LE PRESIDENT CHINOIS XI JINPING DECLARE OUVERTE LA 14e EDITION DES JEUX NATIONAUX DE CHINE

tourtaux-jacques Par Le 16/09/2021 0

Dans CHINE

Le président chinois Xi Jinping déclare ouverte la 14e édition des Jeux nationaux de Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 15. 09. 2021 | Mots clés : Chine,Jeux nationaux,Xi

Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré mercredi soir ouverte la 14e édition des Jeux nationaux de Chine au Stade olympique de Xi'an.

Qualifiés de "mini Jeux olympiques" de la Chine, les Jeux nationaux quadriennaux, qui ont été inaugurés en 1959, présentent un programme de style olympique, auquel s'ajoute le sport d'arts martiaux chinois Wushu.

Plus de 12.000 sportifs représentant les provinces, les municipalités et les régions autonomes de la Chine, les Régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, le Corps de production et de construction du Xinjiang et des associations sportives spécifiques participeront aux Jeux de cette année, qui se dérouleront jusqu'au 27 septembre.

Les compétitions de plongeon, de natation artistique et de gymnastique rythmique étaient déjà terminées avant la cérémonie d'ouverture officielle.

Xi'an, capitale de la province du Shaanxi, dans le nord-ouest, est connue dans le monde entier pour ses guerriers en terre cuite.

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http://french.china.org.cn/china/txt/2021-09/15/content_77755484.htm
 
 

Une connexion obligataire gagnant-gagnant entre Hong Kong et la partie continentale de la Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 16. 09. 2021 | Mots clés : Hong Kong

Dans le cadre du programme de connexion obligataire entre la partie continentale de la Chine et Hong Kong, les échanges boursiers « vers le Sud » débuteront le 24 septembre, ont fait savoir mercredi la Banque populaire de Chine et l’Autorité monétaire de Hong Kong (HKMA, la banque centrale hongkongaise), une annonce saluée par les spécialistes du marché.

 

Les échanges boursiers vers le Sud permettront aux investisseurs de la partie continentale de la Chine d’échanger des obligations offshore par l’intermédiaire de Hong Kong.

 

Cette annonce conjointe a été faite quelques jours seulement après le lancement officiel du Mécanisme pilote de connexion transfrontalière de gestion de patrimoine, marquant un autre jalon dans l’ouverture du marché financier chinois.

 

Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, la cheffe de l’Exécutif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, a annoncé que la connexion bidirectionnelle entre les marchés obligataires de Hong Kong et de la partie continentale de la Chine permettrait « de promouvoir encore l’accès mutuel entre les deux marchés financiers, de marquer un nouveau jalon dans la poursuite des objectifs énoncés dans le 14e Plan quinquennal (2021-2025) et de renforcer le statut de Hong Kong en tant que pôle financier international ».

 

« Ces impacts positifs sont pleinement illustrés dans les échanges vers le Nord dans le cadre du programme de connexion obligataire, avec la détention étrangère d’obligations onshore sur la partie continentale étant passée de quelque 880 milliards de yuans (116 milliards d’euros) en 2017 à 3800 milliards de yuans au mois d’août et un chiffre d’affaires journalier moyen ayant été multiplié par 17 sur la même période », a-t-elle souligné.

 

Au cours de la phase initiale du programme, les investisseurs éligibles incluront un nombre sélectionné d’opérateurs primaires pour les opérations de marché ouvertes dans la partie continentale comme approuvé par la banque centrale, des investisseurs institutionnels domestiques qualifiés (QDII pour qualified domestic institutional investors) et des investisseurs institutionnels domestiques qualifiés en RMB (RQDII).

 

Tous les types d’obligations émises offshore et échangeables sur le marché obligataire de Hong Kong pourront être échangées, avec les opérateurs primaires assujettis à un quota annuel de 500 milliards de yuans et un quota journalier de 20 milliards de yuans.

 

Etant donné que la demande des institutions financières de la partie continentale de la Chine en actifs étrangers a continué de croître, « les échanges vers le Sud permettront aux institutions financières de la partie continentale d’augmenter l’allocation d’actifs obligataires offshore par le biais de Hong Kong de façon pratique et sécurisée », a souligné Eddie Yue, le directeur général de la HKMA.

 

Celui-ci a également exprimé sa confiance dans la capacité des échanges vers le Sud à approfondir encore davantage l’ouverture du marché financier de la partie continentale et à renforcer le dynamisme du marché obligataire à Hong Kong, ce qui aidera à consolider le statut unique et irremplaçable de la RAS en tant que pôle financier international.

 

Edmond Lau, le directeur général adjoint de la HKMA, a pour sa part indiqué que le quota serait augmenté en fonction de la réaction du marché à ce nouveau programme et de la demande des investisseurs, avertissant toutefois qu’il faudrait « du temps » pour augmenter ce quota.

 

Il s’est néanmoins dit optimiste quant à l’ampleur de la demande en échanges obligataires dans la partie continentale.

http://french.china.org.cn/china/txt/2021-09/16/content_77757052.htm

 

Les Etats-Unis, le plus grand destructeur de la paix dans le monde après la Seconde Guerre mondiale (1/3)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-16 à 21:30

BEIJING, 16 septembre (Xinhua) -- "Au début du XXIe siècle, s'il y avait bien une puissance qui cherchait à dominer le monde, en contraignant les autres et en bafouant les règles, c'était bien les Etats-Unis", pouvait-on lire dans une tribune parue en octobre 2020 dans le New York Times.

Depuis la déclaration d'indépendance en 1776, les Etats-Unis se sont attachés à étendre leur territoire et leur influence. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis n'ont épargné aucun effort pour poursuivre et maintenir leur hégémonie mondiale. Capitalisant sur leur supériorité absolue dans les secteurs militaire, économique, scientifique, technologique et culturel, ils se sont fréquemment immiscés dans les affaires intérieures d'autres pays, les intimidant, pillant et contrôlant sous la bannière de la "liberté, de la démocratie et des droits de l'Homme".

Dans l'après-guerre, les administrations américaines successives ont poursuivi des stratégies hégémoniques. De la doctrine Truman, également connue sous le nom de politique d'endiguement, aux politiques étrangères des administrations américaines récentes, notamment la stratégie de "puissance intelligente" de Barack Obama, la politique "America First" de Donald Trump et le plan "Build Back Better" de Joe Biden, le but ultime est toujours de garantir l'hégémonie américaine.

Les Etats-Unis ont attisé les tensions dans le monde entier en déclenchant des guerres, en provoquant des confrontations et en renversant des gouvernements étrangers par la force, semant la guerre et le désordre dans de nombreux pays et régions.

En défendant le soi-disant "exceptionnalisme américain", ce pays a délibérément appliqué "deux poids, deux mesures", au mépris des lois et règles internationales, et a gravement entravé la coopération internationale en utilisant les organisations, accords et conventions internationaux pour satisfaire à ses besoins, tout en abandonnant ceux qui allaient à l'encontre de ses intérêts.

En truquant le système financier international, les Etats-Unis se sont emparés d'énormes richesses tout en fermant les yeux sur la cupidité et la spéculation, ce qui a donné lieu à une crise financière mondiale.

En imposant de manière éhontée sa juridiction au bras long, ce pays a déclenché des conflits commerciaux avec de nombreux autres pays et n'a reculé devant rien pour réprimer ceux qu'il considère comme ses opposants. Il a aussi tenté de manipuler les opinions publiques internationales, tout en exportant ses valeurs et en menant des invasions culturelles dans d'autres pays.

Les Etats-Unis sont le plus grand saboteur des règles et de l'ordre internationaux, ainsi qu'une source croissante d'incertitude et d'instabilité dans le monde. L'hégémonisme et la politique de la force de l'Amérique ont sapé l'ordre mondial, menacé la paix humaine, entraînant de graves conséquences pour le monde. Ils sont devenus le plus grand défi pour le progrès de la société et de la civilisation humaines, ainsi que pour le développement pacifique.

UNE NATION BELLIQUEUSE

Les Etats-Unis ont toujours été une nation belliqueuse. Après avoir annoncé son indépendance le 4 juillet 1776, ce pays n'a jamais été en paix plus de vingt ans au fil d'une histoire de plus de 240 ans.

Dakota Wood, chargé de recherche sur les programmes de défense au Centre pour la défense nationale du think tank The Heritage Foundation, avait relevé en octobre 2018 que "tous les 15 ans environ", les Etats-Unis étaient impliqués dans un conflit.

Pour maintenir leur hégémonie, les Etats-Unis ont violé à plusieurs reprises de manière flagrante les principes de la Charte des Nations Unies et les normes du droit international.

S'appuyant sur leur force militaire, ils se sont ingérés dans les affaires intérieures d'autres pays et ont créé des conflits en menant des guerres, en mettant en œuvre des stratégies de confinement et en préparant des soi-disant "évolutions pacifiques" et "révolutions de couleur", menaçant ainsi gravement la paix mondiale.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, ils ont mené des guerres dans la péninsule coréenne, au Vietnam, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak et dans d'autres pays, qui ont non seulement causé la mort de nombreux soldats, mais aussi entraîné des pertes civiles et matérielles extrêmement graves, déclenchant des catastrophes humanitaires choquantes.

En 2003, en dépit de l'opposition généralisée de la communauté internationale, les Etats-Unis ont lancé la guerre en Irak sur la base d'accusations injustifiées, tuant 180.000 à 200.000 civils irakiens, selon les statistiques de l'Institut Watson pour les affaires internationales et publiques. Les forces de la coalition ont également utilisé en Irak des munitions à uranium appauvri et au phosphore blanc, mettant gravement en danger l'environnement et la santé des populations.

Selon un rapport publié en mars par Code Pink, un groupe pacifiste américain, les Etats-Unis et leurs alliés n'ont cessé de bombarder d'autres pays au cours des vingt dernières années, larguant en moyenne plus de 40 bombes par jour. Fin février 2021, un peu plus d'un mois après l'entrée en fonction de l'administration Biden, l'armée américaine a mené des frappes aériennes dans l'est de la Syrie, suscitant de vives condamnations de toutes parts.

Derrière les bombardements aveugles de l'armée américaine à l'étranger se cachent des dépenses militaires sans cesse en hausse.

"En 2020, les dépenses militaires américaines ont atteint un montant estimé à 778 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,4% par rapport à 2019", notait l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm dans un rapport publié en avril.

"En tant que No1 des dépenses militaires dans le monde, les Etats-Unis ont représenté 39% du total de ces dépenses en 2020. Il s'agit de la troisième année consécutive de croissance des dépenses militaires américaines", peut-on y lire.

Stephen Walt, professeur de relations internationales à l'université Harvard, a écrit sur le site du magazine Foreign Policy : "Les campagnes sans fin à l'étranger libèrent une foule de forces politiques - militarisme, secret, pouvoir exécutif renforcé, xénophobie, faux patriotisme, démagogie, etc. - toutes contraires aux vertus civiques dont dépend une démocratie saine".

Selon un article publié par le Center for American Progress, une organisation américaine de recherche et de défense des politiques publiques, paru en 2021, le budget de la défense des Etats-Unis est aujourd'hui plus élevé, une fois ajusté de l'inflation, que ce qu'ils ont dépensé au plus fort de la Guerre froide et il est actuellement supérieur aux budgets de défense des dix plus grands pays du monde combinés tout en consommant plus de la moitié du budget discrétionnaire total de l'ensemble du gouvernement fédéral. Cependant, "peu importe combien les Etats-Unis dépensent pour la défense, ils ne peuvent pas acheter une sécurité parfaite", a noté l'article.

"GUERRE CONTRE LE TERRORISME"

Cette année marque le 20e anniversaire de l'invasion américaine en Afghanistan sous la bannière anti-terrorisme. M. Biden a annoncé le 14 avril le retrait complet des troupes américaines d'Afghanistan avant le 11 septembre, puis a avancé le 8 juillet la date limite au 31 août.

Les Etats-Unis ont revendiqué avoir combattu l'extrémisme et amené la stabilité à ce pays déchiré par la guerre, mais ils ont échoué sur ces deux fronts, a estimé l'ancien président afghan Hamid Karzaï.

Après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, l'antiterrorisme est devenu le coeur de la sécurité nationale américaine et de sa politique étrangère. Dès lors, avec leur double standard et une mentalité de Guerre froide, les Etats-Unis ont mené la "guerre contre le terrorisme" à travers le monde au nom de la "sécurité nationale" et de la "défense de la liberté", divisé les pays en différents camps et même renversé des gouvernements d'autres pays sous couvert de lutte contre le terrorisme.

Les opérations antiterroristes menées par les Etats-Unis sont devenues un outil pour maintenir leur hégémonie et promouvoir la soi-disant démocratie et les valeurs américaines à l'étranger, blessant de nombreux civils, aggravant le problème des réfugiés, plongeant les régions touchées dans le chaos et faisant déborder les menaces sur la sécurité.

Outre les opérations dites "antiterroristes", les Etats-Unis ont également gravement bafoué les droits de l'Homme et la liberté dans d'autres pays, comme en témoignent les scandales choquants des abus sur les prisonniers commis par l'armée américaine en Afghanistan et en Irak.

Depuis 2001, "contrairement à ce que croient la plupart des Américains, la guerre contre le terrorisme ne s'apaise pas; elle s'est répandue dans plus de 40% des pays du monde", écrivait le Smithsonian Magazine dans un article publié en 2019.

Selon un rapport publié en novembre 2019 par le projet Costs of War (les coûts de la guerre) de l'université Brown, entre 770.000 et 801.000 personnes sont mortes dans les guerres de l'après 11-Septembre.

Le Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) s'est engagé depuis longtemps dans de violentes activités séparatistes et extrémistes anti-chinoises, à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine, causant d'importants dégâts et de dommages au peuple chinois. En 2002, il a été ajouté à la liste des sanctions en vertu de la résolution 1267 du Conseil de sécurité de l'ONU, dont les Etats-Unis étaient co-parrains.

Ces dernières années, le MITO est actif en Afghanistan, en Syrie ainsi que dans d'autres régions, complotant et menant une série de violentes activités terroristes, y compris l'attaque à la voiture piégée contre l'ambassade de Chine au Kirghizistan en 2016.

Toutefois, les Etats-Unis ont unilatéralement retiré le MITO de sa liste d'organisations terroristes en 2020, arguant que depuis plus d'une dizaine d'années, il n'y a pas de preuve fiable montrant que le MITO continue d'exister. Un tel geste a clairement montré l'intention sinistre de Washington de contenir la Chine avec le terrorisme.

Les Etats-Unis ont également cultivé de nombreuses forces anti-gouvernementales à travers le monde, dont beaucoup sont devenues plus tard des organisations terroristes et des auteurs d'activités terroristes.

Par exemple, après la révolution cubaine, les Etats-Unis ont abrité plusieurs groupes armés s'opposant au gouvernement cubain et leur ont même permis d'établir des camps de formation en Californie du Sud. En octobre 1976, un avion de ligne cubain a explosé au-dessus de la Barbade, tuant les 73 personnes à son bord. Luis Posada Carriles, un exilé cubain aux Etats-Unis, a été soupçonné d'avoir orchestré cet attentat et était recherché par Cuba, mais le gouvernement américain a toujours refusé de l'extrader vers Cuba.

Dans les années 1980, les Etats-Unis ont fermement soutenu les guérilleros anti-gouvernementaux au Nicaragua. Stansfield Turner, ancien directeur de la CIA, a autrefois témoigné devant le Congrès américain en disant : "Je pense que beaucoup d'actes de guérilla sont de nature terroriste et sont des actes terroristes soutenus par les Etats-Unis, ce qui est irréfutable".

Plus ironiquement encore, les Etats-Unis ont envahi l'Afghanistan en 2001 au nom de la lutte antiterroriste, mais ont de fait nourri le terrorisme. Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis ont utilisé l'Afghanistan comme un pion contre l'Union soviétique, fournissant de grandes quantités d'armes et d'argent aux groupes extrémistes, dont les forces d'Oussama Ben Laden, pour les encourager à lutter contre l'Union soivétique. Après le retrait soviétique d'Afghanistan, les Etats-Unis ont immédiatement abandonné leurs "amis" inutiles, faisant de l'Afghanistan un paradis pour le terrorisme et l'extrémisme internationaux.

Medea Benjamin, cofondatrice de Code Pink, et Nicholas Davis du même groupe pacifiste ont écrit dans un article que si l'administration Biden persistait à accumuler davantage de mensonges et atrocités sur la base des administrations précédentes, "elle ne sera pas en mesure de regagner le respect du monde pour le leadership américain, ni gagnera le soutien du public américain pour sa politique étrangère". (à suivre)

http://french.news.cn/2021-09/16/c_1310191963.htm

 

(COVID-19) La Chine pourrait être capable de vacciner l'essentiel de la planète (média)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-15 à 15:54

WASHINGTON, 15 septembre (Xinhua) -- "Les Etats-Unis ne vaccinent pas la plupart des pays du monde, mais la Chine pourrait le faire", a estimé lundi le site d'information américain Axios.

"Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux pourraient vacciner les adolescents et procurer une dose de rappel à tout le monde, tout en disposant de 1,2 milliard de doses excédentaires à envoyer ailleurs cette année", dit-il en citant un rapport de la société d'analyse Airfinity.

Toutefois, "les Etats-Unis et leurs laboratoires pharmaceutiques ne parviendront probablement pas à sortir de la pandémie les régions pauvres et non vaccinées, mais la Chine le pourrait", lit-on.

L'initiative mondiale COVAX estime avoir reçu 25% de doses de moins que prévu.

Les sérums fabriqués en Chine peuvent "être entreposés à des températures normales de réfrigérateur" et certains pensent que la Chine est capable de fournir davantage de vaccins, selon Axios. Fin

http://french.news.cn/2021-09/15/c_1310189311.htm

 

 

La Chine et la Corée du Sud s'engagent à promouvoir leurs liens bilatéraux

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-16 à 01:53


(Xinhua)

SEOUL, 15 septembre (Xinhua) -- Le président sud-coréen Moon Jae-in et le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi sont convenus mercredi à Séoul de promouvoir les relations bilatérales et de consolider la coopération entre leurs pays.

La Corée du Sud est disposée à travailler avec la Chine pour maintenir la dynamique d'échanges de haut niveau, élargir les échanges humains et promouvoir une coopération plus fructueuse dans les domaines de l'économie, du commerce et de la protection de l'environnement, a indiqué M. Moon au cours de leur entretien.

La Corée du Sud soutient la Chine dans l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Beijing, saluant par ailleurs la contribution chinoise à la préservation de la paix dans la péninsule coréenne, a-t-il dit en souhaitant que la Chine continue de jouer un rôle constructif sur ce sujet.

M. Wang a fait part de son souhait de faire du 30e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays une opportunité de tracer la voie pour le développement des relations bilatérales.

Le même jour, il a également rencontré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Chung Eui-yong, les deux parties s'accordant pour créer un mécanisme de communications régulières entre les chefs de la diplomatie des deux pays.

Les deux hommes sont aussi convenus d'organiser au plus vite un nouveau cycle de dialogue stratégique de haut niveau entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays ainsi qu'un dialogue Chine-Corée du Sud "2+2" sur la diplomatie et la sécurité.

Pendant leur entretien, M. Wang a souligné que depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a presque 30 ans, les relations sino-coréennes avaient atteint un nouveau stade et étaient devenues plus mûres et stables.

La Chine et la Corée du Sud ont non seulement obtenu des résultats mutuellement bénéfiques au niveau bilatéral mais également joué le rôle de gardiens de la paix et de la stabilité, ainsi que de facilitateurs du développement et de la prospérité dans les affaires internationales et régionales, a-t-il ajouté.

Face au bouleversement majeur du paysage international, les deux pays doivent développer un sens de la communauté, continuer d'élargir leurs intérêts communs et exploiter le potentiel de coopération afin de promouvoir la progression des relations bilatérales, selon M. Wang.

Le chef de la diplomatie chinoise a expliqué que son pays, qui s'oppose à la politisation de la recherche sur les origines de la COVID-19 et à l'instrumentalisation de ce travail de recherche, est disposé à travailler avec la Corée du Sud pour approfondir la coopération dans la lutte contre la pandémie.

La Chine souhaite accélérer l'alignement des stratégies de développement des deux pays ainsi que le processus de négociation de seconde phase pour l'accord de libre-échange sino-coréen, a-t-il ajouté, tout en faisant de l'Année sino-coréenne des échanges culturels un succès.

M. Wang a affirmé que la Chine et la Corée du Sud pourraient consolider leur coopération sur des questions internationales, telles que la lutte contre le changement climatique, au sein de cadres multilatéraux comme les Nations Unies, préserver conjointement la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales et régionales, ou encore faciliter l'entrée en vigueur de l'accord sur le Partenariat économique régional global (RCEP) comme prévu.

Pour sa part, M. Chung espère que les deux parties continueront de renforcer leurs interactions de haut niveau, promouvoir la coopération antiépidémique et approfondir la coopération sur l'intelligence artificielle, les semi-conducteurs et les nouveaux matériaux, dans l'objectif d'apporter un nouvel élan au développement des relations bilatérales.

La Corée du Sud soutient la recherche sur les origines du nouveau coronavirus de manière ouverte et transparente et est défavorable à la politisation de cette recherche, a souligné le diplomate.

Les deux parties ont aussi échangé en profondeur sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun.

Au cours de sa visite, M. Wang a également rencontré Lim Chae-jung, président de la partie coréenne du Comité sur le développement futur des relations sino-coréennes. Fin

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http://french.news.cn/2021-09/16/c_1310190017.htm
 
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