à deux égards : il a toujours proclamé son innocence et sa confiance en la Justice. Et il s’est toujours considéré comme victime d’une persécution judiciaire dans le cadre de Lava Jato', a indiqué le journal, cité par le portail d’information Brasil 247.
Il a expliqué qu’alors qu’il manque un an pour les élections présidentielles au Brésil, le fondateur du Parti des travailleurs a la voie libre pour se battre contre le président Jair Bolsonaro, d’extrême droite'.
Il a expliqué que Lula avait recouvré ses droits politiques en mars dernier, lorsque la Cour fédérale suprême a annulé les deux condamnations pour corruption qui avaient retenu l’ancien dirigeant ouvrier en prison pendant 19 mois et que, par décision de cette même cour, l’ont empêché de se mesurer aux urnes avec Bolsonaro en 2018.
Le quotidien a assuré que l’annulation des condamnations avait été suivie d’une autre décision judiciaire, qui a considéré que l’ancien juge Sérgio Moro n’était pas impartial dans le jugement de Lula.
Cette décision a eu un effet de cascade cristallisé dans une série de décisions judiciaires qui, au cours des derniers mois, a entraîné la fermeture de presque tous les procès contre l’homme qui a présidé le Brésil de 2003 à 2011. Il ne lui reste qu’une seule affaire criminelle, selon sa défense.
Selon El Pais, 'sauf surprise majeure, Lula et Bolsonaro seront tous deux candidats aux élections à deux tours prévues pour octobre 2022'.
Il a indiqué que l’ancien président est en tête des sondages d’opinion avec aisance, 'mais il est peu probable que les voix de la gauche puissent à eux seuls vaincre l’ultra Bolsonaro'.
Pour le quotidien, 'Lula a besoin de forger une alliance large comme celle qui lui a donné sa première victoire électorale, dans sa quatrième tentative, il y a près de deux décennies. Il a en sa faveur l’érosion de Bolsonaro par les 600 mille morts qu’a laissés au Brésil le Covid-19 et la crise économique'.
Il a indiqué qu’un rapport du Sénat brésilien recommande que l’ancien capitaine de l’armée soit accusé de crimes contre l’humanité pour sa gestion de la pandémie.
'Beaucoup de Brésiliens ont regretté d’avoir voté pour le militaire à la retraite, mais cela n’implique pas la volonté de soutenir le Parti des travailleurs dans un an', a déclaré El Pais.
Il a conclu que Lula, qui tout au long de sa carrière, s’est avéré être un bon stratège, devra filer finement pour construire une coalition et rassembler 'assez de force pour transformer la présidence du populiste d’extrême droite Jair Bolsonaro en un cauchemar passager'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/274579-un-important-journal-espagnol-affirme-que-le-temps-a-donne-raison-a-lula
Tag(s) : #Lula
BRESIL : LA FIN DE BOLSONARO ?
Par
tourtaux-jacques
Le 21/10/2021
Amérique Latine en Résistance : La fin de Bolsonaro ?
20 Sep 2021
JESSICA DOS SANTOS / RICARDO VAZ
Éditorial / Chaos et élections au Brésil
président du Brésil, Jair Bolsonaro, tente de calmer les ardeurs de ses partisans, qui ont mené il y a quelques jours des actions violentes contre la Cour Fédérale Suprême (Supremo Tribunal Federal ou STF) et le Congrès de leur pays.
« Certains veulent que j’aille massacrer tout le monde », a déclaré Bolsonaro en faisant référence aux groupes d’extrême droite qui le qualifient désormais de « traître » et proposent de mettre sur pied une grève nationale pour dissoudre le Congrès et révoquer les magistrats.
Ainsi, les a-t-il appelés à retrouver » le calme » car « on ne peut pas tout faire ou ne rien faire du tout »; en même temps, il réitéra sa demande d’arrêter les « manifestations » et d’éviter de compliquer davantage la situation de « l’économie brésilienne » car les conséquences seraient « très graves pour tout le monde ».
Cependant, ces protestations ont été encouragées par Bolsonaro lui-même; celui-ci se trouve désormLeais sur la dernière ligne droite de son mandat, désespéré par la forte impopularité qu’il a engrangée du fait de sa gestion catastrophique de la crise sanitaire générée par le Covid-19. Le pays frôle les 600 mille morts, alors que le programme néolibéral du « Chicago boy » Paulo Guedes n’a fait que générer plus de pauvreté et d’inégalités.
De plus, l’actuel président se sent menacé par l’ancien président Lula da Silva, qui pourrait finir par être le candidat d’un consensus à la fois de la gauche et du centre aux élections présidentielles qui se tiendront en 2022.
De fait, certains organismes de sondage, comme l’institut Ipec, donnent déjà la victoire à Lula, qui obtiendrait près du double d’intentions de vote que Bolsonaro. C’est la raison pour laquelle Bolsonaro a dirigé ses attaques contre le système électoral brésilien, qui lui avait pourtant permis de gagner il y a trois ans, en affirmant qu’il n’est plus fiable. Il a donc essayé de le réformer, mais le Congrès l’en a récemment empêché.
Par ailleurs, dans son combat contre certains juges, il a déclaré qu’il n’obéirait pas aux décisions du STF. Bolsonaro a constamment besoin de créer des antagonistes, des figures ou des organes qui représenteraient des pouvoirs occultes, réels ou imaginaires qu’il faut vaincre.
Il convient de noter que le STF mène cinq enquêtes l’impliquant lui-même, ainsi que ses enfants et ses partisans dans des infractions pénales présumées de différents types. De même, le Tribunal suprême électoral a en charge deux autres enquêtes à son encontre.
D’autre part, le vice-président et général brésilien, Hamilton Mourão, a exprimé des désaccords ouverts avec Bolsonaro tout au long de leur gestion commune. Ce fut également le cas avec d’autres hauts fonctionnaires. C’est-à-dire qu’il semble que tout le monde s’oppose à Bolsonaro, à la fois l’establishment de centre-droit et la gauche électorale. Son projet ne dispose donc que d’une seule et dernière carte: les militaires.
Dans ses derniers discours, Bolsonaro laisse entendre que c’est une carte qu’il va jouer: ignorer les décisions de justice ou le résultat électoral, mais il demeurera au pouvoir. Chose qu’il ne pourrait faire qu’avec l’appui de l’armée.
Devant cette situation, Lula a averti que Bolsonaro ne peut plus être considéré comme « un homme politique de droite » et qu’il est comparable aux dirigeants fascistes européens tels qu’Adolf Hitler et Benito Mussolini.
La proximité de celui-ci avec des personnalités influentes autour de l’ancien président américain Donald Trump, comme le stratège Steve Bannon, permet également d’anticiper des scénarios semblables au chaos provoqué au Capitole à Washington DC le 6 janvier dernier.
Plus les élections approchent, plus le leader de droite aura intérêt à créer des scénarios de chaos et d’instabilité dans le pays. Il tentera de dévier le débat vers des questions secondaires qui détournent l’attention de la pandémie et de l’économie. Son comportement devient de plus en plus imprévisible au fur et à mesure que le scénario de défaite devient probable.
Pour Lula, pour le Parti des travailleurs et l’opposition en général, il semble que la voie à suivre soit simplement de maintenir le cap actuel et de laisser Bolsonaro se brûler les ailes à force de jeter de l’huile le feu. Les défis viendraient une fois de retour au pouvoir, dans un contexte économique très compliqué.
Cependant, si Bolsonaro parvient à réduire son retard dans les sondages d’opinion, les défis seront bien réels. En 2018, Fernando Haddad, le candidat de l’époque, et son équipe avaient choisi d’échanger les revendications d’un projet de gauche en faveur de la grande majorité de la population, contre une très vague défense de la « démocratie » et du statu quo. Le résultat fut qu’une bonne partie des classes populaires choisirent de voter pour « l’outsider ».
Partout dans le monde, bien que dans des contextes très différents, la stratégie consistant à se rapprocher du centre n’a pas réussi à stopper l’avancée de l’extrême droite. Bien au contraire, et pas seulement dans le cadre de contextes électoraux. Le Brésil est désormais le nouveau champ de cette bataille qui continue.
https://www.investigaction.net/fr/amerique-latine-en-resistance-la-fin-de-bolsonaro/
LULA SIGNALE QUE BOLSONARO A TRANSFORME LE BRESIL EN UN « PARIA INTERNATIONAL »
Par
tourtaux-jacques
Le 08/10/2021
Lula signale que Bolsonaro a transformé le Brésil en un "paria international"
8 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-07 17:36:18
Brasilia, 7 octobre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé le fait que l’actuel chef d’état, Jair Bolsonaro a transformé le Brésil en « paria international ».
Dans une interview accordée ce jeudi au quotidien français Libération, le leader du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a fustigé le président du pays, Jair Bolsonaro, pour avoir suivi à la lettre les directives de politique étrangère de l’administration de Donald Trump (2017-2021) et pour s’être brouillé avec des pays comme la Chine, la Russie, l’Argentine, la Bolivie et le Chili, entre autres.
"Avec lui, le Brésil est devenu un paria international. Personne ne veut le recevoir ou être reçu", a déclaré Lula à ce sujet.
Évoquant le prestige légendaire de la diplomatie du pays sud-américain, l’ancien président brésilien (2013-2010) a affirmé qu’avec Bolsonaro, l’image du Brésil à l’étranger s’est affaiblie en raison de sa politique interventionniste dans d’autres pays. « Il a même jeté tout cet héritage diplomatique à la poubelle" –a-t-il indiqué-.
Luiz Inacio Lula Da Sulva a rappelé qu’un groupe de législateurs brésiliens a présenté contre Bolsonaro une nouvelle demande de procès politique en vue de sa destitution ' pour "abus de pouvoir et crimes de responsabilité".
De même, il a souligné que ce que Bolsonaro a commis dans sa gestion de la pandémie, c’est un "génocide" qui, jusqu’à présent, a fait quelque 600.000 morts et a plongé le pays dans une crise économique et sociale, avec 116 millions de Brésiliens en situation d’insécurité alimentaire et 33 millions au chômage ou condamnés au sous-emploi.
En référence aux élections de 2022, Lula, qui est en tête des sondages d’intention de vote, a assuré que "Bolsonaro perdra", puis il a ajouté que le peuple brésilien sera chargé de mettre fin à cette "ère d’incertitude" pour restaurer la plénitude démocratique. "Le Brésil a plus que jamais besoin d’un parti comme le Parti des Travailleurs -a-t-il ajouté-.
Ces derniers mois, le gouvernement de Bolsonaro a été critiqué pour sa gestion négligente de la pandémie, ses politiques socioéconomiques, la corruption, le non-respect des obligations et d’autres infractions présumées. En outre, sa popularité a chuté ces derniers mois à 22 %, son niveau le plus bas depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2019.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/273004-lula-signale-que-bolsonaro-a-transforme-le-bresil-en-un-paria-international
Par
tourtaux-jacques
Le 07/10/2021
Brésil : Le ministre des Finances et le président de la Banque centrale doivent faire l’objet d’une enquête parce qu’ils apparaissent dans Pandora Papers
7 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-05 11:22:29
Brasilia, 5 octobre (RHC) Les partis d’opposition du Brésil ont déposé auprès du ministère public fédéral (MPF) la demande d’enquête sur une entreprise du ministre de l’Économie Paulo Guedes et du président de la Banque centrale, Roberto Campos Neto, pour leur implication dans un paradis fiscal.
Ses accusations ont été faites suite aux révélations faites dimanche par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ), composé de plus de 600 journalistes de 151 médias dans 117 pays et territoires, qui a dévoilé les résultats de Pandora Papers, recherche couvrant des millions de documents provenant de paradis fiscaux du monde entier, et qui au Brésil a impliqué l’Agence publique, la revue Piauí et les sites web Poder360 et Metrópolis.
Ce rapport rapporte que Guedes a créé Dreadnoughts International Group en 2014 dans les îles Vierges britanniques avec un capital d’au moins 8 millions de dollars enregistrés à son nom, celui de sa femme, Maria Cristina Bolívar Drummond Guedes, et sa fille, Paula Drummond Guedes. Ils ajoutent que, l’année suivante, ce montant a atteint 9,5 millions de dollars.
L’enquête de l’ICIJ ajoute que Guedes et Campos Neto, les deux hommes les plus éminents de l’économie brésilienne n’ont jamais rendu des comptes à l’opinion publique de la création de Dreadnoughts International Group; face à quoi le chef de l’opposition à la Chambre, le député Alessandro Molon, a déclaré qu’il s’agit d’actes constitutifs d’un délit.
"Il viole directement l’article 5 du Code de conduite de la Haute Administration fédérale et doit donc conduire à la démission du ministre. Nous, de l’opposition, nous allons proposer la convocation du Ministre et du Président de la Banque centrale pour apporter des éclaircissements à la Chambre des députés et présenter un recours de représentation au Ministère public fédéral (première instance) pour mauvaise conduite administrative à l’encontre des deux", a expliqué Molon.
Pendant ce temps, le représentant du Parti des travailleurs à la Chambre, Bohn Gass, a soutenu que Guedes et Campos Neto devraient faire l’objet d’une enquête approfondie et rigoureuse de la part du MPF.
"Sur la base des normes de service public et de la loi sur les conflits d’intérêts, l’affaire suggère qu’il y a peut-être eu avantage personnel. Nous parlons de deux des plus importants responsables de la conduite de la politique économique dans le pays en ce moment. Au nom de l’honnêteté et de la transparence, le peuple brésilien a droit à cette information", a-t-il ajouté.
Gass a précisé que les détenteurs d’offshore sont dans le devoir de témoigner devant le Trésor fédéral et devant la Banque centrale elle-même. "Mais si le propriétaire de cet offshore est un fonctionnaire public, il est également soumis à d’autres règles, précisément pour qu’il n’y ait pas d’auto-approvisionnement", a-t-il déclaré.
La demande d’enquête a été signée par des députés du Parti des travailleurs (PT), du Parti Socialisme et Liberté (PSOL), du Parti Démocratique Travailliste (PDT), du PSB et du Parti Communiste du Brésil (PCdoB)qui demandent en outre la comparution de Guedes et de Campos Neto devant la Chambre pour qu’ils rendent compte de leurs actes.
Source Telesur
source: https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272648-bresil-le-ministre-des-finances-et-le-president-de-la-banque-centrale-doivent-faire-lobjet-dune-enquete-parce-quils-apparaissent-dans-pandora-papers
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BRESIL : LULA CONSOLIDE UN FRONT UNITAIRE D’OPPOSITION POUR SORTIR LE PAYS DE LA CRISE
Par
tourtaux-jacques
Le 05/10/2021
Lula consolide à Brasilia un front unitaire d’opposition pour sortir le pays de la crise
5 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-04 18:03:06
Brasilia, 4 octobre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est retourné dans cette capitale, où il discutera d’un large front d’opposition et d’autres sujets avec les membres du Parti des travailleurs (PT) qui occupent des sièges au parlement.
Le portail d’information Brasil 247 a rapporté que l’ancien chef d’État est arrivé à Brasilia et a rencontré le gouverneur de l’état de Pernambuco (nord-est), Paulo Câmara, et le sénateur et ancien ministre de la Santé Humberto Costa.
'Nous avons discuté des nouvelles étapes du large front du camp progressiste d’opposition au gouvernement fédéral actuel. Dialogue productif en faveur de Pernambuco et du Brésil', a écrit Câmara sur un réseau social.
Pour Costa, le peuple regrette l’époque où Lula gouvernait (2003-2011) et où l’État connaissait une forte croissance économique.
Nous continuerons à dialoguer pour trouver une bonne entente entre nos parties. Le Brésil a besoin de l’unité contre tout ce que représente Bolsonaro, nous chercherons ceci à Pernambuco', a affirmé le parlementaire.
Selon Elvino Bohn Gass, chef du groupe PT à la Chambre basse, la rencontre avec l’ancien président sera d’adaptation au travail du groupe de manière intégrée à la campagne de l’ancien président pour la 'reconstruction du pays'.
En mai, Lula a effectué une visite de cinq jours à Brasilia pour rétablir des liens avec des forces de diverses tendances politiques en vue des élections de 2022.
Le voyage a constitué le premier de l’ancien dirigeant syndical après la confirmation par le Tribunal Fédéral au grand-complet de l’annulation de toutes ses condamnations qui pesaient sur lui ce qui lui a permis de recouvrer ses droits politiques. Il pourra donc participer aux élections présidentielles.
'C’était très important pour moi personnellement. Je pense que pour le PT, il était très important de reprendre les discussions avec les forces politiques. Je n’ai pas rencontré les partis depuis longtemps, a déclaré Lula dans une vidéo après avoir terminé sa visite au District fédéral.
Dans l’audiovisuel avec la présidente du PT, Gleisi Hoffmann, l’ancien dirigeant, qui a également échangé des vues avec des ambassadeurs, a qualifié son voyage de réussi.
Il a également souligné qu’un front large de la gauche est la stratégie adéquate pour vaincre le président Jair Bolsonaro aux urnes l’année prochaine.
Tout le monde est préoccupé par la mauvaise gouvernance, la déforestation, l’insouciance du gouvernement au sujet du Covid-19, des vaccins et des soins aux personnes', a-t-il souligné.
Selon le sociologue et analyste reconnu Emir Sader, le voyage de Lula à Brasilia en mai a été la rencontre du plus grand dirigeant politique brésilien avec la ville où il a dirigé le meilleur gouvernement du Brésil.
Mais aussi, a-t-il souligné, il s’est agi de la rencontre avec des forces 'orphelines de leadership politique, par l’échec et l’abandon de toute perspective de cap de la part de l’actuel gouvernement'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272565-lula-consolide-a-brasilia-un-front-unitaire-dopposition-pour-sortir-le-pays-de-la-crise
LE PEUPLE BRESILIEN REDESCEND DANS LA RUE POUR EXIGER LA DEMISSION DE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 04/10/2021
Les Brésiliens redescendent dans la rue pour demander la démission de Bolsonaro
4 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-03 17:09:01
Brasilia, 3 octobre (RHC) Au Brésil, le feu de l’indignation du peuple contre Bolsonaro ne s’éteint pas. Des dizaines de milliers de personnes ont rempli à nouveau les rues de presque tout le pays sud-américain, pour demander le procès politique contre le président de droite, auquel s’ajoutent 15 capitales dans le monde, dans le cadre d’une campagne internationale contre le chef d’état.
Les manifestants ont dénoncé de manière catégorique la mauvaise gestion de l’exécutif de Bolsonaro, dans presque tous les domaines sanitaires, économiques et sociaux. Ils contestent également ses mesures et politiques racistes, capitalistes, néolibérales et de corruption.
Outre le procès politique de Bolsonaro, les Brésiliens indignés réclament le respect de la vie et de la démocratie, dénonçant la hausse des prix des denrées alimentaires, les privatisations et l’échec du gouvernement dans la création d’emplois.
De plus, un autre scandale qui a terni l’image du président ces derniers jours est l’affaire de trafic d’influence dans laquelle pourrait être impliquée Michelle Bolsonaro, l’épouse du président brésilien.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272436-les-bresiliens-redescendent-dans-la-rue-pour-demander-la-demission-de-bolsonaro
Tag(s) : #brésil
LULA ESTIME QUE BOLSONARO A DETRUIT LE BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 02/10/2021
Lula estime que Bolsonaro a détruit le Brésil
2 Octobre 2021
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-10-01 17:27:33
Photo: Prensa Latina
Brasilia, 1er octobre, (RHC)- L'ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a affirmé que le président Jair Bolsonaro a détruit le Brésil.
Dans une interview accordée au quotidien italien, Lula a minimisé le risque d’un coup d’État mais il a quand-même prévenu que tout peut arriver dans le géant sud-américain.
«Il y a déjà eu un coup d'État en avril 2016, lorsque la présidente légitime Dilma Rousseff a été renversée par un impeachment qui n'avait aucune base, aucune preuve. Mais si je dois répondre à votre question, je ne le pense pas», a souligné Lula.
Il a déclaré que ceux qui dirigent actuellement le pays pourraient avoir du mal à quitter le pouvoir, ils s'y opposeront, mais dans ce cas, ce sera la grande majorité des Brésiliens, 77 %, qui s'opposera à un coup d'État, a-t-il dit.
Lula a également critiqué le récent discours de Bolsonaro lors de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
«Bolsonaro est allé à l'ONU pour mentir. Une fantaisie. Il a décrit un Brésil qui n'existe que dans sa tête», a indiqué l’ancien président brésilien.
«Bolsonaro a parlé au nom de son public composé de milices et de néo-fascistes. Il pourrait dire à l'ONU une vérité que l'on constate tous les jours: 15 millions de chômeurs, 30 millions d'affamés».
Lula a insisté sur le fait que pendant son mandat de 2003 à 2011, l'économie était en croissance et le Brésil était respecté.
«Nous étions des protagonistes sur la question de l'environnement. Nous sommes partis la tête haute. Tout cela a été annulé par Bolsonaro. Il a simplement menti, comme toujours», a répété Lula, avant de le traiter de fou et de corrompu.
En ce qui concerne l'opération Lava Jato, qui a été désactivée, l'ancien dirigeant syndical a expliqué qu'avec ce groupe judiciaire, il y avait une stratégie claire derrière ce qui s'est passé et que les juges de la ville de Curitiba, dans le sud du pays, ceux qui luttent contre la corruption, avaient des contacts stables avec le secrétaire d’État américain à la Justice. «Il y a eu l'impeachment de Dilma, ils m'ont accusé, ils ont construit de fausses preuves, ils m'ont condamné. J'ai fini en prison. Mon choix : je savais que j'étais innocent, je devais rester pour le prouver. J'avais de la ténacité, de la force et, finalement, de la raison», a déclaré Lula.
Il a fait remarquer que s'il avait quitté le Brésil, il aurait été un fugitif. Sans Lula, la droite avait une voie claire vers la présidence", a-t-il souligné.
L'ancien chef d'État a retrouvé tous ses droits politiques après que le Tribunal fédéral suprême a annulé toutes ses condamnations en mars, un verdict qui lui donne la possibilité de se présenter au pouvoir en 2022.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272304-lula-estime-que-bolsonaro-a-detruit-le-bresil
LULA VIENT DE REMPORTER SA 20ème VICTOIRE DEVANT LA JUSTICE BRESILIENNE
Par
tourtaux-jacques
Le 01/10/2021
Lula a remporté sa 20e victoire dans les tribunaux brésiliens
1 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-30 12:36:25
Brasilia, 30 septembre (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a remporté aujourd’hui sa 20ème victoire devant la justice brésilienne après qu’une cour de la capitale a rejeté, faute de preuves, la ratification d’une plainte dans l’affaire Atibaia.
Selon le site officiel du Parti des travailleurs (PT), les victoires successives de Lula devant les tribunaux révèlent le lawfare (persécution judiciaire, utilisation de la loi comme arme politique) dont a été victime l’ancien dirigeant.
La juge Pollyanna Kelly Maciel, du douzième Tribunal pénal fédéral du District fédéral, a de nouveau rejeté la demande de réouverture de l’affaire, le parquet n’ayant fourni aucune preuve valable.
Les prétendues preuves présentées par le ministère public sont les mêmes que celles fabriquées par l’opération anti-corruption Lava Jato, désactivée et considérées comme nulles et non avenues par le Tribunal fédéral suprême (STF).
'Étant fondée sur des éléments de preuve qui avaient été annulés par le STF, la plainte initiale ne pouvait pas être confirmée de manière générique et sans restriction. Je le répète, la plainte n’a pas pu être reçue et, à ce stade, l’absence de preuves valables à l’appui de l’accusation se maintient', indique un extrait du verdict.
Pour le PT, la justice répète une fois de plus que Lava Jato n’a aucune preuve contre Lula, et que 'l’ancien président a été injustement emprisonné pendant 580 jours, pour ne pas avoir accepté de changer sa dignité pour sa liberté. La vérité a gagné! ', a-t-il souligné.
La décision a également considéré que le délai pour l’examen des allégations alléguées avait expiré.
Selon les allégations, l’ancien dirigeant ouvrier aurait bénéficié des travaux d’un montant d’environ 235 000 dollars que les entreprises de construction Odebrecht et OAS ont effectués dans la propriété d’Atibaia, dans l’État de São Paulo, en échange d’un avantage accordé aux entreprises sous contrat avec la société d’État Petrobras.
L’accusation indique que le site a été utilisé par la famille de l’ancien dirigeant, ce qui est nié par Lula. Le jugement rendu en première instance a été de 12 ans et 11 mois.
Une récente note de la défense de l’ancien dirigeant syndical indique qu’il a été démontré que Lula n’a jamais reçu d’argent d’Odebrecht pour payer les réformes du lieu, qui n’a jamais été le sien non plus.
Il précise que le transfert de fonds d’Odebrecht, tel qu’il est allégué dans la plainte, a en fait été fait à un directeur de l’entreprise, et non pour des travaux sur ce bien. 'L’affaire a été annulée par le STF et restaure l’innocence de Lula', soulignent les juristes de l’ancien chef de l’État.
Sur les discussions entre les procureurs de Lava Jato et l’ancien juge Sérgio Moro, l’avocat Cristiano Zanin, principal défenseur de Lula, a souligné que «là nous avons vu comment la justice ne doit pas être utilisée, comment les agents de celle-ci ne peuvent pas utiliser le pouvoir de l’État pour atteindre des objectifs politiques, personnels, entre autres'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272133-lula-a-remporte-sa-20e-victoire-dans-les-tribunaux-bresiliens
BRESIL : LULA LARGEMENT EN TETE DES SONDAGES EN VUE DES ELECTIONS DE 2022
Par
tourtaux-jacques
Le 01/10/2021
Brésil : Lula reste en tête des sondages en vue des élections 2022
1 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-30 14:58:56
Brasilia, 30 septembre (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva maintient aujourd’hui l’avantage sur le président Jair Bolsonaro dans les intentions de vote sur les élections au Brésil en 2022, selon un nouveau sondage de la division d’enquêtes PoderData.
Selon cette agence de sondages du portail numérique Poder360, le fondateur du Parti des travailleurs a un avantage de 23 pourcent sur l’ancien militaire, qui perd face à tous les candidats fictifs.
L’ancien dirigeant ouvrier apparaît avec 56 pour cent des intentions de vote face au 33 de Bolsonaro, tandis que les nuls et les blancs font 10 et ceux qui ne sauraient pas qui voter représentent 1.
L’ancien dirigeant s’imposerait également à tout autre candidat arrivant au second tour, avec un avantage de 38 points de pourcentage.
Dans ce cas 53 pour cent des intentions de vote contre 15 sur le gouverneur de Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, et celui de Sao Paulo, Joao Doria, candidats de la dite troisième voie.
D’autre part, Bolsonaro perdrait devant tous les candidats au second tour, face aux politicien Ciro Gomes, Doria et Leite, avec une différence de 10%.
Dans le scénario de simulation du premier tour, Lula est en tête avec un avantage de 10 points de pourcentage sur le second, Bolsonaro, qui compte 30 pour cent des intentions de vote.
Gomes occupe la troisième place avec cinq pour cent, suivi par le communicateur José Luiz Datena (quatre), Doria et l’ancien ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta (trois).
Puis apparaissent le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, avec deux pour cent, et le sénateur Alessandro Vieria et ancien député Aldo Rebelo, tous deux avec un.
Dans le second scénario, avec Leite à la place de Doria, l’ancien président a un avantage de 15 points de pourcentage, ayant 43 pour cent des intentions de vote, contre un 28 de l’ancien secrétaire de l’Armée.
Cette impopularité de Bolsonaro coïncide avec l’avancement des travaux d’une commission d’enquête du Sénat sur la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19 qui a fait près de 600 000 morts, et sur d’éventuels actes de corruption dans l’achat de vaccins éclaboussent le chef d’état.
L’intention de vote de Lula a été renforcée depuis qu’il a recouvré ses droits politiques en mars après qu’un juge de la Cour fédérale suprême a annulé toutes ses condamnations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/272155-bresil-lula-reste-en-tete-des-sondages-en-vue-des-elections-2022
Tag(s) : #Lula
BRESIL : UN MILLIER DE JOURS SOMBRES POUR LE PEUPLE BRESILIEN
Par
tourtaux-jacques
Le 01/10/2021
Un millier de jours sombres
1 Octobre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-29 17:30:06
Auteur : Guillermo Alvarado
Le contestable Président Brésilien, Jair Bolsonaro, a achevé ses mille jours de mandat au milieu de vives critiques à l'encontre de son administration, notamment sa gestion de la crise sanitaire provoquée par le covid-19 et ses menaces constantes à l'encontre des institutions démocratiques du géant sud-américain.
Lors de la récente Assemblée Générale des Nations Unies, dans le discours d'ouverture traditionnellement prononcé par le chef d'État de la nation, l'ancien capitaine de l'armée a dressé le portrait d'un pays inexistant et a dissimulé les graves problèmes économiques, politiques et sociaux qui rongent la société brésilienne.
L'analyste brésilien Emir Sader a souligné, dans un article publié la veille dans le quotidien argentin Página 12, que pendant l'administration actuelle, au moins deux millions de personnes ont vu leurs revenus réduits et ont franchi le seuil de pauvreté, une situation affectant 41,1 millions d'habitants.
En raison des mesures erronées de Bolsonaro, 14,2 millions de travailleurs sont au chômage et le déficit alimentaire, dans un pays aux énormes ressources naturelles et humaines, a augmenté de 33 % depuis l'arrivée de Bolsonaro au pouvoir.
Il n’y a jamais eu auparavant autant de sans-abris dans les grandes villes brésiliennes, a déclaré M. Sader.
Mais rien n'a peut-être été aussi terrible pour ces personnes que la mauvaise gestion de la pandémie de Covid 19 de la part du gouvernement, qui a provoqué jusqu'à présent 21,4 millions d'infections et près de 600 000 décès, des chiffres que personne n'imaginait au début de la maladie.
En outre, selon les données de la Fondation Oswaldo Cruz, consacrée à la recherche scientifique, le Brésil détient le taux le plus élevé de mortalité infantile à cause de cette maladie au niveau mondial.
Si le nombre sans précédent de malades a mis le système hospitalier à rude épreuve, ce sont les hôpitaux pédiatriques qui en ont le plus souffert.
Néanmoins, le président a fêté avec son équipe l’anniversaire de son arrivée au pouvoir et a osé dire que si en 2022 le Parti des Travailleurs, avec Luis Inacio Lula da Silva à sa tête, revient au gouvernement, la corruption reviendra, comme si elle n'avait pas été à l’ordre du jour au cours des 33 derniers mois et 33 jours.
Il semble oublier le nombre de plaintes déposées contre lui et sa famille pour détournement de fonds publiques, enrichissement illicite, blanchiment d'argent et autres délits graves. Le dernier scandale en date implique son ex-compagne, Ana Cristina Valle, et son fils Carlos Bolsonaro, législateur à Rio de Janeiro.
Il s'agit sans doute de la période la plus sombre vécue par les Brésiliens depuis la fin de la dictature militaire, qui laissera un souvenir honteux et marquera terriblement la mémoire d’une grande partie de la population brésilienne.
source : https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/272016-un-millier-de-jours-sombres
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : LES MENSONGES DU FASCISTE BOLSONARO A L’ONU
Par
tourtaux-jacques
Le 28/09/2021
Les mensonges de Bolsonaro à l'ONU
28 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-27 17:30:05
Par María Josefina Arce
Plusieurs jours se sont écoulés depuis le discours de Jair Bolsonaro devant l'Assemblée Générale des Nations Unies et la plupart des Brésiliens se demandent encore où sont les réalisations en matière d'environnement, entre autres, présentées par le président du Brésil aux participants à la 76e session de l'organisation mondiale.
Le Président Brésilien a affirmé que durant son mandat, débutant en janvier 2019, la déforestation a diminué. Mais la réalité dément ses propos. Un an seulement après son entrée en fonction, la diminution des zones forestières était déjà la plus importante des 12 dernières années.
Entre août 2020 et juillet 2021, l'Amazonie a perdu 10 476 kilomètres carrés, selon les données publiées par Imazon, un institut de recherche brésilien.
À la fin de cette année, le taux de déforestation devrait être supérieur de près de 50 % à celui de 2018, c’est à dire avant l'arrivée de Bolsonaro au palais du Planalto, siège de l’Executif.
En effet, en juin dernier, Ricardo Salles, alors à la tête du Ministère de l'Environnement, a démissionné, suite aux accusations d'avoir bloqué une enquête policière sur l'exploitation forestière illégale en Amazonie.
Le discours de Bolsonaro est très éloigné de la réalité du Brésil d'aujourd'hui. Bien que le président ait affirmé le contraire devant l'ONU, son gouvernement a affaibli l’autorité du système de protection de l'environnement et rendu difficile la délimitation des terres indigènes, envahies illégalement par les bûcherons, les éleveurs et les mineurs, encouragés par les propos présidentiels.
Aujourd'hui, seulement quelques jours après son discours à l'ONU et son prétendu engagement en faveur de l'environnement, le Brésil tire à nouveau la sonnette d'alarme. On a appris que le Ministère de l'Economie a présenté un projet visant à assouplir les mesures environnementales, afin de faciliter et de stimuler les investissements internes.
Augmenter la productivité et la compétitivité du géant sud-américain est le prétexte de ce projet, qui a suscité de nombreuses critiques de la part de divers secteurs de la société, qui le considèrent comme la plus grande menace pour la durabilité de l'État brésilien.
L'obtention automatique en cas de retard, d’autorisation pour les projets ayant un impact sur l'environnement est l'un des points du projet, transféré par le Ministère de l'Economie au Ministère de l'Environnement, qui l'a à son tour envoyé à l'Institut Brésilien de l'Environnement et des Ressources Naturelles pour examen.
Le projet insiste également sur l'annulation des réglementations contre l'abattage de la végétation autochtone l’appliquant directement au biome de Mata Atlântica, foret atlantique, en français. Cette zone, est considérée comme l'une des plus riches en biodiversité au monde et a été déclarée par l'UNESCO, réserve de la biosphère. Cependant aujourd'hui, 90 % de l’extension originale de Mata Atlântica est détruite.
Ce projet controversé prévoit également la suppression de la liste du Conseil National de l'Environnement qui définit les cas nécessitant une étude préalable d'impact sur l’environnement.
Marcio Astrani, Secrétaire Exécutif de l'Observatoire du Climat, a déclaré que le gouvernement et le secteur privé doivent fournir des explications de ce qu'il qualifié de « projet de grande absurdité ».
Bolsonaro a dit une chose devant l'ONU, mais la vérité en est une autre car son pays sous son mandat va dans une autre direction, contraire à l'agenda climatique mondial qui cherche à préserver la planète pour assurer l'avenir de l'humanité.
source : https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/271728-les-mensonges-de-bolsonaro-a-lonu
Tag(s) : #Bolsonaro, #ONU
Par
tourtaux-jacques
Le 26/09/2021
L’on demande au Brésil un front large contre Bolsonaro et une participation du PT
25 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-24 18:25:55
Brasilia, 24 septembre (RHC) L’ancien président Fernando Henrique Cardoso a plaidé pour un large front d’opposition contre le président actuel Jair Bolsonaro et il a défendu la participation du Parti des travailleurs (PT) du Brésil.
Dans une interview publiée dans la version numérique du journal O Globo dont se font l’écho d’autres plateformes, Henrique Cardoso a soutenu que son parti de la Social-Démocratie Brésilienne (PSDB), dont il est l’un des fondateurs, participe aux manifestations contre Bolsonaro.
Il a précisé que peu importe qui convoque les manifestations contre le chef d’état d’extrême-droite, à condition qu’il y ait 'une convocation à laquelle on puisse adhérer' et que l’on projette quelque chose de bon.
Il a précisé qu’il ne discrimine pas le PT qui, selon lui, n’est pas et n’a jamais été intrinsèquement opposé à la démocratie.
'Le gouvernement du PT donnait souvent le l’impression de l’être. Mais il n’y a pas de véritable sentiment du PT d’être contre la diversité des opinions', a précisé l’ancien président (1995-2003).
S’agissant d’une éventuelle lecture des actes antidémocratiques encouragés par Bolsonaro le 7 septembre, Jour de l’Indépendance, il a estimé qu’il n’y aurait guère de ravage putschiste dans le pays.
'Même si le président le voudrais, il est difficile de faire un coup au Brésil. Je ne connais pas Bolsonaro, je ne l’ai jamais vu de ma vie, et je ne veux pas le voir, mais je pense qu’il a une mentalité simpliste. Même si vous avez cette idée, vous ne réussirez pas', a-t-il déclaré.
Au cours de l’entretien, Henrique Cardoso, 90 ans, a justifié son soutien au gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria, lors des préliminaires présidentielles du PSDB, en s’assurant qu’il soutiendra ceux qui sont le mieux à même de rallier l’opinion nationale.
Il a expliqué qu’il connaît mieux Doria et a une relation personnelle avec lui et l’a démontré : il est démocratique, bien que l’autre candidat, Eduardo Leite, gouverneur de Rio Grande do Sul, semble également avoir la capacité de gouverner, a-t-il ajouté.
'Celui qui veut imposer ses particularités n’y arrivera pas. Il n’aura pas de soutien. Il doit se déplacer parmi la diversité brésilienne. Celui qui en est capable aura mon vote', a-t-il souligné.
Selon une certaine littérature politique, le PSDB, fondé en 1988, a un alignement actuel entre le centre-droit et la droite qui, à l’époque, a soutenu les ex-présidents Itamar Franco et Michel Temer.
Il a attaqué les gouvernements du PT de Lula (Luiz Inácio da Silva) et de Dilma Rousseff, et il a participé activement au coup d’État parlementaire en 2016. Depuis ce mois, il apparaît dans l’opposition à l’administration de Bolsonaro.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/271492-lon-demande-au-bresil-un-front-large-contre-bolsonaro-et-une-participation-du-pt
BRESIL : BOLSONARO POURSUIVI EN JUSTICE POUR AVOIR MENTI AUX NATIONS UNIES
Par
tourtaux-jacques
Le 24/09/2021
Bolsonaro est poursuivi en justice pour avoir menti aux Nations Unies
23 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-22 18:18:09
Brasilia, 22 septembre (RHC) Le député David Miranda a dénoncé aujourd’hui devant le Procureur du Brésil le président Jair Bolsonaro pour avoir menti dans son discours prononcé à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Dans son allocution, Bolsonaro a réfuté les critiques à l’égard de l’Amazonie, défendu le traitement précoce contre la Covid-19, sans efficacité scientifique prouvée, parlé des vaccins, renforcé sa croyance en Dieu et en la famille, et abordé d’autres sujets d’actualité.
La chroniqueuse Monica Bergamo, du journal Folha de Sao Paulo, a rapporté que Miranda a argué dans sa demande que le dirigeant dans son harangue de 12 minutes à l’ONU a donné des déclarations 'revêtues de faussetés et d’illégalités'.
Le parlementaire a cité le passage sur les cas de corruption comme un mensonge présumé du mandataire.
Quand il dit que «depuis deux ans et huit mois nous ne connaissons aucun cas concret de corruption, il ne correspond pas à la vérité des faits (...)', a affirmé le législateur du Parti Socialisme et Liberté.
La déforestation incontrôlée dans les biozones brésiliennes, en particulier en Amazonie, provoque également des incendies. Et, à ce sujet, les données sont alarmantes et incohérentes avec le discours fallacieux de Bolsonaro', a-t-il souligné.
Selon Miranda, les propos de Bolsonaro ont porté atteinte aux principes constitutionnels et, à ce titre, il a demandé que des mesures administratives, civiles et pénales soient prises contre le chef de l’État.
De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a publié sur son site officiel que, dans un acte manqué de sincérité, l’ex-militaire a commencé son discours à l’ONU en avertissant qu’il était là pour mentir car il a commencé son discours en disant : « Je suis ici pour montrer un Brésil différent de celui qui est publié dans les journaux ou vu à la télévision', et par de tels propos il était en train de dire qu’il présenterait un pays qui n’existe pas, a indiqué le PT.
Il a ajouté que le Brésil, selon les mensonges du président, respecte et protège l’environnement et les peuples autochtones; combat les pandémies; fournit une aide d’urgence décente au peuple; ne souffre ni de la faim ni du chômage; et a un gouvernement exempt de corruption; qui respecte la démocratie et jouit d’une grande crédibilité à l’étranger.
En fait, a-t-il souligné, le Brésil de Bolsonaro est très différent! Différent de la réalité'.
L’organisation politique a insisté sur le fait que la péroraison de l’ancien capitaine de l’armée était pleine de mensonges et de distorsions.
Ce discours a couronné un voyage marqué par le grotesque et le honteux. Le Brésil était représenté par le seul dirigeant du G20 qui est allé à New York sans s’être fait vacciner contre la Covid-19, ce qui a conduit le maire de la ville à dire haut et fort que le président de notre pays n’était pas le bienvenu', a souligné le PT.
Source Prensa latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/271235-bolsonaro-est-poursuivi-en-justice-pour-avoir-menti-aux-nations-unies
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : UN SONDAGE CONSOLIDE LULA PRES DE LA VICTOIRE ELECTORALE
Par
tourtaux-jacques
Le 24/09/2021
Un sondage consolide Lula près de la victoire électorale au Brésil
24 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-23 16:07:50
Brasilia, 23 septembre (RHC) L’ancien président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva remporterait les élections si le premier tour avait lieu aujourd’hui au Brésil, a révélé une enquête de l’institut Intelligence en Recherche et Conseil (IPEC).
Dans l’un des scénarios présentés par l’IPEC, le fondateur du Parti des travailleurs aurait 48 pour cent de soutien et le président Jair Bolsonaro recevrait 23 pour cent.
Par rapport au dernier sondage en juin, Lula maintient 11 points de pourcentage de plus que la somme de tous ses adversaires potentiels, ce qui l’amènerait à remporter le premier tour.
Après les deux candidats favoris, se trouvent le politicien Ciro Gomes (huit pour cent), le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria (trois) et l’ancien ministre de la Santé, Luiz Henrique Mandetta (trois).
Le centre de recherche a incorporé dans le second scénario 10 candidats et l’ancien dirigeant ouvrier atteindrait 45 pour cent, tandis que Bolsonaro 22 et 18 les autres, dont l’ancien juge Sérgio Moro (cinq).
Il y aurait ensuite le présentateur de télévision José Luiz Datena, avec trois pour cent des personnes interrogées, et Doria (deux).
Mandetta et le sénateur Rodrigo Pacheco ont été nommés chacun par un 1 pour cent des personnes interrogées.
De leur côté, les sénateurs Alessandro Vieira et Simone Tebet n’ont pas été notés.
Neuf pour cent des personnes interrogées ont voté blanc ou nul et 5 pour cent a répondu ne pas savoir ou n’a pas répondu.
L’enquête a porté, du 16 au 20 septembre, sur 2000 personnes dans 141 municipalités, la marge d’erreur est de deux points environ, et le niveau de confiance est de 95%.
Une autre étude de l’Institut Datafolha a révélé le 17 septembre que Lula enregistre 44 pour cent des intentions de vote et maintient son avantage dans les sondages d’intention de vote pour les élections de l’année prochaine.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/271368-un-sondage-consolide-lula-pres-de-la-victoire-electorale-au-bresil
Tag(s) : #Lula, #Elections, #brésil
BRESIL : LULA QUALIFIE DE HONTEUSE LA PRESENCE DE BOLSONARO A L’ONU
Par
tourtaux-jacques
Le 23/09/2021
Lula qualifie de honteuse la présence de Bolsonaro à l’Assemblée générale de l’ONU
23 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-22 10:04:16
Brasilia, 22 septembre (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a estimé que la gestion du président Jair Bolsonaro est aujourd’hui une honte pour le Brésil et que cela a été démontrée lors de son voyage officiel à New York.
La veille, Bolsonaro a ouvert avec son discours de 12 minutes la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies dans cette ville américaine et, selon son programme de séjour, il rentrait dans cette capitale le même jour.
Au cours d’une longue interview accordée à Radio Vitoriosa, d’Uberlândia, État de Minas Gerais (sud-est), Lula a dénoncé le choix répété du chef de l’État de mentir et d’ignorer, ce qui contribue à la régression économique et sociale, et affecte directement l’image du pays à l’étranger.
'J’ai une cause et cette cause est de récupérer le Brésil pour les Brésiliens. Je suis convaincu que nous pouvons rendre les gens à nouveau fiers de vivre dans ce pays', a-t-il prédit.
L’ancien dirigeant ouvrier a déclaré que le dirigeant de tendance ultra-droite agit comme s’il ne représentait que lui-même et sa famille, au mépris du rôle d’un président de la République.
'Il n’est pas là (ONU) pour représenter la famille Bolsonaro. Il est là, représentant 213 millions de Brésiliens', a critiqué le fondateur du Parti des travailleurs, en faisant allusion aux derniers épisodes du voyage officiel de l’ex-militaire à la ville américaine.
Pour Lula, ce que Bolsonaro considère comme une fierté pour lui, est une honte pour le Brésil.
Il a assuré que la photo de l’ancien capitaine de l’armée mangeant des pizzas dans une rue de New York était destinée à plaire aux 'miliciens qui le soutiennent'.
Selon l’ancien dirigeant syndical, il existe une crise de confiance qui provoque la paralysie du géant sud-américain.
'Le pays est sans gouvernement. Vous avez un président qui se réveille en pensant aux mensonges qu’il dira pour tromper le peuple. Vous avez un ministre de l’Economie (Paulo Guedes) qui ne pense pas au développement du pays... Personne ne fait confiance à personne', a-t-il souligné.
De presque tous les secteurs de la société brésilienne émergent de graves questionnements sur l’allocution de Bolsonaro à l’ONU, dans laquelle il a fait des déclarations trompeuses ou imprécises.
Renan Calheiros, rapporteur de la commission sénatoriale qui enquête sur la gestion gouvernementale auprès du Covid-19, a qualifié de harangue le discours de l’ex-parachutiste.
'Malheureusement, un autre triste spectacle. Le président a menti du début à la fin dans son discours. Il semble qu’il parlait d’un autre pays, différent de ce vieux pays avec toutes les contradictions que nous connaissons', a déclaré le sénateur.
Il a fait remarquer que la pénible péroraison du président 'montre au monde la République de l’enfermement, une honte pour tous les Brésiliens, l’exhumation de l’insignifiance'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/271159-lula-qualifie-de-honteuse-la-presence-de-bolsonaro-a-lassemblee-generale-de-lonu
BRESIL : LULA QUALIFIE DE HONTEUSE LA PRESENCE DE BOLSONARO A L’ONU
Par
tourtaux-jacques
Le 23/09/2021
Lula qualifie de honteuse la présence de Bolsonaro à l’Assemblée générale de l’ONU
23 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-22 10:04:16
Brasilia, 22 septembre (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a estimé que la gestion du président Jair Bolsonaro est aujourd’hui une honte pour le Brésil et que cela a été démontrée lors de son voyage officiel à New York.
La veille, Bolsonaro a ouvert avec son discours de 12 minutes la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies dans cette ville américaine et, selon son programme de séjour, il rentrait dans cette capitale le même jour.
Au cours d’une longue interview accordée à Radio Vitoriosa, d’Uberlândia, État de Minas Gerais (sud-est), Lula a dénoncé le choix répété du chef de l’État de mentir et d’ignorer, ce qui contribue à la régression économique et sociale, et affecte directement l’image du pays à l’étranger.
'J’ai une cause et cette cause est de récupérer le Brésil pour les Brésiliens. Je suis convaincu que nous pouvons rendre les gens à nouveau fiers de vivre dans ce pays', a-t-il prédit.
L’ancien dirigeant ouvrier a déclaré que le dirigeant de tendance ultra-droite agit comme s’il ne représentait que lui-même et sa famille, au mépris du rôle d’un président de la République.
'Il n’est pas là (ONU) pour représenter la famille Bolsonaro. Il est là, représentant 213 millions de Brésiliens', a critiqué le fondateur du Parti des travailleurs, en faisant allusion aux derniers épisodes du voyage officiel de l’ex-militaire à la ville américaine.
Pour Lula, ce que Bolsonaro considère comme une fierté pour lui, est une honte pour le Brésil.
Il a assuré que la photo de l’ancien capitaine de l’armée mangeant des pizzas dans une rue de New York était destinée à plaire aux 'miliciens qui le soutiennent'.
Selon l’ancien dirigeant syndical, il existe une crise de confiance qui provoque la paralysie du géant sud-américain.
'Le pays est sans gouvernement. Vous avez un président qui se réveille en pensant aux mensonges qu’il dira pour tromper le peuple. Vous avez un ministre de l’Economie (Paulo Guedes) qui ne pense pas au développement du pays... Personne ne fait confiance à personne', a-t-il souligné.
De presque tous les secteurs de la société brésilienne émergent de graves questionnements sur l’allocution de Bolsonaro à l’ONU, dans laquelle il a fait des déclarations trompeuses ou imprécises.
Renan Calheiros, rapporteur de la commission sénatoriale qui enquête sur la gestion gouvernementale auprès du Covid-19, a qualifié de harangue le discours de l’ex-parachutiste.
'Malheureusement, un autre triste spectacle. Le président a menti du début à la fin dans son discours. Il semble qu’il parlait d’un autre pays, différent de ce vieux pays avec toutes les contradictions que nous connaissons', a déclaré le sénateur.
Il a fait remarquer que la pénible péroraison du président 'montre au monde la République de l’enfermement, une honte pour tous les Brésiliens, l’exhumation de l’insignifiance'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/271159-lula-qualifie-de-honteuse-la-presence-de-bolsonaro-a-lassemblee-generale-de-lonu
L’AMERIQUE LATINE EN RESISTANCE : LA FIN DE BOLSONARO ?
Par
tourtaux-jacques
Le 21/09/2021
Amérique Latine en Résistance : La fin de Bolsonaro ?
20 Sep 2021
JESSICA DOS SANTOS / RICARDO VAZ
Éditorial / Chaos et élections au Brésil
Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, tente de calmer les ardeurs de ses partisans, qui ont mené il y a quelques jours des actions violentes contre la Cour Fédérale Suprême (Supremo Tribunal Federal ou STF) et le Congrès de leur pays.
« Certains veulent que j’aille massacrer tout le monde », a déclaré Bolsonaro en faisant référence aux groupes d’extrême droite qui le qualifient désormais de « traître » et proposent de mettre sur pied une grève nationale pour dissoudre le Congrès et révoquer les magistrats.
Ainsi, les a-t-il appelés à retrouver » le calme » car « on ne peut pas tout faire ou ne rien faire du tout »; en même temps, il réitéra sa demande d’arrêter les « manifestations » et d’éviter de compliquer davantage la situation de « l’économie brésilienne » car les conséquences seraient « très graves pour tout le monde ».
Cependant, ces protestations ont été encouragées par Bolsonaro lui-même; celui-ci se trouve désormais sur la dernière ligne droite de son mandat, désespéré par la forte impopularité qu’il a engrangée du fait de sa gestion catastrophique de la crise sanitaire générée par le Covid-19. Le pays frôle les 600 mille morts, alors que le programme néolibéral du « Chicago boy » Paulo Guedes n’a fait que générer plus de pauvreté et d’inégalités.
De plus, l’actuel président se sent menacé par l’ancien président Lula da Silva, qui pourrait finir par être le candidat d’un consensus à la fois de la gauche et du centre aux élections présidentielles qui se tiendront en 2022.
De fait, certains organismes de sondage, comme l’institut Ipec, donnent déjà la victoire à Lula, qui obtiendrait près du double d’intentions de vote que Bolsonaro. C’est la raison pour laquelle Bolsonaro a dirigé ses attaques contre le système électoral brésilien, qui lui avait pourtant permis de gagner il y a trois ans, en affirmant qu’il n’est plus fiable. Il a donc essayé de le réformer, mais le Congrès l’en a récemment empêché.
Par ailleurs, dans son combat contre certains juges, il a déclaré qu’il n’obéirait pas aux décisions du STF. Bolsonaro a constamment besoin de créer des antagonistes, des figures ou des organes qui représenteraient des pouvoirs occultes, réels ou imaginaires qu’il faut vaincre.
Il convient de noter que le STF mène cinq enquêtes l’impliquant lui-même, ainsi que ses enfants et ses partisans dans des infractions pénales présumées de différents types. De même, le Tribunal suprême électoral a en charge deux autres enquêtes à son encontre.
D’autre part, le vice-président et général brésilien, Hamilton Mourão, a exprimé des désaccords ouverts avec Bolsonaro tout au long de leur gestion commune. Ce fut également le cas avec d’autres hauts fonctionnaires. C’est-à-dire qu’il semble que tout le monde s’oppose à Bolsonaro, à la fois l’establishment de centre-droit et la gauche électorale. Son projet ne dispose donc que d’une seule et dernière carte: les militaires.
Dans ses derniers discours, Bolsonaro laisse entendre que c’est une carte qu’il va jouer: ignorer les décisions de justice ou le résultat électoral, mais il demeurera au pouvoir. Chose qu’il ne pourrait faire qu’avec l’appui de l’armée.
Devant cette situation, Lula a averti que Bolsonaro ne peut plus être considéré comme « un homme politique de droite » et qu’il est comparable aux dirigeants fascistes européens tels qu’Adolf Hitler et Benito Mussolini.
La proximité de celui-ci avec des personnalités influentes autour de l’ancien président américain Donald Trump, comme le stratège Steve Bannon, permet également d’anticiper des scénarios semblables au chaos provoqué au Capitole à Washington DC le 6 janvier dernier.
Plus les élections approchent, plus le leader de droite aura intérêt à créer des scénarios de chaos et d’instabilité dans le pays. Il tentera de dévier le débat vers des questions secondaires qui détournent l’attention de la pandémie et de l’économie. Son comportement devient de plus en plus imprévisible au fur et à mesure que le scénario de défaite devient probable.
Pour Lula, pour le Parti des travailleurs et l’opposition en général, il semble que la voie à suivre soit simplement de maintenir le cap actuel et de laisser Bolsonaro se brûler les ailes à force de jeter de l’huile le feu. Les défis viendraient une fois de retour au pouvoir, dans un contexte économique très compliqué.
Cependant, si Bolsonaro parvient à réduire son retard dans les sondages d’opinion, les défis seront bien réels. En 2018, Fernando Haddad, le candidat de l’époque, et son équipe avaient choisi d’échanger les revendications d’un projet de gauche en faveur de la grande majorité de la population, contre une très vague défense de la « démocratie » et du statu quo. Le résultat fut qu’une bonne partie des classes populaires choisirent de voter pour « l’outsider ».
Partout dans le monde, bien que dans des contextes très différents, la stratégie consistant à se rapprocher du centre n’a pas réussi à stopper l’avancée de l’extrême droite. Bien au contraire, et pas seulement dans le cadre de contextes électoraux. Le Brésil est désormais le nouveau champ de cette bataille qui continue.
https://www.investigaction.net/fr/amerique-latine-en-resistance-la-fin-de-bolsonaro/
BRESIL : L’ONU CONCLUT L’ANALYSE DU CAS LULA SUR LA PARTIALITE DE MORO
Par
tourtaux-jacques
Le 13/09/2021
L’ONU conclut l’analyse du cas Lula sur la partialité de Moro
13 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-12 18:59:49
Brasilia, 12 septembre (RHC) Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a conclu son analyse du cas présenté par l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sur des soupçons de partialité de l’ancien juge Sérgio Moro.
Selon le journaliste Jamil Chade, chroniqueur du portail d’information UOL, ce point final a été communiqué à la défense du fondateur du Parti des travailleurs.
Le Tribunal Fédéral Suprême (STF) du Brésil a jugé en mars que Moro avait violé les règles du procès et annulé toutes les condamnations contre Lula, qui a la possibilité d’être candidat à la présidence en 2022.
Mais, malgré cela, précise Chade, 'le processus continue dans les instances internationales' et sera jugé par les 18 experts de l’organisme.
Le dossier a été porté à l’ONU en 2016, après que l’ancien dirigeant a porté plainte, en alléguant que Moro a agi de manière arbitraire dans les procès ouverts contre lui.
Deux ans plus tard, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a décidé des mesures conservatoires et a demandé aux autorités brésiliennes de maintenir les droits politiques de Lula jusqu’à ce que son cas soit évalué par le STF et que l’affaire soit traitée à fond à Genève.
Selon le journaliste, l’avis de cette commission a été ignoré par l’État brésilien, ce qui a conduit l’organisme à considérer ce refus dans son verdict final.
Le Comité indique à présent qu’il a conclu tant l’évaluation de la recevabilité que celle du fond.
En fait, note Chade, le processus touche à sa fin et il est possible qu’un verdict définitif soit rendu dans les mois à venir.
Il précise que, dans l’un des derniers documents remis par l’État brésilien à l’ONU, le gouvernement défend Moro, ministre de la Justice de Jair Bolsonaro à ce moment-là.
La défense de l’ancien dirigeant syndical a également fait valoir qu’en acceptant le poste de ministre de la justice , Moro aurait une 'position politique' et 'a utilisé son rôle de juge de manière partiale pour aider les groupes opposés à l’ancien président'.
Auparavant, les avocats ont prouvé que l’ancien dirigeant ouvrier était 'la cible de lawfare, qui est l’utilisation stratégique des lois à des fins illégitimes' et victime de l’opération judiciaire désactivée Lava Jato.
Dès le début de l’enquête, Lula réaffirme son innocence et dénonce avoir été la victime du plus grand mensonge juridique de l’histoire du Brésil.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269959-lonu-conclut-lanalyse-du-cas-lula-sur-la-partialite-de-moro
BRESIL : BOLSONARO DEHORS ! DES MILLIERS DE FEMMES INDIGENES PROTESTENT A BRASILIA
Par
tourtaux-jacques
Le 12/09/2021
Bolsonaro dehors ! Des milliers de femmes indigènes protestent au Brésil
11 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-10 18:41:59
Brasilia, 10 septembre (RHC) Des milliers de femmes autochtones ont manifesté à Brasilia pour dénoncer le manque d’attention à leurs droits sous le mandat du président Jair Bolsonaro.
En réponse à une convocation appelant les femmes indigènes à manifester ce vendredi à Brasilia, la capitale du Brésil, environ 5000 femmes indigènes de 172 peuples de différentes régions du pays sont descendues dans les rues de cette ville pour défendre leurs droits.
"Nous venons de tout le pays pour tenir cette rencontre de femmes [...] et accompagner ce qui peut être le procès le plus important pour les droits indigènes depuis des décennies", souligne la note de convocation.
Parmi les mors d’ordre que scandaient les femmes manifestantes l'on pouvait écouter "Bolsonaro dehors !" De plus, dans un acte symbolique, elles ont brûlé un mannequin reproduisant le président brésilien, sur laquelle pleuvent les critiques pour sa mauvaise gestion dans différents domaines.
Les autochtones ont demandé la solution d’un différend historique, à effet contraignant, qui définira la destination de terres ancestrales en cours de démarcation.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269818-bolsonaro-dehors-des-milliers-de-femmes-indigenes-protestent-au-bresil
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL – LULA DA SILVA PREVIENT : BOLSONARO PASSE DE L’EXTREME-DROITE AU FASCISME D’HITLER
Par
tourtaux-jacques
Le 12/09/2021
Lula da Silva prévient : Bolsonaro passe de l’extrême droite au fascisme d’Hitler
12 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-10 18:36:22
Brasilia, 10 septembre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva a déploré que le Brésil vive une "dispute entre fascistes et démocratie" avec le gouvernement de Jair Bolsonaro, qu’il compare à Hitler et à Mussolini.
Luiz Inácio Lula da Silva, l’ancien président du Brésil et le rival présumé du président actuel, Jair Bolsonaro, lors des élections de 2022, a analysé en profondeur la situation politique tendue au Brésil, où, selon lui, un conflit oppose les fascistes et la démocratie.
Pour Lula, fondateur du Parti des travailleurs (PT), Bolsonaro est loin d’être de droite pour se rapprocher chaque jour davantage du fascisme qu’Adolf Hitler et Benito Mussolini ont mené en Allemagne et en Italie, respectivement.
"Ce qui se passe au Brésil n’est pas une dispute entre droite et gauche, c’est entre fascistes et démocratie. Bolsonaro n’est pas de droite. Il faut l’analyser plus comme Hitler et Mussolini que comme un type de droite", a déclaré Lula ce jeudi dans une interview avec le portail local de nouvelles UOL.
L’ancien président brésilien Lula da Silva a dénoncé le fait que le gouvernement de Jair Bolsonaro veut détruire le pays comme Hitler l’a fait dans l'"Allemagne nazie".
De même, l’ancien président a indiqué que Bolsonaro ne pense ni ne construit une pensée, ni n’émet une phrase entière qui vaille la peine. "Sa vie est un Fake news".
Selon l’ancien dirigeant ouvrier, les politiciens de gauche sont préoccupés par les questions sociales et la croissance des opportunités pour les plus opprimés, tandis que ceux de droite veulent s’enrichir au détriment de la société.
Sur la possibilité de sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine, il a annoncé qu’il n’a encore rien décidé, mais qu’il le fera en mars, bien que les résultats de plusieurs sondages montrent Lula comme le favori du peuple.
Au cours des derniers mois, le gouvernement de Bolsonaro a fait l’objet de critiques de la part de la population civile et des politiciens de différentes parties du monde, en raison de sa gestion négligente de la pandémie de COVID-19, de ses politiques socio-économiques, de ses actes de corruption, de son manquement aux obligations et autres infractions présumées.
Source Hispan TV
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269817-lula-da-silva-previent-bolsonaro-passe-de-lextreme-droite-au-fascisme-dhitler
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : BOLSONARO PREPARERAIT UN AUTO-COUP D'ETAT
Par
tourtaux-jacques
Le 09/09/2021
Brésil : Bolsonaro préparerait un auto-coup d’état
9 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-09 09:50:00
Brasilia, 9 septembre (RHC) Jair Bolsonaro, désespéré d’obtenir sa réélection au Brésil, tente de promouvoir un auto-coup d’état avec le soutien des forces armées et de l’oligarchie, affirme un analyste.
Dans une interview accordée ce jeudi à la chaîne HispanTV, le secrétaire exécutif de l’organisation internationale Antiimpérialiste des Peuples, Lois Pérez Leira, a affirmé que le président du Brésil, Jair Bolsonaro, est "très nerveux" parce qu’il est dans un contexte qui confirme que l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva "sera de nouveau le président, il sera le candidat le plus voté".
"Après ces années de gouvernement, Bolsonaro s’est attiré beaucoup d’ennemis qui étaient autrefois ses alliés, beaucoup de parlementaires, des partis de centre. En ce moment, il attaque avec un discours d’auto-coup d’état avec l’intention de générer plus de haine, de division et de voir réellement quelles sont les forces dont il dispose", a-t-il expliqué.
Selon l’expert, tout ce que fait Bolsonaro, y compris les marches contre le Tribunal Fédéral Suprême (STF) du Brésil qui mène une enquête sur lui et le Congrès est par son "désespoir" et "la grande peur qu’a l’oligarchie, qu’ont les secteurs du pouvoir, de voir Lula et le parti des travailleurs reprendre le gouvernement".
Bolsonaro entretient de fortes querelles avec deux institutions démocratiques du pays, à savoir la Cour suprême de justice et le Congrès.
Le Congrès a récemment rejeté les réformes radicales proposées par le président dans le système électoral du pays, et une Commission d’enquête parlementaire (CPI) fonctionne au Sénat depuis le début de l’année qui a révélé divers actes de corruption dans la gestion de la pandémie de coronavirus, à l’origine du COVID-19.
Dans le cas du Tribunal, plusieurs enquêtes sont en cours, depuis la diffusion de fausses nouvelles, l’achat de plus de doses que nécessaires de vaccins jusqu’au délit de soustraction.
En raison de sa gestion négligente de la pandémie, de ses politiques socio-économiques, d’actes de corruption, de manquement aux obligations et d’autres délits présumés, Bolsonaro fait face à plus de 130 demandes d’ouverture d’un procès d’impeachment (jugement politique) contre lui.
Source Hispantv
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269624-bresil-bolsonaro-preparerait-un-auto-coup-detat
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LA 2e MARCHE DES FEMMES AUTOCHTONES REUNIT DES REPRESENTANTES DE 150 PEUPLES ORIGINAIRES DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 09/09/2021
La deuxième Marche des femmes autochtones réunit des représentantes de 150 peuples originaires du Brésil.
9 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-08 18:09:39
Brasilia, 8 septembre (RHC) Des milliers de femmes indigènes ont commencé à occuper la ville de Brasilia pour participer à une série d’événements et de débats afin de faire connaître leurs revendications et d’élaborer un texte final qui tienne compte de leurs revendications.
La deuxième Marche des femmes autochtones, organisée par l’Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB), qui réunit des représentants de 150 peuples originaires de tout le pays, devrait avoir lieu jusqu’au 11 septembre.
À ce jour, il y a 4000 femmes, qui à partir de ce mercredi ont commencé leurs activités dans l’espace de la Fondation Nationale des Arts (FUNARTE), à Brasilia.
Le programme des femmes autochtones a été consacré à accueillir les délégations qui sont arrivées la veille dans la capitale, lorsque plus de 170 villes brésiliennes ont manifesté contre le président Jair Bolsonaro.
Les premières activités ont été l’orientation des femmes et des tests pour le Covid-19, ont indiqué des porte-parole de la coordination de la deuxième Marche nationale des femmes autochtones.
L’Association Nationale des Femmes Guerrières Indigènes de l’Ancestralité (Anmiga) a souligné que la rencontre coïncide avec le procès mené par le Tribunal Fédéral Suprême (STF) sur le soi-disant cadre temporel qui définira la vie des peuples indigènes et l’avenir de la démarcation de leurs terres au Brésil.
"Si la thèse est approuvée, toute la démarcation et certainement des demandes de révision des terres déjà délimitées seront paralysées", explique Paloma Gomes, conseillère juridique du Conseil indigène missionnaire (Cimi).
"Nous aurons encore plus l’absence de politiques publiques en faveur des peuples indigènes, nous aurons plus de violence, plus d’expulsions de peuples originaires. En définitive, un processus d’extermination totale de la culture et des peuples autochtones dans notre pays", ajoute l’avocat.
Les manifestantes rejoindront les quelque 1000 indigènes restants du camp "Luta pela Vida" (Lutte pour la vie), qui a commencé le 22 août et a rassemblé 6000 personnes. Selon Apib, qui a organisé l’événement, il s’agissait de la plus grande mobilisation indigène de l’histoire du Brésil.
Depuis trois semaines, dans la capitale fédérale et dans les territoires, les peuples autochtones se mobilisent pour défendre leurs droits originels et contre le programme anti-indigène du Gouvernement du Président Jair Bolsonaro et du Congrès national .
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269556-la-deuxieme-marche-des-femmes-autochtones-reunit-des-representantes-de-150-peuples-originaires-du-bresil
Tag(s) : #brésil
BRESIL : DEMANDE DE LA DESTITUTION ET DE L’EMPRISONNEMENT DE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 08/09/2021
Brésil : demande de la destitution et de l’emprisonnement de Bolsonaro
8 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-07 17:26:48
Brasilia, 7 septembre (RHC) L’ancien maire de Sao Paulo Fernando Haddad a qualifié de spectacle grotesque les manifestations antidémocratiques qui ont eu lieu ce mardi dans des villes du Brésil encouragées par Jair Bolsonaro et il a plaidé pour la destitution et la détention du président.
Dès les premières heures des mobilisations contre et pour le gouvernement ont marqué ce 7 septembre, Journée de l’Indépendance.
Dans un petit pays ayant un niveau infime de démocratie, Bolsonaro serait démis de ses fonctions et arrêté rien que pour le spectacle grotesque d’aujourd’hui, qui déshonore le Brésil devant le monde, a publié l’ancien candidat présidentiel sur le réseau social Twitter.
Haddad a posté son message à la suite de l’invasion hier soir de l’Esplanade des Ministères, dans le centre de Brasilia, par des partisans de l’ex-militaire, qui sont arrivés devant le siège de la Cour fédérale suprême (STF).
Sans respecter les mesures sanitaires et sans masque, Bolsonaro a conduit ce mardi à Brasilia une manifestation convoquée en défense d’une prétendue liberté, mais dans laquelle il a souligné des revendications antidémocratiques.
Dans son allocution, le chef de l’Etat a de nouveau menacé le STF et a indiqué que 'nous ne pouvons plus accepter de prisons politiques au Brésil'.
Pour Bolsonaro, 'le Tribunal Fédéral Suprême a perdu les conditions minimales pour rester de rester à l’intérieur de son siège'.
Sans citer des noms, l’ancien militaire a déclaré vendredi dernier que la manifestation officielle serait un ultimatum à deux personnes qui 'utilisent la force du pouvoir' contre lui, en référence aux magistrats du Tribunal Suprême Luis Roberto Barroso et Alexandre de Moraes.
Les deux magistrats ont autorisé l’ouverture d’enquêtes contre le gouvernant, notamment pour diffusion de fausses informations et atteinte à la démocratie.
Des milliers de personnes ont participé aux meetings contre le gouvernement et à la 27e édition du Cri des exclus dans les rues de plus de 200 villes au Brésil et à l’étranger.
Organisé depuis 1995, en contrepoint aux activités officielles marquant la fête nationale, le Cri des Exclus s’ajoute de nouveau à celles de la Campagne Nationale Bolsonaro dehors !, organisée par les fronts Povo Sem Medo (Peuple Sans Peur) et le Brésil populaire, avec des centrales syndicales et des mouvements populaires.
Les manifestations #7SForaBolsonaro ont eu lieu dans tous les États, dans le District fédéral et dans huit pays.
Selon les organisateurs, l’objectif a été de 'diffuser le mot d’ordre « La vie d’abord » et de dénoncer l’augmentation du chômage, la faim, les prix élevés, la valeur des tarifs énergétiques et le manque de nourriture dans l’assiette. Et aussi pour défendre la démocratie.
À Brasilia, où la manifestation a lieu au pied de la tour de la télévision, des milliers d’indigènes se sont réunis et attendent depuis plus d’une semaine le jugement de la thèse du soi-disant cadre temporel qui définira l’avenir de la démarcation des terres ancestrales.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269389-bresil-demande-de-la-destitution-et-de-lemprisonnement-de-bolsonaro
Tag(s) : #brésil
18e VICTOIRE DE LULA DEVANT LA JUSTICE BRESILIENNE
Par
tourtaux-jacques
Le 08/09/2021
18e victoire de Lula devant la justice brésilienne
8 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-07 17:29:28
Brasilia, 7 septembre (RHC) La justice du District Fédéral (DF) a classé une affaire pénale contre l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva sur la remise de ressources de la Banque Nationale de Développement Social pour des travaux en Angola.
La défense du fondateur du Parti des travailleurs (PT) a assuré que cette décision a été la 18e victoire 18 obtenue pour mettre fin à des poursuites et des enquêtes pénales en l’absence de toute raison de culpabilité et la présentation de preuves de l’innocence de l’ancien dirigeant.
Il a également ajouté la déclaration de la nullité des quatre procès, entachés par le soupçon de partialité de l’ancien juge Sérgio Moro et l’incompétence du treizième Tribunal fédéral de la ville méridionale de Curitiba.
La nouvelle décision judiciaire a tenu compte des informations fournies par les dirigeants de la société de construction Odebrecht.
La décision a été prise par le juge Frederico Botelho de Barros Viana, de la dixième Cour pénale fédérale du DF.
Cependant, selon le magistrat, le ministère public fédéral peut déposer une nouvelle plainte (accusation formelle devant la justice) s’il le juge opportun.
Botelho de Barros Viana a estimé que les charges retenues contre lui étaient fondées sur des éléments de la plainte déposée à la suite d’enquêtes menées par le PT Cuadrilla (groupe qui aurait été constitué pour détourner des fonds publics de Petrobras et d’autres entreprises d’État).
À son tour, cet ensemble aurait un appui matériel de l’affaire Guarujá triplex (prétendument reçu des pots-de-vin de la société de construction OAS par la remise de l’appartement et la rénovation de la propriété).
Dans le dossier de l’équipe, la Cour fédérale a acquitté Lula et d’autres ministres du Parti des travailleurs.
Le Bureau du Procureur lui-même a demandé l’acquittement sommaire de tous au motif qu’il n’y avait pas d’éléments constitutifs de cette organisation criminelle.
L’affaire Guarujá a été annulée par la décision de la Cour fédérale suprême, qui a jugé Moro partial dans la procédure.
La plainte n’a pas ce qu’il est convenu d’appeler la juste cause, condition nécessaire, selon la loi de procédure pénale, pour la poursuite de la procédure, a fait valoir le juge.
Selon l’équipe juridique de l’ex-président, '...) nous avons démontré que l’action pénale était basée sur une autre, connue péjorativement sous le nom de Cuadrilla del PT, dans laquelle Lula a été définitivement acquitté par le verdict du douzième Tribunal fédéral de Brasilia de la charge d’intégrer et de diriger une organisation criminelle'.
Source:PL)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269390-18e-victoire-de-lula-devant-la-justice-bresilienne
L’ANCIEN MINISTRE BRESILIEN DES AE REAFFIRME L’INNOCENCE DE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 07/09/2021
L’ancien ministre brésilien des Affaires Étrangères réaffirme l’innocence de Lula
7 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-06 16:08:11
Brasilia, 6 septembre (RHC) L’ancien ministre brésilien des Affaires Étrangères, Celso Amorim a réaffirmé aujourd’hui l’innocence de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, après que toutes ses condamnations sans preuve aient été annulées en mars par le Tribunal fédéral suprême (STF).
'Lula est innocent. Le reste est de l’imagination ou de la calomnie', a déclaré Celso Amorím qui a été aussi ministre de la Défense lors d’une interview accordée à TV 247.
Selon la loi et la Constitution, « tout le monde est innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée. Et il n’y a aucune preuve. Il est donc innocent, a-t-il souligné.
Il a rappelé que toutes les sanctions judiciaires contre le fondateur du Parti des travailleurs ont été annulées et que, par conséquent, il est innocent, et il qu’il est hors de question d’en discuter.
Amorim a souligné que 'Lula est innocent, il est inutile de dire qu’il ne l’est pas. Il est innocent! '.
L’ancien dirigeant ouvrier a étendu son avantage sur le président dans les intentions de vote pour les élections de 2022, a révélé un sondage le 1 septembre.
L’enquête de la société de conseil Queast Consulting et Genial Bank, en septembre, montre Lula avec près de la moitié des bulletins pour gouverner au premier tour, passant au second tour avec Bolsonaro et gagnant également la dispute.
Dans cinq scénarios de premier tour, l’ancien président mène avec une fourchette de 44 à 47 pour cent des intentions de vote et le président a entre 25 et 26 pour cent.
Lors d’un éventuel second tour entre les deux, Lula obtiendrait 55 pour cent des voix et l’ex-militaire 30 pour cent.
L’ancien capitaine de l’armée ne gagnerait un second tour possible que face au président du Sénat, Rodrigo Pacheco (36 à 33 %).
Selon le sondage, deux mille personnes ont été interrogées au moyen d’un questionnaire en face à face entre les 26 et 29 août dans les 27 États.
La marge d’erreur est de 2,0 points plus ou moins et le niveau de confiance est de 95 pour cent.
L’impopularité croissante de Bolsonaro coïncide avec l’avancement des travaux d’une commission du Sénat, qui enquête sur la gestion gouvernementale auprès de la Covid-19, qui a fait plus de 580 mille morts et près de 21 millions de contagions.
De son côté, l’intention de vote de Lula s’est renforcée depuis qu’il a recouvré ses droits politiques après qu’un juge du STF a annulé toutes ses condamnations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/269259-lancien-ministre-bresilien-des-affaires-etrangeres-reaffirme-linnocence-de-lula
Tag(s) : #brésil
BRESIL : LES SONDAGES CONFIRMENT UNE LARGE VICTOIRE DE LULA AUX PRESIDENTIELLES
Par
tourtaux-jacques
Le 02/09/2021
Les Sondages confirment que Lula gagnerait largement les présidentielles brésiliennes
2 Septembre 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-02 09:42:46
Brasilia, 2 septembre (RHC) L’ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a 47 pour cent de la préférence électorale des citoyens, ce qui en fait le favori pour gagner les élections de l’année prochaine, a rapporté un sondage réalisé par le Consulting Quest.
Les données du sondage, commandé par la société Genial Inversiones, montrent qu’en second lieu de l’intention du vote se trouve le dirigeant brésilien Jair Bolsonaro, avec 26 pour cent, tandis que les politiciens Ciro Gomes et João Doria ont 9 et 6 pour cent, respectivement.
Lula da Silva a augmenté de 3 pour cent en préférence électorale, tandis que le niveau de désapprobation de Bolsonaro est passé de 44 pour cent dans le précédent sondage à 48 pour cent dans l’enquête actuelle.
Le rejet de Bolsonaro s’est accru dans le nord-est, le sud-est et le sud du pays. L’évaluation négative était de 59 %, 47 % et 39 % dans cet ordre. Au mois d’août, les indices étaient 53 pour cent dans le nord-est, 42 pour cent dans le sud-est et 36 pour cent dans le sud.
Le sondage PoderData a confirmé ce mercredi que le chef du Parti des travailleurs (PT) a 55 pour cent de l’intention du vote, contre 30 pour cent de Bolsonaro. Cette plate-forme affirme que c’est le plus grand avantage de Lula da Silva sur le président brésilien depuis septembre 2020.
Selon la sondeuse, 10 pour cent voteraient blanc ou nul et 5 pour cent indiquait qu’ignorait encore son intention de vote. Les médias locaux précisent que ce résultat est atteint après le parcours effectué par l’ancien président Lula da Silva sur divers territoires du nord du pays.
PoderData a indiqué que 69 % des personnes interrogées dans la région du nord-est ont déclaré qu’elles voteraient pour le PT. C’est cette région qui soutient le plus l’ancien président brésilien Lula da Silva.
(Telesur)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/268871-les-sondages-confirment-que-lula-gagnerait-largement-les-presidentielles-bresiliennes
Tag(s) : #brésil, #Lula, #Elections
DES CENTRALES SYNDICALES BRESILIENNES APPELLENT A CHASSER BOLSONARO POUR SAUVER LE PAYS
Par
tourtaux-jacques
Le 01/09/2021
Des centrales syndicales brésiliennes appellent à chasser Bolsonaro du pouvoir pour sauver le pays
31 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-31 09:47:00
Brasilia, 31 août (RHC) Un manifeste signé par 10 centrales syndicales appelle aujourd’hui à l’union de tous les pouvoirs, gouverneurs, maires, parlementaires, travailleurs et de la société civile pour contenir le président Jair Bolsonaro et sauver le Brésil.
À travers un bilan des crises économique, sociale et politique que vit le pays, les représentations signataires critiquent l’escalade autoritaire du gouvernement et mettent en garde contre la nécessité de l’unité le 7 septembre, anniversaire de la proclamation de l’indépendance, pour la défense de l’État démocratique de droit.
L’objectif, selon le document, est de contenir les impulsions autoritaires de l’ex-militaire et de discuter des questions urgentes comme la création d’emplois décents, la nécessité de programmes sociaux et la lutte contre la crise sanitaire provoquée par Covid-19.
Un extrait de l’écrit dit que 'au lieu d’agir pour résoudre les problèmes, aggravés par le chaos politique qui s’est installé à Brasilia dans la gestion actuelle, le gouvernement les alimente'.
Et il les utilise, ajoute-t-il, pour 'attaquer les droits du travail, affectant encore plus le marché du travail déjà instable'.
Selon les centrales syndicales, 'le président lui-même se charge de provoquer personnellement des affrontements quotidiens, créant un climat d’instabilité et une image de discrédit du Brésil'.
Ils alertent sur le fait que le pays ne supporte plus, surtout les pauvres, ceux qui souffrent le plus des conséquences de la mauvaise gouvernance de Bolsonaro.
Le Brésil 'ne peut pas être à la merci des idées folles d’une personne qui a démontré une incapacité politique et administrative totale, et une totale insensibilité sociale', dénonce le contenu.
Il demande instamment que les pouvoirs législatif et judiciaire à tous les niveaux, les gouverneurs et les maires, prennent les décisions importantes au nom de l’État démocratique de droit.
Pour les signataires du manifeste « ce mouvement doit être impulsé par la solide union des travailleurs et de leurs organes de représentation ».
De la même manière, par toutes les institutions démocratiques, de la société civile organisée, en définitive, par tous les 'citoyens qui veulent ramener notre pays sur une voie vertueuse au bénéfice du peuple'.
Les membres de la Cour fédérale suprême prévoient que la crise institutionnelle s’intensifiera le 7 septembre.
Les manifestations progouvernementales, encouragées même par Bolsonaro, qui a annoncé sa participation aux manifestations de Brasilia et de Sao Paulo, préoccupent les secrétariats de la Sécurité publique et du Congrès.
Ce jour-là, selon la Centrale Unitaire des Travailleurs, le rugissement de concentration « Bolsonaro dehors ! se joindra au Cri des Exclus dans tout le Brésil avec la participation des syndicats, mouvements sociaux, entités de la société, partis progressistes dans un total de plus de 80 organisations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/268627-des-centrales-syndicales-bresiliennes-appellent-a-chasser-bolsonaro-du-pouvoir-pour-sauver-le-pays
BRESIL : LULA QUALIFIE BOLSONARO DE « FOU » POUR SON INCITATION A S’ARMER
Par
tourtaux-jacques
Le 31/08/2021
Lula qualifie Bolsonaro de "fou » pour son incitation à s’armer
30 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-29 17:47:39
Brasilia, 29 août (RHC) L’ancien président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a vigoureusement critiqué le président du Brésil pour avoir incité le peuple à la violence en l’appelant à acheter des armes, dans un pays où un homicide a lieu toutes les 10 minutes.
Dans un message publié sur Twitter, l’ancien dirigeant du Parti des travailleurs du Brésil a critiqué Jair Bolsonaro pour avoir incité la population à acheter des fusils, affirmant que "plus personne ne peut supporter un président fou".
Soulignant que la priorité de l’Etat doit être la nourriture à la table du peuple au lieu d’un fusil, il a assuré que l’actuel chef de l’exécutif est "dépourvu de toute trace d’humanité".
Vendredi, Bolsonaro, dont la popularité a été ébranlée par ses politiques terribles, a incité la population à s’armer, déclarant qu'"un peuple armé ne sera jamais asservi".
L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a appelé l’actuel chef d’état Jair Bolsonaro "malade" et l’a mis en cause pour ses politiques concernant l’armement.
Les propos tenus par Bolsonaro ont suscité de vives critiques et condamnations de la part des autorités et des milieux du géant sud-américain.
En effet, la spirale de la violence au Brésil a atteint des niveaux alarmants, malgré les contraintes dues à la pandémie du nouveau coronavirus, à l’origine du COVID-19.
Selon le rapport annuel du Forum brésilien de la sécurité publique, publié début août 2020, plus de 50 000 personnes ont eu une mort violente, soit près de 5 % de plus que l’année précédente. La note indique que 78 % de ces décès sont dus aux armes à feu détenues par les citoyens.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/268442-lula-qualifie-bolsonaro-de-fou-pour-son-incitation-a-sarmer
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro, #Lula
BRESIL : LE TRIBUNAL SUPREME AJOURNE LE PROCES SUR LES THESES SUR LES TERRES AUTOCHTONES
Par
tourtaux-jacques
Le 28/08/2021
Le Tribunal Suprême du Brésil a ajourné le procès sur les thèses sur les terres autochtones
28 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-27 16:28:46
Brasilia, 27 août (RHC) Le Tribunal Fédéral Suprême (STF) a de nouveau reporté au 1 septembre le procès sur le soi-disant cadre temporel qui définira l’avenir de la démarcation des terres indigènes au Brésil, a été confirmé aujourd’hui.
Le portail Consulting Legal a indiqué qu’en lisant le rapport sur l’action, le STF a commencé jeudi l’analyse d’une des affaires les plus importantes de ce second semestre.
Il s’agit d’un recours extraordinaire relatif dans lequel la thèse du cadre temporel est contestée, selon laquelle les autochtones ne peuvent revendiquer que les terres sur lesquelles ils se trouvaient à la date de la promulgation de la Constitution d’octobre 1988.
Un autre point en discussion est de savoir si la reconnaissance d’une zone en tant que territoire autochtone dépend de l’achèvement du processus de démarcation administrative.
Le procès a été interrompu le 11 juin lorsque le juge Alexandre de Moraes, de la Cour suprême, a demandé des éclaircissements.
Une autre pause a eu lieu hier, lorsque le président du tribunal, le ministre Luiz Fux, a suspendu la séance et a annoncé que la question serait abordée, en tant que premier point de l’ordre du jour, lors de la séance de mercredi prochain.
Depuis deux jours, on attend que le Tribunal Suprême analyse la demande de récupération de terres présentée par le gouvernement de l’État du Sud de Santa Catarina contre le peuple Xokleng, expulsé de ses zones de chasse traditionnelles il y a plus d’un siècle pour laisser de la place aux colons européens.
La pétition concerne les terres aborigènes Ibirama-Laklãno, où vivent les peuples guarani et Kaingang.
L’État invoque depuis 2017 la thèse du cadre temporel pour revendiquer le territoire.
Deux ans plus tard, le STF a donné le statut de 'répercussion générale' au processus, ce qui signifie que la décision prise dans l’affaire servira de modèle à la direction fédérale et à tous les niveaux de la justice en ce qui concerne les procédures de démarcation.
Un échec au tribunal signifierait un recul pour les droits des communautés originaires.
Le président Jair Bolsonaro défend ce cadre temporel en alléguant que très peu d’aborigènes vivent sur de nombreuses terres, ce qui bloque l’expansion agricole.
La décision de la cour supérieure, qui pourrait avoir besoin de plus d’une audience, créera un précédent légal au moment où l’ancien militaire président et l’agrobusiness poussent des changements législatifs sur les aires protégées.
Six mille indigènes de 176 ethnies continueront jusqu’à demain avec leur protestation au centre de Brasilia pour faire pression sur le Suprême pour qu’il rejette cette proposition qui déchirera les limites des terres ancestrales.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/268307-le-tribunal-supreme-du-bresil-a-ajourne-le-proces-sur-les-theses-sur-les-terres-autochtones
Tag(s) : #brésil
BRESIL : LE TRIBUNAL SUPREME ENTAME UN PROCES QUI DEFINIRA L’AVENIR DES PEUPLES AUTOCHTONES
Par
tourtaux-jacques
Le 25/08/2021
Le Tribunal Fédéral Suprême du Brésil entame un procès qui définira l’avenir des peuples autochtones
25 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-25 09:21:16
Brasilia, 25 août (RHC) Le Tribunal Fédéral Suprême (STF) a entamé aujourd’hui le procès sur le soi-disant cadre temporel qui définira la vie des peuples indigènes et l’avenir de la démarcation de leurs terres au Brésil.
Lors de la session, considérée comme la plus importante du siècle pour les communautés autochtones, la cour examinera une demande de récupération de terres présentée par le gouvernement de l’État de Santa Catarina du sud contre le peuple Xokleng.
La pétition concerne les terres aborigènes Ibirama-Laklãno, où vivent les peuples Guarani et Kaingang.
Depuis 2017, l’État invoque la thèse du cadre temporel pour revendiquer le territoire.
Selon cette interprétation, la possession de la terre n’est garantie qu’à ceux qui peuvent prouver qu’ils étaient dans la région à la date de la promulgation de la Constitution fédérale, le 5 octobre 1988. Dans la pratique, cela limite la reconnaissance.
En 2019, le STF a donné le statut de 'répercussion générale' au processus, ce qui signifie que la décision prise dans l’affaire servira de guide à la direction fédérale et à toutes les instances de la justice en ce qui concerne les procédures de démarcation.
La discussion s’accompagne d’une gigantesque mobilisation de plus de six mille natifs qui, du 22 au 28 août, campent sur les places de la Citoyenneté et des Trois Pouvoirs au centre de Brasilia, sous la devise Lutte pour la vie.
Face au Congrès national, les peuples ont condamné le programme anti-indigène en cours dans la législature et le gouvernement fédéral. Avec des banderoles, des affiches et des danses, ils ont demandé la protection des territoires et la destitution du président Jair Bolsonaro.
Le principal objectif est le projet de loi 490 de 2007, qui fixe également le calendrier et va au-delà, en transférant aux parlementaires le pouvoir de décider des processus de démarcation.
Ce texte a été approuvé par la commission de la Constitution et de la justice de la Chambre des députés, mais doit encore être voté en plénière.
Pour Rafael Modesto, conseiller juridique du Conseil indigène missionnaire, ce sera l’occasion 'pour la Cour Suprême de rendre justice et de garantir que la Constitution Fédérale soit respectée et que les démarcations continuent d’avoir lieu et que les autochtones soient indemnisés'.
Il a souligné que les ministres du tribunal ont l’occasion de revoir une histoire sanglante que les peuples indigènes ont vécue jusqu’à aujourd’hui en plus de 500 ans du Brésil.
On espère que la thèse sera annulée et Modesto estime que la mobilisation doit sensibiliser le tribunal.
En 2015, les autochtones ont réussi par un soulèvement similaire à empêcher le délai fixé à cette époque.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/268039-le-tribunal-federal-supreme-du-bresil-entame-un-proces-qui-definira-lavenir-des-peuples-autochtones
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UNE JUGE BRESILIENNE ANNULE LA PLAINTE CONTRE LULA, FAUTE DE PREUVES POUR L’INCULPER
Par
tourtaux-jacques
Le 24/08/2021
Une juge brésilienne annule la plainte contre Lula, faute de preuve pour l’inculper
23 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-23 09:57:08
Brasilia, 23 août (RHC) La juge de la Cour fédérale du District fédéral, Pollyanna Alves, a annulé une nouvelle plainte contre l’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, au motif qu’il n’y avait pas de preuves pour accuser le chef du Parti des travailleurs (PT).
La plainte, qui a été annulée, a été déposée en son temps par le ministère public dans l’affaire "Sitio de Atibaia", qui visait à rouvrir le procès qui était clos. Cependant, la justice se prononce à nouveau en faveur de Lula et réaffirme que la plainte ne dispose pas de preuves solides.
Le ministère public avait indiqué que l’affaire devait être rouverte parce que l’ancien Président aurait commis des actes de corruption et de blanchiment d’argent au profit d’entrepreneurs d’Odebrecht pour des travaux effectués à Sao Paulo. La juge a donc répété qu’un telle accusation contre Lula n’avait jamais été prouvée, "la juste cause n’a pas été prouvée dans la ratification accusatoire", a ajouté Pollyanna Alves.
"Le verdict qui a rejeté la réouverture de l’action du "Site d’Atibaia" contre Lula s’ajoute à 16 autres décisions judiciaires dans lesquelles Lula a été totalement acquitté ou des poursuites ont été engagées, étant donné l’incohérence des accusations" a indiqué la défense de l’ancien président Lula.
Les avocats de Lula réaffirment que des poursuites judiciaires ont été engagées contre l’ancien président, tout en confirmant leur innocence devant les tribunaux, "toutes ces décisions sont tout aussi importantes pour affirmer la primauté de la justice et confirmer l’innocence de l’ancien président, bien que rien ne puisse réparer les 580 jours de prison illégale, les violences et les souffrances infligées à Lula et à sa famille", ont-ils dit.
"La défense a prouvé que Lula n’a jamais reçu d’argent d’Odebrecht pour payer les rénovations du site, qui n’a jamais été le sien. Le transfert de R$ 700000 d’Odebrecht, allégué dans la plainte, a effectivement été fait à un directeur de l’entreprise, pas pour des travaux sur le site. Affaire annulée par le STF, restituant l’innocence de Lula", concluent les avocats de Lula.
(Telesur)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/267784-une-juge-bresilienne-annule-la-plainte-contre-lula-faute-de-preuve-pour-linculper
BRESIL : AU MOINS 10 ANCIENS MINISTRES CONTRE LA DEMANDE DE BOLSONARO DE DESTITUTION D’UN JUGE
Par
tourtaux-jacques
Le 24/08/2021
D’anciens ministres contre la demande de Bolsonaro de destitution d’un juge au Brésil
24 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-22 18:10:10
Brasilia, 22 août (RHC) Au moins 10 anciens ministres ont signé au Brésil un manifeste de rejet de la demande de destitution présentée par le président Jair Bolsonaro contre le juge Alexandre de Moraes, de la Cour suprême, a été confirmé aujourd’hui.
Selon le portail d’information G1, les anciens ministres de la Justice et de la Défense appellent dans la lettre le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, à écarter la demande de procès politique contre De Moraes, présentée par le chef d’état.
Les signataires du document étaient des membres des gouvernements des anciens présidents Fernando Henrique Cardoso, Luiz Inácio Lula da Silva, Dilma Rousseff et Michel Temer.
Bolsonaro a déposé vendredi au Sénat une demande de cessation contre De Moraes, mais le même jour la Cour fédérale suprême (STF) a publié une note de rejet.
'L’État de droit démocratique ne tolère pas qu’un magistrat soit accusé pour ses décisions, car il doit être mis en cause dans les recours correspondants, dans le respect de la légalité', indique le texte du STF.
Le Tribunal Suprême souligne que 'tout en exprimant sa confiance totale dans l’indépendance et l’impartialité du ministre Alexandre de Moraes, il attendra de manière républicaine la délibération du Sénat fédéral'.
Les anciens ministres affirment dans leur document qu’il est 'impératif de mettre fin à cette aventure juridico-politique'.
Parce que, ajoutent-ils, 'le contraire serait de soumettre notre pouvoir judiciaire à une procédure préliminaire au Sénat fédéral pour satisfaire le simple caprice du président qui a régulièrement violé les lignes de démarcation de la Constitution.
Ils soulignent que le traitement éventuel de l’affaire par le Sénat aura des effets négatifs sur la stabilité démocratique.
De même, il y aura 'prévalence de représailles contre un membre de notre Cour suprême, ce qui engendrera une immense insécurité dans le cœur de notre société et des répercussions internationales négatives sur l’image du Brésil'.
Les signataires du contenu avertissent que Bolsonaro a fait de 'la confrontation constante une force d’action politique'.
Ils assurent que 'le président de la République suit ainsi le scénario d’autres dirigeants autocratiques du monde entier qui, élevés au pouvoir par le vote, cherchent sans cesse à affaiblir les institutions de l’État de droit démocratique, y compris le pouvoir judiciaire'.
Bolsonaro a exigé l’expulsion après que De Moraes a décidé le 4 août l’ouverture d’une enquête contre le président sur la diffusion de fausses nouvelles.
La raison en sont les attaques que l’ancien capitaine de l’armée lance contre l’urne électronique et contre au système électoral. Cette décision répondait à la demande unanime des ministres du Tribunal électoral suprême.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/267722-danciens-ministres-contre-demande-de-bolsonaro-de-destitution-dun-juge-au-bresil
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LA MAJORITE DES BRESILIENS SOUTIENT LA DESTITUTION DE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 21/08/2021
La majorité des Brésiliens soutient la destitution de Bolsonaro
21 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-19 18:19:42
Brasilia, 19 août (RHC) 58% des Brésiliens soutiennent la destitution du président Jair Bolsonaro, a révélé aujourd’hui un sondage de PoderData, division de recherche du portail d’informations Poder360.
Réalisé du 16 au 18 août, le sondage a indiqué que ce chiffre représente une augmentation de huit points par rapport à l’échantillon précédent de fin juillet dernier.
La proportion de ceux qui pensent que Bolsonaro doit rester en fonction a baissé de 13 points de pourcentage au cours de la même période, passant de 45 à 32 pour cent.
L’indice de soutien à l’exonération du président est marqué pour PoderData à cette question.
Il est techniquement à égalité avec 57 % à la fin du mois de mai, compte tenu de la marge d’erreur de deux points de pourcentage de l’enquête.
Les résultats du sondage sont révélés à un moment de tension entre Bolsonaro et d’autres pouvoirs, en particulier la justice électorale.
Il s’agit de la première enquête effectuée à la suite de l’émission au cours de laquelle l’ancien militaire a dénoncé sans preuve des fraudes dans le décompte des votes par urne électronique lors d’Élections.
L’examen s’est appuyé sur 2500 entretiens dans 433 municipalités des 27 États de la Fédération.
Selon l’étude réalisée en juillet par PoderData, au moins 12 des 33 partis du pays étaient favorables à la cessation de Bolsonaro et trois autres ont manifesté leur soutien.
Les 15 organisations politiques qui soutiennent ou signalent des licenciements comptent 181 députés et 25 sénateurs.
Pour qu’une demande de procès politique soit approuvée par la Chambre des députés, il faut 342 voix.
Huit partis se sont prononcés contre le procès de destitution, avec 100 parlementaires et 18 représentants.
Cinq autres ne se sont prononcés ni contre ni pour, parmi eux le Parti Social Libéral, pour lequel Bolsonaro a été élu en 2018.
Le 30 juin, des organisations politiques, populaires et de la société civile ont présenté à la Chambre Basse une dénommée super-demande de destitution du président.
La requête visait à regrouper les arguments de 122 demandes de procès politique contre l’ancien capitaine de l’armée, accusé de 23 délits.
Parmi les infractions commises par Bolsonaro citées dans le texte figurent l’encouragement aux militaires à ne pas respecter la loi, l’incitation à un coup d’État, avec des positions favorables à la fermeture de la Cour suprême et du Congrès national, et l’apologie de la torture.
L’indignation de la population contre l’isolement social, l’absence de plan de lutte contre la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 570 mille morts et 20 millions de contagions, et les mensonges pour obtenir des avantages politiques sont également mentionnés.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/267520-la-majorite-des-bresiliens-soutient-la-destitution-de-bolsonaro
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : POUR LA PLUPART DES BRESILIENS, BOLSONARO VEUT FAIRE UN COUP D’ETAT
Par
tourtaux-jacques
Le 19/08/2021
Pour la plupart des Brésiliens Bolsonaro veut faire un coup d’État
19 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-18 09:22:47
Brasilia, 18 août (RHC) 57,6 % des Brésiliens pensent aujourd’hui que le président Jair Bolsonaro a l’intention de faire un coup d’État dans le pays, selon un sondage réalisé par l’Instituto Opinion.
Cité par le portail Congrès à Foco, le sondage indique également que, malgré cette possibilité de coup d’état, 74,5 pour cent des personnes interrogées déclarent qu’elles préfèrent toujours le régime démocratique.
Selon le sondage, 31,1 pour cent des personnes interrogées ne pensent pas que Bolsonaro aille tente une rupture institutionnelle. Les autres n’ont pas donné leur avis.
Pour 10,3 % des personnes interrogées, 'dans certaines circonstances' une dictature vaut mieux qu’un régime démocratique et 5,3 % pensent que 'peu importe qu’il s’agisse d’une démocratie ou d’une dictature'.
L’institut a également posé des questions sur le défilé de chars à Brasilia le 10 août.
Quarante-trois pour cent des personnes qui ont connu l’épisode affirment que Bolsonaro a tenté d’intimider le Congrès national et la Cour fédérale suprême (STF) le jour du vote sur le bulletin de vote imprimé lors des élections de 2022.
Un autre 13,9 pour cent estime que le président voulait démontrer la force et la subordination des forces armées à lui.
70,3 % des personnes interrogées affirment que l’utilisation de véhicules blindés était destinée à faire valoir le rôle du président, et non celui des forces armées.
Cependant, 47,1 pour cent affirment que le défilé a terni plus encore l’image du Brésil à l’étranger. De même, pour 36,3 % des personnes interrogées, celle des forces armées et, pour 49,3 % d’entre elles, celle du chef de l’État lui-même, ont souffert.
Selon 61,3 % des personnes entendues, Bolsonaro est responsable de la mort de près de 600000 Brésiliens à cause du Covid-19.
Parmi les personnes interrogées, 23,8 pour cent considèrent que l’ancien capitaine de l’armée est le principal responsable du nombre élevé de morts causées par la pandémie. Dans l’évaluation, 34,1 % affirment qu’il n’y est pour rien.
Le sondage montre en outre qu’il y a un grand mécontentement populaire à l’égard de la gestion économique du gouvernement : 73,1 pour cent des personnes interrogées admettent être insatisfaites de la direction de l’économie et seulement 19,4 ont exprimé leur satisfaction.
L’impopularité du chef d’état coïncide avec l’avancement des travaux d’une commission du Sénat qui enquête sur la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19.
Par contre, en qui concerne le sondages sur les intentions de vote en vue des élections de l’année prochaine, la balance penche nettement en faveur de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, son rival potentiel, sa popularité s’est renforcée depuis qu’il a recouvré ses droits politiques en mars après qu’un juge du STF ait annulé toutes ses condamnations.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/267353-pour-la-plupart-des-bresiliens-bolsonaro-veut-faire-un-coup-detat
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
BRESIL : LULA PARCOURT LE NORD-EST DANS L’ESPOIR DE CONSTRUIRE UN BRESIL MEILLEUR
Par
tourtaux-jacques
Le 18/08/2021
Lula parcourt le Nord-est dans l’espoir de construire un Brésil meilleur
18 Août 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-16 17:00:53
Brasilia, 16 août (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva effectue sa deuxième journée de visite dans le Nord-Est, où il dialoguera avec des dirigeants politiques et des mouvements sociaux, dans l’espoir de construire une vie meilleure pour le Brésil.
Dans une vidéo destinée aux habitants de cette région, le fondateur du Parti des travailleurs (PT) a affirmé que lors des échanges de vues, il sera question de la possibilité d’avancer et de développer le territoire, « parce que ce pays a été meilleur une fois ».
Il a souligné qu’on ne peut pas 'perdre l’espoir de construire un Brésil meilleur pour nous tous'.
Des sources proches du parti confirment que Lula est arrivé la veille à Recife, capitale de l’état de Pernambuco, et a rencontré des dirigeants du PT dans le département.
Pendant le film-vidéo, il a fait une analyse de la situation politique et économique de la nation et a soulevé, selon la conseillère Liana Cirne, la nécessité de 'mettre les pauvres dans le budget et les riches dans l’impôt sur le revenu'.
Le portail Brésil 247 rapporte qu’une telle déclaration renforce les thèses qu’il a soulignées dans une récente interview avec CBN Radio Santa Catarina : 'Le Brésil ne peut être éternellement condamné à être une simple promesse, une lointaine possibilité de nation développée'.
Pour grandir, il a insisté, 'avoir la prospérité et sortir de la condition inédite de paria international à laquelle il a été soumis par (président) Jair Bolsonaro, le pays a besoin d’un vaste projet de reconstruction nationale, impliquant toute la société civile'.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/267183-lula-parcourt-le-nord-est-dans-lespoir-de-construire-un-bresil-meilleur
LA POLICE A REPRIME DES AUTOCHTONES DEVANT LE CONGRES DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 25/06/2021
La police a réprimé des autochtones devant le Congrès national du Brésil
25 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-22 17:44:47
Brasilia, 22 juin (RHC) La police du District fédéral a réprimé aujourd’hui devant le Congrès national brésilien une centaine d’indigènes qui protestaient pour exiger le retrait d’un projet de loi sur la démarcation des terres autochtones.
La manifestation a été dispersée par les forces de l’ordre avec une violence extrême et l’utilisation de grenades lacrymogènes, ont rapporté des témoins cités par les médias.
C’était la deuxième attaque policière en quelques jours, la première ayant eu lieu le 17 juin.
Ce projet de loi prévoit une série de modifications dans la juridiction des terrains originaires des indiens brésiliens.
Parmi les modifications, il y en a une qui stipule que les peuples autochtones n’auraient droit qu’aux domaines qui étaient en leur possession le 5 octobre 1988.
Le vote de l’initiative était prévu ce mardi à la commission de la Constitution et de la justice de la Chambre des députés, mais il a été retiré de l’ordre du jour à la suite des protestations.
Depuis une semaine, des groupes d’indigènes campent sur l’Esplanade des Ministères, avenue centrale de cette capitale où se trouvent les bâtiments des pouvoirs publics.
L’Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB) a dénoncé en mars devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies le gouvernement du président Jair Bolsonaro pour avoir mené une politique d’extermination contre les communautés autochtones.
Nous avons vécu des moments très graves dans notre pays. L’actuel Exécutif brésilien applique une politique qui est extrêmement nuisible aux peuples autochtones', a déclaré devant ce conseil Luiz Eloy Terena, avocat de l’APIB.
Il a déclaré que le gouvernement et ses agents doivent être tenus pour responsables de tels actes. Nous sommes face à une politique d’extermination, nous demandons de l’aide pour arrêter le génocide', a-t-il souligné.
L’accusation de l’APIB a reçu l’appui du Conseil autochtone missionnaire et le parrainage de l’Institut pour le développement et les droits de l’homme, de l’Association brésilienne des gays, lesbiennes et transgenres, de la Terre des droits et de l’Institut brésilien d’analyse sociale et économique.
Terena a également révélé que 114 peuples indigènes qui n’ont jamais été en contact avec l’homme blanc sont en danger en raison du coronavirus et des invasions illégales de bois dans des zones de l’Amazonie.
Un rapport de l’Association Hutukara Yanomami a révélé que l’exploitation minière illégale, l’une des principales causes de destruction de l’environnement dans la forêt amazonienne, a augmenté de 30% en 2020 sur les terres yanomami, soit l’équivalent de 500 terrains de football.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/261560-la-police-a-reprime-des-autochtones-devant-le-congres-national-du-bresil
Tag(s) : #brésil
BRESIL : UNE NOUVELLE VICTOIRE JUDICIAIRE DE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 25/06/2021
Brésil : une nouvelle victoire judiciaire de Lula
25 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-22 17:47:19
Brasilia, 22 juin (RHC) La Justice brésilienne a acquitté l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva d’une accusation de corruption passive liée à l’opération Zelotes, qui enquête sur un prétendu schéma de fraude et de corruption dans le secteur automobile.
Le ministère public, qui avait porté plainte en 2017, avait accusé Lula de favoriser les entreprises du secteur automobile en échange de pots-de-vin. Selon l’accusation des entrepreneurs auraient promis jusqu’à 6 millions de reais (près de 1,2 million de dollars) pour financer des campagnes du Parti des travailleurs (PT).
Cependant, le juge fédéral Frederico Botelho de Barros Viana a affirmé que cette plainte "est dépourvue d’éléments pouvant fonder "toute condamnation à l’encontre des accusés".
"Il est prudent et raisonnable de prononcer un jugement d’acquittement avant même que les moyens de défense des accusés ne soient présentés, en évitant de nouvelles restrictions à la présomption légitime d’innocence", a-t-il ajouté.
Barros Viana a également acquitté Gilberto Carvalho, ancien ministre et chef de cabinet de Lula, ainsi que cinq autres accusés.
La décision du juge marque une nouvelle victoire pour l’ancien président, qui a été habilité en avril à participer aux élections présidentielles d’octobre 2022, après l’annulation des condamnations prononcées contre lui dans l’État du Paraná.
Le dirigeant du PT, qui a toujours plaidé non coupable de toutes les charges pour lesquelles il a été inculpé, n’a pas confirmé sa candidature aux élections, mais il a dit qu’il n’hésiterait pas à le faire s’il était en bonne santé et avait des chances de gagner.
Un sondage publié récemment indique que Lula gagnerait au premier tour des élections de 2022 avec 41 % des voix, contre 23 % pour le président Jair Bolsonaro. Et dans un éventuel second tour, le leader révolutionnaire atteindrait 55 % contre 32 % pour l’extrême-droite.
(Russia Today)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/261561-bresil-une-nouvelle-victoire-judiciaire-de-lula
BRESIL : LULA SOUTIENT DES MANIFESTATIONS CONTRE LE GOUVERNEMENT DE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 18/06/2021
Brésil : Lula soutient des manifestations contre le gouvernement de Bolsonaro
18 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-17 18:34:41
Brasilia, 17 juin (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a soutenu les manifestations de samedi prochain contre l’administration du président Jair Bolsonaro qui, a-t-il affirmé, seront un appel à protester contre la mauvaise gouvernance et le génocide par Covid-19.
Convoqués par des mouvements sociaux et populaires, les événements du 19 juin sont programmés dans au moins 319 villes de tout le pays, centrés sur le manque de vaccins anti-Covid-19 et sur l’absence de réponses à la crise économique et à la faim.
'La société a commencé à bouger', a indiqué le fondateur du Parti des travailleurs (PT) lors d’une interview accordée à une émission de la radio Jovem Pan, dans laquelle il a indiqué que sa participation aux manifestations n’était pas prévue.
Ma participation ne peut être exploitée par les médias qui diraient sûrement : Lula a manipulé le mouvement et l’a transformé en pièce de campagne, a-t-il précisé.
Il a rappelé la préoccupation des manifestants avec les mesures de précaution dans les mobilisations sur lesquelles les organisateurs ont mis l’accent.
'Tout le monde porte un masque, la plupart avec de l’alcool gel. Même s’ils sont dans la rue, les gens aiment leur vie et se protègent. Une différence substantielle avec l’attitude du président Bolsonaro, qui ne met pas de masque et nie effectivement le vaccin comme solution. Nous voulons construire le Brésil, a-t-il répété.
Au cours de l’entretien, l’ancien dirigeant a répondu à de nombreuses questions et il a expliqué qu’il n’y avait pas de polarisation idéologique dans le pays.
'C’est une polarisation entre la société brésilienne démocratique et une petite partie des miliciens qui servent Bolsonaro', a-t-il noté.
Il a dit que 'aujourd’hui vous avez un fasciste au pouvoir, un génocidaire, qui ment tous les jours', qui lutte contre la démocratie.
Un citoyen, a-t-il ajouté, 'utilise de fausses nouvelles. Son plaisir est de dire des mensonges, de faire des provocations, de manquer de respect aux personnes' et 'malheureusement, il a encore une partie de la société, qui n’est pas majoritaire', a-t-il souligné.
En ce qui concerne les mouvements politiques, l’ancien dirigeant ouvrier a affirmé qu’il cherchait des personnes qui voulaient construire un programme pour réparer le Brésil.
Une fois de plus, il a été interrogé sur sa candidature aux élections de 2022 et il a dit une fois de plus qu’il était temps pour d’autres luttes, comme l’augmentation des aides d’urgence, le crédit aux petits entrepreneurs et l’investissement dans les infrastructures.
'Pour que je sois candidat, il faut que les partis le veuillent, que mon parti, le Parti des Travailleurs, le veuille et que je sois en très bonne santé, parce que je ne vais pas jouer avec le peuple brésilien, et il est nécessaire de construire un éventail de soutiens dans les états', a souligné.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/261088-bresil-lula-soutient-des-manifestations-contre-le-gouvernement-de-bolsonaro
LULA INVITE LES TRAVAILLEURS ET LES ARTISTES A RECONSTRUIRE LE BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 16/06/2021
Lula invite les travailleurs et les artistes à reconstruire le Brésil
15 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-14 18:47:35
Brasilia, 15 juin (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a invité des représentants de mouvements sociaux, de communautés et de zones populaires, des artistes, des communicateurs et des travailleurs à reconstruire le Brésil, ont confirmé aujourd’hui des sources du Parti des Travailleurs.
'Il ne sert à rien de se plaindre de ce qui manque. Construisons. Ce pays ne peut plus être édifié par ceux d’en haut. Ce pays a besoin d’être construit, une fois dans la vie, par ceux d’en bas', a déclaré Lula lors d’une réunion à Rio de Janeiro avec des dirigeants de ces secteurs, cité par le site officiel du Parti des travailleurs (PT).
Il a fait remarquer qu’en 2002, il était difficile de trouver une jeune fille et un jeune diplômé de l’université dans une favela. Aujourd’hui, vous pouvez les trouver. Et beaucoup. Alors mettons cette évolution qui a eu lieu à la périphérie pour reconstruire le modèle du Brésil'. Selon le fondateur du PT, il est temps pour le peuple de construire la vraie démocratie dans le géant sud-américain.
Il a précisé que «la démocratie n’est pas quelque chose de vide. La démocratie n’est pas seulement le droit des gens à crier qu’ils ont faim. La démocratie est le droit des gens de manger'.
«Ce n’est pas seulement, a-t-il poursuivi, le droit de crier que l’on veut avoir une école, c’est le droit de l’avoir réellement. Ce n’est pas seulement avoir le droit de dire que nous voulons des transports publics de qualité, c’est avoir des transports publics de qualité. C’est transformer les désirs en réalité', a-t-il souligné.
Dans l’échange de vues avec la classe artistique, l’ancien dirigeant ouvrier a fait une invitation similaire.
Il est nécessaire de les aider à reconstruire ce pays et de considérer la culture comme une industrie qui produit de la culture et de la richesse dans ce pays, a-t-il déclaré.
Il a averti que « nous ne pouvons pas penser que destiner de l’argent à la culture est dépenser. Parce que c’est la manie maudite : tout ce qui est donné aux riches est investissement, tout ce qui est donné aux pauvres est dépense'.
Mais, a-t-il précisé, 'plus nous investirons dans la culture, plus nous aiderons le peuple à défendre ses droits et à faire une révolution démocratique et pacifique'.
Lula a rappelé qu’il est nécessaire d’unir et de convaincre la société de choisir la voie de l’égalité et de la solidarité.
Il n’y a pas de magie. Nous devrons reconstruire avec notre compétence, avec notre intelligence et notre volonté. Il est possible de le faire en parlant à la société brésilienne, sans marginaliser personne, mais en convainquant les gens, comme nous l’avons fait l’autre fois', a-t-il défendu.
Il a appelé à apprendre à aimer ceux qui haïssent et 'nous allons améliorer ce pays en faisant en sorte que les gens reçoivent des livres, aient accès à l’école et que la culture soit promue par l’État'.
Selon le site du PT, l’agenda de Lula à Rio a commencé vendredi, quand il a visité un chantier naval dans la municipalité de Niteroi, démantelé avec la destruction de l’industrie navale, initiée après le coup parlementaire judiciaire contre l’ex-présidente Dilma Rousseff en 2016.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/260686-lula-invite-les-travailleurs-et-les-artistes-a-reconstruire-le-bresil
LULA REITERE QUE LE BRESIL N’A PAS BESOIN DE LA TUTELLE DES USA POUR EXERCER SA SOUVERAINETE
Par
tourtaux-jacques
Le 10/06/2021
Lula réitère que le Brésil n’a pas besoin de la tutelle des Etats-Unis pour exercer sa souveraineté
9 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-08 19:25:01
Brasilia, 9 juin (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a exhorté les États-Unis à ne pas s’immiscer dans les affaires d’autres nations et il a affirmé que le Brésil n’a pas besoin de l’autorisation de Washington pour exercer sa souveraineté.
Lula da Silva a déclaré lundi que "l’idée que les Américains soient un phare pour le monde et qu’ils ne permettent à personne d’autre de rivaliser économiquement est erronée. Les Américains doivent savoir que nous ne voulons pas d’un shérif ou d’un tuteur, nous voulons un partenaire. Nous voulons des frères et des sœurs", a-t-il souligné au cours d’une interview accordée à la chaîne russe Russia Today (RT).
Le leader de gauche brésilien a affirmé que, pendant son mandat (2003-2010), il a démontré que le Brésil peut avoir la souveraineté et jouer un rôle international important et qu’il n’a pas besoin des États-Unis pour y parvenir.
"Nous n’avons pas besoin de demander la permission aux Etats-Unis pour être propriétaires de notre propre arrière-cour", a précisé Lula pour ensuite indiquer que le problème est que le Brésil a "une classe dirigeante, une élite servile" qui ne peut rien faire sans l’autorisation de la Maison Blanche.
Il a rappelé qu’en 2002, avant son investiture, il avait été invité à la Maison Blanche par le président américain de l’époque, George W. Bush, qui cherchait un soutien international pour l’invasion planifiée de l’Irak, mais il a refusé de soutenir Washington.
"J’ai dit au président Bush, que je ne connaissais pas Saddam Hussein, que l’Irak était à 12 000 kilomètres de mon pays, que l’Irak n’avait jamais rien fait contre le Brésil et que ma guerre n’était pas contre l’Irak, mais contre la faim dans mon pays", a dit Lula.
En ce qui concerne la pandémie au Brésil, l’ancien dirigeant a qualifié le leadership du président Jair Bolsonaro de désastreux et "presque génocidaire", en tenant compte du fait que le nombre de morts par le COVID-19 approche les 500 000.
Quant à son possible retour à la course électorale en 2022, Lula refuse de confirmer sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine et il affirme seulement que le contrôle de Bolsonaro diminue à mesure que son soutien public diminue. "Je suis sûr que la démocratie gagnera les élections en 2022", a-t-il prédit.
Source HispanTV
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/260076-lula-reitere-que-le-bresil-na-pas-besoin-de-la-tutelle-des-etats-unis-pour-exercer-sa-souverainete
Par
tourtaux-jacques
Le 08/06/2021
La dirigeante communiste brésilienne Manuela d'Ávila a reçu des menaces de mort de la part des bolsonaristes.
7 Juin 2021
Lundi 7 juin 2021
La dirigeante communiste brésilienne Manuela d'Ávila a reçu des menaces de mort de la part des bolsonaristes.
Dans une déclaration publiée le 4 juin, l'exécutif national du Parti communiste du Brésil (PCdoB) fait référence aux menaces méprisables dirigées contre Manuela d'Ávila, cadre du Parti et ancienne candidate à la vice-présidence.
Selon la déclaration, Manuela et sa famille ont été la cible de la haine et de la propagande du régime d'extrême droite de Jair Bolsonaro.
Voici le texte intégral de la déclaration :
Depuis le 2 février, lorsque l'ancienne députée fédérale Manuela d'Ávila a rendu publiques les dernières menaces à son encontre, une grande vague de solidarité et de répudiation face aux attaques des lâches a émergé sur les réseaux sociaux. D'autre part, les criminels, exprimant toute leur monstruosité, ont menacé de violer la fille de Manuela qui n'a que cinq ans. Et ils ont également menacé, une fois de plus, d'assassiner Manuela.
Il y a eu beaucoup plus de menaces, plus souvent à partir de sa proéminence dans les élections présidentielles de 2018, quand elle était candidate à la vice-présidence de la République et plus récemment quand en 2020 elle était dans une bataille électorale de second tour pour le mandat de maire de la ville de Porto Alegre.
Manuela a été victime de la machine numérique de haine et d'intolérance des bolsonaristes, et ciblée par des milliers de fausses nouvelles -fakenews. Pour défendre la démocratie et la réputation du peuple, Manuela a créé l'Institut E Se Fosse Você ? (Et si c'était vous ?) dans le but de lutter contre les fake news.
Aujourd'hui, au-delà d'une avalanche de mensonges, les criminels ont atteint le raffinement de la cruauté, en ciblant un enfant avec des menaces. Cette attaque criminelle et systématique contre Manuela n'est pas un événement isolé. Elle fait partie de l'émergence de méthodes infâmes utilisées par le néo-fascisme bolonariste pour naturaliser la violence dans la vie sociale et politique, pour détruire les politiques, les idées et l'honnêteté de la justice sociale, et aussi pour encourager ceux qui promeuvent la misogynie, le racisme et l'homophobie.
Le Parti communiste du Brésil (PCdoB) est solidaire de Manuela, l'une des principales dirigeantes politiques du pays et de notre Parti, et joue avec des personnalités et des dirigeants des domaines politique, démocratique et progressiste, un mouvement qui demande aux autorités compétentes de se montrer strictes et de punir les criminels. Ce mouvement de solidarité avec Manuela et sa fille est étendu à toutes les victimes de la persécution haineuse que le bolsonarisme mène contre ceux qui luttent et se battent pour la défense de la vie et de la démocratie, la vaccination et l'aide d'urgence, l'emploi, l'éducation et les droits.
Manuela, qui a tant donné au Brésil ces dernières années a maintenant besoin de notre solidarité et l'aura !
Brasilia, le 4 juin 2021
Exécutif national du Parti communiste du Brésil (PCdoB).
pcdob.org.br
source : https://www.idcommunism.com/2021/06/brazilian-communist-leader-manuela-davila-received-death-threats-from-bolsonaristas.html
Tag(s) : #brésil, #PCdoB, #Communiste
BRESIL : LA CONDAMNATION DE LULA QUALIFIEE D'ERREUR JUDICIAIRE
Par
tourtaux-jacques
Le 07/06/2021
La condamnation de Lula au Brésil est qualifiée d’erreur judiciaire
7 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-06 18:10:10
Brasilia, 7 juin (RHC) La condamnation de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, annulée récemment par la Cour suprême du Brésil, était une grave erreur judiciaire, a estimé Susan Rose-Ackerman, considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes spécialistes en corruption aux États-Unis.
Lors d’une interview avec le journaliste Ricardo Balthazar, du quotidien Folha de Sao Paulo, reprise par d’autres médias, la professeure de droit et de sciences politiques de l’Université de Yale a déclaré que 'il m’a toujours semblé que le cas de Lula ne correspondait pas bien au modèle révélé dans les cas les plus complexes de (l’opération) Lava Jato'.
Elle a assuré que 'l’appartement, dont la propriété a été attribuée (au fondateur du Parti des travailleurs) ne semblait pas avoir de lien avec les détournements de (entreprise pétrolière d’État) Petrobras et les grands transferts de richesse détectés par les chercheurs'.
Pour l’experte reconnue, 'il serait dommage que les erreurs commises (par l’ancien juge Sérgio Moro) dans le cas particulier de Lula soient utilisées pour disqualifier tout ce qui a été fait'.
En 2019, Rose-Ackerman a signé une lettre avec des collègues juristes internationaux dans laquelle elle était consternée par la révélation des messages échangés entre Moro et les procureurs de Lava Jato, et dénonçait la partialité dans le comportement de l’ancien juge.
'Il s’est passé beaucoup de choses dans l’enquête, Moro était le juge des affaires (de corruption à Petrobras), mais le cas de Lula était différent, il ne faisait pas partie de tout le paquet', a-t-elle expliqué.
Je pense donc que la décision est maintenant correcte, mais il y a certainement un problème de temps, a-t-elle ajouté.
Elle a précisé que la condamnation en 2018 'a empêché Lula d’être candidat et a permis l’ascension de (Jair) Bolsonaro'.
Je ne sais pas ce que les gens pensent maintenant, mais il y a un problème avec le fait que cette décision soit prise maintenant, plusieurs années après les élections, a-t-elle souligné.
La Cour fédérale suprême a confirmé la semaine dernière la reprise, le 23 juin, du procès de Moro soupçonné de partialité dans des procès contre l’ancien dirigeant ouvrier.
L’assemblée plénière de la cour supérieure a déjà formé une majorité pour maintenir la décision de la deuxième chambre du tribunal qui a déclaré Moro suspect de juger arbitrairement Lula dans l’affaire dite triplex de Guarujá.
Cependant, il manque les votes du ministre Marco Aurélio Mello (qui a demandé plus de temps pour analyser le cas) et du président du STF, Luiz Fux.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/259803-la-condamnation-de-lula-au-bresil-est-qualifiee-derreur-judiciaire
LE PEUPLE BRESILIEN EXIGE LA DESTITUTION DE BOLSONARO POUR MAUVAISE GESTION
Par
tourtaux-jacques
Le 02/06/2021
Les Brésiliens demandent la destitution de Bolsonaro pour mauvaise gestion
1 Juin 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-05-31 09:17:31
Brasilia, 31 mai (RHC) Des manifestations ont eu lieu dans diverses villes du Brésil, notamment à Sao Paulo, contre la gestion du président Jair Bolsonaro face à la pandémie du coronavirus.
Les manifestants reprochent au président de ne pas superviser l’une des épidémies de coronavirus les plus meurtrières au monde et exigent sa destitution.
Les Brésiliens sont de plus en plus furieux de la lenteur du lancement du vaccin au Brésil. Ils pensent que le procès politique de Bolsonaro est la solution pour sauver des vies pendant la pandémie.
Actuellement, sur les 210 millions d’habitants du géant sud-américain, seulement 10 % ont reçu les deux doses nécessaires du vaccin anti-COVID-19.
Le Brésil est l’un des pays les plus touchés par l’épidémie, avec plus de 460 000 morts et plus de 16,4 millions de cas de contamination.
Le président, qui a minimisé dès les premiers jours la gravité du COVID-19, se méfie également de l’efficacité des masques; et rejette les confinements et les mesures de restriction pour éviter la propagation du virus.
Source Hispan TV
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/259100-les-bresiliens-demandent-la-destitution-de-bolsonaro-pour-mauvaise-gestion
Tag(s) : #brésil, #Bolsonaro
LULA ASSURE QUE BOLSONARO PAIERA POUR LES MORTS DU COVID-19 AU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 28/05/2021
Lula a assuré que Bolsonaro paiera pour les morts du Covid-19 au Brésil
27 Mai 2021
Lula a assuré que Bolsonaro paiera pour les morts du Covid-19 au Brésil
Brasilia, 27 mai (Prensa Latina) L'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré aujourd'hui que le président Jair Bolsonaro paiera l'irresponsabilité et l'insouciance dans cette pandémie de Covid-19 qui a fait 454 429 morts au Brésil à ce jour.
Bolsonaro n'échappera pas au blâme. Cela peut ne pas se produire maintenant, cela peut se produire demain, mais il est important que le président porte la responsabilité d'une partie très importante des personnes qui sont mortes", a déclaré Lula lors d'une interview avec TV Forum.
Le fondateur du Parti des travailleurs a dénoncé le fait qu' "une société qui pleure 450 000 morts ne peut voir un président chevaucher une moto sans offrir un geste de condoléances pour le deuil de milliers de familles dans son pays".
Citant la commission d'enquête parlementaire qui évalue la gestion de la pandémie par le gouvernement, l'ancien dirigeant syndical a fait remarquer que Bolsonaro ne peut rester impuni pour des crimes de responsabilité.
Toujours dans cette interview, Lula a critiqué la privatisation d'Eletrobras, une initiative approuvée par la Chambre des députés.
Il rêvait qu'Eletrobras ait le même poids que Petrobras (compagnie pétrolière). C'est grâce à des entreprises publiques de cette taille que nous avons créé Luz para Todos (un programme établi en 2003 pour fournir de l'électricité aux familles des zones rurales)", a-t-il déploré.
Il s'est demandé : "Quelle entreprise privée apporterait l'électricité à près de 20 millions de familles ? La privatisation n'est pas encore passée par le Sénat, la société doit l'exiger", a-t-il averti.
Si le projet de compagnie électrique est certifié au Sénat, il s'agira de la première grande dénationalisation du gouvernement de Bolsonaro.
La mesure a été présentée personnellement au Parlement par l'ancien capitaine de l'armée le 23 février dans le cadre de son ambitieux programme économique libéral.
Avant son approbation à la chambre basse, Lula a prévenu à cette occasion que cette déstabilisation mettrait en danger la souveraineté et la sécurité énergétiques du Brésil.
Dans un message sur le réseau social Twitter, l'ancien dirigeant syndical a déclaré que Bolsonaro vendra Eletrobras à des "prix de banane" et que "c'est un crime de plus contre le peuple brésilien et l'avenir de notre pays".
Il a insisté sur le fait que dénationaliser Eletrobras "c'est livrer sur un plateau un patrimoine inestimable".
Le modèle de privatisation prévoit l'émission de nouvelles actions qui seront vendues sur le marché sans la participation de l'entreprise, ce qui signifie la perte du contrôle des actionnaires avec droit de vote dont dispose actuellement l'Union.
ga/ocs
source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=451803&SEO=lula-aseguro-que-bolsonaro-pagara-por-muertes-covid-19-en-brasil
BRESIL : LULA FAVORI POUR GAGNER L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2022
Par
tourtaux-jacques
Le 23/05/2021
Lula favori au Brésil pour gagner l’élection présidentielle de 2022
22 Mai 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-05-22 09:12:30
Brasilia, 22 mai (RHC) L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva apparaît aujourd’hui comme favori pour remporter les élections présidentielles de 2022 au premier tour au Brésil, a révélé un sondage réalisé par l’Institut Vox Populi.
Divulguée par le portail de nouvelles Metropolis, la société a fait une étude spontanée et stimulée, avec la question : 'Bien que les élections présidentielles soient encore loin, si elles avaient lieu aujourd’hui, pour qui voteriez-vous ? '.
Dans le vote estimé, le fondateur du Parti des travailleurs gagne avec 43 pour cent. L’actuel président, Jair Bolsonaro, atteint 24.
Plus éloignés apparaissent le présentateur de télévision Luciano Huck avec huit pour cent et le politicien Ciro Gomes, cinq.
Dans le cas de l’élection spontanée, Lula apparaît avec 33 pour cent; Bolsonaro (19) et Gomes (deux).
Sous un autre scénario et au second tour contre l’ancien militaire, Gomes et le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria, l’ancien dirigeant ouvrier aurait également l’avantage.
Face à l’actuel chef d’État, Lula détient 55 % des intentions de vote, tandis que Bolsonaro en obtient 28.
Aucun Blanc/Nul n’enregistre 14 % et 3% ne sait pas.
Avant Gomes, l’avantage de l’ancien dirigeant syndical métallurgique est de 52 pour cent à 19. Et face à Doria, la victoire serait plus facile : 56 pour cent contre 14.
Dans ce cas, le gouverneur pauliste a moins d’intentions que la catégorie personne/blanc/non vote (27 pour cent).
L’enquête pour le second tour de scrutin de 2022 a été réalisée sur la base de deux mille entretiens, appliqués dans 119 villes, selon le sexe, l’âge, l’éducation et le revenu.
La marge d’erreur est de 2,2 %, estimée sur un intervalle de confiance de 95 %.
L’enquête a été menée de manière quantitative, avec des entretiens personnels et dans les foyers. Les entretiens ont été menés avec des Brésiliens de toutes les couches sociales âgés de 16 ans et plus, vivant dans les zones urbaines et rurales, dans les 26 États et dans le District fédéral.
En mars, Lula a recouvré ses droits politiques lorsque la Cour fédérale suprême a annulé quatre procès intentés contre lui dans les tribunaux de la ville méridionale de Curitiba pour un conflit de compétence.
Après l’invalidation des jugements, l’ancien président a également retrouvé sa chance de se présenter à la course au pouvoir l’année prochaine.
Source Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/258174-lula-favori-au-bresil-pour-gagner-lelection-presidentielle-de-2022
BRESIL : L’OFFENSE LANCEE PAR UN MINISTRE CONTRE LA CHINE EST QUALIFIEE D’IRRESPONSABLE.
Par
tourtaux-jacques
Le 01/05/2021
Brésil : l’offense lancée par un ministre contre la Chine est qualifiée d’irresponsable.
30 Avril 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-29 09:40:55
Brasilia, 28 avril (RHC) Le président du Front parlementaire Brésil-Chine, Fausto Pinato, a qualifié d’irresponsable la déclaration du ministre de l’Économie, Paulo Guedes, qui a attribué au géant asiatique la fabrication du coronavirus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19.
'Guedes s’est habillé en costume de président Jair Bolsonaro et déchire sa biographie pour rester en fonction', a déclaré Pinato au portail Congrès en focus.
Il a averti que cette déclaration funeste complique les relations avec le plus grand partenaire commercial du Brésil et menace l’importation d’intrants pour les vaccins contre le Covid-19.
'C’est une catastrophe. Nous sommes devenus un asile de fous', a ajouté le leader du front composé d’environ 270 députés et sénateurs.
Il a ajouté que le Brésil humilie la Chine depuis le début du gouvernement de Bolsonaro, comportement qui, selon lui, nuira à l’agro-industrie nationale dans les deux prochaines années.
Il considérait que l’ancien ministre des Affaires Étrangères Ernesto Araújo, fréquent dans ses offenses contre la nation asiatique, 'était un attardé. Le pire virus qui existe n’est pas le Covid-19, mais la folie de ce gouvernement irresponsable'.
Selon le député, les journaux chinois vont souligner cette affirmation. C’est une perte pour l’échange de technologie. Guedes joue avec le Brésil jusqu’à la fin', a-t-il critiqué.
Dans un communiqué, Pinato a déclaré que dans un pays sérieux, le ministre de l’Economie serait destituté pour son attaque contre le principal partenaire économique de la nation.
Selon le législateur, le ministre, en provoquant Beijing, tente de créer un écran de fumée pour noyer la commission d’enquête parlementaire qui enquêtera sur les négligences du pouvoir exécutif vis-à-vis du Covid-19 et masquera son échec face à l’équipe économique.
'C’est la stratégie de créer une polémique inutile et d’accroître l’irresponsabilité envers le pays', a-t-il souligné.
Lors d’une réunion ce mardi du Conseil Supplémentaire de la Santé, Guedes a noté que 'les Chinois ont inventé le virus', mais qu’ils ont un vaccin moins efficace que celui développé par les entreprises américaines, comme Pfizer et Moderna.
La rencontre a été diffusée sur les réseaux sociaux du Ministère de la Santé. Apprenant qu’il était enregistré, il a demandé que son contenu ne soit pas diffusé. 'Ne l’envoyez pas à l’antenne, s’il vous plaît', dit-il, mais il était déjà trop tard.
Pour Pinato, 'Dieu seul peut vraiment protéger le Brésil de cette bande d’irresponsables inconséquents'.
Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/255689-bresil-loffense-lancee-par-un-ministre-contre-la-chine-est-qualifiee-dirresponsable
LE DICTATEUR BOLSONARO MENACE DE FAIRE SORTIR L'ARMEE DANS LES RUES DU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 27/04/2021
Bolsonaro menace de faire sortir l’armée dans les rues au Brésil
27 Avril 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-26 09:31:21
Brasilia, 26 avril (RHC) Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a averti qu’il ferait sortir les forces armées dans la rue pour garantir l’ordre au cas où les mesures restrictives ordonnées par les gouverneurs pour faire face à la Covid-19 favoriseraient ce que le chef d’état a appelé le "chaos".
"Si nous avions des problèmes, nous avons un plan pour entrer dans le camp (...). Je suis le chef suprême des forces armées. Notre armée, nos forces armées, si nécessaire, nous irons dans la rue", a-t-il dit au milieu d’une interview à la télévision locale.
Bolsonaro a de nouveau critiqué les mesures restrictives prises par les gouverneurs du Brésil, pays qui vit actuellement une pandémie de coronavirus, et a qualifié d'"absurdes" et de "lâches" les confinements, les mises en quarantaine et les couvre-feux.
"Si je le décrète, ce sera fait. Nos forces armées peuvent se rendre dans les rues un jour, pour faire respecter l’article 5" de la Constitution, relatif aux libertés individuelles, a souligné le chef de l’État brésilien.
Il a ajouté qu’il ne pouvait cependant pas "extrapoler" et qu’il ne donnerait pas plus de "renseignements" sur son plan, mais il a souligné qu’il l’avait déjà soumis à discussion avec ses 23 ministres.
"Nous en avons discuté ; que faire au cas où un chaos généralisé s’installerait au Brésil par la faim ; par la manière lâche dont certains veulent imposer ces mesures, avec certaines mesures restrictives pour que le peuple reste à l’intérieur de la maison", a condamné le dirigeant.
Bolsonaro est un ancien militaire nostalgique de la dictature militaire de 1964 et 1985 au Brésil. Ces déclarations s’inscrivent dans le cadre de la pression qu’il subit de la part de la population et des dirigeants de l’opposition pour leur gestion désastreuse face à la crise sanitaire globale de la Covid-19, qui a fait 386 000 morts et 14,2 millions de cas de contamination dans tout le pays.
Une étude comparative de l’Université du Michigan, aux États-Unis, a affirmé que le Brésil possédait un réel potentiel et une expérience pour faire face correctement à la pandémie, mais Jair Bolsonaro "a entravé une réponse efficace dans les politiques de santé".
Le dirigeant du géant sud-américain a adopté dès le début une attitude négationniste à l’égard de la pandémie, l’appelant "petite grippe" et critiquant les mesures prises par les gouverneurs pour contrer la propagation du virus.
Dans ce scénario, le Sénat du Brésil prévoit d’entamer cette semaine les travaux d’une commission spéciale pour enquêter sur les éventuelles "omissions" du gouvernement de Jair Bolsonaro et des administrations régionales dans la lutte contre le coronavirus.
Source Telesur
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/255305-bolsonaro-menace-de-faire-sortir-larmee-dans-les-rues-au-bresil
Tag(s) : #Bolsonaro, #brésil
BRESIL : LA COUR SUPREME CONFIRME QUE LE JUGE MORO ETAIT BIEN PARTIAL ENVERS LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 26/04/2021
Brésil : pour la Cour suprême, le juge Moro était bien «partial» envers Lula
25 Avril 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-24 09:30:18
Brasilia, 24 avril (RHC) Réunie en session plénière, la Cour suprême du Brésil a confirmé la décision de sa deuxième chambre, déclarant l'ancien juge Sergio Moro de «partial» dans le procès pour corruption présumée qui avait conduit l'ancien président Lula (2003-2010) en prison.
La Cour suprême conforte ainsi sa décision prise le 15 avril confirmant l'annulation des condamnations de Lula, le rendant éligible pour la présidentielle de 2022. Sept des onze juges se sont prononcés en faveur du maintien de l'arrêt, deux ont voté contre et les deux autres doivent décider quand ils reprendront l'examen de l'affaire, mais aucune date n'a été fixée.
«C'est une victoire du droit sur l'arbitraire. Il s'agit du rétablissement d'une procédure régulière et de la crédibilité du système judiciaire au Brésil», ont déclaré les avocats de Lula une fois la majorité des 11 juges acquise.
Lula a signalé qu’il a été victime d'un complot visant à l'écarter de la course électorale de 2018 dont il faisait figure de favori. Une élection finalement remportée par le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro.
La décision de la plus haute juridiction du Brésil est aussi une défaite cuisante pour «Lavage express», plus grande enquête anticorruption de l'Histoire du pays, dont le juge Moro était la figure de proue.
L'impartialité de Sergio Moro avait été mise en doute quand il avait accepté fin 2018 de devenir le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro. Il avait démissionné avec fracas il y a un an, dénonçant des ingérences du président.
L'enquête «Lavage express» avait ensuite été encore discréditée par la révélation d'échanges de messages par le site The Intercept Brasil, montrant une collusion entre les procureurs et le juge Moro.
Le principal fait d'armes de ce magistrat avait été la condamnation de Lula en première instance en juillet 2017: l'ex-président (2003-2010) était accusé d'avoir reçu un triplex en bord de mer en l'échange de faveurs dans l'attribution de marchés publics. Après avoir été condamné en appel, l'ancien tourneur-fraiseur avait purgé 18 mois de réclusion d'avril 2018 à novembre 2019, avant d'être libéré sur une autre décision de la Cour suprême.
Source Le Temps
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/255161-bresil-pour-la-cour-supreme-le-juge-moro-etait-bien-partial-envers-lula
LE BRESIL UNIT SES EFFORTS POUR DESTITUER LE PRESIDENT FASCISTE BOLSONARO
Par
tourtaux-jacques
Le 25/04/2021
Le Brésil décide d’unir ses efforts pour destituer Bolsonaro
25 Avril 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-24 09:53:56
Brasilia, 24 avril (RHC) Au moins neuf partis d’opposition, mouvements sociaux, juristes, étudiants et dirigeants religieux au Brésil ont décidé d’unir des dizaines d’initiatives pour demander la destitution du président Jair Bolsonaro, a confirmé samedi le Parti des travailleurs -PT.
La page du PT de la Chambre des députés, précise qu’après une réunion virtuelle avec 150 personnes, il a été décidé de formaliser 'une super demande' d’exonération de l’ancien capitaine de l’Armée, qualifié d’irresponsable face à la pandémie de COVID-19.
La proposition d’unifier le mouvement a été décidée le 13 avril entre les dirigeants des partis des Travailleurs, Communiste du Brésil, Unité Populaire, Socialisme et Liberté, Réseau de Durabilité, Vert, Démocrate Trabalhista, Citoyenneté et Socialiste Brésilien, qui ont établi une série d’actions conjointes contre le chômage.
De même, agir en faveur de la vaccination de masse contre le Covid-19 et reprendre l’aide d’urgence de 600 reais par mois (106 dollars) pour les travailleurs informels et les familles à faible revenu.
Le groupe d’organisations politiques, toutes signataires de pétitions d’impeachment (procès politique), tente de jeter des ponts pour faire pression sur le président de la Chambre basse, Arthur Lira, afin qu’il ordonne l’ouverture du procès de destitution de l’ancien militaire.
Le rendez-vous a été un jalon pour renforcer le mouvement pour la déposition de Bolsonaro, a commenté le député José Guimarães, qui a indiqué qu’un groupe de travail sera créé qui se réunira la semaine prochaine pour mettre en œuvre les décisions prises.
Dans cette affaire, il a mentionné une demande unique de révocation, un manifeste et une campagne nationale sur les raisons de la destitution.
La nouveauté de la rencontre est la présence, en plus des leaders de gauche, d’anciens anciens partisans de Bolsonaro et de parlementaires de droite comme Joice Hasselmann, Alexandre Frota et Kim Kataguiri.
Les trois législateurs ont approuvé l’unification de plus de 100 demandes d’impeachment pour faire pression sur la Chambre basse au début du procès de destitution de Bolsonaro.
Bien qu’il existe des différences politiques, idéologiques et partisanes entre les différents promoteurs de l’initiative, une convergence de position prévaut sur la nécessité de retirer d’urgence Bolsonaro du poste de président de la République, assure le siège.
La situation économique, sanitaire, hospitalière et sociale du Brésil est très grave, nous sommes face à un gouvernement génocidaire et incompétent, a déclaré le leader du PT à la Chambre des députés, Elvino Bohn Gass.
'Il faut choisir : Bolsonaro ou le Brésil », a-t-il souligné.
(Source : Prensa Latina).
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/255167-le-bresil-decide-dunir-ses-efforts-pour-destituer-bolsonaro
Tag(s) : #brésil
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tourtaux-jacques
Le 18/04/2021
Lula : Le Parti communiste chinois s'engage à assurer une large participation du public à la croissance économique
18 Avril 2021
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-17 à 20:00
SAO PAULO, 17 avril (Xinhua) -- Le Parti communiste chinois (PCC) a intégré avec succès l'opinion publique à l'élaboration de ses politiques et la Chine est un excellent partenaire de coopération des pays en développement, a estimé l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Sous la direction du PCC, "le gouvernement chinois a réussi à intégrer l'opinion publique à l'élaboration des politiques et à promouvoir les moyens de subsistance de la population par le biais du développement économique", a déclaré M. Lula, également fondateur du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, dans un récent entretien avec Xinhua.
"La capacité de diriger du PCC est admirable, et j'admire particulièrement le PCC pour sa capacité à écouter l'opinion publique", a-t-il affirmé.
Les réalisations de la Chine en matière de développement indiquent que le développement devait bénéficier au peuple et promouvoir l'intégration sociale et le progrès social, a-t-il noté, en parlant de l'impact mondial du développement de la Chine et de la coopération Sud-Sud.
"Je pense que la Chine pourrait devenir un modèle pour de nombreux pays. Elle est et restera un excellent partenaire pour les pays du Sud", a-t-il ajouté.
Faisant l'éloge du modèle économique chinois, M. Lula a indiqué que "la Chine avait connu une croissance économique extraordinaire au cours des 30 dernières années", et que la croissance économique avait commencé à devenir plus fructueuse lorsque les gens avaient commencé à sortir de la pauvreté et à avoir des possibilités d'étudier, d'avoir de meilleurs emplois et des revenus plus élevés.
"La Chine a évolué de manière extraordinaire, et je pousse les autres pays à suivre l'exemple de la Chine", a-t-il souligné.
Le PT entretient de bonnes relations avec le PCC, a-t-il rappelé. "De nombreux dirigeants du PT se sont rendus en Chine et ont discuté avec les dirigeants du PCC".
"Moi personnellement et mon parti avons un profond respect pour le PCC. Prendre soin du nombre de personnes dont le PCC s'occupe, faire en sorte que l'économie se développe comme elle l'a fait (...) Je pense que c'est magnifique", a déclaré M. Lula.
Le fait que le PCC devienne centenaire et plus fort ne peut être qu'une bonne chose pour la société chinoise, a-t-il ajouté.
Félicitant la Chine pour ses efforts dans la lutte contre la COVID-19, M. Lula a exprimé son souhait de se rendre à nouveau en Chine une fois la pandémie terminée.
"Je veux retourner en Chine (...) Je veux en apprendre davantage sur le fonctionnement de l'économie", a-t-il déclaré.
source : http://french.xinhuanet.com/2021-04/17/c_139887426.htm
Tag(s) : #Lula, #Chine, #PCC, #Communiste
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tourtaux-jacques
Le 18/04/2021
Lula réitère qu’il affrontera le fasciste Bolsonaro lors des prochaines élections présidentielles
18 Avril 2021
Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-17 09:38:11
Brasilia, 17 avril (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré qu’il se présenterait aux élections de 2022 si cela était nécessaire pour vaincre l’actuel dirigeant Jair Bolsonaro.
"Si cela s’avère nécessaire » je serai candidat, pour vaincre les forces d"un fasciste comme Bolsonaro, un génocidaire parce qu’il est le plus grand responsable du chaos dans la pandémie" de coronavirus, a déclaré Lula da Silva dans une interview à la télévision argentine C5N.
"Je suis en bonne santé. Mais ce n’est pas moi qui doit être nécessairement le candidat. Nous pouvons choisir quelqu’un qui représente les secteurs progressistes du Brésil", a déclaré Lula da Silva.
L’ancien président et dirigeant social brésilien a fait ces déclarations peu après que le Tribunal fédéral suprême (STF) eut confirmé l’annulation de ses condamnations pour corruption présumée.
Lula da Silva espère que le Brésil retrouvera la voie démocratique et il espère participer à ce processus qui redonnera de l’espoir et de la joie à ses compatriotes. Nous l’avons déjà fait une fois et nous pouvons le faire encore une fois, a-t-il souligné.
Sur la persécution judiciaire et politique contre lui, il a souligné : "C’était un très grand mensonge. Mais mes avocats ont prouvé que c’était une farce. Le juge a menti, les procureurs ont menti, la police fédérale a menti, pour m’éloigner de la campagne électorale. Je suis maintenant prêt à me battre", a déclaré l’ancien président.
(Telesur)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/254376-lula-reitere-quil-affrontera-le-fasciste-bolsonaro-lors-des-prochaines-elections-presidentielles
Tag(s) : #brésil, #Lula, #Elections
Lula dépasserait Bolsonaro au second tour des élections au Brésil
17 Avril 2021
Brasilia, 16 avril (RHC) L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva aurait 18 % d’avantage par rapport au président Jair Bolsonaro, lors d'un éventuel second tour des élections de 2022, révèle un sondage connu aujourd'hui.
Le sondage fait par l'institut Poderdata, publié sur le portail Power 360, assure que Lula apparaît désormais avec 52% des intentions de vote, tandis que l'ancien militaire en marque 34.
Dans une étude précédente, le fondateur du Parti des travailleurs avait 41%, contre 36% pour Bolsonaro.
Le même sondage indique également que l’autre candidat fort capable de vaincre Bolsonaro, dans un éventuel second tour, serait le présentateur de télévision Luciano Huck.
Si l’on met dans le même contexte les deux candidats, l'homme d'affaires et présentateur de télévision serait le préféré de 48% des personnes interrogées, contre 35% qui soutiendraient Bolsonaro.
Le sondage présentait d'autres candidats virtuels aux élections, mais tous apparaissent avec la parité technique.
Le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria, aurait 37% contre 38% de Bolsonaro.
Même scénario, selon Poderdata, dans une simulation de second tour, l'ancien juge Sérgio Moro aurait 37% et l’actuel Président 38%
Le politicien Ciro Gomes et Bolsonaro seraient à égalité, avec 38% des intentions de vote.
Lula est également en tête de la simulation du premier tour des élections présidentielles, c’est-à-dire, il aurait 34% des votes probables par rapport aux 31% de Bolsonaro.
Derrière se trouveraient Gomes et Luciano Huck, tous deux avec 6%.
Le sondage comprenait 3 500 enquêtes menées du 12 au 14 avril. La marge d'erreur est d’environ 1,8 %.
Lula est revenu avec force sur la scène politique après l’annulation de ses sanctions le 8 mars par la Cour Fédérale Suprême et a donc retrouvé ses droits et sa participation aux élections de l'année prochaine.
Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/254257-lula-depasserait-bolsonaro-au-second-tour-des-elections-au-bresil
Tag(s) : #Lula, #brésil, #Elections
LA COUR SUPREME DU BRESIL RATIFIE LA DECISION D’ANNULER LES CONDAMNATIONS DE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 17/04/2021
La Cour suprême du Brésil ratifie la décision d’annuler les condamnations de Lula
17 Avril 2021
Brasilia, 16 avril (RHC) Le Tribunal fédéral suprême du Brésil a confirmé la décision annulant les condamnations de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, qui a recouvré ses droits politiques et pourra participer aux élections de 2022.
Sur les 11 juges qui composent la cour suprême, huit ont accepté de maintenir l’invalidité des verdicts prononcés contre le fondateur du Parti des travailleurs et trois se sont prononcés contre.
La plupart des ministres du Tribunal Suprême ont reconnu l’incompétence du treizième Tribunal fédéral de la ville méridionale de Curitiba pour juger les affaires contre l’ancien dirigeant ouvrier.
Le 8 mars, le juge Edson Fachin avait jugé cette audience inapte à traiter les affaires de l’appartement triplex de Guarujá et de la ferme d’Atibaia, ainsi que deux procès impliquant l’Institut Lula.
Selon l’accord actuel du tribunal, réuni au grand complet, l’ancien juge Sérgio Moro, suspecté de partialité par le Suprême, n’aurait pas pu juger les affaires contre Lula.
La décision aboutit à l’annulation des condamnations prononcées contre l’ancien dirigeant dans le cadre de l’opération Lava Jato, qui a été désactivée, et Lula revient définitivement au domaine politico-électoral.
Les recherches rapportées la veille montrent que l’ancien dirigeant syndical a 52 pour cent de l’intention de vote contre un 34% du président Jair Bolsonaro dans un possible second tour des élections de l’année prochaine.
Par ailleurs, la présidente du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, Gleisi Hoffmann, a qualifié ce jeudi de jour historique la ratification par la Cour suprême d’annuler les condamnations contre l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva.
Le Tribunal Fédéral Suprême -STF-, 'confirme les droits de Lula! Jour historique. Ça a pris du temps, mais c’est arrivé, écrit Hoffmann sur les réseaux sociaux.
Elle a averti qu’il restait encore beaucoup d’actions à mettre en œuvre, mais l’incompétence de l’ancien juge Sérgio Moro a été l’étape clé pour cela, la première requête de la défense.
'Merci à tous ceux qui étaient à nos côtés dans cette lutte. Félicitations Lula! ', a écrit la plus haute dirigeante du PT.
Lors d’une manifestation précédente, la députée a souligné le rôle joué par la défense légale, composée des avocats Cristiano Zanin et Valeska Martins, qui 'n’ont jamais reculé devant les obstacles, et de tous ceux qui ont participé à un moment donné à la défense'.
Elle a souligné l’importance de la mobilisation populaire réalisée dans la ville méridionale de Curitiba, dans d’autres villes brésiliennes et dans le monde entier, pendant les 580 jours où Lula a été emprisonné par la police fédérale.
'Félicitations, Président Lula. Merci pour votre lutte, pour votre exemple et votre détermination. Merci de ne jamais vous être rendu', a déclaré Hoffmann.
Pour la dirigeante du Parti des Travailleurs, 'la décision d’aujourd’hui redonne au pays et à notre peuple l’espoir que l’avenir peut, doit et sera meilleur... Justice pour Lula est justice pour le Brésil', a-t-elle souligné.
Source : Prensa Latina).
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/254258-la-cour-supreme-du-bresil-ratifie-la-decision-dannuler-les-condamnations-de-lula
BRESIL : MISE EN GARDE SUR UNE POSSIBLE RESTITUTION DES CONDAMNATIONS CONTRE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 07/04/2021
Mise en garde au Brésil sur une possible restitution des condamnations contre Lula
7 Avril 2021
Brasilia, 6 avril (RHC) Le Parti des travailleurs (PT) du Brésil a mis en garde aujourd’hui contre une possible révocation de la décision d’un juge de la Cour suprême qui a annulé les condamnations de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva.
Le PT estime qu’il est absolument nécessaire de présenter ces éclaircissements à la nation et d’alerter la société sur le mouvement des « pêcheurs dans des eaux troubles » qui prétendent révoquer les bonnes décisions du Tribunal Suprême Fédéral à l’égard de l’ancien président Lula', indique l’organisation dans une note.
Signé par la présidente du parti, Gleisi Hoffmann, le texte précise que la décision du 8 mars et le procès conclu le 23 de ce mois par la deuxième chambre du Tribunal Fédéral Suprême (STF) sur la suspicion de partialité de l’ancien juge Sérgio Moro, 'sont très clairs'.
Le PT fait valoir que les deux verdicts 'annulent les illégalités et une partie des injustices' contre Lula au Tribunal fédéral de la ville méridionale de Curitiba.
Il insiste sur le fait que les déterminations concernent exclusivement l’ancien dirigeant ouvrier et aucun autre accusé ou condamné pour l’opération Lava Jato.
'! Elles n’affectent en rien la sécurité juridique du pays, mais au contraire rétablissent ce que la loi fournit, la prévisibilité et la crédibilité de la justice', souligne-t-il.
Selon le parti, la possibilité pour le ministre Edson Fachin, du STF, de revoir sa décision sur l’annulation des condamnations de Lula a été soulevée par le journaliste Merval Pereira, porte-parole des intérêts de la famille Marinho, du puissant groupe de communication Globo.
Dans son article, publié ce dimanche, Pereira assure que, parmi les possibilités du procès en session plénière du Suprême, prévu pour le 14 avril, 'il y a celle de considérer majoritairement que la juridiction de Curitiba est, même, le forum naturel des procès de Lula'.
Pour le PT, la décision de Fachin a entraîné l’annulation de procédures devant le treizième Tribunal fédéral de Curitiba pour incompétence de juridiction.
De même, l’arrêt de la deuxième chambre du STF sur l’arbitraire de Moro à l’égard de Lula 'sont des actes juridiques corrects', qui correspondent pleinement aux allégations formulées depuis 2016 par la défense de l’ancien président.
L’annulation des sentences, ajoute le parti, ainsi que le procès de suspicion a remis en cause les injustices pratiquées par la Lava Jato contre l’ancien dirigeant syndical métallurgique à la lumière du droit à une procédure régulière et a contribué à restaurer la crédibilité du pouvoir judiciaire brésilien, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Avec la décision de Fachin, l’ancien président a recouvré ses droits politiques et pourrait participer aux élections de 2022. 'Ne touchez pas aux droits de Lula! Justice pour Lula est justice pour le Brésil', a souligné le PT.
Source Prensa Latina
Édité par Reynaldo Henquen
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/253104-mise-en-garde-au-bresil-sur-une-possible-restitution-des-condamnations-contre-lula
Par
tourtaux-jacques
Le 03/04/2021
Des documents déclassifiés montrent que le régime militaire brésilien a participé au renversement d’Allende
2 Avril 2021
Washington, 1er avril (RHC) Des documents de renseignement déclassifiés ont révélé comment la dictature militaire brésilienne est intervenue aux côtés des États-Unis pour renverser le gouvernement du président Salvador Allende au Chili.
À l’occasion du 57ème anniversaire du coup d’État militaire au Brésil, le 31 mars 1964, le centre National Security Archive, basé à Washington, a diffusé ces archives de renseignement du Brésil, du Chili et des États-Unis.
On cite, par exemple, des câbles que Raúl Rettig, alors ambassadeur chilien au Brésil, a envoyés en 1971 au ministère des Affaires étrangères de son pays, et dans lesquels on lit : "Armée brésilienne réalisant éventuellement des études sur l’introduction de guérillas au Chili".
Rettig expliquait que "apparemment" l’armée brésilienne avait envoyé au Chili "plusieurs agents secrets, qui seraient entrés dans le pays en tant que touristes, avec l’intention de recueillir des données sur les régions où un mouvement de guérilla pourrait opérer".
Le National Security Archive fait également référence au livre « Le Brésil contre la Démocratie : dictature, coup d’état au Chili et la Guerre Froise en Amérique du Sud », du Brésilien Roberto Simon.
Simon expose le rôle clandestin du régime militaire brésilien dans le coup d’État du 11 septembre 1973 qui a porté au pouvoir le général Augusto Pinochet, ainsi que sa contribution à l’appareil de répression du Chili pendant les 17 années de dictature.
"Le livre montre comment la dictature militaire brésilienne a travaillé activement pour saper la démocratie au Chili pendant les années d’Allende et, après 1973, pour aider la junte chilienne à consolider son pouvoir", a expliqué l’auteur au centre.
Un autre document, également repris dans le livre fait référence à une réunion privée qu’ont eue à la Maison Blanche, en décembre 1971, le président des États-Unis, Richard Nixon, et le général brésilien Emílio Garrastazu Médici, où ils ont discuté des efforts pour renverser Allende.
Médicis a dit à Nixon qu’Allende serait reversé "pour les mêmes raisons que Joao Goulart l’avait été au Brésil".
Le président brésilien, Joao Goulart, a été renversé lors du coup d’État militaire de 1964, qui a déclenché la dictature militaire qui a pris fin en 1985. Le premier président renversé est décédé en 1976 en Argentine.
(Russia Today)
Édité par Reynaldo Henquen
source:https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/252640-des-documents-declassifies-montrent-que-le-regime-militaire-bresilien-a-participe-au-renversement-dallende
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tourtaux-jacques
Le 30/03/2021
Après la démission du ministre des Affaires Étrangères, le ministre de la Défense du Brésil démissionne
30 Mars 2021
Brasilia, 29 mars (RHC) Le ministre de la Défense du Brésil, le général Fernando Azevedo e Silva, a annoncé sa démission quelques heures après que le ministre des Affaires Étrangères, Ernesto Araújo, a présenté la sienne au président, Jair Bolsonaro.
'Je remercie le président de la République, à qui j’ai dédié ma loyauté pendant plus de deux ans, l’opportunité d’avoir servi le pays en tant que ministre de la Défense', indique une note diffusée par le bureau du haut-gradé.
Sans préciser les motifs de sa démission, Azevedo e Silva assure que pendant son mandat de ministre, depuis janvier 2019, quand Bolsonaro a pris le pouvoir, il a préservé 'les forces armées comme institutions de l’État'.
Il déclare qu’il se retire du poste avec la certitude de la mission accomplie et félicite les forces armées qui 'ne lésineront jamais sur les efforts pour répondre aux besoins et aux urgences de la population brésilienne'.
Rien que ce mois-ci, trois changements de ministres ont secoué le cabinet de Bolsonaro.
Le 23 mars, le cardiologue Marcelo Queiroga a été nommé ministre de la Santé lors d’une cérémonie privée en dehors du programme officiel du président et sans presse.
Un décret officiel avalise la nomination du médecin et l’exonération de son prédécesseur, le général Eduardo Pazuello.
Cette substitution et les abandons se produisent dans la pire phase de la pandémie de Covid-19 dans le géant sud-américain, avec des rapports alarmants de décès (plus de 312 mille) et d’infections (environ 13 millions) par l’agent pathogène.
Avant le président de la Société brésilienne de cardiologie, le médecin et ancien député Luiz Henrique Mandetta, le Docteur Nelson Teich et Pazuello commandaient le portefeuille de la santé.
Source Prensa Latina
Édité par Reynaldo Henquen
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/252275-apres-la-demission-du-ministre-des-affaires-etrangeres-le-ministre-de-la-defense-du-bresil-demissionne
Tag(s) : #brésil
LULA ACCUSE BOLSONARO DE GENOCIDE AU BRESIL
Par
tourtaux-jacques
Le 29/03/2021
Lula accuse Bolsonaro de génocide au Brésil
29 Mars 2021
Brasilia, 276 mars (RHC) L’ancien président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva a accusé l’actuel chef d’état d’extrême-droite Jair Bolsonaro du génocide perpétré aujourd’hui au Brésil, qui a fait plus de 300 000 victimes de la pandémie de Covid-19.
'Mardi, 3 158 personnes sont mortes par Covid au Brésil, c’est le plus grand génocide de notre histoire', a déclaré Lula lors d’une interview accordée à la revue allemande Der Spiegel, amplifiée ce vendredi par les médias locaux.
Il a accusé le président de ne pas prendre au sérieux pendant un an le coronavirus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, et de mentir aux Brésiliens.
Il a estimé que si Bolsonaro était meilleur président et humain, 'il aurait présenté ses excuses aux familles des 300 000 morts de Covid et à celles des millions de personnes infectées. C’est de sa faute.
Pour le fondateur du Parti des travailleurs, 'le Brésil ne peut plus supporter si cet homme continue à gouverner ainsi'.
Lula a recouvré ses droits politiques et pourrait se présenter aux élections de l’année prochaine après qu’un juge de la Cour fédérale suprême (STF) a annulé le 8 mars ses condamnations liées à l’opération Lava Jato.
Un autre juge de la Haute Cour a également conclu le 23 mars que l’ancien juge Sérgio Moro était soupçonné de partialité dans les affaires pour lesquelles il avait condamné Lula pour corruption présumée en 2017.
Lors de l’entretien avec Der Spiegel, l’ancien dirigeant ouvrier a demandé que Moro et les procureurs de Lava Jato soient sanctionnés.
'Il y a eu un accord entre le pouvoir judiciaire et certains médias pour évincer la présidente Dilma Rousseff et empêcher ma candidature en 2018', a déclaré Lula, qui a purgé 580 jours de prison politique et attend maintenant d’autres actions en justice.
Ses avocats ont demandé sa libération et l’a obtenue le 8 novembre 2019 après que le STF a approuvé le droit des prisonniers, avec condamnation en deuxième instance, de faire appel jusqu’à épuisement de toutes les procédures légales.
À ce jour, le Brésil accumule 307 112 morts par le Covid-19 en totalisant ce vendredi trois mille 650 dans les dernières 24 heures, record quotidien de pertes humaines.
Selon le rapport le plus récent du Ministère de la santé, 84 245 cas de contamination ont été recensés au cours de la période considérée, pour un total de 12,404 millions de cas.
Source Prensa Latina
Édité par Reynaldo Henquen
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/252067-lula-accuse-bolsonaro-de-genocide-au-bresil
AMERIQUE LATINE EN RESISTANCE : LULA LIBRE !
Par
tourtaux-jacques
Le 24/03/2021
Amérique Latine en Résistance: Lula Libre!
24 Mar 2021
JESSICA DOS SANTOS / RICARDO VAZ
Editorial / Vérités et conséquences de l’absolution de Lula
Edson Fachin, juge de la Cour Suprême Fédérale du Brésil, a annulé toutes les condamnations concernant l’ancien président Luís Inácio «Lula» da Silva, liées à la célèbre affaire «Lava Jato».
Ainsi, l’ancien président retrouve-t-il tous ses droits politiques et pourrait être candidat aux prochaines élections présidentielles de 2022.
Cette décision qui est une mesure préventive, constitue une réponse à l’habeas corpus présenté par la défense de Lula contre les agissements de l’ex-juge Sergio Moro.
En juillet 2017, le juge Moro avait condamné Lula, pour des raisons politiques clairement établies, à neuf ans et six mois de prison, pour corruption et blanchiment d’argent. Plus tard, l’ex-juge accepta d’être le ministre de la Justice du président Jair Bolsonaro, poste qu’il a occupé de janvier 2019 à avril 2020.
L’ex-président, quant à lui, a passé un an et sept mois en prison, d’avril 2018 à novembre 2019, date à laquelle il a été remis en liberté. Cette condamnation l’empêcha d’être candidat aux élections de 2018, à un moment où il se trouvait en tête des sondages d’opinion. De son côté, Lula a toujours nié les accusations portées contre lui et il a répété qu’il était victime d’un complot qui avait pour but de l’empêcher d’être candidat.
Après avoir pris connaissance de la décision du tribunal, Lula a affirmé qu’il avait été la « victime du plus grand mensonge juridique jamais rapporté en 500 ans d’histoire » et il a ajouté : « ce n’est pas encore le moment de penser » à une éventuelle candidature. Mais il a clairement fait comprendre qu’il n’abandonnerait pas l’arène politique: « Je veux consacrer les jours qu’il me reste à vivre, et j’espère qu’ils seront nombreux, à parcourir ce pays pour parler avec le peuple ».
L’ex-président a également déclaré que Bolsonaro est un « ignorant” qui “fait offense à la société brésilienne”, car il ne sait pas gérer la crise sanitaire et financière que traverse le pays. « Il est arrivé [au gouvernement] comme Macri, en disant qu’il allait résoudre les problèmes. La différence avec Macri, c’est que Bolsonaro est plus ignorant. Et que ça lui plaît d’être ignorant. »
Le leader historique du Parti des Travailleurs — qui a dirigé le Brésil entre 2003 et 2011 — a également critiqué le contraste saisissant entre les conditions de vie actuelles de la population et celles d’il y a quelques années.
C’est sous son gouvernement que le Brésil a connu l’une des périodes les plus prospères, avec des initiatives politiques telle que la «Bolsa Familia» (le panier familial) qui avait pour but de sortir des dizaines de millions de citoyens de la pauvreté. Lorsqu’il a quitté ses fonctions, Lula était crédité de 80% d’opinions favorables.
Bien qu’il n’ait pris aucune décision définitive, le scénario le plus probable c’est que Lula soit effectivement le candidat qui affrontera Bolsonaro l’année prochaine. Le Brésil connaîtra alors une nouvelle confrontation droite contre gauche, avec un espace possible pour des candidats centristes, et une campagne électorale extrêmement agitée. Tout cela dans un contexte où la pandémie atteint son pic avec plus d’un quart de 250 000 morts et où le pays connaît une grave crise économique.
Un sondage d’opinion, publié ce week-end par le quotidien O Estadão de Sao Paulo, révèle que Lula capitaliserait plus de soutien politique que Bolsonaro. Selon ce sondage, 50% des personnes interrogées voteraient pour le candidat du PT s’il était à nouveau candidat, tandis que 44% déclarent qu’ils ne choisiraient ni Lula ni Bolsonaro.
Cependant, le chemin est encore long et l’actuelle impopularité de Bolsonaro ne garantit nullement une victoire électorale de l’opposition. En effet, le PT doit tirer les leçons de la défaite de 2018, quand on abandonna une perspective de gauche au profit d’un vague discours de «défense de la démocratie».
Pour impliquer à nouveau une grande majorité de citoyens, il est nécessaire d’assumer des choix politiques clairs et ne pas les diluer. Lula est assurément la meilleure option pour vaincre Bolsonaro, mais il faut pour cela qu’il s’adresse au peuple pour lui dire clairement qu’un changement de cap est indispensable, un changement qui favorisera les gens d’en bas au détriment des gens d’en haut. Modérer cette urgence dans le but de s’attirer la bienveillance de certains secteurs de la société, ce serait répéter l’erreur commise en 2018.
Bolsonaro, quant à lui, mise sur la polarisation, avec un groupe de partisans de plus en plus radicaux et de plus en plus armés. Le président actuel pourra recourir à son discours anticommuniste et compter sur le soutien des médias de l’establishment.
Enfin, l’issue de la bataille se joue également sur l’échiquier international. Pour des acteurs tels que l’OEA ou l’administration Biden, il peut être bénéfique de critiquer Bolsonaro pour s’attirer quelques bonnes grâces dans l’opinion publique. Cependant, l’actuel gouvernement d’extrême droite leur est infiniment plus utile que ne le serait un gouvernement « Lula » pour défendre les intérêts des multinationales et les projets impérialistes pour le continent.
https://www.investigaction.net/fr/amerique-latine-en-resistance-lula-libre/
BRESIL : DENONCIATION DES TENTATIVES DE FAIRE RENAITRE LES ACCUSATIONS CONTRE LULA
Par
tourtaux-jacques
Le 23/03/2021
Brésil : dénonciation des tentatives de faire renaître les accusations contre Lula
23 Mars 2021
Brasilia, 22 mars (RHC) Le conseil de presse de l’ancien président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé les tentatives juridiques et journalistiques de faire renaître les soupçons et les accusations sans preuves contre l’ancien président (2003-2011).
Le groupe de communication du fondateur du Parti des travailleurs a publié une note dans laquelle il réfute un rapport publié la veille par le journal Folha de Sao Paulo.
Selon le message, le travail du quotidien en question comporte une ' pratique juridique et journalistique absurde » contre l’ancien président'.
Dans la nouvelle, intitulée « Les entrepreneurs veulent une troisième voie pour que Bolsonaro ou Lula gagne en 2022, le quotidien affirme que l’ancien président aurait recouvré des droits politiques, mais qu’il n’a pas 'prouvé son innocence dans les cas de corruption dénoncés par l’opération judiciaire Lava Jato'.
L’affirmation de Folha est fausse.
Dans l’État de droit et selon la Constitution brésilienne, à la différence de l’Inquisition, il appartient à l’État de prouver la culpabilité', ont indiqué des assesseurs.
Ils expliquent que la décision d’annuler l’affaire parce qu’elle n’est pas liée à la compagnie pétrolière Petrobras n’annule pas seulement les condamnations, rendant Lula innocent, comme toute personne contre laquelle il n’y a pas de condamnation, mais aussi invalide le cœur des accusations portées contre lui par la Lava Jato de Curitiba'.
La communication affirme en outre que Folha 'reprend les soupçons d’il y a cinq ans contre l’ancien président' dans le rapport.
Le journal, ajoute-t-il, 'ignore même que cette tactique de multiplier les accusations pour maintenir la défense surchargée faisait partie, selon les messages des procureurs analysés par la défense de Lula, d’un 'Plan Lula' préparé par le coordinateur de la Lava Jato, Deltan Dallagnol'.
Les conseillers de Lula insistent sur le fait que la puissante publication avait, 'il y a longtemps', accès aux documents des messages des procureurs et qu’elles ont cessé de rapporter une grande partie de leur contenu, mais continue à publier, sans critique, des accusations sans fondement légal contre l’ancien dirigeant ouvrier.
Folha a publié ce lundi un sondage dans lequel 57% des personnes interrogées considèrent juste la sentence contre Lula dans le cadre de Lava Jato.
L’ancien dirigeant a été condamné, sans preuve, pour corruption et blanchiment d’argent, mais il y a deux semaines, un juge du Tribunal fédéral suprême a invalidé les procès et Lula a recouvré ses droits politiques, ce qui a ébranlé la société brésilienne.
Source: Prensa Latina
Édité par Reynaldo Henquen
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/251592-bresil-denonciation-des-tentatives-de-faire-renaitre-les-accusations-contre-lula
Par
tourtaux-jacques
Le 11/03/2021
Lula affirme avoir été victime du plus grand mensonge juridique au Brésil
11 Mars 2021
Brasilia, 10 mars (Prensa Latina) Lors de sa première prise de parole publique suite à l’annulation de ses condamnations, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé aujourd’hui avoir été victime du plus grand mensonge juridique en 500 ans d’histoire du Brésil.
'Je sais que j’ai été victime du plus grand mensonge juridique jamais raconté en 500 ans d’histoire (du Brésil)', a déclaré le fondateur du Parti des travailleurs au Syndicat des métallurgistes de l’ABC, à Sao Bernado do Campo (Sao Paulo), au sujet des procédures menées par les procureurs de l’opération Lava Jato et jugées par l’ancien magistrat Sérgio Moro.
« J´étais sûr que la vérité triompherait, et ce jour-là est arrivé », a déclaré l’ancien mandataire.
Il a expliqué que la tension suscitée par les poursuites pour corruption avait affecté sa famille. « Ma femme Marisa est morte en raison de cette pression », a-t-il déploré.
Puis il a insisté sur le fait que la souffrance que le peuple brésilien subit en ce moment en raison de la pandémie de la Covid-19, en particulier les pauvres, est plus grande que celle qu´il a dû affronter. 'La douleur que je ressens n’est rien en comparaison avec celle que subissent des millions de personnes et les familles de près de 270 mille morts de la Covid-19', a-t-il dit.
Il a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes et avec les professionnels de la santé qui restent en première ligne du combat face à l’agent pathogène.
Lula a également critiqué la posture du président de la République, Jair Bolsonaro, face à son peuple et à la situation sanitaire actuelle du pays.
Au cours de sa longue allocution, l’ancien dirigeant ouvrier a remercié le président argentin, Alberto Fernández, le pape François, le Groupe de Puebla, le Forum de Sao Paulo, les anciens chefs d’État José (Pepe) Mujica (Uruguay), Evo Morales (Bolivie) et d’autres dirigeants politiques mondiaux pour leur soutien.
Il a également remercié le juge Edson Fachin, du Tribunal Fédéral Suprême (STF), qui a annulé cette semaine ses condamnations par la justice de l’État du Paraná concernant ladite opération Lava Jato.
Suite à cette décision, Lula récupère ses droits politiques et redevient éligible à tout poste public.
L’ancien président a insisté sur le fait que, pour la première fois et après tant de mensonges, la vérité a prévalu au STF. 'Je suis heureux avec la vérité', a-t-il manifesté.
Lula a eu des mots d’éloge pour sa défense, composée par les avocats Cristiano Zanin et Valeska Teixeira, qui par leur 'courage' ont permis la décision du STF et qui ont respecté le fait que « je n´échangerais jamais ma dignité pour la liberté ».
Dans son intervention, l’ancien syndicaliste a annoncé qu´il serait vacciné contre la Covid-19 la semaine prochaine et a exhorté le peuple brésilien à se faire vacciner et à continuer de respecter les mesures visant à freiner la propagation de la pandémie.
peo/mgt/ocs
source:http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=885791:lula-affirme-avoir-ete-victime-du-plus-grand-mensonge-juridique-au-bresil&opcion=pl-ver-noticia&catid=19&Itemid=101
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