Le mouvement de contestation contre le projet de loi travail a franchi une nouvelle étape mardi 24 mai avec l’annonce par la CGT-Energie d’un mouvement d’action « le plus fort possible » pour la journée de jeudi 26 mai. Mercredi en début de soirée, la CGT a indiqué que les 19 centrales nucléaires ont voté la grève.
La fédération, majoritaire dans le secteur, a également annoncé le recours à des baisses de charge dans les centrales produisant de l’électricité. « Jeudi, nous appelons le personnel àparticiper au mouvement et à faire monter la pression, que ce soit par des baisses de charge ou des coupures sur le réseau », a annoncé une porte-parole de la fédération.
Des coupures électriques ont déjà eu lieu mardi dans plusieurs quartiers de Nantes (Loire-Atlantique) ainsi qu’au centre commercial Plan de Campagne, dans les Bouches-du-Rhône.
La CGT-Energie a été suivie par la fédération FO-Energies et Mines qui a enjoint aux salariés de l’énergie de « mettre en débat » lors d’assemblées générales « les modalités d’actions avec notamment la reprise en main de l’outil de travail et la possibilité de reconduire le mouvement ».