Après Mars, la Chine affiche ses nouvelles ambitions, direction Jupiter
À peine un mois après que la Chine a posé son premier rover sur Mars, les scientifiques du pays prévoient déjà d'explorer Jupiter, la plus grande planète de notre système solaire.
Zhang Rongqiao, un responsable de l'Administration spatiale nationale de Chine et planificateur en chef de la mission Tianwen 1 sur Mars, a déclaré le 12 juin aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège de son administration à Beijing que la Chine ne se contentera pas du succès de sa première expédition sur Mars, et qu’elle poursuivra ses aventures interplanétaires.
« L'un des points forts de nos futurs plans d'exploration interplanétaire est une mission sur Jupiter. L'humanité manque encore de connaissances approfondies du système jovien et n'y a mené qu'une poignée d'opérations », a-t-il expliqué. « C’est pourquoi la géante gazeuse est pleine d'opportunités pour la science et la découverte », a-t-il dit, ajoutant qu’en plus de sa valeur scientifique, une expédition vers Jupiter conduira au développement de nouvelles inventions et technologies.
« Une telle mission nous obligera à développer de nouvelles technologies pour des engins spatiaux à durée de vie plus longue, un meilleur suivi et un meilleur contrôle et des sources d'énergie améliorées », a-t-il noté. « En résumé, cela fera considérablement progresser nos capacités d'exploration spatiale ».
M. Zhang n'a toutefois pas fourni d'informations détaillées sur la mission prévue, son calendrier ou sa méthode d'exploration.
Bien que Jupiter soit connue depuis l'Antiquité, les premières observations détaillées n’en ont été faites qu’en 1610 par Galilée, à l'aide d'un petit télescope.
Le premier vaisseau spatial à visiter Jupiter fut le Pioneer 10 américain en 1973. Depuis lors, la planète a été visitée par plusieurs sondes et orbiteurs de passage.
La mission jovienne la plus récente a été lancée par la NASA en août 2011. Le vaisseau spatial, nommé Juno, a commencé à voyager sur une orbite polaire de la géante gazeuse en juillet 2016, et a mené une enquête sur l'atmosphère de Jupiter, sa structure plus profonde et sa magnétosphère pour trouver des indices sur l'origine et l'évolution de la planète.
http://french.china.org.cn/china/txt/2021-06/14/content_77566947.htm
Xi Jinping appelle à la mobilisation des secours après une explosion de gaz dans le centre de la Chine
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-14 à 10:18
BEIJING, 14 juin (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a ordonné de déployer tous les efforts nécessaires pour secourir les blessés après l'explosion de gaz qui s'est produite dimanche matin dans la province chinoise du Hubei (centre).
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a demandé aux autorités de réconforter les familles des victimes et d'enquêter sur l'accident dans les meilleurs délais.
Une explosion de gaz est survenue vers 6h40 dans un marché commercial de quartier de la ville de Shiyan, faisant 12 morts et 37 blessés graves.
"Les responsables devront rendre des comptes", a indiqué M. Xi dans son instruction.
Etant donné que plusieurs accidents de la sécurité de travail et incidents liés à la sécurité sur les campus se sont produits récemment dans plusieurs lieux, M. Xi a demandé aux autorités locales et aux services compétents de tirer les leçons de ces événements, d'assumer leurs responsabilités, de développer un sens politique aigu et de renforcer les contrôles de sécurité.
Il a appelé à des efforts pour éviter les urgences majeures, assurer la sécurité de la vie et des biens du peuple, maintenir la stabilité sociale et créer une bonne atmosphère pour les célébrations du 100e anniversaire de la fondation du PCC.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang, dans une instruction séparée, a exigé que tout soit fait pour organiser le travail de secours, soigner les blessés et réduire les pertes.
M. Li a ordonné d'identifier la cause de l'accident et d'assurer que des comptes soient rendus conformément à la loi et aux règlements et a exhorté à des efforts pour renforcer la surveillance dans les domaines clés et identifier les dangers potentiels afin de prévenir les accidents graves.
A la suite de ces instructions, des groupes de travail des départements centraux ont été dépêchés à Shiyan pour guider la gestion de l'accident, tandis qu'une équipe médicale nationale a également été mobilisée.
Les opérations de secours et les soins aux blessés sont en cours. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/14/c_1310006616.htm
Chine : la population du Xinjiang en hausse de 18,5% en dix ans
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-14 à 14:24
URUMQI, 14 juin (Xinhua) -- La population de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a augmenté de 18,52% entre 2010 et 2020, d'après le 7e recensement de la population du pays.
La population de résidents permanents au Xinjiang a atteint 25,85 millions en octobre 2020, en hausse de 4,04 millions par rapport au 6e recensement de la population du pays mené en 2010, d'après les données du dernier recensement publiées lundi par le bureau régional des statistiques.
La croissance démographique de la région au cours de la dernière décennie est de 13,14 points de pourcentage supérieure à la moyenne nationale.
Selon les données, la stabilité de la croissance démographique est imputable au développement économique et social de la région. Ces dernières années, le Xinjiang a attiré un grand nombre de personnes venues investir et faire des affaires, grâce à son environnement stable et harmonieux.
Sur l'ensemble de la population permanente du Xinjiang, l'ethnie Han représente 42,24%, tandis que les minorités ethniques comptent pour 57,76%. Le groupe ethnique ouïgour représente à lui seul 44,96% de la population.
Par rapport au sixième recensement de la population, la population des groupes ethniques minoritaires au Xinjiang a augmenté de 14,27%, soit plus de 1,86 million de personnes, d'après les données. Le taux de croissance est de 4,01 points de pourcentage supérieur à celui des minorités ethniques du pays.
La population du groupe ethnique ouïgour a augmenté de 1,62 million de personnes, soit 16,2% de plus qu'il y a dix ans.
La région compte une population plutôt jeune. La proportion des personnes âgées de 60 ans ou plus est de 11,28%, contre 18,7% pour l'ensemble du pays.
Le nombre de personnes ayant fait des études universitaires est passé de 10.635 pour 100.000 personnes en 2010 à 16.536 pour 100.000 personnes, selon les données du recensement. Ce taux est supérieur de 1.069 personnes à la moyenne nationale.
Le nombre de personnes ayant reçu un enseignement secondaire a augmenté à 13.208 pour 100.000 personnes, contre 11.582 pour 100.000 en 2010, montrent les données du recensement.
Le taux d'analphabétisme de la région est de 2,66%, soit 0,01 point de pourcentage de moins que la moyenne du pays.
Les données du recensement montrent également que le nombre de personnes vivant dans les villes au Xinjiang représente 56,53% de la population totale de la région, tandis que les ruraux comptent pour 43,47%. Par rapport au recensement de 2010, la proportion de la population urbaine a progressé de 13,73 points de pourcentage. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/14/c_1310006977.htm
Les succès remportés par la Chine sous la direction du PCC sont impressionnants, selon un chef de parti bangladais
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-14 à 15:05
DACCA, 14 juin (Xinhua) -- Sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), les performances de la Chine en matière de lutte contre la pandémie et ses succès en matière d'éradication de la pauvreté sont très impressionnants, a indiqué Dilip Barua, secrétaire général du Parti communiste du Bangladesh (marxiste-léniniste).
Selon lui, le Parti communiste du Bangladesh (marxiste-léniniste) entretient une relation fraternelle avec le PCC depuis 1976, et les deux partis ont échangé des délégations ainsi que des points de vue sur le marxisme.
La volonté du PCC de construire un socialisme aux caractéristiques chinoises est "très impressionnante pour nous", a-t-il affirmé, ajoutant que l'histoire avait prouvé la réussite du PCC d'intégrer le marxisme dans la construction de la société chinoise.
Il a également fait l'éloge de la lutte de la Chine contre la COVID-19.
"Les calamités de la COVID-19 peuvent entraîner les individus dans la pauvreté. Nous voulons donc dire qu'en raison de la COVID-19, le niveau de pauvreté dans le monde est très, très alarmant", a déploré M. Barua.
"Mais nous avons vu qu'en Chine, le peuple chinois, sous la direction du camarade Xi Jinping, a lutté contre la COVID-19 par des efforts concertés, et le gouvernement chinois a réussi à contrôler la pandémie", a-t-il noté, ajoutant que le monde avait été impressionné par ce travail remarquable.
"Cela a été possible parce que le peuple chinois a une forte compréhension (de la lutte contre la pandémie). Et la Chine dispose d'un bon système de gouvernance et d'un bon fonctionnement institutionnel", a estimé le dirigeant politique.
M. Barua a souligné que le PCC s'efforçait d'assurer le bien-être du peuple chinois et le progrès de l'humanité, ce qui contribuera grandement à celui des populations du monde entier.
L'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine peut être très utile pour promouvoir l'économie mondiale et améliorer l'interconnectivité du monde, selon lui.
"Au Bangladesh, notre peuple tient l'Initiative la Ceinture et la Route en haute estime", a-t-il souligné, ajoutant qu'il attendait avec impatience son extension. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/14/c_1310007041.htm
Les "approches égoïstes et nationalistes" ont entaché le début de la lutte contre la COVID-19, admet le PM britannique
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-14 à 02:48
FALMOUTH (Royaume-Uni), 13 juin (Xinhua) -- Le Premier ministre britannique Boris Johnson a admis dimanche que des "approches égoïstes et nationalistes" avaient entaché les premiers temps de la réponse mondiale à la pandémie de COVID-19.
"Je sais que le monde attendait de nous que nous rejetions certaines des approches égoïstes et nationalistes qui ont entaché les premiers temps de la réponse globale à la pandémie", a indiqué M. Johnson lors d'une conférence de presse, tandis que les dirigeants du G7 achevaient leur première réunion en présentiel en presque deux ans dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Cornouailles, dans le sud-ouest du Royaume-Uni.
M. Johnson a espéré que le nouvel engagement pris par les pays du G7 en vue de partager un milliard de doses de vaccins anti-COVID avec les pays à faible revenu au cours de l'année à venir était à la hauteur "des espoirs et des prédictions les plus optimistes" à ce sujet.
Parmi ces doses, 100 millions viendront du Royaume-Uni, et 500 millions des Etats-Unis.
Le Royaume-Uni est le premier pays européen à avoir franchi le cap des 100.000 décès liés au coronavirus.
Les pays du G7 ont longtemps été critiqués pour avoir stocké plus de vaccins qu'ils n'en utilisaient, accaparant plus d'un tiers de l'approvisionnement mondial en vaccins alors qu'ils ne représentent que 13% de la population mondiale.
Dans un communiqué conjoint publié à la fin du sommet, les pays du G7 ont déclaré qu'ils feraient de leur mieux pour aider la communauté scientifique à faire passer le délai de développement de vaccins, de traitements et de tests de dépistages sûrs et efficaces de 300 à 100 jours.
Les dirigeants du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada, du Japon, d'Allemagne, de France, d'Italie et de l'Union européenne ont pris part à ce sommet de trois jours. Cette année, le Royaume-Uni a également convié l'Australie, l'Inde, la République de Corée et l'Afrique du Sud à assister à la réunion en tant que pays invités. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/14/c_1310006243.htm
De faibles attentes pour une percée au sommet Biden-Poutine à Genève, selon des experts (ANALYSE)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-14 à 01:17
par Martina Fuchs
GENEVE, 13 juin (Xinhua) -- Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontreront mercredi à Genève, en Suisse, mais leur réunion en personne ne devrait pas déclencher de résultats tangibles ni conduire à une détente significative dans leurs relations bilatérales tendues, selon des analystes.
Si le sommet qui se tiendra à la Villa La Grange offre une occasion de réduire les tensions, de trouver un terrain d'entente et de faciliter la coopération entre la Maison Blanche et le Kremlin, un véritable rapprochement ne se produira pas du jour au lendemain.
"Nous vivons aujourd'hui un niveau de polarisation sans précédent depuis la Guerre froide. Les relations entre la Russie et l'Occident ne cessent de se détériorer et les niveaux de confiance mutuelle sont au plus bas", a insisté récemment Thomas Greminger, directeur du Geneva Center for Security Policy (GCSP), lors d'un point de presse virtuel.
"Il est donc grand temps de reprendre le dialogue entre les deux dirigeants, compte tenu notamment de tous les défis mondiaux qui ne peuvent être relevés avec succès de manière unilatérale", a souligné M. Greminger, qui est ambassadeur de Suisse et a occupé de nombreux postes de direction au Département fédéral suisse des affaires étrangères. Il a récemment occupé le poste de Secrétaire général de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de 2017 à 2020.
"Je pense que ce sommet offre en effet l'occasion de reprendre un dialogue sobre", a-t-il ajouté.
Ce sera la première réunion en face à face des deux dirigeants depuis l'entrée en fonction de l'administration Biden le 20 janvier dernier.
"Lors du sommet bilatéral de juin, le président Joe Biden a l'occasion de poser des jalons sur des questions critiques avec son homologue russe", a écrit Mathieu Boulègue, chercheur au programme Russie et Eurasie au Chatham House, dans un article publié sur le site web du Center for European Policy Analysis (CEPA).
"Il y a peu d'espoir que le sommet aboutisse à des résultats tangibles. Avoir de faibles attentes et se préparer à être déçu est une bonne politique", a-t-il estimé.
Cette rencontre survient alors qu'en mars, les Etats-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions et restrictions contre des individus et des entités russes à la suite de l'empoisonnement présumé d'Alexeï Navalny, leader de l'opposition russe. Les actions des Etats-Unis contre la Russie comprennent également des restrictions à l'exportation et aux visas.
"Il est prématuré de s'attendre à une normalisation des relations. Je m'attendrais à la coexistence du dialogue et à une coopération sélective dans le contexte d'une confrontation continue", a ajouté M. Greminger.
Cette fois-ci, le sommet se déroule également au milieu de divisions et de désaccords aigus entre les deux pays sur l'ingérence électorale, les cyberattaques, les droits de l'homme et l'Ukraine.
Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, professeur d'histoire et de politique internationales et président du département d'histoire et de politique internationales de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, a estimé qu'il pourrait y avoir "une période de désescalade au cours de laquelle les deux parties réalisent leur inévitable et potentielle coopération sur certains de ces aspects. Mais nous devrions vraiment retenir notre souffle".
"Nous ne devons pas avoir d'attentes irréalistes ou trop élevées. Les deux parties arrivent à la table avec un sentiment de stase", a-t-il ajouté.
La partie américaine a précédemment déclaré que l'objectif était de restaurer "la prévisibilité et la stabilité" dans la relation bilatérale, tandis que la Russie a déclaré que les points sur la table incluraient probablement des relations bilatérales, des problèmes liés à la stabilité nucléaire stratégique, la coopération dans la lutte contre la COVID-19, et des conflits régionaux.
"Nous devons cependant gérer les attentes. L'environnement conflictuel se poursuivra. Le président Biden lui-même a été assez dur dans sa position sur la Russie et son président jusqu'à présent, et le président Poutine ne l'est pas moins", a souligné M. Greminger.
"Dans l'ensemble, il existe un certain nombre de domaines pour relancer les discussions", a-t-il déclaré, tout en indiquant : "Mais pour qu'un dialogue constructif s'établisse, il faut un environnement favorable".
Le lieu du rendez-vous du 16 juin, la Villa La Grange qui date du XVIIIe siècle, est un manoir au milieu d'un parc public avec une vue sur le lac Léman. Il a été fermé au public mardi dernier par les autorités suisses pendant dix jours. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/14/c_1310006209.htm
Par ses réalisations remarquables, le PCC offre un exemple positif aux autres partis politiques, selon une dirigeante thaïlandaise (INTERVIEW)
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-12 à 12:38
BANGKOK, 12 juin (Xinhua) -- En tant que parti au pouvoir dans le pays le plus peuplé du monde, le Parti communiste chinois (PCC) a accompli des réalisations remarquables, "établissant une norme élevée pour les partis politiques de la région", a estimé Nalinee Taveesin, responsable des affaires étrangères du parti Pheu Thai (Parti pour les Thaïlandais) dans une récente interview à Xinhua.
Selon elle, le PCC, avec ses 100 ans d'histoire, a beaucoup inspiré les partis politiques des autres pays. Il constitue un exemple positif qui montre que "les partis politiques doivent rester en contact avec les communautés, servir le peuple, renforcer la bonne gouvernance et distribuer les richesses plus équitablement".
Mme Nalinee voit notamment en l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) une innovation remarquable du PCC, estimant qu'elle favorisera davantage la coopération entre la Chine et les pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) en matière d'infrastructures et d'interconnexion, et apportera la prospérité à cette région et au monde.
Citant le Couloir économique Chine-Indochine comme exemple, elle note qu'une série de projets d'infrastructures reliant la Chine et l'Asie du Sud-Est dans le cadre de l'ICR sont actuellement en cours de construction, ce qui contribuera à développer le commerce régional, à stimuler le tourisme et à apporter d'autres avantages économiques.
Mme Nalinee salue aussi la contribution de la Chine à la lutte mondiale contre la pandémie de nouveau coronavirus, remarquant qu'elle avait soutenu les pays de l'ASEAN en fournissant des équipements médicaux et des vaccins.
Se tournant vers l'avenir, elle pense que les relations entre la Chine et l'ASEAN vont se renforcer et qu'il existe encore un énorme potentiel de coopération entre les deux parties. En effet, la Chine est devenue le principal moteur de la croissance économique mondiale et l'ASEAN, avec sa dynamique et une population qui représente environ la moitié de celle de la Chine, constitue un marché attractif.
En ce qui concerne la situation mondiale, la cadre du Pheu Thai juge qu'il faut encore faire preuve de prudence face aux tendances à la montée du protectionnisme et aux tensions géopolitiques. Elle espère que le PCC et les partis des pays d'Asie du Sud-Est joueront un rôle plus important dans la réponse aux défis mondiaux et collaboreront pour obtenir d'encore meilleurs résultats. Fin
http://french.xinhuanet.com/2021-06/12/c_1310004206.htm
Les dirigeants de l'Union européenne en désaccord avec l'approche de guerre froide avec la Chine des États-Unis
Lorsque le président américain Joe Biden rencontrera les dirigeants de l'Union européenne le 15 juin pour le sommet États-Unis-Union européenne, il continuera d'essayer d’attirer le bloc dans son alliance anti-chinoise, mais les analystes disent que les dirigeants de l'Union ne sont pas d'accord avec l’approche de type de guerre froide des États-Unis contre la Chine.
Des dirigeants de l'Union européenne tels que la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, auraient été parmi ceux qui ont refusé d'approuver la déclaration extrêmement dure de Joe Biden sur la Chine lors du sommet du G7 qui s’est conclu le 13 juin au Royaume-Uni.
À Bruxelles, le président américain rencontrera le 14 juin des alliés de l'OTAN lors de leur premier sommet depuis 2018, et il participera le lendemain au premier sommet américano-européen depuis 2014 avant de partir pour Genève pour sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine mercredi.
Au cours de la réunion, les États-Unis et l'Union européenne pourraient annoncer un partenariat de grande envergure autour de la technologie et du commerce, par exemple en créant un soi-disant « Conseil du commerce et de la technologie Union européenne-États-Unis ».
L'administration Biden a aussi laissé entendre une trêve sur certaines représailles commerciales coup pour coup avec l'Europe pour amadouer l'Union européenne au sujet de son alliance anti-Chine, notamment le découplage économique avec Beijing.
Cependant, l'Union européenne ne considère pas la Chine comme une menace comme le font les États-Unis. L'Union a décrit ses relations avec la Chine comme étant à la fois un partenaire de négociation, un concurrent économique et un rival systémique.
Selon Fiona Hill, chercheuse senior au Centre sur les États-Unis et l'Europe de la Brookings Institution, le découplage avec la Chine est « pratiquement impossible » compte tenu des énormes investissements de celle-ci dans le système financier américain. Elle a souligné que lorsque les États-Unis ont parlé de fabriquer de l'acier et de l'aluminium entièrement aux États-Unis comme dans un scénario de guerre, cela a d’ailleurs inquiété de nombreux Européens.
L'Union européenne accueille Joe Biden après quatre ans de tensions avec son prédécesseur Donald Trump, mais elle se méfie également de la politique américaine divisée et du retour d'un nouveau président populiste lors des prochaines élections américaines.
James Goldgeier, également chercheur senior à la Brookings Institution, estime pour sa part que l'adhésion de l'Europe à la politique stricte des États-Unis à l'égard de la Chine dépend du point de vue des gens. Expert de l'Europe, M. Goldgeier a déclaré que l'Union européenne partage les préoccupations des États-Unis sur certaines questions relatives aux droits de l'homme, mais qu'il est beaucoup plus difficile d'avoir une convergence totale sur les questions économiques et technologiques puisque la Chine est désormais le plus grand partenaire commercial de l'Union européenne.
La Chine a remplacé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de l'Union européenne pour la première fois en 2020, et la Chine et l'Union européenne ont conclu les négociations d'un accord global sur l'investissement le 30 décembre de l’année dernière.
Joe Biden a présenté la concurrence des États-Unis avec la Chine comme comme celle s’opposant à un système différent, mais pour David Miliband, président et PDG de l'International Rescue Committee et ancien ministre britannique des Affaires étrangères, il y a une responsabilité de façonner la coopération avec ceux qui se trouvent dans des systèmes différents. « Je pense qu'il y a suffisamment de gros problèmes pour lesquels la coopération mondiale n'est pas seulement nécessaire mais possible parallèlement à la concurrence entre les systèmes », a-t-il souligné le 11 juin.
La politique intransigeante de Joe Biden à l'égard de la Chine a également suscité les critiques de Charles Kupchan, membre senior du Conseil sur les relations étrangères et ancien haut responsable des affaires européennes dans l'administration Obama. Il a exhorté le président américain à corriger le cap de sa politique étrangère, notant que si la politique de confinement a fonctionné contre l'Union soviétique pendant la guerre froide, une stratégie « avec nous ou contre nous » ne produira pas les mêmes résultats aujourd'hui, citant l'économie à croissance rapide de la Chine, ses prouesses technologiques et ses investissements à l’étranger importants.
« Il n'y a pas de retour possible à l'ordre mondial découplé et à deux blocs de la guerre froide », a-t-il écrit dans un article récent sur Project Syndicate.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2021-06/14/content_77566960.htm