La Chine lancera le vaisseau spatial habité Shenzhou-13 le 16 octobre

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-10-14 à 19:00

JIUQUAN, 14 octobre (Xinhua) -- Le vaisseau spatial habité Shenzhou-13 sera lancé samedi à 00h23 (heure de Beijing) depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, a annoncé jeudi l'Agence chinoise des vols spatiaux habités (China Manned Space Agency, CMSA).

Trois astronautes seront à bord du vaisseau, Zhai Zhigang, Wang Yaping et Ye Guangfu, pour la construction de la station spatiale chinoise, a indiqué Lin Xiqiang, directeur adjoint de la CMSA, lors d'une conférence de presse organisée au centre de lancement.

Ils resteront environ six mois dans l'espace, soit le plus long séjour pour des astronautes chinois.

Après son entrée en orbite, le vaisseau effectuera un rendez-vous et amarrage rapide et autonome au port radial du module central en orbite de la station spatiale, Tianhe, formant un complexe avec le module et les vaisseaux cargos Tianzhou-2 et Tianzhou-3.

Les astronautes à bord de Shenzhou-13 séjourneront dans le module central pendant six mois, respectant un horaire de travail et de vie identique à celui sur Terre, d'après M. Lin. Après six mois, ils reviendront sur Terre à bord d'une capsule de retour au site d'atterrissage de Dongfeng, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine).

Le lancement sera effectué par une fusée porteuse Longue Marche-2F, qui est actuellement chargée de propergol, selon M. Lin.

Le 20 septembre, la Chine a lancé le vaisseau cargo Tianzhou-3 transportant des fournitures pour la mission Shenzhou-13, dont une combinaison spatiale extravéhiculaire de rechange, des fournitures pour les activités extravéhiculaires, du matériel pour la plate-forme de la station spatiale, des charges utiles et du carburant.

Actuellement, les vaisseaux cargos Tianzhou-2 et Tianzhou-3 sont amarrés aux deux extrémités du module central de la station spatiale Tianhe, et tous les équipements fonctionnent bien, en attente de l'arrivée des membres de l'équipage de Shenzhou-13. L'équipage est en bonne forme, et tous les préparatifs avant le lancement sont en ordre, a déclaré M. Lin. Fin

http://french.news.cn/2021-10/14/c_1310244846.htm

Un ambassadeur chinois qualifie l'accord AUKUS de "cas d'école" de la prolifération nucléaire

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-10-14 à 02:56

GENEVE, 13 octobre (Xinhua) -- L'accord AUKUS entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, qui permettra à l'Australie de construire des sous-marins à propulsion nucléaire grâce aux technologies fournies par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, est un "cas d'école" de la prolifération nucléaire basée sur la mentalité de la Guerre froide et des calculs géopolitiques étroits, a déclaré mercredi Li Song, ambassadeur de Chine pour les affaires de désarmement.

En réponse à des questions lors d'une conférence de presse virtuelle, M. Li a affirmé que cet accord constituait une sérieuse remise en cause de la lettre et de l'esprit du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Il a indiqué aux journalistes de l'Association des correspondants accrédités auprès des Nations Unies à Genève que l'accord AUKUS était aussi un exemple peu conventionnel du soi-disant "leadership" des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Australie en matière de non-prolifération.

"En tant qu'Etats dépositaires du TNP, les Etats-Unis et le Royaume-Uni souhaitent aider l'Australie, un Etat ne disposant pas de l'arme nucléaire, à obtenir des sous-marins à propulsion nucléaire, du matériel nucléaire sensible incluant de l'uranium de qualité militaire, ainsi que d'autres technologies et équipements associés. Une telle coopération n'est jamais arrivée dans l'histoire du TNP", a affirmé M. Li.

Le représentant chinois a également souligné qu'une telle coopération engendrerait des conséquences plus vastes pour les régions sans arme nucléaire du Pacifique Sud et d'Asie du Sud-Est, déclencherait une course à l'armement régionale, saperait l'unité et la coopération régionales et perturberait ainsi la paix et la stabilité de la région.

"La prolifération nucléaire n'est pas la bienvenue en Asie Pacifique", a prévenu l'ambassadeur. Il a fait remarquer que le récent incident impliquant un sous-marin nucléaire étranger en mer de Chine méridionale indiquait que "ces sous-marins qui ont traversé la moitié de la planète n'amèneront que des problèmes à notre région".

"Ni les pays, ni les peuples de la région ne souhaitent leur présence", a dit M. Li.

Un sous-marin d'attaque rapide à propulsion nucléaire de l'U.S. Navy a été endommagé après qu'il a "percuté un objet" alors qu'il naviguait en immersion dans les eaux de la région indo-pacifique le 2 octobre, a déclaré la Marine américaine dans un communiqué. Un responsable américain de la défense a indiqué au service de presse de l'Institut naval des Etats-Unis (USNI) que 11 marins avaient été blessés dans l'incident. Fin

http://french.news.cn/2021-10/14/c_1310242928.htm

La coopération Chine-Afrique dans les secteurs de l'énergie et de l'industrie est la clé de la reprise après la pandémie (experts)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-10-14 à 02:11

NAIROBI, 13 octobre (Xinhua) -- Le renforcement de la coopération entre la Chine et les pays africains dans les secteurs de l'énergie et de l'industrie est essentiel pour accélérer la reprise après les chocs liés à la COVID-19, ont estimé des experts lors d'un forum organisé mercredi dans la capitale kényane, Nairobi.

Le forum hybride d'une demi-journée, organisé par le groupe de réflexion panafricain basé à Nairobi, l'Africa Policy Institute et l'Institut de recherche économique et technologique de la China National Petroleum Corporation (CNPC-ETRI), a réuni des décideurs politiques de haut niveau, des cadres de l'industrie et des universitaires de Chine et d'Afrique.

Kirimi Kaberia, secrétaire principal du département d'État kényan pour l'industrialisation, a affirmé que les pays africains souhaitaient vivement établir des liens solides avec la Chine dans leur quête de sécurité énergétique et de création d'une industrie manufacturière locale robuste.

La coopération sino-africaine dans les secteurs de l'industrie manufacturière et de l'énergie est essentielle à la réalisation d'un avenir prospère, équitable et plus vert après la COVID pour les deux alliés bilatéraux de longue date, a-t-il ajouté.

Le Kenya a accueilli un forum d'experts d'une journée sur le thème de la "Coopération sino-africaine en matière d'énergie et d'industrialisation dans l'ère post-COVID-19", avant le sommet 2021 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) prévu en novembre à Dakar, au Sénégal.

La Chine est déterminée à établir un partenariat sain avec l'Afrique pour aider le continent à assurer sa sécurité énergétique et à stimuler la croissance du secteur manufacturier, a affirmé Zhang Yijun, ministre conseiller à l'ambassade de Chine au Kenya.

La Chine est un leader mondial dans l'exploitation des sources d'énergies renouvelables, a indiqué M. Zhang, ajoutant que la collaboration entre la Chine et les pays africains permettra à ces derniers d'exploiter leur vaste réservoir d'énergie solaire et éolienne pour alimenter une croissance à faible émission de carbone.

"La Chine encouragera ses entreprises à mener une coopération plus étroite avec leurs partenaires africains dans le domaine des énergies propres telles que l'énergie photovoltaïque, l'énergie éolienne, le nucléaire, l'hydrogène et la biomasse", a expliqué M. Zhang.

Peter Kagwanja, PDG de l'Africa Policy Institute, a noté que la Chine fournit depuis des décennies les capitaux, les technologies et l'expertise nécessaires à la croissance des secteurs énergétique et manufacturier de l'Afrique.

"La Chine n'est pas un nouveau venu dans les secteurs énergétique et industriel de l'Afrique. Elle a investi dans des centrales hydroélectriques, géothermiques et gazières sur le continent", a indiqué M. Kagwanja, ajoutant que la création de zones économiques et industrielles spéciales a été un élément clé de la coopération sino-africaine dans un passé récent.

Selon M. Kagwanja, le prochain sommet Chine-Afrique qui se tiendra à Dakar, au Sénégal, devrait mettre l'accent sur l'harmonisation des politiques et le transfert de technologies afin de revitaliser la fabrication locale sur le continent. Fin

http://french.news.cn/2021-10/14/c_1310242903.htm