BEIJING, 31 juillet (Xinhua) -- Le système chinois de navigation par satellite BeiDou-3 (BDS) a été officiellement lancé vendredi pour un service mondial, marquant une étape importante dans les efforts du pays pour promouvoir l'interconnectivité à travers le monde.
Il y a plus d'un mois, la Chine a envoyé le dernier satellite du système BDS dans l'espace, achevant ainsi le déploiement du réseau de navigation orbitale qui a duré près de 30 ans. Pourtant, pour que le BDS joue un rôle plus important dans la connexion du monde, il ne s'agit que d'un début.
Pour commencer, BeiDou offre un choix supplémentaire aux utilisateurs mondiaux en termes de systèmes mondiaux de navigation par satellite, avec le Système américain de positionnement mondial (GPS), le système russe GLONASS et le système européen Galileo. Actuellement, plus de 100 pays et régions utilisent les services de BeiDou.
A ce jour, ce dernier est largement utilisé dans les transports, l'agriculture, la sylviculture et la pêche, l'unification des temps de communication et d'autres domaines. Il a permis le développement de technologies transformatrices comme l'agriculture de précision, le développement numérique et la construction de ports intelligents en Asie, en Europe de l'Est et en Afrique.
Ces dernières années, certains pays arabes et ceux participant à l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) ont choisi de rejoindre le système BeiDou, ce qui représente un vote de confiance dans la fiabilité du système et son énorme potentiel de développement.
Le système BeiDou se caractérise également par son ouverture et sa compatibilité. Compatible avec les trois autres systèmes de positionnement, BeiDou présente des avantages uniques tels que la fourniture de services de messagerie bidirectionnelle, qui peuvent non seulement indiquer la position d'une personne, mais aussi la relayer aux autres.
Grâce à des mécanismes de coopération, BeiDou a travaillé avec les trois autres systèmes mondiaux sur la compatibilité et l'interopérabilité afin de construire conjointement un groupe de satellites compatibles qui peuvent fournir des services plus précis et plus fiables aux utilisateurs du monde entier.
La science n'est pas limitée par les frontières nationales et l'innovation est une entreprise permanente, a déclaré le président chinois Xi Jinping dans un message de félicitations pour le début de l'assemblage du réacteur thermonucléaire expérimental international ITER. La coopération scientifique et technologique internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux auxquels l'humanité est confrontée, a-t-il souligné.
En outre, le développement indépendant du système BeiDou par la Chine est une preuve éclatante que sa capacité d'innovation technologique est inarrêtable.
Ces dernières années, Washington a imposé un blocus sévère contre la Chine dans le domaine des hautes technologies, ainsi qu'une série de mesures visant à réprimer les entreprises chinoises de haute technologie, dont la pionnière de la 5G, Huawei.
En dépit de ces mesures, les capacités d'innovation de la Chine n'ont fait que se renforcer. Comme l'a récemment déclaré M. Xi lors d'un symposium sur le travail économique de la Chine, "aucun pays ni individu ne peut arrêter le rythme historique du grand renouveau de la nation chinoise".
Dans l'Antiquité, les Chinois ont inventé la boussole, un outil qui permettait de naviguer lors d'explorations intercontinentales il y a des milliers d'années. Aujourd'hui, le système BeiDou, qui tient son nom de la constellation de la Grande Ourse, servira de point de repère lumineux pour éclairer la voie aux peuples du monde entier afin de se rapprocher encore plus dans la nouvelle ère d'interdépendance mondiale.
http://french.xinhuanet.com/2020-07/31/c_139254796.htm
Les relations sino-américaines doivent reposer sur le dialogue et la coopération (ambassadeur)
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WASHINGTON, 30 juillet (Xinhua) -- "Les relations entre la Chine et les Etats-Unis ne peuvent avoir un avenir que si elles reposent sur le dialogue et la coopération - un avenir sans conflit, sans confrontation, de respect mutuel et de coopération gagnant-gagnant", a déclaré l'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Cui Tiankai.
"S'il y a un côté à choisir, alors tous les pays, y compris la Chine et les Etats-Unis, doivent choisir le bon côté de l'histoire, en oeuvrant dans leur pays pour améliorer leur propre gouvernance, tout en travaillant à l'extérieur de leurs frontières pour construire ensemble un monde avec une paix durable, une sécurité commune et une prospérité partagée", a écrit M. Cui dans un éditorial publié jeudi sur POLITICO.com.
"Le monde a besoin d'une solidarité forte, et non de divisions croissantes. Les pays doivent être des partenaires les uns des autres, et non des ennemis imaginaires", a-t-il déclaré.
Qualifiant la fermeture abrupte du consulat général de Chine à Houston par la partie américaine de "rupture inhabituelle dans la diplomatie internationale", l'ambassadeur de Chine a déclaré que la décision de Washington ralentirait les échanges entre les peuples, causant pour le moins des désagréments pour les demandes de visa et de passeport dans la région, et diminuer le désir de coopération entre les deux pays.
"D'un point de vue plus large, il ne s'agit que d'une des nombreuses mesures visant à diaboliser la Chine et à intensifier la confrontation idéologique", a-t-il déclaré.
"Cependant, aucune politique étrangère sensée n'est basée sur l'ignorance, l'arrogance ou la myopie, sans parler de la haine", a-t-il déclaré.
"Il est important de se rappeler l'histoire entre les deux pays", a-t-il dit.
"L'idée au coeur de la déclaration du président (Richard) Nixon (lors de sa visite en Chine) - le respect des systèmes politiques et des intérêts fondamentaux de l'autre - a été la base de l'établissement et du renforcement continu des relations entre la Chine et les États-Unis, au bénéfice des deux peuples et du monde entier", a-t-il dit.
"Les hauts et les bas de ces 41 dernières années ont prouvé que les deux pays ont tout à gagner de la coopération et tout à perdre de la confrontation", a-t-il déclaré.
"La politique de la Chine sur les Etats-Unis reste inchangée. La fermeture du consulat américain de Chengdu cette semaine n'est qu'une réponse légitime basée sur le principe de réciprocité, qui est conforme aux pratiques diplomatiques et au droit de toutes les nations souveraines", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous sommes toujours disposés à développer les relations sino-américaines avec bonne volonté et sincérité et nous espérons que les Etats-Unis reviendront sur la bonne voie".
L'ambassadeur de Chine a noté qu'il y a actuellement "des tentatives, de la part de certains décideurs politiques américains, de creuser un fossé entre le peuple chinois et le Parti communiste de Chine (PCC)".
"De telles politiques violent les principes qui ont contribué à construire les relations entre les pays, et sont vouées à l'échec", a-t-il déclaré.
Le PCC, dont la philosophie est de placer les intérêts et la confiance du peuple au-dessus de tout, a puisé sa force dans la civilisation chinoise vieille de 5.000 ans, et a trouvé la voie du développement la mieux adaptée à la Chine, a-t-il dit. Des enquêtes menées par l'Université de Harvard et Edelman ont toutes deux conclu que le gouvernement chinois était largement soutenu par son peuple.
"Lors de sa visite en Chine, le président Nixon avait cité le président George Washington lors d'un banquet : 'Observez la bonne foi et la justice envers toutes les nations. Cultivez la paix et l'harmonie avec tous'. Aujourd'hui, ses paroles sont toujours d'une vérité éclatante", a conclu l'ambassadeur chinois.
http://french.xinhuanet.com/2020-07/31/c_139252749.htm
Pompeo, une grande menace pour les Etats-Unis et la paix mondiale (COMMENTAIRE)
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BEIJING, 30 juillet (Xinhua) -- Thomas L. Friedman, chroniqueur du New York Times, a un jour écrit que "Mike Pompeo est le pire secrétaire d'Etat qui ait jamais été" aux Etats-Unis. Il a indéniablement raison sur ce point. En outre, M. Pompeo est certainement l'individu le plus dangereux à avoir occupé ce poste.
Dans son récent discours à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, M. Pompeo a lancé une salve d'attaques infondées en incitant à la haine idéologique contre la Chine et le Parti communiste chinois (PCC) et a tenté d'amadouer son public pour former une alliance contre Beijing.
Richard Haass, président du Conseil américain des relations extérieures (Council on Foreign Relations), a dénoncé ce discours qu'il qualifie de peu diplomate. Dans une tribune publiée par le Washington Post, il a écrit que "le pire était sa mauvaise représentation de l'histoire et son incapacité à proposer une voie viable et cohérente pour gérer une relation qui, plus que toute autre, va définir cette époque".
Le secrétaire d'Etat est le plus haut responsable diplomatique de l'administration américaine, il représente les Etats-Unis au sein de la communauté mondiale.
Un bon chef de la diplomatie américaine devrait être crédible et digne de confiance. M. Pompeo n'est ni l'un, ni l'autre. Il semble être un loyal partisan de la pratique du mensonge, alors que le propagandiste nazi Joseph Goebbels affirmait à son époque qu'"un mensonge répété mille fois devient la vérité". M. Pompeo ment sur presque tous les sujets et la Chine est l'une de ses cibles les plus récurrentes. La logique et le sens commun lui échappent en permanence.
Interrogé en mai dernier par la chaîne américaine ABC, il a soutenu qu'un grand nombre de preuves permettaient d'affirmer que le nouveau coronavirus avait été fabriqué par l'homme et provenait d'un laboratoire à Wuhan. Pourtant, confronté à des preuves rassemblées par les services de renseignement de Washington et qui démentent cette théorie, il a répondu "c'est vrai, je suis d'accord avec cela". Hélas, il semblerait que M. Pompeo soit capable de changer d'avis plus vite qu'un caméléon ne change de couleur.
La mission d'un secrétaire d'Etat est de travailler avec ses homologues pour promouvoir la paix et la stabilité dans le monde. Force est de constater que M. Pompeo a modifié la raison d'être de son poste pour mettre à l'honneur la confrontation, la provocation et le sabotage, donnant suite au comportement qu'il avait en tant que directeur de l'Agence centrale du renseignement (CIA).
A son poste de secrétaire d'Etat, il a appelé à des embargos à répétition contre l'Iran et a publiquement affirmé que les jours de Nicolas Maduro en tant que président vénézuélien étaient comptés, menaçant le chef d'Etat d'une action militaire.
Plus invraisemblable encore, il semblerait que M. Pompeo essaie même de torpiller les entreprises diplomatiques de son propre gouvernement. Lorsque l'actuelle administration américaine négociait l'année dernière avec Pyongyang en faveur d'un accord sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, il a agi de manière si irrespectueuse que Pyongyang a exigé qu'il se retire des négociations et l'a accusé de "raconter n'importe quoi" et d'être "imprudent".
Alors que le monde a aujourd'hui besoin d'une coopération internationale pour surmonter les grands défis posés par la pandémie de coronavirus, l'économie mondiale déstabilisée et le changement climatique, M. Pompeo, dont le devoir est de faciliter le travail d'équipe au niveau international, provoque des tensions avec la Chine et s'acharne sur plusieurs pays, y compris des alliés des Etats-Unis.
De nombreux analystes américains pensent que M. Pompeo vise la présidence des Etats-Unis. Cela pourrait expliquer ses actions et déclarations très politisées au fil des ans.
Il devient de plus en plus évident qu'il se sert uniquement de son poste de secrétaire d'Etat pour atteindre le sommet de ses propres ambitions politiques aux dépens des intérêts de son pays et de son peuple, et aux dépens de la paix et la stabilité mondiales. Il faut que les esprits clairvoyants aux Etats-Unis et dans le monde restent vigilants.
http://french.xinhuanet.com/2020-07/30/c_139250354.htm
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