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LA CHINE S’INTERROGE SUR LA FERMETURE DU LABORATOIRE DE FORT DETRICK AUX ETATS-UNIS
Par
tourtaux-jacques
Le 06/08/2021
La Chine s’interroge sur la fermeture du laboratoire de Fort Detrick aux Etats-Unis
Depuis 2 heures 6 août 2021
La bataille sur la responsabilité de l’origine de la Covid-19 fait maintenant rage. Et, c’est la Chine qui ouvre les hostilités sur le terrain légal pour réclamer des investigations pour répondre à des questions qui semblent bien être légitimes.
Il faut, donc, trouver les responsables de cette grave situation de crise. Ainsi, voilà que la Chine a exhorté la communauté internationale à intervenir et agir pour réaliser des vérifications au laboratoire de Fort Detrick aux Etats-Unis.
Les soupçons s’orientent sur un laboratoire américain. Lors d’une conférence de presse donnée à la fin du mois de juillet 2021, Zhao Lijian, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a, le plus officiellement, déclaré que «les Etats-Unis doivent inviter des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à enquêter sur le laboratoire biologique de Fort Detrick et leurs plus de 200 laboratoires biologiques à l’étranger», déclarant qu’ «en particulier, le laboratoire biologique de Fort Detrick est le camp de base des activités de militarisation biologique des Etats-Unis, l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses en est l’entité la plus importante, et [que] les activités illégales, opaques et dangereuses qui ont été menées dans le laboratoire biologique de Fort Detrick ont préoccupé depuis longtemps la communauté internationale ainsi que la population américaine».
Il a rajouté: «L’institut est engagé depuis longtemps dans l’étude et la transformation des coronavirus. En 2019, de graves incidents de sécurité s’y sont produits et l’institut a été fermé. Peu après, une maladie présentant des symptômes similaires à ceux de la Covid-19 a éclaté aux Etats-Unis. Sur ces questions, les Etats-Unis n’ont jamais donné d’explication à la communauté internationale et à leur propre population». Il demande aussi aux Etats-Unis d’ «inviter des experts de l’OMS à enquêter sur l’Université de Caroline du Nord» et à «publier les données des cas parmi les athlètes militaires américains ayant participé aux Jeux mondiaux militaires de Wuhan».
Ainsi, Pékin accuse directement les Etats-Unis de porter la responsabilité de la contamination mondiale liée à la Covid-19 et d’avoir provoqué le gigantesque désastre humanitaire planétaire. La communauté internationale est, donc, officiellement informé des accusations de la Chine et de sa demande auprès de l’OMS. Cependant cette demande n’est pas relayée par les média occidentaux, certainement pour éviter une prise de conscience des populations occidentales.
La Chine avait déjà demandé à l’OMS d’agir. En effet, le 30 mars dernier, Pékin avait déjà demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de vérifier la possibilité d’une fuite du coronavirus venant des laboratoires d’autres pays, notamment des Etats-Unis, en pointant le laboratoire militaire américain de Fort Detrick, auquel les autorités chinoises, avaient, donc, déjà associé l’origine de l’épidémie de coronavirus.
Ce laboratoire utilisé pour la guerre bactériologique a été fermé. Exactement, le 5 août 2019, six mois avant l’annonce de la contamination mondiale à la Covid-19, The New York Times a publié un article informant que «la recherche mortelle sur les germes est fermée au laboratoire de l’armée [des Etats-Unis] en raison de problèmes de sécurité». Cela a eu lieu en juillet 2019. «Des problèmes d’élimination des matières dangereuses ont conduit le gouvernement [des Etats-Unis ] à suspendre les recherches dans le principal centre de biodéfense de l’armée»: «Les problèmes de sécurité dans un important laboratoire de germes militaires ont conduit le gouvernement à arrêter des recherches impliquant des microbes dangereux comme le virus Ebola». Le laboratoire de Fort Detrick n’avait pas de «systèmes suffisants en place pour décontaminer les eaux usées» de ses laboratoires de haute sécurité, précise le quotidien américain.
Déjà en 2009 des problèmes découverts à Fort Detrick. The New York Times écrit que «la recherche suspendue [en 2019] implique certaines toxines, ainsi que des germes appelés agents sélectionnés, qui, selon le gouvernement [des Etats-Unis], ont «le potentiel de constituer une menace grave pour la santé publique, animale ou végétale ou pour les produits animaux ou végétaux» et qu’ «il existe 67 agents et toxines sélectionnés; les exemples incluent les organismes qui causent Ebola, la variole, l’anthrax et la peste, et le poison ricin». On lit, aussi, que «des faux pas se sont produits dans d’autres laboratoires gouvernementaux, y compris ceux des Centers for Disease Control et des National Institutes of Health», et qu’ «en 2009, la recherche à l’institut de Fort Detrick a été suspendue car il stockait des agents pathogènes non répertoriés dans sa base de données» et que «l’institut de l’armée a également employé Bruce E. Ivins, un microbiologiste qui était l’un des principaux suspects – mais qui n’a jamais été inculpé – dans les envois d’anthrax en 2001 qui ont tué cinq personnes». Le Dr Ivins est décédé en 2008, apparemment par suicide, souligne le journal. La Chine met, donc, le doigt sur une question importante.
L’OMS, si prompte à réagir sur des actions de santé, n’a pas encore répondu à la demande chinoise. Si le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, ne dit rien, c’est qu’il y a la volonté de cacher au monde une vérité.
Par Olivier Renault
Source: Observateur continental
https://french.almanar.com.lb/2123816
COMMENT 13 HOMMES ALLAIENT DETERMINER LE SORT DU MONDE. 100 ANS DE PARTI COMMUNISTE EN CHINE
Par
tourtaux-jacques
Le 06/08/2021
Comment 13 hommes allaient déterminer le sort du monde. 100 ans de parti communiste en Chine
04 Août 2021
Il y a 100 ans, 13 hommes se rencontraient pour la réunion secrète créant le parti communiste chinois. Après bien des errances et de multiples aventures, le parti est devenu le plus grand groupement politique du monde. Il allait indubitablement et dans une large mesure déterminer le cours du 21e siècle. Texte et explications de Marc Vandepitte, expert de la Chine.
Contexte historique
Pendant des siècles, la Chine a été un empire influent et puissant. Cette situation a changé radicalement après les guerres de l’opium à partir de 1840 (1). Le pays devint une semi-colonie.
De vastes régions furent occupées par des puissances étrangères ou passèrent sous leur sphère d’influence. Les pays impérialistes détruisirent l’industrialisation naissante. La population fut totalement appauvrie, les famines étaient fréquentes (2). Des dizaines de millions de Chinois sont morts au cours de cette période, victimes de privations et de violences politiques. C’est également à cette époque que la traite des esclaves noirs a été relayée par la traite jaune des ouvriers chinois.
À maintes reprises la population chinoise s’est rebellée contre les mauvaises conditions de vie et en faveur de l’indépendance nationale. En 1911, il y a eu une révolution au cours de laquelle l’empereur fut renversé. Le nouveau président Sun Yat-sen était le fondateur de la république de Chine. Cependant, il n’a pas réussi à mettre fin à la domination étrangère et aux structures féodales du pays.
C’est dans ce contexte que, dix ans plus tard, treize délégués se sont réunis dans le plus grand secret pour créer un nouveau parti communiste (PCC). L’un d’entre eux était Mao Zedong. Leur grand modèle était la révolution russe de 1917. À cette époque, le parti comptait à peine 53 membres.
Un parti axé sur le développement
Les partis politiques jouent un rôle important dans la vie politique des sociétés modernes. Historiquement, ils sont apparus de deux façons. Au sein du capitalisme, des partis électoraux ou « électoralistes » sont apparus. Après disparition de la position monopolistique de la noblesse, la bourgeoisie montante et, plus tard, le mouvement ouvrier ont fondé leurs propres partis pour défendre leurs propres intérêts et faciliter la participation aux élections et à l’administration de l’État.
Dans ces pays, une structure étatique forte et moderne avait déjà été établie.
Le second type pourrait être décrit comme des partis « orientés vers le développement ». Ils sont nés dans un tout autre contexte, plus précisément à la périphérie du capitalisme. Ils sont généralement apparus dans le sillage des mouvements de libération nationale après la Seconde Guerre mondiale. Ils aspirent à l’indépendance nationale et au développement rapide de leur pays. Ils voulaient mettre fin aux conditions de vie misérables et à l’oppression impérialiste.
Dans la plupart de ces pays, il n’existait pas encore de structure étatique moderne. La création d’un parti politique fort et bien organisé était précisément ce qu’il fallait pour y parvenir (3). Ce type de parti politique n’a pas été créé pour réaliser des idéaux politiques à travers la compétition parlementaire. Au contraire, ils aspirent à un ordre politique et/ou économique nouveau. Cela s’opère souvent via une révolution. Afin de renverser les anciens systèmes et de construire un nouvel ordre, les partis axés sur le développement pensaient qu’ils avaient besoin d’une organisation solide et d’une discipline stricte.
Le système de parti unique
Après la révolution de 1911, Sun Yat-sen a opté pour un système multipartite sur le modèle de la Grande-Bretagne et des États-Unis. Mais comme dans la plupart des pays du tiers monde, ce fut un échec. Il lui est vite apparu que le modèle de la révolution russe était plus approprié pour faire progresser la Chine. Il a créé son parti révolutionnaire, le Guomindang (KMT), sur une base léniniste (4).
En 1925 Sun Yat-sen meurt et Chiang Kai-shek devient le nouveau leader du KMT. Il était beaucoup plus conservateur et a déclenché une véritable chasse aux sorcières contre les communistes, faisant de nombreux morts. Pendant la seconde guerre sino-japonaise (1937-1945), le KMT a formé une alliance avec le parti communiste pour lutter contre l’occupation japonaise. À l’époque, le Japon était un empire fasciste et l’une des puissances de l’Axe, alliées de l’Allemagne hitlérienne. Cette guerre est devenue un chapitre important de la Seconde Guerre mondiale. Après la victoire sur le Japon, la guerre civile entre le KMT et le PCC a repris.
Le PCC disposait de beaucoup moins d’hommes et de ressources que le KMT, mais il était mieux organisé et discipliné. Les communistes étaient également beaucoup plus en contact avec la paysannerie. Ce sont les communistes, et non le KMT, qui ont été considérés par le peuple comme les patriotes et les porte-drapeaux de la lutte contre les Japonais et pour l’indépendance de la Chine (5). Finalement, cette guerre civile a été remportée par le PCC en 1949 et Mao Zedong a proclamé la République populaire de Chine. Les dirigeants et de nombreux partisans du KMT se sont réfugiés sur l’île de Taïwan.
Le PCC a dû gérer un énorme défi. Il a dû faire face à un État brisé, une économie détruite et une population totalement paupérisée. À cette époque, la Chine était l’un des pays les plus pauvres du monde. Avec plus d’un cinquième de la population mondiale, le PIB représentait à peine 4,5 % du total mondial. Le niveau de vie, exprimé en PIB par habitant, était la moitié de celui de l’Afrique et un sixième de celui de l’Amérique latine. L’espérance de vie moyenne était de 35 ans (6).
Pour relever ces défis, il fallait un parti fort, centralisé et discipliné. Mais ce n’est pas la seule raison. Les proportions du pays sont énormes. La Chine a la taille d’un continent : elle est 17 fois plus grande que la France et compte autant d’habitants que l’Europe occidentale, l’Europe orientale, les pays arabes, la Russie et l’Asie centrale réunis. Si vous transposez cela à la situation européenne, cela signifierait que l’Égypte ou le Kirghizistan devraient être gouvernés depuis Bruxelles. Compte tenu de ces proportions, des différences très grandes entre les régions et des défis gigantesques auxquels le pays est confronté, une puissante force de cohésion est nécessaire pour maintenir le pays gouvernable et pour le diriger avec force. Selon The Economist, « les dirigeants chinois estiment que le pays ne peut rester uni sans un système de parti unique aussi solide que celui d’un empereur – et il se pourrait bien qu’ils aient raison ».
Bref, le système actuel en Chine est adapté à l’échelle du pays et il s’enracine dans la lutte contre l’occupation japonaise du pays, contre le Guomindang réactionnaire et contre l’effroyable misère et l’arriération dans lesquelles le pays était alors plongé. De cette lutte, le PCC a émergé comme leader du pays, un leader qui s’est donné pour tâche de restaurer la dignité, de sauvegarder la souveraineté de la nation chinoise, de sortir le pays du sous-développement et de lutter pour une société socialiste humaine.
Le fardeau de l’Histoire
Pour paraphraser Marx : « Les partis font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux … ». Pour le PCC, ces conditions ont été particulièrement difficiles. Le pays était sous-développé et son économie totalement détruite. La guerre froide faisait rage et le pays était soumis à un embargo technologique de la part de l’Occident. Cela a duré jusqu’en 1971, lorsque les relations avec les États-Unis se sont améliorées.
Au début de la révolution, l’Union soviétique a apporté son aide, mais en 1958, les deux pays sont entrés en conflit. Toute l’assistance a été arrêtée et les techniciens soviétiques se sont retirés. Mao avait escompté que des révolutions éclateraient dans divers pays du tiers-monde. Ces pays seraient alors en mesure de former ensemble un front et de se renforcer mutuellement. Toutefois ces révolutions ne se sont pas concrétisées et la Chine s’est retrouvée seule.
Au cours des premières années, il existait également une réelle menace militaire de la part des États-Unis. Par deux fois, en 1954 et en 1958, le président américain a menacé d’utiliser des armes atomiques contre la Chine. Il a également vu comment l’Union soviétique, sous la direction de Khrouchtchev, a commencé à prendre un cours de plus en plus capitaliste.
La fuite en avant
Dans ces circonstances, Mao ressentait de plus en plus la nécessité de développer le pays de manière accélérée et de surmonter les retards en peu de temps. Il lança notamment le slogan de rattraper le niveau de l’Angleterre en quinze ans. Il pensait pouvoir compenser les conditions défavorables par une mobilisation massive et incessante de la population.
Le court sprint vers l’Utopie a conduit à des expériences téméraires et folles. Le Grand Bond en avant (1958-1961) a été une tentative volontariste d’industrialisation accélérée des campagnes, sans aucune étude ni préparation sérieuse. Le parti était inexpérimenté et n’avait pas une connaissance suffisante des lois économiques. Cette tentative excessivement optimiste a complètement échoué et a provoqué une famine qui a tué des millions de personnes (7).
Mao craignait que la Chine ne suive le même chemin que l’URSS. Il voulait donc tout faire pour éradiquer les idées pro-capitalistes au sein de son propre parti. C’est dans ce sens qu’il a lancé la Révolution culturelle (1966-1976) (8). Cette mobilisation de masse est devenue totalement incontrôlable et a finalement conduit à l’anarchie, l’armée ayant même dû être déployée. La révolution culturelle a été une période tragique et a fait beaucoup de tort au PCC.
Cependant, la fuite en avant de Mao n’a pas été un échec total. Malgré les échecs du Grand Bond en avant et de la Révolution culturelle, la Chine a réussi à nourrir sa population assez rapidement, contrairement à l’Inde par exemple (9). Pendant les trente premières années de la révolution, le pays a connu une croissance économique annuelle plus que respectable de 4,4 %. Les bases ont été posées pour le développement industriel rapide qui a démarré en 1978. Au cours de cette période, le revenu par habitant a triplé et l’indice de développement humain (10) a été multiplié par 4,5 (11).
Réformes économiques
À la fin de cette période, cependant, il devenait de plus en plus évident que la politique économique devait changer de cap. L’Occident disposait toujours d’un monopole scientifique et technologique écrasant, ce qui rendait la Chine particulièrement vulnérable. Et sur le plan économique, le pays perdait du terrain face aux quatre tigres asiatiques : Singapour, la Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong.
Sur la voie du communisme, le socialisme est une longue phase de transition au cours de laquelle il est préférable de ne sauter aucune étape. C’est ce que les débâcles des années précédentes avaient démontré. Dans ses écrits, Marx parlait de la « mission historique du capitalisme » consistant à développer les forces productives (principalement la technologie) (12). C’est précisément ce que les Chinois voulaient maintenant mettre en œuvre.
Au cours des trente premières années, l’accent a été mis principalement sur les rapports de production (propriété) et la lutte des classes. Tout fut collectivisé au maximum afin de parvenir à une égalité aussi grande que possible. C’est à partir de 1978 que l’accent fut mis sur le développement des forces productives (13).
Deux pistes ont été suivies pour y parvenir. Premièrement, ils ont intégré les effets dynamisants des forces du marché dans le développement économique du pays. Les capitaux privés furent autorisés. Il existait encore une planification solide au niveau macroéconomique, élaborée sous la direction du gouvernement central et axée sur les objectifs de développement mondiaux. Mais la planification rigide et hypercentralisée de la phase initiale fut assouplie et décentralisée. La métaphore de « l’oiseau en cage » fut utilisée à cet effet. L’oiseau (forces du marché) a une certaine liberté de voler, mais il ne peut pas abandonner la cage (planification centrale). L’avenir nous dira si cette dynamique de marché contrôlée peut être maîtrisée.
La deuxième piste consista à attirer les capitaux étrangers. Les investisseurs étrangers étaient les bienvenus à condition qu’ils mettent à disposition une partie de leur technologie et de leur savoir-faire. Dans de nombreux pays du tiers monde, l’ouverture de l’économie au monde extérieur – commerce, investissements et flux de capitaux financiers – a eu des conséquences désastreuses. En Chine, cette ouverture a été couronnée de succès parce qu’elle a été déterminée par les besoins et les objectifs nationaux, et parce qu’elle a été pleinement intégrée dans une solide stratégie de développement (14).
L’histoire d’une réussite
Cette double stratégie a porté ses fruits. De 1978 à 2020, le taux de croissance annuel moyen a été de près de 10 %. Il s’agit de la croissance économique la plus rapide jamais enregistrée par un grand pays. En 75 ans, la Chine sera passée du statut de pays quasi le plus pauvre du monde à celui d’une économie à haut revenu. Le pays a également réussi à maintenir son économie à flot dans les tempêtes des 25 dernières années : la crise financière asiatique en 1997, le krach de la bulle Internet en 2001, la crise du SRAS, la grande crise financière de 2008 et, plus récemment, la crise du COVID. En ce qui concerne la crise de 2008, Richard McGregor, ancien journaliste du Financial Times, a écrit que « la Chine était mieux équipée que n’importe où ailleurs dans le monde pour faire face à la soudaine récession » (15) .
La technologie et la science ont également beaucoup progressé. Aujourd’hui, les entreprises chinoises sont largement reconnues comme leaders ou chefs de file mondiaux dans les équipements de télécommunication 5G, les trains à grande vitesse, les lignes de transmission à haute tension, les sources d’énergie renouvelables, les véhicules à énergie nouvelle, les paiements numériques, l’intelligence artificielle et de nombreux autres domaines. En 2018, la Chine a dépassé les États-Unis en termes de nombre de publications scientifiques; en 2019, pareil pour le nombre de brevets.
Depuis 1981, 853 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté, selon l’ONU. Cela représente 76 % de toutes les personnes sorties de la précarité dans le monde au cours de cette période. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, parle de « la plus imposante réalisation de l’Histoire en matière de réduction de la pauvreté ». Le principal indicateur de développement social d’un pays est la mortalité infantile. Avec 9 pour mille, le score de la Chine est remarquable. Par exemple, si l’Inde offrait à ses citoyens les mêmes soins médicaux et le même soutien social que la Chine, il mourrait 680 000 enfants indiens de moins chaque année (16).
Alors que dans de nombreux pays, les salaires stagnent ou diminuent, en Chine, ils ont triplé au cours de la dernière décennie. Entre 1978 et 2015, le revenu des 50 % de Chinois les plus pauvres a augmenté de 400 %, tandis qu’aux États-Unis, il baissait de 1 % sur la même période.
La résilience de la société chinoise a été évidente lors de la dernière crise du COVID. L’OMS décrit l’approche chinoise comme étant « peut-être la lutte contre la maladie la plus ambitieuse, la plus souple et la plus agressive de l’Histoire ». Le rôle important du parti communiste dans ce domaine n’a pas échappé à The Economist : « Les efforts de la Chine n’ont pas consisté uniquement à mobiliser les éléments évidents, tels que le personnel médical, les travailleurs de la santé, les scientifiques et la police. Elle a également fait un usage intensif du réseau de sections du parti pour fournir la main-d’œuvre et l’expertise de gestion nécessaires à une opération dirigée par le parti, à une échelle rarement vue dans l’ère post-Mao. »
Les ombres au tableau
Cette réussite présente par ailleurs d’importants défauts. L’introduction d’éléments de marché à partir de 1978 a réintroduit l’exploitation capitaliste, quoique de manière contrôlée. Un gouffre béant s’est ouvert entre la ville et la campagne. Une masse de 230 millions de « migrants internes » a moins de droits sociaux et est souvent victime de discrimination. Les grands-parents doivent souvent suppléer pour élever les enfants des migrants. La politique de l’enfant unique (de 1979 à 2015) a entraîné de nombreux avortements sélectifs et un excédent masculin de plus de 30 millions, avec toutes les conséquences sociales que cela implique.
Le rapide développement économique a entraîné des abus de pouvoir et une corruption généralisée. L’introduction du capital privé a provoqué la création d’une classe supérieure de capitalistes. Les deux phénomènes s’accordent difficilement avec les idéaux socialistes. Individualisme et arrivisme, consumérisme et goût du luxe et de l’ostentatoire ont fortement ébranlé les valeurs du PCC.
Une grande légitimité
Toutefois, les inconvénients ne l’emportent pas sur les avantages. Le parti peut compter sur un grand soutien populaire. Près de trois quarts des Chinois disent soutenir le système de parti unique. Ces dernières années, le soutien au gouvernement central s’est même situé entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix pour cent. Ce score dépasse de loin celui des pays occidentaux. Selon The Economist, qui n’est pas vraiment un ami de la Chine, ce n’est pas surprenant : « Le parti communiste chinois a une histoire puissante à raconter. Malgré ses nombreux défauts, il a créé une prospérité et un espoir qu’une génération plus âgée aurait jugés impensables. » Cela explique également la grande stabilité politique de ces 30 dernières années.
D’un point de vue occidental, c’est difficile à comprendre car à nos yeux la société chinoise n’est pas démocratique . Mais pour la plupart des Chinois, la démocratie signifie avant tout gouverner dans l’intérêt général avec une bonne gouvernance (17). Nous accordons beaucoup plus d’importance à la façon dont les décisions sont prises et par qui elles le sont. Les Chinois attachent plus d’importance à la qualité de leurs politiciens qu’aux procédures de sélection de leurs dirigeants.
Selon Daniel Bell, expert de la Chine, le système politique chinois est une combinaison de méritocratie au sommet, de démocratie à la base et d’espace pour l’expérimentation aux niveaux intermédiaires. Les dirigeants politiques sont sélectionnés sur la base de leurs mérites et, avant d’atteindre le sommet, ils passent par un processus très dur de formation, de pratique et d’évaluation. Il existe des élections directes au niveau municipal et pour les congrès provinciaux du parti. Les innovations politiques, sociales ou économiques sont d’abord testées à petite échelle – quelques villes ou provinces – puis, après évaluation et ajustement approfondis, elles sont introduites à plus grande échelle (18).
En outre, le gouvernement central réalise très régulièrement des sondages d’opinion pour évaluer les performances du gouvernement dans les domaines de la sécurité sociale, de la santé publique, de l’emploi et de l’environnement; la popularité des dirigeants locaux est également sondée. Les politiques sont ajustées ou corrigées en fonction de ces sondages.
Certes, le système politique peut être amélioré. Les dirigeants chinois eux-mêmes le reconnaissent explicitement. Ils n’ont pas peur d’admettre ouvertement leurs erreurs (19). La recherche d’un meilleur système de prise de décision est loin d’être achevée. Mais le système actuel a fait ses preuves. Selon Francis Fukuyama, « la principale force du système politique chinois est sa capacité à prendre rapidement des décisions importantes et complexes, et à les prendre relativement bien, du moins en matière d’économie. La Chine s’adapte rapidement, prend des décisions difficiles et les met en œuvre efficacement. »
Les défis
La liste des défis auxquels sont confrontés le PCC et le pays est longue. Nous nous limiterons aux principaux d’entre eux. Sur le plan social, il y a la redistribution des richesses et la question des « migrants internes ». Sur le plan économique, il y a la question du vieillissement de la population, la transition vers un marché intérieur et la réduction de la dette. Sur le plan politique, la coexistence harmonieuse des différentes ethnies, la maîtrise des ressentiments nationalistes, la lutte contre la corruption, le développement de l’État de droit, la poursuite de la démocratisation du processus décisionnel, le contrôle de la classe supérieure capitaliste, la restauration de la morale socialiste et le comblement du vide idéologique. Sur le plan écologique, on a bien sûr la question du dérèglement climatique, et surtout la réduction du charbon, mais aussi l’élimination de la pollution environnementale.
Le clash du siècle
Le plus grand défi de tous, cependant, c’est la menace croissante que représentent les États-Unis. Après la chute du mur de Berlin et le démantèlement de l’Union soviétique, les États-Unis se sont imposés comme le leader incontesté de la politique mondiale. Le Pentagone en 1992 : « Notre premier objectif est de prévenir l’apparition d’un nouveau rival sur la scène mondiale. Nous devons conserver les mécanismes de dissuasion des compétiteurs potentiels, qu’ils soient tentés de jouer un rôle régional plus important ou un rôle global. » (Wolfovitz). Trente ans plus tard, la Chine est devenue le principal « rival » à maîtriser. Comme le dit Domenico Losurdo, « la Chine reste le dernier grand territoire qui échappe à l’influence politique américaine; c’est la dernière frontière à conquérir » (20).
C’est pourquoi les États-Unis ont désigné la République populaire de Chine comme leur principal ennemi. Dans le cadre des discussions sur le budget 2019, le Congrès a déclaré que « la concurrence stratégique à long terme avec la Chine est une priorité essentielle pour les États-Unis ». Il s’agit d’une stratégie globale à mettre en œuvre sur plusieurs fronts. Les États-Unis tentent de contrecarrer l’essor économique et technologique de la Chine, ou, comme ils le disent, de « l’émousser » (21).
Si nécessaire, cela se fera par des moyens extra-économiques. La stratégie militaire à l’égard de la Chine suit deux pistes : une course aux armements et une pression sur le pays (22). Quatre points stratégiques sont utilisés par les États-Unis pour attiser la braise : Taïwan, les Ouïghours, Hong Kong et le Tibet (23). Ils servent d’une part à affaiblir la Chine sur le plan interne et d’autre part à retourner l’opinion publique mondiale contre la Chine (24) pour justifier de futures agressions.
Les États-Unis ont la pulsion guerrière, le bellicisme au coeur de leur ADN. Les Yankees se sont battus pendant 227 des 244 années de leur histoire. Au cours des 20 dernières années, ils ont largué une moyenne de 46 bombes par jour. Obama, le président qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 2009, a bombardé sept pays simultanément en 2016. Pour ce qui est de la Chine, sa dernière guerre a eu lieu en 1979, contre le Vietnam. Hormis l’incident frontalier de 2020 avec l’Inde, l’essor de la Chine a été remarquablement exempt de conflits en Asie de l’Est (25).
Entre-temps, Joe Biden a converti les fanfaronnades bouffonnes de Trump sur la Chine en une doctrine savamment concoctée. C’est très inquiétant. « Les déclarations et les actions de plus en plus agressives du gouvernement américain à l’égard de la Chine (…) menacent la paix mondiale et empêchent l’humanité de s’attaquer avec succès aux problèmes communs très graves auxquels elle est confrontée, tels que le dérèglement climatique, la lutte contre les pandémies, la discrimination raciale et le développement économique », indique la déclaration « No Cold War ».
Au-delà de la perspective occidentale
Dans son livre influent « Le Choc des civilisations », Huntington a écrit : « Si la Chine devient une grande puissance, elle éclipsera tous les phénomènes similaires de la dernière moitié du deuxième millénaire » (26). Il ne pourrait en être autrement. La montée des États-Unis en tant que superpuissance depuis 1870 a déjà profondément modifié les relations mondiales. Mais la Chine de 1978 a une population 24 fois plus importante que celle des États-Unis d’alors, et un taux de croissance de plus du double. (27). Après un siècle de guerres, d’occupations et d’humiliations impérialistes, ce pays de civilisation millénaire reprend sa place sur la scène mondiale.
Récemment encore, l’Occident avait un monopole absolu sur la technologie, les armes de destruction massive, les systèmes monétaires et financiers, l’accès aux ressources naturelles et la communication de masse. Grâce à ce monopole, il pouvait contrôler ou soumettre les pays du Sud (28). L’Occident, avec les États-Unis à sa tête, risque à présent de perdre ce monopole. Un monde unipolaire fait place à un monde multipolaire. La Chine, et dans son sillage l’Inde et d’autres pays émergents, bouleversent rapidement les relations internationales et transforment le monde comme jamais auparavant.
Pour la première fois dans l’histoire récente, un pays pauvre et sous-développé s’est hissé en un rien de temps au rang de superpuissance économique. La Chine a montré au monde que le modèle occidental n’est pas le seul moyen de se moderniser (29). La crise financière de 2008 et la gestion désastreuse de la crise du COVID par l’Occident ont remis plus encore en question notre modèle capitaliste.
C’est une pensée provocante pour nous. C’est pourquoi il nous est si difficile de regarder la Chine avec un esprit ouvert. Martin Jacques s’exprime ainsi : « Toute discussion est presque toujours colorée par un jugement de valeur selon lequel, parce que la Chine a un gouvernement communiste, nous connaissons déjà les réponses à toutes les questions importantes. C’est une mentalité de guerre froide, qui ne nous permet pas de comprendre la nature de la politique chinoise ou du régime actuel (30). »
Quoi qu’il en soit, le projet chinois est loin d’être achevé. L’idéal communiste est encore loin d’être atteint; il comporte trop de déséquilibres graves. C’est un processus long, qui est au plus fort de son évolution. Des résultats extraordinaires ont été obtenus, mais la route est encore longue et difficile, pleine de contradictions, de risques et de défis. Le résultat est totalement imprévisible. La Révolution française, après de nombreuses fautes, expériences et guerres sanglantes, a mis plus de 80 ans pour former une république parlementaire stable. En tout état de cause, les dirigeants chinois considèrent leur projet comme un projet de longue durée. Notre évaluation tient également compte d’une telle perspective à long terme.
Source originale: De Wereld Morgen
Traduction du néerlandais : Anne Meert pour Investig’Action
Notes:
(1) Entre 1839 et 1860, deux guerres de l’opium ont été menées entre le Royaume-Uni et la Chine. Les Britanniques avaient le monopole du trafic d’opium, qui intoxiquait des millions de personnes. Quand la Chine prit des mesures, les Britanniques déclenchèrent une guerre contre elle. Les conflits servaient en fait à mettre la Chine au pas pour lui imposer des conditions commerciales défavorables.
(2) Sesam Atlas bij de wereldgeschiedenis, Deel 2, Apeldoorn 1989, p. 91; Shouy B., An Outline History of China, Beijing 2002, p. 388ss.
(3) Yongnian Z., The Chinese Communist Party as Organizational Emperor, Londres 2010, p. 12-4.
(4) McGregor R., The Party. The Secret World of China’s Communist Rulers, New York 2010, p. 123; Yongnian Z., op. cit., p. 60; Chuntao X. (ed.), Why and How The CPC Works in China, Beijing 2011, p. 107
(5) Jacques M., When China Rules the World. The Rise of the Middle Kingdom and the End of the Western World, Londres, 2009, p. 92.
(6) Angus Maddison, L’économie chinoise. Une perspective historique. Deuxième édition, révisée et mise à jour : 960-2030, Paris, OCDE, 2007 ; Hobsbawm E., L’Âge des extrêmes, histoire du court XXe siècle, Ed. Complexe 1999,;
Chuntao X. (ed.), op. cit., p. 72.
(7) Losurdo D., Fuir l’histoire? La révolution russe et la révolution chinoise aujourd’hui, Ed. Delga, Paris 2007, p. 69-72 et 175-6; Chuntao X. (ed.), op. cit., p. 29-30. Le Grand Bond en avant a fait passer la mortalité chinoise de 12 pour mille à 25,4 pour mille en 1960, après quoi elle revint à 4 et 10 pour mille respectivement en 1960 et 1962. Mais ce taux de mortalité de la pire année, 1960, différait à peine de celui de l’Inde, soit 24,8 pour mille, ce qui était une moyenne « normale ».
(8) La révolution culturelle lancée par Mao Zedong était le soulèvement des étudiants et des travailleurs chinois pour préserver les acquis du socialisme. La cible était certains chefs de parti et cadres de l’appareil d’État qui s’étaient installés dans une position de pouvoir confortable et qui se souciaient de moins en moins des idéaux communistes d’égalité et de solidarité. Cela s’est produit dans le contexte d’un éloignement (politique et idéologique) croissant du Parti communiste de l’Union soviétique, accusé de suivre une voie pro-capitaliste (« révisionnisme »).
Pour ce que l’on appelait la « rééducation sociale », de nombreux intellectuels, cadres et jeunes étudiants étaient temporairement envoyés à la campagne pour effectuer des travaux physiques et apprendre la solidarité avec le paysan ou l’ouvrier. Les premières années de la révolution culturelle ont été particulièrement chaotiques et, à un moment donné, l’armée a même dû être déployée pour rétablir l’ordre. La révolution culturelle a laissé de profondes cicatrices sur le peuple chinois.
(9) En 1976, la production alimentaire avait augmenté de moitié par rapport à 1965. La production pétrolière fut multipliée par sept au cours de cette période. Chuntao X. (ed.), op. cit. p. 34-5.
En Inde, l’indice de la faim dans le monde (GHI) s’élève à 27,5 et elle appartient donc au groupe des pays présentant un problème grave. Il y a près de 200 millions d’Indiens qui ont faim. La Chine fait partie de la catégorie « faible problème » (GHI < 5).
(10) L’indice de développement humain ou IDH est un indice statistique composite pour évaluer le taux de développement humain des pays du monde, compte tenu du PNB par habitant, du niveau de vie, du niveau d’éducation et de la santé. L’IDH est développé par le PNUD, l’organe onusien chargé du développement et de la réduction de la pauvreté dans le monde.
(11) Jacques M., op. cit., p. 99.
(12) “It is the historical mission of the capitalist system of production to raise these material foundations of the new mode of production to a certain degree of perfection.” Marx K., Capital III, p. 306. Marx a élaboré ce thème dans les Grundrisse (Introduction générale à la critique de l’économie politique, 1857).
(13) Thompson I., ‘China and the ‘socialist market economy’’, in : China: Revolution and Counterrevolution, San Francisco 2008, 87-97.
(14) Herrera R. & Long Z., La Chine est-elle capitaliste ?, Éditions Critiques, Paris 2019, p. 29-30.
(15) McGregor R., op. cit., p. 28.
(16) Calculé sur la base de Unicef.
(17) Shambaugh D., China’s Communist Party. Atrophy and Adaptation, Washington D.C. 2009, p. 37.
(18) Bell D., The China Model. Political Meritocracy and the Limits of Democracy, Princeton 2015, p. 179-188. (la « méritocratie verticale démocratique »).
(19) Ainsi par exemple, les principaux problèmes du pays sont listés, discutés et traduits en points d’action avant et pendant le XVIIIème Congrès.
(20) Losurdo D., op. cit., p. 18.
(21) Rush Doshi, nouveau directeur pour la Chine au Conseil de sécurité nationale du président Biden, compare cette stratégie de sape à un “asymmetric blunting” (émoussement asymétrique).
(22) Pour une analyse détaillée, voir Vandepitte M., Trump et la Chine : guerre chaude ou guerre froide ?
(23) Losurdo D., op. cit., p. 219.
(24) Cet objectif a déjà pas mal réussi. Selon une étude récente du Pew Research Center, dans 14 pays les opinions défavorables sur la Chine ont beaucoup augmenté l’année dernière. Les 4 points stratégiques mentionnés ainsi que les compte-rendus à leur propos y sont pour beaucoup.
(25) Jacques M., op. cit., p. 315.
(26) Huntington, Le Choc des civilisations, Paris, Odile Jacob, 1997.
(27) Maddison A., op. cit.; Herrera R. & Long Z., op. cit., p. 53.
(28) Amin S., Obsolescent Capitalism, Londres 2003, p. 63-4.
(29) McGregor R., op. cit., p. 272
(30) Jacques M., op. cit., p. 206.
https://www.investigaction.net/fr/comment-13-hommes-allaient-determiner-le-sort-du-monde-100-ans-de-parti-communiste-en-chine/
LA CHINE QUALIFIE DE HARCELEMENT LES SANCTIONS DE WASHINGTON CONTRE CUBA
Par
tourtaux-jacques
Le 05/08/2021
La Chine qualifie de harcèlement les sanctions de Washington contre Cuba
4 Août 2021
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-08-04 12:41:38
Édifice du ministère chinois des Affaires étrangères à Beijing.
La Havane, 4 août, (RHC)- La Chine a considéré ce mercredi les sanctions de Washington contre des fonctionnaires et des policiers cubains comme une démonstration de harcèlement et de deux poids deux mesures.
Après avoir rejeté un tel comportement, la Chine a appelé la communauté internationale à envoyer au peuple cubain davantage d'aide humanitaire.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé son ferme rejet de l'imposition de telles mesures arbitraires et unilatérales et de l'ingérence dans les affaires intérieures de tout pays sous le prétexte de protéger la liberté, les droits de l'homme et la démocratie.
«Les récentes sanctions prises par les États-Unis à l'encontre des institutions et des responsables cubains violent gravement les normes fondamentales régissant les relations internationales et illustrent une fois de plus au monde leur style typique de double standard et de harcèlement», a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères.
La Chine a dénoncé en même la persistance du blocus économique, financier et commercial de Washington comme le principal obstacle aux efforts du gouvernement cubain pour améliorer son économie et accroître le bien-être de sa population, mais aussi comme une atteinte au droit à la subsistance et au développement.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a exigé que la Maison Blanche tienne compte de la clameur de la communauté internationale, qu'elle mette fin à cette politique immédiatement et complètement, et qu'elle cesse de chercher des excuses pour poursuivre l'ingérence et la déstabilisation.
Beijing souligne que les gestes de solidarité de la Chine, de divers pays et organisations du monde entier à l’égard de Cuba sont le reflet de la façon dont la véritable amitié est mise à l'épreuve dans l'adversité.
Le ministère des Affaires étrangères a ratifié la volonté de la Chine de travailler avec Cuba pour mettre en œuvre le consensus atteint par les plus hauts dirigeants et pour approfondir les liens amicaux cultivés depuis 60 ans entre les deux nations.
Il a également exprimé son soutien à Cuba dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, ainsi que dans la promotion du progrès économique et le maintien de la stabilité sociale.
Ces dernières semaines, le géant asiatique a réaffirmé à de nombreuses reprises qu'il se tenait aux côtés de Cuba dans les moments difficiles qu'elle traverse.
Dans ce contexte, elle a envoyé 30 ventilateurs pulmonaires à haute performance dans le cadre d'un premier don de matériel médical et enverra prochainement d'autres fournitures, principalement des moyens de protection, sur le territoire antillais.
Source: Prensa Latina
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/266073-la-chine-qualifie-de-harcelement-les-sanctions-de-washington-contre-cuba
LA CLE DU SUCCES DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS : L’ « AMOUR DU PEUPLE »
Par
tourtaux-jacques
Le 02/08/2021
L'« amour du peuple », la clé du succès du Parti communiste chinois
1 Août 2021
L'« amour du peuple », la clé du succès du Parti communiste chinois
le Quotidien du Peuple en ligne | 30.07.2021 11h22
A l'occasion du 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois, le discours du Secrétaire général Xi Jinping a attiré l'attention des milieux politiques et universitaires du monde entier. Le Quotidien du Peuple en ligne a interviewé monsieur Jacques Cheminade, président du parti français Solidarité et progrès, et madame Christine Bierre, rédactrice en chef de « Nouvelle Solidarité », magazine mensuel de Solidarité & progrès. Ils se sont réjoui des réalisations du PCC au cours du siècle dernier et ont fait une interprétation dynamique du discours de Xi Jinping.
Le succès du PCC découle de « l'amour du peuple » et de « l'audace »
Jacques Cheminade a indiqué : « Il y a deux choses qui sont vraiment les plus remarquables dans les réalisations du PCC. C'est d'abord l'amour du peuple, comme l'a dit Xi Jinping : "le peuple est la source de force à laquelle les communistes chinois doivent se tenir" ; ensuite, il y a l'audace que Deng Xiaoping un jour a soulignée : si l'on veut poursuivre les idées de réforme et d'ouverture, il faut montrer plus d'audace et oser faire des expériences nouvelles" et "on ne doit pas avancer à petits pas comme les femmes aux pieds bandés". Pour moi, ce sont l'amour du peuple et l'audace qui ont fait tout ce succès politique du PCC depuis 1949 ».
Il a également souligné que : « Les progrès de la Chine au cours de ces 70 dernières années et en particulier depuis les 35 dernières années sont considérables, sans précédent dans l'histoire du monde ». Il a pris comme exemple l'espérance de en moyenne, rappelant qu'« elle est passée d'environ 35 ans il y a 70 ans à 77,3 ans aujourd'hui, un progrès absolument extraordinaire. Le revenu par habitant en Chine a également connu des progrès remarquable. Enfin, la Chine est le seul pays à avoir une croissance positive de 2.3% en 2020 en pleine pandémie. Ce sont toutes des preuves du succès ».
En outre, pour Jacques Cheminade, la réussite de la Chine dans le domaine culturel est aussi remarquable. Il a notamment pensé au programme « Héros de la poésie » de CCTV. Selon lui, « il y a toute cette histoire de la Chine qui est là, qui est présente à travers la poésie. On constate des participants de 7 à 70 ans, même de plus de 70 et 80 ans qui sont dans les émissions de "Héros de la poésie". Il y a des enseignants, des paysans, car le programme s'adresse à tout le monde. Donc si l'on veut bien comprendre la Chine, il faut voir sa réalisation matérielle et cette base culturelle. »
Le PCC représente les intérêts fondamentaux du peuple chinois
Dans son discours, le Secrétaire général Xi Jinping a mentionné que « le pays est le peuple et que le peuple est le pays. Combattre pour le pays et protéger le pays, cela veut dire défendre les intérêts fondamentaux du peuple. » Sur cela, Christine Bierre a déclaré : « C'est la grande force de la Chine aujourd'hui ! Les principaux pays occidentaux traversent des crises politiques et économiques importantes, le Brexit, les "Gilets Jaunes", etc. Ce sont autant de signes de ce mal-être profond qui ronge les pays du G7. Les inégalités se sont creusées dans tous ces pays, où l'argent ne va plus à la recherche, à l'industrie, aux hôpitaux, aux écoles, mais aux gains à court terme dans les services ou la finance spéculative. Le mécontentement est tel que dans certains pays, les populations font la grève civique et ne se déplacent plus pour voter ».
Jacques Cheminade a souligné : « Un sondage de l'Economist Intelligence Unit de Grande-Bretagne en 2018 nous a dit que la population chinoise est celle qui a le plus d'adhésion et qui a la plus confiance en leur gouvernement, avec 91.4%. C'est parce qu'en Chine, on se conçoit comme une communauté qui travaille pour le bien commun, et cet objectif est incarné par le PCC. Aujourd'hui, le PCC fait tous les efforts pour y parvenir. C'est cette communauté qu'on ne trouve pas dans les pays occidentaux où l'individualisme s'est développé parfois contre l'intérêt même de la communauté ».
Selon Jacques Cheminade, « les résultats de la Chine sont guidés par l'aspiration du peuple chinois à une belle vie, et il y a une responsabilité pour libérer et développer les forces productrices sociales. Ce but est consciemment à l'esprit des dirigeants chinois, ce qui explique le succès ». Il a ajouté : « En Chine, il y a une vision historique longue, et dans un certain nombre de domaines, lorsqu'il y a eu une histoire, il y aura une grande réussite, comme le 14e Plan quinquennal et le "Made-in-China 2025". Il y a quelque chose de très important évidemment adapté aux caractéristiques actuelles du socialisme en Chine. Donc c'est toute une histoire qui prouve que la Chine a suivi une voie de développement adapté à sa réalité nationale, mais aussi un développement chinois qui constitue une opportunité pour le reste du monde ».
Jacques Cheminade a toujours des attentes positives au sujet de l'initiative « la Ceinture et la Route ». Il a déclaré : « Faire bénéficier les peuples riverains de l'initiative "la Ceinture et la Route", parce qu'aujourd'hui le seul projet de civilisation à l'échelle du monde, c'est l'initiative "la Ceinture et la Route". C'est la grande initiative gagnant-gagnant, inclusive qui crée une cohésion de coopérations normales ».
Le PCC est sur le chemin de la bonne direction
Il a été mentionné dans le discours de Xi Jinping que « nous apprendrons activement toutes les réalisations bénéfiques de la civilisation humaine, et toutes les suggestions utiles sont les bienvenues, ainsi que les critiques bien intentionnées, mais nous n'accepterons jamais les prédications des soi-disant "maîtres enseignants" », et « le peuple chinois ne permettra jamais à des forces étrangères de l'intimider, de l'opprimer ou de l'asservir. Quiconque voudra le faire sera sûrement confronté à un bain de sang devant la Grande Muraille d'acier construite par plus de 1,4 milliard de Chinois ».
Sur cette détermination, Christine Bierre a déclaré : « Je crois que le Président Xi Jinping fait peut-être référence à ce qu'on appelle en France des "donneurs de leçons". Ce sont des hypocrites qui ne font pas eux-mêmes ce qu'ils prêchent et ne cherchent qu'à soumettre les gens à leur pouvoir arbitraire. Je crois que le message du Président Xi à l'égard de ceux qui veulent une guerre froide, voire une vraie guerre contre la Chine, est très clair : le peuple chinois est soudé, uni, et ceux qui s'en prendraient à la Chine risqueraient des conséquences terribles pour eux, mais aussi pour le monde. »
Christine Bierre a rajouté : « Les politiques énoncées par le Président Xi Jinping dans son discours, ainsi qu'une concentration sur l'intérêt du peuple, permettront aux PCC d'assurer la bonne direction ».
Aujourd'hui, le PCC s'engage à amener le peuple chinois sur la voie pour atteindre l'objectif du second centenaire. Face à la situation internationale, Jacques Cheminade a déclaré : « Aujourd'hui, la conception dominante sur la scène internationale est à la fois financière et géopolitique, qui n'est pas une conception d'amitié et de soutien mutuel. »
Selon lui, « il faut que les principaux pays du monde se réunissent pour remettre en place un système économique et financier international gagnant-gagnant. La Russie, la Chine, l'Inde et les États-Unis doivent travailler ensemble. On ne peut pas être anti-américain, anti-chinois ou anti-russe, ou même anti-anglais. Il faut lutter contre les oligarchies financières qui penseraient à l'avantage des désaccords entre les peuples. Les principaux pays du monde ont la responsabilité de créer une stabilité dans le monde. Nous espérons beaucoup que la Chine jouera son rôle de la paix qui nous semble essentiel pour le bien commun et pour les générations futures ».
(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
source : http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2021/0730/c31362-9878668.html
Tag(s) : #Communiste, #Chine, #PCC
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tourtaux-jacques
Le 26/07/2021
Wang Yi: les Etats-Unis ne sont pas supérieurs aux autres nations

« Aucun pays n’est supérieur aux autres et la Chine n’acceptera jamais aucun pays qui se considère de cette façon », a déclaré samedi le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, en amont d’une visite en Chine de deux jours de la secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, Wendy Sherman, qui a débuté dimanche.
Wang Yi a fait cette remarque lors du troisième cycle de discussion avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi, à l’occasion du Dialogue stratégique des ministres des Affaires étrangères Chine-Pakistan organisé à Chengdu dans la province chinoise de Sichuan (sud-ouest).
Cette déclaration de Wang Yi constitue également une réponse aux explications du porte-parole du Département d’Etat des Etats-Unis, Ned Price, sur la visite « en position de force » de Wendy Sherman, du fait de ses consultations avec ses alliés. Le Département d’Etat des Etats-Unis a également indiqué mercredi dans un communiqué de presse, que ces rencontres faisaient « partie des efforts actuels des Etats-Unis d’entretenir des échanges francs avec les officiels de la République populaire de Chine pour promouvoir les intérêts et les valeurs des Etats-Unis, et gérer de façon responsable les relations ».
« Les Etats-Unis ont toujours fait pression sur les autres avec leurs forces auto-proclamées et de façon condescendante, mais je tiens à avertir la partie américaine qu’aucun pays n’est supérieur aux autres, ni ne devrait l’être », a réfuté Wang Yi.
Celui-ci a également souligné que la Chine n’accepterait jamais aucun pays qui pense de cette façon : « Si les Etats-Unis n’ont toujours pas appris à traiter les autres pays sur un pied d’égalité, alors la Chine, ensemble avec la communauté internationale, a la responsabilité de le leur enseigner », a-t-il insisté.
« Les Etats-Unis ne sont pas qualifiés pour faire la leçon à la Chine ou interférer dans les affaires de la Chine, ni ne sont-ils qualifiés pour dire qu’ils gèrent leurs relations avec la Chine "en position de force" », a ajouté le porte-parole du MAF chinois, Zhao Lijian, à l’occasion d ‘une conférence de presse organisée vendredi dernier.
Concluant son voyage en Corée du Sud, la prochaine étape de Wendy Sherman dans sa tournée en Asie sera sa rencontre très attendue avec Wang Yi et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Xie Feng prévue entre dimanche et lundi dans la ville septentrionale chinoise de Tianjin.
http://french.china.org.cn/china/txt/2021-07/26/content_77652178.htm
CHINE : (COVID-19) L’ALLEGATION DE FUITE DU LABORATOIRE DE WUHAN VA A L’ENCONTRE DE LA SCIENCE
Par
tourtaux-jacques
Le 23/07/2021
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BEIJING, 22 juillet (Xinhua) -- L'allégation selon laquelle le SRAS-CoV-2 aurait fui d'un laboratoire de Wuhan va à l'encontre de la science, a déclaré jeudi un haut responsable de la Commission nationale de la santé (CNS). Zeng Yixin, chef adjoint de la CNS, s'est dit surpris d'entendre certaines personnes déclarer que le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, se serait échappé de l'Institut de virologie de Wuhan (Wuhan Institute of Virology, WIV). Cette allégation va à l'encontre du bon sens et de la science, a déclaré M. Zeng lors d'une conférence de presse sur le traçage de l'origine de la COVID-19 organisée par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat. Yuan Zhiming, directeur du Laboratoire national de biosécurité du WIV, a déclaré que son laboratoire, qui étudie les agents pathogènes de classe 4 et possède le plus haut niveau de biosécurité, n'a connu aucun incident de fuite depuis sa mise en service en 2018. Il a ajouté que certaines allégations, telles que la soi-disant infection de trois employés du WIV, ou l'expérience de gain de fonction sur le nouveau coronavirus menée par le laboratoire, n'étaient que des rumeurs qui avaient déjà été démenties. D'après lui, il est largement accepté par les ingénieurs généticiens que la modification artificielle d'un virus laissera indiscutablement des traces. Le nouveau coronavirus n'a pas ce genre de trace, ce qui exclut totalement la théorie selon laquelle il a été fabriqué par l'homme. Jusqu'à présent, aucun membre du personnel du WIV n'a été infecté par le nouveau coronavirus, le laboratoire n'a pas mené d'expérience de gain de fonction sur les agents pathogènes, et il n'y a pas de nouveau coronavirus dit artificiel au WIV, a-t-il réitéré. Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré après avoir visité le WIV qu'il était "extrêmement improbable" que le virus se soit propagé à partir d'une fuite de laboratoire, a ajouté M. Zeng. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/22/c_1310078106.htm
La politique de Biden envers la Chine, nuisible, s'avère plus risquée que prévu (expert)French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-23 à 13:15 WASHINGTON, 22 juillet (Xinhua) -- L'essentiel de la politique étrangère de l'administration du président américain Joe Biden, qui réside uniquement dans la confrontation avec la Chine, est bien plus risqué que ce que Washington semble souhaiter, écrit l'expert américain Johnathan Tepperman dans la revue Foreign Policy. L'intensification de cette confrontation est susceptible d'"aggraver les choses, tout en portant atteinte à d'autres intérêts américains dans le processus", dit-il dans cette tribune publiée mercredi. Les mesures diplomatiques et économiques de l'administration Biden partagent un même objectif : "contrer l'influence internationale croissante de la Chine, renforcer la position et la résilience de l'Amérique et empêcher Beijing de profiter de la politique commerciale américaine". L'administration Biden, ajoute M. Tepperman, parie aussi qu'une telle approche conflictuelle envers la Chine pourrait l'aider politiquement, "l'immunisant contre les attaques des républicains et s'attirant la faveur des électeurs américains". Cependant, en plus d'être une politique à court terme, la politique de Biden envers Chine semble peu susceptible d'atteindre les autres objectifs fixés par l'administration et "une grande partie de la campagne anti-chinoise de l'administration pourrait aisément échouer ou se retourner contre elle". Et tout ceci parce que beaucoup des initiatives de cette campagne exigent le soutien d'alliés tant aux Etats-Unis qu'à l'étranger - soutien qui sera difficile à réunir; et même si les alliés sont partants, de nombreuses décisions récentes de l'administration risquent de rendre le monde plus, et non pas moins, dangereux pour les Etats-Unis, ajoute-t-il. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/23/c_1310079483.htm
Covid-19 : les Etats-Unis éludent les questionsFrench.china.org.cn | Mis à jour le 23. 07. 2021 | Mots clés : Covid-19
En début d’année, pendant plus de quatre semaines de recherches sur le terrain en Chine, une équipe d’experts réunis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est rendue sur neuf sites clés et s’est entretenue avec de nombreux experts chinois, de professionnels de la santé et de membres de la collectivité de Wuhan, la ville où des infections au nouveau coronavirus ont été pour la première fois identifiées. Après avoir obtenu d’importantes quantités de données et d’informations, l’équipe a été unanime dans ses éloges au soutien qui leur a été accordé par la Chine dans ses recherches. Le rapport publié en mars par l’OMS sur les résultats de ces recherches conclut qu’il est extrêmement improbable que le virus ait fuité d’un laboratoire. Cela aurait dû mettre un terme à l’insistance de Washington, qui veut faire de l’Institut de virologie de Wuhan l’origine de l’épidémie. Ce n’est malheureusement pas le cas. Au contraire, l’administration américaine a été encore plus véhémente à rejeter la faute sur la Chine et ce laboratoire. Après être revenu sur la décision de son prédécesseur de retirer les Etats-Unis de l’OMS et d’arrêter sa participation financière, la campagne du président américain Joe Biden semble avoir contraint une nouvelle recrue sous la forme de l’OMS. Vendredi dernier, le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir que l’accès aux données brutes avait été un « défi » pour l’équipe internationale s’étant rendue en Chine et qu’il y avait eu un « effort prématuré » pour écarter la théorie selon laquelle le virus pourrait avoir fuité d’un laboratoire. Peut-être que le point de vue au sein de l’OMS, comme celui de beaucoup d’autres, est que le virus provient du laboratoire de recherche sur les armes biologiques de Fort Detrick aux Etats-Unis, dont les fuites sont notoires. Cependant, la position drastiquement différente du chef de l’OMS sur l’étude sur le terrain menée en Chine ainsi que la proposition d’une seconde enquête sur l’origine du virus incluant des recherches supplémentaires en Chine et un « audit » du laboratoire de Wuhan − avant même qu’une étude sur le terrain n’ait été réalisée aux Etats-Unis ou ailleurs − suggère que l’OMS a succombé à la pression politique des Etats-Unis et de ses alliés. Jeudi, au cours d’une conférence de presse, le vice-ministre de la Commission nationale de la santé (CNS) Zheng Yixin a rejeté le plan de l’OMS de réaliser une autre étude en Chine pour retrouver l’origine du Covid-19. Cette réponse, justifiée au regard du mépris affiché de ce plan vis-à-vis de la science, devrait être considérée comme la réponse officielle de la Chine. De plus, il existe suffisamment d’indices et de preuves, qui montrent que le virus circulait déjà dans divers pays avant d’être identifié à Wuhan. Ceux-ci doivent tout d’abord faire l’objet d’une enquête. Comme l’a reconnu l’équipe initialement constituée par l’OMS, la Chine a montré le bon exemple avec le soutien qu’elle a apporté dans les efforts pour retrouver l’origine du virus. Si tous les pays, notamment les pays durement touchés, partageaient leurs données et coopéraient avec l’OMS aussi ouvertement que la Chine et qu’ils étaient aussi transparents qu’elle dans leur gestion du virus, il pourrait être possible de déterminer où et comment le virus s’est transmis aux humains. Il ne faut cependant pas s’attendre à cela de la part des Etats-Unis. http://french.china.org.cn/china/txt/2021-07/23/content_77647451.htm |
La Chine espère que l'OMS peut maintenir l'intégrité du traçage de l'origine de la COVID-19 (porte-parole)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-23 à 19:24
BEIJING, 23 juillet (Xinhua) -- La Chine espère que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pourra adhérer à l'esprit de la science, du professionnalisme et de l'objectivité, et ainsi travailler avec la communauté internationale pour défendre conjointement l'intégrité scientifique de l'étude des origines de la COVID-19, résister au vent contraire de la politisation et préserver l'atmosphère saine de la coopération anti-épidémique mondiale, a déclaré vendredi Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Selon lui, la Chine a toujours attaché une grande importance à la question du traçage de l'origine et ne cessera pas de promouvoir ses propres recherches dans ce domaine. En tant que l'un des premiers pays à coopérer avec l'OMS sur la recherche du traçage de l'origine, la Chine continuera également de participer activement à la prochaine étape de la coopération mondiale en la matière.
M. Zhao a fait ces remarques lors d'un point de presse quotidien lorsqu'il a été invité à commenter une requête selon laquelle l'OMS a informé les Etats membres, le 16 juillet, des mesures à prendre dans le cadre de la deuxième phase de l'étude visant à retracer les origines de la COVID-19. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/23/c_1310080526.htm
Le monde a des raisons d'appeler à une enquête sur Fort Detrick (porte-parole)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-23 à 10:05
BEIJING, 23 juillet (Xinhua) -- La Chine et la communauté internationale ont toutes les raisons de soulever des doutes sur Fort Detrick et d'exhorter l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à enquêter sur le laboratoire de Fort Detrick pour le traçage de l'origine du nouveau coronavirus, a déclaré jeudi Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Sur la question du traçage de l'origine de la COVID-19, certains aux Etats-Unis auraient effectivement mauvaise conscience, a indiqué Zhao, ajoutant que la partie américaine était restée silencieuse sur les préoccupations sérieuses soulevées par la communauté internationale sur Fort Detrick et ses plus de 200 laboratoires biologiques à l'étranger.
"La partie américaine doit comprendre que la communauté internationale, dont la Chine, a toutes les raisons de soulever des questions sur Fort Detrick, qui a des antécédents médiocres et est connu pour ses infractions au laboratoire et fuites de contaminants, et de demander des éclaircissements et des explications à la partie américaine et d'exhorter l'OMS à mener une enquête minutieuse à cet égard", a fait remarquer M. Zhao lors d'un point presse quotidien.
Selon lui, cette demande a non seulement pour but d'identifier la source de la COVID-19, mais aussi d'assurer la sécurité de la population dans tous les pays. "L'interrogation ne s'arrêtera pas tant que la partie américaine ne donnera pas une explication raisonnable".
Lors du point presse, M. Zhao a fait des commentaires sur une information des médias selon laquelle des scientifiques dans deux laboratoires en Italie, dont l'Istituto Nazionale Tumori de Milan, un centre de recherche en cancérologie, ont écrit dans un nouveau papier publié le 19 juillet, que de nouveaux tests d'un petit nombre d'échantillons sanguins avant la pandémie indiquaient la présence d'anticorps normalement observés après des infections au coronavirus.
M. Zhao a indiqué que depuis un certain temps, de plus en plus d'informations montraient que des foyers séparés dans de multiples endroits dans le monde avaient été signalés dans la seconde moitié de l'année 2019 et qu'au moins cinq Etats dans le seul pays des Etats-Unis avaient enregistré de premières infections par la COVID-19 avant le premier cas confirmé officiellement enregistré.
Cela montre de nouveau que le traçage de l'origine de la COVID-19 est une question scientifique complexe, qui demande une collaboration mondiale des scientifiques avec une perspective mondiale, a-t-il noté.
Cependant, certains aux Etats-Unis ignorent toujours la science et les faits. Obsédés par la manipulation politique, ils font le battage médiatique d'une prétendue "théorie de fuite de laboratoire", préconisant une étude sur les origines menées par les agences de renseignement, réprimant et menaçant les experts et universitaires exprimant une voix objective et rationnelle, dans le but de faire porter à d'autres la responsabilité de leur mauvaise réponse à l'épidémie en discréditant d'autres pays, a souligné le porte-parole.
"Certains individus aux Etats-Unis placent la politique au-dessus de la science, et les gains politiques personnels au-dessus de la vie et de la santé de la population, ce qui explique en grande partie la réponse médiocre à l'épidémie", a-t-il ajouté. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/23/c_1310079166.htm
Le rover chinois parcourt 585 mètres sur Mars
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-23 à 15:09
BEIJING, 23 juillet (Xinhua) -- Le rover martien chinois Zhurong a parcouru plus de 585 mètres sur la surface de la planète rouge, a annoncé vendredi le Centre d'exploration lunaire et du programme spatial de l'Administration nationale de l'espace de Chine.
Vendredi, l'orbiteur martien a marqué son premier anniversaire de travail en orbite à environ 378 millions de kilomètres de la Terre. Le délai de sa communication unidirectionnelle était d'environ 21 minutes, a indiqué le centre.
Le rover et l'orbiteur fonctionnent tous dans des conditions normales, et leurs sous-systèmes fonctionnent normalement.
Le vaisseau spatial chinois Tianwen-1, composé de l'orbiteur, du rover et d'un atterrisseur, a été lancé le 23 juillet 2020. L'atterrisseur transportant le rover s'est posé le 15 mai dans la partie sud d'Utopia Planitia, une vaste plaine située dans l'hémisphère nord de Mars. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/23/c_1310079798.htm
Chine : des moines pratiquent des arts martiaux dans le Temple Shaolin
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-20 à 19:31
DENGFENG, Henan, 20 juillet (Xinhua) -- Des moines Shaolin pratiquent les arts martiaux dans le temple Shaolin à Dengfeng, ville de la province chinoise du Henan (centre), le 8 juillet 2021. Situé dans le mont Songshan, le temple Shaolin est le berceau des arts martiaux Shaolin. (Photo : Li An)
http://french.xinhuanet.com/photo/2021-07/20/c_1310072745.htm
LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS. UN SIECLE DE SUCCES ET UNE VISION D’AVENIR
Par
tourtaux-jacques
Le 17/07/2021
Le parti communiste chinois. Un siècle de succès et une vision d’avenir.
Par Peter Koenig
Mondialisation.ca, 16 juillet 2021
Région : Asie
Thème: Histoire et Géopolitique
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La légendaire histoire de la réussite chinoise va de pair avec l’évolution du Parti communiste chinois (PCC) et la révolution communiste qui a débuté en 1945. La fondation du PCC, le 1er juillet 1921, a marqué la fin de quelque 200 ans d’oppression de la Chine par des puissances étrangères, d’invasions et d’exploitations par les occidentaux qui se sont emparés de territoires appartenant à la Chine et surtout de ses riches ressources naturelles et ont obtenu des avantages commerciaux, notamment grâce aux richesses des ressources et de l’artisanat chinois.
Contexte et histoire
Il y a environ deux siècles, les ingérences étrangères étaient dominées par le commerce illégal de l’opium, qui a finalement abouti à deux guerres dites de l’opium. Aux 18e et 19e siècles, les pays occidentaux, principalement la Grande-Bretagne, exportait vers la Chine de l’opium cultivé en Inde. Ils utilisaient les bénéfices de la vente d’opium pour acheter des produits de luxe chinois, comme la porcelaine, la soie et le thé. Ces produits étaient très demandés en Occident.
La grande partie de ces exportations d’opium étaient illégitimes et ont créé une dépendance généralisée dans toute la Chine, provoquant de graves calamités sociales et économiques. Les guerres ont été déclenchées par les tentatives de la Chine d’arrêter ce commerce, qui s’est considérablement développé à partir des années 1820. Au début de 1839, le gouvernement chinois a confisqué et détruit plus de 20 000 coffres d’opium (1 coffre = environ 63,5 kg) – soit quelque 1 400 tonnes de drogue – qui étaient entreposés à Canton, dans la province de Guangzhou, par des marchands britanniques. En 1838, les importations avaient atteint quelque 40 000 coffres par an.
En juillet 1839, des marins britanniques ont tué un villageois chinois. Les Britanniques ne souhaitant pas que leurs sujets soient jugés par le système juridique chinois ont refusé de remettre les accusés à un tribunal chinois.
Cette histoire fut la goutte qui déclencha la première guerre de l’opium (1839 – 1842), opposant le Royaume-Uni à la dynastie Qing (1644 à 1912), l’objectif des Britanniques étant de légaliser le commerce de l’opium. Cet objectif n’ayant pu être atteint cela a provoqué une deuxième guerre de l’opium (1856-1860), également appelée guerre anglo-française. Mais la Chine n’ayant pas pu gagner ces guerres, le commerce infâme de l’opium continua pendant plusieurs décennies.
Les dommages et intérêts payés par la Chine au vainqueur de ces guerres, c’est à dire les Britanniques, ont consisté à remettre l’île de Hong Kong à l’administration anglaise. En outre, la Chine a dû légaliser le commerce de l’opium et concéder un certain nombre de ports commerciaux aux Britanniques, permettre aux étrangers de voyager dans le pays et accorder des résidences aux envoyés occidentaux en Chine. Et une concession importante pour un pays majoritairement bouddhiste fut que la Chine dut accorder la liberté de mouvement aux missionnaires chrétiens dans tout le pays.
Les guerres et les multiples tributs qui en ont résulté ont donné lieu à une ère de traités inégaux entre la Chine et les puissances impérialistes étrangères, à savoir le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les États-Unis, la Russie et le Japon. La Chine a été contrainte de concéder un grand nombre de ses droits territoriaux et de sa souveraineté. Ces empiètements sur la souveraineté chinoise ont affaibli et finalement fait tomber la dynastie Qing, ce qui a conduit à une révolution, le 10 octobre 1911, qui a mené le Kuomintang (KMT) au pouvoir. Également nommés le Parti national chinois, c’est lui qui a fondé la République de Chine le 1er janvier 1912.
Le fondateur du KMT et premier dirigeant chinois après la révolution de 1911, Sun Yat-sen, a tenté de moderniser la Chine selon des valeurs et principes occidentaux, ce qui n’a pas été accepté par le peuple chinois. Les deux décennies suivantes du règne du KMT ont été plutôt chaotiques, Sun Yat-sen étant incapable de contrôler une Chine qui se fracturait en de nombreuses régions contrôlées par des seigneurs de la guerre. Pour renforcer sa position et reprendre le contrôle du pays, le KMT a cherché à s’allier avec le nouveau parti communiste naissant, forgeant ainsi le premier Front uni, mais il restait toujours incapable de contrôler toute la Chine. Après la mort de Sun Yat-sen en 1925, Chiang Kai-shek (1887-1975) prend la relève et devient l’homme fort du KMT.
La création du Parti communiste chinois, le 1er juillet 1921, est la résultante de l’histoire récente. L’un des principaux objectifs du PCC était que la Chine ne soit plus jamais dominée par les puissances coloniales occidentales. Le PCC est devenu une force avec laquelle il fallait compter, car il se renforçait grâce à la solidarité accrue forgée dans toutes les communautés et régions de Chine qui poursuivaient toutes le même objectif : l’indépendance vis-à-vis de la colonisation et de l’exploitation étrangères et la création d’une Chine communiste souveraine, avec une économie socialiste souveraine.
Poussé par l’Occident, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis, le gouvernement de la République de Chine (ROC) dirigé par le KMT est entré, en 1927, en guerre civile contre les forces du PCC. La guerre a été intermittente, mais s’est essentiellement déroulée en deux phases majeures, jusqu’en 1949. La première phase peut être décrite comme une guerre d’usure. Elle a duré jusqu’en 1937, date à laquelle, en raison de l’invasion japonaise de la Chine, les hostilités KMT-PCC ont été suspendues. Au lieu de cela, une alliance KMT-PCC a combattu et vaincu les Japonais. C’est ce qu’on a appelé la guerre de résistance contre l’agression japonaise (1937-1945).
La guerre civile entre le KMT et le PCC a repris avec la victoire sur les forces japonaises et est entrée dans sa deuxième phase finale, la plus violente et la plus décisive, de 1945 à 1949. Cette phase marque également le début de la révolution communiste chinoise, au cours de laquelle le PCC a pris le dessus et a finalement vaincu le Kuomintang, sur le continent chinois.
Le leader du KMT (1928 – 1975), Chiang Kai-shek, a donc fui la Chine continentale et s’est établi avec le KMT dans ce que ses découvreurs portugais avaient appelé, en 1542, Ilha Formosa (« belle île »), une ile située au nord des Philippines et de la mer de Chine méridionale, à quelque 180 km de la côte sud-est de la Chine.
En 1895, Formosa avait été renommée Taïwan, ce qui signifie « étrangers », en référence aux premiers colons chinois installés sur l’île. Aujourd’hui, Taïwan fait partie intégrante de la Chine, depuis le traité de San Francisco (accord de paix entre les forces alliées de la Seconde Guerre mondiale et le Japon, signé le 8 septembre 1951), lorsque le Japon a mis fin à son occupation de Taïwan, rendant l’île à la Chine.
Bien que faisant partie intégrante de la Chine, Taïwan est toujours occupée par le régime du KMT, qui l’appelle République de Chine, nom repris du règne du KMT sur la Chine continentale jusqu’à sa défaite face au PCC en 1949, qui a également marqué le début de la nouvelle République populaire de Chine (RPC) communiste.
Ce contrôle internationalement illégal de Taïwan par le KMT dure depuis 1949, mais surtout depuis 50 ans, lorsque le 25 octobre 1971, l’Assemblée générale des Nations unies a reconnu la RPC, dirigée par le PCC, comme « le seul représentant légitime de la Chine aux Nations unies » et a exclu des Nations unies les représentants la République de Chine de Chiang Kai-shek . Néanmoins, aujourd’hui encore, 15 nations, dont le Vatican, sur les 193 nations membres des Nations unies reconnaissent toujours Taïwan comme étant la Chine officielle. Nombre d’entre eux souhaiteraient passer à la Chine continentale officiellement reconnue et dirigée par le PCC, mais sont contraints, principalement par les États-Unis et le Royaume-Uni, de ne pas le faire.
Au cours des dernières décennies, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres alliés occidentaux ont continuellement cherché à déstabiliser la Chine en s’ingérant à Taïwan. Parmi les derniers événements de ce type, citons la vente d’armes américaines pour un montant de 5 milliards de dollars à Taïwan en décembre 2020, et plus tôt cette année, l’ambassadeur américain dans l’île de Palau, dans le Pacifique (Palau étant l’un des États reconnaissant Taïwan), est devenu le premier envoyé américain à se rendre à Taïwan à titre officiel, depuis que Washington a coupé les liens officiels avec Taipei en faveur de Pékin en 1979.
En outre, les États-Unis encouragent des relations plus étroites avec Taïwan par le biais de la loi dite « Taipei Act », signée en avril 2020, qui appelle à renforcer les relations commerciales et les liens diplomatiques entre les États-Unis et Taïwan afin de rapprocher Taïwan de « l’espace international », ce qui signifie distancer politiquement le territoire insulaire du continent.
Cette ingérence, ainsi que d’autres ingérences des États-Unis dans les affaires intérieures chinoises sont des tentatives visant à perturber sa coexistence pacifique avec la Chine. Il s’agit notamment de la guerre commerciale provoquée par les États-Unis avec Pékin au cours des quatre dernières années, du stationnement d’environ 60 % de la marine américaine en mer de Chine méridionale, de l’ingérence orchestrée par Washington dans les affaires de Honk-Kong, qui cherche à obtenir son indépendance de Pékin, et des fausses accusations de violations des droits des Ouïghours dans la région autonome du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, ainsi que des revendications similaires au Tibet.
Grâce à la direction inébranlable du président Xi Jinping de la République populaire de Chine et du Parti communiste chinois, ces interférences sont traitées avec soin par Pékin, qui tente toujours de trouver des solutions diplomatiques et non belliqueuses. La Chine est passée maître dans l’art de suivre les voies de la non-agression, tout en créant et en avançant pacifiquement ; toujours dans le but de réaliser un monde multipolaire, où des personnes de différentes nations, régions, races, racines, cultures et croyances peuvent prospérer pacifiquement ensemble.
Le présent et la vision de l’avenir
Depuis la fondation du parti communiste le 1er juillet 1921, la Chine s’est efforcée d’obtenir une indépendance totale et n’a jamais cédé aux invasions étrangères ou aux tentatives d’influencer sa politique, intérieure et extérieure. Ce que le PCC a réalisé au cours des 100 dernières années est vraiment remarquable. Il s’agit non seulement de maintenir la solidarité interne, mais aussi et surtout la confiance du peuple dans le gouvernement, d’avancer pacifiquement, de devenir autonome et autosuffisant en matière d’alimentation, de santé et d’éducation et, surtout, de sortir 800 millions de personnes de la pauvreté. Aucune autre nation au monde n’a atteint [en si peu de temps, NdT] des objectifs aussi extraordinaires pour le bien-être de sa population.
Le PCC compte aujourd’hui 91 millions de membres. Il est de loin le plus grand parti unique au monde. En outre, grâce à son leadership, à commencer par Mao Tsé Toung en 1949 et aujourd’hui par le président Xi Jinping, la Chine, avec une population de 1,4 milliard d’habitants, est devenue la deuxième plus grande économie du monde en termes absolus, et depuis 2017 déjà, la plus grande évaluée par la seule mesure significative, la parité de pouvoir d’achat. Il s’agit d’un indicateur de ce que les gens peuvent acheter pour leur argent. D’ici quelques années, la Chine devrait dépasser la plus grande économie actuelle, les États-Unis, également en termes absolus.
Cela représente, bien entendu, une menace pour le pays qui s’est autoproclamé l’empire du monde, contrôlant tous les éléments essentiels, comme l’énergie, l’approvisionnement en nourriture et le système monétaire international ; toujours dominé par le dollar américain, bien qu’en perte de vitesse. L’empire autoproclamé est déjà en train de s’effondrer. Et Washington le sait. Son atout le plus fort, le dollar américain, est progressivement démantelé. La monnaie américaine a été largement utilisée dans le monde entier, presque exclusivement, pour acheter des biens et des services vitaux, comme l’énergie, la nourriture et les services de communication, ainsi que pour d’autres échanges internationaux, mais elle est en train de perdre son poids sur la scène internationale.
Les raisons de ce phénomène sont à la fois politiques et économiques. Sur le plan économique, les États-Unis ont créé, par leur loi sur la Réserve fédérale de 1913, une monnaie fiduciaire sans aucun support, une monnaie dont le flux et la masse monétaire peuvent être étendus à volonté. Cela a permis et permet encore à Washington d’« imprimer » de l’argent selon ses besoins, c’est-à-dire de financer des guerres et des conflits de grande ampleur dans le monde entier et d’accumuler des dettes que le Trésor américain et la Réserve fédérale (la banque centrale américaine totalement privée) ne seront jamais en mesure de rembourser.
Le dollar américain n’a absolument aucune garantie. Lorsque Washington a abandonné en 1971 le soi-disant étalon-or qu’il avait lui-même conçu (Conférence de Bretton Woods, 1944), le dollar américain est devenu de facto le « nouvel étalon-or », puisque l’étalon-or était basé sur la valeur du dollar américain (35 USD/once, soit environ 31 grammes), et non sur un panier de devises. Comme tout le monde avait besoin de dollars américains pour ses réserves, cela donnait au Trésor américain toute latitude pour augmenter sa masse monétaire presque à l’infini.
Lorsque les États-Unis, également au début des années 1970, ont négocié avec l’Arabie saoudite, chef de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), que tous les hydrocarbures, le gaz de pétrole et le charbon, devraient être échangés en dollars américains, cela a donné un autre coup de pouce au dollar, permettant aux États-Unis d’imprimer librement des dollars en abondance, car le monde entier avait besoin de dollars américains pour acheter l’énergie des hydrocarbures. Aujourd’hui encore, environ 84 % de toute l’énergie consommée dans le monde est constituée d’hydrocarbures (2019 Forbes).
En guise de contre-mesure, les États-Unis ont promis à la Maison des Saoud de toujours protéger l’Arabie saoudite, et ont procédé presque immédiatement à la construction de nombreuses bases militaires en Arabie saoudite, à partir desquelles ils mènent maintenant différentes guerres au Moyen-Orient.
En raison de ce phénomène à la base de la création de dettes, les États-Unis sont de loin le pays le plus endetté au monde, avec une dette actuelle de 49 800 milliards de dollars US, par rapport à un PIB 2020 d’environ 21 000 milliards de dollars US (ratio dette-PIB 2,3 = 237% de dette sur PIB).
Il existe une autre composante importante de la dette américaine, appelée par le General Accounting Office (GAO), « Unfunded Liabilities », 213 000 milliards de dollars (tous les chiffres sont du 16 avril 2021 : Horloge de la dette américaine). Ces ratios exceptionnellement élevés ont sans doute aussi à voir avec la dette covid en cours.
Ces « Unfunded Liabilities » sont des dettes pour lesquelles il n’y a pas suffisamment de fonds ou d’actifs mis de côté pour les rembourser. Ces engagements font généralement référence au service de la dette du gouvernement américain (intérêts non payés sur la dette), ou aux plans de retraite et à leur impact sur l’épargne et les titres de placement, ainsi qu’à la couverture d’assurance maladie et d’aide sociale pour les soldats revenant de guerre.
Ces chiffres astronomiques de dette et une monnaie fiduciaire non adossée réduisent encore plus la confiance mondiale dans le dollar américain. Il est clair que la dette américaine ne sera jamais remboursée. Le président de la Réserve fédérale, Allan Greenspan (1987 – 2006), a répondu un jour à la question d’un journaliste, quand les États-Unis rembourseront-ils leur dette : Jamais. Nous imprimons simplement de l’argent frais. Ainsi parlait-il, ainsi en était-il et ainsi en est-il.
Aujourd’hui et depuis une dizaine d’années, le dollar américain n’a plus le monopole du commerce des hydrocarbures, et de nombreux contrats internationaux ne sont plus établis en dollars américains comme c’était le cas il y a quelques décennies. La Chine, la Russie, l’Iran, le Venezuela et d’autres pays ont cessé d’utiliser le dollar américain et effectuent leurs transactions en monnaies locales et de plus en plus en yuan chinois.
Pourquoi ? – Les trésoriers des pays du monde entier ont commencé à se rendre compte que le dollar est une monnaie fiduciaire très volatile, qui ne repose sur rien, comme le montrent les chiffres ci-dessus. Tout aussi important pour la perte de confiance dans la monnaie américaine est le fait que les actifs internationaux libellés en dollars et le système bancaire américain sont fréquemment utilisés par Washington pour imposer des sanctions économiques draconiennes et illégales aux pays qui ne suivent pas le diktat de Washington, y compris le blocage des actifs de réserve placés à l’étranger des pays. Ces réalités économiques et politiques annoncent la fin de l’hégémonie du dollar américain.
La tendance à la diminution de la confiance dans le dollar américain pourrait s’accentuer lorsque la Chine lancera son Renminbi numérique (RMB = monnaie du peuple) ou son Yuan international (les termes RMB et Yuan sont utilisés de manière interchangeable) qui pourra être utilisé pour le commerce international sans passer par le système de transfert SWIFT et un système bancaire dominés par les États-Unis. La monnaie chinoise étant soutenue par une économie chinoise forte et solide, la confiance en elle augmente rapidement. Aujourd’hui déjà, l’utilisation de la monnaie chinoise comme actif de réserve international augmente rapidement.
Alors que la Réserve fédérale américaine (FED) envisage également une nouvelle monnaie numérique, il n’est pas clair dans quelle mesure elle peut se détacher du dollar actuel et du fardeau de sa dette. Quoi qu’il en soit, avec le déclin du commerce international américain et l’augmentation rapide du commerce chinois, il sera très difficile, voire impossible, pour un empire en déclin de rattraper la Chine.
Par exemple, au premier trimestre de 2021, le commerce extérieur de la Chine (exportations et importations) a augmenté de 29,2 %, les exportations ayant fait un bond de 38,7 % par rapport à l’année précédente, tandis que les importations ont grimpé de 19,3 % en yuan, selon l’Administration générale des douanes (AGD).
Ces développements, auxquels s’ajoute le fait que la Chine a réussi à surmonter la crise covid en moins de six mois et à remettre son appareil industriel en marche, témoignent de la solidité de la direction du PCC, de la solidité de l’économie chinoise et de la politique fiscale. La Chine est la seule grande économie mondiale à annoncer une croissance économique de 2,3 % en 2020, selon le Wall Street Journal. C’est ce que la Chine appelle le « socialisme aux caractéristiques chinoises », une caractéristique qui témoigne d’un esprit de création et d’évolution constante du PCC.
Ces faits renforceront encore la confiance internationale dans l’économie chinoise, ainsi que dans la manière dont la Chine recherche un monde multipolaire plus égalitaire et plus juste, où les nations peuvent conserver leur souveraineté nationale selon leurs inclinaisons politiques internes et externes, leur culture, leurs ressources nationales, leurs politiques monétaires et leurs relations étrangères, et vivre ensemble en paix.
Le PCC et sa vision du futur
La Nouvelle route de la soie (NRS) est une brillante invention du président Xi Jinping. Elle est basée sur les mêmes principes anciens que l’était la Route de la soie originelle, ajustée au 21e siècle, construisant des ponts entre les peuples, échangeant des biens et des services, de la recherche, de l’éducation, des connaissances, de la sagesse culturelle, de manière pacifique, harmonieuse et dans un style « gagnant-gagnant ». Le 7 septembre 2013, le président Xi présentait la NRS à l’université Nazarbayev du Kazakhstan. Il en parlait en termes « d’amitié entre les peuples et la création d’un meilleur avenir ». Il a fait référence à l’ancienne route de la soie d’il y a plus de 2 100 ans, qui a prospéré pendant la dynastie des Han (206 av. J.-C. à 24 ap. J.-C.).
Se référant à cette époque datant de plus de deux millénaires, le président Xi a rappelé l’histoire des échanges existant sur l’ancienne route de la soie, en déclarant : « Ils ont prouvé que des pays présentant des différences de race, de croyance et de culture peuvent absolument partager la paix et le développement tant qu’ils persistent dans l’unité et la confiance mutuelle, l’égalité et les avantages mutuels, la tolérance mutuelle et l’apprentissage mutuel, ainsi que la coopération et les résultats gagnant-gagnant ».
La vision du président Xi est peut-être en train de façonner le monde du 21e siècle. Le président Xi a lancé ce projet novateur peu après son accession à la présidence, en 2013. L’idée est de connecter le monde avec des voies de transport, des infrastructures, des coentreprises industrielles, des institutions d’enseignement et de recherche, des échanges culturels et bien plus encore. Depuis 2017, inscrite dans la Constitution chinoise, la NRS est devenue le fleuron de la politique étrangère chinoise.
La NRS construit littéralement des ponts et relie des personnes de différents continents et nations. L’objectif de la Nouvelle route de la soie est de « construire un grand marché unifié et d’utiliser pleinement les marchés internationaux et nationaux, par le biais de l’échange et de l’intégration culturels, afin de renforcer la compréhension et la confiance mutuelles des nations membres, pour aboutir à un modèle innovant avec des afflux de capitaux, une réserve de talents et une base de données technologiques ».
La NRS est une stratégie de développement global adoptée par le gouvernement chinois. Aujourd’hui déjà, elle regroupe des investissements impliquant plus de 150 pays et organisations internationales, chiffre en augmentation, en Asie, en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et dans les Amériques. Depuis le début du projet, en 2013, les investissements ont dépassé les 5 000 milliards de dollars US.
La NRS est un programme d’investissement à long terme dans les voies de transport terrestres et maritimes, dans la construction d’infrastructures industrielles et énergétiques, dans la prospection énergétique, sans oublier le commerce entre les pays connectés. Contrairement à l’OMC (Organisation mondiale du commerce), la NRS encourage les nations à tirer parti de leurs avantages comparatifs, créant ainsi des situations gagnant-gagnant. En substance, ce projet vise à développer la compréhension et la confiance mutuelles entre les nations membres, ce qui permet la libre circulation des capitaux, la constitution d’un pool d’experts et l’accès à une base de données technologique. Actuellement, sa date d’achèvement est prévue pour 2049, ce qui coïncidera avec le 100e anniversaire de la République populaire de Chine. L’ampleur et le succès probable du programme indiquent dès aujourd’hui qu’il sera très probablement prolongé bien au-delà de cette date. Il convient toutefois de noter que ce n’est qu’en 2019, six ans après son lancement, que la NRS est devenu un sujet d’actualité en Occident. Fait remarquable, pendant six ans, l’Occident a nié son existence, dans l’espoir qu’elle disparaisse. Mais elle n’a pas disparu. Au contraire, de nombreux membres de l’Union européenne ont déjà souscrit au projet, notamment la Grèce, l’Italie, la France, le Portugal – et d’autres suivront, car la tentation de participer à ce boom socio-économique projeté est écrasante.
Mais la NRS n’est pas la seule initiative qui renforcera l’économie et la position de la Chine dans le monde.
Après des décennies d’agressions, de dénigrements et de belligérance du monde occidental à l’égard de la Chine et cherchant à se libérer de sa dépendance commerciale avec l’Occident, la Chine concentre son développement commercial et sa coopération avec ses partenaires de l’ANASE. En novembre 2020, après 8 ans de négociations, la Chine a signé un accord de libre-échange avec les dix nations de l’ANASE, plus le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, soit 15 pays au total, dont la Chine.
Le Partenariat économique global régional, ou RCEP, couvre quelque 2,2 milliards de personnes et représente environ 30 % du PIB mondial. Il s’agit d’un accord jamais atteint auparavant en termes de taille, de valeur et de teneur.
Les accords commerciaux du RCEP seront conclus en monnaie locale et en yuan – pas en dollars américains. Le RCEP est donc également un instrument de dédollarisation, principalement dans la région Asie-Pacifique, et qui s’étend progressivement au reste du monde. S’éloigner des économies basées sur le dollar peut être un moyen efficace de lutter contre la « culture des sanctions » occidentale. La Chine va bientôt déployer son nouveau Renminbi (RMB) ou yuan numérique, au niveau international, en tant que monnaie légale pour les paiements et les transferts entre pays. Le RMB numérique est appelé à devenir également une monnaie de réserve internationale, ce qui réduira encore la demande en dollars américains.
L’orientation vers le développement économique interne de la Chine – ce que l’on appelle la croissance horizontale plutôt que verticale – est une autre stratégie visant à développer la production et les infrastructures internes chinoises locales afin de renforcer et d’améliorer les capacités de son marché domestique et d’apporter un bien-être et un meilleur équilibre entre son vaste arrière-pays et ses prospères zones côtières orientales.
L’avenir appartient à la Chine
Après deux mille ans de « suprématie blanche » occidentale, d’exploitation incessante, de colonisation, de discrimination et d’asservissement pur et simple des autres peuples de couleur, des autres cultures, dans le monde entier, le temps est venu que la roue tourne et que l’humanité s’oriente vers un monde plus pacifique, plus juste et plus égalitaire.
Au cours des cent prochaines années et sous la direction du parti communiste chinois, la Chine guidera l’Orient vers l’ère du Soleil Levant ; prospérité et bonne santé pour tous.
Cette nouvelle époque s’efforcera d’instaurer un monde multipolaire, avec des relations commerciales gagnant-gagnant, et entraînera de nouveaux défis environnementaux, sociaux et technologiques, mais aussi un nouvel éveil à la conscience sociale et à la solidarité. L’initiative des Nouvelles routes de la soie est un instrument clé pour atteindre des objectifs majeurs pour le bien-être de l’humanité, fournissant un flux constant de nouvelles idées, de créations, d’échanges culturels et d’apprentissage mutuel. À l’avenir, l’accent pourrait être mis sur
Les sources d’énergie renouvelables, basées principalement sur l’énergie hydraulique et solaire, développées avec des technologies de pointe, c’est-à-dire la capture de l’énergie solaire avec un processus de photosynthèse, produisant des rendements énergétiques à haut rendement ;
L’augmentation des zones vertes dans les centres urbains afin de créer un équilibre entre l’absorption naturelle de CO2 et la production d’oxygène, dans le but de parvenir à une pollution zéro ;
Protéger les forêts tropicales et les ressources en eau de la planète ;
Maintenir les ressources naturelles et les services publics – santé, éducation, approvisionnement alimentaire, services d’eau et d’assainissement, électricité et transports publics – dans le domaine public ;
promouvoir l’agriculture biologique et la polyculture ;
Développer l’intelligence artificielle (IA) pour aider à accroître l’efficacité de la production et du transport et pour servir l’humanité.
L’adoption de la banque publique comme principal moyen de financement du développement socio-économique, conduisant l’humanité à construire une communauté avec un avenir partagé pour l’humanité.
Peter Koenig
History of China’s Communist Party (1921-2021): A 100-Year Legacy of Success and Forward Vision.
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
Peter Koenig est un analyste géopolitique et un ancien économiste (senior) à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans sur l’eau et l’environnement dans le monde. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne. Il est également l’auteur de Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed (Implosion – un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises) et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes : From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).
Il est chercheur associé du Centre de recherche sur la mondialisation et chercheur principal non résident du Chongyang Institute for Financial Studies de l’Université Renmin de Chine.
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Peter Koenig, Mondialisation.ca, 2021
https://www.mondialisation.ca/le-parti-communiste-chinois-un-siecle-de-succes-et-une-vision-davenir/5658324
LA CHINE SOUTIENT FERMEMENT CUBA ET REJETTE TOUTE INGERENCE ETRANGERE DANS SES AFFAIRES INTERIEURES
Par
tourtaux-jacques
Le 14/07/2021
La Chine soutient Cuba et rejette toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures
14 Juillet 2021
La Chine soutient Cuba et rejette toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures
JUL
14
2021
La Chine soutient Cuba et rejette l'ingérence étrangère dans les questions intérieures
Pékin, 13 juil (Prensa Latina) La Chine a exprimé aujourd'hui son ferme soutien à Cuba dans la protection de la stabilité sociale, a rejeté tout acte d'ingérence dans ses affaires intérieures et a exigé que les États-Unis lèvent le blocus économique, commercial et financier.
Zhao Lijian, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a assuré que son gouvernement soutient l'île dans la recherche d'une voie de développement conforme à ses propres conditions et lui permettant d'améliorer le bien-être de la population.
Il a souligné la volonté de Pékin de travailler avec La Havane à la mise en œuvre des consensus précédemment atteints par les hauts dirigeants et d'approfondir les liens amicaux cultivés depuis 60 ans.
Zhao a souligné la réponse du président cubain Miguel Díaz-Canel aux événements de dimanche dernier et a déploré toute tentative d'ingérence dans les questions internes de la nation caribéenne.
Il a considéré le blocus américain comme la cause principale des pénuries de médicaments et d'énergie dont souffre ce pays et a rappelé le vote majoritaire et pendant 29 années consécutives de la communauté internationale en faveur de sa cessation immédiate.
Les États-Unis devraient lever complètement le blocus de Cuba et jouer un rôle positif en fournissant une assistance à la population pour surmonter les effets de la pandémie (de CoVid-19)", a-t-il ajouté.
Avec les déclarations du porte-parole du ministère des affaires étrangères, la Chine rejoint plusieurs nations et organisations dans le monde qui répudient les actes subversifs, les manifestations et les appels à l'intervention dans la plus grande île antillaise.
Les analystes dénoncent le fait qu'il s'agit d'une stratégie de Washington déjà appliquée dans d'autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour inciter à l'agitation sociale, préparer le terrain pour l'utilisation de l'armée et l'ingérence directe.
source : http://misiones.minrex.gob.cu/es/articulo/china-apoya-cuba-y-rechaza-injerencia-extranjera-en-temas-internos
LES VACCINS CHINOIS SONT LA CLE DE LA LUTTE MONDIALE CONTRE LE COVID-19
Par
tourtaux-jacques
Le 12/07/2021
Les vaccins chinois sont la clé de la lutte mondiale contre le COVID-19
Vendredi, la Chine a fourni 500 millions de doses de vaccins contre le COVID-19 et de concentrés utilisés pour la production de vaccins à plus de 100 pays et organisations internationales, représentant un sixième de la production mondiale de vaccins contre le COVID-19, a déclaré un responsable du ministère chinois des Affaires étrangères.
Guo Xuejun, directeur adjoint du département des Affaires économiques internationales du ministère, a indiqué vendredi à l'agence de presse Xinhua que la Chine s'opposait au nationalisme vaccinal et soutenait activement d'autres pays en développement dans leur production et leur déploiement de vaccins.
Ces pays comprennent les Émirats arabes unis, l'Indonésie, la Malaisie, l'Égypte, le Brésil, la Turquie, le Pakistan et le Mexique, qui disposent d’une capacité de production totale de plus de 200 millions de doses, a-t-il noté.
Sur les 140 pays impliqués dans l'initiative de « La Ceinture et la Route », 84 ont proposé d'importer des vaccins chinois au premier semestre de cette année, a souligné M. Guo, ajoutant que la Chine avait répondu de manière proactive à toutes les demandes de ces pays et avait fourni rapidement des vaccins.
« Notre prochaine étape sera de continuer à renforcer notre coopération en matière de vaccins avec diverses parties, d'améliorer encore l'accessibilité (en matière de distribution et de prix) des vaccins dans les pays en développement et de contribuer davantage à la lutte contre la pandémie et à la promotion de la reprise économique », a déclaré M. Guo.
Le CoronaVac, le vaccin contre le COVID-19 développé par la société chinoise Sinovac Biotech, s'est avéré efficace à 83,5% pour protéger contre les infections symptomatiques et aucun cas d'événements indésirables graves n'a été signalé, selon les données provisoires des essais cliniques de phase 3 menés en Turquie qui ont été publiées jeudi dans le journal The Lancet.
Les essais ont impliqué plus de 10 000 participants et ont révélé que le vaccin pouvait induire une solide réponse en anticorps après deux injections.
Le CoronaVac est un vaccin inactivé qui utilise une version tuée du virus entier pour induire une réponse immunitaire. Il peut être conservé entre 2 et 8 degrés Celsius et a été approuvé pour une utilisation d'urgence par 22 pays, dont la Thaïlande, le Brésil, l'Uruguay et l'Ukraine. Le mois dernier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également validé le vaccin pour une utilisation d'urgence.
« L'un des avantages du CoronaVac est qu'il n'a pas besoin d'être congelé, ce qui facilite son transport et sa distribution. Cela pourrait être particulièrement important pour la distribution mondiale, car certains pays pourraient avoir du mal à stocker de grandes quantités de vaccin à des températures très basses », a déclaré Murat Akova, auteur principal de l'étude publiée dans le Lancet et professeur à la faculté de médecine de l'Université Hacettepe à Ankara, en Turquie.
L'étude intermédiaire a examiné 10 029 participants âgés de 18 à 59 ans originaires de Turquie qui ont reçu deux doses du vaccin ou un placebo entre le 14 septembre et le 5 janvier. Elle a révélé que l'efficacité du vaccin était de 83,5% après deux doses, et était efficace à 100% dans la prévention des cas modérés et graves.
Cependant, l'équipe a également reconnu que bien que le vaccin puisse induire une réponse en anticorps chez 90% des receveurs, la réponse diminuait avec l'âge des receveurs. L'étude comprenait une courte période de suivi et impliquait une population relativement jeune et à faible risque.
Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, et elles devraient être menées avec un groupe de participants plus diversifié. La capacité du vaccin à protéger contre les variants émergents du SRAS-CoV-2 devrait également être examinée, selon l'étude.
Jeudi, l'Administration nationale chinoise des produits pharmaceutiques a déclaré que 22 vaccins contre le COVID-19 avaient été approuvés pour des essais cliniques dans le pays. Quatre vaccins ont obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle et trois ont été autorisés pour une utilisation d'urgence en Chine.
Une aide bienvenue
Depuis que la Chine a commencé à aider les efforts de vaccination contre le COVID-19 d'autres pays, des chefs d'État et de gouvernement de nombreux pays ont exprimé leur appréciation pour cette aide, certains ayant même personnellement assisté à la livraison des vaccins chinois à l'aéroport.
En février, le Premier ministre mozambicain Carlos Agostinho do Rosario a adressé ses chaleureuses salutations au gouvernement et au peuple chinois au nom du Mozambique. Il a déclaré que, dans la lutte commune contre la pandémie, la Chine avait fait preuve d’une amitié fraternelle avec le peuple mozambicain, et il a remercié le gouvernement et le peuple chinois pour leur soutien.
Le même mois, la Première ministre péruvienne Violeta Bermudez a déclaré que son pays était ravi de recevoir le vaccin chinois, qui aidera le pays à lutter contre la pandémie.
En mars, la vice-présidente dominicaine Raquel Pena a reçu les vaccins à l'aéroport et a exprimé sa gratitude pour le soutien et l'assistance de la Chine, affirmant que le vaccin fournira certainement une garantie importante pour une victoire rapide contre la pandémie en République dominicaine.
Le vaccin fourni par la Chine a sauvé des vies et a écrit un nouveau chapitre de coopération entre la Chine et la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie, a-t-elle affirmé, ajoutant que la Chine avait joué un rôle louable dans l'effort mondial de lutte contre la pandémie.
http://french.china.org.cn/china/txt/2021-07/12/content_77622178.htm.
Par
tourtaux-jacques
Le 11/07/2021
Xi Jinping : la question de savoir si un pays est démocratique ou pas ne doit pas être jugée par une poignée de personnes
xinhua 2021-07-06 22:45:15
Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président chinois, a déclaré mardi que le jugement sur la question de savoir si un pays était démocratique ou pas devait être fait par son peuple, et non par une poignée de personnes.
M. Xi a fait ces remarques lors d'un discours inaugural au Sommet du PCC et des partis politiques mondiaux par liaison vidéo à Beijing.
Il existe différentes voies vers le bien-être, et les peuples de tous les pays ont le droit de choisir leur propre voie de développement et modèle institutionnel, a souligné M. Xi.
"C'est en soi ce que le bien-être implique", a indiqué M. Xi.
La démocratie est le droit de tous les peuples, pas un privilège exclusif de quelques-uns, a noté M. Xi, ajoutant qu'il y a de multiples façons et moyens de réaliser la démocratie plutôt qu'un seul stéréotype.
http://french.cri.cn/news/china/685/20210706/685312.html
Xi et Kim échangent des félicitations à l'occasion du 60e anniversaire du Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle Chine-RPDC
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-11 à 18:40
BEIJING, 11 juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) Xi Jinping, également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a échangé dimanche des messages de félicitations avec Kim Jong Un, secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée (PTC), également président de la Commission des affaires d'Etat et commandant en chef des forces armées de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), à l'occasion du 60e anniversaire de la signature du Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle Chine-RPDC.
Dans son message, M. Xi a indiqué qu'en 1961, les dirigeants de l'ancienne génération des deux pays avaient pris la décision stratégique prévoyante de signer ce traité, qui avait placé une base politique et légale importante pour consolider l'amitié que les deux peuples avaient forgée par le sang et promouvoir la coopération amicale bilatérale pour le long terme.
Au cours des 60 dernières années, a-t-il ajouté, la Chine et la RPDC, en se soutenant fermement et en avançant main dans la main dans l'esprit du traité, ont renforcé l'amitié fraternelle traditionnelle entre les deux partis et les deux pays, fait avancer le développement de leurs causes socialistes respectives, et sauvegardé la paix et la stabilité dans la région et dans le monde.
M. Xi a rappelé que ces dernières années, M. Kim et lui-même s'étaient rencontrés à plusieurs reprises afin de planifier le développement des relations entre les deux partis et les deux peuples et d'enrichir l'amitié Chine-RPDC dans la nouvelle ère, et avaient atteint une série d'importants consensus.
Soulignant qu'aujourd'hui, un changement majeur dans le paysage mondial sans précédent depuis un siècle s'accélérait, M. Xi s'est dit prêt à travailler avec M. Kim pour renforcer la communication stratégique, tracer la course pour les relations Chine-RPDC et faire franchir de nouveaux paliers à la coopération amicale bilatérale afin d'apporter davantage de bénéfices aux deux pays et à leurs peuples.
La Chine a récemment organisé des célébrations d'envergure pour le 100e anniversaire de la fondation du PCC, et le peuple de la RPDC s'efforce dans l'unité de mettre en oeuvre les décisions et déploiements adoptés lors du 8e Congrès du PTC, a rappelé M. Xi, soulignant que la Chine soutenait fermement la RPDC pour développer son économie, améliorer les conditions de vie du peuple, et faire progresser vigoureusement sa cause de construction socialiste.
Il s'est dit convaincu que le PTC et le peuple de la RPDC, sous la direction de M. Kim, accompliraient certainement de nouvelles réalisations encore plus grandes.
M. Kim, a indiqué dans son message que la signature de ce traité démontrait au monde la ferme volonté des deux partis ainsi que des gouvernements et des peuples des deux pays de promouvoir le développement à long terme de l'amitié RPDC-Chine forgée par le sang sur une base légale solide.
Au cours des six dernières décennies, la RPDC et la Chine ont écrit une fière histoire d'amitié à travers le soutien et l'assistance mutuels, a-t-il souligné.
Ces dernières années, face à un paysage international complexe et en constante évolution, la confiance de camaraderie et l'amitié entre les deux pays ont continué à s'approfondir, et les relations bilatérales sont parvenues à un stade supérieur, a-t-il noté.
La position inébranlable du PTC et du gouvernement de la RPDC consiste à continuer à renforcer et développer les relations amicales et coopératives RPDC-Chine, a-t-il assuré.
Le PTC, le gouvernement et le peuple de la RPDC vont attacher une plus grande importance à l'amitié RPDC-Chine, une richesse commune des deux parties, et avancer main dans la main avec le PCC, le gouvernement et le peuple chinois dans le voyage sacré de construction du socialisme et du communisme, a promis M. Kim.
Félicitant une nouvelle fois le PCC pour son centenaire, il a dit souhaiter au PCC et au peuple chinois des succès plus grands dans la construction de la Chine en un pays socialiste moderne à tous égards et la réalisation du grand renouveau national. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/11/c_1310055054.htm
La trajectoire de développement de la Chine tracée par le PCC est "impressionnante", selon une responsable d'un parti canadien (ENTRETIEN)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-11 à 14:16
OTTAWA, 10 juillet (Xinhua) -- Le Parti communiste chinois (PCC) a conduit le peuple chinois à accomplir des réalisations sans précédent et la trajectoire du développement du pays est "impressionnante", a estimé une dirigeante d'un parti communiste canadien.
"Nous sommes très impressionnés par les développements en Chine. Et nous savons que c'est le Parti communiste qui trace la voie à suivre. Elle est impressionnante", a déclaré Elizabeth Rowley, dirigeante du Parti communiste du Canada, dans un récent entretien avec Xinhua par vidéo.
Au cours des 40 dernières années, le monde a connu un développement rapide des forces productives en Chine. "A tous égards, le développement s'est poursuivi. C'est sans précédent dans l'histoire", a-t-elle souligné.
"La vie s'améliore pour la population chinoise", a dit Mme Rowley. "La rapidité du développement et les gains substantiels (qui en ont résulté) sont des indicateurs très importants de ce que l'avenir réserve au monde, à la Chine et au peuple chinois".
"L'influence du Parti communiste chinois augmente à mesure que le pays se développe, en raison de ses réalisations et de ses politiques commerciales qui sont mutuellement bénéfiques", a-t-elle indiqué.
De nombreuses personnes à travers le monde observent et espèrent que les développements chinois contribueront aux relations et aux développements du monde, a affirmé la dirigeante politique, ajoutant que "ce qui se passe en Chine n'est pas le résultat d'une intervention militaire, mais de la concurrence et du soutien que la Chine a apporté, entre autres à travers des accords de commerce équitable dans le monde entier".
Rappelant sa visite en Chine en 2018, Mme Rowley a témoigné : "nous avons été très impressionnés par ce que nous avons vu", y compris la lutte du pays contre la pauvreté, la corruption et les efforts pour contrer le changement climatique.
La délégation canadienne a constaté de grands changements dans les régions rurales en Chine. "Ce sont là tous les signes d'un pays qui progresse à un rythme très rapide dans l'amélioration du niveau de vie ainsi que des conditions de vie et de travail de la population", selon elle.
Quand la délégation était à Beijing et à Shenzhen, "le ciel était très clair. C'était vraiment remarquable de voir ce qui peut être fait lorsque les gouvernements s'y mettent", a poursuivi Mme Rowley.
Elle a également salué les actions du gouvernement chinois dans la lutte contre la COVID-19. Notant que la Chine a développé des vaccins contre le nouveau coronavirus, qui ont été mis à la disposition des pays en développement du monde entier, Mme Rowley pense que "c'est l'essence de l'humanité et de l'humanisme qui est manifestée par la Chine". Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/11/c_1310054797.htm
La Chine s'oppose à la décision prise par les Etats-Unis d'ajouter des entités chinoises à leur liste de contrôle des exportations
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-11 à 16:07
BEIJING, 11 juillet (Xinhua) -- La Chine s'oppose fermement à ce que les Etats-Unis ajoutent 23 entités chinoises à leur "liste d'entités" de contrôle des exportations, a déclaré dimanche un porte-parole du ministère chinois du Commerce.
Cette décision a été prise au mépris des faits et pour de prétendus motifs tels que les "droits de l'homme", les Etats-Unis ayant généralisé le concept de sécurité nationale et abusé des mesures de contrôle des exportations, a indiqué le porte-parole.
"Il s'agit d'une répression injustifiée des entreprises chinoises et d'une atteinte grave aux règles économiques et commerciales internationales, auxquelles la Chine s'oppose fermement", a-t-il déclaré.
Exhortant les Etats-Unis à mettre immédiatement fin à cette mauvaise pratique, le porte-parole a annoncé que la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/11/c_1310054914.htm
Selon un expert, le renforcement des sanctions contre la Chine ne fait que saper l'hégémonie des Etats-Unis
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-11 à 01:55
TOKYO, 10 juillet (Xinhua) -- Selon un géostratège basé au Canada, accabler la Chine de sanctions toujours plus larges a entraîné des résultats qui s'amenuisent et ne peut que saper à terme l'hégémonie des Etats-Unis.
Dans un commentaire intitulé "Renforcer les sanctions contre la Chine ne fait que saper l'hégémonie américaine" et publié mercredi par Nikkei Asia, Owais Zaheer, un géostratège qui conseille les institutions financières sur les développements et les risques géopolitiques, a analysé diverses formes de sanctions américaines contre la Chine, soulignant les inconvénients des mesures coercitives décidées par Washington.
"Les Etats-Unis s'appuient désormais systématiquement sur des sanctions, des contrôles à l'exportation et d'autres formes de coercition pour contrer les activités chinoises", a expliqué M. Zaheer, énumérant des exemples comme "un accent incessant sur les droits de l'homme", "une variété de restrictions liées au commerce refusant à la Chine l'accès aux puces électroniques et autres technologies de pointe", etc.
"Mais la nouvelle réalité est que la dépendance fréquente de Washington aux outils de sanctions entraîne des résultats qui s'amenuisent", a-t-il ajouté.
L'expert a souligné que la Chine, imitant les États-Unis, met à son tour rapidement en place ses propres outils juridiques nationaux pour contrer toutes ces sanctions.
"La pression des sanctions américaines a également conduit à une convergence stratégique entre la Chine et la Russie", a noté M. Zaheer.
À long terme, a-t-il conclu, ces mesures pourraient limiter efficacement la portée des sanctions américaines et, en fin de compte, diluer la domination financière mondiale de Washington. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/11/c_1310054103.htm
L'envoyé pakistanais à l'ONU qualifie la fondation du PCC d'événement "marquant" et s'engage à travailler "main dans la main" avec la Chine
Par : french.china.org.cn | Mots clés : ONU,Pakistan,Chine,PCC
French.china.org.cn | Mis à jour le 11-07-2021
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Le représentant permanent du Pakistan auprès des Nations Unies, Munir Akram, a déclaré que la fondation du Parti communiste chinois (PCC) en 1921 était un événement "marquant" dans l'histoire du monde et que le Pakistan et la Chine continueraient à travailler "main dans la main" au sein de l'organisation mondiale pour faire avancer la noble cause de la paix et du développement.
Dans un récent message vidéo adressé à la communauté des Nations Unies à l'occasion du 100e anniversaire du PCC, M. Akram s'est dit "honoré de transmettre nos sincères félicitations au peuple chinois à l'occasion du 100e anniversaire du Parti communiste chinois. La fondation du PCC en 1921 était un événement marquant dans l'histoire mondiale".
"En 100 ans, le PCC a conduit le peuple chinois des profondeurs de la pauvreté et du désespoir aux sommets de la réussite", a-t-il rappelé.
"La Chine a connu une transformation et une consolidation nationale stupéfiantes", a estimé M. Akram, saluant la réduction de la pauvreté, la construction d'infrastructures, la modernisation du commerce, l'industrialisation et les percées technologiques comme des réalisations "sans précédent" dans les annales de l'histoire.
Le diplomate a noté que le Premier ministre Imran Khan avait affirmé que le succès de la Chine "est quelque chose que nous souhaitons imiter au Pakistan", et assuré que le Pakistan soutenait les efforts de la Chine pour sauvegarder la paix mondiale, revigorer le multilatéralisme, préserver l'ordre international et faire progresser le développement mondial.
L'amitié pakistano-chinoise éprouvée et le Couloir économique Chine-Pakistan, un projet majeur de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), constituent un cadre durable pour le renforcement continu des liens bilatéraux, a souligné l'ambassadeur.
"Et notre partenariat de coopération stratégique à toute épreuve reste un ancrage solide pour la paix, le progrès et la prospérité", a-t-il indiqué, ajoutant que "le Pakistan continuera à travailler main dans la main avec la Chine aux Nations Unies pour faire avancer la noble cause de la paix et du développement, non seulement pour nos pays mais aussi pour tous les pays en développement".
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2021-07/11/content_77620400.htm
Par
tourtaux-jacques
Le 10/07/2021
Xi Jinping : ce que la Chine souhaite le plus, c'est se développer elle-même, et non remplacer les autres
CGTNF 2021-07-06 14:38:55
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Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu lundi soir avec le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel par liaison vidéo.
"Ce que la Chine souhaite le plus, c'est se développer elle-même, et non remplacer les autres. L'initiative chinoise 'la Ceinture et la Route' vise à créer davantage de possibilités de développement commun, conformément aux principes de consultation réciproque, d'engagement commun et de partage des fruits. J'espère que l'Europe jouera un rôle meilleur et plus actif dans les affaires internationales et travaillera ensemble pour maintenir la paix, la stabilité, le développement et la prospérité dans le monde", a indiqué le président Xi Jinping.
http://french.cri.cn/news/china/685/20210706/685015.html
La diabolisation de la Chine par les Etats-Unis pourrait être une "monumentale erreur stratégique" (tribune)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-10 à 19:36
SEOUL, 10 juillet (Xinhua) -- Une tribune parue jeudi dans le quotidien Korea Times a soulevé des doutes sur la diabolisation de la Chine par les Etats-Unis, affirmant qu'il pourrait s'agir d'une "monumentale erreur stratégique".
"Les revendications de la Chine en mer de Chine méridionale sont-elles pratiquement toutes totalement invalides ? La Chine est-elle invariablement toujours en tort ?", s'est interrogé Tom Plate, auteur de la tribune et professeur à l'université Loyola Marymount en Californie
"Cette mentalité américaine morbide à l'égard de la Chine, un pays et une civilisation historiques qui, en toute équité, méritent au moins autant de respect que de vigilance, a le potentiel de devenir une monumentale erreur stratégique", avertit la tribune.
Notant que "la foule de Cambridge-New York-Washington" avait perdu son sang-froid, la tribune estime que "le groupe des experts occidentaux" a une tendance névrotique.
Dépourvu d'un sens adéquat de l'histoire, l'Occident, qui "ne semble pas pouvoir développer de mécanismes d'adaptation sensés", a recours à "une vieille réaction de cow-boy : Tirer sur le méchant", selon le rapport.
Les Etats-Unis sont prêts à bondir sur tout ce qui, selon eux, donne une mauvaise image de Beijing, selon la tribune, qui ajoute qu'il est possible que l'establishment américain, avec une telle idéologie et un cœur calculateur, puisse "perdre" l'Asie ainsi que la Chine. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/10/c_1310053851.htm
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BEIJING, 9 juillet (Xinhua) -- La Chine et l'Union européenne devraient établir une perception correcte l'une de l'autre, éliminer les sources de perturbation et promouvoir un développement sain et stable des liens bilatéraux sur la bonne voie, a déclaré le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi. M. Wang a fait ces remarques lors d'une réunion vidéo avec le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, jeudi. La Chine et l'UE sont des partenaires stratégiques globaux et deux principales forces indépendantes du monde, sans aucun conflit géopolitique ni conflit d'intérêts fondamentaux, a noté M. Wang. "Nous partageons la responsabilité de maintenir le dialogue et la coopération bilatéraux, nous avons l'obligation d'adhérer aux principes du bénéfice mutuel et de la coopération gagnant-gagnant, et nous devrions être confiants dans notre capacité à faire face ensemble aux défis mondiaux", a-t-il déclaré. D'après lui, la Chine et l'Europe doivent rester attachées à leur partenariat stratégique global, ainsi qu'au principe du respect mutuel et de la recherche d'un terrain d'entente tout en mettant de côté les différends. Nous soutenons la partie européenne dans le développement indépendant de ses relations et de sa coopération avec la Chine, a noté M. Wang. La priorité absolue devrait être accordée au renforcement de la communication et de la coordination dans des domaines (liés à la COVID-19) tels que les vaccins, le diagnostic et le traitement, ainsi que la prévention et le contrôle, en mettant l'accent sur la fourniture d'un soutien plus substantiel aux pays en développement, a-t-il ajouté. La Chine et l'Europe devraient continuer à se soutenir mutuellement pour accueillir avec succès la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) à Kunming, en Chine, la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Glasgow, au Royaume-Uni et le 7e Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature dans la ville française de Marseille. M. Wang a souligné que tous les pays devaient sauvegarder conjointement le système international, en s'appuyant sur les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies, et défendre conjointement l'ordre international fondé sur le droit international. Il a réitéré les positions de la Chine sur les questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et aux droits de l'homme, soulignant que la volonté et la détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté nationale et sa dignité nationale sont inébranlables. Tout en considérant le développement rapide de la Chine comme un fait conforme à la tendance historique, M. Borrell a déclaré que l'UE n'avait aucune intention de s'engager dans une confrontation institutionnelle ou de déstabiliser les relations entre l'UE et la Chine, selon un communiqué de presse du ministère chinois des Affaires étrangères. Il a indiqué que l'Europe et la Chine devaient gérer leurs différends au lieu de laisser les différends entraver leurs échanges et leur coopération. L'UE et la Chine devraient développer des relations fortes et sincères, ce qui est dans l'intérêt des deux parties, a déclaré M. Borrell. L'UE est prête à renouer le contact et le dialogue avec la Chine, et à renforcer la coopération en matière de lutte contre la pandémie de COVID-19, de changement climatique et de protection de la biodiversité. L'UE n'accepte pas que des sanctions unilatérales soient imposées à d'autres pays sur la base de lois nationales. La partie européenne adhère à ses propres valeurs, mais respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine et ne soutient pas "l'indépendance de Hong Kong", a-t-il ajouté. Fin |
http://french.xinhuanet.com/2021-07/10/c_1310053574.htm
La Russie est déterminée à approfondir ses relations avec la Chine (ministère russe des AE)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-10 à 03:35
MOSCOU, 9 juillet (Xinhua) -- Le Traité de bon voisinage et de coopération amicale entre la Chine et la Russie a survécu à l'épreuve du temps et reste pertinent, a déclaré vendredi une porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
"Vingt années d'expérience dédiées à l'approfondissement progressif des relations bilatérales démontrent que ce traité a résisté avec succès à l'épreuve du temps, et ses dispositions restent encore pertinentes dans les conditions actuelles", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors de son point de presse hebdomadaire.
Le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine ont publié le 28 juin un communiqué conjoint décidant officiellement de prolonger ce traité.
La Russie est déterminée à réaliser davantage le potentiel de ce traité et à approfondir ses relations avec la Chine dans un large éventail de domaines, a ajouté Mme Zakharova. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/10/c_1310052803.htm
La Chine exhorte certains pays occidentaux à réfléchir profondément à leurs propres violations des droits de l'homme (porte-parole)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-09 à 22:52
BEIJING, 9 juillet (Xinhua) -- La Chine et d'autres pays en développement ont exprimé leurs préoccupations à propos de la situation des droits de l'homme dans certains pays occidentaux lors de la 47e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Ils ont exhorté ces pays à prendre des mesures efficaces pour résoudre leurs graves problèmes de droits de l'homme chez eux, et se sont opposés à la politisation et à la pratique du "deux poids, deux mesures" à ce sujet, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que c'était la voix de la justice.
Wang Wenbin, a fait ces remarques lors d'un point de presse quotidien lorsqu'on lui a demandé de commenter les accusations de certains pays occidentaux selon lesquelles l'opposition chinoise à "la diplomatie du micro" et sa position sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays "semblaient avoir changé".
"Je tiens à souligner que ce sont ces pays occidentaux qui utilisent les droits de l'homme comme une excuse pour exercer des pressions et s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays sur la base de motivations politiques, de fausses informations, de mensonges et de rumeurs. Ce sont ces pays occidentaux qui se proclament 'juges', pointant du doigt et humiliant la situation des droits de l'homme dans les pays en développement, ce qui viole les objectifs et les principes de la Chartre de l'ONU", a-t-il indiqué.
"Ils prétendent accueillir les critiques venant de l'extérieur. Cependant, lorsque la Chine et d'autres pays en développement expriment des préoccupations raisonnables au sujet de leurs problèmes en matière de droits de l'homme, ils semblent extrêmement mal à l'aise, voire les jugent inacceptables", a expliqué M. Wang, ajoutant que leur accusation selon laquelle la Chine s'engageait dans une "diplomatie du micro" et une "ingérence dans les affaires intérieures" était un comportement typique du "deux poids, deux mesures" et reflétait pleinement leur arrogance, leurs préjugés et leur hypocrisie profondément ancrés.
La Chine exhorte ces pays à répondre sérieusement aux préoccupations de la communauté internationale, à réfléchir profondément à leurs propres violations des droits de l'homme, à faire face à leurs propres problèmes en matière de droits de l'homme et à les résoudre, et à cesser d'utiliser délibérément la question des droits de l'homme comme excuse pour interférer dans les affaires intérieures d'autres pays et nuire aux intérêts d'autres pays sans en payer le prix, a conclu le porte-parole. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/09/c_1310052618.htm
CEREMONIE A BEIJING POUR MARQUER LA GUERRE DE RESISTANCE DE LA CHINE CONTRE L’AGRESSION JAPONAISE
Par
tourtaux-jacques
Le 08/07/2021
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BEIJING, 7 juillet (Xinhua) -- Une cérémonie a été organisée mercredi à Beijing pour marquer le 84e anniversaire du début de la résistance de la nation chinoise tout entière contre l'agression japonaise. L'incident du Pont Lugou, survenu le 7 juillet 1937, est considéré comme le début de l'invasion totale de la Chine par le Japon et de la résistance de la nation chinoise tout entière contre les envahisseurs japonais. L'événement de mercredi, qui s'est tenu dans le Musée de la guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise près du pont, a débuté par l'interprétation de l'hymne national chinois. Plus de 400 personnes, dont des vétérans et des membres des familles des chefs militaires de la guerre ont participé à la cérémonie. Les participants ont déposé des gerbes de fleurs et se sont inclinés pour rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leurs vies dans la lutte contre les agresseurs japonais il y a plus de huit décennies. Ils ont également visité une exposition spéciale présentant des reliques de la guerre. L'exposition a été ouverte au grand public mercredi à Beijing. Fin |
Xi Jinping exprime ses félicitations pour le 5e anniversaire du Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud et de l'ISSCAD
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-08 à 18:11
BEIJING, 8 juillet (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a envoyé jeudi une lettre de félicitations à l'occasion du 5e anniversaire de l'établissement du Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud et de l'Institut de la coopération Sud-Sud et du développement (Institute of South-South Cooperation and Development, ISSCAD).
Au cours des cinq dernières années, le Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud a activement soutenu les pays en développement dans l'application du Programme de développement durable à l'horizon 2030, dans la réponse aux crises humanitaires, dans la réduction de la pauvreté, et dans le développement, a noté M. Xi.
L'ISSCAD s'engage à partager l'expérience de la gouvernance nationale entre la Chine et les pays en développement, et à former des talents de haut niveau en gestion gouvernementale pour les pays en développement.
"Le Fonds et l'ISSCAD ont joué un rôle important dans la promotion de la coopération Sud-Sud", a indiqué M. Xi, soulignant que la Chine était prête à oeuvrer avec d'autres pays en développement pour exploiter davantage le potentiel de la coopération Sud-Sud et partager les opportunités de développement.
Il est à espérer que le Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud continuera d'aider les pays en développement à atteindre un développement durable, et que l'ISSCAD poursuivra la construction des bases de formation de talents de haut niveau afin d'apporter des contributions plus importantes à la mise en place d'une communauté de destin pour l'humanité, a déclaré M. Xi.
L'Agence chinoise de coopération internationale pour le développement et le ministère du Commerce ont conjointement organisé un évènement jeudi, à Beijing, pour marquer le 5e anniversaire du Fonds et de l'Institut. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/08/c_1310049935.htm
Le modèle de développement de la Chine est source d'inspiration pour d'autres pays, selon un responsable palestinien (INTERVIEW)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-07 à 22:16
BEIJING, 7 juillet (Xinhua) -- Le modèle de développement de la Chine est source d'inspiration pour d'autres pays dans l'exploration d'une voie efficace de développement, a déclaré le secrétaire général du Parti du peuple palestinien, Bassam Salhi, dans un récent entretien accordé à Xinhua par liaison vidéo.
Notant que le Parti communiste chinois (PCC) avait conduit le peuple chinois à accomplir un développement remarquable, M. Salhi, qui s'est rendu plusieurs fois en Chine, s'est dit profondément impressionné par la croissance rapide des villes chinoises comme Shenzhen, dont le succès est perçu comme le microcosme de la réforme et de l'ouverture de la Chine.
"Chaque fois que nous sommes allés en Chine, nous avons vu quelque chose de nouveau : de nouveaux bâtiments, de nouvelles rues et de nouvelles manifestations de renouveau", a-t-il affirmé.
Le PCC accorde une attention particulière à une planification globale pour l'avenir et prend en compte les besoins réels des régions développées et sous-développées, a expliqué M. Salhi, exprimant son admiration pour la capacité de prévoyance du PCC et l'engagement des membres du parti envers leurs missions.
Sous la direction du PCC, la Chine, qui a suivi les évolutions de son temps et tracé sa propre voie de développement, a fait ses preuves avec les énormes progrès socio-économiques accomplis au cours des dernières décennies, a-t-il souligné.
La connaissance qu'a M. Salhi de la Chine et du PCC repose sur ses visites et ses longues études menées sur le pays. "Le marxisme [en Chine] n'est pas quelque chose de statique, il évolue avec la réalité et est lié aux circonstances", a-t-il déclaré.
M. Salhi, qui considère le livre "Xi Jinping : la gouvernance de la Chine" comme une fenêtre d'observation et de compréhension de la Chine, a fait valoir que ce livre était très important et utile en Chine et à l'étranger, car il explique la philosophie de la gouvernance du PCC depuis un double point de vue historique et prospectif.
Les axes développés dans le livre, y compris ceux sur la philosophie du PCC centrée sur le peuple et l'Initiative la Ceinture et la Route, ont profondément impressionné M. Salhi, qui pense que l'initiative proposée par la Chine offrira davantage d'opportunités de développement aux pays voisins de la Chine et à ceux situés le long de ces routes.
Après avoir conduit le peuple chinois à accomplir de grandes réalisations, le PCC renforce ses contributions au monde car le parti apporte également des bénéfices aux peuples du monde entier et promeut une communauté de destin pour l'humanité, a estimé M. Salhi.
Après avoir relevé avec succès les défis posés par la COVID-19, la Chine a donné "un exemple vital de la façon de gérer les crises avec courage, audace et créativité", a-t-il conclu. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/07/c_1310048197.htm
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BANGUI, 7 juillet (Xinhua) -- La République centrafricaine (RCA) a reçu mardi un lot de vaccins contre la COVID-19 offert par le gouvernement chinois. Pour accueillir les vaccins chinois, se sont rendus à l'aéroport de Bangui le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra et son Premier ministre Henri-Marie Dondra, accompagnés de l'ambassadeur de Chine en RCA, Chen Dong. La Chine et la RCA luttent côte à côte contre la pandémie de COVID-19, et ont formé une communauté de destin. L'amitié entre nos deux peuples se traduit une fois de plus par ce don de vaccins, a indiqué M. Chen. La Chine a fourni un exemple à suivre dans sa lutte efficace contre la COVID-19, et contribue à vaincre la pandémie dans le monde. Grâce à ce don de vaccins qui arrive à un moment opportun, la RCA est mieux équipée dans sa riposte contre le coronavirus, a indiqué le ministre centrafricain de la Santé, Pierre Somsé. Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la RCA a signalé à ce jour 7.142 cas confirmés de la COVID-19, dont 98 décès. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/08/c_1310048449.htm
La Chine promeut la culture de la médecine traditionnelle chinoiseFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-08 à 08:50 BEIJING, 8 juillet (Xinhua) -- La Chine a dévoilé mercredi un plan pour promouvoir la culture de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) auprès du public. Le plan, publié conjointement par cinq autorités, vise à expliquer les connotations de la culture de la MTC de manière moderne, populaire et innovante. Parmi les étapes prévues entre 2021 et 2025 figurent la construction de centres d'expérience de la MTC, la promotion de la connaissance de la santé contenue dans la culture de la MTC et le développement de produits de la culture de la MTC à l'aide de nouvelles technologies. Une formation sur la culture de la MTC sera également dispensée aux enseignants spécialisés des écoles primaires et secondaires afin d'intégrer la culture dans le processus éducatif. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/08/c_1310048856.htm
Le ministre pakistanais des AE fait l'éloge de l'amitié pakistano-chinoiseFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-08 à 04:41 ISLAMABAD, 7 juillet (Xinhua) -- Selon le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi, qui s'est exprimé mercredi, l'amitié pakistano-chinoise est profondément enracinée dans les coeurs et les esprits des peuples des deux pays. M. Qureshi a fait ces remarques lors d'une conférence sur le 70e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. A cette occasion, le chef de la diplomatie pakistanaise a souligné l'importance du partenariat de coopération stratégique à toute épreuve entre Islamabad et Beijing, affirmant que le partenariat du Pakistan avec la Chine sert non seulement les intérêts des deux pays, mais assure également la paix, la stabilité, le développement et la prospérité dans la région et au-delà. "Notre parcours de sept décennies est marqué par une plus grande solidarité, une confiance plus profonde, une foi mutuelle et une compréhension mutuelle. Notre amitié profonde et à toute épreuve a été nourrie par des générations successives de dirigeants et de gens des deux pays", a souligné M. Qureshi lors de la conférence intitulée "Pakistan-Chine à 70 ans : un partenariat bilatéral unique", organisé par l'Institut Pakistan-Chine (Pakistan-China Institute, PCI). Le ministre pakistanais a expliqué comment les deux pays ont pour tradition de se soutenir mutuellement dans les moments difficiles, notamment le dernier défi de la pandémie de COVID-19, lorsque la Chine a fourni au Pakistan des articles de secours, des équipements, une expertise médicale et des vaccins anti-COVID-19. Lors de la conférence, le sénateur Mushahid Hussain Sayed, également président du PCI, a pour sa part souligné que les relations Pakistan-Chine "sont inébranlables et reposent sur des bases très solides". Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/08/c_1310048511.htm
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tourtaux-jacques
Le 06/07/2021
Xi Jinping : aucun pays ni aucune nation ne doit être laissé de côté en matière de recherche du bien-être de l'humanité
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-06 à 21:06
BEIJING, 6 juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président chinois, a indiqué mardi que sur la voie du bien-être de l'humanité, aucun pays ni aucune nation ne devrait être laissé de côté.
Tous les pays et toutes les nations ont le même droit aux opportunités de développement et ont droit au développement, a déclaré M. Xi.
M. Xi a fait ces remarques lors d'un discours inaugural au Sommet du PCC et des partis politiques mondiaux par liaison vidéo à Beijing. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021zddh/index.htm
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BEIJING, 5 juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, président de la Commission militaire centrale (CMC), a promu quatre officiers supérieurs au rang de général, le grade le plus élevé pour les officiers en service actif en Chine. M. Xi a remis aux officiers les certificats des ordres signés de sa main lors d'une cérémonie organisée lundi par la CMC à Beijing. Les officiers promus sont Wang Xiubin, commandant du commandement du théâtre sud de l'Armée populaire de libération (APL), Xu Qiling, commandant du commandement du théâtre ouest de l'APL, Liu Zhenli, commandant des forces terrestres de l'APL et Ju Qiansheng, commandant de la Force de soutien stratégique de l'APL. Xu Qiliang, vice-président de la CMC, a annoncé les ordres de promotion lors de la cérémonie, qui a été présidée par le vice-président de la CMC Zhang Youxia. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/05/c_1310044427.htm
La Chine démontre les avantages du système socialiste sous la direction du PCC, selon un chef de parti moldave (INTERVIEW)French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-06 à 12:53 BUCAREST, 6 juillet (Xinhua) -- La Chine a démontré les avantages du système socialiste sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), a estimé Vladimir Voronine, président du Parti des communistes de la République de Moldavie (PCRM), lors d'une récente interview écrite à Xinhua. Animé d'une philosophie axée sur le peuple, le PCC a conduit la Chine à éradiquer précisément et systématiquement la pauvreté absolue, note l'ancien président moldave (2001-2009), avant de souligner qu'il s'agissait là d'une "grande victoire" du peuple chinois sous la direction du PCC. M. Voronine dit accorder une attention particulière aux réalisations de la Chine sous la direction du PCC, bien que sa dernière visite en Chine remonte à près de dix ans. La Chine s'est hissée au rang de deuxième plus grande économie du monde, observe-t-il, ajoutant qu"'il n'y a aucun doute que la direction du Parti communiste chinois a joué un rôle décisif dans tout ça". L'ancien président moldave croit fermement que, sous la direction du PCC, ce pays a démontré les avantages du système socialiste et que les initiatives globales qu'il a proposées peuvent ouvrir de nouvelles voies pour le développement humain. De plus, les efforts déployés par la Chine pour lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus ont montré la volonté du PCC de mettre en avant et au centre la population, ce qui est une raison fondamentale de la victoire chinoise contre la pandémie, relève-t-il. La Chine a été en tête en matière de maîtrise de propagation du virus, d'atténuation des pertes causées par la pandémie et de rétablissement rapide de l'ordre social, poursuit M. Voronine. En outre, elle "tend la main pour aider les pays et les populations qui manquent de matériel de prévention anti-pandémique en leur fournissant l'équipement médical, les médicaments et les réactifs nécessaires", ajoute-t-il. "Dans le processus d'accomplissement de sa mission humanitaire internationale, la Chine a démontré les qualités exceptionnelles d'un pays socialiste qui a réussi : ouverture, tolérance et soutien aux faibles et aux nécessiteux", salue le chef du PCRM. "Le premier centenaire du PCC est une préparation solide pour un nouveau voyage" et ce parti accomplira de nouvelles grandes réalisations dans la cause de la défense de la paix mondiale et de la promotion du développement et de la prospérité de l'humanité, conclut M. Voronine. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/06/c_1310045371.htm
La fondation du PCC constitue un tournant dans l'histoire du monde (expert canadien)French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-06 à 19:14 OTTAWA, 6 juillet (Xinhua) -- La fondation voici 100 ans du Parti communiste chinois (PCC) constitue un tournant dans l'histoire du monde, estime David Lethbridge, ancien directeur de recherche à l'Institut Bethune pour les études antifascistes au Canada. "Ce qui m'a impressionné le plus, c'est le programme difficile mais réussi de sortir tous les Chinois de la pauvreté", a dit M. Lethbridge, qui est également membre du Parti communiste du Canada. "C'est une réalisation magnifique, comme l'ont également reconnu les Nations Unies. J'ai également été très impressionné par l'Initiative la Ceinture et la Route qui unit le monde par le commerce et la coopération mutuelle et pacifique", dit-il en faisant l'éloge de la politique chinoise de réforme et d'ouverture. Par ailleurs, M. Lethbridge met en garde contre les tentatives américaines de vouloir diviser la Chine. "L'impérialisme ne cessera jamais d'essayer de contrôler le monde. Les Etats-Unis cherchent à devenir l'hégémon dominant et exclusif", prévient-il, appelant les pays du monde entier à "faire ce qu'ils peuvent pour les en empêcher, tout en empêchant la guerre dans le même temps". M. Lethbridge invoque par ailleurs le médecin canadien Norman Bethune, à la tête d'une équipe médicale qui s'est rendue en Chine en 1938 pour y aider le peuple à combattre les forces d'invasion japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale et y est décédé l'année suivante. Le Dr Bethune, membre du Parti communiste du Canada, a apporté la médecine moderne en Chine et y a soigné d'innombrables villageois malades et soldats blessés. Son engagement désintéressé a profondément marqué le peuple chinois, qui organise chaque année des événements en sa mémoire. Interrogé sur ce que les gens peuvent tirer de l'exemple de M. Bethune, M. Lethbridge cite le discours qu'il a prononcé lors de l'inauguration d'un hôpital modèle en Chine en 1938. "Vous et nous sommes des internationalistes. Aucune différence de race, de couleur de peau, de langue, ni aucune frontière nationale ne doivent nous séparer ou nous diviser". "Ce discours a démontré la compréhension profonde de M. Bethune de la dialectique marxiste non seulement en théorie, mais aussi en pratique", estime M. Lethbridge, suggérant que ce discours soit attentivement étudié de façon répétée. Ces "mots pourraient s'appliquer à la Chine d'aujourd'hui et même au monde entier d'aujourd'hui", pense l'expert. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/06/c_1310045948.htm
Liban : le Premier ministre par intérim appelle à l'aide internationale rapide et met en garde contre l'effondrement de son paysFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-06 à 22:21 BEYROUTH, 6 juillet (Xinhua) -- Le Premier ministre libanais par intérim Hassan Diab a appelé mardi la communauté internationale à aider son pays à éviter un désastre imminent, avertissant que l'effondrement du Liban affecterait la stabilité de toute la région, a rapporté l'Agence nationale de l'information. "La situation est devenue claire : le Liban et les Libanais sont au bord de la catastrophe", a-t-il déploré lors d'une rencontre avec des responsables de missions diplomatiques à Beyrouth. "J'exhorte le monde à sauver le Liban et j'appelle nos frères et nos amis à soutenir le peuple libanais", a-t-il déclaré. La stabilité du Liban est nécessaire pour maintenir celle de l'ensemble de la région car le pays abrite quelque 1,5 million de réfugiés syriens et des milliers de réfugiés palestiniens, a souligné le Premier ministre par intérim. M. Diab a appelé la communauté internationale à aider son pays même avant la mise en place de toute mesure de réforme. En effet, les dirigeants libanais se disputent toujours sur la formation d'un gouvernement et le pays ne peut supporter aucun retard supplémentaire. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/06/c_1310046268.htm
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LA CHINE A OBTENU OFFICIELLEMENT LE STATUT DE NATION SANS PALUDISME
Par
tourtaux-jacques
Le 04/07/2021
La Chine a obtenu officiellement le statut de nation sans paludisme
4 Juillet 2021
le Quotidien du Peuple en ligne | 02.07.2021 18h38
La Chine a validé officiellement son statut de nation sans paludisme auprès de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le pays a réussi à ramener le nombre de cas de paludisme de 30 millions par an dans les années 1940 à zéro - un résultat remarquable qui perdure à ce jour, a annoncé l'OMS dans un communiqué le 30 juin.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, a félicité la Chine pour l'éradication du paludisme dans le communiqué. Ce succès durement gagné est le fruit de plusieurs décennies d'action ciblée et durable.
« Les efforts inlassables de la Chine pour franchir cette étape importante montrent qu'un engagement politique fort et le renforcement des systèmes de santé nationaux peuvent aboutir à l'élimination d'une maladie qui constituait autrefois un problème majeur de santé publique. La réussite de la Chine nous rapproche de la vision d'une région du Pacifique occidental sans paludisme. » A déclaré Takeshi Kasai, directeur régional de l'OMS pour le Pacifique occidental.
L'incidence de paludisme en Chine entre 1950 et 2019. (Photo fournie par le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Chine)
Selon l'OMS, les pays ou régions ayant enregistré trois années consécutives sans cas de paludisme indigènes et établi un système efficace de détection rapide et de surveillance de paludisme et un plan de contrôle et de prévention du paludisme peuvent valider leur statut de nation sans paludisme auprès de l'OMS, selon les critères de l'organisation. Depuis 2017, la Chine n'a rapporté aucun cas de paludisme indigène. Après quatre années sans un seul cas indigène, la Chine a formulé sa demande officielle de certification auprès de l'OMS en 2020.
Le reportage sur l'obtention de la certification de nation sans paludisme par la Chine sur le site officiel de l'OMS.
L'OMS a détaillé dans son communiqué la pratique et l'expérience de la Chine pour éradiquer le paludisme. Les scientifiques chinois ont découvert et extrait l'artémisinine à partir des herbes médicinales chinoises. Les combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine sont les médicaments les plus efficaces contre le paludisme aujourd'hui. Tu Youyou a ainsi reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine. La Chine est l'un des premiers pays à généraliser l'utilisation de moustiquaire imprégnée d'insecticide pour prévenir le paludisme.
Tu Youyou, première lauréate chinoise du prix Nobel de physiologie ou médecine. (Photo archive)
Par ailleurs, la Chine a établi un système national de signalement de maladies transmissibles dont le paludisme et un réseau de laboratoires pour détection de paludisme. Le système de surveillance des vecteurs du paludisme et de la résistance de Plasmodium a été amélioré. La Chine a élaboré une stratégie qui consiste « à tracer les pistes pour supprimer les foyers épidémiques et éliminer la source de l'infection ». En outre, le pays a établi une méthode de travail «1-3-7 » pour le signalement, l'enquête et le traitement du paludisme et « la ligne de défense 3+1 » aux régions frontalières. Selon la méthode «1-3-7 », les cas sont signalés dans un délai d'un jour. La vérification et l'enquête épidémiologique sont réalisées en 3 jours. L'enquête sur le lieu de contamination et d'autres mesures sont menées dans un délai de 7 jours. Cette méthode est déjà devenue la méthode de travail pour éliminer le paludisme au niveau mondial. Elle s'inscrit officiellement dans les documents techniques de l'OMS pour promouvoir son application dans le monde.
Pedro Alonso, directeur du programme mondial contre le paludisme au sein de l'OMS, a salué le progrès et l'expérience de la Chine dans l'éradication du paludisme. La recherche continue de la Chine pendant plusieurs décennies a abouti aux résultats concrets et a produit des impacts importants sur la lutte contre le paludisme dans le monde. Les efforts et l'innovation du gouvernement et du peuple chinois ont accéléré l'éradication du paludisme, a-t-il poursuivi.
En 2019, le monde a enregistré 229 millions de cas de paludisme et 409 000 morts. La Région africaine de l'OMS a concentré plus de 90% des cas et des morts de paludisme.
(Par Zhang Penghui, journaliste du Quotidien du Peuple)
(Rédacteurs :实习生2, Ying Xie)
source : http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2021/0702/c31354-9867909.html
Tag(s) : #Chine
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tourtaux-jacques
Le 02/07/2021
Joie et patriotisme sur les réseaux sociaux chinois pour le centenaire du PCC
Une joie exaltante et un amour patriotique envers le Parti communiste chinios (PCC) submergeaient jeudi les réseaux sociaux chinois, reflétant la confiance du peuple chinois vis-à-vis de la voie politique de leur pays, alors qu’un grand rassemblement célébrant le centenaire du PCC se déroulait sur la place Tian’anmen à Beijing.
Au cours de cette journée festive, les 50 sujets tendances sur Sina Weibo, le « Twitter chinois », étaient à un moment tous liés au centenaire du PCC et l’un des principaux mots-dièse sur la plateforme, « #Centenaire de la fondation du Parti communiste chinois », avait réalisé plus de 1,3 milliard de vues au moment de la rédaction de cet article, un niveau sans précédent pour un sujet tendance.
Le grand rassemblement a attiré une foule d’internautes chinois qui ont exprimé en ligne leurs bénédictions, ainsi que leur amour patriotique et leur engagement envers le Parti. Des jeunes mariés ont cherché à s’enregistrer jeudi pour ajouter plus de « gloire » à leur grand jour. Un grand nombre d’internautes de tous âges ont indiqué qu’ils n’avaient pu s’empêcher d’applaudir et de verser des larmes lors du discours puissant et émouvant du président Xi Jinping.
D’après les internautes, la phrase « Le peuple chinois ne permettra jamais à aucune force étrangère de nous intimider, de nous opprimer ou de nous subjuguer. Toute personne faisant cette tentative se trouvera sur une trajectoire de collision avec une grande muraille d’acier forgée par plus de 1,4 milliard de Chinois » prononcée par Xi Jinping au cours de la cérémonie a déclenché une « montée d’adrénaline ».
Les pas mesurés des gardes du drapeau national sur la place Tian’anmen ont suscité l’émotion de millions d’internautes. « Ces pas ordonnés sont la meilleure démonstration de la grande et magnifique puissance de notre pays, ainsi que des convictions profondes au cours des 100 dernières années », a ainsi commenté un internaute.
Ce grand moment du PCC a également suscité un pic des enregistrements de mariages, les jeunes mariés cherchant à ajouter plus de « gloire » à leur grand jour au cours de cette occasion spéciale. D’après le Global Times, qui a contacté les bureaux d’enregistrement des mariages de plusieurs villes, le nombre de couples enregistrés jeudi a largement surpassé celui enregistré habituellement en semaine.
Un employé du Bureau des affaires civiles de Jinan, dans la province orientale chinoise de Shandong, note qu’« un grand nombre de couples venus s’enregistrer jeudi portaient un emblème du Parti ».
Liu Shasha, une habitante de Beijing qui a finalisé jeudi matin l’enregistrement de son mariage avec son conjoint, explique qu’ils ont choisi cette date « en souhaitant que notre amour dure 100 ans, comme le centenaire du Parti ».
Des millions de membres du Parti ne cachaient pas leur enthousiasme et leur fierté d’être membres du PCC, prenant d’assaut les réseaux sociaux pour partager le nombre d’années depuis qu’ils ont rejoint le Parti et évoquer les raisons qui les ont poussés à rejoindre le Parti.
Après un siècle d’essais et de d’épreuves, le nombre de membres du PCC est passé d’une cinquantaine à sa fondation à plus de 95 millions aujourd’hui. Les histoires que ces membres ont partagé en vidéo montrent que le peuple chinois, et notamment les jeunes générations, héritent de leurs convictions par leur famille et sont convaincus que seul le PCC peut sauver la Chine.
« Soyez assurés que ce pays fort peut compter sur moi! » L’engagement à la cause du Parti, que les représentants de la Ligue de la jeunesse communiste chinoise et des Jeunes pionniers ont pris lors de la cérémonie, a exprimé la confiance des jeunes Chinois envers le Parti et le pays, ainsi que leur conviction profonde dans la voie politique de la Chine.
« Le Parti est le soleil levant, dispersant les ténèbres, apportant la lumière et illuminant ce beau pays qu’est la Chine », ont déclaré les représentants.
Les candidatures, les emblèmes du Parti et les carnets de travail présentés par les membres du Parti et les internautes dans leurs messages sur Internet ont par ailleurs exprimé de façon saisissante leur aspiration initiale: « Poursuivre la lumière, devenir la lumière et répandre la lumière. »
http://french.china.org.cn/china/txt/2021-07/02/content_77602500.htm
Shanghai : les habitants regardent en masse la retransmission en direct de la grande cérémonie en célébration du centenaire du PCC
Le 1er juillet, une grande cérémonie en célébration du centenaire du Parti communiste chinois (PCC) a commencé à 8h sur la place Tian’anmen, à Beijing. Dans la ruelle Hengfengli, à Shanghai, des habitants ont regardé en masse la retransmission en direct pour célébrer ensemble le centenaire du PCC.
LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS : 100 ANS ET 95 MILLIONS DE MILITANTS
Par
tourtaux-jacques
Le 01/07/2021
Le Parti Communiste Chinois : 100 ans et 95 millions de militants
1 Juillet 2021
Publié par Chine Magazine | Juil 1, 2021 | 100 ans PCC, PCC
La Chine célèbre ce 1er juillet le centenaire du Parti communiste chinois (PCC). Fondé en 1921, le parti dirigeant de la République populaire de Chine depuis 1949 bat un record de longévité. Plus de 95 millions de Chinois en sont membres, un chiffre en constante augmentation. «Preuve que le PCC reste attractif, et semble bien parti pour un second centenaire», pour l’agence de presse, Xinhua.
Lire aussi : Xi Jinping, secrétaire général du PCC, au cœur de la montée en puissance de la Chine: 1921-2021
Le Parti communiste chinois (PCC) comptait 95,148 millions de membres selon un bilan établi le 5 juin, a annoncé mercredi le Département de l’organisation du Comité central du PCC.
Logo du centenaire du PCC
Le chiffre représente une croissance de 3,5% par rapport à fin 2019 et a été multiplié environ par 20 depuis 1949, l’année où la République populaire de Chine a été fondée, a indiqué le département dans un rapport publié dans le cadre du centenaire du PCC le 1er juillet.
En 1921 à sa fondation, le PCC comptait 51 membres. Près de 2,31 millions de personnes ont adhéré au PCC au premier semestre de l’année 2021, ajoute le communiqué.
« La croissance continue des membres illustre la forte vitalité du Parti et la prospérité de la cause du Parti », selon le communiqué. Le nombre d’organisations de base du Parti a été multiplié par près de 24, passant de 195.000 en 1949 à 4,86 millions, selon la même source.
La hausse du nombre d’adhérents au parti atteste pour certains experts chinois du succès de la politique du PCC autour du peuple. New China Research, le groupe de réflexion de l’agence de presse Xinhua, a publié un rapport de recherche sur l’engagement politique du Parti communiste chinois (PCC) à l’approche de son centenaire le 1er juillet, et intitulé « Le peuple d’abord : l’engagement politique du Parti communiste chinois centenaire ».
Ainsi, des experts du monde entier pensent que la clé du succès du PCC au cours du siècle dernier est sa philosophie centrée sur l’être humain.
« Mettre le peuple à la première place » est une philosophie de base du PCC. Cela signifie servir le peuple de tout son cœur et faire du peuple le point de départ fondamental de la formulation des politiques et de la gouvernance du pays, a expliqué Chen Gang, directeur adjoint de l’Institut d’Asie de l’Est de l’Université nationale de Singapour.
Ce concept de gouvernance consiste à « servir le plus large éventail de personnes, pas servir quelques personnes », a-t-il dit, ajoutant qu’un tel concept a été appliqué à tous les aspects de la vie sociale, politique et économique de la Chine, aidant le PCC à conquérir une vaste base populaire.
Interrogé par l’agence de presse, Xinhua, Cavince Adhere, spécialiste des relations internationales basé au Kenya, a expliqué que le PCC a permis l’établissement d’un consensus et une gouvernance participative où chacun, « indépendamment de sa position géographique, quel que soit son rang, au sein du gouvernement, au sein du système sociétal », apporte une contribution et peut voir sa voix entendue, ce qui se traduit par « un degré très élevé de confiance du public dans le gouvernement ».
« Le leadership du PCC est centré sur les gens valorise leurs intérêts, leur bien-être et leur durabilité », a ajouté l’experte. S’agissant de la gouvernance du PCC, le facteur le plus important est probablement « d’accroître le rôle du parti dans la gouvernance de la Chine ainsi que la gouvernance du parti lui-même, en commençant notamment par la campagne anti-corruption », a de son côté souligné Robert Lawrence Kuhn, président de la Fondation Kuhn.
En luttant contre la corruption, le PCC « accroît la confiance du public, augmentant la confiance dans la direction continue du parti … afin que le parti fonctionne plus efficacement, prenant des décisions pour le bien général, non biaisées par le gain personnel ».
L’objectif du PCC est de ne laisser « personne de côté » au niveau national en améliorant les moyens de subsistance et en promouvant la construction d’une communauté de destin pour l’humanité à l’échelle internationale, a indiqué Somchith Souksavath, assistant du président de l’Académie laotienne des sciences sociales. «Une telle cohérence des politiques internes et externes du PCC est convaincante», a-t-il ajouté. , Zamir Awan,
source : https://www.chine-magazine.com/le-parti-communiste-chinois-100-ans-et-95-millions-de-militants/
Tag(s) : #PCC, #Chine, #Communiste
Par
tourtaux-jacques
Le 01/07/2021
ONU: la Chine exhorte les USA à revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien sans conditions préalables
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Par AlAhed avec Xinhua
Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a exhorté mercredi les Etats-Unis à revenir dans le cadre du Plan d'action global commun (PAGC), communément appelé l'accord sur le nucléaire iranien.
«Il incombe aux Etats-Unis, qui en est l'initiateur, de prendre l'initiative de revenir au PAGC sans conditions préalables», a déclaré M. Geng lors d'un briefing du Conseil de sécurité sur la non-prolifération concernant la mise en œuvre de la résolution 2231.
«L'Iran, sur cette base, devrait par la suite également revenir à une conformité totale. C'est la bonne façon de remettre l'accord sur le nucléaire iranien sur les rails et de parvenir à une désescalade de la situation dans la région», a-t-il ajouté.
La résolution 2231 du Conseil de sécurité était une résolution du 20 juillet 2015 approuvant le PAGC. Elle définit un processus et un calendrier d'inspection tout en préparant la levée des sanctions des Nations Unies contre l'Iran. Les 15 pays du Conseil de sécurité ont approuvé à l'unanimité cette résolution, qui avait été négociée par les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies - la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis - plus l'Allemagne, l'Union européenne et l'Iran.
Notant que le PAGC est un résultat diplomatique obtenu grâce au travail acharné de toutes les parties engagées dans des consultations et des négociations, M. Geng a estimé qu'il incarnait la pratique réussie du multilatéralisme.
«C'est une garantie essentielle pour le régime international de non-prolifération nucléaire ainsi que pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient», a souligné le diplomate chinois.
«Les Etats-Unis, au mépris de l'opposition de la communauté internationale, ont obstinément effectué un retrait unilatéral de l'accord, et ont continué à exercer une pression maximale sur l'Iran. C'est là la racine du dilemme actuel de la question nucléaire iranienne», a noté M. Geng.
Les Etats-Unis avaient annoncé leur retrait du PAGC le 8 mai 2018.
Ce retrait «a entraîné un grave déficit de confiance entre les Etats-Unis et l'Iran. Cela entrave considérablement la reprise des négociations sur la conformité entre les deux parties», a déploré M. Geng.
«Par crainte que les Etats-Unis ne se retirent à nouveau de l'accord, l'Iran a demandé à l'administration américaine actuelle de fournir une garantie qu'elle ne répétera pas le retrait unilatéral du PAGC», a souligné M. Geng.
«Cette demande est tout à fait compréhensible et mérite une réponse. Nous espérons que toutes les parties adopteront une attitude positive et feront preuve de sagesse politique pour trouver une solution», a-t-il souhaité.
https://french.alahednews.com.lb/40558/347
CHINE : CEREMONIE MARQUANT LE CENTENAIRE DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS (PCC)
Par
tourtaux-jacques
Le 01/07/2021
Chine : cérémonie marquant le centenaire du PCC
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 11:30
Cérémonie de lever du drapeau national lors d'un grand rassemblement célébrant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), sur la place Tian'anmen, à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Ma Ning)
BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Une cérémonie a été organisée pour marquer le centenaire du PCC, sur la place Tian'anmen à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021.
Cérémonie marquant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), sur la place Tian'anmen à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Chen Zhonghao)
Des représentants des membres de la Ligue de la jeunesse communiste chinoise et des jeunes pionniers rendent hommage au Parti communiste chinois (PCC) et expriment leur engagement dans la cause du Parti lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC, sur la place Tian'anmen à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Pang Xinglei)
Cérémonie de lever du drapeau national lors d'un grand rassemblement célébrant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), sur la place Tian'anmen, à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Shen Hong)
Des avions militaires survolent la place Tian'anmen en échelons avant une cérémonie marquant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Ren Chao)
Cérémonie de lever du drapeau national lors d'un grand rassemblement célébrant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), sur la place Tian'anmen, à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Shen Hong)
Des avions militaires survolent la place Tian'anmen en échelons avant une cérémonie marquant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Zhang Chen)
Des choristes chantent à l'approche d'une cérémonie marquant le centenaire du Parti communiste chinois (PCC), sur la place Tian'anmen à Beijing, capitale chinoise, le 1er juillet 2021. (Photo : Yin Gang)
http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037994.htm
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BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), président chinois et président de la Commission militaire centrale, a commencé à prononcer un discours important lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC jeudi. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037146.htm
Xi Jinping : la Chine achève la construction d'une société modérément prospère à tous égardsFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 08:47 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a annoncé jeudi que la Chine avait réalisé l'objectif du premier centenaire -- construire une société modérément prospère à tous égards. "Cela signifie que nous avons apporté une résolution historique au problème de la pauvreté absolue en Chine, et nous avançons désormais avec confiance vers l'objectif du deuxième centenaire, à savoir faire de la Chine un grand pays socialiste moderne à tous égards", a déclaré M. Xi, également président chinois et président de la Commission militaire centrale, lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037230.htm
Xi Jinping : le renouveau de la nation chinoise est un processus historique irréversibleFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 09:20 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a annoncé jeudi que le PCC et le peuple chinois, par leur lutte courageuse et opiniâtre, avaient déclaré au reste du monde que la réalisation du grand renouveau de la nation chinoise était entrée dans un processus historique irréversible. Ils ont montré au reste du monde que la nation chinoise avait réalisé une grande transformation, passant d'une nation qui s'est relevée à une nation prospère, puis à une nation puissante, a indiqué M. Xi. M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques dans son discours prononcé lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037410.htm
Xi Jinping : la direction ferme du PCC doit être maintenueFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 09:34 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a déclaré jeudi qu'il fallait maintenir la direction ferme du PCC. M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors d'une cérémonie organisée à Beijing pour marquer le centenaire du PCC. La direction du Parti est la marque essentielle du socialisme à la chinoise, le plus grand avantage du régime socialiste à la chinoise, la question de vie ou de mort pour le Parti et l'Etat, ainsi que la clé des intérêts et du destin de notre peuple multiethnique, a indiqué M. Xi. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037486.htm
Xi Jinping : ni l'agression ni l'hégémonisme ne font partie de l'ADN des ChinoisFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 10:49 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a déclaré jeudi que ni l'agression ni l'hégémonisme ne faisaient partie de l'ADN des Chinois. Le Parti communiste chinois se soucie de l'avenir et du destin de l'humanité, et marche main dans la main avec les éléments progressistes du monde entier, s'est ainsi exprimé M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale, lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC. La Chine est toujours prête à défendre la paix mondiale, à contribuer au développement planétaire et à sauvegarder l'ordre international, d'après M. Xi. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037881.htm
Xi Jinping : l'esprit de la fondation du PCC est une source de forceFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 09:25 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a déclaré jeudi que le grand esprit de la fondation du PCC était la source de force du Parti. D'après lui, il y a un siècle, des pionniers fondèrent le Parti communiste chinois. C'est ainsi qu'est né l'esprit de la fondation du Parti : défendre la vérité, persévérer dans l'idéal, tenir l'engagement initial, assumer la mission, lutter courageusement sans craindre les sacrifices, rester fidèle au Parti et se montrer digne de la confiance du peuple. M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037437.htm
Xi Jinping : le peuple chinois ne saurait tolérer en aucune manière qu'une force étrangère le malmène, l'opprime ou l'asservisseFrench.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-01 à 09:58 BEIJING, 1er juillet (Xinhua) -- Le peuple chinois ne saurait tolérer en aucune manière qu'une force étrangère le malmène, l'opprime ou l'asservisse, a déclaré jeudi Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC). "Quiconque tentera d'agir ainsi se brisera sur la Grande Muraille d'airain que plus de 1,4 milliard de Chinois ont érigée avec leur chair et leur sang", a indiqué M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale, lors d'une cérémonie marquant le centenaire du PCC. "Le peuple chinois n'a jamais malmené, opprimé, ni asservi d'autres peuples. Il ne l'a jamais fait et il ne le fera jamais", a souligné M. Xi. La Chine est toujours prête à construire la paix mondiale, à contribuer au développement planétaire et à sauvegarder l'ordre international, a fait remarquer M. Xi, appelant aux efforts continus pour promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. Fin http://french.xinhuanet.com/2021-07/01/c_1310037653.htm |
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tourtaux-jacques
Le 29/06/2021
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La Chine organise un spectacle pour célébrer le centenaire du PCC French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-29 à 09:12 (Xinhua/Ju Peng) BEIJING, 29 juin (Xinhua) -- Un spectacle artistique a eu lieu à Beijing lundi soir pour célébrer le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC). Les dirigeants du Parti et de l'Etat Xi Jinping, Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji, Han Zheng et Wang Qishan se sont joints à quelque 20.000 personnes pour assister à ce spectacle, intitulé "Le Grand Voyage", au stade national. Lundi vers 19h57, M. Xi et d'autres dirigeants chinois se sont rendus sur la tribune, saluant le public sous les applaudissements et les acclamations. Avec des feux d'artifice dans le ciel formant le nombre 100 au-dessus du stade, le spectacle a pu débuter. Le spectacle épique, divisé en quatre parties, dépeint la manière dont le peuple chinois, sous la direction du PCC, a mené la révolution, la construction et la réforme au cours des cent dernières années. Il a loué le fait que sous la forte direction du Comité central du PCC avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant depuis le 18e Congrès national du PCC, le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère, alors que la Chine s'engage dans un nouveau voyage vers la construction d'un pays socialiste moderne. A l'issue du spectacle, le public s'est levé pour chanter "Sans le Parti communiste, il n'y aurait pas de Chine nouvelle". Des amis étrangers importants, des envoyés diplomatiques et des représentants d'organisations internationales à Beijing, ainsi que des experts étrangers, étaient également invités à l'événement. Fin
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http://french.xinhuanet.com/2021-06/29/c_1310033518.htm
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Le 31/08/2022
Les experts africains saluent le succès de l'Initiative la Ceinture et la Route
French.news.cn | 2022-08-26 à 23:29
KIGALI, 26 août (Xinhua) -- Des experts et universitaires ont déclaré mercredi que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) avancée par la Chine a énormément contribué à la transformation des économies en développement de l'Afrique, notamment à travers le développement des infrastructures, la réduction du chômage et l'amélioration du commerce, entre autres.
Ils ont fait ces remarques lors d'un récent forum en ligne intitulé "L'importance de l'Initiative chinoise la Ceinture et la Route pour l'Afrique".
Selon Mustafa Hyder Sayed, directeur exécutif de l'Institut Pakistan-Chine, l'ICR a introduit un vaste éventail de projets qui sont actuellement bénéfiques pour les économies africaines.
M. Sayed a salué certaines réalisations de l'ICR, à savoir la construction de routes, de voies ferrées, de ponts, d'hôpitaux, d'écoles et d'aéroports, etc. "Cela a stimulé le commerce, augmenté la création d'emplois, amélioré les services de transport, l'éducation et la santé dans les pays africains", a-t-il déclaré.
George Nsamba, un praticien indépendant de la gestion des risques basé à Johannesburg, en Afrique du Sud, a rappelé que la Chine, par le biais de l'ICR, a introduit beaucoup de projets de construction en Afrique australe qui ont amélioré la vie et les revenus de nombreuses personnes dans cette région.
"L'ICR a significativement amélioré le développement des infrastructures de l'Afrique et lancé des projets qui ont conduit à la croissance de la productivité agricole. Au cours de la pandémie de COVID-19, des médecins chinois ont fourni un soutien médical aux hôpitaux et beaucoup d'hôpitaux ont été construits dans les pays d'Afrique australe pour accueillir les patients atteints du nouveau coronavirus", a déclaré M. Nsamba.
Frederick Golooba Mutebi, chercheur et analyste indépendant ougandais, conclut que la Chine n'est pas là pour exploiter l'Afrique comme le monde occidental le perçoit, compte tenu de la contribution de l'ICR à la transformation du continent.
"La Chine fournit l'aide dont les Africains ont besoin", a-t-il déclaré, avant de conclure "avec l'ICR, la Chine est venue au bon moment alors que l'Afrique a un besoin critique de développement d'infrastructures et d'amélioration des opportunités commerciales mondiales", a-t-il déclaré.
D'après M. Mutebi, les partenaires de développement traditionnels de l'Afrique, qui ont une longue histoire d'exploitation, auront du mal à avancer une initiative similaire pour rivaliser avec l'ICR, car la dernière est basée sur la coopération et l'amitié, au lieu de sur l'exploitation.
C'est un point de vue partagé par Adhere Cavince, un universitaire kenyan des relations internationales spécialisé dans les relations sino-africaines, qui a fait savoir que l'ICR a permis à la Chine de partager son expérience de développement avec les pays africains en développement.
Zha Daojiong, professeur d'économie politique internationale à l'Ecole d'études internationales et à l'Institut de coopération et de développement Sud-Sud de l'Université de Pékin (PKU), en Chine, a expliqué que l'ICR se concentrait sur la facilitation du commerce international et la mise en place d'une chaîne d'approvisionnement mondiale fluide.
"L'Initiative chinoise la Ceinture et la Route a fourni une plate-forme aux économies africaines à revenu faible et intermédiaire pour réaliser une croissance importante en termes de développement des infrastructures, de création d'emplois et d'amélioration des opportunités commerciales", a-t-il ajouté.
Pour Mweusi Karake, ancien responsable des relations publiques et de la communication d'entreprise du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), l'ICR a un énorme potentiel pour les pays africains d'améliorer le commerce intra-africain et de stimuler les chaînes d'approvisionnement mondiales d'importation et d'exportation.
"Il est facile pour les Africains de s'identifier à l'Afrique parce que si la Chine l'a fait, l'Afrique peut le faire. Le fait que les Chinois aient pu construire leur pays à partir de zéro et arriver là où il est aujourd'hui devrait inspirer les pays africains", a-t-il indiqué. Fin
http://french.news.cn/20220826/ebea8ef0b76c4d1b9eebecb667e3689d/c.html
CHINE : REDECOUVERTE D'UNE ESPECE VEGETALE DISPARUE DEPUIS PLUS D'UN SIECLE
Par
tourtaux-jacques
Le 27/08/2022
Chine : redécouverte d'une espèce végétale disparue depuis plus d'un siècle
French.news.cn | 2022-08-23 à 16:20
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise le 17 août 2022 montre le chercheur Hu Jun vérifiant des spécimens à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des Sciences dans la province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Une espèce végétale en danger critique d'extinction, connue sous le nom d'Euonymus aquifolium, a été redécouverte en Chine, plus de 110 ans après sa première découverte dans le pays.
Une équipe de scientifiques chinois dirigée par Hu Jun a trouvé la plante dans un canyon lors de la deuxième expédition scientifique du pays sur le plateau Qinghai-Tibet en 2021.
En 1908, le botaniste britannique Ernest Henry Wilson a collecté pour la première fois trois spécimens de cette plante rare dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine.
Depuis, cependant, personne ne l'avait revue jusqu'en août 2021, lorsque M. Hu et son équipe ont découvert environ 15 plantes suspectées d'appartenir à l'espèce Euonymus aquifolium sur la falaise d'un canyon près du mont Gongga.
"J'ai eu beaucoup de chance. Certains experts la recherchent depuis plus d'une décennie, mais en vain", a déclaré M. Hu, chercheur assistant à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences.
En trouvant la plante, les chercheurs ont mené une observation minutieuse de ses principales caractéristiques, telles que ses sépales, pétales et étamines et ont réalisé des dessins scientifiques. De retour au laboratoire, ils ont mené des expériences moléculaires sur les échantillons, avant de confirmer qu'il s'agissait de la plante Euonymus aquifolium.
Les résultats ont été publiés dans PhytoKeys, une revue botanique internationale.
La plante est classée comme espèce en danger critique d'extinction sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature.
"Chaque espèce est une création magique de la nature", a déclaré M. Hu, ajoutant que sa tâche actuelle était de collecter plus de graines de cette plante pour la banque de graines et la culture artificielle. Fin
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Le chercheur Hu Jun examine des spécimens à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, dans la province du Sichuan (sud-ouest), le 17 août 2022. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Le chercheur Hu Jun montrant un spécimen d'Euonymus aquifolium à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des Sciences dans la province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine, le 17 août 2022. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise le 17 août 2022 montre le chercheur Hu Jun vérifiant des spécimens à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des Sciences dans la province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise le 17 août 2022 montre le chercheur Hu Jun vérifiant une photo de l'Euonymus aquifolium à l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des Sciences dans la province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise par le chercheur Hu Jun le 10 août 2022 montrant la plante Euonymus aquifolium dans la nature. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo d'archives prise en 2021 du chercheur Hu Jun menant une enquête de terrain dans le district de Derong de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise par le chercheur Hu Jun le 10 août 2022 montrant la fleur, le fruit et les feuilles de la plante Euonymus aquifolium dans la nature. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
CHENGDU, 23 août (Xinhua) -- Photo prise par le chercheur Hu Jun le 10 août 2022 montre les feuilles de la plante d'Euonymus aquifolium dans la nature. Selon l'Institut de biologie de Chengdu relevant de l'Académie chinoise des sciences, des chercheurs ont redécouvert en août 2021 une espèce végétale en danger critique d'extinction, Euonymus aquifolium, lors de la deuxième expédition scientifique chinoise sur le plateau Qinghai-Tibet. (Photo : Liu Kun)
http://french.news.cn/20220823/eefeeca4d6174f6a95433007b315fd5d/c.html
Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia reconnectée au réseau électrique
French.news.cn | 2022-08-27 à 01:00
KIEV, 26 août (Xinhua) -- La centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, a été reconnectée au réseau électrique, a annoncé vendredi l'opérateur ukrainien d'énergie nucléaire Energoatom.
La centrale a déjà commencé à produire de l'électricité pour couvrir les besoins de l'Ukraine après qu'une de ses unités arrêtée jeudi a été reconnectée au système d'alimentation électrique, a précisé Energoatom sur Telegram.
Tous les équipements et systèmes de sécurité de l'installation fonctionnent normalement, a ajouté Energoatom.
Jeudi, Energoatom a déclaré que la centrale nucléaire de Zaporijia avait été déconnectée du réseau électrique pour la première fois de son histoire après que des incendies dans des fosses à cendres avaient empêché la dernière ligne électrique de fonctionner.
La centrale nucléaire de Zaporijia est l'une des plus grandes centrales nucléaires d'Europe et produit un quart de l'électricité totale de l'Ukraine. Elle est sous le contrôle des forces russes depuis le début du mois de mars, mais son personnel ukrainien a continué à la faire fonctionner. Ces dernières semaines, l'Ukraine et la Russie ont échangé des accusations de frappes sur l'installation. Fin
http://french.news.cn/20220827/4923688458e8469baff28cbe17ce006c/c.html
Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti commence à transporter des véhicules entre Djibouti et Addis-Abeba
French.news.cn | 2022-08-26 à 10:17
ADDIS-ABEBA, 25 août (Xinhua) -- Un véhicule transporté depuis le port de Djibouti est déchargé d'un wagon dans la gare de fret d'Indode, en périphérie d'Addis-Abeba, en Ethiopie, le 25 août 2022. Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti construit par la Chine a commencé jeudi l'expédition de véhicules depuis le port de Djibouti vers Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. La première cargaison est arrivée en gare d'Indode. (Xinhua/Michael Tewelde)
ADDIS-ABEBA, 25 août (Xinhua) -- Un train de marchandises vu dans la gare de fret d'Indode en périphérie d'Addis-Abeba, en Ethiopie, le 25 août 2022. Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti construit par la Chine a commencé jeudi l'expédition de véhicules entre le port de Djibouti et Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. La première cargaison est arrivée en gare d'Indode. (Xinhua/Michael Tewelde)
ADDIS-ABEBA, 25 août (Xinhua) -- Un employé descend d'un train de marchandises dans la gare de fret d'Indode en périphérie d'Addis-Abeba, en Ethiopie, le 25 août 2022. Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti construit par la Chine a commencé jeudi l'expédition de véhicules depuis le port de Djibouti vers Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. La première cargaison de véhicules est arrivée en gare d'Indode. (Xinhua/Michael Tewelde)
ADDIS-ABEBA, 25 août (Xinhua) -- Une locomotive est vue près d'Addis-Abeba, en Ethiopie, le 25 août 2022. Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti construit par la Chine a commencé jeudi l'expédition de véhicules entre le port de Djibouti et Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. La première cargaison de véhicules est arrivée dans la gare de fret d'Indode, en périphérie d'Addis-Abeba. (Xinhua/Michael Tewelde)
https://french.news.cn/20220826/358789f5e4024474ad3bbcbc5e99d565/c.html
LA CHINE ANNULE LES DETTES DE 17 PAYS AFRICAINS
Par
tourtaux-jacques
Le 25/08/2022
La Chine annule les dettes de 17 pays africains
25 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-24 11:50:58
La Havane, 24 août, (RHC)- La Chine a annoncé ce mercredi l’annulation de la dette de 17 pays africains.
La Chine va remettre à ces pays un total de 23 prêts sans intérêt qui étaient arrivés à échéance à la fin de 2021, selon un communiqué officiel publié par le ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine. Elle le fera dans le cadre de mesures visant à promouvoir le "développement commun".
La déclaration indique que, bien que confrontés à "diverses formes de pratiques hégémoniques et d'intimidation", la Chine et les pays africains "se sont serrés les coudes". L'Est a également apprécié l'engagement des nations africaines envers le principe d'une seule Chine.
En outre, le géant asiatique a déclaré qu'il mettrait pleinement en œuvre les "neuf programmes", un plan triennal de collaboration avec les nations africaines dans divers domaines, qui renforcera encore la "coopération pratique".
La Chine prévoit de faire progresser sa coopération dans le domaine des transports et continuera à participer activement à la construction de grandes infrastructures en Afrique par le biais de financements, d'investissements et d'assistance. Elle augmentera également les importations en provenance des pays africains, soutenant ainsi le développement de leurs secteurs agricole et manufacturier.
Le gouvernement chinois, quant à lui, a proposé une solution à l'un des problèmes les plus importants auxquels le continent est actuellement confronté : les pénuries alimentaires. Pour relever ce défi, elle fournira cette année une nouvelle tranche d'aide alimentaire aux 17 pays africains qui en ont besoin, tout en encourageant les entreprises chinoises à investir dans la production et la transformation agricoles en Afrique.
Source: Russia Today
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/297440-la-chine-annule-les-dettes-de-17-pays-africains
BIDEN QUALIFIE L'ESCLAVAGE DE PECHE ORIGINEL AUX ETATS-UNIS
Par
tourtaux-jacques
Le 21/08/2022
(Multimédia) L'e-commerce transfrontalier aide les produits africains à entrer sur le marché chinois
French.news.cn | 2022-08-21 à 14:58
Des employés dégustent le vin sud-africain dans un centre de service pour les produits des pays des BRICS, à Xiamen, ville de la province chinoise du Fujian (sud-est), le 23 juin 2022. (Photo : Wei Peiquan)
BEIJING, 21 août (Xinhua) -- En tant que nouveau canal pour le commerce extérieur, l'e-commerce transfrontalier donne un nouvel élan au commerce Chine-Afrique, rendant de plus en plus populaires les produits africains sur le marché chinois.
Au cours du premier semestre de l'année, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique a augmenté de 16,6% sur un an pour atteindre 137,4 milliards de dollars, avec 60,6 milliards de dollars d'importations africaines en Chine, soit une hausse annuelle de 19,1%, selon le ministère du Commerce.
En tant que premier partenaire commercial de l'Afrique depuis plus de 10 années consécutives, la Chine s'efforce d'élargir sa coopération en matière de commerce électronique avec le continent, ouvrant ainsi une nouvelle voie permettant aux produits africains d'entrer sur le marché chinois.
Un festival d'achats en ligne organisé en Chine du 28 avril au 12 mai a présenté plus de 200 variétés de produits provenant de plus de 20 pays africains. Grâce à une série d'événements de diffusion en direct, le café éthiopien, le thé noir du Kenya et le vin sud-africain ont trouvé un moyen facile d'être offerts aux consommateurs chinois.
Des ambassadeurs de pays africains ont également participé aux activités de livestreaming. James Kimonyo, ambassadeur du Rwanda en Chine, a vendu des centaines de paquets de café en quelques minutes lors de l'activité de promotion.
La Chine et le Rwanda ont signé un protocole d'accord sur la coopération en matière de commerce électronique, aidant les produits rwandais de haute qualité tels que le café, la sauce pimentée et le thé à entrer en Chine par le biais de diverses plateformes de commerce électronique.
L'économie numérique est la clé de la reprise post-pandémie en Afrique, et la Chine aide les pays africains comme le Rwanda à saisir les opportunités numériques, explique Yao Guimei, professeur d'études sur l'Afrique de l'Académie chinoise des sciences sociales.
Kilimall, une plateforme d'e-commerce en Afrique de l'Est comptant près de 1.000 vendeurs, a créé environ 10.000 emplois pour les habitants locaux, indique Lu Xiaoyong, responsable marketing de la société.
En 2019, la société a lancé KiliSelect, une plateforme de commerce électronique vendant des produits africains en Chine.
Silas Musyoka, responsable des opérations du marché de Kilimall, indique que la coopération Afrique-Chine dans le secteur de l'e-commerce dispose d'un énorme potentiel. "Il y a tellement plus que nous pouvons faire, et tellement plus que nous pouvons gagner".
La taille du marché du commerce électronique en Afrique atteindra 34,7 milliards de dollars d'ici 2024, avec un taux de croissance annuel moyen de 17,1%, selon Statista, société de statistiques d'Internet.
Etant donné le taux de pénétration croissant des smartphones en Afrique et l'environnement de paiement mobile de plus en plus mature, on s'attend à une flambée de l'e-commerce mobile en Afrique d'ici 2025. ■
https://french.news.cn/20220821/399426e7eedb4dfcad13fc80748b307d/c.html
La Chine agit pour soutenir davantage l'économie et aider les gens dans le besoin
French.news.cn | 2022-08-20 à 14:43
BEIJING, 20 août (Xinhua) -- Une réunion exécutive du Conseil des Affaires d'Etat, présidée par le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a détaillé jeudi des mesures visant à réduire les coûts de financement pour les entreprises et les coûts de crédit à la consommation pour les particuliers, afin de renforcer le soutien financier à l'économie réelle.
Lors de la réunion, il a également été décidé de renforcer l'aide aux personnes en difficulté, d'aider les secteurs des soins aux personnes âgées et des soins aux enfants à surmonter les difficultés, et de maintenir l'exonération de la taxe sur l'achat de véhicules pour les véhicules à énergie nouvelle.
L'économie chinoise a maintenu sa dynamique de reprise, mais il reste de légères fluctuations, a noté la réunion, soulignant l'importance de renforcer les politiques budgétaires et monétaires ciblées pour soutenir l'économie réelle.
A cet égard, la réunion a mis l'accent sur la nécessité d'utiliser efficacement les quotas d'émission d'obligations spéciales locales conformément à la loi, et de faire jouer les fonctions d'orientation du taux préférentiel des prêts.
Le nombre de personnes en détresse a augmenté en raison de la COVID-19 et des catastrophes naturelles, a-t-on appris de la réunion. Au cours du premier semestre de l'année, la Chine a alloué plus de 120 milliards de yuans (17,63 milliards de dollars) de fonds budgétaires à l'octroi d'allocations de subsistance et d'autres subventions, en hausse de 7% en glissement annuel.
Le pays renforcera davantage son soutien pour assurer les besoins vitaux de base des personnes en difficulté. Le programme d'allocations de subsistance sera étendu et le soutien aux personnes dans le besoin sera renforcé.
De septembre 2022 à mars 2023, le mécanisme d'augmentation des prestations sociales au prorata de la hausse des prix sera ajusté. En plus des sept groupes existants, y compris les personnes vivant de l'allocation de subsistance et les orphelins, le mécanisme sera étendu pour couvrir ceux bénéficiant de l'allocation chômage et ceux approchant du seuil d'éligibilité de l'allocation de subsistance. Ces mesures élargies couvriront 67 millions de personnes au total, a souligné la réunion.
La Chine fournira des subventions aux localités en fonction de l'augmentation de leurs dépenses résultant de l'expansion du régime d'aide et de l'ajustement du mécanisme de subvention des prix, a indiqué la réunion.
Notant que les secteurs des soins aux personnes âgées et aux enfants sont étroitement liés au bien-être de la population et ont été durement touchés par la COVID-19, la réunion a mis l'accent sur une série de mesures pour ces deux secteurs, notamment des exonérations de loyer pour les travailleurs indépendants, et les micro, petites et moyennes entreprises louant des propriétés appartenant à l'Etat.
Pour stimuler la consommation des véhicules à énergie nouvelle et le développement écologique, la réunion a annoncé que l'exonération de la taxe sur l'achat de véhicules pour les véhicules à énergie nouvelle, qui a déjà été prolongée deux fois et doit se terminer à la fin de cette année, sera prolongée jusqu'à la fin de 2023. La dernière prolongation devrait permettre de renoncer à 100 milliards de yuans de taxes, a-t-on appris de la réunion. Fin
http://french.news.cn/20220820/f891447cb8d641c19cd0b28c16acd709/c.html
Un Éthiopien poursuit des études de doctorat en Chine pour contribuer à l’enseignement professionnel en Afrique
Handiso Selamu Yisihak (1er à droite) et d’autres étudiants étrangers suivent le cours d’un enseignant dans le cadre d’une formation pratique à l’Université de technologie et d’éducation de Tianjin (nord de la Chine), le 29 juillet 2022. (Li Ran / Xinhua)
Handiso Selamu Yisihak est arrivé d’Éthiopie il y a trois ans à l’Université de technologie et d’éducation de Tianjin (nord de la Chine). Actuellement, ce diplômé de 38 ans prépare son doctorat en éducation dans l’espoir de contribuer à l’enseignement professionnel en Afrique.
Travaillant sur son doctorat à l’université, Handiso Selamu Yisihak profite pleinement des installations du campus, en se concentrant sur ses recherches sur l’intelligence artificielle et les robots industriels. Il consacre beaucoup de temps à la formation pratique.
En termes d’enseignement professionnel, il place en effet la pratique en bonne place sur sa liste de priorités, exprimant son souhait que davantage d’étudiants africains pourront étudier en Chine, renforçant ainsi la coopération et le développement de l’enseignement professionnel entre la Chine et l’Afrique.
Joe Biden qualifie l'esclavage de "péché originel" des Etats-Unis
Par : french.china.org.cn | Mots clés : USA,Histoire,esclavage
French.china.org.cn | Mis à jour le 21-08-2022
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L'esclavage est "le péché originel des Etats-Unis", a indiqué samedi le président américain Joe Biden dans une déclaration.
"Il y a plus de 400 ans, vingt Africains réduits en esclavage ont été amenés de force sur les côtes de ce qui allait devenir les Etats-Unis", a rappelé la déclaration. "Des millions d'autres ont été volés et vendus au cours des siècles qui ont suivi, dans le cadre d'un système d'esclavage qui est le péché originel des Etats-Unis".
La Maison Blanche a publié cette déclaration en reconnaissance des efforts visant à désigner le 20 août comme Journée de commémoration de l'esclavage aux Etats-Unis.
La sénatrice Elizabeth Warren et le député Al Green ont présenté l'année dernière une résolution commune visant à établir la Journée de commémoration de l'esclavage.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, des millions de personnes ont été enlevées d'Afrique et réduites en esclavage dans les colonies américaines pour produire des cultures commerciales telles que le tabac et le coton.
Au milieu du XIXe siècle, un enchevêtrement de l'expansion vers l'Ouest et un mouvement abolitionniste aux Etats-Unis ont provoqué des débats féroces sur l'esclavage qui allaient diviser la nation lors de la sanglante Guerre de sécession.
Bien que la victoire de l'Union ait libéré des millions d'esclaves à travers les Etats-Unis, l'héritage négatif de l'esclavage a continué d'y exister, notamment sous la forme du racisme et de la discrimination, qui restent graves aujourd'hui.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2022-08/21/content_78381906.htm
La coopération Afrique-Chine est promise à un "avenir radieux", selon le ministre de l'Industrie de la RDC (INTERVIEW)
French.news.cn | 2022-08-19 à 19:50
KINSHASA, 19 août (Xinhua) -- La coopération entre l'Afrique et la Chine, qui a déjà connu des résultats fructueux, est promise à un "avenir radieux", a affirmé Julien Paluku Kahongya, ministre de l'Industrie de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'un entretien à Xinhua à l'issue de la Réunion des coordinateurs sur la mise en œuvre des actions de suivi de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenue jeudi par liaison vidéo.
En novembre dernier, la 8e Conférence ministérielle du FCSA s'est tenue à Dakar, au Sénégal. La Chine y a annoncé la mise en œuvre de neuf programmes conjoints avec des pays africains, démontrant ainsi son engagement soutenu envers l'Afrique et la dynamique durable de la coopération Chine-Afrique.
Témoin de ces neuf programmes et du Plan d'action de Dakar (2022-2024) conclus dans la capitale sénégalaise, M. Kahongya a indiqué que la coopération Afrique-Chine dans le cadre des neuf programmes avait porté ses fruits, citant notamment l'avancement considérable des travaux de construction du bâtiment du Centre culturel et artistique pour l'Afrique centrale à Kinshasa, capitale congolaise.
"Je suis content de constater que la Chine a accompagné non seulement le développement de l'Afrique mais également la stabilité de l'Afrique", a-t-il assuré.
Selon lui, cette réunion des coordinateurs sur la mise en œuvre des résultats de la 8e conférence ministérielle, en passant en revue le consensus adopté lors de la réunion ministérielle à Dakar, permettra aux relations Afrique-Chine de faire avancer davantage leur coopération pour "se hisser vers un avenir radieux".
Notant les "progrès réalisés" dans le cadre des neuf programmes, le ministre encourage le renforcement de la coopération RDC-Chine et la multiplication de projets de coopération pour surmonter les défis existants dans le pays, avec des expériences chinoises concernant le développement de la zone économique spéciale (ZES), la transformation énergétique, les mines et les batteries de véhicules.
"Nous espérons que la Chine pourra nous accompagner dans cette transition énergétique et écologique pour que la RDC soit parmi les producteurs des batteries électriques et enfin des voitures électriques", a-t-il expliqué, précisant que la RDC s'inspirait de la tradition chinoise de la mise en place des ZES.
Rappelant que cette année marquait le 50e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, M. Kahongya a souhaité que les relations RDC-Chine soient "encore plus étroites et plus entretenues" avec une collaboration davantage pratique et fructueuse.
Selon le ministre congolais, lors de la réunion des coordinateurs sur la mise en œuvre des actions de suivi de la 8e conférence ministérielle du FCSA, les participants africains ont réaffirmé leur ferme soutien au principe d'une seule Chine et aux actions prises par la Chine pour protéger sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Fin
http://french.news.cn/20220819/d94d27439f3a457db99930570e42246d/c.html
XI JINPING : LE PCC EST TOUJOURS AVEC LE PEUPLE
Par
tourtaux-jacques
Le 18/08/2022
Xi Jinping : le PCC est toujours avec le peuple
French.news.cn | 2022-08-18 à 15:26
SHENYANG, 18 août (Xinhua) -- Davantage d'efforts doivent être déployés pour que le peuple sente que le Parti communiste chinois (PCC) sert le peuple de tout son cœur et est toujours avec le peuple, a déclaré Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC.
M. Xi s'est ainsi exprimé mercredi lors de son inspection dans la ville de Shenyang de la province chinoise du Liaoning (nord-est).
M. Xi a visité un quartier de l'arrondissement de Huanggu pour s'informer des efforts locaux dans l'édification du Parti et les services publics.
Qualifiant la rénovation des vieux quartiers résidentiels de travail important pour améliorer la qualité de vie du peuple, il a mis l'accent sur la nécessité non seulement d'améliorer le milieu de vie et les infrastructures, mais aussi de renforcer les services au niveau des quartiers.
Face au vieillissement de la population et à l'espérance de vie croissante des personnes âgées en Chine, les services de soins aux personnes âgées doivent continuer de s'étendre, a souligné M. Xi.
Il a mis l'accent sur le développement de programmes pour les personnes âgées et d'industries pertinentes et sur le renforcement de la construction d'installations de soins pour le troisième âge dans les zones dotées des conditions nécessaires.
M. Xi a également appelé à renforcer les soins et le développement des enfants.
Alors que le gouvernement a pris des mesures pour alléger les charges excessives liées aux devoirs à la maison et au soutien scolaire hors campus des élèves du cursus scolaire obligatoire, les quartiers doivent organiser davantage d'activités hors campus à but non lucratif pour garantir la santé physique et mentale des enfants, a indiqué M. Xi. Fin
http://french.news.cn/20220818/76990d86d2d24879a87242ae9a8455ca/c.html
La Chine exhorte les Etats-Unis à respecter strictement le principe d'une seule Chine
French.news.cn | 2022-08-17 à 21:09
BEIJING, 17 août (Xinhua) -- La Chine a exhorté mercredi les Etats-Unis à tirer des leçons de l'histoire, honorer les trois communiqués conjoints sino-américains, et respecter strictement le principe d'une seule Chine.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a fait ces remarques lors d'un point de presse régulier en réponse à une question sur le 40e anniversaire du communiqué du 17 août, l'un des trois communiqués conjoints sino-américains essentiels aux relations bilatérales.
Dans le Communiqué du 17 août 1982, le gouvernement des Etats-Unis a déclaré qu'il ne cherchait pas à mener une politique à long terme de vente d'armes à Taiwan, que ses ventes d'armes à Taiwan ne dépasseraient pas, ni en termes qualitatifs ni en termes quantitatifs, le niveau de celles fournies les quelques années suivantes depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine, et qu'il avait l'intention de réduire progressivement ses ventes d'armes à Taiwan pour aboutir, au fil du temps, à une résolution définitive.
Ce communiqué, le Communiqué de Shanghai et le Communiqué conjoint sino-américain sur l'établissement des relations diplomatiques, constituent le fondement politique des relations entre la Chine et les Etats-Unis, et leur essence centrale est le principe d'une seule Chine, a déclaré M. Wang.
Cependant, les Etats-Unis ont considérablement assoupli les restrictions sur les relations officielles avec Taiwan et augmenté les contacts militaires avec la région, a indiqué M. Wang, ajoutant que la visite à Taiwan de la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, avait violé l'engagement des Etats-Unis à ne développer que des liens non officiels avec Taiwan.
Le respect du principe d'une seule Chine est une garantie pour les relations entre la Chine et les Etats-Unis, et pour la stabilité à travers le détroit, a poursuivi M. Wang. Fin
http://french.news.cn/20220817/2b5e50df4462471c894883c6a5be51db/c.html
Un projet ferroviaire phare au Kenya illustre la qualité de la coopération sino-africaine, selon l'opérateur AfriStar
French.news.cn | 2022-08-18 à 15:47
NAIROBI, 18 août (Xinhua) -- La ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi au Kenya est devenu un projet phare de la coopération sino-africaine, une "carte de visite" des entreprises chinoises et un projet pilote de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), estime Li Jiuping, directeur général de l'Africa Star Railway Operation Company (AfriStar), son opérateur.
"Au cours des cinq dernières années (depuis l'inauguration), la qualité de notre construction a été pleinement démontrée par ce projet ferroviaire", a-t-il confié dans une récente interview accordée à Xinhua.
Cette ligne de 480 kilomètres reliant le plus grand port d'Afrique de l'Est, Mombasa, à la capitale du Kenya, Nairobi, a été construite par la China Road and Bridge Corporation (CRBC) et officiellement ouverte au trafic en 2017.
Le projet a gagné la confiance et le soutien du gouvernement et du peuple kenyans et a injecté de la vitalité dans le développement socio-économique du pays, car AfriStar s'engage toujours à garantir un fonctionnement sûr, à accroître la circulation des passagers et des biens et à renforcer l'ancrage local du projet, détaille-t-il.
En date du 31 mai, cinquième anniversaire de la mise en service du projet, ce service ferroviaire avait transporté près de 8 millions de passagers, selon M. Li qui ajoute qu'on compte aussi en moyenne six trains de voyageurs circulant quotidiennement, avec un taux d'occupation de 90%.
En outre, près de 20 millions de tonnes de marchandises en vrac ont été transportées au cours de cette période, le nombre de trains de fret circulant quotidiennement passant de deux à 17, poursuit-il.
De nos jours, les marchandises en vrac peuvent être directement transportées du port de Mombasa à la frontière ougando-kényane par voie ferrée, grâce à une ligne de transit, achevée cette année, qui relie le chemin de fer moderne à écartement standard au chemin de fer à voie métrique centenaire construit par les colons britanniques.
Après des années de formation professionnelle et de pratique, de nombreux employés kényans sont devenus des travailleurs qualifiés capables d'accomplir les tâches par eux-mêmes, se félicite M. Li, notant qu'une section de la ligne est exploitée de manière indépendante par des conducteurs de locomotive kényans depuis février.
Parallèlement, AfriStar a joué un rôle positif dans la protection de l'environnement local, apportant des soins médicaux et un financement de l'éducation, dans le cadre de ses efforts pour s'intégrer dans les communautés locales et assumer ses responsabilités sociales, note son directeur général.
Par exemple, pendant les moments les plus difficiles de la lutte contre la pandémie de nouveau coronavirus au Kenya, AfriStar a malgré tout réussi à garantir un transport constant de fournitures médicales 24 heures sur 24, ce qui lui a valu les éloges du gouvernement et du peuple kényans, se réjouit-il.
A l'avenir, AfriStar continuera de s'engager en faveur d'un acheminement rapide et de qualité des biens et services afin d'aider les partenaires africains à stimuler la croissance et à améliorer leurs moyens de subsistance, assure Li. Fin
http://french.news.cn/20220818/30441f5980ca4bd6b29e6be00c386fcb/c.html
LA CHINE VA ENVOYER DES TROUPES EN RUSSIE POUR DES EXERCICES MILITAIRES CONJOINTS
Par
tourtaux-jacques
Le 18/08/2022
La Chine va envoyer des troupes en Russie pour des exercices militaires conjoints
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Par AlAhed avec AFP
Pékin va envoyer des troupes en Russie pour participer à des exercices militaires conjoints à la fin du mois, afin d'«approfondir la coopération» entre les deux armées, a annoncé le ministère chinois de la Défense.
La Chine et la Russie entretiennent des liens étroits en matière de défense et Pékin a indiqué vouloir porter les relations bilatérales «à un niveau plus élevé», malgré les condamnations internationales suscitées par la guerre en Ukraine.
Selon un communiqué diffusé mercredi, la Chine va participer aux exercices annuels «Vostok» - prévus du 30 août au 5 septembre selon Moscou - dans le cadre de sa coopération avec la Russie.
«L'objectif est d'approfondir la coopération pratique et amicale avec les armées des pays participants, d'accroître le niveau de collaboration stratégique entre les parties participantes et de renforcer la capacité à répondre aux diverses menaces pour la sécurité», indique le ministère de la Défense dans le communiqué.
Pas d'«interprétation particulière»
L'Inde, le Biélorussie, la Mongolie, le Tadjikistan, entre autres, participeront aussi à ces exercices.
La Chine et l'Inde ont été accusées ces derniers mois de couvrir diplomatiquement la Russie en s'opposant aux sanctions occidentales et aux ventes d'armes à l'Ukraine. Mais Pékin assure que sa participation aux exercices militaires est «sans aucun rapport avec la situation actuelle au niveau régional et international».
Il s'agit des deuxièmes exercices menés conjointement par la Chine et la Russie cette année.
En mai, les deux pays avaient organisé pendant 13 heures des manœuvres près du Japon et de la Corée du Sud ; ces derniers avaient par ailleurs lancé des avions de chasse en dissuasion, au moment où le président américain Joe Biden se trouvait à Tokyo.
Washington s'inquiète régulièrement du rapprochement entre la Chine et la Russie, estimant que cela «met en danger la sécurité mondiale».
Interrogé sur la participation chinoise à ces exercices conjoints, le porte-parole du département d'État, Ned Price, a toutefois indiqué que les États-Unis n'avaient pas d'«interprétation particulière».
«La plupart des pays concernés participent aussi régulièrement à un large éventail d'exercices et d'échanges militaires avec les États-Unis», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
https://french.alahednews.com.lb/45348/341
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE CHINOISE SE HISSE AU PREMIER RANG MONDIAL
Par
tourtaux-jacques
Le 15/08/2022
La recherche scientifique chinoise se hisse au premier rang mondial
15 Août 2022
le Quotidien du Peuple en ligne | 15.08.2022 15h36
Selon un rapport japonais, la Chine est devenue le leader mondial à la fois en termes de résultats et d'études à « impact élevé » de recherche scientifique, dépassant les États-Unis. Les chiffres proviennent d'un rapport publié le 9 août par l'Institut national japonais de politique scientifique et technologique, basé sur des moyennes annuelles entre 2018 et 2020.
D'après Nikkei Asia, « plus ils sont cités par d'autres, plus les articles de recherche sont considérés comme de meilleure qualité ».
En juin 2021, un robot humanoïde appelé Walker X, développé par la startup UBTech Robotics basée à Shenzhen, dans la province du Guangdong (sud de la Chine) jouait aux échecs chinois lors de la Conférence mondiale sur l'intelligence artificielle à Shanghai. (Photo d'archives / China Daily)
La recherche chinoise, qui est numéro un au monde, représentait 27,2 %, soit 4 744, des 1 % des articles les plus fréquemment cités au monde, les États-Unis représentant 24,9 %, soit 4 330, suivis par le Royaume-Uni à 5,5 %, a indiqué le rapport. « La Chine est l'un des meilleurs pays au monde en termes de quantité et de qualité des articles scientifiques », a déclaré Shinichi Kuroki, directeur général adjoint du Centre de recherche sur l'Asie et le Pacifique à l'Agence japonaise pour les sciences et technologies.
La recherche chinoise représente une forte proportion dans les domaines de la science des matériaux, de la chimie, de l'ingénierie et des mathématiques, a enfin noté le rapport.
(Rédacteurs :实习生2, Ying Xie)
source : http://french.peopledaily.com.cn/n3/2022/0815/c31357-10135384.html
Tag(s) : #Chine
OUI, LA VISITE AMERICAINE A TAÏWAN EST UNE PROVOCATION DANGEREUSE !
Par
tourtaux-jacques
Le 13/08/2022
Oui la visite américaine à Taïwan est une provocation dangereuse !
samedi 6 août 2022 par ANC
Une déclaration de l’ANC
A tous les politiques qui font semblant de ne pas le savoir, à tous les journalistes qui semblent l’ignorer, Taïwan comme Hong Kong sont des provinces chinoises à part entière.
Dire cela ce n’est pas soutenir le gouvernement chinois c’est simplement un fait reconnu par le monde entier (y compris en principe par les USA et la France) et ce depuis la résolution de l’ONU en ce sens en 1971.
Un petit rappel historique : le Japon avait conquis Taïwan en 1895 à l’issue de la guerre sino-japonaise. En 1945, suite à la défaite du camp nazi et de ses alliés, Taïwan est restituée à la Chine.
En 1949, quand la révolution prend le pouvoir, les partisans de l’ancien régime se replient à Taïwan et déclarent celle-ci « seule représentante de la Chine ». Il s’agissait donc bien d’une contre-révolution fasciste qui prétendait reconquérir le pays entier.
En 1971 l’ONU mit fin à la farce et à la prétention des dirigeants de Taïwan, reconnaissant la République populaire de Chine comme seule habilitée à siéger à l’ONU, Taïwan étant la 23ème région chinoise comme le prévoyait la constitution du pays avant même 1949 et l’arrivée au pouvoir du parti communiste.
Que dans cette région il en est qui réclament l’indépendance ou l’autonomie n’est pas l’affaire des USA qui sont loin d’être les garants du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Et quand un représentant de ce pays vient sans l’accord du gouvernement national rencontrer les dirigeants de la région pour en plus proposer entre autres des armes et des missiles qui pourraient atteindre Pékin, c’est non seulement une provocation dangereuse mais une violation du droit international.
Imagine-t-on Poutine ou Xi Jinping rencontrer l’assemblée territoriale corse (majoritairement autonomiste) ou le parlement régional catalan sans demander l’autorisation aux gouvernements nationaux respectifs et même contre leur avis ?
Que n’aurait-on entendu au gouvernement et dans les médias aux ordres ?
En fait le gouvernement Biden, comme ses prédécesseurs, n’a pas lâché son objectif qu’Obama avait nommé « Pivot Asia », qui était d’empêcher la Chine de poursuivre sa progression économique au point de menacer l’hégémonie du capitalisme américain et de ses valets occidentaux.
L’ANC, alors que la guerre OTAN/ Russie fait rage, en cette période anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, réaffirme son attachement à la paix, le refus de tout impérialisme et de toute provocation militaire. Elle appelle ses membres à agir en particulier en soutenant toutes les initiatives allant dans ce sens
Paris le 5 août 2022
Documents joints
Déclaration ANC sur Taïwan (PDF - 447.5 ko)
http://ancommunistes.fr/spip.php?article4152
Par
tourtaux-jacques
Le 12/08/2022
Les éléphants d'Asie connaissent un baby-boom en Chine grâce au renforcement des efforts de conservation
French.news.cn | 2022-08-12 à 22:13
Un éléphanteau d'Asie, sauvé par le Centre d'élevage et de sauvetage de l'éléphant d'Asie à Xishuangbanna, subit un entraînement pour être relâché dans la nature dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), le 28 juillet 2022. (Photo : Jiang Wenyao)
KUNMING, 12 août (Xinhua) -- Il faut généralement entre 20 et 22 mois aux éléphants d'Asie, l'un des animaux dont la gestation est la plus longue, pour donner naissance à un petit. Toutefois, dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, presque tous les troupeaux d'éléphants ont accueilli des nouveau-nés ces dernières années.
Les éléphants d'Asie, le plus grand animal terrestre du continent, font l'objet d'une protection du plus haut niveau en Chine et constituent une partie importante de l'écosystème de la forêt tropicale du Yunnan.
Selon le bureau provincial des forêts et des prairies du Yunnan, le nombre d'éléphants d'Asie dans la province est passé de 293 en 2018, à environ 360 en 2021.
Le baby-boom de ce mammifère géant démontre le succès des efforts de protection ardus de la Chine et les progrès du pays en matière de conservation de la biodiversité écologique, surtout à un moment où la population de cette espèce affiche une tendance à la baisse à l'échelle mondiale.
Photo aérienne prise le 1er août 2022 montrant des éléphants d'Asie avec leurs petits en train de chercher de la nourriture dans le district autonome Hani et Yi de Jiangcheng, à Pu'er, dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest). (Photo : Jiang Wenyao)
HARMONIE HUMANITE-ELEPHANT
"Le renforcement de la protection et la diminution de l'impact de l'homme sont des raisons importantes qui expliquent le taux de fécondité élevé", a déclaré Chen Mingyong, professeur de la faculté de l'écologie et de sciences environnementales de l'Université du Yunnan.
Au cours de ces dernières années, la province a exploré de multiples moyens pour réduire les rencontres entre les humains et les éléphants, et de tenir les animaux éloignés des cultures des agriculteurs.
Des dépôts d'alimentation, surnommés "cantines pour éléphants", ont été créés dans de nombreux endroits au Yunnan, offrant aux animaux des repas attrayants et nutritifs. En 2022, la ville de Pu'er de la province a aménagé quelque 467 hectares de dépôts d'alimentation dans les zones où se trouvent des éléphants d'Asie.
"Les dépôts d'alimentation ont à la fois réduit les rencontres entre humains et éléphants, et enrichi les ressources alimentaires des éléphants", a indiqué Guo Xianming, directeur de l'Institut de recherche scientifique de la Réserve naturelle nationale de Xishuangbanna, dans le Yunnan.
Selon les résultats de l'enquête fournis par M. Chen, le "menu alimentaire" de l'éléphant d'Asie est passé de près de 100, à 240 types, et la plupart sont des cultures telles que le maïs, le riz et la canne à sucre, qui sont plantées à grande échelle et à portée des éléphants.
Depuis 2021, le gouvernement provincial du Yunnan a investi un total de 100 millions de yuans (environ 14,83 millions de dollars) dans le renforcement des systèmes de surveillance et d'alerte précoce, la restauration de l'habitat et les mesures de sécurité, afin d'améliorer la coexistence harmonieuse entre l'humanité et les éléphants.
En 2010, le Yunnan est devenu la première région de niveau provincial en Chine à introduire une assurance commerciale pour les dommages causés par la faune sauvage, qui a couvert toute la province en 2014.
Wang Chuan, villageois de Pu'er, a été le témoin de l'augmentation de la population d'éléphants et a indiqué qu'ils étaient désormais plus fréquemment repérés dans son village qu'auparavant.
"Bien sûr, c'est ennuyeux de voir nos cultures détruites par les éléphants, mais les villageois acceptent toujours ces vilains animaux au lieu de les disperser par la force", a-t-il dit.
La compensation aux dommages causés par les éléphants a augmenté ces dernières années. Durant la période du 13e Plan quinquennal (2016-2020), environ 297 millions de yuans ont été versés dans la province pour couvrir les pertes causées par la faune sauvage, principalement par les éléphants d'Asie.
Les grands projets de développement des infrastructures dans la région ont également tenu compte des activités des éléphants d'Asie.
Lors de la construction du chemin de fer Chine-Laos, les routes ont été redessinées pour éviter les habitats des éléphants, et certaines parties du chemin de fer ont été transformées en ponts et tunnels pour assurer un passage aux géants migrateurs.
Des éléphants d'Asie sauvés par le Centre d'élevage et de sauvetage de l'éléphant d'Asie à Xishuangbanna, subissent un entraînement pour être relâchés dans la nature dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), le 28 juillet 2022. (Photo : Jiang Wenyao)
EFFORTS DE CONSERVATION
Les inspecteurs des éléphants jouent un rôle important dans le baby-boom. Diao Faxing, âgé de 47 ans, travaille depuis six ans comme l'un des dix inspecteurs locaux dans le district autonome Hani et Yi de Jiangcheng, à Pu'er.
"Le nombre d'éléphants a augmenté ces dernières années", a noté M. Diao. "Il y a un total de 43 éléphants sauvages à Jiangcheng, et quatre éléphanteaux sont nés cette année".
Lors d'une tournée d'inspection fin juillet, M. Diao a remarqué qu'une femelle éléphant abandonnée par le troupeau avait arrêté de manger.
M. Diao et ses collègues ont immédiatement signalé l'incident et ont été soulagés en voyant l'éléphant se rétablir, et rattraper le reste du troupeau.
"Il peut être stressant d'avoir plus d'éléphants à soigner, mais chaque nouveau-né est un signe de succès de notre protection", a-t-il expliqué. "Ils sont comme de nouveaux membres de la famille et je les ai tous prénommés".
Comme la visite fréquente des éléphants dans le district oblige les inspecteurs à synchroniser leur emploi du temps quotidien avec les mouvements des éléphants, ils doivent se lever à cinq heures du matin et travailler jusqu'à minuit.
Outre les efforts des inspecteurs, les chercheurs scientifiques mènent également diverses études, notamment l'analyse de l'adéquation des habitats des éléphants ainsi que la conservation de la diversité biologique, afin d'améliorer la connaissance sur les éléphants d'Asie et de renforcer la protection.
Bao Mingwei, médecin spécialiste des éléphants au Centre d'élevage et de sauvetage des éléphants d'Asie, à Xishuangbanna, et son équipe de recherche, ont réussi à élever neuf éléphanteaux en étudiant la méthode de reproduction assistée par l'homme, ce qui a contribué à l'augmentation de la population des éléphants d'Asie en Chine.
"Les efforts de sauvetage et de protection des éléphants ont contribué à l'augmentation de la population et le baby-boom s'est produit car il y a plus de femelles éléphants en âge de procréer", a-t-il expliqué.
La création d'un parc national pour les éléphants d'Asie est également à l'ordre du jour. Les autorités nationales et locales coordonneront les efforts d'intégration et d'optimisation de l'habitat existant, et mettront en place un système unifié de protection et de gestion.
"Sur la base du mécanisme établi de conservation des éléphants d'Asie, le parc national sera essentiel pour la conservation des forêts tropicales, et pour la conservation à long terme de la nature et de l'écologie", a expliqué Chen Fei, directeur du centre de recherche sur les éléphants d'Asie relevant de l'Administration d'Etat des forêts et des prairies.
"Nous travaillerons pour garantir l'équilibre entre l'expansion de la population d'éléphants, la sécurité humaine et la propriété dans le parc", a-t-il ajouté. Fin
http://french.news.cn/20220812/d5393a4aafa04261bd98715c5c429f1e/c.html
Xi Jinping appelle la communauté internationale à construire un partenariat mondial pour le développement
French.news.cn | 2022-08-12 à 21:58
BEIJING, 12 août (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a appelé la communauté internationale à rassembler un consensus pour promouvoir le développement, à créer un environnement favorable et à encourager de nouvelles forces motrices pour le développement mondial afin d'oeuvrer conjointement pour un partenariat mondial pour le développement.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a fait ces remarques dans une lettre de félicitations adressée vendredi à la Conférence de la solidarité de la société civile internationale sur l'Initiative pour le développement mondial.
Il a noté que l'économie mondiale était actuellement affectée par de multiples facteurs, et que la mise en oeuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations unies était entravée.
Face aux difficultés et aux défis, M. Xi a déclaré que ce n'est que lorsque toutes les parties s'uniront avec une ferme confiance pour combattre la COVID-19, promouvoir le développement par des efforts concertés et mettre sérieusement en œuvre le Programme 2030, que les habitants de tous les pays connaîtront une vie meilleure et que la société humaine embrassera un avenir plus radieux.
"Je pense que la société civile internationale contribuera à consolider et à renforcer le soutien populaire pour assurer la mise en oeuvre de l'Initiative pour le développement mondial", a ajouté M. Xi.
La Chine est prête à collaborer avec toutes les parties pour la mise en oeuvre du Programme 2030, afin de contribuer davantage à la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et de créer une nouvelle ère de prospérité et de développement, a déclaré M. Xi. Fin
https://french.news.cn/20220812/74da6771e24d44acbf9d17714946c46c/c.html
Les Chinois d'outre-mer partagent l'aspiration à une réunification totale de la Chine (SYNTHESE)
French.news.cn | 2022-08-12 à 03:42
BEIJING, 11 août (Xinhua) -- Le Bureau des affaires de Taiwan du Conseil des Affaires d'Etat et le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de la République populaire de Chine ont publié mercredi un livre blanc intitulé "La question de Taiwan et la réunification de la Chine dans la nouvelle ère", qui a trouvé une forte résonance chez les Chinois d'outre-mer.
Dans des interviews séparées accordées à Xinhua, les Chinois de l'étranger ont partagé le même avis selon lequel le livre blanc démontre
la ferme volonté et la forte détermination du Parti communiste chinois (PCC) et du peuple chinois dans la quête de la réunification nationale et met en lumière les mesures scandaleuses des autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) qui "cherchent l'indépendance en sollicitant le soutien des Etats-Unis" et des forces extérieures qui tentent d'"utiliser Taiwan pour contenir la Chine". Ils ont également fait part de leur confiance dans le bel avenir de la grande cause de la réunification de la Chine.
LE LEADERSHIP DU PCC, CLE DU RENOUVEAU ET DE LA REUNIFICATION DE LA NATION
Le livre blanc souligne que la résolution de la question de Taiwan et la réalisation de la réunification totale de la Chine constituent une aspiration partagée par tous les fils et toutes les filles de la nation chinoise. C'est indispensable à la réalisation du renouveau de la Chine et c'est une mission historique du PCC.
De nombreux Chinois de l'étranger ont déclaré qu'ils voyaient dans ce livre blanc la forte détermination, la ferme volonté et les grandes capacités du PCC et du gouvernement chinois à défendre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale, ainsi qu'à réaliser la réunification totale de la mère patrie, ce qui est très encourageant pour eux.
"C'est un fait indiscutable que Taiwan appartient à la Chine depuis les temps anciens. Le PCC et le gouvernement chinois ont toujours considéré comme une tâche historique inexorable la réalisation de la réunification totale de la patrie", a affirmé Lu Hongmin, directeur exécutif de la Fédération des organisations de la communauté des Canadiens d'origine chinoise d'Ottawa.
"Nous sommes convaincus que la nation chinoise, dont la civilisation remarquable a plus de 5.000 ans d'histoire, réalisera la grande mission historique de la réunification totale de la patrie grâce à sa volonté, sa sagesse et ses capacités", a assuré M. Lu.
Liu Shufang, vice-présidente de l'Association consolidée des bénévoles chinois à Cuba, a rappelé que Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois, ce qui est un consensus universel dans la communauté internationale.
"Nous pouvons voir que le PCC est résolument engagé en faveur de la réunification complète de la patrie et a fait de gros efforts pour promouvoir le développement pacifique et intégré des relations des deux côtés du détroit de Taiwan, ainsi que pour réunir les compatriotes des deux côtés du détroit", a-t-elle poursuivi.
"Le PCC s'est toujours préoccupé des intérêts et du bien-être des compatriotes de Taiwan, et il travaille sans relâche en vue de la réunification pacifique de la Chine et du grand renouveau de la nation chinoise. Il est le pilier de la nation et du peuple chinois et l'essence de la direction résolue vers le renouveau et la réunification de la nation", a analysé Qiao Fengxiang, président de l'Association nationale des Américains d'origine chinoise.
Wu Youyi, président de l'Association pour la réunification pacifique de la Chine dans l'ouest des Etats-Unis, a noté que le livre blanc passait en revue les politiques et principes adoptés par le PCC pour résoudre la question de Taiwan à divers stades historiques, tout en expliquant systématiquement les grandes politiques et propositions de politiques du PCC et du gouvernement chinois pour promouvoir la réunification de la patrie dans la nouvelle ère.
Selon M. Wu, le PCC a toujours considéré comme une tâche historique inexorable la résolution de la question de Taiwan et la réalisation de la réunification totale de la patrie, et a joué un rôle directeur majeur dans la résolution de la question de Taiwan.
LA RECHERCHE DE L'"INDEPENDANCE" EST UNE IMPASSE ET UTILISER TAIWAN POUR CONTENIR LA CHINE EST VOUE A L'ECHEC
Pour protéger les intérêts de la nation chinoise dans son ensemble, y compris ceux de nos compatriotes à Taiwan, nous devons nous opposer résolument à ce phénomène (le séparatisme) et oeuvrer pour une réunification pacifique, souligne le livre blanc.
Nous, les Chinois, déciderons de nos propres affaires, y est-il écrit, en précisant que la question de Taiwan est une affaire intérieure qui concerne les intérêts fondamentaux de la Chine et les sentiments nationaux du peuple chinois, et qu'aucune ingérence extérieure ne sera tolérée.
Zhu Hailun, président de l'Association pour la promotion de la réunification pacifique de la Chine en Finlande, a affirmé que les manoeuvres politiques des séparatistes pour "l'indépendance de Taiwan" et d'un petit nombre de responsables politiques étrangers n'avaient aucun effet tangible sur le processus de réunification nationale de la Chine.
Remettre en cause le principe d'une seule Chine, c'est de se faire un ennemi des plus de 1,4 milliard de Chinois, et les tentatives visant à entraver la réunification complète de la Chine sont vouées à l'échec, a-t-il ajouté.
"La réunification nationale reflète l'aspiration du peuple, et elle ne peut être entravée par personne ni par aucune force", a noté Qian Qiguo, président de l'Alliance pour la réunification pacifique de la Chine en Australie.
Les associations pour la promotion de la réunification de la Chine en Australie considèrent la question de Taiwan comme une affaire purement interne à la Chine, qui ne tolère aucune ingérence extérieure, a affirmé M. Qian, soulignant que le peuple chinois avait la ferme volonté d'assurer la réunification nationale et l'intégrité territoriale.
Ces dernières années, les autorités taiwanaises dirigées par le Parti démocrate progressiste ont provoqué des tensions dans les relations entre les deux rives du détroit en s'appuyant sur des forces étrangères pour obtenir l'"indépendance", tandis que certaines forces extérieures en ont profité pour faire des provocations, a souligné de son côté Zhao Qian, président de la branche de Hô-Chi-Minh-Ville de l'Association des entreprises de Chine au Vietnam.
Ces obstacles, qui mettent en danger la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, doivent être éliminés dans le cadre des efforts de la Chine pour une réunification pacifique, a-t-il indiqué.
Les Etats-Unis ont délibérément joué la "carte de Taiwan" pour inciter les forces séparatistes à provoquer des troubles, ce qui a mis en danger la paix et la stabilité régionales, a affirmé Bai Yi, président de la Fédération des associations de Chinois d'outre-mer et d'hommes d'affaires chinois de la péninsule du Yucatan, au Mexique, qui a estimé que tout complot pour "l'indépendance de Taïwan" ou toute ingérence extérieure serait sûrement déjoué.
Après avoir lu le livre blanc, Tie Jilong, responsable de l'Association des étudiants et des universitaires chinois en Corée, a dit qu'en tant que Chinois vivant et travaillant en République de Corée, il contribuerait à aider à renforcer la solidarité entre les compatriotes des deux côtés du détroit de Taiwan.
"Les tentatives visant à utiliser Taiwan pour contenir la Chine et rechercher l''indépendance' en sollicitant le soutien des Etats-Unis sont définitivement vaines, et tout acte visant à porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine est vouée à l'échec", a souligné M. Tie.
LA REUNIFICATION COMPLETE SERA SUREMENT REALISEE
Le livre blanc souligne que "tant que nous, Chinois des deux côtés du détroit de Taiwan, consacrerons notre ingéniosité et notre énergie à un même objectif, il n'y aura aucun doute : nous ne tolérerons aucune ingérence étrangère à Taiwan, nous déjouerons toute tentative visant à diviser notre pays et nous nous unirons en une force puissante pour la réunification et le renouveau de la nation. L'objectif historique de réunification de notre patrie doit être réalisé et sera réalisé."
Réfléchissant à ces points soulignés dans le document, Shang Liang, vice-président de l'Association générale des commerçants et entrepreneurs chinois à Madagascar, a déclaré : "Réaliser la réunification complète de la mère patrie est l'aspiration commune de tous les fils et filles de la nation chinoise, et c'est une condition préalable au grand renouveau de la nation chinoise. Les fils et filles de la nation chinoise en Afrique sont solidaires de la mère patrie, et la grande cause de la réunification complète de la mère patrie sera sûrement accomplie."
"L'amitié et la coopération entre les deux rives du détroit ont tout à gagner de la paix et de la coopération. La réunification pacifique entre les deux rives du détroit profite non seulement à la nation chinoise, mais aussi à tous les peuples et à la communauté internationale dans son ensemble", a déclaré Fang Yuan, présidente de l'Union des femmes chinoises (Fidji), après avoir lu le livre blanc.
Mme Fang a affirmé que la réalisation de la réunification complète de la mère patrie est une aspiration partagée par tous les fils et filles de la nation chinoise, et qu'elle est l'inévitable étape historique de la réalisation du renouveau national.
Chen Yinglie, chef du Conseil chinois pour la promotion de la réunification nationale pacifique en Croatie, a dit : "Je crois que sous la direction forte du PCC, la grande cause de la réunification nationale sera sûrement accomplie, le grand renouveau de la nation chinoise sera sûrement réalisé."
Deng Zhuting, président de l'Association chinoise du quartier chinois de Londres, a dit avoir été profondément impressionné par la phrase suivante du livre blanc : "Nous espérons qu'ils (les compatriotes chinois de Taiwan) se tiendront du bon côté de l'histoire, et seront fiers de leur identité chinoise."
"Je pense qu'être Chinois, fier de son identité chinoise, c'est assumer courageusement la responsabilité de sauvegarder le plus grand bien de la nation, se conformer à la tendance générale de l'histoire, faire avancer les échanges, la coopération et le développement étendus entre les deux rives du détroit et participer à la cause de la promotion de la réunification pacifique de la mère patrie par des actions concrètes. La mère patrie est notre plus grand soutien. Les Chinois d'outre-mer au Royaume-Uni croient fermement que la réunification de la mère patrie doit être réalisée et sera réalisée", a indiqué M. Deng. Fin
http://french.news.cn/20220812/4e193830cd3d4275aa43000d7b9e5aa8/c.html
« Les compatriotes Taïwanais comprendront et accepteront le principe “un pays, deux systèmes” » (porte-parole)
« La partie continentale de la Chine est prête à explorer une solution “un pays, deux systèmes” pour Taïwan, alors que les deux parties s'efforcent de parvenir à une réunification pacifique », a déclaré jeudi un porte-parole de l'autorité des affaires de Taïwan de la partie continentale de la Chine.
« Avec le temps, nous sommes fermement convaincus que nos compatriotes de Taïwan développeront une meilleure compréhension et accepteront le principe “un pays, deux systèmes” », a avancé Ma Xiaoguang, porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d'État chinois.
M. Ma a tenu ces propos après que les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) de Taïwan, actuellement au pouvoir sur l’île, ont rejeté le livre blanc publié mercredi par la partie continentale de la Chine. Ce dernier « propose une élaboration systématique des politiques et des principes mis en avant par le Parti communiste chinois (PCC) et le gouvernement chinois pour faire avancer la réunification nationale dans la nouvelle ère ».
« L'objectif historique de réunification de notre patrie doit être réalisé et sera réalisé », affirme le livre blanc, ajoutant que « la réunification pacifique et “un pays, deux systèmes” sont les principes de base pour résoudre la question de Taïwan et sont la meilleure approche pour réaliser la réunification ».
L'autorité taïwanaise des affaires de la Chine continentale a noté que le livre blanc était « plein de vœux pieux » et a souligné qu'aucun côté du détroit n'appartenait à l'autre. Rejetant le principe « un pays, deux systèmes », elle a déclaré que l'île n'accepterait jamais un résultat fixé par la Chine continentale.
Ma Xiaoguang, du Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d'État, a soutenu que « Taïwan appartient à tous les Chinois, y compris les 23 millions de compatriotes taïwanais. L'avenir de Taïwan dépend de la réunification nationale et ne peut et ne doit être décidé que par tous les Chinois ».
« Les efforts de réunification pacifique et l'arrangement “un pays, deux systèmes” montrent que la partie continentale de la Chine chérit et protège le plus grand bien de la nation, le bien-être des compatriotes à Taïwan et la paix des deux côtés du détroit, et qu’elle tient pleinement compte des différences dans les systèmes sociaux et les idéologies entre la partie continentale de la Chine et Taïwan », a avancé M. Ma.
Selon lui, « le livre blanc a reçu une réponse chaleureuse et un large soutien de la part de Chinois dans le pays et à l'étranger, et l'interprétation erronée des autorités du PDP ne peut nier qu'“un pays, deux systèmes” est une solution pacifique, démocratique, de bonne foi et gagnant-gagnant ».
Des personnes de divers secteurs de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong ont également exprimé leur soutien au livre blanc, affirmant qu'il « montre la ferme volonté du gouvernement central de poursuivre la réunification nationale et décrit l'avenir de la réunification pacifique selon le principe “un pays, deux systèmes”.
Le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee Ka-chiu, a déclaré dans un communiqué que « le livre blanc réaffirme avec justesse au monde le fait que Taïwan fait partie de la Chine et montre la position et la politique fermes des autorités centrales pour réaliser la réunification de la patrie ».
M. Lee affirme que « le document souligne à juste titre que certaines forces politiques à Taïwan ont depuis longtemps délibérément mal interprété et diffamé le principe “un pays, deux systèmes” et ont prôné l“'indépendance de Taïwan” ».
Il a soutenu que « le principe “un pays, deux systèmes” s'est avéré être une politique nationale réussie et que sa mise en œuvre réussie à Hong Kong est largement reconnue ».
M. Lee a réaffirmé que « le gouvernement de la RAS de Hong Kong sauvegardera résolument la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale, protégera le principe d'“une seule Chine” contre toute ingérence de forces extérieures dans les affaires intérieures de la Chine, et soutiendra pleinement toutes les mesures nécessaires du gouvernement central ».
Tam Yiu-chung, membre hongkongais du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN), a avancé que « le document clarifie davantage la logique historique derrière les efforts de la nation pour réaliser la réunification complète du pays, ce qui réfute fermement la diffamation d'autres pays au cours des dernières années ».
Notant « la pratique réussie du principe “un pays, deux systèmes” à Hong Kong », M. Tam a exhorté la ville « à poursuivre la pratique pour donner un bon exemple au peuple taïwanais » et a appelé « le peuple taïwanais à réaliser la tendance inévitable du grand renouveau de la nation ».
Lau Siu-kai, vice-président de l'Association chinoise des études de Hong Kong et de Macao, a affirmé que « le moment de la publication du livre blanc revêt une grande importance stratégique, car il montre que la ferme volonté du gouvernement central pour une réunification nationale pacifique reste inchangée ».
M. Lau a soutenu que « le document aura un effet dissuasif sur les forces séparatistes américaines et taïwanaises, et aura un effet positif sur l'accélération du processus de réunification nationale ».
http://french.china.org.cn/china/txt/2022-08/12/content_78369376.htm
La Chine réfute les accusations américaines de « réaction excessive »
Dimanche dernier, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a posté huit messages d’affilée sur Twitter, rejetant fortement les accusations américaines de « réaction excessive » de la part de la Chine vis-à-vis de la visite provocatrice de la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, sur l’île de Taiwan.
Dans le dernier message de cette série, la porte-parole affirme que « le peuple chinois n’oubliera jamais sa honte nationale et ne permettra jamais à ces bandits d’intimider et de piller une nouvelle fois la Chine ».
A la suite des plus grands exercices militaires jamais organisés par la Chine dans le détroit de Taiwan, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, avait qualifié de « réaction excessive » la réponse de la Chine vis-à-vis de la visite de Nancy Pelosi à Taiwan, rapportait vendredi dernier l’agence d’information du gouvernement turc Anadolu.
« Le fait est que cette visite était pacifique. Il n’y a aucune justification à cette réponse militaire extrême, disproportionnée et d’escalade », aurait déclaré Antony Blinken lors d’une conférence de presse au Cambodge, où il participait au Sommet de l’ASEAN.
L’ambassadeur des Etats-Unis en Chine Nicholas Burns a quant à lui indiqué dimanche dernier, que les actions militaires de la Chine dans et autour du détroit de Taiwan « menaçaient le statu quo de plusieurs décennies », ajoutant: « Le monde tient Beijing responsable du maintien de la paix. »
« Vous avez tort », a répondu Hua Chunying, réfutant les affirmations de l’ambassadeur et du Département d’Etat des Etats-Unis. La porte-parole a rappelé que les Etats-Unis ne représentaient pas le monde entier, et encore moins le grand nombre de pays en développement.
« Les Etats-Unis ne devraient pas se prétendre surpris vis-à-vis de la réponse chinoise, car nous avons essayé par tous les moyens possibles de les avertir des conséquences de la visite de Nancy Pelosi à Taiwan, y compris au plus haut niveau », a-t-elle poursuivi.
Commentant la visite de Nancy Pelosi qu’elle-même a qualifié de « non officielle », Hua Chunying a estimé que cela montrait que l’engagement du gouvernement des Etats-Unis à n’avoir que des « relations non officielles » avec Taiwan était un mensonge.
« Une visite de la numéro 3 du gouvernement américain dans un avion militaire escorté par des navires de guerre peut-elle être décrite comme "non officielle"? Il s’agit là de la preuve que l’administration américaine est complice depuis le début et elle doit par conséquent accepter toutes les responsabilités et les conséquences », a-t-elle souligné.
La porte-parole a une nouvelle fois affirmé que la seule façon pour faire avancer les relations sino-américaines était de revenir au principe de la Chine unique et aux trois communiqués conjoints sino-américains, plutôt que de découper en rondelles la politique de la Chine unique ou de la changer subrepticement.
Par la suite, Hua Chunying a reposté un tweet de ChaoyangShaoxia, un observateur des affaires internationales, lequel note que le G7 agit comme un voleur criant « Au voleur! », tandis que la Chine bénéficie du soutien de plus de 160 pays pour sa juste cause.
Vendredi dernier, la Chine a annoncé huit contre-mesures en réponse à la visite hautement provocatrice de Nancy Pelosi sur l’île de Taiwan, annulant notamment les discussions des commandements des théâtres militaires sino-américains, ainsi que le dialogue de coordination des politiques de défense et le mécanisme consultatif de sécurité militaire maritime, et suspendant la coopération dans les domaines du rapatriement des immigrants illégaux, de la lutte contre la drogue et des changements climatiques.
Notant que la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis avait insisté pour se rendre sur l’île de Taiwan au mépris des inquiétudes profondes et de l’opposition ferme de la Chine, Hua Chunying a également annoncé vendredi dernier des sanctions à l’encontre de Nancy Pelosi et des membres de sa famille immédiate, faisant d’elle la politicienne des Etats-Unis la plus haut placée à être sanctionnée par la Chine.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2022-08/08/content_78362705.htm
LA CHINE PUBLIE UN LIVRE BLANC SUR LA QUESTION DE TAÏWAN ET LA REUNIFICATION DANS LA NOUVELLE ERE
Par
tourtaux-jacques
Le 10/08/2022
La Chine publie un livre blanc sur la question de Taiwan et la réunification dans la nouvelle ère
French.news.cn | 2022-08-10 à 12:53
BEIJING, 10 août (Xinhua) -- Le Bureau des affaires de Taiwan du Conseil des Affaires d'Etat et le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de la République populaire de Chine ont publié mercredi un livre blanc intitulé "La question de Taiwan et la réunification de la Chine dans la nouvelle ère".
Le livre blanc a été publié pour réitérer le fait que Taiwan est une partie de la Chine, pour démontrer la détermination du Parti communiste chinois (PCC) et de la population chinoise, ainsi que leur engagement à la réunification nationale, et pour mettre l'accent sur la position et les politiques du PCC et du gouvernement chinois dans la nouvelle ère.
Taiwan appartient à la Chine depuis les temps anciens. Cette assertion a une base solide dans l'histoire et la jurisprudence, selon le livre blanc.
La résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies est un document politique englobant le principe d'une seule Chine dont l'autorité juridique est incontestable et universellement reconnue, indique le livre blanc.
Le principe d'une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale, il est cohérent avec les normes fondamentales régissant les relations internationales, selon le livre blanc.
"Nous formons une seule Chine et Taiwan est une partie de la Chine. Ceci est un fait indiscutable soutenu par l'histoire et la loi. Taiwan n'a jamais été un pays, son statut en tant que partie de la Chine est inaltérable", affirme le livre blanc.
Le PCC est déterminé à accomplir sa mission historique de résoudre la question de Taiwan et de réaliser la réunification totale de la Chine. Sous sa ferme direction, la population des deux rives du détroit de Taiwan a oeuvré ensemble pour réduire les tensions à travers le détroit. Elle a établi une voie de développement pacifique et réalisé de nombreuses percées dans l'amélioration des relations à travers le détroit, selon le livre blanc.
Sous la direction du PCC, de grands progrès ont été obtenus dans les relations à travers le détroit au cours des sept dernières années, notamment depuis la fin de l'éloignement entre les deux parties. Les échanges augmentés, la coopération élargie et les interactions étroites ont apporté des bénéfices tangibles à la population à travers le détroit, notamment aux habitants de Taiwan. Ce qui démontre entièrement que l'amitié et la coopération à travers le détroit sont mutuellement bénéfiques, poursuit le livre blanc.
"La réalisation de la réunification nationale complète est motivée par l'histoire et la culture de la nation chinoise et déterminée par l'élan vers notre renouveau national et les circonstances l'entourant. Nous n'avons jamais été aussi proches, confiants et capables de réaliser l'objectif du renouveau national. Il en va de même pour notre objectif de la réunification nationale complète", indique le livre blanc.
Le développement et le progrès de la Chine, et surtout ses grands accomplissements réalisés au cours des quatre décennies de réforme, d'ouverture et de modernisation, ont eu un profond impact sur le processus historique de la résolution de la question de Taiwan et de la réalisation de la réunification nationale complète, selon le livre blanc.
Les actions des autorités du Parti démocrate progressiste ont causé des tensions dans les relations à travers le détroit, mis en danger la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, compromis les perspectives et restreint la marge de manoeuvre pour la réunification pacifique. Ce sont des obstacles qui doivent être levés dans le processus de la réunification pacifique, indique le livre blanc.
Des forces extérieures ont encouragé et fomenté des actions provocatrices des forces séparatistes qui ont intensifié les tensions et les confrontations à travers le détroit et nui à la paix et à la stabilité dans la région de l'Asie-Pacifique. Ce qui va à l'encontre de la tendance mondiale fondamentale de la paix, du développement et de la coopération gagnant-gagnant et est contre les voeux de la communauté internationale, ainsi que l'aspiration de tous les peuples, affirme le livre blanc.
S'appuyer sur les forces extérieures ne mène nulle part pour les séparatistes de Taiwan, utiliser Taiwan pour contenir la Chine est voué à l'échec. La roue de l'histoire tourne vers la réunification nationale et ne sera pas stoppée par quelques individu ou force que ce soit, fait remarquer le livre blanc.
La réunification pacifique et "un pays, deux systèmes" sont nos principes fondamentaux pour résoudre la question de Taiwan et la meilleure approche pour réaliser la réunification nationale. Ils prennent pleinement en compte les réalités de Taiwan et sont bénéfiques pour la stabilité à long terme de Taiwan après la réunification, selon le livre blanc.
"Pour réaliser la réunification pacifique, nous devons reconnaître que la partie continentale et Taiwan ont chacun leurs propres systèmes sociaux et idéologies distincts. Le principe "un pays, deux systèmes" est la solution la plus inclusive à ce problème. C'est une approche qui est fondée sur les principes démocratiques, fait preuve de bonne foi, recherche la résolution pacifique de la question de Taiwan et apporte des bénéfices mutuels. Les différences en matière de système social ne sont ni un obstacle à la réunification ni une justification pour le sécessionnisme", indique le livre blanc.
"Nous sommes prêts à créer d'amples espaces pour la réunification pacifique, mais nous ne laisserons aucun espace aux activités séparatistes sous quelque forme que ce soit", souligne le livre blanc.
"Nous oeuvrerons avec la plus grande sincérité et n'épargnerons aucun effort pour réaliser la réunification pacifique. Cependant, nous ne renoncerons pas à l'emploi de la force et nous nous réservons l'option de prendre toutes les mesures nécessaires. Ceci est pour se prémunir contre les ingérences extérieures et toutes les activités séparatistes. Il ne cible en aucun cas nos compatriotes chinois à Taiwan. L'emploi de la force est le dernier recours à prendre dans des circonstances impérieuses", ajoute le document.
L'avenir de Taiwan réside dans la réunification de Taiwan, tandis que le bien-être de la population à Taiwan repose sur le renouveau de la nation chinoise. "Nous oeuvrerons ensemble avec nos compatriotes chinois à Taiwan pour réaliser la réunification et le renouveau de la nation", indique le livre blanc.
Une fois que la réunification pacifique sera réalisée dans le cadre d'"un pays, deux systèmes", elle jettera de nouvelles bases pour que la Chine progresse davantage et réalise le renouveau national. En même temps, elle créera d'énormes opportunités pour le développement social et économique à Taiwan et apportera des bénéfices tangibles à la population de Taiwan, poursuit le livre blanc.
La réunification pacifique à travers le détroit bénéficie non seulement à la nation chinoise, mais aussi à tous les peuples et à l'ensemble de la communauté internationale, note le livre blanc. Fin
https://french.news.cn/20220810/ca83d5534b8b46c3bf3c42c48aa5f376/c.html
La Chine lance 16 nouveaux satellites
French.news.cn | 2022-08-10 à 14:36
(Xinhua/Zheng Bin)
TAIYUAN, 10 août (Xinhua) -- La Chine a envoyé mercredi 16 nouveaux satellites dans l'espace depuis le Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province septentrionale du Shanxi.
Les satellites, dont un Jilin-1 Gaofen 03D09 et des Yungao-1 04-08, ont été lancés par une fusée porteuse Longue Marche-6 à 12h50 (heure de Beijing) et sont entrés avec succès sur l'orbite prévue.
La nouvelle série de satellites est principalement destinée aux domaines tels que la télédétection commerciale et l'imagerie atmosphérique.
Ce lancement marque la 432e mission des fusées porteuses de la série Longue Marche.
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
https://french.news.cn/20220810/b953a0b98bb940749986c0008688716b/c.html
XI JINPING CONFIRME LA VOLONTE DE LA CHINE D'AIDER CUBA
Par
tourtaux-jacques
Le 09/08/2022
Xi Jinping confirme la volonté de la Chine d’aider Cuba
8 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-08 10:36:22
Beijing, 8 août (RHC) Le président chinois Xi Jinping a exprimé lundi sa solidarité avec son homologue cubain Miguel Diaz-Canel, face à l’incendie de grande ampleur qui touche un terminal de supertankers dans la province de Matanzas.
Dans une lettre, le président du géant asiatique a exprimé de profondes condoléances au nom de son gouvernement et du peuple chinois aux familles et aux blessés au cours de l’incendie.
Outre Xi, ce lundi, Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a précisé que la Chine enverra de l’aide humanitaire à Cuba par l’intermédiaire de sa Société de la Croix-Rouge.
Il a indiqué que les deux pays sont de bons amis et frères. Il a exprimé leur solidarité avec le peuple et le Gouvernement de l’île.
De même, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères Hua Chunying s’est exprimé en des termes similaires sur l’incendie et l’a qualifié de douloureux.
La Chine se joint ainsi à d’autres pays du monde, à des personnalités et à des organisations qui soutiennent Cuba, son gouvernement et son peuple suite à l’incendie qui a bouleversé tout le peuple de la nation caribéenne. (Source : Prensa Latina)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/295919-xi-jinping-confirme-la-volonte-de-la-chine-daider-cuba
LA CHINE DEBUTE LES EXERCICES MILITAIRES AUTOUR DE TAÏWAN
Par
tourtaux-jacques
Le 08/08/2022
La Chine débute les exercices militaires autour de Taïwan
Mondialisation.ca, 07 août 2022
Observateur continental 5 août 2022
Région : Asie
Thème: Militarisation
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La République populaire de Chine a débuté d’importants exercices militaires autour de l’île de Taïwan. Ces exercices représentent l’une des réponses à la récente visite d’une responsable US à Taipei, considérée comme une ligne rouge par les autorités chinoises.
L’Armée populaire de libération – nom officiel des Forces armées de la République populaire de Chine – mènera d’importants exercices militaires et des activités d’entrainement, y compris des exercices à balles réelles, dont les coordonnées ont été annoncés dans un communiqué publié par l’agence de presse Xinhua. En ajoutant que des pour des raisons de sécurité, il est interdit aux navires et aux aéronefs d’entrer dans les zones maritimes et l’espace aérien susmentionnées.
Pour la première fois, la Chine a en outre fait démonstration de missiles hypersoniques DF-17 dans le cadre des manœuvres militaires en question. Du côté du régime de Taipei, il a été confirmé que la RPC a lancé 11 missiles balistiques Dongfeng dans les eaux entourant Taïwan, écrit South China Morning Post.
Cela constitue l’une des premières réponses de Pékin suite à la provocation évidente de l’establishment étasunien. Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a de son côté annoncé que les contre-mesures de la Chine à l’encontre de la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, seront résolues, fortes et efficaces.
Elle a également ajouté que la RPC prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale. La partie étasunienne et les forces séparatistes de «l’indépendance» de Taïwan devront assumer toutes les conséquences qui en découlent. De son côté Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, avait indiqué que le plein retour de Taïwan à la Mère-Patrie est historiquement inévitable.
Selon lui, sous le prétexte de défendre une soi-disant «démocratie», la partie américaine commet l’acte odieux de violer la souveraineté de la Chine. En concluant que ceux qui jouent avec le feu finiront par se brûler et ceux qui violent la souveraineté de la Chine seront inévitablement pénalisés.
En termes de perspectives, s’il est évident que la visite de Pelosi à Taipei était une pure provocation à l’encontre de l’Etat et du peuple chinois, il n’en est pas moins que cela visait également deux autres objectifs, dans la pure tradition de l’establishment étasunien et occidental dans son ensemble: punir la Chine pour son alliance avec la Russie et de nombreux autres pays considérés comme adversaires de Washington et étant par ailleurs des partisans résolus de l’ordre multipolaire international. Et faire démonstration de la prétendue impunité du régime US.
Le seul souci pour les nostalgiques jusqu’au-boutistes de l’unipolarité, c’est qu’encore une fois et au-delà de l’arrogance au summum qui les caractérise, ils font preuve d’un manque évident d’intelligence stratégique, pour ne pas utiliser une autre expression. Car ne serait-ce que ladite visite donne désormais toutes les cartes en main à la Chine afin de prendre pleinement les mesures nécessaires qui frapperont définitivement les rêves des dits nostalgiques.
Faut-il le rappeler que la Chine est un pays privilégiant effectivement le dialogue diplomatique, avec une patience stratégique propre à la philosophie millénaire chinoise. Mais toute patience a ses limites. Et compte tenu de la ligne rouge complètement dépassée par les actions de Washington, il est à croire que la résolution de la question «taïwanaise» ne fera maintenant que s’accélérer, de manière logique et prévisible, dans le plein respect de la réalité historique et de la situation internationale. D’autant plus qu’au-delà des événements des derniers jours – 181 pays du monde ont des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine sur la base du principe d’une seule Chine, dont Taïwan fait donc partie intégrante.
Pour revenir aux exercices militaires en cours, nombreux sont les analystes qui les voient comme une répétition générale pour la Chine en vue de résoudre définitivement la question du retour de Taïwan dans le giron national. Si la RPC a jusqu’à maintenant toujours privilégié la résolution pacifique des dossiers conflictuels, désormais il est à croire que les choses ont définitivement changé. Le reste n’est plus qu’une question de temps. Mais encore une fois – fort certainement beaucoup moins long que prévu au départ.
Enfin, la situation actuelle est également une leçon pour tous les régimes qui ont misé sur la sous-traitance vis-à-vis des intérêts washingtoniens et atlantistes. Plus particulièrement sur le fait qu’en adhérant aux actions provocatrices et déstabilisatrices des donneurs d’ordres – il faudra assumer le choix de la posture sous-traitante jusqu’au bout et avec tout ce que cela implique.
Mikhail Gamandiy-Egorov
La source originale de cet article est Observateur continental
Copyright © Mikhail Gamandiy-Egorov, Observateur continental, 2022
https://www.mondialisation.ca/la-chine-debute-les-exercices-militaires-autour-de-taiwan/5670343
LE CHEF DE LA DIPLOMATIE CHINOISE EXPOSE LA POSITION DE LA CHINE SUR TAÏWAN
Par
tourtaux-jacques
Le 07/08/2022
Le chef de la diplomatie chinoise expose la position de la Chine sur la question de Taiwan
French.news.cn | 2022-08-07 à 05:30
(Xinhua/Van Pov)
PHNOM PENH, 6 août (Xinhua) -- Le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi, a tenu vendredi après-midi à Phnom Penh une conférence de presse pour les médias chinois et étrangers, après avoir participé aux réunions des ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l'Est.
"Je voudrais exposer la position de la Chine sur la question de Taiwan. Considérant que la partie américaine vient de diffuser beaucoup de fausses informations et de propos mensongers à cet égard, il est d'autant plus nécessaire pour nous de clarifier les faits et de remettre les pendules à l'heure", a déclaré M. Wang.
Il a affirmé qu'au mépris de l'opposition résolue et des observations répétées de la Chine, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, a effectué une visite ostensible dans la région chinoise de Taiwan, avec la complicité et la facilitation effectives du gouvernement américain.
Cet acte régressif a gravement porté atteinte à la souveraineté de la Chine, s'est ingéré de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, a gravement violé les engagements pris par la partie américaine et a gravement compromis la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, a-t-il martelé.
"Notre position est légitime, raisonnable et légale. Nos mesures sont résolues, fortes et proportionnées. Nos exercices militaires sont ouverts, transparents et professionnels, conformes à notre droit national, au droit international et aux pratiques internationales courantes, et ont pour but de mettre en garde les auteurs de ces actes et de discipliner les forces 'indépendantistes de Taiwan'", a noté M. Wang.
"Nous sauvegarderons résolument la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, nous dissuaderons énergiquement les Etats-Unis d'"utiliser Taiwan pour mettre un frein au développement de la Chine" et nous briserons avec détermination tout espoir que pourraient nourrir les autorités taiwanaises de rechercher l'indépendance en s'appuyant sur le soutien des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
"Parallèlement, nous défendons également le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, en particulier la norme de non-ingérence, la norme internationale la plus importante stipulée dans la Charte des Nations Unies", a fait remarquer M. Wang.
Il a souligné que si le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains est ignoré ou abandonné, le monde sera ramené à la loi de la jungle, et les Etats-Unis deviendront encore moins scrupuleux pour intimider d'autres pays, notamment les petits et moyens pays.
"Nous ne devons pas permettre que de telles choses se produisent, et tous les autres pays doivent rester unis pour empêcher de telles choses de se produire et ne pas permettre à la civilisation humaine de régresser", a noté M. Wang.
Selon lui, c'est la raison pour laquelle plus de 100 pays se sont publiquement levés et ont réaffirmé leur adhésion sans faille à la politique d'une seule Chine, ainsi que leur compréhension et leur soutien à la position légitime de la Chine.
Faisant remarquer que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a clairement souligné que l'ONU continuera de faire respecter la résolution 2758 de l'Assemblée générale, M. Wang a dit que le cœur de la résolution est le principe d'une seule Chine, qui stipule qu'il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l'ensemble de la Chine et que Taiwan fait partie de la Chine.
Ce sont les voix de la justice de la communauté internationale, a-t-il ajouté.
Qualifiant de chimère la tentative des Etats-Unis d'"utiliser Taiwan pour contenir la Chine", M. Wang a affirmé qu'elle ne peut pas arrêter la tendance historique du retour de Taiwan à la mère patrie, ni le processus historique du renouveau de la nation chinoise.
Le stratagème des forces "indépendantistes de Taiwan" visant à "rechercher l'indépendance en s'appuyant sur le soutien des Etats-Unis" n'est rien d'autre qu'une chimère et est voué à une impasse, a-t-il déclaré.
En réponse à l'excuse des Etats-Unis concernant la visite à Taiwan, en 1997, de l'ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich, M. Wang a dit que c'était une grave erreur et que le gouvernement chinois s'était fortement opposé à cette visite, à l'époque.
Les Etats-Unis n'ont pas le droit et ne sont pas en situation de commettre de nouveau la même erreur ; ils ne peuvent pas utiliser les erreurs du passé comme excuses et justifications pour les reproduire aujourd'hui, a souligné M. Wang, en se demandant si les Etats-Unis ont réellement l'intention de rééditer tous les méfaits et les sales coups de leur histoire.
Il a suggéré aux responsables politiques américains au pouvoir d'examiner attentivement les trois communiqués conjoints entre les deux pays, affirmant qu'ils sauront alors quel est le véritable statu quo dans le détroit de Taiwan et qui l'a modifié. Fin
http://french.news.cn/20220807/c9e36637e383411381b006dd42fbb7a7/c.html
L'AMBASSADEUR DE CHINE A LA HAVANE REMERCIE CUBA DE SON SOUTIEN FACE A L'INGERENCE DES ETATS-UNIS
Par
tourtaux-jacques
Le 07/08/2022
L’ambassadeur de Chine à La Havane remercie Cuba de son soutien face à l’ingérence des États-Unis
7 Août 2022
Édité par Reynaldo Henquen
2022-08-05 16:48:17
La Havane, 5 août (RHC) L’ambassadeur de Chine à La Havane, Ma Hui, a remercié aujourd’hui le gouvernement et le peuple cubains pour leur solidarité et leur soutien dans la lutte de leur pays pour la souveraineté face aux actions d’ingérence du gouvernement des États-Unis.
La position cubaine témoigne également d’un soutien aux principes du droit international et de la Charte des Nations Unies, a déclaré le diplomate en publiant une déclaration condamnant la visite à Taiwan de la congressiste américaine Nancy Pelosi.
Ma Hui a relevé que plusieurs pays et organisations politiques du monde ont envoyé des messages de solidarité avec la Chine et il a souligné les messages récents diffusés à La Havane par le gouvernement du Nicaragua et le Mouvement de la Gauche Unie de la République Dominicaine.
L’ambassadeur a souligné que ce type d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres États porte atteinte aux intérêts et à la souveraineté des pays en développement qui, seront toujours assujettis s’ils ne sont pas respectés.
Le 3 août dernier, le Ministère des Affaires Etrangères de Cuba a exprimé son rejet ferme des actions visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la Chine, cette position a reçu le soutien du président cubain Miguel Diaz-Canel et l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (parlement).
L’Ambassadeur de Chine à La Havane a évoqué les mesures prises aujourd’hui par le gouvernement du géant asiatique, les qualifiant de justes, nécessaires et importantes, entre autres actions contre Pelosi et sa famille et l’interruption des mécanismes de dialogue et de coopération avec les États-Unis.
Ma Hui a souligné que son pays prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre sa souveraineté et réaliser l’unité nationale et il a souligné que le principe d’une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale.
Il a ajouté que la présence de la congressiste à Taiwan sape les relations bilatérales et envoie un mauvais signal aux forces sécessionnistes, notant que les tensions actuelles sont dues à ces actions des États-Unis et des groupes sécessionnistes.
L’ambassadeur chinois a ajouté que le président américain Joseph Biden n’a pas réussi à changer le cours des relations entre les deux pays établi par son prédécesseur qui a qualifié la Chine d’ennemi. (Source Prensa Latina)
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/295659-lambassadeur-de-chine-a-la-havane-remercie-cuba-de-son-soutien-face-a-lingerence-des-etats-unis
SNICKERS S'EXCUSE AUPRES DE LA CHINE POUR AVOIR PRESENTE TAÏWAN COMME UN "PAYS"
Par
tourtaux-jacques
Le 06/08/2022
Snickers s’excuse auprès de la Chine pour avoir présenté Taïwan comme un «pays»
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Par AFP
Le géant américain des confiseries Mars Wrigley assure «respecter la souveraineté» chinoise, après qu'une publicité pour ses barres chocolatées a mentionné Taïwan comme un «pays».
Le géant américain des confiseries Mars Wrigley a présenté ses excuses après qu'une publicité pour ses barres chocolatées Snickers a présenté Taïwan comme un «pays». La vidéo promotionnelle d'un événement associant Snickers et un groupe musical sud-coréen se terminait par la mention «uniquement disponible dans les pays suivants», avec les drapeaux sud-coréen, malaisien et de la République de Chine (Taïwan).
Cette vidéo, non destinée au marché de Chine continentale, a toutefois été repérée par des internautes chinois, déclenchant une polémique sur les réseaux sociaux. «Nous avons pris note des articles de presse relatifs à un événement Snickers mené dans certaines régions d'Asie», a indiqué vendredi soir Mars Wrigley dans un communiqué publié sur le compte officiel de Snickers Chine sur le réseau social Weibo. «Nous prenons cela très au sérieux et présentons nos sincères excuses», poursuit le géant des confiseries qui dit «respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine».
Snickers Chine a ensuite publié sur son compte Weibo un message complémentaire: «Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde et Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois».
Cette affaire intervient en pleines tensions Pékin-Taipei, consécutives au séjour sur l'île de la numéro trois américaine Nancy Pelosi, auquel la Chine répond actuellement avec des exercices militaires de grande ampleur autour de Taïwan. Mars Wrigley est loin d'être la première entreprise étrangère à présenter ses excuses auprès de la Chine après des impairs diplomatiques, par crainte de perdre son accès à l'énorme marché local. En 2019, Dior, propriété du géant français et numéro un mondial du luxe LVMH, s'était excusé après l'utilisation d'une carte de Chine omettant Taïwan lors d'une présentation dans une université chinoise.
L'année précédente, le site internet du géant hôtelier américain Marriott avait été bloqué pendant une semaine en Chine. Raison: le groupe avait présenté dans un questionnaire en ligne les régions chinoises du Tibet et de Hong Kong, mais aussi Taïwan, comme autant de pays distincts.
https://french.alahednews.com.lb/45203/341
TAÏWAN : L'ALLIANCE CHINE, RUSSIE, IRAN?!
Par
tourtaux-jacques
Le 06/08/2022
Et si l’axe sino-russo-iranien agissait contre les USA…
Saturday, 06 August 2022 1:58 PM [ Last Update: Saturday, 06 August 2022 1:58 PM ]
Un exercice naval conjoint sino-russo-iranienne en mer d’Oman et dans le nord de l’océan Indien, le 20 janvier 2022.© Rtbf.be
Après l'Ukraine et la synergie avec les Russes, les Iraniens iront voir du côté de Taïwan? Depuis la visite de Pelosi à Taipei les responsables iraniens ne cessent que d'intervenir en faveur de la Chine unie : Raissi, et Amir Abdollahiya, le MAE en tête et cela fait peur. Dans un article intitulé « Un nouvel axe », David Leonhardh, analyste du quotidien américain The New York Times, écrit que la montée des tensions à Taïwan a mis en évidence la proximité Pékin-Moscou-Téhéran. « Le président russe Vladimir Poutine n'a voyagé hors des frontières de l'ex-Union soviétique que deux fois cette année. En février, il s’est rendu en Chine et en juillet, il s’est déplacé en Iran. Ces deux pays que sont l’Iran et la Chine ont évidemment quelque chose en commun. Comme la Russie, la Chine et l'Iran considèrent les États-Unis comme un ennemi. Si le monde se divise en deux blocs concurrents, la Russie, la Chine et l'Iran constituent le noyau du bloc anti-américain. »
Pourquoi l'axe sino-russe soutient si profondément l'Iran ?
Leurs liens plus étroits soulèvent une perspective alarmante : que se passerait-il si ces trois pays décident d'affronter les États-Unis simultanément ?La Russie a déjà lancé son opération contre l'Ukraine et elle est en mesure d’étendre son attaque à de nouvelles parties de ce pays. L'Iran a jusqu'à présent refusé de réintégrer l’accord nucléaire que Donald Trump s’en est retiré en 2018 et pourrait à un moment donné prendre des mesures pour développer son programme nucléaire. La Chine est devenue plus agressive envers Taïwan et les responsables américains se sont inquiétés de la possibilité d'une invasion contre l’île dans les années à venir ».En allusion à la perspective d'actes d'agression simultanés de la Chine, de l'Iran et de la Russie, David Sanger, un autre analyste du New York Times s’est exprimé en ces termes : « Je ne le prédit pas ».
A lire: Comment l'axe Russie-Résistance-Chine a déjoué l'un des scénarios les mieux préparé USA/acolytes
« Mais il y a des raisons de penser que c'est plausible, et notre système peut à peine gérer un gros conflit à la fois », a-t-il déploré.
Selon David Leonhardh cette semaine, l'attention s'est focalisée sur Taïwan. « Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, est arrivée à Taïwan, dans le cadre de sa tournée en Asie, ce qui ferait d'elle la plus haute responsable américaine à visiter l'île depuis des années. Les responsables chinois ont vivement réagi à la visite de Pelosi. Le lundi 1er août, les responsables de l'administration Biden ont tenté d'avertir la Chine de ne pas prendre de mesures agressives », a-t-il rajouté. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche a fait allusion à la visite de Pelosi pour dire : « Nos actions ne sont pas menaçantes et elles n'innovent pas ».
« Rien à propos de cette visite potentielle - visite potentielle - qui, soit dit en passant, a un précédent, ne changerait le statu quo », a-t-il lancé.
Que prépare le trio Iran-Chine-Russie ?
« Il n'y a pas de choix facile pour les États-Unis dans cette situation. Si Pelosi avait annulé la visite, elle aurait renoncé les revendications des dirigeants taïwanais », lit-on sur les colonnes de l’article. Cette visite, a déclaré l’analyste politique taïwanaise, Amy Qin, renforce la légitimité de Taïwan sur la scène internationale. « Les partisans de cette visite affirment que ce sont les États-Unis qui envoient un message à Pékin selon lequel Taïwan est suffisamment important pour nous pour que nous nous engagions aux niveaux supérieurs », estime Edward Wong, un correspondant du New York Times qui couvre la diplomatie depuis Washington. Il a décrit le voyage comme une version de dissuasion diplomatique, essayant de rappeler à la Chine les conséquences potentielles si elle envahissait Taïwan.
Et si la Chine frappait son "Aïn al-Asad"?
Le journal précise qu’une annulation, en revanche, aurait risqué d'émettre le message que la Chine peut dicter les relations américaines avec Taïwan. Cela aurait le potentiel de répéter les erreurs que les États-Unis ont commises envers Poutine au cours des 20 dernières années.« Poutine a attaqué la Géorgie, annexé la péninsule ukrainienne de Crimée, assassiné des dissidents russes et est intervenu lors de l'élection présidentielle américaine de 2016. À chaque fois, les États-Unis ont évité une confrontation majeure, en partie par crainte que cela ne déclenche une guerre plus vaste. Poutine, considérant les États-Unis et l'Europe occidentale comme faibles, a répondu en février par une opération spéciale de l'Ukraine », ajoute le New York Times. Et de poursuivre :
« Si la Chine pense que les États-Unis ne défendront finalement pas Taïwan, les risques d'une invasion pourraient augmenter.
Lire aussi: Défaite en Ukraine, l'Amérique largue l'Europe sous prétexte de Taïwan?
Mais les risques d'une approche conflictuelle sont également réels. La visite de Pelosi, par exemple, pourrait conduire des avions chinois près de Taïwan de nouvelles manières ». Cao Qun, chercheur auprès d’un think tank chinois géré par l'État, a récemment écrit : « Les risques d’un éventuel affrontement entre la Chine et les États-Unis dans le détroit de Taïwan augmente ».
Les contrats d'armement US/Taïwan révoqués
Et le journal a conclu : « Rien de tout cela ne signifie qu'une campagne coordonnée d'agression de la Chine, de la Russie et de l'Iran se produira nécessairement dans les mois à venir. D'une part, les trois pays ont leurs propres tensions, comme le note également David Sanger. La Chine et la Russie sont depuis longtemps des rivaux d'influence en Asie, et les deux – comme les États-Unis – préféreraient que l'Iran ne devienne pas une puissance nucléaire.
Lire plus: Taïwan: Pékin ne le fera pas dans la dentelle en cas de guerre
Mais les trois pays ont également un objectif commun primordial : réduire l'influence géopolitique des États-Unis, de l'Europe occidentale, du Japon et de leurs alliés. Déjà, la Chine, la Russie et l'Iran ont collaboré ces derniers mois, notamment dans l'achat d'énergie russe et iranienne. Tous les trois ont tout à gagner lorsque les États-Unis doivent faire face à plusieurs crises internationales en même temps ».
http://french.presstv.ir/Detail/2022/08/06/686882/L-Alliance-sino-russo-iranien-fait-peur-aux-USA
TAÏWAN, UNE ILE STRATEGIQUE DE LA BATAILLE DES ETATS - UNIS CONTRE LA CHINE
Par
tourtaux-jacques
Le 05/08/2022
Taïwan, une île stratégique dans la bataille des Etats-Unis contre la Chine
05 Août 2022
Présidente de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi s’est rendue à Taïwan, provoquant l’ire de Pékin. Pourquoi cette visite suscite-t-elle autant la polémique? Quelles sont les relations entre la Chine et l’île de Taïwan? A quoi les Etats-Unis jouent-ils? Pour mieux comprendre les enjeux de la provocation de Pelosi, nous vous proposons un extrait du livre « USA-Chine, les dessous et les dangers du conflit« . L’historienne Jude Woodward y consacre un chapitre à Taïwan. Utile pour comprendre pourquoi cette île a une importance aussi stratégique.
Un « porte-avions insubmersible »
Pour les principaux protagonistes – les États-Unis, la Chine et le Japon – c’est la position stratégique de Taïwan qui détermine surtout leur attitude envers l’île. Géographiquement et militairement, l’île est un lien majeur entre le « périmètre défensif » étasunien allant de la Corée aux Philippines et il est crucial dans leur stratégie du Pacifique depuis 1945. Pour la Chine, il est dangereusement proche d’une partie de sa côte difficile à défendre et il complète un cercle armé hostile autour de sa côte orientale. Le Japon l’avait ravi à la dynastie Qing en 1895, en partie pour créer un tampon entre le Japon et le territoire chinois vers le sud ; Taïwan est presque en vue de l’extension méridionale de l’archipel japonais4. Il n’est pas surprenant que c’est Taïwan qui amena quasiment la Chine et les États-Unis au bord d’une guerre après 1949 et l’île reste un facteur stratégique central dans la planification et les préparatifs militaires de l’ensemble des camps.
Taïwan occupe un rôle essentiel dans les stratégies US concernant la Chine. Si le but du « pivot » d’Obama était de maintenir la position des États-Unis en tant que puissance prépondérante dans la région, dans ce cas, assurer leur rôle déterminant dans l’avenir de Taïwan est d’une importance capitale. Si les États-Unis abandonnaient Taïwan, cela donnerait à la Chine le contrôle sur le détroit de Taïwan, le libre accès au Pacifique et cela adresserait un signal à leurs autres alliés que la puissance étasunienne dans la région constituait une garantie peu fiable et de moins en moins solide[1].
Le fait que Taïwan s’appuyait militairement sur les États-Unis avait un caractère formatif. Sans l’intervention étasunienne – et la diversion de la Chine vers la guerre de Corée – l’armée de la RPC aurait sans aucun doute poursuivi la lutte contre le GMD en 1950 et chassé Chiang Kai-shek hors de l’île. La position de la Chine à propos de Taïwan est immuable depuis 1949 : le GMD s’est emparé d’une partie du territoire chinois reconnu internationalement et, finalement, la Chine le récupérera[2]. La crainte que la Chine puisse reprendre militairement la province a contribué au gain d’influence des États-Unis sur Taïwan et l’a gardé fermement au sein du système et des alliances informelles des États-Unis dans le Pacifique Nord[3].
En 1949, confiné à Taïwan, le GMD vaincu a élaboré le concept selon lequel sa RDC (République de Chine) était le véritable gouvernement de toute la Chine, chassé illégalement par une « rébellion communiste ». Sa prétention au gouvernement de toute la Chine (et de la Mongolie) arrangeait bien l’Occident dans les stades initiaux de la guerre froide, particulièrement quand elle signifiait que la RDC pro-occidentale occupait le siège de la Chine aux Nations unies et siégeait au Conseil de sécurité en lieu et place de la RPC. Les États-Unis jouèrent même avec le soutien d’une tentative par le GMD de « reprendre » la Chine. Toutefois, la chance ne fut jamais du côté de Chiang Kai-shek et, après les années 50, la chose ne fut plus sérieusement envisagée.
L’approche étasunienne de Taïwan fut fixée par le général US MacArthur en 1950 justifiant le déplacement de la 7e flotte US afin d’empêcher que Taïwan soit repris par les forces victorieuses de Mao. Il prétendit que, dans des mains « non amicales », l’île « constituerait un saillant ennemi » dans le « périmètre défensif » étasunien du Pacifique. Un Taïwan contrôlé par la Chine, poursuivait-il, « pouvait être comparé à un porte-avions insubmersible et à un navire ravitailleur de sous-marins idéalement situé pour appliquer une stratégie offensive et, en même temps, mettre en échec et mat les opérations défensives ou contre-offensives à l’aide de forces amies basées à Okinawa et aux Philippines[4] ».
L’expert de la politique de défense US Michael Mazza a répété la même importance stratégique de Taïwan de nos jours :
« Même sans troupes US stationnées à Taïwan, le maintien de facto de l’indépendance de l’île est crucial pour le périmètre de défense étasunien vers l’avant qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, a cherché à empêcher d’éventuels agresseurs d’approcher les États-Unis via l’océan Pacifique. De plus, si Taïwan tombait dans des mains hostiles, l’Amérique aurait de plus en plus de mal à défendre les alliés de ses traités en Asie, entre autres le Japon et les Philippines[5]. »
Taïwan est donc le « bouchon qui empêche les forces maritimes et aériennes chinoises d’accéder à ce que la Chine appelle « la première chaîne d’îles » – un chapelet d’îles s’étendant du Japon dans le nord, se prolongeant au-delà de la chaîne japonaise des Ryukyu et allant jusque l’île philippine de Luçon, puis contournant les périmètres sud et ouest de la mer de Chine méridionale[6].
Taïwan pourrait également constituer une base idéale pour des actions militaires dirigées contre le continent chinois :
« À un peu plus d’une centaine de milles de la côte chinoise […] de l’autre côté d’une partie côtière de la Chine qu’il est malaisé de défendre et qui est de plus en plus prospère, Taïwan est toujours en position de menacer le continent, particulièrement dans le but de proposer des aménagements militaires, des possibilités de renseignement et des moyens de propagande à une grande puissance[7]. »
« Une seule Chine »
Étant donné la position cruciale de Taïwan au confluent de la mer de Chine orientale et du Pacifique, les États-Unis, tout en étant d’accord formellement pour dire que Taïwan fait partie de la Chine, ont en réalité été bien déterminés à ce que l’île reste séparée dans sa sphère d’influence et non susceptible d’être utilisée par les forces navales et aériennes chinoises[8].
Alors que les États-Unis aimeraient accéder aux ports de Taïwan en eau profonde, le statut international de l’île en tant que « province de la Chine » exclut la chose, puisqu’elle ne peut entrer en traité ou en relations militaires avec de tierces puissances. Si certains bellicistes ont toujours préconisé que les États-Unis soutiennent un changement dans le statut international de Taïwan, aucune administration étasunienne n’a sérieusement envisagé la chose. En lieu et place, la politique US a joué de façon flexible avec ce statut pour s’assurer qu’aucune concession que l’île pourrait faire à la Chine n’irait de pair avec de nouvelles initiatives en vue de consolider Taïwan. Au début, Trump avait soulevé la possibilité d’abandonner la politique d’une « Chine unique » en ce qui concerne Taïwan, mais il fit marche arrière au moment de son premier entretien téléphonique avec Xi[9]. Cela aurait constitué une voie dangereuse, en portant à l’extrême les tensions militaires dans la région et en posant un risque sérieux de conflit réel – ce qui signifie aussi que cela n’aurait pas été une politique populaire aux yeux des autres alliés régionaux des États-Unis. Quelle que soit la bonne volonté dont la Chine a fait preuve pour tolérer l’actuel statu quo ou sa flexibilité à propos d’une possibilité d’arrangement avec Taïwan dans le cadre d’une « Chine unique », la Chine a toujours été on ne peut plus claire : toute démarche dans le sens de l’« indépendance » de Taïwan serait combattue avec vigueur. La Chine ne transigera pas à ce propos, parce que l’île a été enlevée illégalement à la Chine et, deuxièmement, parce qu’elle croit qu’un Taïwan « indépendant » ne serait juste qu’une tête de pont pour une concentration de troupes US visant à bloquer la Chine dans la mer de Chine orientale.
Le rôle des États-Unis dans le maintien de la scission de Taïwan a été décisif[10]. En 1950, la proposition de Mao de chasser le GMD de Taïwan fut bloquée par les États-Unis qui transférèrent leur 7e Flotte au large des côtes de Taïwan. Plus tard, dans la même décennie, la tentative de la Chine de déloger le GMD de ses avant-postes sur l’île proche de la côte du Fujian résulta en la première (1954-1955) et la deuxième (1957-1958) crises du détroit, quand les États-Unis menacèrent de recourir aux armes nucléaires contre la Chine pour « défendre » Taïwan15.
Lors du rapprochement des États-Unis avec la Chine dans les années 70, Taïwan craignit – et la Chine espéra – que les États-Unis aillent soutenir la réintégration de l’île au continent.
Le premier coup porté à la RDC vint en 1971, lorsqu’elle perdit le siège de la Chine aux Nations unies. En dépit de tentatives régulières des États amis de Beijing à l’Assemblée générale des Nations unies de promouvoir les résolutions visant à céder le siège de la Chine à la RPC, ces résolutions n’avaient jamais obtenu la majorité nécessaire des deux tiers. Toutefois, l’entrée d’un certain nombre de nations indépendantes en voie de développement au sein de l’ONU dans les années 60, encouragée par le « dégel » de Nixon avec la RPC, produisit soudain une majorité inattendue des deux tiers en faveur de la RPC, fin 1971. Le vote, reconnaissant la RPC comme gouvernement de « toute la Chine » et redésignant Taïwan comme « Taïwan, province de la Chine », fut une surprise à la fois pour les États-Unis et les Chinois. Les États-Unis avaient eu l’intention d’insister pour préserver un certain statut pour la RDC au sein de l’ONU, au prix d’accepter le transfert ; mais le résultat inattendu devança les intentions étasuniennes et laissa la RDC sans statut et en dehors de l’ONU[11].
Malgré cela, les États-Unis n’avaient pas l’intention de soutenir la réintégration de Taïwan au reste de la Chine. Des rencontres initiales avec Kissinger en 1971, Zhou et Mao comprirent – et Nixon le confirma verbalement – que les États-Unis allaient « sacrifier » Taïwan au bénéfice de la coopération avec la Chine[12]. Mais ceci est très éloigné de ce qui se passa. Après de dures négociations, le communiqué de Shanghai, publié au cours de la visite historique de Nixon en Chine en 1972, établit une position américano-chinoise « convenue » à propos de Taïwan. Toutefois, le document contenait deux déclarations parallèles : les Chinois réaffirmaient que Taïwan était une « affaire interne » de la Chine dans laquelle d’autres pays n’avaient pas le droit d’interférer, alors que les États-Unis proposaient plutôt moins :
« Les États-Unis reconnaissent que tous les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan maintiennent qu’il n’y a qu’une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine. Le gouvernement des États-Unis ne conteste pas cette position. Il réaffirme son intérêt dans un règlement pacifique de la question de Taïwan par les Chinois eux-mêmes […] Il affirme l’objectif ultime du retrait de toutes les forces et installations étasuniennes du territoire de Taïwan.[13] »
Ces formulations prudentes, cette « ambiguïté constructive » dans les paroles mémorables de Kissinger, définissent une politique étasunienne de la « Chine unique » dont les négociateurs chinois croyaient qu’elle signifiait l’acceptation de la souveraineté chinoise sur Taïwan et la fin de l’aide militaire US à la RDC, comme la chose avait été promise verbalement par Nixon[14]. Mais telle n’était pas l’intention de Nixon. En effet, en formalisant l’« intérêt » étasunien pour une issue à la question de Taïwan, le document avait plus fortement lié les États-Unis à la défense du gouvernement de la RDC et cet « intérêt » apportait un surcroît de légitimité, puisque la RPC y avait également ajouté son nom.
La reconnaissance officielle de la RPC par les États-Unis fut reportée jusqu’en 1979 et Nixon se retrouva embourbé dans son Watergate ; son successeur, Gerald Ford, était trop faible pour une démarche de cette importance. Ce fut sous Carter que les États-Unis finirent par reconnaître officiellement la RPC en tant que « seul gouvernement légal de la Chine », mettant fin ainsi au traité de défense des États-Unis avec Taïwan. Les États-Unis retirèrent leur personnel militaire et promirent de mettre un terme à leur assistance militaire. Mais, en avril 1979, le Congrès adopta la Loi sur les relations avec Taïwan (Taïwan Relations Act) qui réaffirmait l’« intérêt » étasunien pour « l’avenir de Taïwan », s’engageait à continuer à lui vendre suffisamment d’armes pour assurer sa défense, garantissait le soutien étasunien si Taïwan était attaqué, y compris par la Chine ; et établissait un cadre quasi gouvernemental qui lui permettait de poursuivre ce qui avait été effectivement des relations d’État à État avec Taïwan, sauf dans les termes protocolaires[15]. En 1982, la RPC et Reagan convinrent d’un communiqué limitant la vente d’armes à Taïwan, mais une fois encore les États-Unis recoururent à des arguments légalistes pour mitiger son impact et les ventes d’armes se poursuivirent – bien qu’à un niveau réduit.
En d’autres termes, en dépit de la reconnaissance diplomatique de la RPC et de l’affirmation par les États-Unis d’« une seule Chine », les choses en restèrent à ceci : « Bien que la séparation ne soit pas l’intention exprimée par la politique des États-Unis […] tel a été l’effet de cette politique[16]. »
Néanmoins, la modification des relations de l’ONU et des États-Unis avec Taïwan compromirent gravement la situation de l’île. D’une part, les ventes d’armes des États-Unis à Taïwan chutèrent et devinrent de plus en plus controversées. D’autre part, toute une série de pays avait déjà transféré leurs relations diplomatiques de la RDC vers la RPC après la décision de l’ONU en 1971. Avant cette date, soixante-six pays avaient reconnu la RPC mais, en 1979, le chiffre était passé à 117. D’autres pays encore leur emboîtèrent rapidement le pas au début des années 80 et, en 2014, Taïwan n’était plus reconnue que par vingt-deux États, généralement très petits[17].
La crise du Détroit des années 90 et l’« indépendance »
La poursuite de l’engagement des États-Unis envers Taïwan fut testée lors de la troisième crise du Détroit, en 1995-1996, qui marqua également un changement décisif dans les principales motivations des relations entre la Chine et Taïwan. Les première et deuxième crises du Détroit, dans les années 50, avaient vu Beijing
et Taipei se disputer à propos du contrôle des îles en haute mer. Dans les années 90, le conflit surgit de façon très différente, en réponse à l’émergence de courants politiques à Taïwan qui, pour la première fois, n’aspiraient pas à « reprendre » le continent mais proposaient en lieu et place de se séparer carrément de la Chine continentale.
Dans les années 90, le succès économique de la province durant les deux décennies précédentes – atteignant des taux de croissance de plus de 8 % à la fin des années 80 – et le vieillissement de la génération qui s’était réfugiée à Taïwan en 1949, avait affaibli les liens avec la Chine continentale. Chiang Kai-shek était mort en 1975, et son fils Chiang Ching-kuo lui avait succédé. Dans les années 80, il se mit à perdre l’emprise des forces émigrées originales du GMD sur la vie politique de l’île, emprise qui devenait de plus en plus inacceptable à mesure que les événements de 1949 s’évanouissaient dans le passé[18]. Sous Chiang Kai-shek, le gouvernement de la RDC était composé d’une Assemblée nationale élue en Chine en 1949 et d’un Yuan législatif élu en 1947, et aucun des deux n’avait été réélu depuis. Un changement était vital pour maintenir la légitimité. En 1984, Chiang Ching-kuo désigna Lee Teng-hui, né à Taïwan, comme adjoint. La loi martiale fut levée en 1987 et les partis d’opposition furent autorisés. Et les premières élections à l’Assemblée et au Yuan eurent lieu respectivement en 1991 et 1992.
Les conséquences de ces évènements furent profondes et aboutirent à une sévère détérioration des relations avec Beijing. En 1991, le nouveau Parti démocratique progressiste (PDP), de l’opposition, fit campagne pour l’indépendance de Taïwan. Il bénéficia d’un coup de pouce quand Lee Teng-hui, désormais président du GMD et présumé futur vainqueur des premières élections présidentielles démocratiques en 1996, se mit lui aussi à favoriser une certaine forme d’indépendance. Il apparut que Taïwan était sur le point d’opérer un grand virage politique à partir de sa position de départ prônant « une seule Chine ».
En réponse à ces discours de plus en plus séparatistes, la RPC décida qu’elle devait préparer une réponse militaire ; celle-ci fut consignée dans la stratégie de défense de la Chine de 1993[19]. Dès juillet 1995, elle effectua toute une série de tests avec des missiles, de mobilisations de l’APL et d’exercices d’attaques navales et amphibies le long de la côte chinoise faisant face à Taïwan. Mais quand, en mars 1996, juste avant les élections, la Chine effectua des tests de missiles au large de la côte de Taïwan, les États-Unis déplacèrent deux groupes de combat sur porte-avions vers le détroit de Taïwan – la plus importante exhibition de force navale dans la région depuis la guerre du Vietnam. Alors que certains commentateurs suggérèrent que la démonstration de force des deux camps fut toujours symbolique, l’incident démontra ce que pouvait déclencher toute tentative de modifier unilatéralement le statu quo de Taïwan[20]. Et les États-Unis comme la Chine agirent rapidement pour consolider ce statu quo.
Clinton saisit l’opportunité de sa visite en Chine de 1998 – la première d’un président US depuis les événements de la place Tien Anmen – pour réaffirmer la position étasunienne à propos du statut de Taïwan[21]. Connu sous l’appellation des « trois non », son discours fut celui-ci :
« Nous ne soutenons pas l’indépendance pour Taïwan, ni deux Chines ni « un Taïwan, une Chine », [et] nous ne croyons pas que Taïwan devrait être membre de quelque organisation que ce soit requérant le statut d’État de ses membres. Ainsi donc, je pense que nous avons une politique consistante[22]. »
Mais, à Taïwan même, le PDP pro-indépendance continuait à progresser en s’appuyant sur les craintes de ce que pourrait être l’impact de la réunification avec la Chine sur son système politique et son économie prospère, en même temps que sa longue hostilité en soi envers le continent parmi des sections entières de la population autochtone. En 2000, le président du PDP, Chen Shui-bien, fut élu président, mettant ainsi un terme à plus de cinquante années de contrôle de l’exécutif par le GMD. En 2001, George W. Bush entra à la Maison-Blanche avec une plate-forme de politique étrangère très résolue, dirigée par Paul Wolfowitz, qui était davantage pro-Taïwan que de tout temps depuis 1979. Les déclarations de Bush amenèrent nombre d’observateurs à conclure qu’« il avait abandonné la politique US déjà ancienne de l’ambiguïté stratégique en faveur de la clarté stratégique » et à se demander s’il « se préparait à changer […] de position à propos de l’indépendance de Taïwan[23] ». En avril 2001, Bush approuva une importante vente d’armes à Taïwan – dont des sous-marins –, qu’aucune administration précédente n’avait autorisée et de hauts responsables de Taïwan, dont le président, furent invités à se rendre aux États-Unis[24].
Avec un tel soutien des États-Unis, Chen Shui-bien durcit la ligne de son administration en faveur de l’indépendance. En réponse, en 2005, la Chine adopta une « Loi anti-sécession » qui autorisait des « moyens non pacifiques […] pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine[25] ». Mais, du fait que les États-Unis étaient profondément embourbés en Afghanistan et en Irak, Bush ne voulut pas d’une crise avec la Chine et se mit à insister pour que les deux camps adoptent la modération[26].
La fin de la présidence de Bush coïncida avec la fin de la première période du PDP pro-indépendance à la tête de Taïwan et le retour du GMD, partisan d’une « Chine unique », à la présidence, lorsque Ma Ying-jeou remporta les élections de 2008[27]. Mais la période 2000–2008 de direction du PDP et la politique protaïwanaise de Bush-Wolfowitz avaient débouché – du point de vue de la Chine – sur un renforcement dangereux des courants indépendantistes à Taïwan. En conséquence, l’élection de Ma Ying-jeou vit également un changement dans la tactique de la RPC, passant à une rhétorique pure et dure ciblant les dirigeants de l’île enclins à courtiser « les cœurs et les esprits » de la population de Taïwan[28].
Gagner les cœurs et les esprits
En ligne avec ce qui précède, la stratégie plus récente de la Chine envers Taipei a consisté à exploiter les synergies croissantes entre leurs économies afin d’encourager des relations plus étroites.
L’expansion exponentielle de l’économie de Taïwan dans les années 70 et 80, associée à « la réforme et l’ouverture » de la Chine dès 1978, transforma rapidement des restrictions sur le commerce, les voyages et les investissements avec le continent chinois en un obstacle à leur potentiel économique mutuel. En 1987, sous ces pressions, Taïwan allégea les restrictions de voyage vers le continent et, en 1994, la Chine adopta une loi accordant des protections spéciales aux investissements taïwanais semblables à celles émanant de Hong Kong[29].
Le commerce et les liens commerciaux entre Taïwan et la Chine continentale s’accrurent rapidement. En 1995, 24 % des exportations totales de Taïwan allaient aux États-Unis, alors qu’il n’y en avait que 1 % à destination de la RPC. Mais, en 2005, la Chine était devenue son principal partenaire commercial[30]. Le commerce total passa à 22 % (130 milliards de dollars US) en 2014, alors que la part des États-Unis chutait à 10,5 % (62 milliards de dollars US). De plus, la Chine a un déficit budgétaire avec Taïwan, de 75 milliards de dollars US en 2014, c’est-à-dire plus important que l’excédent commercial total de Taïwan, de 39,4 milliards de dollars US, en cette même année[31]. En d’autres termes, l’excédent commercial de Taïwan avec la Chine seule fait plus que compenser une balance commerciale négative avec le reste du monde.
La Chine est également devenue la principale destination des IDE extérieurs de Taïwan. Les termes préférentiels de la Chine, la facilité des communications et la proximité l’ont rendue attrayante du fait que les pressions concurrentielles ont forcé les entreprises de Taïwan à chercher un assemblage et une production meilleur marché à l’étranger. En 2013, le flux annuel d’IDE de Taïwan vers la Chine était de 8,7 milliards de dollars US, environ 63 % du total de ses IDE, bien supérieur à ses investissements aux États-Unis, en Corée du Sud, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France[32].
L’économie de Taïwan est devenue extrêmement dépendante de ses liens avec le continent et ce n’est pas susceptible de changer à moyen terme. Comme on l’a dit à juste titre, les deux économies se sont mêlées comme de l’eau dévalant une colline[33]. Quoi qu’ait pensé le PDP des relations politiques avec la Chine continentale, au gouvernement, le parti n’a entrepris aucune démarche pour contrer ces synergies économiques.
L’élection de Ma Ying-jeou à la présidence de Taïwan en 2008 – et sa réélection en 2012 –, combinée à ces liens économiques de plus en plus étroits, a provoqué un dégel dans les relations de part et d’autre du détroit. Élu pour un mandat en vue de réduire les tensions avec la Chine continentale, le Président a promis qu’il n’y aurait « pas d’indépendance, pas d’unification et pas de recours à la force ». Pendant ce temps, la RPC insista sur la coopération économique, culturelle et diplomatique plutôt que sur la réintégration[34]. Un effet immédiat fut une « trêve diplomatique » grâce à laquelle Ma Ying-jeou laissa tomber la campagne de Taïwan pour l’entrée aux Nations unies et se tourna en lieu et place vers la Chine pour soutenir sa participation à d’autres organisations internationales, pendant que la Chine retirait ses objections à ce que Taïwan participe avec un statut spécial en tant que « zone douanière » dans divers forums internationaux tels l’OMC et l’OMS[35].
En 2010, un Accord-cadre de coopération économique (ECFA) entre la Chine continentale et Taïwan ouvrit plus encore le marché chinois à Taïwan, et selon des termes très favorables à Taïwan. Les droits de douane furent réduits sur 539 exportations taïwanaises vers la Chine et sur 267 exportations chinoises vers Taïwan. Il fut estimé qu’au cours de la première année, près de quatorze milliards de dollars US de marchandises taïwanaises exportées vers la Chine allaient connaître des droits de douane réduits, voire pas de droits de douane du tout, et ce alors que les exportations chinoises vers Taïwan atteignaient à peine trois milliards de dollars US[36].
Dans les mois qui suivirent l’élection de Ma Ying-jeou, le premier vol régulier de la Chine continentale depuis près de soixante ans se posa à Taipei et des vols de diverses villes chinoises furent introduits à destination de Taïwan[37]. En juin 2015, la Chine supprima les conditions de permis d’entrée pour les résidents taïwanais en visite sur le continent. Des rencontres de haut niveau se multiplièrent, culminant par la rencontre historique entre Xi Jinping et Ma Ying-jeou en novembre 2015 : c’était la première fois que les dirigeants de la RPC et de Taïwan se rencontraient depuis 1949.
L’impact régional de cette harmonie de part et d’autre du détroit devint évident quand tant le Japon que les Philippines provoquèrent des confrontations à propos des îlots litigieux en 2012[38].
Plutôt que de voir Taipei rallier la défense des alliés des États-Unis contre la Chine, des relations bilatérales plus solides renforcèrent leur point de vue partagé à propos de ces querelles territoriales. Presque toutes les forces à Taïwan rejetèrent les prétentions du Japon au sujet des Diaoyu, puisqu’elles étaient administrées hors de Taipei sous la dynastie Qing et qu’elles font partie des zones de pêche traditionnelles de Taïwan. Dans la mer de Chine méridionale, la RDC occupe Taiping, la plus grande des îles Spratleys contestées[39]. La revendication de Taiping par la RDC s’appuie sur la même carte de 1945 que celle utilisée par la RPC. En effet, elle a été dessinée à l’origine par le gouvernement de la RDC de Chiang Kai-shek afin de montrer les territoires rendus à la Chine lorsque les Japonais se retirèrent de l’Asie du Sud-Est[40].
Vu ce passé, il aurait toujours été malaisé de recruter Taïwan contre la Chine en s’appuyant spécifiquement sur l’un ou l’autre de ces litiges concernant les îles. Effectivement, la position commune de la RDC et de la RPC à propos de la souveraineté controversée sur ces îlots est l’une des raisons pour lesquelles les États-Unis ont poussé la prudence jusqu’à sembler neutres dans ces questions et n’ont encouragé ni le Japon ni les Philippines à poursuivre leurs revendications. Mais la froideur de Taipei à l’égard des exigences du virage d’Obama en direction de la Chine s’est poursuivie ; Taipei a gardé ses distances vis-à-vis de toute la propagande US contre la Chine. Ainsi, quand, en 2013, la Chine annonça qu’elle allait appliquer une Zone d’identification de défense aérienne (ADIZ) sur la mer de Chine orientale qui chevauchait une partie de l’ADIZ taïwanais existant, la réponse de Taïwan fut extrêmement modérée bien que les États-Unis aient insisté pour que la RDC reconnaisse la chose[41].
L’équilibre des armes
Comme les relations de Taïwan avec la Chine continentale se réchauffaient sous Ma Ying-jeou, les bellicistes étasuniens hostiles à la Chine ne tardèrent pas à s’inquiéter. Dès lors, Paul Wolfowitz s’alarma de ce que « la Chine espérait fraterniser plus étroitement avec Taïwan via des liens économiques tout en préparant également des options militaires si elle décidait d’entreprendre des actions afin de réaliser son objectif ultime de réunification ». Craignant que Taïwan ne se dirige dangereusement vers une réunification finale avec la Chine, il insista pour que les États-Unis « entreprennent des démarches plus ambitieuses », y compris mettre en question le statut de non-souveraineté de Taïwan en entrant dans des accords commerciaux directs ou en ignorant les objections de la Chine et en augmentant de façon considérable les ventes d’armes[42]. Le National Interest suggéra que Taïwan devienne « le premier signataire du TPP après l’application de l’accord[43] ».
Les ventes d’armes US à Taïwan avaient généralement diminué depuis la Loi sur les relations avec Taïwan en dépit des infractions occasionnelles, comme celles qui eurent lieu sous George W. Bush. Obama fut d’accord pour des ventes substantielles d’armes en 2010 et 2011 et pour des ventes moindres en 2015, mais les marchés ne comprenaient pas de nouveaux avions de combat ni l’aide pour remplacer la flotte des sous-marins taïwanais vieillissants, qui constituait une urgence[44]. Les futures ventes d’armes US restent un indicateur clé du degré auquel Trump et les futures administrations étasuniennes sont réellement préparées à affronter la Chine à propos de Taïwan[45].
Étant donné les insécurités de Taïwan, ses dépenses militaires ont toujours été élevées. En dépit de leur immense différence de taille, les dépenses militaires de la Chine n’ont dépassé celles de Taïwan qu’en 1995[46]. Bien que la différence de leurs dépenses d’une année à l’autre soit aujourd’hui impossible à combler, les dépenses militaires de la Chine en 2015 étaient estimées à 215 milliards de dollars US, contre 10,3 milliards pour Taïwan[47]. De plus, avec la décrispation des relations avec la Chine et des pressions sur les budgets domestiques, Taïwan – tant sous le PDP que sous le GMD – permit à des dépenses en défense de passer de 2,7 % du PIB en 2000 à 1,9 % en 2015. Les stratèges US et en particulier l’équipe de Trump ont insisté fortement pour que cette tendance soit inversée[48].
À partir des années 90, la priorité de la Chine a été de se forger une capacité militaire dans le Détroit afin de dissuader toute incursion navale hostile et s’assurer contre toute tentation de Taïwan de chercher une scission formelle avec la Chine. Cela a impliqué un vaste arsenal de missiles à courte et moyenne portée le long des côtes du Fujian et de Jiangsu, des systèmes de défense par missile, des avions furtifs et des vaisseaux spécialisés dans la surveillance côtière. Il en a résulté que la Chine détient, ou est très près de détenir, une capacité de dissuasion réelle en relation avec la mer de Chine orientale et Taïwan. Comme on l’a examiné dans le chapitre 4, c’est devenu une préoccupation quasi obsessive chez les stratèges militaires US, qui prétendent que la Chine recherche le « refus d’accès », en menaçant le libre accès aux « commons mondiaux[49] ». Ce qu’ils veulent dire en fait, c’est que la marine de guerre US n’a plus la capacité navale de dominer les côtes et les eaux territoriales de la Chine.
Ceci pose la question de savoir quel soutien militaire les États-Unis pourraient en fait fournir s’ils encourageaient Taïwan à rompre officiellement avec la Chine. Un rapport de 2009 faisant autorité et en provenance de la Rand Corporation a estimé que les problèmes logistiques posés par la distance géographique entre les États-Unis et Taïwan, « combinée à l’éventail limité d’options de disponibilité de nouvelles bases pour les forces étasuniennes – et de la capacité croissante de la Chine d’organiser des attaques soutenues et efficaces contre ces bases avancées – remet en question la capacité de Washington à servir de façon crédible et à long terme de garant à la sécurité de Taïwan[50] ».
Ceci renferme un message sérieux à l’adresse de tous les alliés régionaux plus faibles des États-Unis, et pas seulement Taïwan. Si les États-Unis ne peuvent plus les défendre efficacement dans un conflit putatif avec la Chine, ne serait-il pas plus avisé à long terme de chercher des relations stables avec la Chine que de soutenir une politique étasunienne qui aboutira inévitablement à détériorer les relations dans la région ? Comme le Pentagone l’a dit dans son 2010 Quadrennial Defence Review (Rapport quadriennal 2010 sur la défense) : « Sans capacités étasuniennes dominantes de projeter le pouvoir, l’intégrité des alliances et partenariats sécuritaires étasuniens pourrait être remise en question[51]. »
La stratégie US pour contrer cela réside dans le plan Air-Sea Battle discuté plus haut (voir chapitre 4), qui implique que dans tout conflit avec la Chine à propos du détroit de Taïwan, la seule réponse dont les États-Unis disposent réside dans l’escalade rapide vers une guerre totale contre la Chine. Ce n’est pas un scénario qui suggère un grand sentiment de sécurité à Taïwan.
Source: Investig’Action (Extrait du livre USA-Chine, les dessous et les dangers du conflit)
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Notes:
[1] N. Bernkopf Tucker et B. Glaser, « Should the US abandon Taiwan? »,
The Washington Quarterly, 34:4 (2011), pp. 23–37.
[2] J. Nathan et A. Scobell, China’s search for security, New York, Columbia University Press, 2012 p. 215.
[3] R. C. Bush, op. cit., ch. 2.
[4] Projet de mémorandum, Message du général MacArthur à propos de Formose, 17 août 1960, dossier du secrétaire d’État, Acheson Papers.
[5] M. Mazza, « Taiwan’s crucial role in the US pivot to Asia », American Enterprise Institute, 9 juillet 2013. Disponible sur : http://www.aei.org/publication/taiwans-crucial-role-in-the-us-pivot-to-asia/ (consulté le 12 février 2017).
[6] Id.
[7] J. Nathan et A. Scobell, op. cit., p. 213.
[8] Ibid., pp. 212–239.
[9] C. Bohan et D. Brunnstrom, « Trump says US not necessarily bound by “one China” policy », Reuters, 12 décembre 2016. Disponible sur : http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-china-idUSKBN1400TY (consulté le 12 février 2017).
[10] J. Nathan et A. Scobell, op. cit., p. 215.
[11] L. Wei, China in the United Nations, Hackensack, World Century Publishing Corp, 2014, pp. 50–53.
[12] J. Nathan et A. Scobell, op. cit., p. 101.
[13] Communiqué commun des États-Unis d’Amérique et de la République populaire de Chine, 28 février 1972.
[14] J. Nathan et A. Scobell, op. cit., pp. 101–102.
[15] R. C. Bush, « Thoughts on the Taiwan Relations Act », Brookings, avril 2009. Disponible sur : https://www.brookings.edu/opinions/thoughts-on-the-taiwan-relations-act/ (consulté le 12 février 2017).
[16] J. Nathan et A. Scobell, op. cit., p. 215.
[17] R. C. Bush, Uncharted Strait, op. cit., p. 20.
[18] Ibid., ch. 2.
[19] Ibid., pp. 14–16.
[20] R. Pinsker, « Drawing a line in the Taiwan Strait. “Strategic ambiguity and its discontents” », Australian Journal of International Affairs, 57:2 (2003), pp. 353–368.
[21] Visites présidentielles étasuniennes en Chine : Nixon 1972 ; Ford 1975 ; Reagan 1984 ; Bush 1989 ; Clinton 1998.
[22] R. Sutter, « The “Three No’s”; Congressional-administration differences and US policy issues », Congressional Research Service 98-837F, 30 juin 1998.
[23] K. B. Dumbaugh, « Taiwan. Recent developments and US policy choices », Congressional Research Service Issue Brief, IB98034, 24 janvier 2006.
[24] M. McDevitt, « Taiwan. The tail that wags the dog », Asia Policy, 1 (janvier 2006), pp. 69–93.
[25] Loi antisécession, 14 mars 2005, Troisième session, 10e Congrès populaire national et CCPPC. Texte complet sur http://news.xinhuanet.com/english/2005-03/14/content_2694180.htm (consulté le 14 mai 2015).
[26] K. B. Dumbaugh, op. cit., p. 11.
[27] Le GMD a reconquis une étroite majorité au parlement fin 2014.
[28] Y. K. Wang, « China’s growing strength, Taiwan’s diminishing options », Brookings, 2010. Disponible sur : https://www.brookings.edu/research/chinas-growing-strength-taiwans-diminishing-options/ (consulté le 12 février 2017).
[29] Législation de la RPC sur la protection des investissements par des compatriotes à partir de Taïwan, 5 mars 1994.
[30] D. K. Nanto et E. Chanlett-Avery, « The rise of China and its effect on Taiwan, Japan and South Korea. US policy choices », Congressional Research Service Report RL32882, 13 janvier 2006.
[31] Taipei, Bureau du Commerce extérieur – Statistiques commerce 2000–2015, valeur des exportations & importations par pays en dollars US.
[32]Taipei, Bureau du Commerce extérieur – Statistiques commerce 2000–2015, valeur des exportations & importations par pays en dollars US.
[33] Republic of China Yearbook 2014, Executive Yuan.
[34] R. C. Bush, « Taiwan and East Asian security », Orbis, 55:2 (2011), p. 274.
[35] B. A. Lindemann, Cross-Straits relations and international organisations, Wiesbaden,Springer VS, 2012.
[36] « Historic Taiwan-China trade deal takes effect », BBC News, 12 septembre 2010. Disponible sur : http:// www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-11275274 (consulté le 12 février 2017).
[37] « Direct China–Taiwan flights begin », BBC News, 4 juillet 2008. Disponible sur : http://news.bbc.co.uk/1/ hi/7488965.stm (consulté le 12 février 2017).
[38] Voir Chapitres 5 et 10, pp. 169-200 et pp. 335-358.
[39] L. Kuok, Tides of change. Taiwan’s evolving position in the South China Sea, Washington, Brookings Institution: Centre for East Asia Policy Studies, 2015.
[40] Voir Chapitres 9 et 10, pp. 303-330 et pp. 335-358.
[41] J. M. Cole, « China’s ADIZ. Taiwan’s dilemma », The Diplomat, 28 novembre 2013. Disponible sur : http:// thediplomat.com/2013/11/chinas-adiz-taiwans-dilemma/ (consulté le 12 février 2017).
[42] P. Wolfowitz, « US Taiwan policy threatens a face-off with China », Wall Street Journal, 9 octobre 2014.
[43] A. Bernard et P. J. Leaf, « The US, TPP and Taiwan », The National Interest, 24 avril 2014. Disponible sur : http://nationalinterest.org/feature/the-us-tpp-taiwan-10300 (consulté le 12 février 2017).
[44] M. Forsythe, « China protests sale of US arms to Taiwan », New York Times, 17 décembre 2015.
[45] N. Bernkopf Tucker et B. Glaser, op. cit.
[46] SIPRI 2016. Chiffres 1995 : Taïwan 11,47 milliards de dollars US, RPC 12,575 milliards de dollars US (dollars US actuels).
[47] SIPRI 2016.
[48] B. Glaser et A. Mark, « Taiwan’s defence spending. The security consequences of choosing butter over guns », Asia Maritime Transparency Initiative, 18 mars 2015. Disponible sur : https://amti.csis.org/taiwans-defense-spending-the-security-consequences-of-choosing-butter-over-guns/ (consulté le 17 février 2017).
[49] T. Yoshihara et J. R. Holmes, op. cit., pp. 6–7.
[50] D. A. Shlapak, D. T. Orletsky, T. I. Reid, M. S. Tanner et B. Wilson, A question of balance. Political context and military aspects of the China-Taiwan dispute, Santa Monica, RAND National Security Research Division, 2009.
[51] US Quadrennial Defence Review, p. 31.
https://www.investigaction.net/fr/taiwan-une-ile-strategique-dans-la-bataille-des-etats-unis-contre-la-chine/
LA CHINE RESSERRE LE NOEUD COULANT AUTOUR DU COU DE TAÏWAN
Par
tourtaux-jacques
Le 05/08/2022
5 août 2022
La Chine resserre le nœud coulant autour du cou de Taiwan
Sergueï Savchuk.
Ces deux derniers jours, il ne semblait y avoir aucune autre nouvelle dans le monde que la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis. L’avion de Nancy Pelosi a éclipsé à la fois les combats en Ukraine et la crise financière et énergétique mondiale. La représentante de l’establishment américain a finalement visité l’île, tandis que la Chine s’est contentée d’une succession de déclarations politiques sévères. Ce fait a déclenché une avalanche de déclarations alarmistes de la part de toutes sortes d’experts annonçant la défaite stratégique de la Chine. L’accent a été mis exclusivement sur l’aspect militaire en négligeant complètement le fait que nous parlons d’un pays asiatique, c’est-à-dire d’un État dont la mentalité, le système de pouvoir, les scénarios et les approches politiques sont différents de ceux de l’Europe.
Alors que tout le monde regardait les manœuvres et les exercices de la marine de l’APL, Pékin a porté un coup discret mais parfaitement calibré et dévastateur. Depuis le 3 août, il est strictement interdit de livrer du sable à Taïwan.
Pour Taïwan, c’est bien pire qu’une invasion militaire directe et un débarquement amphibie.
Commençons par le plus simple et le plus évident. Bien que nous vivions au XXIe siècle, où les télescopes spatiaux peuvent réaliser des images de qualité de galaxies distantes de nous de 500 millions d’années-lumière, la construction d’une maison, même la plus simple, est impossible, tout comme il y a des centaines d’années, sans l’utilisation de sable. Il est ajouté aux mélanges de construction, mélangé au ciment et aux pierres concassées, et transformé en matériaux de plâtre. Une telle interdiction peut sembler être une blague et une farce pour certains, mais pas pour les habitants de Taïwan, Hong Kong et Macao. L’ambassade de la RPC aux États-Unis publie des statistiques commerciales officielles qui montrent que 90% du sable consommé dans ces régions provient de Chine continentale.
Rien qu’à Taïwan, le marché de la construction était évalué à 82,1 milliards de dollars en 2021.
Les chiffres bruts ne disent pas tout, mais il y a quelques faits fondamentaux à comprendre. Taïwan est un pays insulaire d’une superficie de seulement 36 000 kilomètres carrés ; en comparaison, cela correspond à la superficie de la région de Yaroslavl. Dans le même temps, il y a 1,2 million de personnes dans cette région russe tandis que Taïwan en compte 23 millions. Naturellement, avec une telle surpopulation et une telle rareté des terrains, le vecteur de la construction sera dirigé vers le haut, c’est-à-dire que des bâtiments de plus en plus hauts, dont la construction est impossible sans les types modernes de béton, seront construits sur le site sans aucune alternative. Au début de cette année, la structure du marché de la construction sur l’île était la suivante : environ 55% des constructions étaient des logements, le reste étant réparti à parts à peu près égales entre les secteurs de l’immobilier commercial, ainsi que toutes sortes d’infrastructures et d’installations du complexe énergétique et pétrolier. L’introduction de l’embargo sur le « sable » aurait pour effet, si ce n’est d’anéantir complètement le secteur local de la construction, au moins de le mettre à la limite de la survie. La suite logique de ces sanctions sera la hausse record des prix de l’immobilier, et aucune agence internationale ne peut prédire de combien et à quelle vitesse les prix vont s’envoler.
Un approvisionnement en dioxyde de silicium granulaire, qui est le nom chimique du sable ordinaire, est bien sûr possible. Cependant, une logistique implacable entre en jeu, qui transforme le sable ordinaire en sable doré (en or) à chaque kilomètre supplémentaire de livraison par voie maritime. En outre, comme l’a montré la crise énergétique de cette année, même si le produit recherché est sur le marché, cela ne signifie pas qu’il puisse être acheté et livré rapidement. D’autres pays peuvent faire des offres, ou le bon nombre de navires du bon type peut simplement ne pas être disponible. Les lecteurs curieux et fouineurs peuvent, par exemple, effectuer une recherche par eux-mêmes pour découvrir de combien de fois les frais d’affrètement des méthaniers ont augmenté après l’imposition des sanctions.
Ce n’est toutefois que la partie émergée de l’iceberg. Les restrictions ont un pouvoir destructeur beaucoup plus important et peuvent anéantir l’économie d’une île récalcitrante en un temps très bref.
Au total, 40 milliards de tonnes de différents types de sable sont extraites chaque année dans le monde (avec le gravier) pour un coût total de plus de 70 milliards de dollars. Le sable siliceux constitue la base de toute l’électronique moderne et des appareils complexes. Il est utilisé pour fabriquer des puces, des micro-puces, des ordinateurs, des câbles à fibres optiques et des milliers d’autres appareils qui remplissent notre quotidien confortable.
Le sable est nettoyé et chauffé dans un four électrique à une température de plusieurs milliers de degrés Celsius, laissant un silicium pur à 99%. Il est transformé en cylindres microscopiques qui sont découpés en plaquettes 60 000 fois plus fines qu’un cheveu humain. C’est à partir de cette matière première que sont finalement créés les transistors (interrupteurs électroniques contrôlant le flux d’électricité) et les semi-conducteurs (éléments de silicium et de germanium qui conduisent l’électricité à certaines températures et la bloquent à d’autres). Dès 1959, le scientifique américain Robert Noyce a eu l’idée de placer plusieurs transistors sur une tranche de silicium pur de la taille d’un ongle. C’est le début de l’ère de l’électronique et les puces et micro-puces elles-mêmes voient leur taille diminuer rapidement.
Nous nous sommes délibérément autorisé un bref exposé sur le rôle du sable dans l’industrie électronique, car Taïwan est le principal producteur mondial de micropuces pour l’électronique. À la fin de l’année dernière, les fabricants taïwanais occupaient 66% du marché mondial des appareils de base et n’ont manifestement pas l’intention de s’arrêter là. À titre de comparaison, la Corée du Sud ne s’enorgueillit que de 17% et la Chine, un milliard et demi d’habitants, se contente d’un modeste 8% du marché des semi-conducteurs.
Pour voir si nous ne nous trompons pas, examinons la liste des plus grandes entreprises de référence.
En troisième position, on trouve la société taïwanaise United Microelectronics Corporation, dont le bénéfice de l’année dernière s’élevait à 7,7 milliards de dollars. Le sud-coréen Samsung Electronics occupe la deuxième place avec ses usines situées dans 74 pays. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, une autre société taïwanaise, occupe la première place avec un écart important. TSMC propose à ses clients plus de onze mille produits, et en 2020, l’entreprise a gagné 45,5 milliards de dollars.
La perturbation des chaînes d’approvisionnement en importations de sable de construction et de sable de quartz pourrait mettre à mal non seulement l’économie taïwanaise, mais aussi l’ensemble de l’industrie électronique mondiale, des consoles de jeux aux « cerveaux » des missiles et des avions de chasse modernes.
Suivre les manœuvres des escadrilles aériennes et des groupes de navires de guerre au large des côtes de Taïwan est extrêmement passionnant. Cependant, quiconque a lu les écrits de Sun Tzu sait que ce n’est qu’une belle toile de fond et que si vous restez assis sur votre rivage sablonneux assez longtemps, un jour une île entière viendra à vous.
source : Ria Novosti
traduction Avic pour Réseau International
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LA CHINE MET FIN A LA COOPERATION AVEC LES ETATS-UNIS SUR PLUSIEURS DOSSIERS
Par
tourtaux-jacques
Le 05/08/2022
La Chine met fin à la coopération avec les États-Unis sur plusieurs dossiers
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Par AFP
La Chine a suspendu vendredi toute coopération avec les États-Unis sur le réchauffement climatique et d’autres domaines, faisant plonger les relations entre les deux pays à leur niveau le plus bas depuis des années, en représailles à la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américains Nancy Pelosi.
Mobilisant avions et navires de guerre, les plus grands exercices militaires jamais organisés par la Chine près de Taïwan, également en réaction au voyage de Mme Pelosi cette semaine, se sont poursuivis vendredi pour la deuxième journée d’affilée, encerclant l’île pour trois jours.
Pékin va «suspendre les négociations sino-américaines sur le changement climatique» et annuler un entretien entre les dirigeants militaires ainsi que deux réunions sur la sécurité, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, reprochant à Mme Pelosi d’avoir traité avec «mépris» l’opposition de la Chine à sa visite à Taipei.
La Chine et les États-Unis, les deux plus importants émetteurs de gaz à effet de serre du monde, avaient noué un accord surprise sur le climat lors du sommet de la COP26 à Glasgow l’an dernier. Ils s’étaient engagés à travailler ensemble pour accélérer les actions pour le climat lors de la prochaine décennie et à se réunir régulièrement pour «s’attaquer à la crise climatique».
Le ministère des Affaires étrangères a également dit suspendre la coopération avec Washington sur le rapatriement des migrants illégaux, ainsi qu’en matière de justice, de criminalité transnationale et de lutte antidrogue.
La Chine continentale, qui considère que Taïwan fait partie de son territoire, a perçu la visite de Mme Pelosi, troisième personnage de l’État aux États-Unis, comme une provocation majeure.
Mme Pelosi s’est «gravement ingérée dans les affaires intérieures de la Chine et a porté atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale», a dénoncé le ministère des Affaires étrangères, annonçant «imposer des sanctions» contre elle et sa «famille proche», sans donner de détails.
Les exercices militaires doivent se poursuivre jusqu’à dimanche midi.
À Pingtan, une île chinoise située non loin des manoeuvres en cours, des journalistes de l’AFP ont aperçu vendredi à la mi-journée un avion de chasse dans le ciel.
Portant des parapluies pour se protéger d’un soleil de plomb, des touristes tentaient de prendre en photo l’appareil tandis qu’au loin, dans le détroit de Taïwan, on apercevait un navire militaire chinois.
«Notre pays est puissant»
«On espère qu’on pourra se réunifier avec Taïwan bientôt. On n’a peur de personne, notre pays est puissant », a confié à l’AFP l’un d’eux, M. Liu, 40 ans, venu de la province du Zhejiang (est).
Non loin de lui, Mme Wang, vêtue de jaune, était du même avis : «J’espère que la Chine pourra bientôt réintégrer Taïwan, mais je ne veux pas de guerre. J’espère que ce problème pourra être réglé pacifiquement, car nous les Chinois, nous sommes amicaux».
«Il faut que la Chine montre sa force maintenant», estimait un autre touriste, M. Zhou, 40 ans. Même si «nous aimons la paix».
https://french.alahednews.com.lb/45188/341
LA CHINE LANCE UN SATELLITE DE SURVEILLANCE DU CARBONE DE L'ECOSYSTEME TERRESTRE
Par
tourtaux-jacques
Le 05/08/2022
La Chine lance un satellite de surveillance du carbone de l'écosystème terrestre
French.news.cn | 2022-08-04 à 13:25
(Xinhua/Zheng Bin)
TAIYUAN, 4 août (Xinhua) -- La Chine a lancé jeudi avec succès un satellite de surveillance du carbone de l'écosystème terrestre et deux autres satellites depuis le Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province chinoise du Shanxi (nord).
Les satellites ont été lancés à 11h08 (heure de Beijing) par une fusée porteuse Longue Marche-4B et sont entrés en orbite prévue avec succès.
Le satellite de surveillance du carbone est utilisé principalement pour la surveillance du carbone de l'écosystème terrestre, l'enquête et la surveillance de l'écologie et des ressources terrestres, la surveillance et l'évaluation des projets écologiques nationaux principaux.
Il fournira également un soutien opérationnel et des services de recherche dans les domaines tels que la protection de l'environnement, l'arpentage et la cartographie, la météorologie, l'agriculture et la réduction des catastrophes naturelles.
Le lancement marque le 430e vol de la série des fusées porteuses Longue Marche. Fin
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
(Xinhua/Zheng Bin)
http://french.news.cn/20220804/284032d0e9e742618820fa19a22ca469/c.html
Le ministère chinois des AE annonce des contre-mesures en réponse à la visite de Nancy Pelosi à Taiwan
French.news.cn | 2022-08-05 à 20:36
BEIJING, 5 août (Xinhua) -- Au mépris de la forte opposition et des sérieuses représentations de la Chine, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, a visité la région de Taiwan de la Chine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé vendredi les contre-mesures suivantes en réponse:
1. Annulation de la discussion entre les commandants des théâtres d'opérations de la Chine et des Etats-Unis.
2. Annulation des pourparlers de coordination des politiques de défense entre la Chine et les Etats-Unis.
3. Annulation des réunions sur l'Accord consultatif militaire maritime sino-américain.
4. Suspension de la coopération sino-américaine sur le rapatriement des immigrants illégaux.
5. Suspension de la coopération sino-américaine en matière d'assistance judiciaire dans les affaires pénales.
6. Suspension de la coopération sino-américaine en matière de lutte contre la criminalité transnationale.
7. Suspension de la coopération sino-américaine en matière de lutte contre la drogue.
http://french.news.cn/20220805/6b6a0d0de8514d7baf4a1425def192fd/c.html
Par
tourtaux-jacques
Le 04/08/2022
Le PCV condamne les provocations américaines contre l'intégrité territoriale de la République populaire de Chine.
3 Août 2022
Le PCV condamne les provocations américaines contre l'intégrité territoriale de la République populaire de Chine.
3 août, 2022
La Tribune du Peuple
Évaluez ce document
Caracas, 03-08-2022. (Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste vénézuélien (PCV) exprime son rejet énergique de la nouvelle provocation de l'impérialisme américain contre la République populaire de Chine à la suite de la visite de la députée américaine à Taiwan.
Dans une politique ouverte d'ingérence, le gouvernement américain encourage les aspirations sécessionnistes de ses alliés à Taïwan en menaçant la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République populaire de Chine, en violation flagrante des accords internationaux en la matière. Le PCV réaffirme sa position contre les tentatives américaines de fragmenter le territoire de la République populaire de Chine et d'utiliser cette situation dans le détroit de Taiwan pour justifier ses alliances et ses opérations militaires dans la zone stratégique de la mer de Chine méridionale.
Cette escalade des tensions entre les puissances capitalistes correspond à la tendance actuelle à l'intensification de la concurrence capitaliste pour le contrôle des marchés, des routes commerciales, des sources d'énergie et des matières premières, dans le contexte de l'aggravation de la crise du mode de production capitaliste à l'échelle mondiale.
À mesure que l'impérialisme américain et ses alliés perdent du terrain dans la compétition mondiale, sa réponse dans le domaine diplomatique et militaire devient plus agressive, ce qui se manifeste par des scénarios dangereux qui ouvrent des possibilités de nouvelles guerres impérialistes de caractère général.
Le PCV appelle les partis communistes, le mouvement ouvrier et les forces luttant pour la paix à intensifier la campagne mondiale contre la menace réelle d'une guerre impérialiste et toute tentative de conduire les travailleurs du monde à de nouvelles guerres dans l'intérêt du grand capital.
source : https://prensapcv.wordpress.com/2022/08/03/pcv-condena-las-provocaciones-de-eeuu-contra-la-integridad-territorial-de-la-republica-popular-china/
Tag(s) : #PCV, #Venezuela, #Chine
INTERVIEW DE JEAN-PIERRE PAGE PAR LE QUOTIDIEN DU PEUPLE.
Par
tourtaux-jacques
Le 04/08/2022
2 août 2022
Interview de Jean-Pierre Page par le Quotidien du peuple.
Jean-Pierre PAGE
Le Quotidien du Peuple (人民日报- Remin Ribao) est l'organe du Comité Central du Parti Communiste Chinois. Il a été fondé en 1948. Son tirage est de plus de 3 millions dont 600 000 exemplaires publiés dans 86 pays. Selon l'UNESCO il est des 10 journaux les plus importants au monde
1. Face aux multiples défis aujourd’hui, la Chine, sous la direction du PCC,a assumé sa responsabilité internationale et présenté ses solutions, dont la sauvegarde du multilatéralisme et le concept de "communauté de destin pour l’humanité". Que pensez-vous des solutions et des plans avancés par la Chine et le PCC pour faire face aux défis du monde actuel ?
Le monde change vite, un nouvel ordre mondial se met en place et le multilatéralisme est devenu un enjeu. Si nous voulons des relations civilisées et dignes, il ne peut y avoir d’autres réponses qu’un renouveau des relations internationales qui soit fondé sur une approche multipolaire et non unipolaire, sur des principes d’égalité et de réciprocité entre les nations. Il n’y aura pas de retour à l’ordre ancien, nous changeons d’époque et les contradictions s’aiguisent, elles se multiplient. Par conséquent tout est affaire de responsabilités et de volonté. Cela est plus nécessaire que jamais car les enjeux sont considérables, parce que le monde fait face à de graves tensions et à des risques qui touchent au devenir de l’humanité toute entière. Ce contexte appelle des réponses fortes en forme d’alternatives. La Chine et le PCC y contribuent pour une part essentielle.
Le principal danger qui caractérise cette situation inédite a une cause principale. A mes yeux, il s’agit de la conflictualité permanente entretenue par l’administration US pour soutenir ses prétentions hégémoniques, singulièrement depuis les bouleversements entraînés par la destruction de l’URSS. Le problème pour les USA est qu’ils connaissent un déclin que nul ne peut contester. Joe Biden et son équipe ont la charge de chercher à l’enrayer car cela est devenu une réalité incontournable. Que peut la haute technologie US sans l’industrie manufacturière, or celle-ci a été en grande partie abandonnée et d’ailleurs au bénéfice de la Chine.
Pour cette mission, Washington entend entraîner à sa suite la plupart des gouvernements occidentaux, tout spécialement en Europe. Ainsi la direction US et non sans cynisme entend élargir les prérogatives de l’OTAN, c’est ce qu’a décidé le sommet de Madrid de cette organisation supranationale. Son objectif est de coordonner ses alliances politico-militaires en Asie du Sud-Est avec la Quadrilatérale et l’AUKUS. L’objectif est de se préparer à un conflit mondial de haute intensité dont les conséquences seraient dramatiques. Pour les Etats-Unis l’adversaire est clairement désigné, il s’agit de la Chine et à travers elle le partenariat stratégique Chine/Russie.
Par conséquent, dans cette situation complexe qui est faite d’avancées et de reculs le rapport des forces évolue sans cesse et demande une vision sur le court, le moyen, le long terme, donc beaucoup d’intelligence, de clairvoyance et d’esprit d’initiative. La Chine agit en ce sens avec sang froid et c’est une bonne chose qu’elle le fasse avec ses nombreux alliés. Je veux ajouter, que les responsabilités des forces progressistes et au premier rang celle des partis marxistes sont inédites. Je constate que leurs actions ne sont d’ailleurs pas sans effets positifs sur les opinions et les engagements des peuples en particulier ceux de la jeunesse. Cela se reflète dans la contestation d’un capitalisme de plus en plus brutal et prédateur. En effet ce système décadent fait face à une crise profonde qui quotidiennement peut déboucher sur un crash bousier comme on l’a connu en 2008/2009 mais cette fois de manière aggravée. Le capitalisme dans sa version financière provoque partout un désordre général, il est sans précèdent, le chaos, l’insécurité et l’explosion des inégalités sociales et économiques en sont les manifestations les plus criantes et insupportables. Son bilan est accablant. Par ailleurs cette instabilité est à l’origine de nombreuses crises politiques comme on le voit particulièrement en Italie, en Grande Bretagne, en Allemagne, en France ce qui ouvre un espace à l’extrémisme et au fascisme qui relève la tête.
C’est pourquoi, il me semble indispensable de prendre en compte, même avec leurs limites, les nombreuses luttes sociales et politiques qui expriment cette volonté de trouver des réponses urgentes aux besoins concrets et immédiats des gens par le libre choix des peuples à décider eux-mêmes, par eux-mêmes, pour eux-mêmes, c’est à dire un projet socialiste ? Car, par exemple comment articuler ces exigences immédiates comme le défi de la faim dans le monde sans soulever ceux du développement, de l’extrême richesse des uns et de la pauvreté de masse des autres, de la paix et du désarmement, de la préservation de notre environnement, sans que le peuple, les travailleurs assument les responsabilités depuis les entreprises jusqu’au niveau de l’état ? Cela ne peut se faire sans le respect de la souveraineté des états, leurs besoins de développement, leur sécurité. Cela exige d’en finir avec les conditionnalités politiques qui sont des mesures hypocrites ou la pratique, des blocus et des sanctions qui sont illégales selon la Charte des Nations Unies, comme on le voit actuellement à l’égard de la Russie.
Evidemment, ces idées de résistances à ce totalitarisme ne s’imposeront pas d’elles mêmes ou de manière spontanée. Mais comme disait Karl Marx, une idée peut devenir une force matérielle et si elle s’empare des masses. Elle peut devenir irrésistible. Le grand mérite du parti communiste chinois, de sa direction et du Président Xi Jinping est non seulement d’avoir pris en compte ces évolutions majeures de l’humanité mais de contribuer à leur donner les moyens de progresser positivement par des propositions constructives « gagnant-gagnant » et surtout par des actes concrets comme c’est le cas avec les « nouvelles routes de la soie » (BRI). Cette orientation implique une volonté politique et une stratégie offensive, la recherche de l’unité du camp progressiste. C’est là, me semble t’il et dans ce contexte la contribution importante de la Chine et de la pensée politique du Président Xi Jinping dans la préparation du XXe congrès du PCC .
2. Vous venez de publier le livre Les divagations des antichinois en France. Pourriez-vous nous dire vos motivations pour rédiger ce livre car vous êtes déjà l’auteur de plusieurs livres sur la Chine ? Quels sont les messages que ce livre voudrait transmettre aux lecteurs ? Jusqu’à présent, quelles sont les réactions ou commentaires des lecteurs et des médias français sur ce livre ?
Nous avons avec mes amis Maxime Vivas et Aymeric Monville qui est aussi notre éditeur voulu réagir à ce climat d’intolérance et de sectarisme à l’égard de la Chine. Nous contestons ces idées simplificatrices, hypocrites et toutes faites sur votre pays, cette ignorance crasse véhiculée par les médias et les faux experts. Nous revendiquons le droit de parler autrement de la Chine.
Le livre “Les divagations des antichinois en France” se veut une réponse argumentée au volumineux rapport de l’IRSEM qui est l’Institut de recherche de l’Ecole Militaire, qui dépend du Ministère de la défense français. Ce rapport particulièrement hostile à la Chine s’est fait sous l’autorité d’un officier de l’OTAN et de l’armée des Etats-Unis. Il est une accumulation de contrevérités, d’accusations sans fondements en particulier sur Maxime Vivas et participent de cette campagne dont le but est de diaboliser la Chine. Elle donne lieu à des fantasmes en laissant croire par exemple que ceux qui entendent parler autrement de la Chine serait des agents de Beijing ou seraient à la tête d’un plan secret visant à déstabiliser nos sociétés. Au début du 20e siècle on cherchait à effrayer les gens en leur parlant de péril jaune » ou encore du diabolique Dr. Fu Man Chu. De ce point-de-vue rien n’a vraiment changé.
En fait, beaucoup de nos citoyens cherchent à comprendre. Ils constatent combien le système capitaliste dominant dans lequel nous vivons ne marche pas, ne réponds pas au besoins de paix, de coopération, d’indépendance et de souveraineté, de respect réciproque. La crise sociale s’aggrave de manière sans précédent et la guerre est à nos portes. Or, les gens sont de plus en plus à la recherche de réponses et de solutions. La Chine n’est pas un modèle mais un exemple, sans aucun précédent dans l’histoire humaine. La Chine participe pour près de 25% de la croissance mondiale, nos emplois en dépendent et nombre d’investissements également, cela mérite donc qu’on en parle, qu’on y réfléchisse et non pour la copier mais pour la comprendre. En ce sens notre livre n’est pas un livre pro chinois mais un livre qui se veut pro vérité.
C’est la raison pourquoi nous avons pensé utile d’apporter une contribution à toutes ces questions légitimes qui se posent et que nous avons prolongées la publication de cet ouvrage par une action en lançant un « Appel pour le droit de parler autrement de la Chine ». 220 personnalités internationales de toutes opinions, disciplines et des cinq continents ont apporté leur appui à cette initiative, ce qui est très positif.
3. A l’heure actuelle, les risques systémiques mondiaux augmentent et le système de gouvernance mondiale est confronté à des défis sans précédent. D’après vous, face à cette question majeure touchant au destin de l’humanité, quelles sont les clés pour la communauté internationale dans le but de sortir de cette période de turbulences et d’avancer ensemble vers un avenir plus radieux ?
Les conséquences de la crise ukrainienne et les provocations US au sujet de Taïwan ne sont pas sans illustrer ces risques systémiques. Ceux-ci sont tout à la fois un révélateur et un accélérateur de cette conflictualité permanente qui caractérise la situation internationale. C’est ce qui illustre ce nouvel ordre mondial qui se met en place avec une évolution nette du rapport des forces. On pourrait le résumer en disant que les puissances occidentales sont dans une phase descendante ou déclinante quand les pays émergents dont la Chine et leurs alliés sont dans une phase ascendante.
Je suis convaincu que le prochain congrès du PCC apportera des réponses pertinentes à ces enjeux majeurs. L’importante contribution du Président Xi Jinping au colloque thématique sur la préparation du XXe congrès qui s’est tenu les 26 et 27 juillet à Beijing est éclairante quant à l’analyse faite sur l’état du monde et ce qui doit en découler comme orientation pour la Chine dans la prochaine étape de la construction d’un état socialiste moderne. Comme il le suggère, il faut être capable de faire face tout à la fois aux dangers mais aussi savoir ouvrir des perspectives. Cette vision s’est exprimée également lors de la récente réunion d’une centaine de partis marxistes à l’initiative du PCC. Ces deux évènements sont éloquents car ils ont mis en valeur une démarche politique cohérente de la part de la Chine. Cela doit constituer un point d’appui important pour les forces de progrès, afin qu’elles se mobilisent et contribuent à créer les conditions d’alternatives par leur rassemblement et leur unité. C’est ce qu’attendent de nombreux peuples à travers le monde et c’est à cette tache qu’il faut travailler.
Maintenant, si l’on veut s’attaquer aux conséquences de la crise systémique, il faut en premier lieu s’attaquer aux causes véritables et aussi déterminer les responsabilités. Tout cela exige des clarifications. Cette crise systémique est avant tout la crise du mode de production capitaliste comme du système de domination impérialiste qui perdure notamment à travers une volonté de recolonisation de la part des Etats-Unis et de ses vassaux.
Toutes les enquêtes d’opinion le montrent, pour une large majorité de gens à l’échelle mondiale, le capitalisme est perçu comme un système archaïque, incapable de répondre aux défis auxquels l’humanité doit faire face. Ce qui manque pour changer c’est aux yeux de beaucoup une réponse convaincante, un programme, le choix des moyens. Qu’elles sont ces défis qui appellent des solutions concrètes, ils sont multiples : politiques, économiques, sociaux, alimentaires, énergétiques, environnementaux, culturels, moraux, ils concernent tout aussi bien le fonctionnement des institutions internationales, des structures supranationales comme on le voit avec la crise existentielle de l’Union Européenne que les états eux-mêmes. Tout ce qui touche la vie des gens du local au global est affecté par cette crise. Il faut donc des réponses d’une ampleur inédite qui s’attaquent à l’ordre dominant, celui du Capital.
De ce point de vue la crise pandémique a révélé les retards, les régressions du système sanitaire dans les pays développés, quand des pays comme Cuba ou la Chine on été et sont capables de se donner les moyens d’une action efficace afin de préserver la vie de leur population. Les résultats sont connus tant dans l’élaboration des vaccins que dans la gestion de l’épidémie elle-même, ce qui a permis de limiter considérablement le nombre de victimes si l’on compare les Etats-Unis et la France à la Chine et à Cuba.
Ensuite prenons la crise ukrainienne, certes elle touche aux problèmes de la sécurité en Europe et celle de chaque état dont la Russie qui fait l’objet d’un encerclement militaire agressif conséquence du reniement aux engagements pris par les Etats-Unis, l’Europe, et l’OTAN après la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Cette crise d’une extrême violence met en évidence l’objectif des Etats-Unis et de ses alliés de poursuivre cette guerre à n’importe quel prix et même jusqu’au dernier ukrainien. L’enjeu n’est rien moins que la préservation d’un système unilatéral permettant de maintenir en Europe cet hégémonisme nord-américain à la porte de la Russie pour ensuite la déstabiliser et la dépecer, fût-ce par la guerre à outrance. Mais comme le Président Xi Jinping l’a fait remarquer à Joe Biden , « ceux qui jouent avec le feu finissent par se bruler ». Je pourrai évoquer également la déstabilisation d’un pays aussi stratégique et au centre de l’Océan Indien comme le Sri Lanka que les Etats-Unis veulent transformer en une base militaire d’agression contre la Chine. La provocation délibérée de la présidente US de la chambre des représentants Nancy Pelosi à l’égard de la Chine sera mise en échec. On le devra à la fermeté et à la réponse appropriée dont font preuve les autorités de votre pays. Taïwan est une province chinoise et le restera !
4-La communauté internationale s’inquiète des risques de division, de confrontation et d’une nouvelle guerre froide devant lesquels le monde est de nouveau placé. Comment le voyez-vous ? Est-ce que la coopération internationale est devenue de plus en plus nécessaire pour résoudre ces problèmes ? Selon vous, quel sera le rôle de la Chine dans ce cours-là et est-ce qu’elle pourra continuer jouer le rôle d’un stabilisateur et d’une énergie positive ?
La réponse à ces risques, c’est un monde multipolaire et une approche multilatéraliste des problèmes. Cela ne peut-être cette vision du passé revendiquée par les Etats-Unis d’un monde unipolaire qu’ils auraient la mission divine de diriger. Contrairement à ce qu’affirme ce mythe nord-américain les Etats-Unis ne sont pas « la nation indispensable » ! Cette vision est aujourd’hui de plus en plus mise en échec par les aspirations des peuples. C’est pourquoi et comme on le voit maintenant la place prise par les alliances anti-hégémoniques sont encourageantes à l’exemple des BRICS, du Forum de Shanghai, du MERCOSUR, de l’exigence des états africains de ne plus tolérer les ingérences des ancienne puissances coloniales, du partenariat stratégique Russie/Chine, de la place des relations bilatérales et multilatérales en Asie et dans ce cadre les relations entre l’Inde et la Chine.
Ainsi il est significatif de voir un nombre de plus en plus important d’états qui cherchent à s’émanciper de la tutelle étouffante du système de Bretton Woods, de la place du dollar US dans les relations financières et commerciales internationales en mettant en place leur propres règles et institutions. La dé-dollarisation est en marche et cela est tout à fait remarquable. Il en va de même à l’Assemblée générale de l’ONU, à travers l’opposition d’un grand nombre de pays aux conditionnalités politiques comme au système illégal des sanctions politiques, économiques, financières dont l’on constate la nuisance extrême, y compris pour les peuples dont les gouvernements en sont à l’origine. Il faut mettre un terme à cette logique destructrice Ainsi des réponses concrètes et offensives finiront par s’imposer et se frayer un chemin. C’est dans cette voie que se construiront les alternatives dont le monde à besoin.
Dans cet esprit je pense que le concept de “communauté de destin” démontre qu’il est possible de répondre à ces besoins urgents de coopérations, d’échanges harmonieux, de paix. De ce point de vue le PCC et la Chine apportent une contribution qui me semble essentielle et productive. Le fait que ces idées progressent et sont partagées plus largement démontre qu’il est possible de faire autrement. Le vaste projet des routes de la soie en est justement un bon exemple de but et de moyens. C’est une initiative qu’il faut soutenir et encourager car elle peut permettre de rompre avec les instruments de domination qui sont encore aux mains des puissances occidentales dont les USA.
La manière de concevoir les relations internationales pour la plupart des gouvernements occidentaux appartient au passé, à une vision unilatérale qui vise à imposer une suprématie, une relation dominant/dominé. Il faut faire valoir des exigences comme la non ingérence, la non intervention, la non interférence, la réciprocité. Le multilatéralisme est l’épine dorsale de cette approche. Il est intéressant de noter un début de retournement de situation en l’avantage de ces principes, ce qui est encourageant. Nous avons à prendre la juste mesure des choses, savoir nous montrer à la hauteur des exigences de cette situation inédite. Dans son fameux discours à la clôture du 7e Congrès du PCC en juin 1945 qui se tint à Yan-An le président Mao Zedong fit référence à cette ancienne légende chinoise « Comment Yukong déplaça les montagnes ». Plus de 70 ans après sa libération, le peuple chinois avec son parti communiste a su trouver les moyens de déplacer les montagnes. Il l’a fait avec son courage, son opiniâtreté, ses sacrifices. C’est là une leçon dont chacun d’entre nous peut s’inspirer, car elle démontre qu’il n’y a de fatalité en rien et qu’en dernière analyse tout dépend de nos choix et de notre volonté.
Jean-Pierre PAGE
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https://www.legrandsoir.info/interview-de-jean-pierre-page-par-le-quotidien-du-peuple.html
PILOSI A TAÏWAN : LA CHINE ANNONCE DES ACTIONS MILITAIRES CIBLEES
Par
tourtaux-jacques
Le 03/08/2022
Visite de Pelosi à Taïwan: Pékin annonce des «actions militaires ciblées», réactions dans la région
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Par AlAhed avec AFP
La Chine a annoncé mardi que l'armée allait lancer des «actions militaires ciblées» en réponse à la visite à Taïwan de la présidente américaine de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, qui ravive les tensions sino-américaines.
Le ministère chinois de la Défense a promis des «actions militaires ciblées», avec une série de manœuvres militaires autour de l'île qui commenceront mercredi, dont «le tir à munitions réelles de longue portée» dans le détroit de Taïwan, qui sépare l'île de la Chine continentale.
Selon les coordonnées publiées par l'armée chinoise, une partie des opérations militaires auront lieu à 20 kilomètres des côtes de Taïwan.
«L'opération de l'armée vise à défendre résolument la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale et à fermement contrecarrer les ingérences extérieures et les tentatives séparatistes d'indépendance de Taïwan», a déclaré Wu Qian, un porte-parole du ministère chinois de la Défense.
L’ambassadeur américain à Pékin convoqué
La responsable américaine est arrivée mardi soir à Taipei à bord d'un avion militaire américain, déclenchant immédiatement de vives réactions à Pékin.
La Chine a fermé l'espace aérien au-dessus du détroit de Taïwan aux avions civils. Pékin y aurait également déployé des avions de chasse SU-37.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé «une grave violation» des engagements américains vis-à-vis de la Chine, qui «porte gravement atteinte à la paix et à la stabilité» régionales.
Le gouvernement chinois a convoqué mardi soir l'ambassadeur américain Nicholas Burns. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Xie Feng, lui a exprimé les «protestations fermes» de son pays, ajoutant que «l'initiative (de Mme Pelosi de se rendre à Taïwan) est extrêmement choquante et les conséquences seront très graves», selon l'agence Chine Nouvelle.
Le ministère du commerce de Pékin a également annoncé des sanctions économiques, annonçant une suspension de l'exportation vers Taïwan de sable naturel - un composant clé dans la fabrication de semi-conducteurs, l'une des principales exportations de l'île.
Le Japon «préoccupé», Séoul appelle au calme
«Certaines des zones des manœuvres de la Chine empiètent sur (...) les eaux territoriales de Taïwan», a par ailleurs réagi le porte-parole du ministère taïwanais de la Défense Sun Li-fang.
«Il s'agit d'un acte irrationnel visant à défier l'ordre international», selon lui.
Le Japon s'est quant à lui dit «préoccupé» par les exercices chinois, affirmant que certains allaient empiéter sur sa zone économique exclusive (ZEE).
La Corée du Sud, prochaine étape de la tournée asiatique de Mme Pelosi mercredi soir, a de son côté lancé un appel au calme.
Pyongyang fustige l'«ingérence impudente» des Etats-Unis
La Corée du Nord a pour sa part qualifié mercredi d'«ingérence impudente» dans les affaires intérieures de la Chine la visite à Taïwan de Mme Pelosi, et a assuré Pékin de son «soutien total».
«L'ingérence impudente des Etats-Unis dans les affaires intérieures des autres pays et ses provocations politiques et militaires délibérées sont assurément la cause première de la dégradation de la paix et de la sécurité dans la région», a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères cité par l'agence officielle KCNA.
«Taïwan est une partie inséparable de la Chine, et la question de Taïwan concerne les affaires intérieures de la Chine», a poursuivi ce porte-parole.
«Nous dénonçons avec véhémence toute ingérence d'une force extérieure dans la question de Taïwan, et soutenons pleinement la juste position du gouvernement chinois qui défend résolument la souveraineté du pays et son intégrité territoriale», a-t-il conclu.
«Taïwan ne reculera pas»
Plus de 708.000 personnes ont suivi en direct et en ligne l'avion de Nancy Pelosi entrer dans l'espace aérien taïwanais sur le site de suivi Flightradar, 10 minutes avant l'atterrissage.
La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a affirmé mercredi que l'île «ne reculerait pas» face à «des menaces militaires délibérément accrues» de la Chine.
«Nous allons (...) continuer à défendre la démocratie», a-t-elle affirmé lors de sa rencontre à Taipei avec Mme Pelosi, qu'elle a remerciée pour avoir «pris des mesures concrètes pour montrer (son) soutien indéfectible à Taïwan en ce moment critique».
Pelosi dit être venue «en paix»
Mme Pelosi a de son côté affirmé être venue «en paix» dans la région tout en assurant que les Etats-Unis n'abandonneraient pas leurs engagements envers l'île démocratique.
«Aujourd'hui, notre délégation (...) est venue à Taïwan pour dire sans équivoque que nous n'abandonnerons pas notre engagement envers Taïwan et que nous sommes fiers de notre amitié durable», a déclaré Mme Pelosi, la plus haute responsable américaine à visiter l'île depuis 25 ans.
Les autorités taïwanaises ont signalé dans la nuit de mardi à mercredi que 21 avions militaires chinois avaient pénétré dans la zone d'identification de défense aérienne de l'île - une zone bien plus large que son espace aérien.
Le ministère taïwanais de la Défense a dénoncé «une tentative de menacer nos ports et nos zones urbaines importantes, et de saper unilatéralement la paix et la stabilité régionales».
«L'armée va assurément rester à son poste et protéger la sécurité nationale. Nous demandons au public d'être rassuré et de soutenir l'armée», a-t-il ajouté.
Plusieurs navires américains croisent également dans la région, dont le porte-avions USS Ronald Reagan, selon des sources militaires américaines.
La plupart des observateurs jugent faible la probabilité d'un conflit armé. Mais des responsables américains ont dit se préparer à des démonstrations de force de l'armée chinoise.
«Déstabiliser le monde»
La Chine estime que Taïwan, avec ses 23 millions d'habitants, est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à rattacher au reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949).
Opposé à toute initiative donnant aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, Pékin est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d'autres pays.
Des responsables américains se rendent régulièrement sur l'île. Mais la Chine juge qu'une visite de Mme Pelosi, 82 ans, troisième personnage de l'Etat américain, est une provocation majeure.
La semaine dernière, dans un entretien téléphonique avec son homologue américain Joe Biden, le président chinois Xi Jinping avait déjà appelé les Etats-Unis à ne «pas jouer avec le feu».
Depuis 1979, Washington ne reconnaît qu'un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien aux autorités taïwanaises, via notamment d'importantes ventes d'armes.
Les Etats-Unis pratiquent également «l'ambiguïté stratégique», s'abstenant de dire s'ils défendraient ou non militairement Taïwan en cas d'invasion.
La Russie, alliée majeure de la Chine, a accusé mardi les Américains de «déstabiliser le monde» et décrit la visite de Nancy Pelosi comme une «pure provocation».
https://french.alahednews.com.lb/45131/341
UNE AUTRE GUERRE? LES ETATS-UNIS UTILISENT TAÏWAN POUR PROVOQUER LA CHINE
Par
tourtaux-jacques
Le 03/08/2022
Une autre guerre? Les États-Unis utilisent Taïwan pour provoquer la Chine
03 Août 2022
Les provocations des États-Unis contre la Chine sont montées d’un cran. Alors que la guerre en Ukraine, provoquée par Washington, bat son plein avec des conséquences désastreuses pour les économies européennes et des répercussions pour l’économie mondiale, une confrontation plus inquiétante encore se profile.
Avec dans son sillage un croiseur à missiles guidés, des destroyers et des sous-marins nucléaires, le porte-avion USS Ronald Reagan se dirige vers la côte chinoise, à proximité du détroit de Taïwan. Cette agressive démonstration de force se veut une menace pour soutenir la visite de la députée Nancy Pelosi à Taïwan.
La Chine a déclaré qu’elle s’opposait fermement à cette escalade militaire ouverte. Elle constitue une violation flagrante de la position convenue entre les États-Unis et la Chine, à savoir que la Chine est un seul pays et que Taïwan est une province.
Lors d’une conférence téléphonique le 28 juillet, le président Xi Jinping a averti le président US Joe Biden que « ceux qui jouent avec le feu périront par le feu ». Xi a demandé aux États-Unis d’honorer le principe d’une seule Chine qu’ils avaient accepté.
Le 29 juillet, le Global Times titrait « Ne dites pas que nous ne vous avons pas prévenus ». Il s’agit du plus haut niveau d’avertissement utilisé dans le passé avant que la Chine n’entreprenne une action militaire.
« Les réponses de la Chine seront systématiques et elles ne se limiteront pas à une petite échelle, étant donné la gravité des actions de Pelosi et les dommages causés à la confiance politique des relations sino-américaines« , a déclaré Yang Mingjie, chef de l’Institut des études sur Taïwan de l’Académie chinoise des sciences sociales.
Il a ajouté que la réponse de la Chine pourrait inclure « des options militaires et des contre-mesures complètes allant de l’économie à la diplomatie. »
Compte tenu des avertissements fermes de la Chine, il n’est pas certain que la visite à Taïwan des six membres du Congrès emmenés par Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, ait lieu dans le cadre de sa tournée asiatique passant par Singapour, la Malaisie, la Corée du Sud et le Japon. Le but de ce voyage est de relancer une intervention agressive en Asie et de remettre ouvertement en question l’accord « d’une seule Chine ».
Pelosi, qui occupe la troisième place dans la ligne de succession à la présidence, serait le plus haut responsable étasunien à se rendre sur l’île depuis 25 ans. Elle n’effectue pas un voyage à titre personnel. Cette visite est un défi arrogant à l’unité de la Chine et se voit appuyée par une flotte militaire et des avions de combat.
La position constante de la Chine
La Chine a adopté une position cohérente et bien comprise sur sa souveraineté et son intégrité territoriale. Washington viole maintenant ouvertement un accord international signé il y a 50 ans, le 28 février 1972, par le Premier ministre Zhou Enlai et le président étasunien Richard Nixon. Cet accord est appelé « le communiqué commun de Shanghai ». Le secrétaire d’État US William P. Rogers et le conseiller spécial Henry Kissinger ont participé à la rédaction de ce document.
À cette époque, les États-Unis étaient isolés en Asie et pratiquement vaincus au Vietnam. Ce qui les a motivés à normaliser leurs relations – après deux décennies d’efforts infructueux pour renverser la révolution chinoise par des sanctions sévères et des interférences militaires. Les États-Unis étaient particulièrement désireux de creuser un fossé entre la Chine et l’Union soviétique. Cette division entre les deux pays socialistes les plus importants, mais encore en développement a constitué un revers historique pour la classe ouvrière internationale.
Aujourd’hui, 50 ans plus tard, la puissance impérialiste US est en déclin. La Chine, la Russie, l’Iran et d’autres pays de la région sont de plus en plus unis et capables de s’entraider face aux menaces militaires et aux nouveaux niveaux de sanctions économiques de l’impérialisme US.
En 1972, la principale motivation pour la République populaire de Chine de normaliser ses relations avec les États-Unis était l’obtention d’un accord signé garantissant la non-ingérence dans ses affaires intérieures ainsi que le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Bien entendu, comme pour tous leurs accords et traités, les États-Unis ont violé cet engagement à de nombreuses reprises en s’ingérant à Hong Kong, au Tibet, au Xinjiang et à Taïwan et en finançant, dans le cadre de « programmes d’aides », des mouvements hostiles et perturbateurs en Chine.
L’inclusion de Taïwan dans le communiqué commun de Shanghai de 1972, qui reste valable aujourd’hui, est de la plus haute importance. Les États-Unis ont reconnu que « tous les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan soutiennent qu’il n’y a qu’une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine. Le gouvernement des États-Unis ne conteste pas cette position. Il réaffirme son intérêt pour un règlement pacifique de la question de Taïwan par les Chinois eux-mêmes. »
Ce que Wall Street veut bouleverser
L’économie planifiée de la Chine dépasse désormais l’économie capitaliste des États-Unis. Pour la classe dirigeante US, les efforts visant à bouleverser la Chine sont devenus une priorité.
Avec une population de seulement 23 millions d’habitants, Taïwan est devenu un pion dans la lutte pour bouleverser la Chine. Plusieurs villes de la Chine continentale ont une population plus importante que celle de la province insulaire de Taïwan. Pourquoi bouleverser Taïwan est-il si important pour la stratégie de Washington ?
La Chine est le principal partenaire commercial de Taïwan. L’île est un important centre de fabrication de puces électroniques à semi-conducteurs et d’autres produits de haute technologie qui sont essentiels dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’entreprise Taïwan Semiconductor (TSMC) domine actuellement le marché de la production des types de puces à semi-conducteurs les plus avancés. Ses circuits intégrés produisent des appareils électriques, des voitures, des ordinateurs portables et des téléphones. Elle fabrique aujourd’hui 92 % des semi-conducteurs les plus avancés du monde.
Aucune de ces puces avancées n’est actuellement fabriquée aux États-Unis. Pendant ce temps, la Chine consacre d’énormes ressources au développement rapide de ses propres puces informatiques. La rupture de cette chaîne d’approvisionnement essentielle vise à perturber la production mondiale chinoise. Bien sûr, cela sera encore plus perturbant pour les États-Unis et l’Union européenne. En attendant, sur la base de menaces de sanctions agressives, les États-Unis ont déjà forcé les entreprises taïwanaises de semi-conducteurs à cesser de faire des affaires avec d’importants clients chinois comme Huawei.
Politique d’une seule Chine
L’île de Taïwan est restée officiellement une province de la Chine depuis 1683, sous la dynastie Qing.
À la suite de la guerre civile chinoise de 1949, les forces nationalistes du Kuomintang, corrompues et soutenues par les États-Unis, se sont retirées dans la province insulaire chinoise de Taïwan avec le soutien naval des États-Unis. Victorieux, le parti communiste chinois a ensuite établi la République populaire de Chine.
À Taïwan, les forces du Kuomintang ont établi ce qu’elles ont appelé la République de Chine, affirmant qu’il s’agissait du gouvernement de toute la Chine, ce qu’elles continuent de revendiquer aujourd’hui. Mais même la Constitution de Taïwan affirme que Taïwan est une province de toute la Chine. L’écrasante majorité du monde, ainsi que les Nations unies, convient officiellement que Taïwan fait partie de la Chine populaire.
L’impérialisme US a cependant fait marche arrière et cherche, par des mesures politiques et militaires, à utiliser Taïwan pour déstabiliser la Chine et provoquer une confrontation militaire.
Le « pivot vers l’Asie » de l’armée US
En 2011, le président Barack Obama a annoncé un « pivot vers l’Asie », visant à encercler et à contenir la Chine. Sous Donald Trump, la position officielle était que l’armée devait donner la priorité à la planification d’un conflit de grande envergure avec la République populaire de Chine. Il a porté cette hostilité militaire à un niveau supérieur en lançant une guerre commerciale.
Le président Joe Biden est allé encore plus loin, avec davantage de ventes d’armes et d’actions agressives. Les démocrates et les républicains du Congrès tentent de se surpasser en proposant des mesures anti-chinoises.
La présence militaire US à Taïwan a doublé en décembre dernier, bien qu’elle ne soit pas officiellement comptabilisée: des bérets verts US forment les soldats taïwanais, d’autres conseillers et entrepreneurs US sont impliqués dans le placement d’armes, l’assistance technique et la formation, et les ventes d’armes US à Taïwan connaissent une escalade constante.
L’armée étasunienne et ses fournisseurs d’armes ont dit à Taïwan ce qu’elle devait commander, notamment des drones, des missiles antiaériens Stinger et des missiles antichars Javelin, le système de roquettes d’artillerie à haute mobilité M142 et des mines marines.
Le Pentagone a fourni des armes similaires à l’Ukraine.
La vente d’armes étasuniennes pour un montant de 108 millions de dollars du 25 mai était la cinquième sous l’administration Biden et la quatrième approuvée cette année. Elle fait suite à un système de défense aérienne de 95 millions de dollars en avril et à une mise à niveau de 100 millions de dollars pour des missiles Patriot en février. Un arriéré de 14,2 milliards de dollars d’équipements militaires commandés depuis 2019 n’a pas encore été livré.
L’objectif est de faire de Taïwan un « porc-épic » hérissé d’armes. L’île est transformée de manière agressive en une plateforme de lancement offensive pour la guerre, alors même que les stratèges US cherchent à provoquer la Chine dans une action militaire.
Pendant des années, Washington a employé une stratégie similaire pour constituer des forces militaires et fascistes en Ukraine comme plate-forme contre la Russie, dans le but de provoquer la guerre désastreuse qui s’y déroule actuellement.
Ces ventes d’armes continues, ainsi que la visite de Pelosi, visent à saper davantage la politique d’une seule Chine.
Nikkei Asia rapporte que les États-Unis sont en pourparlers pour construire un réseau de missiles offensifs qui violerait le traité INF sur Taïwan. Le 5 mai, le département d’État a retiré de son site Internet officiel le texte qui indiquait que « les États-Unis ne soutiennent pas l’indépendance de Taïwan » et qui reconnaissait « la position chinoise selon laquelle il n’y a qu’une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine. »
Cette année, pour la première fois, l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée ont été invités à participer à un sommet de l’OTAN en tant que « Partenaires indo-pacifiques ». Cette invitation faisait partie d’un nouveau « concept stratégique de l’OTAN » – un plan stratégique sur 10 ans qui déclare ouvertement que la Chine est une menace : « L’alliance étroite entre la Chine et la Russie menace les valeurs occidentales. »
Une guerre sans fin, la solution miracle
Les guerres étasuniennes en Asie ont coûté des millions de vies, ont empoisonné des générations d’enfants et ont laissé des destructions environnementales qui ne sont toujours pas réparées. Qui peut oublier les ravages causés par les guerres étasuniennes en Corée, au Vietnam, en Afghanistan, en Irak et en Syrie ? Des millions de personnes ont par ailleurs été déplacées. Si chacune de ces guerres s’est soldée par un échec pour l’impérialisme US, elles ont permis de récolter des milliers de milliards de dollars de profits pour les industries militaires et la classe capitaliste.
Le danger très réel d’une nouvelle guerre augmente. Alors que la crise capitaliste s’approfondit, l’impérialisme US choisira à nouveau la guerre. Non pas parce qu’il gagne les guerres, mais parce que la classe capitaliste parasitaire a désespérément besoin d’une énorme infusion de dépenses militaires. Comme une injection de médicaments, c’est une solution rapide et temporaire.
La guerre en Ukraine, déclenchée par les États-Unis, n’a pas entraîné l’effondrement prévu de l’économie russe, mais elle a perturbé les chaînes d’approvisionnement en énergie et en nourriture dans le monde entier. Elle est une cause majeure de la récession actuelle.
Une confrontation militaire avec la Chine serait bien plus dévastatrice. Et elle a encore moins de chances de réussir.
Source originale: Workers World
Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action
Photo: Stuart Rankin – Flickr – CC 2.0Nancy
https://www.investigaction.net/fr/une-autre-guerre-les-etats-unis-utilisent-taiwan-pour-provoquer-la-chine/
DECLARATION DU MINISTERE DES AE DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE SUR LA VISITE DE PELOSI A TAÏWAN
Par
tourtaux-jacques
Le 02/08/2022
Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine sur la visite de Pelosi à Taiwan
Le ministère chinois des Affaires étrangères a publié une déclaration sur la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine. Voici le texte intégral de la déclaration :
Le 2 août, la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, au mépris de la vive opposition et des représentations solennelles de la Chine, s'est rendue dans la région de Taiwan de la Chine. Cela a violé gravement le principe d'une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, impacté gravement le fondement politique des relations sino-américaines, violé gravement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, saboté gravement la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et envoyé un grave signal erroné aux forces sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan". La Chine y exprime sa ferme opposition et sa condamnation sévère. Elle a fait des représentations solennelles et adressé sa forte protestation auprès des Etats-Unis.
Il n'existe qu'une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légal représentant toute la Chine. Cela est explicitement consacré par la résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1971. Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, 181 pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d'une seule Chine. Le principe d'une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales.
En 1979, les Etats-Unis ont, dans le Communiqué conjoint sino-américain sur l'établissement des relations diplomatiques, confirmé clairement l'engagement : "Les Etats-Unis d'Amérique reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l'unique gouvernement légal de la Chine. Dans ce contexte, le peuple des Etats-Unis maintiendra des relations culturelles, commerciales et d'autres relations non officielles avec la population de Taiwan". Le Congrès américain est une partie du gouvernement des Etats-Unis, et il doit naturellement observer scrupuleusement la politique d'une seule Chine du gouvernement américain et s'abstenir de tout échange officiel avec la région de Taiwan de la Chine. La Chine s'oppose depuis toujours à ce que les membres du Congrès américain se rendent en visite à Taiwan. L'exécutif des Etats-Unis a la responsabilité d'empêcher ces visites. La Présidente Nancy Pelosi est une dirigeante en exercice du Congrès américain. Sa visite à Taiwan et toute activité qu'elle y mène, sous quelque forme et pour quelque raison que ce soit, constituent une provocation politique majeure pour rehausser les échanges officiels entre les Etats-Unis et Taiwan. La Chine ne l'accepte jamais. Le peuple chinois le rejette absolument.
La question de Taiwan est la question la plus importante, la plus centrale et la plus sensible dans les relations sino-américaines. Actuellement, le détroit de Taiwan fait face à une nouvelle vague de tensions et à des défis sérieux. La cause fondamentale est que les autorités de Taiwan et les Etats-Unis ne cessent de chercher à changer le statu quo. Les autorités de Taiwan s'obstinent à rechercher l"'indépendance de Taiwan" en s'appuyant sur les Etats-Unis, refusent de reconnaître le Consensus de 1992, se livrent sans scrupule à la "désinisation" et cherchent à promouvoir une "indépendance progressive de Taiwan". Les Etats-Unis, de leur côté, cherchent à contenir la Chine en utilisant Taiwan. Ils ne cessent de dénaturer, d'obscurcir et de vider le principe d'une seule Chine, multiplient les échanges officiels avec Taiwan, et soutiennent et encouragent les activités sécessionnistes visant l''indépendance de Taiwan". Ce sont des actes incendiaires extrêmement dangereux. Ceux qui jouent avec le feu finiront par se brûler.
La position du gouvernement et du peuple chinois sur la question de Taiwan est constante. Défendre résolument la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays est une volonté ferme des plus de 1,4 milliard de Chinois. Réaliser la réunification complète de la patrie est l'aspiration commune et une responsabilité sacrée de toutes les Chinoises et de tous les Chinois. La volonté du peuple est inviolable, et la tendance générale est irrésistible. Aucun pays, aucune force ni aucun individu ne doit mal estimer la détermination résolue, la ferme volonté et la forte capacité du gouvernement et du peuple chinois pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays, et réaliser la réunification de la patrie et le renouveau de la nation. En réponse à la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine, la Chine prendra absolument toutes les mesures nécessaires pour défendre fermement la souveraineté et l'intégrité territoriale. Toutes les conséquences qui en découlent doivent absolument être assumées par la partie américaine et les forces sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan".
Pour la Chine et les Etats-Unis qui sont deux grands pays, la bonne voie de se traiter l'un l'autre ne peut qu'être le respect mutuel, la coexistence pacifique, la non-confrontation et la coopération gagnant-gagnant. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine. Aucun autre pays n'a le droit de se poser en arbitre sur cette question. La Chine exhorte solennellement les Etats-Unis à cesser de jouer la "carte de Taiwan" et de contenir la Chine en utilisant Taiwan, à cesser d'intervenir dans les affaires de Taiwan et de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, à cesser de soutenir et d'enhardir sous quelque forme que ce soit les forces sécessionnistes visant l"'indépendance de Taiwan", à cesser de parler d'une façon et agir d'une autre sur la question de Taiwan, et à cesser de dénaturer, d'obscurcir et de vider le principe d'une seule Chine. Les Etats-Unis doivent observer scrupuleusement par des actions concrètes le principe d'une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, honorer effectivement l'engagement de "cinq non" fait par leurs dirigeants (à savoir, les Etats-Unis ne cherchent pas à faire une nouvelle guerre froide avec la Chine ni à changer le système de la Chine, la revitalisation de leurs alliances n'est pas anti-Chine, ils ne soutiennent pas l'"indépendance de Taiwan" et ne recherchent pas le conflit avec la Chine), et s'abstenir d'aller encore plus loin sur la voie erronée et dangereuse.
http://french.china.org.cn/china/txt/2022-08/02/content_78353818.htm
Par
tourtaux-jacques
Le 02/08/2022
Des missiles déployés par la Chine ont « dissuadé » Nancy Pelosi de se rendre à Taïwan – visite annulée.
lundi 1er août 2022
Pelosi a décidé d’annuler sa visite à Taïwan.
Après que les autorités chinoises ont menacé de conséquences désastreuses toute tentative de visite non autorisée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan, on a appris que Pelosi avait refusé de se rendre sur l’île.
Selon toute vraisemblance, cela est dû au fait que la Chine a menacé non seulement d’attaquer l’avion de Pelosi s’il pénétrait dans son espace aérien ou dans l’espace aérien taïwanais, mais aussi de frapper Taïwan lui-même et le groupe de frappe des porte-avions américains s’ils tentaient d’intervenir dans la situation .
Ce matin, l’avion de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi a décollé après l’escorte, cependant, malgré le fait que le suivi de l’avion de Pelosi soit actuellement impossible, on sait que dans le cadre d’une visite en Asie, la présidente de la La Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi ne se rendra pas à Taïwan.
Pour le moment, les tensions près des frontières de la Chine restent extrêmement élevées. En particulier, on sait que les avions de combat de l’armée de l’air de l’APL sont presque constamment dans le ciel dans la région de Taïwan, et la nuit, la Chine a lancé environ 30 frappes de missiles sur le détroit de Taïwan à l’aide de missiles guidés PHL-16 MLRS.
Les experts estiment qu’un conflit entre la Chine et les États-Unis sera évité, cependant, étant donné l’imprévisibilité des actions de Washington, il est encore prématuré de faire des prévisions.
Source : Подробнее на : https://avia-pro.fr/news/razvyornutye-kitaem-rakety-otgovorili-nensi-pelosi-letet-na-tayvan-vizit-otmenyon
http://ancommunistes.fr/spip.php?article4136
UNE VISITE DE NANCY PELOSY A TAÏWAN NE SERA PAS TOLEREE (MINISTERE CHINOIS DES AE)
Par
tourtaux-jacques
Le 02/08/2022
« Une visite de Nancy Pelosi à Taïwan ne sera pas tolérée » (ministère chinois des AE)
« La partie chinoise est pleinement préparée à toute éventualité », a averti lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, lors d'une conférence de presse régulière. « La Chine prendra certainement des mesures fortes et résolues pour sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale. »
Lorsqu'on lui a demandé quelles mesures la Chine prendrait si Mme Pelosi se rendait à Taïwan, M. Zhao a répondu : « Si elle ose y aller, alors vous verrez. »
Cet avertissement survient alors que Mme Pelosi est arrivée lundi à Singapour, première étape de son voyage en Asie, qui la conduira également en Malaisie, en Corée du Sud et au Japon. Bien que Taïwan ne figure pas sur son itinéraire, des médias internationaux tels que CNN ont cité des responsables taïwanais et américains non identifiés disant qu'elle pourrait se rendre sur l'île.
La Chine a exprimé aux États-Unis sa ferme opposition à une éventuelle visite de Mme Pelosi à Taïwan.
Lors d'une conversation téléphonique avec le président américain Joe Biden la semaine dernière, le président chinois Xi Jinping a avancé que c'était « la ferme volonté de plus de 1,4 milliard de Chinois de résolument sauvegarder la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale de la Chine ».
« La volonté du peuple ne peut être défiée, et ceux qui jouent avec le feu finiront pas périr brulés », a déclaré M. Xi.
M. Zhao a déclaré qu’« il est estimé que les États-Unis sont pleinement conscients du message fort et clair envoyé par la partie chinoise ».
« Si Mme Pelosi, qui est deuxième dans l'ordre de succession à la présidence américaine, se rend à Taïwan, ce serait une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, cela saperait gravement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, et cela piétinerait le principe d’“une seule Chine” », a soutenu M. Zhao.
Le porte-parole a ajouté qu'une telle visite « menacerait gravement la paix et la stabilité à travers le détroit et saperait les relations sino-américaines, entraînant ainsi une situation et des conséquences très graves ».
« La Chine a exhorté la partie américaine à honorer l'engagement pris par M. Biden de ne pas soutenir l’“indépendance de Taïwan” et de ne pas organiser la visite de Mme Pelosi à Taïwan », a-t-il indiqué.
M. Zhao a également critiqué « les propos irresponsables » du coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour les communications stratégiques, John Kirby, qui a déclaré vendredi à la Maison Blanche qu'il n'y avait aucune raison pour que la Chine et les États-Unis « en viennent aux mains » si Mme Pelosi se rendait à Taïwan.
« Étant donné que les États-Unis ont récemment commencé à souligner la nécessité de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale d'un pays, nous espérons que les États-Unis honoreront d'abord leurs paroles sur la question de Taïwan et cesseront d'appliquer des doubles standards », a avancé M. Zhao.
Le Commandement du théâtre d’opérations de l’est de l'Armée populaire de libération (APL) a publié lundi une vidéo sur les réseaux sociaux, affirmant que « l'armée chinoise est pleinement préparée à toute éventualité et agira sur l'ordre de combattre et d'enterrer tous les envahisseurs. L'armée se battra jusqu'au bout pour la victoire ».
Lundi également, l'Administration chinoise de la sécurité maritime de Qinglan, dans la province de Hainan (sud), a publié un communiqué indiquant que des exercices militaires auraient lieu dans les eaux désignées de la mer de Chine méridionale de mardi à samedi, ajoutant que le passage de tout navire qui n'est pas associé à ces activités serait interdit.
Lors de sa rencontre avec Mme Pelosi lundi, le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong a souligné l'importance de relations stables entre les États-Unis et la Chine pour la paix et la sécurité régionales.
Andrew Korybko, un analyste de la politique américaine basé à Moscou, a avancé qu'il n'y avait « aucune raison légitime pour qu'un représentant américain, et encore moins un représentant aussi important que Mme Pelosi, se rende à Taïwan ».
« La grande majorité de la communauté internationale, dont les États-Unis, reconnaît l'île comme faisant partie intégrante de la Chine. Continuer à parler de voyager à Taïwan est donc extrêmement irrespectueux envers ce grand pays et va à l'encontre du décorum diplomatique de base », a-t-il soutenu dans un article d'opinion publié sur le site Internet de China Global Television Network (CGTN).
http://french.china.org.cn/china/txt/2022-08/02/content_78352921.htm
XI JINPING ASSISTE A UNE RECEPTION MARQUANT LE 95e ANNIVERSAIRE DE L'APL
Par
tourtaux-jacques
Le 01/08/2022
Xi Jinping assiste à une réception marquant le 95e anniversaire de l'APL
French.news.cn | 2022-08-01 à 09:46
(Xinhua/Yan Yan)
BEIJING, 1er août (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a assisté dimanche à une réception pour célébrer le 95e anniversaire de la création de l'Armée populaire de libération (APL), qui tombe le 1er août.
La réception a été organisée au Grand Palais du Peuple par le ministère de la Défense nationale.
M. Xi, également président chinois et président de la Commission militaire centrale (CMC), a été rejoint par d'autres dirigeants du Parti et de l'Etat, dont Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji, Han Zheng et Wang Qishan.
Chargé de cette tâche par M. Xi, Wei Fenghe, membre de la CMC, conseiller d'Etat et ministre de la Défense nationale, a adressé des voeux de fête à tous les officiers et membres du personnel de l'APL, aux membres de la police armée et à d'autres au nom du Comité central du PCC, du Conseil des Affaires d'Etat et de la CMC.
M. Wei a rendu hommage aux vétérans et aux héros qui ont contribué au développement des forces armées populaires et aux représentants des modèles de l'armée. Il a également adressé ses salutations aux personnes qui se consacrent au front de la science, de la technologie et de l'industrie liées à la défense. Il a exprimé sa gratitude aux comités du Parti, aux gouvernements et aux organisations populaires à tous les échelons qui ont soutenu sans relâche les efforts visant à renforcer la défense nationale et les forces armées du pays.
L'APL est l'armée populaire fondée par le PCC, a déclaré M. Wei en s'exprimant lors de l'événement. Au cours des 95 dernières années, sous la ferme direction du PCC, l'armée populaire a obtenu des résultats indélébiles dans la réalisation de l'indépendance nationale, la libération du peuple chinois et la prospérité et la force du pays, a-t-il ajouté.
L'APL a soutenu les efforts visant à protéger la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement du pays, et a apporté des contributions importantes à la sauvegarde de la paix et de la tranquillité dans le monde, a indiqué M. Wei.
Il a appelé à mettre pleinement en oeuvre la pensée de Xi Jinping sur le renforcement de l'armée et l'accélération de la modernisation de la défense nationale et des forces armées.
Il a également mis l'accent sur les efforts pour construire une défense nationale solide et des forces armées puissantes, proportionnées à la position internationale de la Chine et répondant aux besoins de sa sécurité et de ses intérêts de développement, fournissant ainsi un soutien stratégique pour réaliser le grand renouveau de la nation chinoise. Fin
http://french.news.cn/20220801/b42e921ff108421a8621a1345d4e4a59/c.html
Un premier navire transportant des céréales quitte le port ukrainien d'Odessa, sur la mer Noire
French.news.cn | 2022-08-01 à 18:36
KIEV, 1er août (Xinhua) -- Le premier cargo transportant des céréales a quitté le port d'Odessa sur la mer Noire, dans le sud de l'Ukraine, a déclaré lundi le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandr Koubrakov.
Le navire Razoni, battant pavillon de la Sierra Leone et transportant 26.000 tonnes de maïs, se dirige vers le port de Tripoli au Liban, a écrit M. Koubrakov sur Facebook.
Il a précisé que le navire se déplacerait le long d'un corridor maritime, dont la sécurité a été garantie par la Turquie et les Nations Unies (ONU).
La reprise des exportations ukrainiennes de céréales contribuerait à prévenir une crise alimentaire mondiale, apporterait au moins un milliard de dollars américains à l'économie ukrainienne et permettrait aux agriculteurs du pays de préparer la campagne de semis de l'année prochaine, a déclaré M. Koubrakov.
Le cargo atteindra d'abord Istanbul en Turquie pour y être inspecté mardi. Il sera contrôlé par un centre de surveillance conjoint conformément à un accord que la Russie et l'Ukraine ont conclu avec la Turquie et les Nations Unies, a indiqué lundi le ministère turc de la Défense dans un communiqué.
Après le Razoni, d'autres convois partiront du port ukrainien d'Odessa, a précisé le ministère turc de la Défense.
La Turquie a inauguré la semaine dernière un centre de coordination conjoint à Istanbul pour surveiller la mise en œuvre du processus d'expédition des céréales. Ce centre est composé de 20 représentants de la Russie, de l'Ukraine, de la Turquie et des Nations Unies, soit cinq de chaque partie.
L'accord sur les exportations de céréales via la mer Noire, signé par la Russie et l'Ukraine avec la Turquie sous l'égide des Nations Unies, devrait permettre d'exporter d'importants volumes de denrées alimentaires et d'engrais depuis trois ports ukrainiens clés de la mer Noire, à savoir Odessa, Tchornomorsk et Ioujné.
Cet accord a pour but de garantir le passage en toute sécurité des navires transportant des céréales vers les marchés mondiaux, dans un contexte d'inquiétude quant aux pénuries alimentaires dues à la crise prolongée en Ukraine. La Russie et l'Ukraine sont les principaux fournisseurs mondiaux de blé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que l'accord permettrait à l'Ukraine d'exporter 20 millions de tonnes de la récolte de céréales de l'année dernière et une partie de la récolte de cette année. Fin
http://french.news.cn/20220801/46371b71dfd241e2abda48731e090b96/c.html
Le président du Kenya salue la construction de routes par la Chine pour stimuler le développement
French.news.cn | 2022-08-01 à 15:00
(Xinhua/Zhao Qian)
NAIROBI, 31 juillet (Xinhua) -- Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a salué dimanche les routes construites par la Chine dans son pays pour stimuler le développement et réduire les temps de trajet.
M. Kenyatta a fait ces commentaires lors de la cérémonie de mise en service de l'autoroute et de la rocade orientale de Nairobi.
La China Road and Bridge Corporation a construit les 27km de l'autoroute de Nairobi dans le cadre d'un modèle de partenariat public-privé. Elle a été mise à l'essai en mai dernier.
"Depuis que nous avons ouvert la route (Nairobi Expressway) aux essais publics, il faut désormais entre 15 et 24 minutes pour aller de Mlolongo, dans le comté de Machakos, à Rironi, dans le comté de Kiambu. Avant la construction de la voie express, ce trajet prenait au moins trois heures, ce qui équivaut à un aller-retour en avion jusqu'à Addis-Abeba", a rappelé M. Kenyatta.
Le projet de contournement oriental de Nairobi a été entrepris par la China Communications Construction Company en janvier et a permis d'élargir le contournement de la voie unique à deux voies d'origine en une voie double à quatre et six voies.
Le président kényan s'est dit convaincu que l'autoroute et la rocade permettront de résoudre le problème des embouteillages de Nairobi, dont on estime qu'ils coûtent au pays plus de 5 milliards de shillings (environ 41,99 millions de dollars américains) par an en perte de productivité et en gaspillage de carburant.
Notant la valeur des routes dans la réduction des embouteillages et l'amélioration de la productivité, M. Kenyatta a indiqué que la voie rapide a soutenu les secteurs du tourisme, des conférences et de l'hôtellerie du pays, qui emploient ensemble plus de 3 millions de Kényans directement et 6 autres millions indirectement.
"Ce projet singulier garantit le statut de Nairobi en tant que capitale et centre nerveux économique de la région et, par conséquent, renforce la position du Kenya en tant que centre commercial et diplomatique de l'Afrique centrale et orientale", a-t-il déclaré. Fin
(Xinhua/Long Lei)
(Xinhua/Long Lei)
(Xinhua/Dong Jianghui)
(Xinhua/Dong Jianghui)
(Xinhua/Long Lei)
(Xinhua/Dong Jianghui)
(Xinhua/Dong Jianghui)
(Xinhua/Dong Jianghui)
http://french.news.cn/20220801/33132f2a6d164003a579be6b0d1d626a/c.html
LA VISITE DE PELOSI A TAÏWAN EST UNE DANGEREUSE PROVOCATION
Par
tourtaux-jacques
Le 01/08/2022
La visite de Pelosi à Taïwan est une dangereuse provocation
01 Août 2022
Grosse tension géopolitique autour de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan. Un déplacement qui risque d’entrainer de très grosses conséquences et un conflit quasi ouvert entre les deux plus grosses puissances mondiales: Chine et États-Unis (IGA).
À l’insu de la population américaine, l’armée des États-Unis prépare une provocation contre la Chine visant à déclencher un conflit qui pourrait déboucher sur une guerre mondiale entre les deux plus grandes économies du monde.
Cette provocation prend la forme d’un voyage prévu à Taïwan par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, troisième personnalité en importance du gouvernement américain.
Malgré les inquiétudes exprimées publiquement par le président américain Joe Biden quant à la nature provocatrice de ce voyage, le journaliste du New York Times David Sanger, porte-parole officieux de l’appareil militaire et de renseignement américain, a rapporté mardi que «les responsables américains ont déclaré que la planification du voyage de Mme Pelosi allait de l’avant».
Selon toutes les indications, dans le courant du mois prochain, l’octogénaire grand-mère de neuf enfants s’installera dans un avion-cargo C-130, possiblement accompagné d’une escorte de chasseurs F-35 et soutenu par des porte-avions américains, et tentera le sort en atterrissant à Taïwan, alors que des officiers militaires chinois l’ont prévenue qu’ils l’«empêcheront» d’entrer dans le pays.
Ce niveau d’imprudence témoigne de la crise profonde et de la désorientation de l’establishment politique américain, qui se déchaîne désespérément dans toutes les directions face à une crise sociale, économique et politique insoluble.
L’envoi de Pelosi, le plus haut responsable américain à se rendre sur l’île depuis un quart de siècle, vise à saper davantage la politique d’une seule Chine, qui a été systématiquement démantelée par les gouvernements Trump et Biden, qui ont encouragé le séparatisme taïwanais tout en armant l’île jusqu’aux dents. Maintenant, de manière provocatrice, Washington admet publiquement que le nombre de militaires américains à Taïwan est en augmentation.
En octobre 2021, le Wall Street Journala rapporté que des troupes américaines étaient stationnées à Taïwan, et en décembre, les États-Unis ont doublé le nombre de troupes stationnées sur l’île. En mars de la même année, le Nikkei a rapporté que les États-Unis sont en discussion pour stationner des missiles offensifs qui auraient violé le traité FNI sur Taïwan.
Le 5 mai 2022, le département d’État américain a retiré de son site Internet officiel un texte indiquant que «les États-Unis ne soutiennent pas l’indépendance de Taïwan» et «reconnaissant la position chinoise selon laquelle il n’y a qu’une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine».
Le gouvernement Biden a approuvé jusqu’à présent quatre ventes massives d’armes à Taïwan, et une cinquième, d’un montant de 108 millions de dollars, doit être approuvée sous peu par le Congrès.
Tout comme les États-Unis ont, pendant des années, érigé l’armée ukrainienne en bastion contre la Russie dans le but de provoquer la guerre désastreuse actuelle, ils sont en train de transformer l’île en une plate-forme de lancement offensive pour une guerre contre la Chine, cherchant à provoquer la Chine à intervenir militairement contre Taïwan.
Ces plans, préparés depuis des années, menacent maintenant d’éclater en une guerre frontale. Les États-Unis et la Chine ont tous deux déclaré explicitement qu’ils entreraient en guerre l’un contre l’autre au sujet de Taïwan. Interrogé en mai sur la question de savoir si les États-Unis utiliseraient la force pour défendre Taïwan, Biden a répondu: «Oui… C’est l’engagement que nous avons pris».
Les responsables chinois ont également indiqué clairement qu’ils entreraient en guerre pour Taïwan. Le mois dernier, le ministre chinois de la Défense, Wei Fenghe, a déclaré aux responsables américains lors du dialogue Shangri-La à Singapour: «Si quelqu’un ose séparer Taïwan de la Chine, nous n’hésiterons pas à nous battre, et nous le ferons avec acharnement».
En public et en privé, des responsables chinois ont déclaré qu’ils envisageaient une réponse militaire au voyage de Pelosi, notamment en interceptant son vol ou en envoyant des avions chinois survoler le continent taïwanais.
L’armée américaine, pour sa part, se prépare à déployer des porte-avions et à faire décoller des avions de combat pour soutenir l’opération.
Face à une crise économique, sociale et politique sans précédent dans leur pays, les sections dominantes de l’establishment politique américain cherchent à intensifier massivement la guerre qui a éclaté en Ukraine en ouvrant un front dans le Pacifique.
En effet, dans une déclaration au New York Times, le sénateur Chris Coons, un allié clé de Biden au Sénat, a déclaré: «nous nous dirigeons peut-être vers une confrontation plus précoce… que nous le pensions».
Taïwan, une île de moins de 160 km de long, est l’un des points d’étranglement économique les plus importants du monde entier.
L’île abrite 92 pour cent de la production mondiale de semi-conducteurs de pointe. Chaque produit fabriqué par Apple, y compris l’iPhone, l’iPad et les ordinateurs Macintosh, ainsi que les processeurs graphiques, d’intelligence artificielle et d’imagerie de Nvidia et d’innombrables autres géants de la technologie, reposent sur des semi-conducteurs produits à Taïwan.
L’industrie automobile américaine, qui met de plus en plus l’accent sur les véhicules électriques et les technologies d’aide à la conduite, est fortement tributaire de la fabrication de semi-conducteurs à Taïwan.
Un conflit militaire autour de l’île, même s’il ne déclenche pas immédiatement une guerre totale et de haute intensité entre les États-Unis et la Chine, entraînerait une rupture de l’approvisionnement en semi-conducteurs et déclencherait une crise économique rivalisant avec celles de 2008 et 2020.
Dans un article publié avant la révélation du voyage prévu de Pelosi à Taïwan, le Financial Times(FT) a averti que les grandes entreprises estiment à une sur cinq les chances d’une guerre à propos de Taïwan. Le voyage de Pelosi, et le fait qu’il ait lieu malgré les sérieuses inquiétudes soulevées par la Maison-Blanche, fera inévitablement augmenter ce risque.
Dans une interview accordée au FT, un cadre d’une entreprise technologique américaine a averti: «Appliquez à la Chine ce que nous avons vu en Russie, et c’est l’apocalypse pour l’économie chinoise et pour l’économie mondiale».
La provocation militaire américaine autour de la visite de Pelosi est motivée par des forces puissantes et réactionnaires au sein de l’État américain. Malgré l’opposition déclarée à la visite par le président américain Joe Biden et les déclarations à la presse de son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, les principaux généraux politiques américains ont exigé que le voyage ait lieu. Parmi ceux-ci figurent:
L’amiral James Stavridis, l’ancien commandant suprême des forces alliées de l’OTAN en Europe, qui a déclaré: «Nous ne pouvons pas laisser la Chine décider si de hauts responsables américains se rendent ou non sur l’île de Taïwan».
L’ancien secrétaire à la défense Mark Esper, qui a déclaré à CNN: «Je pense que si la présidente de la Chambre des représentants veut y aller, elle doit y aller».
L’ancien officier de l’armée, directeur de la CIA et secrétaire d’État, Mike Pompeo, a tweeté: «Nancy, j’irai avec toi… On se voit là-bas!»
La visite de Pelosi a été accueillie avec des applaudissements par la droite fasciste américaine:
Lors de la réunion de l’America First Policy Institute soutenue par Trump à Washington, l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich a déclaré: «Je félicite Nancy», sous un tonnerre d’applaudissements.
Le chef de la minorité du Sénat, Mitch McConnell, a déclaré: «Si elle ne part pas maintenant, elle donne à la Chine… une victoire».
Le sénateur républicain Tom Cotton, auteur de l’essai «Send in the Troops» encourageant la mise en place d’une dictature militaro-policière en réponse aux protestations américaines contre les violences policières en 2020, a condamné les inquiétudes de Biden concernant le voyage, déclarant: «Cette autodissuasion pathétique est une erreur, et elle encouragera plus d’agression».
Newsweek a commenté qu’«Une visite de Nancy Pelosi à Taïwan serait un triomphe pour la politique étrangère chinoise de Trump ».
L’escalade du conflit entre les États-Unis et la Chine renforcerait les forces d’extrême droite aux États-Unis. La démagogie xénophobe anti-chinoise de Trump, centrée sur l’affirmation que la COVID-19 est le «virus de la Chine», était un élément central de sa politique étrangère, dont les principes les plus fondamentaux ont été maintenus et intensifiés par Biden.
Il faut s’opposer aux plans américains de guerre contre la Chine. Aussi horrible que soit la guerre provoquée par les États-Unis en Ukraine, une guerre contre Taïwan, un point d’étranglement central de l’économie mondiale aurait des conséquences humaines et économiques bien plus importantes.
Les classes dirigeantes des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN, qui confrontent une opposition politique intérieure croissante et une crise sociale, économique et politique à laquelle elles n’ont aucune solution, se tournent vers la guerre. La classe ouvrière doit être tout aussi résolue à entrer en lutte contre la guerre en tant que composante essentielle de la lutte contre l’inégalité sociale et la dictature.
Source: WSWS
https://www.investigaction.net/fr/le-visite-de-pelosi-a-taiwan-est-une-dangereuse-provocation/
Par
tourtaux-jacques
Le 31/07/2022
Heilongjiang : des touristes viennent en visite au centre d’élevage du nord-est de Hailin à l’occasion de la Journée internationale du tigre
Xi Jinping met l'accent sur l'unité des Chinois dans le pays et à l'étranger afin de mettre en commun les forces pour le grand renouveau
French.news.cn | 2022-07-30 à 23:00
(Xinhua/Yao Dawei)
BEIJING, 30 juillet (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a mis l'accent sur la promotion de l'unité et du travail assidu des Chinois dans le pays et à l'étranger, afin de mettre en commun les forces pour le grand renouveau de la nation chinoise.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors d'une conférence centrale sur le travail du front uni qui s'est tenue de vendredi à samedi à Beijing.
M. Xi a insisté sur la nécessité de suivre les orientations de la Pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et de soutenir la direction du PCC et la voie du socialisme à la chinoise.
M. Xi a souligné qu'il fallait porter haut la bannière du patriotisme et du socialisme, trouver un équilibre entre les points communs et la diversité, se concentrer sur la tâche centrale, servir les intérêts généraux du pays, suivre le rythme de l'époque, et innover sur la base de ce qui a fonctionné dans le passé.
Il a également mis l'accent sur le fait que le front uni doit jouer pleinement son rôle politique en ralliant le soutien du peuple et en unissant ses forces pour promouvoir l'harmonie dans les relations entre les partis politiques, les groupes ethniques, les secteurs religieux, les couches sociales, et les compatriotes dans le pays et à l'étranger.
Li Keqiang a présidé la conférence, à laquelle ont également assisté Li Zhanshu, Wang Huning, Zhao Leji et Han Zheng. Wang Yang a prononcé les conclusions de la conférence.
Le front uni est une composante importante de la ligne générale et de la politique générale du Parti, a indiqué M. Xi, notant que le PCC a accompli des réalisations historiques dans le travail du front uni depuis le 18e Congrès national du PCC.
Nous avons formé la pensée sur le travail du front uni dans la nouvelle ère par la pratique. Elle sert de ligne directrice fondamentale pour le travail du front uni dans la nouvelle ère et doit être appliquée pleinement et fidèlement par l'ensemble du Parti, a souligné M. Xi.
En tant que moyen important d'unir le peuple chinois dans le pays et à l'étranger pour réaliser le renouveau national, le front uni doit être maintenu à long terme, selon M. Xi.
M. Xi a indiqué que la condition essentielle du travail du front uni est de parvenir à une grande unité et solidarité, et que la clé réside dans la recherche d'un terrain d'entente en mettant de côté les différences, et en recherchant les points communs tout en respectant la diversité.
Il a également souligné l'importance de garantir le leadership global du Parti sur le travail du front uni.
Notant que des changements profonds, jamais vus depuis un siècle, se développent rapidement dans le monde, M. Xi a déclaré que le front uni jouait un rôle de plus en plus important dans la sauvegarde de la souveraineté, de la sécurité et des intérêts de développement du pays.
Il joue également un rôle plus important pour servir l'ensemble des intérêts dans le cadre des efforts visant à faire de la Chine un pays socialiste moderne dans tous les domaines, et pour renforcer la base de classe du Parti et élargir sa base de masse, a-t-il ajouté.
Il a mis l'accent sur les efforts visant à unir véritablement tous les fils et filles de la nation chinoise issus de différents partis politiques, groupes ethniques, couches et groupes sociaux, ainsi que ceux qui ont des croyances différentes et qui vivent dans des systèmes sociaux différents.
La relation entre l'unité et la lutte dans le travail du front uni doit être correctement gérée, afin d'atteindre une unité réelle et imprenable, a indiqué M. Xi.
Depuis le 18e Congrès national du PCC, le Comité central du Parti a toujours attaché une grande importance au travail du front uni dans une perspective globale et stratégique.
M. Xi a appelé à maintenir et à améliorer le système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, à unir les intellectuels non membres du PCC et les personnes de nouveaux groupes sociaux, à faciliter le développement sain du secteur non public et à encourager ceux qui travaillent dans ce secteur à réussir.
Il a également appelé à encourager les éléments patriotiques de l'étranger et renforcer le travail du front uni dans le cyberespace.
L'exigence fondamentale pour renforcer le travail du front uni dans la nouvelle ère est de maintenir le leadership du Parti, a indiqué M. Xi, appelant les autorités et les départements concernés à former une forte synergie.
Il a également demandé aux personnels concernés d'améliorer leur capacité de jugement, de réflexion et de mise en oeuvre politiques, et de mener à bien le travail du front uni avec des meilleures méthodes.
Présidant la conférence, Li Keqiang a appelé à faire des efforts pour étudier sérieusement l'important discours de M. Xi, et à penser et à agir conformément à ses principes directeurs. M. Li a également appelé à accomplir diverses tâches sur la base des conditions réelles.
Dans ses propos de clôture lors de la conférence, Wang Yang a appelé à une compréhension totale et fidèle de la pensée importante de M. Xi sur le travail du front uni du Parti dans la nouvelle ère. M. Wang a appelé à des efforts concertés pour servir la tâche centrale du Parti dans la nouvelle ère et écrire un nouveau chapitre dans la cause du front uni. Fin
(Xinhua/Yao Dawei)
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Cameroun : mise en service de l'autoroute Kribi-Lolabé
French.news.cn | 2022-07-30 à 12:07
(Xinhua/Kepseu)
YAOUNDE, 29 juillet (Xinhua) -- L'autoroute Kribi-Lolabé construite par une entreprise chinoise a été mise en service vendredi à Kribi, une ville balnéaire de la région camerounaise du Sud, a-t-on constaté sur place.
Lors de l'inauguration, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a jugé que cet axe allait permettre de répondre aux besoins de transport du port en eau profonde de Kribi. Il "facilitera l'accès des véhicules et des personnes au port (...) depuis n'importe quelle partie du pays. C'est un bijou de développement qui stimulera le processus d'industrialisation au Cameroun", s'est-il félicité devant la presse après une visite.
Son collègue des Finances, Louis Paul Motazé, a noté que cette autoroute, construite par le groupe China Harbour Engineering Company (CHEC), était le fruit d'une étroite coopération entre la Chine et le Cameroun. "La Chine intervient dans bon nombre de nos projets au Cameroun. Je dirais que les Chinois sont très efficaces", a-t-il salué.
La Chine a financé 85% du projet par le biais de la Banque d'import-export de Chine (Eximbank) et le gouvernement camerounais les 15% restants, a détaillé le ministre.
L'autoroute Kribi-Lolabé est longue de 38,5km et comporte deux fois trois voies. Elle compte un péage sur son axe principal et un autre sur une voie d'accès, a précisé Zhang Wenfeng, directeur général adjoint de la division Afrique centrale à CHEC.
"La mise en service de l'autoroute Kribi-Lolabé aujourd'hui est une étape clé pour briser les goulets d'étranglement du développement économique. Cette route améliorera considérablement l'environnement commercial au Cameroun, augmentera l'emploi et créera un corridor économique qui rayonnera dans tout le pays", a-t-il assuré. Fin
(Xinhua/Kepseu)
(Xinhua/Kepseu)
(Xinhua/Kepseu)
(Xinhua/Kepseu)
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Les chefs de la diplomatie chinoise et kirghize se rencontrent pour renforcer les relations bilatérales
French.news.cn | 2022-07-31 à 05:05
(Xinhua/Roman)
CHOLPON-ATA (Kirghizistan), 30 juillet (Xinhua) -- Le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine Wang Yi s'est entretenu samedi avec le ministre kirghize des Affaires étrangères Jeenbek Kulubaev sur le renforcement des relations entre les deux pays.
Au cours des 30 dernières années, les relations entre la Chine et le Kirghizistan ont résisté à divers risques et défis, leur amitié traditionnelle s'est resserrée et leur coopération pratique a donné des résultats fructueux, qui procurent des avantages importants aux peuples des deux pays, a déclaré M. Wang.
En particulier, les deux parties ont toujours fait preuve de fermeté sur les questions majeures concernant les intérêts fondamentaux mutuels, ce qui a consolidé la base politique des relations bilatérales, renforcé la confiance mutuelle et démontré pleinement la pertinence du partenariat stratégique global, a-t-il poursuivi, notant que les deux pays sont devenus de véritables bons voisins, bons amis, bons partenaires et bons frères.
M. Wang a affirmé que la Chine a toujours considéré le Kirghizistan comme un partenaire important dans sa diplomatie de voisinage, qu'elle soutiendrait toujours résolument les mesures prises par le Kirghizistan pour sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et la stabilité sociale, et qu'elle s'opposerait fermement à toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures du Kirghizistan.
Pour sa part, M. Kulubaev a déclaré que depuis l'établissement de liens diplomatiques il y a 30 ans, le Kirghizistan et la Chine ont mené une coopération de haut niveau, élevé les relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global, consolidé l'amitié de bon voisinage et jeté des bases solides pour approfondir la coopération mutuellement bénéfique.
Les deux parties ont travaillé ensemble pour mettre en œuvre l'important consensus atteint par les chefs d'Etat des deux pays et ont obtenu de solides résultats, a poursuivi M. Kulubaev.
Le Kirghizistan considère les relations avec la Chine comme une priorité diplomatique et soutient fermement la position légitime de la Chine sur toutes les questions clés liées à la Chine. Aucune divergence politique ne peut entraver la coopération globale entre le Kirghizistan et la Chine, a-t-il considéré, ajoutant que la partie kirghize soutient pleinement la construction d'une communauté de destin Kirghizistan-Chine.
M. Kurubayev a déclaré que le Kirghizistan espérait accélérer le projet de chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan, qu'il accueillait favorablement la visite d'experts chinois au Kirghizistan pour effectuer des travaux d'enquête et qu'il était prêt à travailler avec la Chine pour accélérer la mise en œuvre de projets clés tels que la nouvelle autoroute Nord-Sud et la rénovation du réseau routier municipal de Bichkek.
M. Wang a fait remarquer qu'au cours de ce voyage, la partie chinoise a ressenti la grande importance et les attentes ardentes attachées par le Kirghizistan et l'Ouzbékistan au projet ferroviaire Chine-Kighizistan-Ouzbékistan et accélérera conjointement la promotion de cet important projet.
Cette année, les échanges économiques et commerciaux entre la Chine et le Kirghizistan ont inversé la tendance et dépassé le niveau pré-pandémique, a affirmé M. Wang, notant que la partie chinoise souhaite importer davantage de produits agricoles et d'élevage verts et de haute qualité du Kirghizistan.
Les deux parties doivent faire progresser régulièrement la coopération pratique, créer de nouveaux points forts de coopération tels que les nouvelles énergies, l'agriculture écologique, le commerce électronique et la logistique transfrontalière, et construire conjointement une "Route de la soie verte" et une "Route de la soie numérique", a ajouté M. Wang.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur le renforcement du mécanisme de coopération entre la Chine et les cinq pays d'Asie centrale et sont convenues de promouvoir la coopération dans des domaines prioritaires tels que les transports, l'économie et le commerce, les investissements, l'industrie, l'agriculture, l'énergie, les douanes et la culture, afin de construire un modèle de coopération sous-régionale globale, à plusieurs niveaux et multidimensionnelle. Fin
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Les débris d'une fusée chinoise rentrent dans l'atmosphère
French.news.cn | 2022-07-31 à 14:45
BEIJING, 31 juillet (Xinhua) -- Les débris du dernier étage de la fusée porteuse Longue Marche-5B Y3 sont rentrés dans l'atmosphère dimanche à 12h55 (heure de Beijing), a annoncé l'Agence chinoise des vols spatiaux habités.
La grande majorité de l'appareil a brûlé au cours de la rentrée, et les débris sont tombés dans la mer, le centre de la zone d'atterrissage se trouvant à 119,0 degrés de longitude est et 9,1 degrés de latitude nord, a précisé l'agence.
Le 24 juillet, la fusée porteuse Longue Marche-5B Y3, transportant le module laboratoire Wentian de la station spatiale chinoise a décollé du site de lancement spatial de Wenchang sur la côte de la province insulaire méridionale de Hainan. Fin
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Par
tourtaux-jacques
Le 28/07/2022
Au téléphone, Xi Jinping avertit Joe Biden de ne pas « jouer avec le feu » à propos de Taïwan
Depuis 1 heure 28 juillet 2022
Amérique et Europe - Asie et Afrique - Chine - USA
Les deux dirigeants ont échangé deux heures durant par téléphone ce jeudi. De son côté, Joe Biden a répondu à Xi Jinping que la position américaine sur Taïwan n’avait « pas changé »
Xi Jinping et Joe Biden ont eu ce jeudi deux heures d’entretien « sincère et approfondi », au cours duquel le président chinois a averti son homologue américain de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan, selon un média d’Etat chinois.
« Ceux qui jouent avec le feu finissent pas se brûler », a prévenu le président chinois, alors que Pékin menace depuis plusieurs jours de « conséquences » si la cheffe des députés américains Nancy Pelosi mène à bien son projet de visite à Taïwan.
« J’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela », a ajouté Xi Jinping, cité par l’agence Chine nouvelle. Selon cette agence d’Etat, « les deux présidents ont estimé que leur entretien téléphonique avait été sincère et approfondi ».
Confrontation sur la question de Taïwan
La Maison Blanche a indiqué que l’entretien téléphonique, cinquième sommet virtuel entre les deux responsables depuis que Joe Biden est devenu président il y a un an et demi, avait commencé à 8H33 heure locale et avait duré plus de deux heures.
Pékin et Washington étaient déjà en conflit au sujet du commerce. Les deux puissances mondiales s’opposent maintenant à cause de Taïwan. La Chine estime que l’île, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces historiques qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste du pays.
Opposé à toute initiative qui donnerait aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, Pékin est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d’autres Etats, et donc contre la potentielle visite de Nancy Pelosi.
Une visite potentielle de Nancy Pelosi sur l’île
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, avait déclaré avant l’appel que seraient à l’ordre du jour « les tensions autour du comportement agressif et coercitif de la Chine dans l’Indo-Pacifique » – terme employé notamment par les Etats-Unis pour désigner la réalité changeante d’alliances dans la région Asie-Pacifique.
Bien que des responsables américains se rendent fréquemment à Taïwan, Pékin considère qu’un voyage de Nancy Pelosi, l’un des plus hauts personnages de l’Etat américain, serait une provocation majeure. Washington devra « assumer toutes les conséquences » de cette visite potentielle, que Nancy Pelosi n’a pas encore confirmée, avait averti Pékin mercredi.
Le général Mark Milley, le chef d’état-major américain, a déclaré à la presse que si Nancy Pelosi demandait « un soutien militaire », il ferait « le nécessaire pour assurer une conduite en toute sécurité » de ses affaires.
Des craintes autour de pressions chinoises sur Taïwan
Les tensions autour de ce voyage ne sont qu’une partie du problème. Les responsables américains craignent que le président Xi ne soit en train de réfléchir à l’usage de la force pour imposer son contrôle à Taïwan. Autrefois considérée comme improbable, une invasion, ou une autre forme d’action militaire, est de plus en plus considérée par les observateurs comme possible.
Les déclarations contradictoires de Joe Biden sur Taïwan – il a dit en mai que les Etats-Unis défendraient l’île, avant que la Maison Blanche n’insiste sur le fait que la politique d' »ambiguïté stratégique » n’avait pas changé – n’ont pas aidé.
Bien que le président américain se targue d’une relation étroite avec Xi Jinping, les deux hommes ne se sont pas encore vus en personne depuis qu’il a pris ses fonctions, en grande partie à cause des restrictions liées au Covid.
« Etablir des garde-fous »
Selon la Maison Blanche, le principal objectif de Joe Biden était d’établir des « garde-fous » pour les deux superpuissances, afin d’éviter un conflit ouvert en dépit de leurs différends et de leur rivalité géopolitique.
Joe Biden voulait « s’assurer » que soient ouvertes « les lignes de communication avec le président Xi Jinping sur toutes les questions, qu’il s’agisse de questions sur lesquelles nous sommes d’accord ou de questions sur lesquelles nous avons des difficultés importantes, qu’ils puissent toujours prendre le téléphone et se parler l’un à l’autre franchement », a dit John Kirby.
Interrogé sur une éventuelle levée par M. Biden de certains des droits de douane de 25% imposés sur des milliards de dollars de produits chinois par l’ex-président Donald Trump, le porte-parole avait indiqué qu’une décision n’avait toujours pas été prise.
« Nous pensons (…) que les tarifs douaniers mis en place par son prédécesseur étaient mal conçus. Nous pensons qu’ils ont augmenté les coûts pour les familles et les petites entreprises américaines, ainsi que pour les éleveurs », avait-il affirmé, évoquant également les « pratiques commerciales préjudiciables de la Chine ».
Source: French.xinhuanet.com
Chine Etats Unis Joe Biden légitimité internationale Nancy Pelosi Taïwan
Par
tourtaux-jacques
Le 28/07/2022
Xi Jinping met l'accent sur le maintien du socialisme à la chinoise pour construire un pays socialiste moderne
French.news.cn | 2022-07-28 à 13:01
(Xinhua/Ju Peng)
BEIJING, 28 juillet (Xinhua) -- Le président Xi Jinping a exhorté à porter haut la bannière du socialisme à la chinoise et à s'efforcer d'écrire un nouveau chapitre dans l'édification intégrale d'un pays socialiste moderne.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, s'est ainsi exprimé lors d'une session d'étude des responsables de rang provincial et ministériel, organisée mardi et mercredi à Beijing.
M. Xi a mis l'accent sur l'adhésion au socialisme à la chinoise, ainsi qu'à l'orientation des derniers résultats dans l'adaptation du marxisme à la réalité chinoise et aux besoins de l'époque dans la nouvelle marche vers l'édification intégrale d'un pays socialiste moderne.
Il a exhorté à raffermir la confiance dans la voie, la théorie, le système et la culture du socialisme à la chinoise et à faire avancer le processus historique du renouveau national.
M. Xi a également mis l'accent sur l'application coordonnée du Plan global en cinq axes et des dispositions stratégiques des "Quatre intégralités" afin d'écrire un nouveau chapitre dans l'édification intégrale d'un pays socialiste moderne.
Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji et Han Zheng, tous membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, ont assisté à la cérémonie d'ouverture de la session d'étude. Le vice-président, Wang Qishan, a également assisté à l'événement.
Notant l'importance du 20e Congrès national du PCC qui sera organisé à un moment crucial dans la nouvelle marche vers l'édification intégrale d'un pays socialiste moderne, M. Xi a indiqué que les objectifs, les tâches et les politiques pour la cause du Parti et du pays dans les cinq années à venir et au-delà seraient élaborées lors du congrès.
Il revêt une importance cruciale pour faire avancer, sur la base des acquis précédents, la cause du Parti et du pays, pour l'avenir du socialisme à la chinoise et pour le grand renouveau de la nation chinoise, a poursuivi M. Xi.
Selon lui, dans un contexte où des changements jamais vus depuis un