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EQUATEUR : LA CONAIE CONSIDERE COMME ABSURBES LES ACCUSATIONS DE GUILLERMO LASSO CONTRE LES INDIGENES

Par Le 11/07/2022

11 Juillet 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-10 18:57:59

      

Quito, 10 juillet (RHC) Le mouvement indigène équatorien a critiqué les accusations portées par Guillermo Lasso à son encontre, en particulier sur ses liens présumés avec le trafic de drogue.

"Nous rejetons les accusations absurdes de Guillermo Lasso sur le financement de la protestation sociale légitime, à cause de son incompétence il ne comprend pas les formes d'organisation des peuples autochtones et le concept de solidarité", a déclaré dimanche la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur (Conaie) dans un communiqué publié sur Twitter.

Cette réaction intervient un jour après que le président équatorien a accusé les indigènes et leurs manifestations, qui ont duré 18 jours, d'être soutenus financièrement par des trafiquants de drogue, à hauteur de 15 millions de dollars.

Dans cette ligne, il a ratifié que Lasso, étant incapable de gouverner le pays, a fait ces accusations fausses et irresponsables, ce qui aggrave la tension sociale et politique provoquée par le gouvernement lui-même.

La CONAIE a donc averti que les accusations portées contre les indigènes, selon lesquelles ils mèneraient des activités de "trafic de drogue et de terrorisme", ne visent qu'à criminaliser les protestations

Le 7 juillet, le gouvernement et les mouvements indigènes de l'Équateur ont mis en place le premier cycle de négociations visant à mettre en œuvre l'accord qui a mis fin à une violente grève nationale

Le 30 juin, le gouvernement équatorien et la Conaie, à l’origine des protestations sociales, ont conclu un accord pour mettre fin à la grève nationale, qui avait débuté le 13 juin, après que M. Lasso eut ordonné une réduction des prix du carburant, qui était la principale revendication d'une liste de demandes de dix points à traiter au cours des trois prochains mois.

Source Prensa latina

 

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/293116-la-conaie-considere-comme-absurdes-les-accusations-de-lasso-contre-les-indigenes

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EQUATEUR : LA LUTTE EST LA MERE DE TOUS LES DROITS !

Par Le 03/07/2022

2 Juillet 2022

publié le 02/07/2022
Équateur : la lutte est la mère de tous les droits !


Après 18 jours de mobilisation, les organisations de peuples autochtones d’Équateur ont remporté hier une grande victoire face au gouvernement conservateur de Guillermo Lasso.

Le Paro nacional, grève générale illimitée, avait été lancé le 13 juin afin de protester contre la hausse des prix des produits de première nécessité et des carburants, et la volonté du gouvernement d'étendre l'exploitation pétrolière et minière sur les territoires autochtones et protégés, sans le consentement des communautés concernées.

Plus largement, c'est une politique tout entière au service des grandes entreprises et de la finance qu'a remis en cause le mouvement, dans un contexte où la crise sanitaire et les effets de la guerre en Ukraine ont aggravé les inégalités et les difficultés des classes populaires dans tous les aspects de leur vie.

Face à cette mobilisation, les autorités équatoriennes ont répondu par la violence et la répression : arrestation du dirigeant de la CONAIE Leonidas Iza, attaque des cortèges, rassemblements et lieux de repos et de refuge des manifestants, proclamation de l'état d'urgence dans trois, puis six, provinces. Selon l'Alliance des organisations de droits humains de l’Équateur, on dénombre cinq morts, 166 blessés et 123 personnes arrêtées depuis le 13 juin.

L'accord remporté par les organisations engagées dans le Paro nacional est donc une victoire importante, obtenue par la mobilisation de leurs militants, venus de tout le pays manifester dans la capitale Quito, avec le soutien de nombreux secteurs urbains, en particulier des syndicats étudiants et des organisations de quartiers.

Celui-ci acte notamment la baisse du prix des carburants, la dérogation des décrets autorisant l'exploitation pétrolière et minière dans les territoires collectifs et autonomes des peuples autochtones, les zones protégées, d'intérêt archéologique et de protection hydrique. Il consacre également le respect du droit à la consultation préalable des peuples autochtones. Sur le plan social, le système public de santé est déclaré est état d'urgence et des mécanismes locaux de contrôle des prix devront être mis en place pour lutter contre la spéculation.

Le Parti communiste français (PCF) salue la victoire du mouvement populaire et autochtone en Équateur, qui a une nouvelle fois démontré l'incapacité des politiques néolibérales à répondre aux besoins les plus élémentaires des peuples, et la nécessité de la mobilisation populaire pour défendre ces derniers. Il fait siennes les paroles de Leonidas Iza, pour qui « la lutte est la mère de tous les droits ».

En Équateur comme en France, poursuivons la mobilisation contre les politiques néolibérales et autoritaires, contre la vie chère et pour la défense des intérêts du plus grand nombre !

Parti communiste français
Paris, le 1er juillet 2022

source : https://www.pcf.fr/equateur_la_lutte_est_la_mere_de_tous_les_droits

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LES EQUATORIENS SALUENT L'ACCORD DE PAIX ET LA FIN DE LA GREVE

Par Le 02/07/2022

1 Juillet 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-01 12:22:32

      

Quito, 1 juillet (RHC) Les autorités et la population équatoriennes ont salué le dialogue entre le gouvernement et le mouvement indigène, ainsi que la fin des mobilisations, décrétée par les dirigeants des peuples et nationalités.

"C'est un temps pour la paix, un temps pour être en accord non seulement avec l'accord conclu, mais aussi avec les besoins réels de la population en matière de sécurité, d'éducation et de santé", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Virgilio Saquicela, dans un message au pays, qui a encouragé les pourparlers entre les parties.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Saquicela a mis en garde contre la nécessité d'un travail commun entre tous les secteurs, y compris le Parlement, pour les droits des Équatoriens.

Aujourd'hui, la paix revient en Équateur et au-delà de ceux  présents  lors de la signature de  l'accord, l'essentiel est que l'Équateur avance, travaille, triomphe et que les Équatoriens vivent mieux", a-t-il souligné.

Il a profité de l'occasion pour souligner qu'avec le dialogue proposé par lui-même et repris sans lui permettre d'agir comme médiateur, ils étaient à un pas de la paix, mais le Président ne lui a pas permis de continuer à la tête des négociations.

Selon le chef de l'État, Guillermo Lasso, ils ont pu atteindre la valeur suprême tant attendue: la paix dans la nation et la fin de la grève, après quoi il a appelé à travailler ensemble en vue de transformer cette tranquillité en progrès, bien-être et des opportunités pour tous.

L'Équateur en paix ! Aujourd'hui, la grève est terminée. Maintenant, nous devons reconstruire et aller de l'avant. Un pays, un agenda commun : l'équité et la justice", a déclaré le ministre des affaires étrangères Juan Carlos Holguín.

Aux négociations, ont participé le ministre du gouvernement, Francisco Jiménez, et les dirigeants Leonidas Iza (Confédération des nationalités indigènes), Eustaquio Toala (Conseil des peuples et organisations indigènes évangéliques) et Gary Espinoza (Confédération nationale des organisations paysannes, indigènes et noires).

Les accords signés dans l'Acte pour la paix portent sur le programme en 10 points présenté par le mouvement indigène au gouvernement  en 2021, sans aucune réponse, ce qui a déclenché la grève nationale de 18 jours.

Le document signé implique des bénéfices pour la population qui dépassent un milliard de dollars dans des décrets liés à certaines des questions réclamées, comme le prix du carburant, le moratoire sur les dettes, le budget pour l'éducation interculturelle, entre autres.

 

Source Prensa Latina

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/292311-les-equatoriens-saluent-laccord-de-paix-et-la-fin-de-la-greve

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EQUATEUR : LA MOBILISATION INDIGENE CONTRE LE GOUVERNEMENT DE GUILLERMO LASSO SE DURCIT

Par Le 26/06/2022

25 Juin 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-25 04:25:05

      

Quito, 25 juin (RHC) La contestation indigène contre la hausse du coût de la vie et des carburants se poursuit après une tentative d'invasion du Parlement le 23 juin, les manifestations ayant déjà fait un total de six morts. L'armée pourrait intervenir.

La mobilisation indigène contre le gouvernement du président conservateur Guillermo Lasso entre ce 25 juin dans son treizième jour en Equateur, au lendemain d'une tentative d'envahissement du Parlement, signe d'un durcissement des manifestations qui ont fait un total de six morts dans le pays andin.

La police a en effet dispersé le 23 juin des manifestants qui tentaient d'envahir le Parlement à Quito, au onzième jour des protestations indigènes face à l'augmentation du coût de la vie.

Trois personnes ont péri durant cette nouvelle journée de protestations, qui se sont étendues à d'autres points de la capitale, selon l'Alliance des organisations de défense des droits de l'homme, qui avait fait état de trois premiers décès survenus entre le 20 et le 22 juin. Le 23 juin, un manifestant de 39 ans a été tué d'une balle, et un jeune est mort auprès de lui.

 A Caspigasi, dans la banlieue de Quito, un indigène est décédé dans un affrontement avec des militaires, selon l'Alliance. L'armée a de son côté indiqué que des soldats qui assuraient la sécurité d'un convoi transportant de la nourriture ont été «agressés par un groupe violent» dans la même localité, et que 17 militaires ont été gravement blessés.

L'Alliance des organisations de défense des droits de l'homme a par ailleurs aussi fait état de 92 blessés et de 94 interpellations depuis le 13 juin. La police a pour sa part annoncé que 74 de ses membres avaient été blessés. Le média bolivien Kawsachun News a également publié des vidéos des manifestations.

Dans l'après-midi du 23 juin, plusieurs milliers d'indigènes ont d'abord pénétré en poussant des cris de joie dans la Maison de la Culture à Quito, réquisitionnée depuis plusieurs jours par les forces de l'ordre, a constaté l'AFP.

Ce centre culturel sert traditionnellement de point de rencontre aux indigènes dans la capitale et son libre accès représentait une des conditions des manifestants pour entamer des négociations.

 «C'est une victoire de la lutte !», a salué mégaphone en main le leader indigène Leonidas Iza, dirigeant de la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie), la plus grande organisation indigène du pays. Le gouvernement a finalement autorisé les manifestants à investir ce lieu symbolique, «dans l'intérêt du dialogue et de la paix», a déclaré le ministre équatorien du Gouvernement, Francisco Jiménez, dans une vidéo transmise aux médias.

L'objectif de cette concession est «que cessent les blocages de rues, les manifestations violentes et les attaques dans différents lieux», a ajouté le ministre, tandis que le chef de l'Etat Guillermo Lasso, testé positif au Covid-19 le 22 juin, est contraint à l'isolement.

Le but recherché n’a pas été atteint puisque peu après, un imposant groupe de manifestants, mené par des femmes, a tenté de pénétrer dans l'enceinte du Parlement voisin. Les policiers déployés sur place les en ont empêché en faisant usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Les marcheurs ont riposté avec violence en lançant des pierres, des feux d'artifice ainsi que des cocktails Molotov. Le leader des manifestations, Leonidas Iza, qui se trouvait sur place, y a vu «un très mauvais signe alors que nous avions demandé à notre base de faire une marche pacifique». La foule s'est ensuite retirée dans le parc voisin d'El Arbolito.

Le prix des carburants a une nouvelle fois mis le feu aux poudres. Au mois 14 000 manifestants sont mobilisés dans tout le pays pour protester contre la hausse du coût de la vie et exiger notamment une baisse des prix des carburants. La police estime leur nombre dans la capitale, Quito, à près de 10 000.

En préalable à toute négociation, la Conaie exige aussi l'abrogation de l'état d'urgence en vigueur dans six des 24 provinces et dans la capitale, appuyé par un important déploiement sécuritaire et un couvre-feu nocturne. Le gouvernement rejette cette exigence et assure que les demandes des manifestants portant sur le prix des carburants coûteraient à l'Etat plus d'un milliard de dollars par an.

«Ils disent que nous sommes des paresseux, que nous ne produisons pas et que c'est pour cela qu'il y a des pénuries», a lancé la dirigeante indigène Nayra Chalan sur une estrade devant des manifestants. Les indigènes ont quitté leurs communautés rurales il y a onze jours, mais ne sont arrivés à Quito qu’en début de semaine, durcissant le bras de fer engagé avec le gouvernement.

 Le président conservateur Guillermo Lasso, au pouvoir depuis un an, voit dans cette révolte une tentative de le renverser. Entre 1997 et 2005, trois présidents équatoriens ont dû quitter le pouvoir après des manifestations. En 2019, une précédente vague de manifestations contre la fin de subventions aux prix du carburant avait fait 11 morts et des milliers de blessés dans des affrontements avec la police.

Lors de ces protestations, des manifestants avaient pris d'assaut le siège du gouvernement et brièvement envahi le Parlement, incendié le bâtiment de l'Inspection des finances et attaqué les locaux de deux médias. Les indigènes avaient alors rejeté la responsabilité sur des éléments «infiltrés».

Le président de l'époque, Lenin Moreno, avait été contraint de revenir sur des mesures économiques négociées avec le Fonds monétaire international (FMI). Guillermo Lasso peut toutefois compter sur le soutien des militaires qui ont mis en garde les manifestants le 21 juin, les accusant de représenter un «grave danger» pour la démocratie. (Source RT)

 

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291700-equateur-la-mobilisation-indigene-contre-le-gouvernement-de-guillermo-lasso-se-durcit

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EQUATEUR : LA MOBILISATION INDIGENE CONTRE LE GOUVERNEMENT DE GUILLERMO LASSO SE DURCIT

Par Le 26/06/2022

25 Juin 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-25 04:25:05

      

Quito, 25 juin (RHC) La contestation indigène contre la hausse du coût de la vie et des carburants se poursuit après une tentative d'invasion du Parlement le 23 juin, les manifestations ayant déjà fait un total de six morts. L'armée pourrait intervenir.

La mobilisation indigène contre le gouvernement du président conservateur Guillermo Lasso entre ce 25 juin dans son treizième jour en Equateur, au lendemain d'une tentative d'envahissement du Parlement, signe d'un durcissement des manifestations qui ont fait un total de six morts dans le pays andin.

La police a en effet dispersé le 23 juin des manifestants qui tentaient d'envahir le Parlement à Quito, au onzième jour des protestations indigènes face à l'augmentation du coût de la vie.

Trois personnes ont péri durant cette nouvelle journée de protestations, qui se sont étendues à d'autres points de la capitale, selon l'Alliance des organisations de défense des droits de l'homme, qui avait fait état de trois premiers décès survenus entre le 20 et le 22 juin. Le 23 juin, un manifestant de 39 ans a été tué d'une balle, et un jeune est mort auprès de lui.

 A Caspigasi, dans la banlieue de Quito, un indigène est décédé dans un affrontement avec des militaires, selon l'Alliance. L'armée a de son côté indiqué que des soldats qui assuraient la sécurité d'un convoi transportant de la nourriture ont été «agressés par un groupe violent» dans la même localité, et que 17 militaires ont été gravement blessés.

L'Alliance des organisations de défense des droits de l'homme a par ailleurs aussi fait état de 92 blessés et de 94 interpellations depuis le 13 juin. La police a pour sa part annoncé que 74 de ses membres avaient été blessés. Le média bolivien Kawsachun News a également publié des vidéos des manifestations.

Dans l'après-midi du 23 juin, plusieurs milliers d'indigènes ont d'abord pénétré en poussant des cris de joie dans la Maison de la Culture à Quito, réquisitionnée depuis plusieurs jours par les forces de l'ordre, a constaté l'AFP.

Ce centre culturel sert traditionnellement de point de rencontre aux indigènes dans la capitale et son libre accès représentait une des conditions des manifestants pour entamer des négociations.

 «C'est une victoire de la lutte !», a salué mégaphone en main le leader indigène Leonidas Iza, dirigeant de la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie), la plus grande organisation indigène du pays. Le gouvernement a finalement autorisé les manifestants à investir ce lieu symbolique, «dans l'intérêt du dialogue et de la paix», a déclaré le ministre équatorien du Gouvernement, Francisco Jiménez, dans une vidéo transmise aux médias.

L'objectif de cette concession est «que cessent les blocages de rues, les manifestations violentes et les attaques dans différents lieux», a ajouté le ministre, tandis que le chef de l'Etat Guillermo Lasso, testé positif au Covid-19 le 22 juin, est contraint à l'isolement.

Le but recherché n’a pas été atteint puisque peu après, un imposant groupe de manifestants, mené par des femmes, a tenté de pénétrer dans l'enceinte du Parlement voisin. Les policiers déployés sur place les en ont empêché en faisant usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Les marcheurs ont riposté avec violence en lançant des pierres, des feux d'artifice ainsi que des cocktails Molotov. Le leader des manifestations, Leonidas Iza, qui se trouvait sur place, y a vu «un très mauvais signe alors que nous avions demandé à notre base de faire une marche pacifique». La foule s'est ensuite retirée dans le parc voisin d'El Arbolito.

Le prix des carburants a une nouvelle fois mis le feu aux poudres. Au mois 14 000 manifestants sont mobilisés dans tout le pays pour protester contre la hausse du coût de la vie et exiger notamment une baisse des prix des carburants. La police estime leur nombre dans la capitale, Quito, à près de 10 000.

En préalable à toute négociation, la Conaie exige aussi l'abrogation de l'état d'urgence en vigueur dans six des 24 provinces et dans la capitale, appuyé par un important déploiement sécuritaire et un couvre-feu nocturne. Le gouvernement rejette cette exigence et assure que les demandes des manifestants portant sur le prix des carburants coûteraient à l'Etat plus d'un milliard de dollars par an.

«Ils disent que nous sommes des paresseux, que nous ne produisons pas et que c'est pour cela qu'il y a des pénuries», a lancé la dirigeante indigène Nayra Chalan sur une estrade devant des manifestants. Les indigènes ont quitté leurs communautés rurales il y a onze jours, mais ne sont arrivés à Quito qu’en début de semaine, durcissant le bras de fer engagé avec le gouvernement.

 Le président conservateur Guillermo Lasso, au pouvoir depuis un an, voit dans cette révolte une tentative de le renverser. Entre 1997 et 2005, trois présidents équatoriens ont dû quitter le pouvoir après des manifestations. En 2019, une précédente vague de manifestations contre la fin de subventions aux prix du carburant avait fait 11 morts et des milliers de blessés dans des affrontements avec la police.

Lors de ces protestations, des manifestants avaient pris d'assaut le siège du gouvernement et brièvement envahi le Parlement, incendié le bâtiment de l'Inspection des finances et attaqué les locaux de deux médias. Les indigènes avaient alors rejeté la responsabilité sur des éléments «infiltrés».

Le président de l'époque, Lenin Moreno, avait été contraint de revenir sur des mesures économiques négociées avec le Fonds monétaire international (FMI). Guillermo Lasso peut toutefois compter sur le soutien des militaires qui ont mis en garde les manifestants le 21 juin, les accusant de représenter un «grave danger» pour la démocratie. (Source RT)

 

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291700-equateur-la-mobilisation-indigene-contre-le-gouvernement-de-guillermo-lasso-se-durcit

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EQUATEUR : MORT D'UN DEUXIEME MANIFESTANT

Par Le 23/06/2022

23 Juin 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-22 18:24:53

      

La répression en Équateur a augmenté depuis la déclaration de l’état d’urgence par le président Guillermo Lasso. | Photo : EFE

Quito, 22 juin (RHC) La Confédération des nationalités indigènes de l’Amazonie équatorienne (Confeniae) a dénoncé mardi la mort d’un manifestant indigène lors de la répression policière dans la localité du Puyo, dans la province amazonienne de Pastaza.

Selon l’organisation indigène, le manifestant Byron Guatatuca est décédé d’une balle tirée à bout portant et elle a tenu pour responsable le président Guillermo Lasso.

Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir le jeune homme étendu sur le sol après avoir été abattu dans le cadre de la répression policière contre la mobilisation indigène.

La Confédération des nationalités autochtones de l’Équateur (Conaie) a dénoncé l’intensification de la répression de la part de la police et de l’armée depuis que le président Lasso a décrété l’état d’urgence pour tenter de mettre fin à la mobilisation indigène qui dure depuis 9 jours déjà.

Selon l’Alliance des organisations pour les droits de l’homme, au moins 90 blessés et 87 détenus ont été recensés depuis le début des manifestations indigènes le 13 juin. (Source/Telesur)

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291452-mort-dun-deuxieme-manifestant-en-equateur

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LES ORGANISATIONS AUTOCHTONES DE L'EQUATEUR CONFIRMENT LEUR VOLONTE DE DIALOGUE

Par Le 22/06/2022

22 Juin 2022

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-21 17:03:09

 


 

 

Quito, 21 juin (RHC) La Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie) a ratifié aujourd’hui sa volonté de dialoguer et d’épuiser les procédures dans le cadre de la politique pour répondre aux revendications des organisations sociales en grève nationale.

La position de la Conaie a été exprimée par son président, Leonidas Iza, dans un bilan de huit jours de protestations dans la plupart des provinces de ce pays andin contre les mesures économiques néolibérales et la montée de l’insécurité.

« Nous avons décidé de rester dans la lutte, dans la résistance, comme droit des Équatoriens et nous allons épuiser toutes les procédures dans le domaine politique, nous allons épuiser le dialogue et les propositions », a déclaré le leader indigène.

Dans son intervention, Iza a appelé à ce que la lutte, concentrée à Quito, ne soit pas souillée par la violence et la criminalité, car l’objectif est de résoudre les problèmes quotidiens de la population.

Il a exhorté le président de la République, Guillermo Lasso, à réduire les actions de guerre et à augmenter les propositions politiques, pour éviter qu’elles ne provoquent l’indignation et les réactions dans la population.

Le président de la Conaie a profité de l’espace pour préciser qu’à neuf jours de manifestations, il y a des dizaines de blessés, un mort et trois personnes dont la vie est en danger.

Il a également reconnu le soutien des organisations autochtones, paysannes, féministes, de jeunes, des syndicats de travailleurs, des transporteurs et des étudiants, qui pensent que leurs voix n’ont pas été entendues et ont donc décidé de se lever et de se mobiliser.

Il a également remercié les citoyens pour leur collaboration et leur solidarité dans la lutte et a demandé aux autorités de permettre aux universités et à la Maison de la culture de devenir des lieux d’accueil pour les manifestants qui arrivent dans la capitale d’autres provinces.

Il a également indiqué que les organisations sociales travaillaient à l’élaboration d’un document en réponse aux décisions gouvernementales annoncées récemment pour répondre aux revendications sociales.

«Plus la pauvreté s’installe, plus il est possible d’instaurer le racisme et la haine. Plus la crise est profonde, plus les êtres humains deviennent vulnérables. Ce soulèvement est dû à la pauvreté et à l’inégalité, il est donc nécessaire de garantir des conditions minimales pour les surmonter», a-t-il averti.

Au cours du bilan, d’autres dirigeants de la CONAIE ont appelé à la construction d’une société interculturelle.

La grève nationale a commencé le 13 juin dernier sur convocation de la Conaie, à caractère national, territorial et indéfini, en attendant des réponses concrètes du gouvernement. (Source Prensa Latina)

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/291339-les-organisations-autochtones-de-lequateur-confirment-leur-volonte-de-dialogue

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LE PRESIDENT DE L'EQUATEUR REFUSE DE COMPARAITRE DEVANT LE PARLEMENT AU SUJET DES PANDORA PAPERS

Par Le 10/12/2021

L

10 Décembre 2021

 

Quito, 9 décembre (RHC) Le président de l’Équateur, Guillermo Lasso, a déclaré ce mercredi qu’il ne se rendrait pas à l’Assemblée Nationale pour le cas de la recherche journalistique appelée les Pandora Papers, liée à la constitution d’entreprises dans des paradis fiscaux.

"J’enverrai une lettre à l’Assemblée nationale et je vous dirai ici le rapport du Bureau du Contrôleur, que vous voulez le plus que je vous dise ?", a déclaré le président équatorien dans des déclarations à la presse.

"Le rapport du Bureau du Contrôleur est fort et absolument clair, il n’est donc pas nécessaire que je me rende à l’Assemblée pour y exercer les fonctions de Contrôleur ou pour répéter le rapport du Contrôleur" –a-t-il relevé-.

La veille, le pouvoir législatif sud-américain a demandé au chef de l’État d’assister à une séance plénière pour expliquer son lien éventuel avec la propriété de biens et d’actifs dans les paradis fiscaux, comme l’ont révélé les Pandora Papers.

La résolution du Parlement (unicameral) est intervenue quelques heures après que le Bureau du Contrôleur général a décidé de clore la procédure engagée contre Lasso en alléguant qu’il n’avait trouvé aucune preuve à charge concernant la détention présumée d’une partie de son patrimoine dans des paradis fiscaux, avant sa candidature aux présidentielles de 2021.

L’affaire a été classée car « on n’a pas trouvé des éléments objectifs démontrant qu’aux dates d’inscription sur les listes électorales et de détention de ce poste, il était le propriétaire direct ou indirect de biens ou de capitaux dans des paradis fiscaux" a conclu l’entité Contrôleuse. (Source/Telesur).

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/279381-le-president-de-lequateur-refuse-de-comparaitre-devant-le-parlement-au-sujet-des-pandora-papers

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LE PARLEMENT EQUATORIEN CITE A COMPARAITRE LE PRESIDENT GUILLERMO LASSO POUR LES PANDORA PAPERS

Par Le 09/12/2021

9 Décembre 2021

 

Quito, 8 décembre (RHC) La plénière de l’Assemblée Nationale de l’Équateur a décidé de citer à comparaître le président Guillermo Lasso pour son lien présumé avec des paradis fiscaux, cité dans l’enquête connue sous le nom de Pandora Papers.

La motion contre le président Lasso a été approuvée par 82 des 137 législateurs qui composent le Parlement équatorien.

L’organe législatif a approuvé la demande présentée par le législateur Alejandro Jaramillo, de la Gauche Démocratique, après qu’il n’a pas réussi à réunir les voix pour approuver la motion de destitution contre le président pour "grave crise politique et bouleversement interne" à cause des révélations des "Pandora Papers".

La motion du législateur de Gauche démocratique exigeait l’aval de 70 députés et a obtenu 82 voix pour, 33 contre et 20 abstentions.

La résolution du Parlement comprend trois articles, centrés sur la commission rogatoire au Président équatorien et sur la décision du Bureau du Contrôleur général, du Procureur général, de la Surintendance des banques, du Service des Revenus Internes et sur l’Unité d’Analyse Financière et Économique d’examiner les comptes de Guillermo Lasso.

Le troisième point du document indique que le rapport et le dossier élaboré par la Commission des garanties constitutionnelles doivent être transmis à ces mêmes instances pour qu’elles engagent les actions appropriées, le cas échéant, et les renvoient à la présidente du parlement, Guadalupe Llori avec les résultats des enquêtes dans un délai de 30 jours.

Quelques heures avant le débat et la décision de l’Assemblée nationale, le Bureau du Contrôleur général de l’Équateur a décidé de classer le procès ouvert contre le président Lasso par les Pandora Papers.

Selon les Pandora Papers, le président Guillermo Lasso a contrôlé 14 sociétés offshore, la plupart basées au Panama, et les a fermées après que l’ancien chef d’état Rafael Correa (2007-2017) a adopté une loi en 2017 interdisant aux candidats à la présidence d’avoir des entreprises dans des paradis fiscaux.

(Source/Telesur

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/279276-le-parlement-equatorien-cite-a-comparaitre-le-president-guillermo-lasso-pour-les-pandora-papers

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EQUATEUR : DES AUTOCHTONES VONT LANCER EN JANVIER DES PROTESTATIONS INDEFINIES CONTRE LE GOUVERNEMENT

Par Le 29/11/2021

29 Novembre 2021

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-28 12:31:11

 

 

Quito, 28 novembre (RHC) Le mouvement indigène de l’Équateur a déclaré qu’en janvier prochain il lancera un mouvement indéfinis contre les politiques du gouvernement de Guillermo Lasso, en l’absence de réponse à ses revendications, notamment en ce qui concerne la réduction du prix des carburants.

"Nous, la Conaie (Confédération des Nationalités Indigènes de l’Équateur) face à l’absence de réponse et de volonté politique du gouvernement national pour établir ce processus de dialogue réel (...) nous nous déclarons dès aujourd’hui dans les assemblées territoriales (...) pour convoquer un mouvement de protestation à partir de janvier 2022" a déclaré le président de la Conaie, Leonidas Iza, lors d’une conférence de presse.

Iza a ajouté que le mouvement autochtone ne retournera à aucun dialogue stérile.

La déclaration a été faite après le conseil élargi des différentes sections de l’organisation qui a eu lieu dans la province amazonienne de Pastaza (est), pendant plus de huit heures.

La principale demande du mouvement autochtone au gouvernement de Lasso est le gel des prix du carburant à 1,50 dollar le gallon de diesel et à 2,10 dollars l’essence supplémentaire.

Depuis le 23 octobre dernier, le pays sud-américain commercialise le gallon de diesel à 1,90 dollar et à 2,55 dollars l’essence supplémentaire (courant).

À cette date-là, Lasso a  décrété la suspension du système de fourchettes qui permettait la hausse mensuelle des prix des carburants établie par le gouvernement de Lenín Moreno (2017-2021).

Le gouvernement a récemment déclaré que le 1 décembre il ferait une déclaration technique sur le processus de dialogue avec la Conaie et sa demande sur le prix des carburants.

Après le Conseil élargi, la Conaie a également déclaré qu’elle rejetait "l’usage excessif de la force" par le Gouvernement, lors des dernières mobilisations qu’il a menées les 26 et 27 octobre, et a réclamé une réparation intégrale.

Source Prensa Latina

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/278419-des-autochtones-de-lequateur-lanceront-en-janvier-des-protestations-indefinies-contre-le-gouvernement

 

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EQUATEUR : RAFAEL CORREA QUALIFIE DE TRES GRAVE L'IMPLICATION DE GUILLERMO LASSO DANS LES PANDORA PAPERS

Par Le 09/11/2021

9 Novembre 2021

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-11-07 19:55:14

      

Quito, 7 nov. (RHC)- L’ancien président équatorien, Rafael Correa, a qualifié d’extrêmement grave l’implication du président Guillermo Lasso dans l’affaire des Pandora Papers.

Dans un message diffusé par les réseaux sociaux, Rafael Correa affirme que 600 journalistes de 90 pays ont mené une enquête démontrant les liens du président Lasso avec des sociétés offshores.

«Les preuves sont accablantes, il a tenté de cacher sa fortune en violation de la loi équatorienne et des principes moraux» a souligné Rafael Correa.

L’ancien chef d’état a ajouté que Guillermo Lasso a commis des délits tels que l’évasion fiscale, le parjure et des infractions électorales, car la loi interdit la candidature à la présidence des personnes liées aux paradis fiscaux.

 «Nous l’avons dénoncé à l’époque, mais comme ils ont coopté tout l’état, ils ont étouffé l’affaire, comme le fait à présent la presse corrompue » a-t-il signalé.

Rafael Correa précise qu’il ne s’agit pas d’une question politique, de gauche ou de droite, ni de riches ou pauvres, ni de ses partisans ou ses opposants,  mais d’une question juridique et morale, des fondements de la société, qu’on ne peut pas ignorer.

À son avis, Guillermo Lasso devra quitter le poste par le biais d’un jugement politique au sein de l’Assemblée Nationale ou par d’élections anticipées.

Cependant, il alerte sur la possibilité du triomphe de la force sur la raison.

À cet égard il a affirmé que quelque chose de similaire s’est produit avec l’ancien président Lenin Moreno, qui, selon lui, a été sauvé des manifestations d’octobre 2019 et on a caché son implication dans l’affaire INA Papers.

Ils vont probablement garder Guillermo Lasso par tous les moyens et finir de détruire le pays car ce sera un gouvernement cliniquement mort. «Ils vaincront mais ils ne convaincront jamais» souligne Rafael Correa.

Dans son message, Rafael Correa qualifie l’actuel président d’une honte mondiale et il a assuré que l’Équateur a été humilié au niveau international.

Source : Prensa Latina

source :https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/276345-rafael-correa-qualifie-de-tres-grave-limplication-de-guillermo-lasso-dans-les-pandora-papers

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MIS EN CAUSE DANS LES PANDORA PAPERS, LE PRESIDENT EQUATORIEN GUILLERMO LASSO REFUSE DE TEMOIGNER

Par Le 22/10/2021

21 Octobre 2021

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-21 16:02:44

      

Quito 21 octobre (RHC) Alors qu'il était convoqué devant une commission d'enquête parlementaire pour témoigner sur sa citation dans les Pandora papers, le président équatorien Guillermo Lasso a refusé de se présenter.

 La même commission le convoque à nouveau le 22 octobre. Le président équatorien Guillermo Lasso, cité dans les Pandora papers, a refusé de témoigner le 20 octobre devant une commission parlementaire chargée d'enquêter sur cette affaire, provoquant une deuxième demande de cette commission pour qu'il comparaisse le 22 octobre de «manière obligatoire». Guillermo Lasso avait été convoqué par cette commission, missionnée par l'Assemblée nationale, pour s'expliquer sur l'argent qu'il possédait dans des paradis fiscaux, selon les révélations des Pandora papers.

D'après cette enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), Guillermo Lasso contrôlait 14 sociétés offshore – la plupart basées au Panama – fermées après que l'ancien président Rafael Correa (2007-2017) eut adopté en 2017 une loi interdisant aux candidats à la présidence de posséder des sociétés dans des paradis fiscaux. Sur 137 parlementaires, 105 ont voté l'ouverture d'une enquête contre le président conservateur, afin de «clarifier» si celui-ci a violé «le mandat légal du pacte éthique, qui interdit aux candidats et aux fonctionnaires de disposer de leurs ressources ou de leurs actifs dans des paradis fiscaux».

Dans une lettre, Guillermo Lasso a assuré qu'il était disposé à recevoir les membres de la commission au siège du gouvernement «une fois que toutes les audiences prévues [...] auront été achevées».

«J'ai le droit de connaître à l'avance les affirmations qui ont été faites», a-t-il justifié. Son épouse et son fils refusent eux aussi d'être auditionnés. Face au refus de se présenter devant la commission, son président José Cabascango a clos la session le 20 octobre, convoquant le chef de l'Etat une deuxième fois, de «manière obligatoire» le 22 octobre. Appelés eux aussi à témoigner, l'épouse et le fils du chef de l'Etat se sont également excusés auprès de la commission, arguant qu'ils n'étaient pas fonctionnaires et n'avaient donc pas obligation de s'y présenter.

Le chef d'Etat a assuré avoir ne posséder aucun avoir dans un paradis fiscal, en ces termes : «Ni lorsque j'ai enregistré ma candidature à la présidence, ni depuis lors jusqu'à aujourd'hui, je n'ai violé [cette interdiction]», précise-t-il dans sa lettre. L'ex-banquier a simplement reconnu qu'il avait des «investissements légitimes dans d'autres pays», dont il s'est débarrassé afin d'être candidat à l'élection du printemps 2021, qu'il a remportée. Il a également demandé au Bureau du contrôleur général d'examiner ses actifs et dit renoncer au secret bancaire afin de pouvoir faire l'objet d'une enquête.

En Amérique latine, outre le président équatorien, les dirigeants du Chili, Sebastian Piñera, et de la République dominicaine, Luis Abinader, apparaissent dans l'enquête des Pandora Papers. Au Chili, Piñera fait l'objet d'une enquête pénale et se trouve sous la menace d'une procédure de destitution lancée par l'opposition concernant la vente d'une concession minière entachée de soupçons de corruption.

 

Source Russia Today

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/274578-mis-en-cause-dans-les-pandora-papers-le-president-equatorien-guillermo-lasso-refuse-de-temoigner

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EQUATEUR : DES ORGANISATIONS SE MOBILISENT CONTRE LA POLITIQUE NEOLIBERALE DU GOUVERNEMENT

Par Le 19/10/2021

19 Octobre 2021

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-18 19:01:08

     

 

Quito, 18 octobre (RHC) Des représentants des secteurs de l’agriculture, de l’éducation et des organisations sociales de l’Équateur se sont mobilisés en faveur de l’amélioration des réglementations et des conditions de travail.

La protestation, appelée 'Journée nationale de lutte unitaire', a été convoquée par le Front national agricole pour la souveraineté alimentaire de l’Équateur, qui réunit les secteurs de l’élevage, du lait, de la canne à sucre, de la banane, du riz, du maïs, du café, du cacao et des pêcheurs artisanaux, entre autres.

Les actions ont été annoncées depuis le 1 octobre dernier lors de la Première Rencontre Nationale de Producteurs Agricoles de l’Équateur, réalisée dans la ville de Portoviejo, province de Manabí.

Les manifestants ont demandé au gouvernement national de geler les prix des carburants, qui augmentent chaque mois, ainsi que le respect du prix officiel des produits agricoles et de la pêche.

Le contrôle de la contrebande de produits agricoles, la réglementation de l’importation de denrées alimentaires en provenance de l’étranger, la valeur des intrants, l’octroi de crédits avec un taux d’intérêt de 1 pour cent remboursables en 30 ans sont autant de revendications.

Ils ont demandé également des plans d’irrigation, une assistance technique et des politiques de conservation de l’environnement et de l’eau.

Celle d’aujourd’hui a été la première de deux mobilisations convenues cette semaine, puisque le mercredi 20 octobre le Front Unitaire des Travailleurs a convoqué une marche par le centre de la capitale jusqu’à l’Assemblée Nationale, où ils remettront une proposition de nouveau code du travail.

 

Source Prensa Latina

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/274197-des-organisations-equatoriennes-se-mobilisent-contre-la-politique-neoliberale-du-gouvernement

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CONTRE TOUTE ATTENTE, L’ANCIEN BANQUIER, CANDIDAT DE LA DROITE GUILLERMO LASSO PRESIDERA L’EQUATEUR

Par Le 12/04/2021

12 Avril 2021

Contre toute attente, Guillermo Lasso présidera l'Équateur
Par Sinay Céspedes Moreno

Quito, 12 avril (Prensa Latina) L'ancien banquier Guillermo Lasso sera le prochain président de l'Équateur, selon le décompte officiel des voix et malgré le rejet de son programme par plusieurs secteurs sociaux qui regrettent aujourd'hui sa victoire.

Avec 98,47 % des bulletins dépouillés par le Conseil national électoral (CNE), le candidat conservateur de l'alliance de centre-droit CREO-Parti social-chrétien (PSC) a accumulé 52,50 % des votes valides après minuit.

Pendant ce temps, son concurrent dans les sondages, le représentant de la coalition progressiste et de gauche Union pour l'espoir (UNES), Andres Arauz, a atteint 47,50 points de pourcentage. La victoire a été un choc pour les secteurs qui avaient soutenu l'UNES pendant la campagne pour le second tour de scrutin la veille, ainsi que pour ceux qui avaient fait confiance aux sondages qui donnaient l'UNES en tête.

De même, c'est un coup dur pour ceux qui craignaient une éventuelle victoire de Lasso, puisque de l'avis de beaucoup, il co-gouvernait avec Lenín Moreno, actuel président, dont l'administration s'est distancée de la plateforme programmatique avec laquelle il a obtenu un soutien majoritaire lors de l'élection de 2017.

Lorsqu'il a été proclamé dignitaire, le représentant de CREO-PSC a ratifié des promesses telles que la récupération des sources d'emploi, l'augmentation du salaire de base de 400 à 500 dollars, le soutien financier aux entrepreneurs, une éducation de qualité, des universités accessibles à tous et de meilleurs soins de santé.

Ses propositions coïncident avec une période difficile pour le pays, plongé dans une crise économique et sanitaire due à la propagation du Covid-19, à laquelle le défenseur de la banque privée devra faire face.

Pour plusieurs groupes sociaux, le coût de la décision populaire sera élevé, avec un impact particulier sur la classe ouvrière, mécontente des licenciements, de la baisse des revenus et de l'augmentation des produits de première nécessité, entre autres problèmes.

En ce qui concerne les résultats du second tour des élections, l'universitaire et analyste politique Fernando Casado a déclaré à Prensa Latina que l'UNES a perdu le vote pour trois raisons fondamentales et avec une différence de cinq points, pas très grande, mais clé pour parler d'une victoire claire pour Lasso.

D'une part, il y a une très nette victoire à Pichincha, où, le dépouillement étant presque terminé, l'écart est de 30 points, compte tenu du fait que la province concentre 17 % de l'électorat total", a-t-il déclaré.

Le deuxième point, a-t-il estimé, est lié à Guayas, où se trouvent 22 % des électeurs et où l'on s'attendait à une marge en faveur d'Arauz supérieure aux cinq pour cent obtenus à l'égard de Lasso, bien qu'il ait jugé nécessaire de tenir compte du fait que ce territoire a toujours été le fief du social-chrétien.

Enfin, il a souligné comme décisif que le vote nul promu par le parti Pachakutik, troisième au premier tour des élections, a fini par constituer un soutien massif à CREO-PSC.

N'oublions pas que dans certaines provinces, la marge est de 75 % contre 25 %, donc même si dans des territoires comme Cotopaxi, Chimborazo et Tungurahua, la différence n'est que de deux ou trois points, au final, elle a été écrasante", a-t-il souligné.

Dans la même ligne, il a dit que dans le scrutin a été gagné par le candidat de l'extrême droite, de la guerre sale et des campagnes basées sur la banalisation de la politique, vidant de contenu une proposition programmatique rationnelle et d'une certaine manière, le cliché de la peur a également triomphé.

Nous l'avons vu ailleurs avec Jair Bolsonaro (Brésil), Donald Trump (États-Unis) et ici encore, ce genre de politique, parce qu'ils ont été victorieux", a-t-il ajouté.

Selon lui, à partir de maintenant, un panorama très complexe s'ouvre pour l'Équateur, dans la continuité des quatre dernières années.

Il faudra également voir comment le nouveau président résout la question à l'Assemblée nationale, où son parti dispose d'un nombre minoritaire de législateurs et devra pactiser avec un Parlement extrêmement fragmenté.

En tout cas, la vague progressiste en Amérique latine, avec les dernières victoires de la gauche, a été stoppée en Équateur", a-t-il conclu. jf/scm

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=441841&SEO=contra-los-pronosticos-guillermo-lasso-presidira-ecuador

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PARTI COMMUNISTE DE L'EQUATEUR : SOUTIEN AU BINOME ARAUZ RABASCAL

Par Le 02/04/2021

1 Avril 2021

Parti communiste de l'Équateur : soutien au binôme Arauz Rabascal
3/24/21 4:47 PM
Communiqué du CC. du Parti Communiste de l'Equateur

 

Le 21e jour du mois de mars 2021, le Plénum du Comité central du PCE s'est réuni. L'ordre du jour comportait deux points :

1.- Traitement de la situation politique électorale et,

2.- questions organiques.

Le Plénum a rendu hommage au camarade PEDRO CAICEDO TORRES, Secrétaire d'Organisation de notre Parti, décédé récemment. Le décès du camarade SOLON GUERRERO METZ, ancien secrétaire général de la JCE et dirigeant du PCE, a également été signalé avec regret.

Winston Alarcón, Secrétaire général du PCE sur la campagne électorale pour élire le Président et le Vice-président de la République, l'Assemblée nationale et le Parlement andin. Pour le moment, la campagne pour le second tour a commencé entre Andrés Aráuz - Carlos Rabascall et Guillermo Lasso - Alfredo Borrero.

La plénière a souligné et exprimé sa solidarité avec les peuples de Notre Amérique dans la lutte pour la démocratie et le progrès social, la paix et le socialisme. Il a salué la résolution qui a annulé toutes les condamnations grossières à l'encontre du camarade Lula da Silva, ancien président du Brésil ; il a souligné le triomphe démocratique en Bolivie, ainsi que la force populaire croissante au Chili et au Pérou.

Nous, communistes équatoriens, avons réitéré notre solidarité avec Cuba socialiste et les processus révolutionnaires au Venezuela et au Nicaragua.

Dans le rapport, on souligne la participation et l'orientation du PCE et de la JCE dans tout le pays et avec nos frères migrants, en soutien à la liste UN du binôme Aráuz - Rabascall et pour les assemblées et les parlementaires andins. D'une importance singulière pour le PCE est la candidature triomphante, en tant que député national, du camarade José Agualsaca Guamán, membre de l'exécutif du Comité central du PCE et président de la FEI. L'élection en tant que député de Guayas du camarade Kelber Salvador Bermudez, leader de la Jeunesse communiste de l'Équateur, a également été soulignée, ainsi que les performances et le travail politique exceptionnels du Front de l'unité pour gagner, qui recherche l'unité des forces démocratiques, progressistes et révolutionnaires dans la transition vers le socialisme comme étape immédiate et révolutionnaire.

 

Le Plénum du CC du PCE a analysé la manière la plus efficace de mener à bien la campagne du second tour pour la victoire du binôme Arauz Rabascal à travers les fronts UNES et Unité pour gagner dans lesquels sont actifs d'éminents dirigeants communistes.

Pour le PCE, la proposition de reprendre la politique souveraine face à l'impérialisme, en affrontant le néolibéralisme qui vise à piller les biens et les avoirs de tous les peuples par le biais du Fonds monétaire international, est fondamentale. Dans le même sens, la justification de la politique intégrationniste auprès d'organisations régionales telles que l'UNASUR, l'ALBA et la CELAC est remarquable.

La crise sanitaire mondiale confirme notre position sur la responsabilité de l'État dans la satisfaction des droits humains fondamentaux tels que la santé, l'éducation à tous les niveaux et la sécurité sociale. Ces droits ne peuvent être entre les mains d'entreprises capitalistes privées.

Dans tous ces aspects, le PCE développe des propositions pour organiser notre peuple en défense de ses droits dans le domaine du travail, en dénonçant les traîtres et en reprenant la CTE historique ; en luttant pour la révolution agraire dans les termes proposés par la FEI ; en promouvant le travail dans les fronts des femmes et des jeunes.

Le Plénum du CC. Du PCE a approuvé à l'unanimité le rapport présenté par le Secrétaire Général, en tenant compte des précieuses contributions des camarades présents.

Dans le deuxième point il a été nommé à l'unanimité M. José Regato Cordero comme Secrétaire d'Organisation du PCE.

Quito, 22 mars 2021

source : http://www.solidnet.org/article/CP-of-Ecuador-Comunicado-del-CC.-del-Partido-Comunista-del-Ecuador/

Tag(s) : #equateur#Communiste#PCE

 

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L'ONU APPELLE A LA RESPONSABILITE EN VUE DES ELECTIONS

Par Le 07/03/2021

7 Mars 2021

Nations Unies, 5 mar (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté mardi dernier les acteurs politiques en Équateur à agir avec responsabilité et conformément à la loi pendant la période précédant le deuxième tour des élections présidentielles.

Dans un communiqué diffusé par le bureau de son porte-parole, le plus haut représentant des Nations Unies a appelé au respect des cadres institutionnels et juridiques en vue de ce deuxième tour des élections, le 11 avril prochain.

Il a également exprimé l’espoir que le Tribunal de contentieux électoral répondrait promptement aux plaintes formulées dans le cadre de ce processus.

Guterres s’est félicité de la tenue d’élections générales pacifiques le 7 février dernier et a pris note de l’annonce des résultats officiels par le Conseil national électoral le 21 février.

Selon les médias locaux équatoriens, le chemin vers le second tour des élections présidentielles sera marqué par des allégations de fraude présumée de la part du Parti Pachakutik, représentant des peuples et nationalités indigènes et de son candidat Yaku Pérez.

Mardi dernier, le Conseil National Electoral de l’Equateur a annoncé que le calendrier pour le second tour reste inchangé, après avoir recompté des votes du premier tour.

Un total de 1 million 413 mille 683 bulletins ont été recomptés en présence de délégués de différents mouvements rivaux et d’observateurs internationaux.

Selon les données officielles, le candidat Andrés Arauz, de la coalition progressiste Union pour l’Espoir, a recueilli 32,72 % des suffrages.

Dans le même temps, Guillermo Lasso, pour l’alliance de centre droit CREO, a terminé avec 19,74 pour cent de soutien, et Yaku Pérez, de Pachakutik, avec 19,38.

peo/jcm/ifb

source : http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=885756:lonu-appelle-a-la-responsabilite-en-vue-des-elections-en-equateur&opcion=pl-ver-noticia&catid=39&Itemid=101

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PLAINTE CONTRE LE PROCUREUR ET LE CONTROLEUR DE L’EQUATEUR POUR INGERENCES DANS LES QUESTIONS ELECTORALES

Par Le 23/02/2021

23 Février 2021

Quito, 22 février (RHC)- La force politique gagnante au premier tour des élections en Équateur, Union pour l’Espoir (UNES) a porté plainte contre la procureure générale Diana Salazar et le contrôleur Pablo Celi pour ingérence dans les questions électorales.

La plainte a été déposée dans deux documents distincts devant le Tribunal du contentieux électoral, par le procureur commun de l’UNES Santiago Diaz et l’avocat Carlos Alvear, qui ont saisi l’instance.

Selon la coalition progressiste, les deux autorités violent le Code de la démocratie, c’est-à-dire, la loi électorale, en prenant des mesures pour suspendre le second tour du scrutin prévu pour le 11 avril.

Le second tour opposera Andrés Arauz, de ce mouvement, et le candidat de l’alliance de centre-droit CREO-Parti Social Chrétien, Guillermo Lasso.

Le procureur de l’UNES fonde sa requête contre la procureure générale sur la disposition de cette fonctionnaire d’effectuer une expertise du système informatique du Conseil National Electoral (CNE) pour élaborer un rapport sur les procès-verbaux, de prétendues incohérences dans la province de Guayas.

En même temps, le recours contre Diana Celi répond à sa demande au CNE d’adopter une résolution pour un audit informatique, préalablement à la tenue du second tour de scrutin.

Après la remise des documents, Diaz a affirmé dans des déclarations aux médias que les autorités avaient empiété sur le processus électoral.

'Beaucoup d’expertises se terminent avec le retrait des équipements et cela paralyserait le processus', a-t-il ajouté, il y a des mécanismes de contrôle pour cela, mais il faut attendre et le faire après les élections.

Il s’est également déclaré préoccupé par cette révision et il a appelé l’attention sur le fait que l’expert en charge était un capitaine de police et n’était pas qualifié pour cette tâche.

'La Constitution est très claire et interdit l’ingérence d’un fonctionnaire dans le processus électoral et cela devrait entraîner une sanction et la destitution', a-t-il averti.

Pour sa part, l’avocat de l’UNES, Carlos Alvear, a souligné que, conformément à l’article 279 du Code de la démocratie, il y a lieu de séparer de leurs postes des personnes qui s’y opposent et de leur infliger des amendes.

Les actions du Bureau du Procureur et du Contrôleur ont eu lieu peu de temps avant l’annonce officielle des résultats du premier tour des joutes générales, ce matin par le CNE, qui placent Arauz et Lasso en tant que adversaires second tour, après avoir obtenu le plus grand nombre de voix au niveau national.

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/248439-plainte-contre-le-procureur-et-le-controleur-de-lequateur

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EQUATEUR : LE CANDIDAT PRESIDENTIEL PROGRESSISTE ANDRES ARAUZ DENONCE UNE INGERENCE GROSSIERE DES INSTITUTIONS DE L’ETAT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL

Par Le 22/02/2021

22 Février 2021

Quito, 22 février (RHC) Le candidat présidentiel Andrés Arauz a dénoncé la "grossière ingérence » du Bureau du Contrôleur et du Procureur de l’Équateur dans le processus électoral.

Lors d’une conférence de presse, le candidat pour l’alliance progressiste Union pour l’Espoir (Unes) a mis en garde contre les intrigues visant à modifier la date ou à suspendre le vote, prévu pour le 11 avril, quand il disputera la présidence avec Guillermo Lasso, représentant du mouvement de centre-droite Creo.

Il a rejeté et critiqué l’annonce faite par le Bureau du Contrôleur général de l’État et le Bureau du Procureur général de l’État de procéder à un audit et d’ouvrir une enquête sur le processus électoral, alors que le deuxième tour n’a pas encore eu lieu.

"Ce que le Bureau du Contrôleur a déclaré hier dans son intention de se mêler des audits au milieu du processus électoral, et plus grave encore, la diligence demandée par le Bureau du Procureur pour effectuer une expertise du système informatique au milieu du processus électoral doit être clairement perçue comme une ingérence et une ingérence dans le processus électoral, ce qui est clairement illégal", a critiqué Arauz.

Arauz a rejeté avec une "fermeté absolue" les "ingérences grossières et l’ingérence" d’autres institutions de l’Etat dans le processus électoral et a rappelé qu’il existe une "autorité électorale unique" dans le pays sud-américain.

Le candidat de l’UNES a exhorté le Tribunal Contentieux Électoral (TCE) à agir de manière "expéditive" et à "appliquer la loi avec les sanctions appropriées face à cette immixtion et à cette ingérence dans le processus électoral".

À son tour, dans une publication de Twitter le même jour, Lasso a dénoncé l’intervention des deux institutions pour contrôler le travail du Conseil National Electoral (CNE) de l’Équateur au milieu du processus électoral. "Ce n’est pas le moment de défendre des personnes ou des intérêts particuliers, et il faut renforcer la démocratie" dans le pays, a-t-il insisté.

L’observateur électoral de l’Organisation des États américains (OEA) a, à son tour, exprimé sa préoccupation face aux ingérences de ces institutions "étrangères" à la fonction électorale qui "entravent" un "bon" processus électoral.

L’Équateur tiendra le second tour de l’élection présidentielle le 11 avril prochain et le vainqueur prendra ses fonctions le 24 mai pour gouverner la période 2021-2025.

 

(Hispantv)

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/248443-arauz-denonce-une-ingerence-grossiere-des-institutions-de-letat-dans-le-processus-electoral-equatorien

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LES COMMUNISTES EQUATORIENS CONFIRMENT LE SOUTIEN ELECTORAL A LA CANDIDATURE DU BINOME PRESIDENTIEL PROGRESSISTE ANDRES ARAUZ-CARLOS RABASCALL

Par Le 21/02/2021

21 Février 2021

Andrés Arauz et Carlos Rabascall sont en tête des intentions de vote en Équateur. Photo: PL

Quito, 19 février (RHC) Le Parti communiste équatorien (PCE) a ratifié aujourd'hui son soutien à la candidature du binôme présidentiel progressiste Andrés Arauz-Carlos Rabascall pour le second tour des élections prévues en avril.

La position de l'organisation politique a été annoncée lors d'une conférence de presse virtuelle par le secrétaire général, Winston Alarcón, qui a également dénoncé les irrégularités détectées lors de la campagne précédant les élections  du 7 février, pour empêcher la participation de la formule de l'Union pour l’Espoir (UNES).

"Le Parti communiste équatorien exprime un soutien ferme et déterminé au binôme Arauz-Rabascall, qui, déjà lors de ce premier tour, a un écart de plus d'un million de voix, par rapport aux autres concurrents", a déclaré Alarcón.

À cet égard, il a souligné que le binôme jouit d'une reconnaissance populaire en favorisant l’obtention  des réussites économiques, politiques et sociales obtenues au cours de la Décennie 2007-2017,obtenues sous la présidence de Rafael Correa et éliminées par le président Lenín Moreno.

De même, il a appelé les différentes organisations de femmes, de paysans, d’intellectuels, d’étudiants, de travailleurs et de peuples autochtones, entre autres, à s'unir dans la lutte contre le néolibéralisme.

En ce sens, il a signalé la nécessité d'une bonne préparation et d'une bonne intégration des forces et des organisations afin de garantir le triomphe du progressisme au second tour électoral et de lutter contre d'éventuelles manipulations de la part du Conseil national électoral (CNE) ou des médias liées à la droite.

"Nous sommes convaincus que la situation changera positivement avec la présence d'Arauz à la présidence", a-t-il déclaré.

Il a également affirmé que le PCE condamne les irrégularités, la persécution politique, les abus contre la population, le non-respect des droits des travailleurs et l’instabilité d’emploi.

La position de ceux qui désirent le retour de la gauche et du progressisme en Équateur est conforme à la récente situation électorale des peuples de pays comme la Bolivie, l'Argentine, le Chili, le Venezuela et le Nicaragua. Il s’agit d’une réponse à l'impérialisme nord-américain et aux oligarchies nationales, a-t-il ajouté.

 

Source Prensa Latina

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/248230-les-communistes-equatoriens-ratifient-le-soutien-electoral-a-la-force-progressiste

Tag(s) : #equateur#Communiste#PCE#Arauz#Elections

Dans Equateur

LES COMMUNISTES COSTARICAINS DENONCENT UN POSSIBLE COUP D’ETAT EN EQUATEUR POUR EMPECHER LA VICTOIRE ELECTORALE D’ANDRES AROUZ AU SECOND TOUR EN AVRIL

Par Le 18/02/2021

18 Février 2021

San José, 17  février (RHC) Le Parti Avant-garde Populaire, communiste, dénonce aujourd’hui un possible coup d’État en Équateur pour empêcher la victoire électorale du candidat d’Unis pour l’Espoir, Andrés Arauz, au second tour d’avril.

Dans un éditorial publié dans la version numérique du journal Libertad, organe du Parti Avant-garde Populaire, les communistes indiquent que tout semblait clair en Équateur après le premier tour électoral du 7.

Ils rappellent que les autorités électorales équatoriennes ont établi que pour l’élection du nouveau président il sera nécessaire un second tour et que la première place revient à Arauz et son adversaire serait Guillermo Lasso.

Mais, alertent-ils, surprenants ceux qui se trouvent en deuxième position au premier tour sont parvenus, de façon surprenante, à un accord considéré comme illégal, pour recompter les votes, dans la province de Guayas et dans la moitié des provinces.

Pour le PVP, les préoccupations des démocrates sont suffisamment fondées.

 

A cet égard, il indique que selon la presse équatorienne, la décision prise par le CNE (Conseil National Electoral) a été publiquement applaudie par le secrétaire général de l’OEA, l’Organisation des Etats Américains,Luis Almagro, qui a félicité les deux candidats réunis et le pouvoir électoral, pour assurer par ce pas la volonté des Équatoriens'.

Face à cette nouvelle, l’ancien président Evo Morales a assuré que 'l’intérêt du Conseil National n’est pas la démocratie, mais de soutenir des candidats et des gouvernements néolibéraux, nos frères équatoriens doivent être vigilants', note l’éditorial des communistes.

Il détaille également que Ricardo Patiño, ministre de plusieurs portefeuilles sous le gouvernement de Rafael Correa, a appelé à faire attention aux attentives d’utiliser cette situation pour tenter de reporter ou d’annuler les élections, face à l’évidente défaite au premier tour de Guillermo Lasso, le candidat de la banque et du gouvernement.

Il qualifie de grand danger une nouvelle tentative de discréditer la candidature d’Arauz, avec le sceau typique de la CIA en prétendant l’accuser d’avoir reçu 80 000 dollars de l’ALN (Armée de libération nationale) de Colombie.

Pour illustrer cette farce, l’éditorial reproduit les déclarations de l’ancien président équatorien Rafael Correa, qui a rappelé que lorsqu’il avait clairement des chances de remporter les élections en Équateur en 2006, une campagne de discrédit avait été orchestrée prétendant qu’il avait été financé par les FARC (les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).

'C’est un feuilleton télévisée. Ils sont désespérés parce qu’ils vont être battus. Nous nous attendions déjà à une telle farce, nous ne savions pas par d’où elle viendrait, mais nous savions qu’elle viendrait... Ils ne savent plus quoi dire ni quoi faire', a déclaré Correa.

Source Prensa Latina

Édité par Reynaldo Henquen

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/247963-les-communistes-costariciens-denoncent-un-possible-coup-detat-en-equateur

Tag(s) : #PVP#CostaRica#equateur

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EN EQUATEUR, UN DEPARTAGE DES VOIX EST NECESSAIRE POUR SAVOIR QUI AFFRONTERA ANDRES ARAUZ AU SECOND TOUR

Par Le 10/02/2021

10 Février 2021

Par: Guillermo ALvarado

Les candidats à la présidence et à la vice-présidence de l'Équateur de la coalition progressiste Unión Por la Esperanza, Union pour l’Espoir), Andrés Arauz et Carlos Rabascal, respectivement, ont remporté la victoire aux élections de ce dimanche, mais ils devront affronter un second tour.

Le duo a obtenu un large avantage avec 32,27% des voix, cependant ce résultat était loin de la limite de 40 % fixé par les lois en vigueur pour remporter la victoire.

Les deux candidats suivants sont le leader écologiste indigène, Yaku Pérez, proposé par l'organisation Pachakutik, avec 19,80%, puis il y a le banquier conservateur Guillermo Lasso, qui a atteint 19,65 % selon des rapports de résultats encore incomplets.

La faible différence entre les deux candidats exigera un recomptage des votes, un processus qui peut prendre quelques jours, on ne sait donc pas encore qui ira au dernier tour le 11 avril.

Yaku Pérez a remis en cause les résultats annoncés par le Conseil Electoral National dans la ville de Guayaquil, capitale de la province de Guayas, où, dit-il, il avait une très grande différence en sa faveur et il apparaît soudain presque à égalité avec Lasso, candidat du mouvement Creo (Je crois). .

À la quatrième place se trouvait le candidat de la gauche démocratique, Javier Hervas, avec un surprenant 13% des voix en sa faveur.

Bien que 16 candidats se soient inscrits à ces élections, ce sont ces quatre partis qui ont remporté près de 85% des voix, laissant les 12 autres candidats loin derrière, y compris certains anciens politiciens équatoriens, comme Lucio Gutiérrez ou Gustavo Larrea.

Malgré la Pandémie du Covid-19, qui a durement frappé ce pays, la participation des citoyens a bien dépassée les attentes, ce qui a également provoqué des rassemblements d’électeurs dans les bureaux de vote.

Le Médiateur, Freddy Carrión, s'est plaint aux autorités électorales du manque de contrôle dans les bureaux de vote ce qui a mis en péril la santé et la sécurité de nombreuses personnes, exposées à une éventuelle contagion avec le nouveau coronavirus.

Il faudra donc patienter encore un peu avant de savoir qui ira au second tour contre Arauz, ainsi que la composition du nouveau Congrès de ce pays, ce qui décidera  l'équilibre des pouvoirs.

Pour les dirigeants de l'Union pour l’Espoir, le résultat du premier tour a clairement montré  le soutien et  la sympathie populaire pour le programme présenté par leurs candidats. On saura le verdict dans deux mois et deux jours, journée décisive de ce procès électoral.

Édité par Reynaldo Henquen

source : http://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/247267-lequateur-departage-des-voix-necessaire

Tag(s) : #equateur#Elections

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ELECTIONS EN EQUATEUR : ANDRES ARAUZ REMERCIE LE PEUPLE EQUATORIEN POUR SON SOUTIEN MASSIF

Par Le 06/02/2021

6 Février 2021

 

Quito, 6 février (RHC) Le candidat présidentiel de Correa, Andrés Arauz, a remercié jeudi le peuple équatorien de son soutien et il a exprimé sa confiance dans la victoire des élections du 7 février.

Jeudi soir, quelques heures avant le début du silence électoral dès la première minute de ce vendredi, Arauz a écrit sur Twitter: «Merci, Équateur! Merci, Quito, merci à tous les Équatoriens qui sont descendus dans la rue à Quito».

Les Équatoriens sont appelés aux urnes ce dimanche pour choisir parmi 16 candidats à la présidence et pour renouveler les 137 sièges de l'Assemblée nationale et les cinq sièges du Parlement andin.

Andrés Arauz est en tête des intentions de vote.

En deuxième position des préférences électorales se trouve le banquier Guillermo Lasso, représentant du mouvement CREO, et en troisième position apparaît le candidat du mouvement Pachakutik, Yaku Perez.

 Source: Telesur

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/246873-andres-arauz-remercie-le-peuple-equatorien-pour-son-soutien-massif

Tag(s) : #equateur#Elections#Arauz

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UN NOUVEAU SONDAGE PLACE ANDRES ARAUZ EN TETE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 7 FEVRIER 2021 EN EQUATEUR

Par Le 18/01/2021

Un nouveau sondage place Andres Arauz en tête des élections présidentielles en Équateur

Équateur Équateur | January 17, 2021

Le vote est obligatoire en Équateur. Et les résultats exprimés par le CNE en pourcentage se calcule après avoir retiré le nombre de vote nuls ou blancs. C'est cette même méthodologie qu'a suivi le sondeur Market Asesores. Toutefois, il faut souligner un fort taux d'intention de vote blanc ou nul (entre 30 et 35% chez tous les sondeurs). Ce qui en fait pour l'instant l'option préférée des équatoriens, et évidemment un grand réservoir de vote pour les candidats, et évidemment un grand réservoir de vote pour les candidats á trois semaines des élections présidentielles.

En Équateur, un candidat peut gagner une élection présidentielle au premier tour s'il réalise 40% des voix exprimées avec une différence de 10% sur le second. Cette configuration n'est pas très éloignée des résultats de l'enquête suivante. Les 2 Rives 

L'intention de vote pour le candidat de l'Union pour l'espoir (UNES), Andrés Arauz [candidat de la Révolution citoyennen, NdT], a atteint 37,61%, selon le sondeur Market asesores. En deuxième position se trouve Guillermo Lasso [candidat néolibéral, NdT] avec 30,88%, en troisième position Yaku Pérez [candidat du mouvement indigène, NdT] avec 13,86%, en quatrième position Lucio Gutiérrez [ancien président chassé du pouvoir par le Peuple en 2005, NdT] avec 1,10% et en cinquième position César Montúfar avec 1,08%.

Selon l'enquête, Arauz a 54,34% de soutien à Portoviejo, 37,84% à Guayaquil [le poumon économique, NDT], 33,06% dans la capitale Quito et 23,29% à Cuenca [la troisième ville du pays, NdT]. 40,89 % d'intention de vote proviennent de personnes âgées de 55 ans ou plus. Le sexe qui le soutient le plus est le sexe masculin avec 38,36%.

En revanche, Lasso a 33,73% de soutien à Cuenca, 31,76% à Guayaquil, 31,05% à Portoviejo et 28,57% à Quito. Yaku Perez affiche un soutien de 34,14% à Cuenca [il est l'ex président de la région englobant Cuenca, NdT],13,47% à Quito, 13,18% à Guayaquil et 5,48% à Portoviejo.

Les informations ont été obtenues grâce à une enquête directe auprès des personnes de plus de 18 ans. Au total, 1520 cas valables ont été étudiés dans les paroisses urbaines et rurales des villes de Quito, Guayaquil, Cuenca, Manta et Portoviejo. Il a un niveau de confiance de 95% avec une marge d'erreur de +/-3%.

 

Source: Radio La Calle - Traduction: Romain Migus

https://www.les2rives.info/arauz_encuesta_market

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EQUATEUR : LA PRESENCE D'UNE FORCE PROGRESSISTE EST RATIFIEE POUR LES ELECTIONS DE 2021

Par Le 30/12/2020

30 Décembre 2020

 

Quito, 28 déc. (RHC) Un nouvel arrêt du TCE, Tribunal du Contentieux Électoral,  de l'Équateur a ratifié définitivement la légalité de la coalition progressiste Union pour l'Espoir (UNES), en tête des intentions de vote.

La totalité des magistrats s'est prononcée en faveur de la décision prise par le Juge Angel Torres, de ne pas admettre le recours présenté par Carlos Arboleda et Wilson Freite contre le binôme intégré par Andres Arauz et Carlos Rabascall.

Cette décision a confirmé la présence de l'UNES dans les suffrages prévus pour le 7 février 2021, après  bon nombre de dénonciations et contestations dont ont fait l'objet les candidats de l'UNES.

L'ex-président Rafael Correa, leader du parti de la Révolution Citoyenne, formation politique mère  des mouvements qui intègrent l'UNES a  signalé sur  Twiter que depuis l'inscription du parti les candidats de l'UNES ont connu trois mois d'incertitude.

L'UNES propose un programme élaboré avec la participation du peuple. Sa plateforme vise à créer des emplois et sortir de la  crise économique que traverse le pays.

Source: Prensa Latina

 

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/243282-la-presence-dune-force-progressiste-est-ratifiee-pour-les-elections-de-lequateur-2021

Tag(s) : #equateur#UNES#Elections

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EQUATEUR : 13 CONGRESSISTES AMERICAINS PRESSENT POMPEO D'EXIGER DE MORENO DES "ELECTIONS LIBRES" EN FEVRIER 2021

Par Le 20/12/2020

20 Décembre 2020

Quito, 19 déc. (RHC).- 13 élus démocrates du Congrès des Etats-Unis ont demandé au secrétaire d'Etat Mike Pompeo d’engager un «dialogue d'urgence» avec le gouvernement équatorien pour garantir des «élections libres et équitables» en février 2021.

«Mes collègues de la Chambre et moi, nous avons écrit au secrétaire d’État, Mike Pompeo pour lui demander d'exhorter le président Moreno à mettre fin aux violations des droits de l'homme et à l'oppression politique tout en veillant à ce que les prochaines élections soient libres, justes et inclusives», a écrit sur son compte Twitter le représentant Raul Grijalva.

Le gouvernement de Lenin Moreno a tenté d’empêcher la participation d’opposants aux présidentielles de février 2021, dont Andrés Araujo, le candidat de l’UNES, l’Union Nationale pour l’Espoir, proche de l’ex-président Rafael Correa et aujourd’hui en tête des intentions de vote.

Source : Russia Today

Édité par Francisco Rodríguez Aranega

source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/242616-equateur-13-congressistes-des-etats-unis-pressent-pompeo-dexiger-de-moreno-des-elections-libres

Tag(s) : #equateur#Elections