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IRAK : UN RAID AMERICAIN TUE 4 COMBATTANTS DU HACHD AL-CHAABI ET 4 CIVILS SYRIENS DONT UN ENFANT. UNE ATTAQUE TERRORISTE EST REVENDIQUEE PAR DAECH

Par Le 28/06/2021

Un raid américain tue 4 combattants du Hachd al-Chaabi et 4 Syriens. Et une attaque terroriste revendiquée par Daech

 Depuis 36 minutes  28 juin 2021

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 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

L’Irak a été dans la nuit de dimanche à lundi victime d’un raid américain meurtrier et d’une attaque terroriste revendiquée par Daech.

Les brigades sayed al-Chouhada ont annoncé le martyre de 4 de leurs combattants dans le raid aérien revendiqué par les États-Unis à la frontière irakienne avec la Syrie.

Le raid américain a visé vers 1h après minuit heure locale une position de cette faction qui fait partie des forces de mobilisation populaire du Hachd al-Chaabi, dans la région al-Qaem adjacente d’alBoukamal en Syrie.

Selon l’agence syrienne officielle Sana, un enfant et 3 civils ont été tués dans ce raid qui a bombardé « des maisons civiles à l’extrémité du gouvernorat de Deir Ezzor » dans le nord-est syrien.

L’attaque a été revendiquée par les États-Unis.
« Les cibles ont été sélectionnées parce que ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont engagées dans des attaques de véhicules aériens sans pilote (UAV) contre le personnel et les installations américains en Irak », a indiqué le porte-parole du Pentagone, John Kirby.
Et de préciser que les frappes visaient « des installations opérationnelles et de stockage d’armes à deux endroits en Syrie et un endroit en Irak, tous deux situés à proximité de la frontière entre ces pays ».

Nous ne resterons pas silencieux

Les Coordinations de la résistance irakienne a pour a part assuré dans un communiqué « qu’elle ne restera pas silencieuse face à la poursuite de la présence des forces d’occupation américaine qui est anti constitutionnelle et contraire à la volonté du peuple irakien ».

Après l’assassinat dans un raid américain en janvier 2020 du numéro deux du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes au côté du chef de la force al-Qods du Corps des gardiens de la révolution iranienne, le général Qassem Soleimani, le parlement irakien a voté à la majorité en faveur du retrait des forces étrangères d’Irak. Une demande dans ce sens a été exprimée dans deux lettres adressées par l’ex-Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi au Centcom et au Conseil de sécurité. Mais les Etats-Unis refusent de retirer leurs forces et se contentent d’opérer des déploiements tactiques de leurs forces dans ce pays. Alors que les tractations avec le Premier ministre actuel Moustafa al-Kazimi n’aboutissent toujours pa à ce retrait.

Depuis, des dizaines de positions de l’armée américaine en Irak ont faitl’objet d’opérations de résistance.

« Les forces d’occupation poursuivent leurs crimes en répétant leurs attaques contre les combattants irakiens stationnés à la frontière avec la Syrie », a déploré le texte de Coordinations, soulignant que les martyrs « défendaient la sécurité de l’Irak et de son peuple ».

Une violation flagrante

Le porte-parole des Force armées irakiennes, le général Yahia Rassoul a condamné le raid américain estimant le qualifiant « de violation flagrante et inacceptable de la souveraineté et de la sécurité nationale irakienne selon tous les traités internationaux ». Il a insisté que son pays ne devrait pas être le théatre des règlements de compte.

L’arrogance des USA 

En riposte au raid américain, Téhéran a fustigé l’arrogance des Etats-Unis.

« Nous conseillons à l’administration américaine de changer son comportement. Au lieu de créer des crises et des problèmes avec les peuples de la région, elle devrait les laisser choisir leur destin sans son intervention. Washington devrait corriger ses erreurs et cesser ses interventions dans la région », a déclaré dans un point de presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien Khatib Saïdzadeh.

Il a conclut:  » les actions des Etats-Unis déstabilisent la région et ceci ne sert pas leurs intérêts ».

Raids pour renforcer les groupes terroristes

Dans un communiqué, le Hachd al-Chaabi a assuré que les sites qui ont été bombardés dans le raid américain ne comprenaient pas de dépôts d’armements, contrairement aux allégations américaines.

« Nous nous préservons le droit légitime de riposte à ces agressions et à demander des comptes à ceux qui les ont commis, sur le sol irakien », a ajouté le texte. Selon lui, ces attaques américaines ont pour but d’affaiblir l’Irak et de renforcer les groupuscules terroristes. Le Hachd al-Chaabi a demandé au gouvernement de trancher une fois pour toutes le dossier du retrait des forces étrangères du pays.

Attaque terroriste de Daech

Justement dans la nuit de dimanche à lundi, une attaque terroriste a visé  la centrale électrique de Salaheddine à Samarra.

Selon le ministère irakien de l’Energie, l’attaque a causé des dégâts importants dans l’unité de production de la centrale.

Selon l’agence Reuters, l’attaque a été revendiquée par la milice wahhabite takfiriste Daech qui a indiqué avoir visé au moyen de deux engin piégés une tour et une ligne principale du courant électrique qui alimente les régions de Baakoubat et la capitale Bagdad, en plus de la centrale Salaheddine qui a été frappée au moyen de deux roquettes Katioucha.

Quelques poches de Daech subsistent toujours en Irak où le Hachd al-Chaabi poursuit au côté de l’armée irakienne la guerre contre leur présence. Les États-Unis sont régulièrement accusés de les acheminer depuis leurs lieux de détention dans les prisons des milices kurdes pro américaines des Forces démocratiques syriennes (FDS)  vers l’Irak pour justifier la poursuite de leur présence dans ce pays riche en hydrocarbures.

 

Source: Médias

https://french.almanar.com.lb/2101772  

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CRISE EN IRAK : LE PARTI COMMUNISTE EN APPELLE A DES ELECTIONS ANTICIPEES ORGANISEES PAR UN GOUVERNEMENT INDEPENDANT

Par Le 31/07/2022

30 Juillet 2022

Samedi 30 juillet 2022
Crise en Irak : Le parti communiste appelle à des élections anticipées organisées par un gouvernement intérimaire indépendant.


Le Parti communiste irakien a appelé à l'organisation d'élections anticipées justes et honnêtes qui expriment la véritable volonté du peuple irakien, et qui seront organisées par un gouvernement intérimaire indépendant.

Le Bureau politique du parti a déclaré dans un communiqué qu'il a publié hier, 27 juillet 2022 : "À l'heure où les répercussions de l'impasse politique et leurs effets négatifs sur la stabilité du pays et sur la vie et les moyens de subsistance des gens s'intensifient, nous tenons pour pleinement responsables les forces qui adhèrent encore au partage ethno-sectaire du pouvoir comme système de gestion de l'État. 
 
L'impasse politique ne se limite pas à l'élection du Président, du Premier ministre et du Président du Parlement et à la formation du gouvernement. Elle s'exprime également dans les manifestations de la crise profonde du processus politique qui repose sur ce système, qui engendre l'échec et la corruption".

La déclaration ajoute que "la lutte actuelle pour le pouvoir, entre les forces dirigeantes, ne représente pas une lutte pour des projets de construction de l'État, mais plutôt une extension de la lutte pour le partage des richesses et de l'influence."

Elle poursuit : "En ce sens, tout nouveau gouvernement formé selon l'approche des quotas de partage du pouvoir sera voué à l'échec, quel que soit celui qui sera désigné pour le diriger. Un tel gouvernement ne sera pas différent, en substance, de tous les gouvernements formés sur la base d'un partage du pouvoir ethno-sectaire au cours des dernières années."

Il a averti que "l'insistance à poursuivre cette approche ne fera qu'approfondir la crise et ouvrir la voie à des voies dangereuses qui menacent la construction constitutionnelle et démocratique de l'État et la paix civile".

La déclaration du parti dit aussi : "Sur la base de notre souci de consolider l'action politique pacifique et démocratique, nous appelons à l'organisation d'élections anticipées justes et honnêtes, qui expriment la véritable volonté des Irakiens, et qui seront organisées par un gouvernement intérimaire véritablement indépendant et bénéficiant d'une acceptation nationale."

Il ajoute : "En cette période sensible, nous réaffirmons notre projet démocratique, patriotique et politique, qui appelle à un "changement global" pour construire un État civil démocratique sur la base de la citoyenneté et de la justice sociale... un changement pour réaliser les aspirations de notre peuple à une vie libre et digne."

"Par conséquent, toutes les forces et personnalités civiles démocratiques, ainsi que les forces patriotiques du changement, qui n'ont pas été impliquées dans les crises, sont appelées à unifier les efforts et à organiser leurs rangs pour créer un équilibre national des forces qui offre une alternative politique au système ethno-sectaire de partage du pouvoir. Cette alternative a une réelle vision et ouvre des perspectives vers la construction d'un état de citoyenneté et de justice sociale".
solidnet.org

source : 

http://www.idcommunism.com/2022/07/iraq-crisis-communist-party-calls-for-early-elections.html

Tag(s) : #Irak#Communiste#Elections

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IRAK : LA RESISTANCE FAIT UN TABAC. NEUF CHEFS TERRORISTES DE DAECH ABATTUS PAR L'ARMEE ET LA RESISTANCE IRAKIENNES

Par Le 13/05/2022

Projet Daech : la 3e génération s'écroule...

Friday, 13 May 2022 9:46 AM  [ Last Update: Friday, 13 May 2022 9:48 AM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des blindés de l'armée irakienne et des Hachd al-Chaabi en Irak. (Photo d'archives)

Neuf commandants du groupe terroriste Daech ont été abattus lors d’une opération menée par des forces de sécurité irakiennes contre leur repaire, au nord-ouest d’Irak.

Jeudi 12 mai, un organe médiatique lié au bureau du Premier ministre irakien a fait part d’une opération militaire visant un repaire de terroristes de Daech, dans la province de Ninive, au nord-ouest de l’Irak.

Irak: le coup d'État anti-Hachd?

Irak: le coup d'État anti-Hachd?

Un convoi logistique de la coalition américaine a été visé par une bombe en bord de route dans l’Ouest irakien.

Après l'identification du fief des terroristes par une unité du Renseignement irakien, des avions de la Force aérienne ont bombardé la localité, avec le feu vert du QG des Opérations conjointes, afin de rendre le terrain propice à une offensive terrestre au cours de laquelle un groupe d’effectifs de l’Unité antiterroriste et de forces du Renseignement ont encerclé le repaire.

D’intenses affrontements ont éclaté entre terroristes et forces irakiennes qui sont finalement arrivées à s’infiltrer dans le fief via un tunnel, avant d’abattre neuf commandants du groupe terroriste. Une ceinture explosive a été également découverte et neutralisée de justesse.

Lire aussi: Première attaque de la Résistance irakienne contre un méga convoi de l'OTAN

Par ailleurs, les forces de la 31e Brigade des Hachd al-Chaabi ont tué un terroriste lié à Daech, dans la localité d’al-Baïji, province de Salah ad-Din.

2022: l'Irak frappera Israël!

2022: l'Irak frappera Israël!

Pourquoi la Résistance irakienne a-t-elle dévoilé le missile Jamal 69 ?

Il y a deux semaines, les Hachd al-Chaabi ont lancé une opération antiterroriste dans les zones montagneuses du nord-est de la province de Salah ad-Din. L’opération a engagé la 22e Brigade des Hachd ainsi que des unités de l’armée irakienne.

Lire aussi : Nouvelle frappe aux missiles tactiques du CGRI contre le réseau israélien dans le nord de l'Irak

Presque cinq ans après la chute du « califat » de Daech, des cellules terroristes sont toujours actives dans des régions désertiques et montagneuses. Quelque 8 000 terroristes de Daech, dont 4 000 sont actifs, sont présents en Irak et un grand nombre se confinent dans des cellules dormantes et attendent pour se réorganiser et passer à l’acte.

Syrie: méga capitulation US ?

Syrie: méga capitulation US ?

Les USA viennent de dispenser le nord-est de la Syrie de la loi César et des sanctions contre le pétrole de contrebande syrien.

http://french.presstv.ir/Detail/2022/05/13/682012/Projet-Daech-la-3e-generation-s-ecroule

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PARTI COMMUNISTE IRAKIEN : ARRETEZ DE VIOLER LA CONSTITUTION !

Par Le 07/05/2022

5 Mai 2022

Parti communiste irakien : arrêtez de violer la Constitution !
5/5/22 1:50 PM
Ce qui suit est l'éditorial de "Tareeq Al-Shaab" (Voie du peuple), le journal du Parti communiste irakien, le 24 avril 2022 :

Le Mouvement démocratique irakien, représenté par le Parti communiste irakien et le Parti de la nation irakienne, a déposé (le 19 avril 2022) un procès contre le président du Parlement en raison de la violation de la Constitution par le Parlement, et de son retard à élire le président de la République et à former le gouvernement irakien, conformément aux dus constitutionnels et à leurs périodes spécifiées.

Le dépôt de cette action en justice est intervenu en réponse à la poursuite de l'impasse politique pendant des mois (depuis les élections du 10 octobre 2021), et à la violation pendant cette période du calendrier constitutionnel (pour l'élection d'un nouveau président) et des articles pertinents de la Constitution.

Il est clair que ces violations répétées menacent la "structure démocratique" de l'État, puisque la Constitution est le garant et le régulateur de la vie politique dans le pays. Au cours des dernières années, les groupes politiques au pouvoir ont continué à contourner les articles de la Constitution, cherchant à l'assujettir à des tractations, des conflits et des querelles politiques, tentant même dans des questions critiques de remplacer la Constitution et son texte par les soi-disant "coutumes" inventées par les forces et les blocs dominants.

Le fait de ne pas avoir élu le président de la République a entraîné une violation de l'article 72, section 2, point b), de la Constitution, qui oblige le Parlement à élire un nouveau président dans les trente jours suivant la date de sa première session.

La plainte déposée auprès de la Cour fédérale indiquait que ces violations constituaient une violation de l'article 50 de la Constitution qui obligeait les membres du Parlement, lorsqu'ils prêtaient le serment constitutionnel et avant de commencer leur travail, à appliquer les législations de manière honnête et impartiale. Or, ce qui s'est passé, c'est que des membres du Parlement, en boycottant les sessions d'élection du Président de la République, ont violé le serment stipulé à l'article 50, et ont ainsi entravé la mise en œuvre de l'article 73, section 2. Le boycott de la session, dans les circonstances dans lesquelles il a eu lieu, a constitué une perturbation de la vie constitutionnelle et du travail du Parlement. Cela faisait obstacle non seulement à l'élection du Président mais aussi à la formation du nouveau gouvernement. Cela empêche également l'approbation du budget pour 2022, et les répercussions qui en découlent sur la vie des citoyens, sur le travail des institutions de l'État et sur l'économie irakienne dans son ensemble.

Ce qui s'est passé et continue de se passer peut prolonger l'existence du gouvernement intérimaire, ce qui n'est pas souhaitable et n'est pas conforme aux règles et normes constitutionnelles. La durée d'un tel gouvernement, telle que fixée par la Constitution, ne doit pas dépasser 30 jours. Prolonger son existence constitue une perturbation du transfert pacifique du pouvoir tel que stipulé à l'article 6 de la Constitution.

D'autre part, l'introduction de cette action en justice vient combler une lacune du système constitutionnel et juridique, puisque l'organe chargé de contrôler les violations de la Constitution est absent. Cela met en évidence le devoir des partis, des organisations, des syndicats, des organisations de la société civile, des personnalités, des cercles d'opinion publique et de toutes les parties intéressées, de jouer leur rôle en attirant l'attention et en s'opposant aux violations qui se produisent en s'adressant au Tribunal fédéral. Un exemple précédent a été l'annulation de la séance publique du Parlement en vertu d'une décision de ce même tribunal en octobre 2010.

Il s'agit d'un processus constitutionnel et démocratique important et nécessaire, dont la nécessité se confirme aujourd'hui en tant que moyen de pression, en conjonction avec d'autres formes de pression populaire et publique, qui sont nécessaires pour arrêter l'état de détérioration, inaugurer un nouveau chapitre et garantir l'avancée sur la voie d'une réforme sérieuse et d'un changement global.

Il est clair que pour qu'un tel processus atteigne ses objectifs, il doit bénéficier d'un large soutien et d'une large adhésion.

source : http://www.solidnet.org/article/Iraqi-CP-Stop-Violating-the-Constitution/

Tag(s) : #Irak#Communiste

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PARTI COMMUNISTE IRAKIEN : LE BOMBARDEMENT D'ERBIL EST UNE ATTAQUE LACHE ET REPREHENSIBLE

Par Le 16/03/2022

15 Mars 2022

Parti communiste irakien : le bombardement d'Erbil est une attaque lâche et répréhensible
15/03/22 15:28
 

Parti communiste irakien : Le bombardement d'Erbil est une attaque lâche et répréhensible

13-3-2022

Une fois de plus, la ville d'Erbil est soumise à une attaque vicieuse, cette fois avec des missiles balistiques. Cette attaque, et les attaques précédentes sur la capitale de la région du Kurdistan, constituent une violation flagrante de la sécurité et de la stabilité de notre pays, et une tentative d'intimidation des citoyens de la région et de l'Irak.

Cependant, il ne s'agit pas seulement d'une violation répréhensible de la souveraineté de l'Irak et d'une ingérence flagrante dans ses affaires. Il s'agit plutôt d'un acte qui a des implications claires et qui véhicule des messages politiques, indépendamment de ce qui a été dit sur la nature des sites visés.

Aucune des parties qui ont effectué ou revendiqué cette attaque de missiles, lancée depuis l'extérieur du territoire irakien, ne peut la justifier ou la défendre. Elle constitue une violation de la souveraineté de l'Irak et du caractère sacré des terres et de l'espace aérien irakiens, une violation du droit international, des normes, des relations internationales et de la diplomatie, ainsi qu'une tentative d'imposer des programmes politiques par l'utilisation de missiles.

Les différentes institutions étatiques ne doivent pas se contenter de condamner et de dénoncer l'agression, mais également prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin à ces attaques répétées, quelle que soit leur source, et pour poursuivre les auteurs. En outre, elles devraient toujours s'efforcer de ne pas embrigader la région du Kurdistan et l'Irak dans des conflits qui servent des agendas dans lesquels le peuple du Kurdistan et de l'Irak n'a aucun intérêt.

Nous condamnons ce crime odieux et appelons toutes les autres forces politiques irakiennes à déclarer leur condamnation de ce crime. Elles doivent défendre en actes et en paroles la souveraineté, la sécurité et la stabilité de l'Irak, en se basant sur le fait que le concept de souveraineté est un et indivisible.

Bureau politique

Parti communiste irakien

13-3-2022

source : http://www.solidnet.org/article/Iraqi-CP-The-Bombing-of-Erbil-is-a-Cowardly-and-Reprehensible-Attack/

Tag(s) : #Irak#Communiste

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IRAK : LE HQ-9 CHINOIS DEBARQUE!

Par Le 06/02/2022

Commande d’avions et de drones au Pakistan, ciel irakien en pleinement mutation

Sunday, 06 February 2022 6:03 PM  [ Last Update: Sunday, 06 February 2022 6:38 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des systèmes de missiles HQ-9 chinois. (Photo à titre d'illustration)

Ces dernières semaines les bases et les convois américains en Irak et en Syrie ont fait l’objet des attaques répétées. Rien que pour la seule journée du samedi 5 février, les troupes américaines en Irak ont vécu deux fois le cauchemar d’être prises pour cible par des bombes en bordure de route. Le premier convoi a été pris pour cible à al- Samawah et le second sur la route internationale Samawah-Diwaniyah.

De même, des médias irakiens ont rapporté dimanche 6 février qu'un convoi logistique américain avait été pris pour cible dans la province irakienne d'al-Diwaniyah. Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat.

Ce n'est pas une première, les convois logistiques de la coalition américaine sont la cible de bombes en bordure de route plusieurs fois par semaine voire par jour.

Alors que les troupes américaines devaient quitter l'Irak fin 2021 en vertu d'un accord entre Bagdad et Washington, la Maison Blanche a fait état du passage de la mission militaire US en Irak à un rôle consultatif, ce qui selon la Résistance irakienne est une pure imposture américaine pour prolonger la présence de ses troupes en Irak.

Irak: les convois militaires US chassés!

Irak: les convois militaires US chassés!

Six attaques contre les convois logistiques US en l'espace de 24 heures! Les Américains ne savent à quel saint se vouer! La meilleure solution? S'engager d...

Les groupes de résistance irakiens ont averti à plusieurs reprises qu'ils considéraient la présence continue des troupes américaines en Irak de quelque manière que ce soit comme une occupation et recourraient à toutes options pour battre les occupants.

La multiplication des frappes contre les forces occupantes américaines intervient alors que des sources d’information font part de la décision de Bagdad de renforcer ces défenses antiaériennes par l’achat de missiles et d’avions de chasse à Pékin, mais aussi à Islamabad.

Selon le site Web Tactical Report, l'Irak a entamé des négociations avec la Chine pour acquérir des systèmes de missiles de défense aérienne FD-2000B. Plus tôt le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que Pékin attachait une importance particulière au développement des relations avec l'Irak et était disposée à promouvoir les partenariats stratégiques pour un plus grand développement.

Développé par l'industrie de la défense chinoise, le FD-2000 est une version d’exportation de l’ADMS HQ-9, un système de missile de défense aérienne sol-air (SAM) à guidage radar semi-actif (SARH) à longue portée. Le missile est capable d'intercepter des armes à guidage de précision ainsi que des drones, des hélicoptères et des avions de combat.

L'US Army fuit le sud d'Irak!

L'US Army fuit le sud d'Irak!

Un responsable irakien a fait état de l'arrivée suspecte d'un grand convoi militaire américain de la province de Bassora vers celle d'al-Anbar, dans la bas...

Doté d'une ogive de 180 kg, le missile FD-2000 avec une vitesse maximale de Mach 4,2 et une portée maximale de 125 km est capable d’atteindre une altitude de 27 km.

En outre, l'Irak vient de signer un accord avec le Pakistan pour l'acquisition d'un certain nombre de chasseurs JF-17 Block, le ministre irakien de la Défense, Juma Anad, affirmant : « Nous avons signé un contrat avec une société pakistanaise pour acheter l'avion. »

Des médias pakistanais avaient précédemment rapporté que des pourparlers avaient eu lieu entre Islamabad et Bagdad pour l'achat de 12 avions de combat JF-17 Block d'une valeur de 664 millions de dollars.

Pour rappel, au Baloutchistan, l’une des quatre provinces fédérées du Pakistan, le gouvernement développe depuis deux décennies un projet portuaire d’envergure dans la ville de Gwadar. La Chine y est intervenue dès l’achèvement de la première phase en 2007, et en a fait le projet phare du corridor économique sino-pakistanais, quitte à provoquer la colère des États-Unis.

http://french.presstv.ir/Detail/2022/02/06/676296/Irak-US-Army-attaque

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DES MANIFESTANTS A BAGDAD CONTRE LA SUPPRESSION DE LA FRESQUE DU MARTYR ABOU MAHDI AL-MOHANDES

Par Le 25/12/2021

Des manifestants à Bagdad contre la suppression de la fresque d’Abou Mahdi al-Mohandes

 Depuis 2 heures  25 décembre 2021

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 Article traduit - Irak - Monde arabe

 

Rédaction du site

Des dizaines de manifestants se sont rassemblés sur la place Al-Ferdaws au centre de la capitale irakienne, Bagdad, du vendredi soir à samedi, pour empêcher la suppression d’une immense fresque murale du martyr Abou Mahdi Al-Mohandes.

Ils avaient manifesté en grand nombre sur la place après l’annonce de l’intention des autorités irakienne d’enlever l’image du chef du Hachd al-Chaabi. La place a alors été fermée et des éléments des Forces de sécurité de ces forces de mobilisation populaire s’y sont déployées pour contrôler la situation dans la région.

Le martyr Mohandes avait été tué le 3 janvier 2020, dans un raid américain, ainsi que le commandant de la force al-Qods, le général Qassem Soleimani.
Des foules immenses ont participé aux cérémonies funéraires des deux martyrs, à Kazimiya à Bagdad, puis à Karbala et Najaf. Les manifestants en deuil avaient scandé des slogans réclamant le retrait des forces américaines de leur pays.

« Ils ne seront jamais en sécurité à partir d’aujourd’hui. Par Allah, nous ne les laisserons jamais », est-il inscrit sur la fresque. Une parole attribuée à Abou Mahdi al-Mohandes.

Source: Médias

https://french.almanar.com.lb/2218537

   

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IRAK : LES FORCES DE « SECURITE » TIRENT SUR DES MANIFESTANTS  PRO AL-CHAABI DENONCANT DES FRAUDES ELECTORALES. 2 MARTYRS ET 125 BLESSES

Par Le 05/11/2021

Irak: Les forces de sécurité ouvrent le feu sur les manifestants: 2 martyrs, 90 blessés

 Depuis 30 minutes  5 novembre 2021

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 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du stie

Les forces de sécurité irakiennes ont ouvert ce vendredi 5 novembre le feu sur plusieurs centaines de partisans de la coalition du Hachd al-Chaabi qui manifestaient à Bagdad contre « des fraudes » qui selon eux ont entaché les résultats des législatives du mois d’octobre dernier.

Elles s’étaient déployées en grands renforts autour de la zone verte, qui abrite notamment l’ambassade américaine et la commission électorale irakienne, dès les première heures de la journée, après l’appel aux manifestations lancé par le Comité de préparation des manifestations protestant contre le scrutin législatif.

Selon le chroniqueur irakien Wael al-Jabiri, les manifestants étaient sortis pour protester pacifiquement contre les résultats du scrutin législatif. « Ils n’ont pas attaqué les forces de sécurité mais ce sont ces dernières qui ont pris l’initiative d’ouvrir le feu sur eux », a-t-il expliqué pour la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam.

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Il y a eu 2 tués et 125 blessés parmi les manifestants, ont rapporté les médias locaux qui ont fait état de heurts violents. Certains manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Non à la fraude! ». Selon les agences internationales, ils ont lancé des pierres et des objets sur les forces de l’ordre.

Après le scrutin du 10 octobre, dont les résultats préliminaires ont affiché un net recul de la vitrine politique du Hachd al-Chaabi, les dirigeants de ce dernier ont crié à l' »escroquerie » et annoncé qu’ils feraient appel des résultats définitifs, qui doivent être publiés dans les prochaines semaines.

Un mouvement de contestation a été déclenché à partir du 19 octobre pour réclamer un recomptage manuel complet.
Mais les appels des uns et des autres sont restés sans suite.

« Le gouvernement irakien n’a pas répondu aux appels des protestataires de recompter les voix, en dépit des avertissements préalables des manifestants qu’ils allaient intensifier leur mouvement », a indiqué Jabiri.

Accusations contre Kazimi et les EAU

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Comité d’organisation des manifestations a accusé la Commission électorale irakienne ainsi que le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, et les Emirats arabes unis d’avoir manipulé les résultats des élections.

« Nous accusons Kazimi et par derrière Abdel Wahhab al-Saidi et Hamed al-Zoheiri d’être responsables des martyrs et des blessés », peut-on lire dans le communiqué du Comité de préparation des manifestations.
Abdel Wahhab al-Saidi a été désigné par le Premier ministre irakien depuis 2020 à la tête de l’appareil de lutte contre le terrorisme, après en avoir été destitué par l’ex-Premier ministre Adel Abdel Mahdi.
Quant à Hamed al-Zoheiri, il est le commandant de la brigade spéciale chargée de la sécurité de la zone verte. Il a fait ses études militaires à la Faculté militaire de Sandherst en Grande bretagne puis a obtenu des diplômes militaires en Jordanie et aux États-Unis.

Les doutes planent sur un rôle suspect de la part des EAU, du fait que c’est une société dont la filiale se trouve sur leur sol, qui avait pris en charge le support technique et la sécurité numérique des élections parlementaires irakiennes. La DarkMatter recrute des employés des Unités technologiques de l’armée d’occupation israélienne.

Mises en garde

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Après la mort des deux manifestants, cheikh Qaïs al-Khazaali, le dirigeant de la brigades Assaëb Ahl al-Haq, l’une des composantes du Hachd, a fermement condamné le recours à la force par les forces de sécurité.
« Il faut juger ceux qui ont ouvert le feu sur les manifestants… nous n’accepterons pas de cacher ceux qui ont commandé et ceux qui ont exécuté », a-t-il averti.
Demandant aux manifestants de faire preuve de retenue, M. Khazaali a mis en garde contre les tentatives de partie liées à des services de renseignements de bombarder la zone verte puis d’en adosser la responsabilité aux factions du Hachd al-Chaabi.

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L’ex-Premier ministre irakien Nouri al-Maliki avait lui aussi dénoncé le recours à la violence par qui que ce soit, il a mis en garde contre « des mains perfides qui pourraient allumer la zizanie et redistribuer les cartes ».

Le Hachd al-Chaabi qui a combattu Daech avec l’aide de conseillers iraniens es Gardiens de la révolution et affiche son plein soutien à l’axe de la résistance est la bête noire des Etats-Unis. Disposant d’une grande influence en Irak, ils tentent de les circonscrire de la vie politique en Irak et de les dissoudre.

 

Source: Divers

https://french.almanar.com.lb/2183898

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COLIN POWELL : LE « GENTIL HOMME » QUI A CONTRIBUE A DETRUIRE UN PAYS

Par Le 23/10/2021

 

Colin Powell : le « gentil homme » qui a contribué à détruire un pays

 

21 Oct 2021

   

La première victime de la guerre, c’est la vérité. Cela n’a jamais été aussi évident que dans la vie de Colin Powell, ancien secrétaire d’État et ancien général en chef des États-Unis. Il avait l’image d’une colombe, mais elle cachait derrière elle des crimes de guerre.

 

Colin Powell est décédé à l’âge de 84 ans. Powell était conseiller à la sécurité nationale de Ronald Reagan et le premier commandant en chef noir de l’armée américaine. En 2001, il est devenu le premier secrétaire d’État noir du pays.

D’un point de vue personnel, il est décrit comme un homme « agréable » et « gentil ». Il était également un modèle pour de nombreux Noirs. Tout cela est peut-être vrai, mais cela ne l’empêche pas d’avoir une carrière extrêmement sanglante, ponctuée de crimes de guerre.

En 1968, Powell, alors âgé de 31 ans, a été chargé d’enquêter sur le massacre de My Lai au Vietnam. Entre 350 et 500 civils non armés avaient été tués par des soldats américains, dont des femmes et des enfants. Powell a couvert le massacre, écrivant dans son rapport que « les relations entre les soldats de la division américaine et le peuple vietnamien sont excellentes ».

Dans les années 1980, Colin Powell était l’un des principaux généraux qui ont armé et entraîné l’armée et les escadrons de la mort salvadoriens. Ils ont été responsables du massacre de 75 à 80 000 Salvadoriens. En 1989, il a dirigé l’invasion du Panama.

Il est surtout connu pour son célèbre discours devant le Conseil de sécurité des Nations unies en 2003. Il y a affirmé détenir la preuve que Saddam Hussein, le dirigeant irakien de l’époque, possédait des armes de destruction massive. Ce mensonge flagrant était destiné à stimuler l’opinion publique en faveur de l’invasion de l’Irak.

L’invasion, la guerre et la guerre civile qui ont suivi ont complètement dévasté le pays, tuant près de 300 000 Irakiens. La plupart d’entre eux étaient des civils.

Powell n’était certainement pas le plus grand faucon de l’administration Bush de l’époque, mais il était probablement le seul qui aurait pu empêcher une invasion. Il aurait pu refuser de diffuser ce mensonge flagrant devant l’ONU. Il aurait presque certainement dû démissionner, mais de nombreux autres membres du personnel auraient pu le suivre et les dirigeants d’autres pays se seraient opposés à l’invasion.

Muntadher Alzaidi, le journaliste devenu mondialement connu pour avoir jeté sa chaussure à la tête du président Bush, a exprimé dans un tweet sa tristesse que Powell n’ait pas été jugé pour crimes de guerre à la suite de son rôle central dans l’invasion de l’Irak. « Je suis sûr que le jugement de Dieu l’attend », écrit-il.

 

Source : De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par Marc Vandepitte pour Investig’Action

https://www.investigaction.net/fr/collin-powell-le-gentil-homme-qui-a-contribue-a-detruire-un-pays/

Dans IRAK

IRAK: MOQTADA AL-SADR GAGNE DU TERRAIN AUX ELECTIONS LEGISLATIVES AUXQUELLES SEULEMENT 41% D’ELECTEURS ONT CHOISI DE VOTER

Par Le 19/10/2021

 

Moqtada le Conquérant gagne du terrain dans un scrutin irakien

Lors des récentes élections, la popularité de Moqtada al-Sadr s’est confirmée, mais les luttes intestines en Irak ne font que commencer.

Par Pepe Escobar

Mondialisation.ca, 19 octobre 2021

Région : 

Analyses: 

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Il serait tentant d’imaginer que les élections législatives irakiennes de dimanche dernier ont changé la donne géopolitique. Eh bien, c’est compliqué – à plus d’un titre.

Commençons par le taux d’abstention. Sur les 22 millions d’électeurs appelés à choisir 329 membres du Parlement parmi 3227 candidats et 167 partis, seuls 41% ont choisi de voter, selon la Haute Commission électorale irakienne (IHEC).

Ensuite, il y a la fragmentation notoire de l’échiquier politique irakien. Les premiers résultats offrent un aperçu fascinant. Sur les 329 sièges, les Sadristes – dirigés par Moqtada al-Sadr – en ont obtenu 73, une coalition sunnite en a 43, une coalition chiite – dirigée par l’ancien premier ministre Nouri al-Maliki – en a 41 et la faction kurde dirigée par Barzani en a 32.

Dans la configuration électorale actuelle, outre les coalitions chiites, les sunnites ont deux blocs principaux et les Kurdes ont deux partis principaux qui dirigent le Kurdistan autonome : la bande de Barzani – qui fait toute une série d’affaires louches avec les Turcs – et le clan Talabani, qui n’est pas beaucoup plus propre.

Ce qui se passe ensuite, ce sont des négociations extrêmement longues, sans parler des luttes intestines. Une fois les résultats certifiés, le président Barham Saleh a, en théorie, 15 jours pour choisir le prochain président du Parlement, et le Parlement a un mois pour choisir un président. Mais l’ensemble du processus pourrait durer des mois.

La question est déjà dans tous les esprits à Bagdad : conformément à la plupart des prévisions, les sadristes pourraient finalement obtenir le plus grand nombre de sièges au Parlement. Mais seront-ils capables de former une alliance solide pour désigner le prochain premier ministre ?

Il est fort possible qu’ils préfèrent rester à l’arrière-plan, étant donné que les prochaines années seront extrêmement difficiles pour l’Irak dans tous les domaines : sur le front de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, sur le front économique épouvantable, sur le front de la corruption et de la gestion abyssale, et enfin, sur ce que signifie réellement le retrait attendu des troupes américaines.

La prise de contrôle de près d’un tiers du territoire irakien par Daech entre 2014 et 2017 n’est peut-être plus qu’un lointain souvenir, mais il n’en reste pas moins que sur les 40 millions d’Irakiens, un nombre incalculable d’entre eux doivent faire face quotidiennement à un chômage endémique, à l’absence de soins de santé, à de maigres possibilités d’éducation et même à l’absence d’électricité.

Le « retrait » américain en décembre est un euphémisme : 2500 troupes de combat seront en fait repositionnées dans des rôles « non combattants » non spécifiés. L’écrasante majorité des Irakiens – sunnites et chiites – ne l’acceptera pas. Une source d’information solide – occidentale, pas ouest-asiatique – m’a assuré que diverses formations chiites ont la capacité de submerger toutes les ressources américaines en Irak en six jours seulement, y compris la zone verte.

Les règles de Sistani

Décrire les principaux acteurs de la scène politique irakienne comme une simple « élite dirigeante dominée par des islamistes chiites » relève de l’orientalisme grossier. Ils ne sont pas « islamistes », au sens djihadisme salafiste du terme.

Ils n’ont pas non plus mis en place une coalition politique « liée à des milices soutenues par l’Iran » : c’est un réductionnisme grossier. Ces « milices » sont en fait les Unités de Mobilisation populaire (UMP), qui ont été encouragées dès le départ par le grand ayatollah Sistani à défendre la nation contre les takfiris et les djihadistes salafistes de type Daech, et qui sont légalement intégrées au Ministère de la Défense.

Ce qui est certain, c’est que Moqtada al-Sadr est en conflit direct avec les principaux partis politiques chiites – et en particulier avec les membres impliqués dans la corruption massive.

Moqtada est un personnage très complexe. C’est essentiellement un nationaliste irakien. Il s’oppose à toute forme d’ingérence étrangère, en particulier à toute présence persistante de troupes américaines, sous quelque forme que ce soit. En tant que chiite, il doit être l’ennemi des profiteurs chiites politisés et corrompus.

Elijah Magnier a fait un travail remarquable en se concentrant sur l’importance d’une nouvelle fatwa sur les élections émise par le grand ayatollah Sistani, encore plus importante que la « Fatwa de la Réforme et des Changements » qui a abordé l’occupation du nord de l’Irak par Daech en 2014 et a conduit à la création des UMP.

Dans cette nouvelle fatwa, Sistani, basé dans la ville sainte de Najaf, oblige les électeurs à rechercher un « candidat honnête » capable d’ « apporter un véritable changement » et d’écarter les « candidats anciens et habituellement corrompus ». Sistani estime que « la voie de la réforme est possible » et que « l’espoir […] doit être exploité pour écarter les incompétents » du pouvoir en Irak.

La conclusion est inéluctable : une grande partie des personnes dépossédées en Irak ont choisi d’identifier ce « candidat honnête » comme étant Moqtada al-Sadr.

Ce n’est guère surprenant. Moqtada est le plus jeune fils du défunt et immensément respecté Marja’, Mohammad Sadeq al-Sadr, qui a été assassiné par l’appareil de Saddam Hussein. La base immensément populaire de Moqtada, héritée de son père, rassemble les pauvres et les opprimés, comme j’ai pu le constater à de nombreuses reprises, notamment à Sadr City à Bagdad, à Nadjaf et à Karbala.

Lors de l’opération Petraeus en 2007, j’ai été reçu à bras ouverts à Sadr City, j’ai parlé à de nombreux politiciens sadristes, j’ai vu comment l’armée du Mahdi opère tant dans le domaine militaire que social et j’ai observé sur place de nombreux projets sociaux sadristes.

Dans l’inconscient collectif chiite, Moqtada, qui était alors basé à Nadjaf, s’est fait remarquer au début de l’année 2004 en tant que premier chef religieux et homme politique chiite de premier plan à s’attaquer de front à l’occupation américaine et à lui dire de partir. La CIA a mis sa tête à prix. Le Pentagone a voulu l’abattre – à Najaf. Le grand ayatollah Sistani, et ses dizaines de millions de fidèles l’ont soutenu.

Par la suite, il a passé beaucoup de temps à parfaire ses connaissances théologiques à Qom, tout en restant dans l’ombre, toujours extrêmement populaire, et en apprenant une ou deux choses sur la manière de devenir politiquement habile. Cela se reflète dans son positionnement actuel : toujours opposé aux forces d’occupation américaines, mais prêt à travailler avec Washington pour accélérer leur départ.

Les vieilles habitudes (impériales) ont la vie dure. Débarrassé de son statut d’ennemi juré, régulièrement rejeté comme un « clerc instable » par les médias occidentaux, Moqtada est au moins maintenant reconnu à Washington comme un acteur clé et même un interlocuteur.

Ce n’est pourtant pas le cas du groupe Asaïb Ahl al-Haq, né de la base sadriste. Les Américains ne comprennent toujours pas qu’il ne s’agit pas d’une milice mais d’un parti : les États-Unis les considèrent comme une organisation terroriste.

Les acteurs de l’occupation américaine oublient aussi commodément que la façon dont le Parlement irakien « dysfonctionnel » est configuré, selon des lignes confessionnelles, est inextricablement liée au projet de démocratie libérale occidentale bombardée en Irak.

Sur le plan géopolitique, l’avenir de l’Irak en Asie occidentale sera désormais inextricablement lié à l’intégration eurasiatique. Sans surprise, l’Iran et la Russie ont été parmi les premiers acteurs à féliciter officiellement Bagdad pour le bon déroulement des élections.

Moqtada et les sadristes sont parfaitement conscients que l’Axe de la Résistance – Iran-Irak-Syrie-Hezbollah au Liban – se renforce de minute en minute. Et cela est directement lié au partenariat Iran-Russie-Chine qui renforce l’intégration de l’Eurasie. Mais chaque chose en son temps : mettons en place un premier ministre et un parlement « honnêtes ».

Pepe Escobar

 

Article original en anglais :

Iraq Elections: Muqtada the Conqueror Gains Ground in Iraqi Poll

Cet article en anglais a été publié initialement par Asia Times.

Traduit par Réseau International

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Pepe Escobar, Mondialisation.ca, 2021

https://www.mondialisation.ca/moqtada-le-conquerant-gagne-du-terrain-dans-un-scrutin-irakien/5661510

Dans IRAK

LES COMMUNISTES IRAKIENS BOYCOTTENT LES ELECTIONS ANTICIPEES ET APPELLENT A UN CHANGEMENT RADICAL

Par Le 12/10/2021

12 Octobre 2021

 

Les communistes irakiens boycottent les élections anticipées et appellent à un changement radical
10/11/21 4:55 PM
Les élections législatives anticipées irakiennes du 10 octobre 2021 ont été caractérisées par une très faible participation, d'environ 20 %, confirmant le fait que les électeurs irakiens n'ont aucune confiance dans un système électoral conçu pour perpétuer le système de partage du pouvoir ethno-sectaire corrompu qui a été installé après la guerre et l'occupation du pays par les États-Unis en 2003.

Le Parti communiste irakien, qui a activement soutenu le soulèvement populaire d'octobre 2019, avait souligné que des élections anticipées étaient l'une des principales demandes du soulèvement visant à apporter un changement radical, à débarrasser le pays du système de partage du pouvoir ethno-sectaire et du sectarisme politique et à ouvrir des perspectives pour l'établissement d'un État démocratique civil et de la justice sociale.

Cependant, de profondes inquiétudes se sont fait jour concernant divers aspects du processus électoral, notamment une loi électorale défectueuse. Celle-ci a été amendée par le Parlement et conçue pour servir les intérêts des dirigeants et des blocs dominants. La date des élections a été reportée, à la demande de la Commission électorale dite "indépendante", du 6 juin au 10 octobre 2021. L'achat de votes a commencé tôt, les politiciens corrompus et leurs partis dépensant sans compter en l'absence de tout contrôle réel. La loi sur les partis, qui devrait empêcher de telles pratiques et interdit aux partis politiques ayant des formations armées de participer aux élections, n'a pas été appliquée.

Aucune mesure efficace n'a été prise pour empêcher la répétition des truquages et manipulations honteux du processus de vote qui ont entaché les élections précédentes. Le chiffre réel du taux de participation aux dernières élections législatives de 2018 était d'environ 20 %, alors que les chiffres officiels affirmaient qu'il était de 44,5 %.

Une demande très importante du mouvement de protestation, mais aussi des communistes irakiens, était que les auteurs des meurtres de plus de 700 jeunes manifestants pacifiques lors du soulèvement d'octobre soient traduits en justice. Mais le gouvernement de transition de Mustafa al-Kadhemi, installé en mai 2020 après le renversement de son prédécesseur Adel Abdul-Mahdi par le mouvement de protestation, n'a pas tenu ses promesses.

Face à cette situation, le Parti communiste irakien, après avoir mené un référendum interne auprès de tous les membres et organisations de son parti, a déclaré en juillet 2021 sa décision de boycotter les élections. Il a également averti que le fait de bloquer la voie d'un changement démocratique pacifique par le biais d'élections libres et équitables ne fera qu'aggraver la crise politique et ouvrir la porte à de graves conséquences, mettant en danger la paix civile. Les dirigeants seront alors tenus pleinement responsables d'avoir poussé le pays vers l'abîme.

source : http://www.solidnet.org/article/Iraqi-CP-Iraqi-Communists-Boycott-Early-Elections-and-Call-for-Radical-Change/

Tag(s) : #Irak#Communiste#Elections

Dans IRAK

IRAK : 4 OFFICIERS AMERICAINS TUES AU CAMP « VICTORY »!

Par Le 15/06/2021

Spectaculaire opération à l'intérieur du QG de l'US Air Force en Irak après deux raids au drone le 10 et 13 juin

Tuesday, 15 June 2021 12:30 PM  [ Last Update: Tuesday, 15 June 2021 12:34 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les officiers US à l'intérieur du camp Victory/Military Bases

Depuis le jeudi 13 juin, date à laquelle un triplet de drones Ababil-3 s'est infiltré pour la première fois dans le QG de l'US Air Force, y menant une opération dont la nature reste pour l'heure inconnue,  un QG US, disons-le, retranché à l'intérieur de l'aéroport de Bagdad, avec ses huit méga sous-commandements ( Air Combat Command, Air Education and Training Command,  Air Force Global Strike Command, Air Force Materiel Command, Air Force Reserve Command, Air Force Space Command, Air Force Special Operations Command, Air Mobility Command ) et auquel le duo Bush-Powell avait donné leur temps  le nom ô combien décalé "Camp Victory", il y a visiblement quelque chose de radicalement changé. Le raid au drone du 10 juin a été en effet la cinquième attaque de la Résistance à avoir impliqué les "petits drones de fabrication iranienne" après celles du mois d'avril et de mai, ayant visé tour à tour la méga base aérienne de Harir ( Erbil), celle d'Aïn al Asad (Al Anbar) et la base de Balad, au nord de la capitale.

Irak: l'US Air Force enfin ratatinée...

Irak: l'US Air Force enfin ratatinée...

Camp Victory de Bagdad frappée, la 6ème attaque au drone depuis avril contre les bases aériennes US en Irak...

Déjà ces quatre premières frappes avaient visé de l'aveu de la presse atlantiste, CIA, puis siège des forces d'intervention rapide US, ou encore hangars de drones MQ-9 et de drones de reconnaissance, d'avions espions, ...faisant éclater en mille morceaux l'illusion d'une omnipotence informationnelle US/Israël en Irak. A travers ces drones irakiens qui le 13 juin en ont été à leur deuxième raid contre camp "Victory" en moins de trois jours la Résistance a procédé à une autre nouvelle tactique : le "réseautage" drone-roquette. De plus en plus, l'essaimage de drones irakiens s'attaquent en effet aux cibles US en se faisant précéder ou succéder par des roquettes, dans une recherche visible de complexification des "opérations aériennes asymétrique" puisque drone pilote roquette souvent. Et puis il y aurait un niveau plus avancé de "précision" car les "roquettes utilisées" sont décrites  comme étant des "engins intelligents", "ailés" et parfaitement "capables de flairer" leurs cibles.  A quelle catégorie appartiennent-elles ces roquettes? peut-être à la classe  Fajr-5 modèle C ou  F4CL, roquettes à tête dotée de censeur optique ou laser, auxquelles s'ajoutent de "petits ailerons" pour plus de "précision".

Irak : Redoutable

Irak : Redoutable

La Résistance irakienne remplace les roquettes par les drones. Pourquoi?

Est-ce ce type d'engin qui a été utilisé ce mardi 15 juin vers minuit vingt trois quand a eu lieu la première opération commando à l'intérieur même du camp Victory, dans la foulée de deux raids au drone ce 13 et 10 juin? Selon Sabreen News, chaîne proche de la Résistance, un convoi militaire US composé de deux blindés et deux 4.4 a été pris pour cible alors qu'il se dirigeait sur la route reliant le camp "Victory" à la base Martyr Mohammad Alaa. Il s'agit des sites à l'intérieur du camp. Le groupe "Fasil al-Mouqawama al-Dowalia " jusqu'ici inconnu, revendique l'attaque : " Le convoi de soutien et de logistique des forces américaines, composé de quatre véhicules, dont deux Land Cruiser blancs et deux véhicules militaires, a été pris pour cible sur la route reliant la base aérienne Victory et Martyr Mohammad Alaa. Lors de l'opération, de lourds dégâts ont été infligés au convoi et quatre soldats américains ont été tués"

Iran: quand la CIA panique...

Iran: quand la CIA panique...

Les États-Unis se sentent réellement menacés par les capacités en croissance des drones iraniens.

 

C'est une première depuis le mois d'avril, date à laquelle les attaques au drone contre les bases US en Irak ont fait saigner les Américains lesquels ont avalé les couleuvres, se contentant de masquer le blanc de leurs pertes. Rappelons qu'une attaque à l'intérieur de Victory demande un niveau de sophistication bien plus avancé qui dépasse des tirs de roquettes sporadiques d'il y a quelques semaines même si Patriot n'a pas pu non plus faire grande chose pour les contrer. Les groupes de la Résistance irakienne semblent avoir recours donc désormais à des méthodes plus sophistiquées et des opérations de qualité, utilisant des drones et des missiles de haute précision, attaques qui avancent par étape, et pénétrant les couches les plus profondes du bouclier militaire-renseignement US en Irak. L'opération de ce mardi ,inuit passé à la base Victory, par des "éléments" côtoyant les soldats US en est la meilleur preuve. Ce méga confirme que la Résistance est capable d'atteindre n'importe quel objectif et que c'est elle qui décide du quand et comment des coups à asséner. 

Irak: l'US Army va mal!

Irak: l'US Army va mal!

Un convoi transportant du matériel militaire pour les troupes américaines en Irak a été attaqué près de la ville de Nassiriya.

Mais il y a plus :  l'opération est intervenue un jour après que la Résistance irakienne aient fixé une récompense pour tous irakiens qui donneraient des informations sur les agissements des officiers de renseignement américains en Irak. La mesure s'est voulue une réponse à ce communiqué éhonté de l’ambassade-base US publié vendredi, où cette dernière, se croyant en "Far West", a promis une récompense de 3 millions de dollars à quiconque donnerait des renseignements sur "les éléments impliqués dans les attaques contre les sites militaires US". Visiblement son appel n'a pas été suivi au contraire de celui de la Résistance. Car ce mardi, l'US Army a subi deux coups, celui à l’intérieur du camp Victory avec ses quatre "officiers morts" et celui conduit quelques heures plus tard dans la région d'Al-Latifa au sud de Bagdad où un autre convoi logistique militaire américain avait été touché, selon Saberin News. Aucune information pour l'heure  sur la deuxième opération.

Irak : Mossad frappé, nouvelle révélation

Irak : Mossad frappé, nouvelle révélation

Incapable de répondre militairement aux groupes de Résistance irakiens, les États-Unis commettent un attentat au cœur de Bagdad.

La réaction US? Que dalle si ce n'est les verbiages de ce porte-parole du département d'Etat sur la chaîne Al Hadath où l'intéressé promet de "protéger les troupes US contre les missiles iraniens et ceux de ses alliés" sans souligner comment. Car au train où vont les événements, les attaques anti US "se professionnalisent" et deviennent de plu en plus "furtives" et de plus en plus " précises".  Il y a deux jours, le Hezbollah avait d'ailleurs prévenu qu'il surprendrait Washington si les États-Unis ne retirent pas leurs troupes d’Irak: « Nous devons nettoyer les institutions de sécurité afin que la conspiration de Daech ne se répète pas. Le but ultime de telles conspirations est de renverser le système politique en Irak...de rétablir le chaos. Que les Américains n'y pensent même pas "! 

https://french.presstv.com/Detail/2021/06/15/659089/Bagdad%C2%A0--un-convoi-logistique-US-cibl%C3%A9

Dans IRAK

IRAK : AU MOINS 82 MORTS DANS L’INCENDIE D’UN HOPITAL DEDIE AU COVID-19 A BAGDAD

Par Le 25/04/2021

Au moins 82 morts dans l’incendie d’un hôpital dédié au Covid-19 à Bagdad

 Depuis 2 heures  25 avril 2021

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 Irak - Monde arabe

 

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Au moins 82 personnes ont péri dimanche avant l’aube dans l’incendie d’un hôpital dédié au Covid-19 à Bagdad, un drame qui a provoqué des appels à la démission de responsables dans un pays au système de santé délabré depuis des décennies.

Le feu est parti de bouteilles d’oxygène « stockées sans respect des conditions de sécurité » à l’hôpital Ibn al-Khatib à Bagdad, selon des sources médicales.

Selon un bilan actualisé, il s’agit de 82 morts et 110 blessés.

Colère de la population

Au-delà du bilan extrêmement lourd, les Irakiens ont exprimé leur colère après que des sources médicales et de sécurité ont attribué l’incendie à de la négligence. Un phénomène qui va de pair en Irak avec la corruption endémique et les hôpitaux déliquescents, sans oublier le départ de nombreux médecins qui ont émigré au gré de 40 années de conflits dans le pays.

Après ce drame, le hashtag « Démission du ministre de la Santé » était en tête des mots-clés sur Twitter en Irak.

Ouverture d’une enquête

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Le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, qui a proclamé trois jours de deuil national, a annoncé l’ouverture d’une enquête et réclamé des conclusions « sous 24 heures ».

Il a suspendu de leurs fonctions le patron de la Santé du secteur oriental de Bagdad, le directeur de l’hôpital et les chefs de la sécurité et de l’entretien technique. Ils sont interrogés et ne seront pas relâchés « avant de juger ceux qui ont fauté », a-t-il dit, alors que le Parlement a annoncé consacrer sa séance de lundi à cette tragédie.

« L’hôpital n’avait pas de système de protection contre les incendies et les faux plafonds ont permis la propagation du feu jusqu’à des produits hautement inflammables », a expliqué la Défense civile.
« La plupart des victimes sont mortes car elles ont été déplacées et privées de ventilateurs. D’autres ont été étouffées par la fumée. »

« 200 patients sauvés »

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Plusieurs heures après l’incendie, le ministère de la Santé s’est targué d’avoir « sauvé plus de 200 patients », en promettant « un bilan précis des morts et des blessés plus tard ». Dimanche midi, le ministre et son porte-parole étaient toujours aux abonnés absents.

Les cas de Covid-19 ont dépassé mercredi le million en Irak, avec plus de 15.000 morts. Le pays, probablement en raison de sa population, l’une des plus jeunes au monde, enregistre un nombre de décès dus au Covid-19 relativement bas.

Pour éviter les hôpitaux délabrés, les malades préfèrent généralement installer une bouteille d’oxygène chez eux.

Source: Sputnik

https://french.almanar.com.lb/2052107

Dans IRAK

VERS UN PARTENARIAT STRATEGIQUE IRAK/CHINE

Par Le 19/04/2021

L'Irak s'oriente vers une coopération stratégique avec la Chine

Monday, 19 April 2021 5:31 PM  [ Last Update: Monday, 19 April 2021 5:29 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Vers une coopération stratégique Irak/Chine. (Photo à titre d’illustration)

Selon un communiqué officiel publié par le Secrétariat du cabinet irakien, Hamid al-Ghazi a rencontré l'ambassadeur de Chine à Bagdad, Zhang Tao pour passer en revue les étapes en cours pour la mise en œuvre du projet de construction de 1 000 écoles dans toutes les provinces irakiennes.

Au cours de la réunion, al-Ghazi a souligné que l'Irak s'orientait vers un partenariat réel et stratégique avec la Chine dans le processus de reconstruction du pays, et a appelé à l'utilisation des nouvelles technologies chinoises dans ce cadre.

Il a également souligné la nécessité de respecter les normes techniques dans cette affaire.

L'ambassadeur de Chine en Irak a également souligné que les entreprises chinoises se félicitaient de cet important projet irakien et que l'attaché commercial de l'ambassade de Chine en Irak poursuivait sérieusement les coordinations nécessaires avec les entreprises chinoises pour la mise en œuvre du projet.

« Dans ce cadre, les propositions finales des entreprises chinoises seront présentées d'ici la semaine prochaine », a-t-il annoncé.

L'Irak et la Chine ont signé un accord en vertu duquel une partie des sommes de la vente de pétrole irakien à la Chine sera déposée dans un compte conjoint et dépensée dans la mise en œuvre des projets de développement à grande échelle par des entreprises chinoises en Irak.

La première étape de l'accord consiste à la construction par les entreprises chinoises de 1 000 écoles dans toutes les provinces irakiennes.

Ces écoles seront conçues en Irak et construites par des entreprises chinoises.

Lire aussi : Projet du port Faw : l’Irak s’approche de la Chine et repousse les USA

Iran: pourquoi la Chine et pas l'Europe?

Iran: pourquoi la Chine et pas l'Europe?

Accord sino-iranien

En septembre 2019 et dans le cadre du développement des coopérations entre les deux pays, l'ancien Premier ministre irakien, Adel Abdel-Mahdi a signé un important accord pétrolier avec la Chine, ce qui a incité les États-Unis à mettre fin au gouvernement de Mahdi en lançant des manifestations anti-gouvernementales dans ce pays.

La plupart des observateurs estiment que le gouvernement de Mustafa al-Kazemi cherche à créer un équilibre à sa manière dans la diplomatie irakienne afin de concrétiser ses ambitions.

Le Premier ministre irakien montre beaucoup d'intérêts pour s’approcher de l’Est.

Malgré ses prédécesseurs, l’actuel Premier ministre irakien organise des tournées dans les pays de la région et voilà qu'il s’est subitement penché vers l'Est.

L'Irak qui a entretenu des relations politico-économiques avec les États-Unis, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie et l'Égypte, a semble-t-il décidé de tourner la page et de se rapprocher de la Chine !

Accord Iran-Chine: l'impact irakien?

Accord Iran-Chine: l'impact irakien?

La décision du Premier ministre irakien sur la mise en œuvre du grand accord Bagdad-Pékin soulève des questions.

https://french.presstv.com/Detail/2021/04/19/649837/Irak-Chine-cooperation-strategique

Dans IRAK

IRAK/ERBIL : ATTAQUE CONTRE LE QG DU MOSSAD. 10 OFFICIERS LIQUIDES

Par Le 14/04/2021

Irak/ Erbil: 3 des 10 officiers identifiés

Wednesday, 14 April 2021 5:59 PM  [ Last Update: Wednesday, 14 April 2021 5:57 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des soldats israéliens. (Photo d'illustration)

Des détails supplémentaires ont été publiés ce mercredi 14 avril à propos de la récente attaque visant un QG du Mossad dans le nord de l’Irak. 

Une source sécuritaire irakienne a confié à Sabereen News de nouveaux détails sur la toute récente attaque contre un QG du Mossad dans le nord de l’Irak. « 10 sionistes ont été tués ou blessés lors d’une attaque visant un centre lié au Mossad à Erbil », a déclaré la source. 
« Cette attaque, qui a visé le centre de renseignement et d’opération spéciale du Mossad, a fait 10 morts et blessés chez les sionistes dont trois ont été identifiés ». 

Sabereen News a ajouté que les officiers sionistes tués ou blessés étaient actifs, pendant des mois, dans ce centre lié au Mossad à Erbil. « Nous avons des informations détaillées sur les centres de renseignement du Mossad que nous publierons au moment opportun ». 

Lire aussi: Un navire israélien frappé

Dans la foulée, Najah Mohammed Ali, militant médiatique irakien, a écrit sur son compte Twitter : « L’attaque contre un centre d’espionnage du Mossad dans le nord de l’Irak ! Une base à Erbil qui était parmi les centres d’espionnage les plus importants du régime sioniste dans la région ! C’est là où étaient préparés beaucoup de plans dont certains visaient à nuire à la République islamique d’Iran ».

Natanz : le Mossad

Natanz saboté : deuxième coup anti-sioniste

PressTV / French / 06:21


La joie a été de courte durée : 48 heures après que ses réseaux de distribution électrique de Natanz ont été sabotés, qu'un Israël s’en est même vanté sous les salves d’applaudissements patents, un navire-parking israélien battant le pavillon de Bahama a été visé au port émirati de Fujaïrah. Sur les circonstances de cette « riposte » qui vise à la fois Israël, sa présence dans le golfe Persique, « ses liens normalisés » avec l’axe Emirats/Arabie/Bahreïn, les détails commencent à s’infiltrer, mais la riposte n’en est qu’à ses débuts. Sabereen News, proche de la Résistance irakienne a fait état dans la nuit de mardi à mercredi 14 avril, d’une opération éclair ciblant le QG du Mossad dans le nord de l’Irak. L’information ne précise pas où se situe le siège du renseignement sioniste ni comment en a été le modus operandi, mais souligne un lourd bilan de pertes et de blessés.

Lire aussi: Opération d'infiltration "iranienne" en Israël ?

En dépit d’un blackout médiatique quasi total côté occident, les sources d’information proches de la Résistance irakienne comme Sabereen News et Markaz al-Alam al-Moqawim citent une source sécuritaire ayant fait état d’une « opération militaire hybride dont les détails seraient publiés très prochainement, photos et vidéos à l’appui ». Les agents tués et blessés seraient de « nationalité israélienne » qui opéraient avec des passeports américains, britanniques ou occidentaux dans le Nord irakien.

Saviz frappé : la riposte

Israël a déclaré la guerre navale à l

PressTV / French / 11 avr.


Le centre de renseignement et d'opérations spéciales du régime sioniste (Mossad) servirait à lancer des cyberattaques entre autres. Sabereen News, citant une source de sécurité, affirme qu’un groupe non identifié avait attaqué cette base, tout en qualifiant le raid « sanglant » de « coup dur » pour un régime sioniste qui semble avoir oublié être totalement encerclé en mer, au sol et dans le ciel par l’axe de la Résistance.
Ce mercredi 14 avril, un convoi de logistique américain a été pris pour cible dans la province irakienne de Nassiriya. 
La Commission pour la sécurité et la défense du Parlement irakien a récemment annoncé que les États-Unis avaient finalement accepté de retirer leurs forces de l’Irak. 

Lire aussi: Cinq missiles tirés contre al-Harir au Kurdistan irakien que Pompeo croyait être "sûre"

La semaine dernière, a eu lieu le troisième tour des négociations stratégiques Washington-Bagdad. Les deux parties ont émis un communiqué conjoint à l’issue des négociations, déclarant qu’ils étaient tombés d’accord sur le retrait de militaires américains et que « les négociations se poursuivent pour indiquer le calendrier de ce retrait ». 
« Les parties irakienne et américaine réaffirment que la mission des effectifs US a changé de nature et qu’elle se limite désormais à la formation et à des conseils », indique le communiqué. 

Missile: 1er contingent US fuit Erbil!

 

PressTV / French / 26 mars


Les groupes de Résistance irakiens avaient déjà averti que le temps presse pour que le gouvernement de Mustafa al-Khadhimi expulse les militaires américains. 
Les attaques contre les convois militaires et les bases américaines ont été multipliées pendant les derniers mois, signe de protestation contre la présence militaire illégale des Américains sur le sol d’Irak. 
Avant le troisième tour de négociations Washington-Bagdad, les groupes de Résistance irakiens avaient réclamé la tenue d’une commission pour déterminer la feuille de route des négociations et examiner le retrait des militaires US. 

https://french.presstv.com/Detail/2021/04/14/649479/Irak-Mossad-Erbil-attaque-Israel-

Dans IRAK

LA ROUTE DE LA SOIE ARRIVE EN IRAK

Par Le 17/03/2021

L’Iran relie l'Irak à l’axe de l’Est

Wednesday, 17 March 2021 4:43 AM  [ Last Update: Wednesday, 17 March 2021 5:39 AM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

La nouvelle Route de la soie (La Ceinture et la Route )

Le vice-président de l'Organisation de la zone franche d'Anzali, Amin Ophoghi, a annoncé que l'Iran possède les routes terrestres les plus courtes de l'Est vers l'Europe. La première cargaison de marchandises chinoises a transité vers l'Irak via le port de la Caspienne.

« La première cargaison de 82 conteneurs de noix d'une valeur d'un demi million de dollars en provenance de Chine et du corridor Chine-Kazakhstan-Iran est entrée dans le port de la Caspienne. Il a transité par la douane de la zone franche d'Anzali vers l'Irak », a déclaré Amin Ophoghi

Soulignant que l'existence des capacités mentionnées a fait de la zone franche d'Anzali la porte d'entrée de l'Iran vers l'Eurasie, il a indiqué : « La nouvelle Route de la Soie (La Ceinture et la Route) relie les continents d'Asie, d'Afrique et d'Europe. C'est un modèle de transport combiné avec un ensemble de réseaux commerciaux ferroviaires, terrestres et maritimes. »

Route de la soie: l'Iran se connecte!

La nouvelle route de la soie ferroviaire partira de la Chine et passera par le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Iran via la ville de Sarakhs et la Turquie avant d’atteindre l’Europe.

PressTV / French / 11 nov. 2019

Le vice-président des affaires portuaires de la Caspienne de l'Organisation de la zone franche d'Anzali a déclaré : « Une nouvelle branche du corridor international "La Ceinture et la Route" a été lancée. Cette branche favorise le transit de marchandises de Chine par voie ferroviaire vers le port d'Aktau au Kazakhstan puis vers les pays de la région. »

Faisant référence à la poursuite du transit des marchandises via le corridor Chine-Kazakhstan-Iran (le port de la Caspienne) vers l'Irak, il a déclaré qu'« étant donné que l'Irak a adhéré à la Convention TIR, on s'attend à ce que le transit de marchandises par le corridor de transport depuis la zone franche d'Anzali vers la Syrie et la mer Méditerranée se développe ».

La liaison ferroviaire Iran-Irak

Selon l'ISNA, le Premier ministre irakien a déclaré lundi que l'accord de la liaison ferroviaire Iran-Irak était achevé et qu'il relierait l'Irak à la Chine. Il a déclaré que ce plan offrirait des opportunités économiques à l'Irak

Route de la soie: l'Iran se connecte!

La nouvelle route de la soie ferroviaire partira de la Chine et passera par le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Iran via la ville de Sarakhs et la Turquie avant d’atteindre l’Europe.

PressTV / French / 11 nov. 2019

https://french.presstv.com/Detail/2021/03/16/647458/Route-de-la-soie-arrive-en-Irak-

Dans IRAK

IRAK : SEPT MEMBRES D'UNE MEME FAMILLE TUES LORS D'UNE ATTAQUE TERRORISTE DE DAECH

Par Le 13/03/2021

Irak: sept membres d’une famille tués dans une attaque présumée de «Daech»

Irak: sept membres d’une famille tués dans une attaque présumée de «Daech»

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Par AlAhed avec sites web

Des hommes armés soupçonnés d'être liés au groupe terroriste «Daech» ont tué sept membres d'une famille après avoir fait irruption dans leur maison près de Tikrit, au nord de l'Irak, rapportent des sources au sein des forces de l'ordre.

Les assaillants ont fui les lieux, laissant derrière eux un homme grièvement blessé. Aucun groupe n'a jusqu'à présent revendiqué l'attaque.

En décembre 2017, l'Irak a annoncé sa victoire contre le groupe terroriste, après avoir reconquis l'ensemble du territoire occupé par «Daech» depuis 2014. «Daech» poursuit cependant ses attaques éparses dans ce pays ravagé par la guerre. Le groupe a notamment revendiqué la responsabilité d'un double attentat-suicide qui a fait au moins 32 morts dans le centre de Bagdad en janvier.

https://french.alahednews.com.lb/39125/304

Dans IRAK

IRAK : 5 HEROÏQUES COMBATTANTS DES HACHD AL-CHAABI TUES LORS D’AFFRONTEMENTS AVEC LES TERRORISTES DE DAECH A DIYALA

Par Le 19/02/2021

Irak: 5 martyrs du Hachd al-Chaabi lors d’affrontements avec «Daech» à Diyala

Irak: 5 martyrs du Hachd al-Chaabi lors d’affrontements avec «Daech» à Diyala

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Par AlAhed avec agences

Cinq combattants du Hachd al-Chaabi sont tombés en martyre mercredi et jeudi lors d’affrontements avec le groupe terroriste «Daech» à Diyala.

Le Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) a annoncé jeudi trois martyrs et cinq blessés parmi ses membres, lors d'un affrontement avec des éléments de «Daech», dans le gouvernorat de Diyala, dans l'est de l'Irak.

«Les forces de la 28e brigade de la mobilisation ont affronté des éléments de Daech dans la province du nord de Diyala et ont pu contraindre les assaillants à fuir», a déclaré le Hachd dans un communiqué, ajoutant que «l'attaque a tué 3 membres des forces de Mobilisation populaire et en a blessé 5 autres», sans donner plus de détails.

Deux membres de la Mobilisation populaire ont été tués et quatre autres blessés dans la journée de mercredi, lors d'une attaque similaire menée par des éléments soupçonnés d'être affiliés à «Daech» dans la province, selon une source sécuritaire.

En 2017, l'Irak avait déclaré la victoire contre «Daech» en reprenant la totalité de son territoire, mais ces derniers mois, les attaques d'éléments présumés de «Daech» se sont multipliées, en particulier dans la zone située entre Kirkouk et Salah al-Din (nord) et Diyala (est), connue sous le nom de «Triangle de la mort».

https://french.alahednews.com.lb/38782/304

Dans IRAK

BAGDAD : UN DOUBLE ATTENTAT SUICIDE FAIT 32 MARTYRS ET 110 BLESSES CIVILS

Par Le 22/01/2021

Bagdad secouée par un double attentat suicide : 32 tués et 110 blessés

21/01/2021

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Bagdad a été frappée ce jeudi matin par un double attentat-suicide qui a fait trente deux morts.( premier bilan )

Trente-deux personnes ont perdu la vie dans un double attentat suicide sur un marché de Bagdad. Cela faisait trois ans qu’il n’y avait pas eu un attentat aussi meurtrier dans la capitale irakienne.

Trente-deux personnes ont été tuées et 110 autres blessées ce 21 janvier dans un double attentat suicide sur un marché de Bagdad, a indiqué le ministre de la Santé Hassan al-Tamimi dans des propos rapportés par l’AFP. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière depuis plus de trois ans dans la capitale irakienne.

Le ministre a assuré que toutes les personnes décédées avaient été tuées sur place, assurant qu’aucune n’avait succombé à ses blessures dans l’un des hôpitaux de la capitale, tous placés en état d’alerte maximale depuis le matin.

L’attentat s’est produit en deux temps. Un premier homme a d’abord déclenché sa ceinture explosive au beau milieu de vendeurs et de badauds sur le marché de vêtements d’occasion de la place Tayaran, a expliqué le ministère de l’Intérieur.

Alors qu’un attroupement se formait pour tenter de venir en aide aux victimes, un second kamikaze a fait détoner ses explosifs, a-t-il ajouté.

Sur la place, carrefour très passant de Bagdad, des flaques de sang étaient visibles, de même que des lambeaux de vêtements déchiquetés par les explosions, a constaté un photographe de l’AFP.

Soldats et ambulanciers étaient déployés en masse sur la place, les premiers bloquant les accès et les seconds s’activant à déplacer des corps ou à aider des blessés.

Un attentat avec exactement le même mode opératoire avait déjà endeuillé cette même place, faisant 31 morts, il y a trois ans quasiment jour pour jour.

Avant un scrutin législatif

Comme en 2018, cette attaque intervient alors que les autorités discutent de l’organisation d’un scrutin législatif, une échéance régulièrement accompagnée de violences en Irak.

Le gouvernement avait promis des élections anticipées d’un nouveau Parlement pour juin mais les autorités proposent maintenant de les reporter à octobre afin de donner plus de temps à la Commission électorale pour organiser ce scrutin.

« Un acte de brutalité insensé »

De nombreux politiciens disent toutefois douter de la tenue d’une élection anticipée – en juin comme en octobre – car la condition sine qua non est une dissolution du Parlement. Or, seuls les députés peuvent voter leur propre dissolution et aucun n’a donné d’assurance en ce sens.

Le président Barham Saleh a dénoncé sur Twitter des «tentatives malignes d’ébranler la stabilité du pays».

«Un acte aussi horrible n’attaquera pas la marche de l’Irak vers la stabilité et la prospérité», a indiqué de son côté la mission de l’ONU en Irak.

Le pape François a, lui, dénoncé un «acte de brutalité insensé»

Des cellules djihadistes encore dans le pays

Le double attentat suicide n’a pas été revendiqué encore, mais ce mode opératoire a déjà été utilisé par le passé par le groupe Etat islamique (EI), qui a occupé près du tiers de l’Irak en 2014 avant que Bagdad ne déclare avoir gagné sa guerre contre les jihadistes fin 2017.

Depuis, comme le souligne l’AFP, des cellules djihadistes se terrent dans les nombreuses zones montagneuses et désertiques du pays. Jusqu’ici toutefois, l’EI n’a revendiqué que des attaques de faible envergure, menées généralement de nuit contre des positions militaires dans des zones isolées, loin des villes.

Les derniers attentats ayant fait plusieurs morts à Bagdad remontent à juin 2019.

Cette attaque intervient alors que les Etats-Unis ont réduit le nombre de leurs soldats en Irak à 2 500 hommes, une baisse qui «reflète la hausse des capacités de l’armée irakienne», selon les mots du chef du Pentagone Christopher Miller.

Cette réduction «ne signifie pas un changement dans la politique des Etats-Unis», a-t-il souligné. «Les Etats-Unis et les forces de la coalition restent en Irak pour assurer une défaite durable» de l’EI. Les Etats-Unis sont à la tête d’une coalition internationale déployée en Irak depuis 2014 pour lutter contre l’EI. La quasi-totalité des troupes des autres Etats membres de la coalition ont quitté le pays en 2020 au début de la pandémie de nouveau coronavirus.

Source : RT et agences

https://www.tunisiefocus.com/politique/bagdad-secouee-par-un-double-attentat-suicide-32-tues-et-110-blesses-245527/

Dans IRAK

IRAK : MANDAT D'ARRET NATIONAL CONTRE TRUMP POUR L'ASSASSINAT D'ABOU MEHDI AL-MOUHANDIS

Par Le 07/01/2021

Irak: mandat d’arrêt contre Trump pour l’assassinat d’Abou Mehdi al-Mouhandis

Irak: mandat d’arrêt contre Trump pour l’assassinat d’Abou Mehdi al-Mouhandis

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Par AlAhed avec AFP

Un tribunal irakien a délivré jeudi 7 janvier un mandat d'arrêt national contre le président américain sortant Donald Trump dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Abou Mehdi al-Mouhandis, vice-président du comité d’Al Hachd Al Chaabi en Irak, tué l'année dernière aux côtés du général iranien Qassem Soleimani.

En juin déjà, l'Iran avait émis un mandat d'arrêt et réclamé l'émission d'une «notice rouge» auprès d'Interpol contre Trump pour l'assassinat du général Soleimani, une procédure qui n'a jusqu'ici pas abouti.

Le drone qui a pulvérisé les véhicules des deux hommes le 3 janvier 2020 à l'aéroport de Bagdad avait décollé sur ordre de Trump qui s'était réjoui quelques jours plus tard d'avoir «éliminé deux (hommes) pour le prix d'un».

Ces assassinats ont été qualifiés d'«illégaux» et «arbitraires» par Agnès Callamard, Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires de l'ONU.

Le tribunal des enquêtes de Roussafa, le secteur oriental de Bagdad, «a décidé de délivrer un mandat d'arrêt contre le président sortant des États-Unis d'Amérique Donald Trump conformément à l'article 406 du Code pénal irakien», détaille un communiqué de l'Autorité judiciaire.

Cet article prévoit la peine de mort pour tout meurtre avec préméditation.

Le tribunal assure avoir conclu l'enquête préliminaire mais «les investigations se poursuivent pour démasquer les autres auteurs de ce crime, qu'ils soient Irakiens ou étrangers».

https://french.alahednews.com.lb/38213/304

 

 

Dans IRAK

L'IRAK PUBLIE UNE COPIE DU RAPPORT DE L'ENQUETE SUR L'ASSASSINAT DE SOLEIMANI ET MOHANDES

Par Le 07/01/2021

Irak: rapport de l’enquête menée sur l’assassinat de Soleimani et Mohandes

 Depuis 6 heures  6 janvier 2021

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 Irak - Monde arabe

Le site d’information irakienne Al-Forat News vient de publier une copie de l’enquête confidentielle du ministère irakien de l’Intérieur sur l’assassinat par l’armée américaine le 3 janvier 2020 de l’ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani, et du chef adjoint des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) Abou Mahdi Mohandes.

Selon ce document, la commission d’enquête a été créée le 8 janvier 2020 sur ordre de l’ancien Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi.

Membres de la commission d’enquête :

Étaient membres de cette commission le ministre de l’Intérieur, le commandant adjoint des opérations des forces armées, le directeur du renseignement militaire, le commandant de la DCA, le commandant de l’armée de l’air, le directeur adjoint de la sécurité nationale, le directeur du service du renseignement national, le directeur du renseignement des Hachd al-Chaabi, le directeur du centre de la lutte contre les crimes à Bagdad, le directeur de l’aviation civile et le vice-ministre des Transports chargé de l’aviation civile.

Mission de la commission d’enquête :

La commission a été chargée d’enquêter sur la façon dont des missiles ont atterri à l’aéroport international de Bagdad visant les véhicules de Hachd al-Chaabi sur la route extérieure de l’aéroport le 3 janvier 2020. La commission a reçu l’ordre d’élucider tous les détails de l’incident et présenter un rapport détaillé comprenant des suggestions et des recommandations nécessaires pour la poursuite des recherches.

Travaux de la commission :

La commission d’enquête a commencé ses travaux à l’aéroport de Bagdad afin d’examiner les circonstances de l’incident et de recueillir des preuves, mais aussi pour enregistrer les déclarations des personnes présentes à l’aéroport et des employés de la compagnie responsable des services de navigation aérienne et du secteur du contrôle du trafic aérien.

Faits :

– Jeudi 3 juin, à 06h00, deux véhicules sont entrés à l’aéroport international de Bagdad et s’y sont stationnés jusqu’à 00h11. Le premier était une Toyota Avalon immatriculée 20566/F Bagdad et l’autre un taxi Hyundai Starex immatriculé 20921/F Bagdad. Après être soumises à l’inspection, les deux véhicules se sont dirigés vers la piste via le pont de fret 1.

– À 00h26, un avion de la compagnie Cham Wings Airlines en provenance de Damas a atterri à l’aéroport international de Bagdad. Un véhicule appartenant à la société de sécurité G4S s’est arrêté près de l’avion pour accomplir ses tâches habituelles.

– À 00h28, les deux véhicules précités se sont arrêtés près de l’escalier de l’avion et deux agents des Hachd al-Chaabi en sont descendus : Hassan Abdel-Hadi al-Saadi et Mohammad Abdel-Reza al-Jaberi. Ces deux hommes ont accueilli cinq individus qui sont descendus de l’avion, les deux plus âgés portaient chacun un masque et une cagoule. Ces deux personnes sont montées à bord de la Toyota, tandis que les trois autres sont montées à bord du taxi Hyundai.

– À 00h31, les deux véhicules sont partis et deux minutes plus tard, les autres passagers sont descendus de l’avion.

– À 00h37, trois fortes explosions ont été entendues près de l’aéroport international de Bagdad. Il y a eu un écart de 6 minutes seulement entre le départ des deux véhicules qui avaient pris les martyrs près de l’avion et le tir des missiles.

– À 00h45, les premières unités des forces de sécurité sont arrivées sur les lieux et il s’est avéré que les deux véhicules avaient été pris pour cible d’une attaque aérienne avec des missiles. Cette frappe a entraîné la mort en martyr de tous les dix passagers à bord des deux véhicules, dont le général Qassem Soleimani. Cinq martyrs ont été identifiés par leurs passeports et leurs documents. Les cinq autres martyrs de nationalité irakienne étaient Abou Mahdi al-Mohandes, Hassan Abdel-Hadi al-Saadi et Mohammad Abdel-Reza al-Jaberi, Mohammad Rachid al-Shaibani et Ali Haider.

Les dépouilles des martyrs ont été transportées par les ambulances des Hachd al-Chaabi et les matériaux saisis sur les lieux de l’incident ont été soumis à une enquête préliminaire au centre de la police de l’aéroport de Bagdad.

Ce document précise qu’après une attaque aérienne contre la 45e brigade des Hachd al-Chaabi dans la région d’al-Qaëm (ouest) qui avait tué ou blessé plus de 90 combattants des Hachd al-Chaabi près de la frontière de la Syrie, le Conseil de la sécurité nationale irakienne a pris une décision lors d’une réunion d’urgence, le 20 décembre 2019 selon laquelle :

– Bagdad a cessé d’accorder des autorisations aux avions de la Coalition internationale de survoler les zones réglementées des provinces de Bagdad, Karbala et Babylone à partir du 31 décembre 2019 ;

– Bagdad a interdit aux forces de la Coalition internationale d’avoir accès au signal radar du commandement de la défense aérienne irakienne ;

– Bagdad a autorisé la poursuite de l’action conjointe entre les services antiterroristes irakiens et les forces de la Coalition internationale contre les organisations terroristes.

Le document a recommandé ensuite la formation d’une équipe d’enquête conjointe avec l’Iran, la Syrie et le Liban afin de déterminer les circonstances de l’incident criminel et d’identifier les points de failles de sécurité. Les résultats de l’enquête ont été soumis au Premier ministre irakien.

Source: Press TV

https://french.almanar.com.lb/1979837

Dans IRAK

IRAK : L'AMBASSADE US A BAGDAD LANCE DES PROJECTILES A ACTION RADIOACTIVE

Par Le 01/01/2021

L’ambassade US à Bagdad lance des projectiles à l’action radioactive

 Depuis 1 jour  31 décembre 2020

ambassadeus

 Irak - Monde arabe

 

 

 

 

Un expert irakien des questions sécuritaires a mis en garde contre « le danger que représentent les projectiles lancés de temps à autre depuis l’ambassade américaine à Bagdad, projectiles à l’action radioactive qui menacent la vie des civils dans diverses régions».

« Les munitions utilisées par les forces américaines contiennent souvent une matière radioactive et de ce fait, causent des dommages graves dans les zones où ils sont lancés », a souligné Amir Abdel Monem al-Saaedi Dans une interview accordée au site d’information Al-Maalomah.

L’expert irakien a expliqué : « Des entraînements et formations militaires ont lieu régulièrement à l’intérieur des bases sous contrôle des forces américaines, notamment à l’ambassade des États-Unis dans la zone verte de Bagdad. Des éclats d’obus lancés par l’activation du système de DCA installé dans cette ambassade vers les zones environnantes représentent un danger sérieux pour les habitants de Bagdad. »

D’après l’expert irakien, des systèmes de défense anti-aérienne de ce type ne doivent pas, en principe, être déployés dans les zones d’habitation et il est indispensable que le gouvernement irakien trouve une solution à ce problème.

M. Saaedi a évoqué la nécessité pour les responsables irakiens concernés surtout dans le secteur de la santé de se focaliser sur cette question. « Ces types d’équipements militaires ne doivent être installés que dans les endroits déterminés, et la partie américaine doit s’engager à utiliser d’autres sortes de munitions et d’équipements et éviter de mettre en danger la santé des citoyens irakiens », a ajouté l’expert irakien des questions sécuritaires cité par Al-Maalomah.

Dans leur ambassade à Bagdad, qui ressemble plutôt à une base militaire qu’à un site diplomatique, et selon de nombreux observateurs, les États-Unis ont déployé une batterie de DCA qui est activée de temps en temps sous prétexte de réagir à des tirs de roquettes que personne n’a jusqu’ici revendiqués.

Les Américains seraient-ils tentés par « irradier » les Irakiens qui exigent leur retrait ? Une chose est sûre : les USA ont largement eu recours entre 2003 et 2010 aux bombes à l’uranium appauvri.

30 terroristes arrêtés

En outre, le responsable des communications des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) d’Irak, sur l’axe du nord, Ali al-Hosseini, a révélé que 30 terroristes ont été arrêtés dans les deux provinces de Salaheddine et Kirkouk, grâce à la coopération de leurs proches et de certains membres de tribus locaux.

« Des membres de tribus, des proches et des membres de familles de terroristes recherchés ont fourni aux forces sécuritaires et aux Hachd al-Chaabi des informations permettant d’identifier et d’arrêter 30 d’entre eux», a-t-il déclaré au site d’information Al-Maalomah.

Dans la province d’al-Anbar, aussi, un responsable sécuritaire au sein du commandement des Hachd a fait part de l’arrestation de deux terroristes de Daech qui cherchaient à entrer dans la ville de Falloujah. « Les deux individus sont accusés d’implication dans les attaques terroristes contre les unités militaires participant aux opérations de libération des villes et villages irakiens ».

Bombardement de 4 positions de Daech

Par ailleurs, Moustafa Mohammad, le responsable des Hachd al-Chaabi dans la province de Diyala, a déclaré à Al-Maalomah que la force aérienne de l’armée irakienne a bombardé quatre positions de Daech aux profondeurs des vergers du village Um al-Hanta au nord-est de Baakouba. Des dégâts considérables ont été occasionnés au cours de cette attaque censée empêcher les éléments de Daech de s’enfuir.

Et à Kirkouk, chef-lieu de la province homonyme, une bombe a explosé mardi soir sans provoquer de pertes en vies humaines, selon le site d’information Shafaq.

Source: Avec Press Tv

https://french.almanar.com.lb/1976295

Dans IRAK

IRAK : LA RESISTANCE OPTE POUR LA CHINE

Par Le 31/12/2020

Port de Faw: Asaïb al-Haq expulsera Séoul

Thursday, 31 December 2020 5:31 PM  [ Last Update: Thursday, 31 December 2020 5:31 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Projet de Faw : l’Irak opte pour la Chine.

Hadi al-Ameri, chef de la coalition al-Fath au Parlement irakien, a souligné la nécessité de l’expulsion des éléments terroristes américains, affirmant que les protestations d’octobre 2019 étaient un plan conjoint des États-Unis et des résidus du régime Baath pour déclencher une guerre parmi les chiites.

S’exprimant lors d’un discours tenu ce jeudi à Miqdadiyah à l’occasion du premier anniversaire du lâche assassinat du général Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du CGRI, et d’Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Hachd al-Chaabi, al-Ameri a réitéré la nécessité de l’expulsion des occupants étrangers.

« Al-Mohandes s’est battu à la fois pour renverser le régime Baath et pour éradiquer le terrorisme », a souligné al-Ameri lors de son discours avant d’ajouter que la fatwa de l’autorité suprême irakienne, la volonté du peuple et la participation de la République islamique d’Iran ont conduit à la victoire contre le groupe terroriste Daech.

Lire aussi : 8ème attaque à a bombe contre deux convois militaires US, la route Syrie-Irak coupée pour les Yankée

Irak: l’ambassade US « irradie » les civils

Irak : l’ambassade US « irradie » les civils

« Les munitions utilisées par les forces américaines en Irak contiennent souvent des matières radioactives », a affirmé un expert irakien des questions sécuritaires.

Le parlementaire irakien a également souligné : « Nous demandons l’établissement de la souveraineté nationale et l’expulsion des forces étrangères d’Irak [...] La violation de la souveraineté irakienne est inacceptable et la nation s’oppose au maintien de cette présence étrangère. »

« Nous avons eu de nombreux martyrs pour le bien de l’Irak et pour échapper au cauchemar [du terrorisme] », a déclaré al-Ameri soulignant que le but des protestations de 2019 était de créer un « conflit chiite-chiite ».

Le chef de la coalition al-Fath a également qualifié les événements de 2019 de « séditions d’octobre » et a déclaré que le parti Baath et les États-Unis avaient l’intention de conduire l’Irak dans le chaos.

Pour conclure, il a souligné le rôle important des martyrs Soleimani et al-Mohandes dans l’expulsion de l’occupant, le rétablissement de la sécurité et la formation d’un gouvernement.

Qais al-Khazali, le secrétaire général du mouvement Asaïb Ahl al-Haq, réagissant à la signature d’un contrat avec la société coréenne Daewoo pour la mise en œuvre du projet du port de Faw, a déclaré ce jeudi qu’il essaierait de toutes ses forces pour annuler le contrat.

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La seule façon de mettre en œuvre le projet du port de Faw est de compter sur des investissements.

Il a écrit dans un message sur Twitter : « En nous adressant aux fonctionnaires corrompues qui ont signé un contrat avec la société sud-coréenne Daewoo, nous disons que le jour viendra où le peuple vous demandera compte pour ce grand délit que vous avez commis contre ses intérêts pour assurer vos propres intérêts personnels. Nous ferons de notre mieux pour contrer ce grand crime contre l’Irak. »

Lire aussi : Après le pétrole, la Résistance exige le retour de la Chine dans les ports

Plus tôt, Adnan Feyhan, chef de la faction al-Sadiqun du Parlement irakien, avait déclaré que si le ministre des Transports signait un contrat pour le développement du port de Faw avec la société sud-coréenne Daewoo, il serait interrogé officiellement par le Parlement, car « signer un contrat avec cette société sud-coréenne retardera l’achèvement du projet portuaire de Faw ».

Lors d’une réunion tenue le 21 décembre, le gouvernement irakien a chargé le ministère du Transport de mettre en œvure le contrat avec la société Daewoo pour faire avancer le projet portuaire de Faw. Mercredi, le contrat d’une valeur de 2,65 milliards de dollars a été signé pour la mise en œuvre de la première phase de développement du port de Faw (Bassorah).

Le grand projet de la reconstruction et du développement du port irakien de Faw a débuté en avril 2010. Aujourd’hui, après plus de 10 ans, le projet n’a pas beaucoup progressé et les Irakiens considèrent le gouvernement américain et certains pays arabes du golfe Persique responsables, en partie, de ce retard.

Le gouvernement irakien espère franchir une étape majeure vers le développement économique avec l’inauguration du projet de reconstruction du port de Faw d’ici 2024. Une fois terminé, le port de Faw sera l’un des dix plus grands ports du monde. Le développement du port de Faw et le grand projet « Al-Qanat al-Jafa » (un tunnel terrestre qui transporte des marchandises du golfe Persique vers la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l’Europe) font l’objet de discussions en Irak depuis de nombreuses années. Pourtant, les deux projets ont été suspendus raison des obstructions faites par les États-Unis et leurs alliés dans le golfe Persique, notamment les Émirats arabes unis qui subiront des pertes après la réalisation de ces projets.

Deux entreprises chinoise et sud-coréenne étaient en compétition pour le projet. Les Irakiens qui s’opposent à la conclusion d’un contrat avec Daewoo disent que la Corée du Sud est soumise aux ordres du gouvernement américain et que sa proposition se base sur un budget du gouvernement irakien et un prêt de 2,65 milliards de dollars sur quatre ans. Alors que le prix proposé par la société chinoise est de 2,16 milliards de dollars. D’autant plus que la société chinoise n’oblige pas l’Irak à payer à l’avance et lui accorde un délai d’au moins 10 ans.

Des militaires chinois en Irak?!

Des militaires chinois en Irak?!

https://french.presstv.com/Detail/2020/12/31/641956/les-occupants-US-doivent-etre-expulses-d-Irak

Dans IRAK

IRAK : OFFENSIVE ANTI-US DE LA CHINE !

Par Le 17/12/2020

Après le pétrole, la Résistance exige le retour de la Chine dans les ports

Wednesday, 16 December 2020 6:54 PM  [ Last Update: Wednesday, 16 December 2020 6:54 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Le port irakien d'Al-Faw en cours de construction dans le sud-est d'Irak. (Photo d'archives)

ll y a peu, les députés irakiens exigeaient l'ouverture d'enquêtes sur les attaques terroristes visant les investissements pétroliers chinois au sud de l'Irak à Bassora; investissements qui sont effectivement visés par les USA pour empêcher l'Irak, second producteur mondial du pétrole, d'échapper à l'emprise des pétroliers US.

Kamal al-Bayati, analyste irakien de renom, a averti que le gouvernement américain entravait la coopération de certains pays avec l'Irak pour le développement de la ville portuaire d’Al-Faw, dans le sud-est du pays.
Les sociétés chinoise et sud-coréenne se seraient retirées du partenariat pour le développement du port d’Al-Faw.
Les États-Unis veulent que les entreprises américaines prennent la tête des opérations de construction du port d’Al-Faw et pour ce faire, ils mettent des bâtons dans les roues des autres partenaires de l'Irak.

Les responsables irakiens ont déclaré que le financement du « Grand port Al-Faw » coûterait environ 3,36 milliards de dollars au gouvernement et aux investisseurs. Il aura la capacité de transiter  99 millions de tonnes de marchandises par an.

Le projet a été lancé en 2010, mais il a été freiné par des problèmes internes et des pénuries de liquidités en raison de la réduction des prix du pétrole.

Irak: 1er coup anti-US de Pékin!

Irak: 1er coup anti-US de Pékin!

En septembre, le Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, a déclaré qu'il y avait un « vrai problème » et que le projet d'Al-Faw a été « manipulé pendant 17 ans ».

« Nous travaillerons sérieusement pour que le projet soit achevé et nous ne permettrons à personne de violer notre droit de construire un port souverain », a-t-il réaffirmé.

Le chef de la coalition, État de droit, Nouri Al-Maliki, a appelé le gouvernement irakien à définir un « contrat transparent » qui ouvrirait la porte aux entreprises désireuses de soumettre leurs offres pour le projet.

Il a écrit mardi dans un tweet que « le Grand port Al-Faw est un projet stratégique, et le contrat pour sa mise en œuvre doit être exécuté par le gouvernement et le ministère concerné pour qu'il puisse permettre aux entreprises chinoises, coréennes ou autres de soumettre leurs offres d'investissement. Le but étant de contenir les remarques négatives sur telle ou telle entreprise.

Irak: la Chine attaquée!

Irak: la Chine attaquée!

Dix ans se sont écoulés depuis le lancement de la construction du Grand port d'Al-Faw et il est encore loin d'être achevé. Cependant, la volonté du gouvernement irakien de poursuivre le projet ne se faiblit pas en dépit des ingérences US. 

Faw se situe à quelques kilomètres du port stratégique iranien Imam Khomeini où la Chine est bien présente. Voir l'Irak s'engager dans une dynamique relationnelle gagnant-gagnant avec la Chine, dynamique qui s'adapte parfaitement aux objectifs anti-hégémoniques de la Résistance effraye tout bonnement les USA.

Syrie: Pékin s'engagera militairement?

Syrie: Pékin s'engagera militairement?

Plus l’Iran, l’Irak et la Syrie approfondissent leurs relations et coopérations, plus Washington et son allié israélien sont déçus et dépités de voir leurs complots visant à les diviser tomber à l’eau.

https://french.presstv.com/Detail/2020/12/16/640844/Irak-Al-Faw-les-USA-entravent-le-projet

 

Dans IRAK

NUCLEAIRE IRAKIEN : LA RUSSIE DEBARQUE

Par Le 16/12/2020

Énergie: Bagdad envisage une coopération nucléaire avec la Russie

Wednesday, 16 December 2020 7:03 PM  [ Last Update: Wednesday, 16 December 2020 7:03 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Bagdad semble préférer conclure un contrat de coopération nucléaire plutôt avec la Russie qu'avec les pays occidentaux. (Photo d'illustration)

L’Irak envisage la conclusion d’un contrat avec la Russie pour la construction des réacteurs nucléaires afin de développer la production d’électricité.

Le Dr Kamal Hussein Latif, chef de la Commission irakienne du contrôle des sources radioactives, a annoncé, mercredi 16 décembre, qu’un consensus existait à Bagdad en ce qui concerne la nécessité pour le pays d’accéder à l’énergie nucléaire pacifique pour produire de l’électricité.

Lors d’un entretien avec l’agence de presse officielle irakienne, Kamal Hussein Latif a précisé que l’Irak pourrait envisager d’adopter la même politique que l’Égypte dans ce domaine.

Il a déclaré : « Les Égyptiens ont profité d’un prêt à intérêt réduit de la Russie pour faire construire leur réacteur en décidant de rembourser les Russes sur une période de 10 à 20 ans. Après cette période, le réacteur appartiendrait définitivement à l’Égypte. C’est une affaire gagnant-gagnant étant donné qu'un réacteur nucléaire a une durée de vie utile de plus de 60 ans. »

Poutine va armer l’Irak!

Poutine va armer l’Irak!

« Nous sommes prêts à équiper les forces armées irakiennes et fournir des armes et du matériel militaire à Bagdad », a souligné le chef de la diplomatie russe.

Auparavant, Kamal Hussein Latif avait déclaré à la presse que Bagdad étudiait la possibilité de la conclusion d’un tel contrat avec des pays comme la Russie, l’Argentine, la Corée du Sud, la France et les États-Unis.  

Il a souligné que la construction d’un réacteur nucléaire en Irak pourrait donner un élan aux activités de nombreux secteurs comme l’énergie, la médecine et l’agriculture, en faisant état de la possibilité d’investissement dans ces activités tant par le secteur public que le secteur privé.

https://www.jacques-tourtaux.com/blog/iran/si-les-usa-attaquent-l-iran-israel-sera-raye-de-la-carte.html

 

Dans IRAK

IRAK : L'ARME A SOUS-MUNITIONS DE RETOUR!

Par Le 15/12/2020

Usage de bombes US a uranium appauvri: les Irakiens portent plainte

Monday, 14 December 2020 5:02 PM  [ Last Update: Monday, 14 December 2020 6:04 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Explosion après un raid américain sur le ministère de l'Information à Bagdad, le 8 avril 2003. ©Reuters

Hatef al-Rekabi, conseiller de la Commission des relations étrangères du Parlement irakien, a annoncé son intention de porter plainte contre les États-Unis pour violation de la souveraineté irakienne et utilisation d'armes contenant de l'uranium.

Dans une interview accordée au site d'information al-Maalomah, il a déclaré qu’il intenterait une action en justice contre les États-Unis devant les tribunaux suédois et allemands, ce lundi 14 décembre, pour porter plainte contre leurs crimes majeurs en Irak, entre autres l'utilisation d'uranium dans ce pays.

Al-Rekabi a ajouté que le dépôt de plainte devant les tribunaux suédois et allemands garantirait l’ouverture d’une enquête contre les États-Unis.

Le responsable irakien a expliqué que le bilan de centaines d'Irakiens infectés en un mois seulement est une preuve claire des dommages causés à l'Irak par les forces d'occupation américaines.

Irak: Aïn al-Asad tombe déjà!

Irak: Aïn al-Asad tombe déjà!

Le commandant de la Force terrestre irakienne a rencontré des commandants des Hachd al-Chaabi à Aïn al-Asad.

Il a en outre appelé le ministère irakien de la Santé à clarifier les détails des pertes causées par les bombardements américains dans diverses régions d'Irak.

Lire aussi : 1re attaque au drone anti US ?

De nombreux rapports ont été publiés jusqu’à présent montrant l’utilisation d'occupants américains des centaines de tonnes de munitions à l'uranium appauvri durant les guerres de 1991 et 2003 en Irak. Des sources médicales informées considèrent cet incident comme la cause principale de la propagation du cancer et la naissance de bébés malformés en Irak.

Les États-Unis ont envahi l'Irak en 2003 avec leurs alliés sous prétexte de détruire les armes de destruction massive de Saddam. Ces armes n'ont jamais été retrouvées en Irak, mais selon les recherches menées par divers centres à l’Irak et à l’étranger, les États-Unis ont utilisé des armes contenant de l'uranium dans leurs attaques contre diverses régions de l'Irak. La société néerlandaise, Base Group, a rapporté il y a quelques années que le rayonnement des armements non conventionnels américains utilisés en Irak était plusieurs fois plus élevé que lors de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Russie.

Lire aussi : Syrie: les USA avouent avoir utilisé des munitions à uranium appauvri

Selon le rapport, environ 60% des familles dans diverses villes irakiennes ont été contaminées par des polluants chimique et uranifère, ce qui est considéré comme un problème sanitaire majeur pour l'Irak.

Lire aussi : Irak: fin de partie pour les USA...

Irak: les troupes US frappées

Irak: les troupes US frappées

un convoi militaire de la coalition américaine en Irak a été la cible de l’explosion de plusieurs bombes.

En Irak, les malformations congénitales sont une incarnation visible de l’héritage toxique et durable de la guerre pour les générations futures et l’environnement. La page Facebook des malformations congénitales de l’hôpital de Falloujah (province d’Al-Anbar), où le personnel médical répertorie les cas, révèle la diversité et la quantité frappantes des anomalies congénitales. Les bébés de Falloujah naissent avec une hydrocéphalie, des fentes palatines, des tumeurs, des têtes allongées, des membres en surnombre, des membres courts et des oreilles, nez et épines malformés.

Les rapports de cas sont brefs et contiennent souvent des pronostics comme «incompatible avec la vie» ou «mort-né». L’histoire de la reproduction de la mère est parfois également incluse. Si la plupart de ces enfants ne survivent pas, certains vivent pendant des semaines, des mois ou des années, souvent dans la douleur et avec de graves handicaps.

Malgré des recherches épidémiologiques spécifiques pour déterminer les causes des malformations congénitales en Irak, il n’y en a pas qu’une. Des études conduites à Falloujah, qui a subi des dommages importants lors des attaques américaines entre 2004 et 2008, montrent un taux élevé de malformations congénitales (15% de toutes les naissances), des taux de cancer et de mortalité infantile plus élevés que prévu et un rapport anormal entre hommes et femmes chez les enfants de moins de cinq ans. En 2010, Chris Busby, un scientifique britannique qui étudie les effets des radiations sur la santé, a publié une étude qui a montré que le nombre de cancers infantiles à Falloujah avait été multiplié par 12 depuis les attentats de 2004.

L’uranium appauvri est l’un des contaminants les plus discutés en ce qui concerne les malformations congénitales. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 2003 un rapport intitulé «Impact potentiel du conflit sur la santé en Irak», qui suggérait que l’uranium appauvri pourrait être lié aux rapports faisant état d’une augmentation des cancers, des anomalies congénitales, des problèmes de santé reproductive et des maladies rénales dans la population irakienne depuis 2003.

Des activistes internationaux ont accusé le département américain de la Défense de négligence pour avoir utilisé en Irak une arme qui disperse des déchets toxiques là où les civils vivent, cultivent de la nourriture et puisent de l’eau.

Irak :

Irak :

"500 soldats sur 17 000?! vous plaisantez. On veut le départ de tous les militaires US"

Telle est la vraie image des États-Unis dont divers groupes politiques irakiens demandent le retrait le plus tôt possible d'Irak, sans manquer d'exiger du gouvernement d'Al-Kazemi qu'il remplisse ses engagements envers le peuple et les élus irakiens dans ce sens. La faction parlementaire Badr en Irak a déclaré que le Parlement prendrait une position ferme si Mustafa al-Kazemi ignorait le dossier d'expulsion des militaires américaines du pays.

Le chef de la faction parlementaire Badr, Hassan Shaker al-Kaabi a déclaré à al-Maalomah : « En Irak les forces de sécurité, l'armée et les Hachd al-Chaabi, sont capables de défendre leur terre, il n'est donc pas nécessaire que des forces étrangères soient présentes dans le pays. »

https://french.presstv.com/Detail/2020/12/14/640718/Arme-a-l-uranium--l-Irak-porte-plainte-contre-les-USA

Dans IRAK

IRAK : LES USA FRAPPENT UNE RAFFINERIE CHINOISE

Par Le 29/11/2020

La raffinerie chinoise ciblée par des roquettes US

Sunday, 29 November 2020 7:17 PM  [ Last Update: Sunday, 29 November 2020 7:17 PM ]

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Une raffinerie de pétrole chinoise frappée dans le nord de l'Irak. (Illustration)

Des sources d’information ont rapporté qu’au moins une roquette Katioucha avait frappé une raffinerie de pétrole chinoise dans la province irakienne de Salaheddine.

Des responsables irakiens ont déclaré à Reuters dimanche soir qu’une roquette avait frappé une petite raffinerie chinoise dans la province, provoquant un incendie et des dégâts mineurs.

Des photos et des vidéos sont également publiées sur les réseaux sociaux confirmant l’incendie de la raffinerie.

Irak: 1er coup anti-US de Pékin!

Irak : 1er coup anti-US de Pékin !

The Voice of Iraq a également signalé que la raffinerie ciblée était la raffinerie de Baiji. L’attaque à la roquette contre la raffinerie n’aurait fait aucune victime.

Aucun groupe ou individu n’a revendiqué cette attaque. Cependant, Sky News Arabiya, basée aux Émirats arabes unis, a prétendu qu’un certain nombre de terroristes de Daech avaient attaqué l’est de la province de Salaheddine.

Bagdad Today a également cité une source de sécurité qui a déclaré que la raffinerie brûlait toujours et que des forces de défense civile avaient été envoyées sur les lieux pour éteindre l’incendie.

« Les pompiers tentent toujours de contenir les incendies, qui ont éclaté après que la roquette a frappé un dépôt de stockage de carburant à l’intérieur de la raffinerie de Siniya », a ajouté la même source.

Irak: la Chine se pointe le bout du nez...

Irak : la Chine pointe le bout du nez...

Les membres du Parlement irakien appellent le Premier ministre à travailler dans le sens de l’accord Bagdad-Pékin.

Récemment, le gouvernement irakien est sous pression pour qu’il annule les contrats avec la Chine.

Lors de sa visite en Chine l’année dernière, l’ancien gouvernement irakien présidé par Adel Abdel Mahdi a signé un important mémorandum d’accord avec la Chine dans le domaine des projets économiques et des transports, etc. Environ un an plus tard, Mustafa al-Kazemi a effectué un voyage similaire aux États-Unis cet été, signant des accords économiques et commerciaux avec des responsables américains.

Certains partis politiques ont critiqué le gouvernement al-Kazemi pour avoir cédé aux pressions des États-Unis qui exigeaient de Bagdad qu'il annule les accords avec Pékin. Cependant, il a démenti les informations sur une annulation des contrats avec les Chinois.

Irak: le coup de maître Iran-Chine?

Irak: le coup de maître Iran-Chine?

Le parlement irakien appelle la diplomatie du pays de clarifier le sort de l’accord Irak-Chine.

https://french.presstv.com/Detail/2020/11/29/639626/Irak-frappe-raffinerie-p%C3%A9trole-Katioucha

Dans IRAK

L’IRAK VEUT CONFIER A LA CHINE LE PROJET DU PORT FAW DANS LE GOUVERNORAT DE BASSORA, DANS LE SUD DU PAYS

Par Le 23/11/2020

Projet du port Faw : l’Irak s’approche de la Chine et repousse les USA

Monday, 23 November 2020 3:33 PM  [ Last Update: Monday, 23 November 2020 3:33 PM ]

Une plate-forme pétrolière flottante au large de la ville portuaire de Faw, au sud de l'Irak. ©AFP/Archives

Le ministère irakien des Affaires étrangères a adressé ce dimanche une lettre à l'ambassade chinoise à Bagdad appelant la Chine à mettre en œuvre le projet du port de Faw dans le gouvernorat de Bassora, dans le sud du pays. « Le ministère irakien des Affaires étrangères a joint une lettre envoyée par le représentant technique du ministère des Transports à l'ambassade de Chine en Irak pour s'informer de la position de la société chinoise souhaitant mettre en œuvre le projet Faw Grand Port », précise la lettre. Cette instance a ajouté dans sa lettre qu’elle serait reconnaissante envers l'ambassade de bien vouloir contacter les autorités chinoises compétentes à cette fin et de les informer. Cette lettre marque l’échec de deux ans d'efforts US censés écarter la Chine de l'Irak.

En effet, les géants pétroliers chinois China National Petroleum Corp. et CNOOC Ltd. envisagent d'acquérir la participation restante d'Exxon Mobil Corp. dans un champ pétrolier en Irak, qui pourrait rapporter au moins 500 millions de dollars, selon des personnes proches du dossier. Un accord marquerait la sortie d'Exxon du projet et un nouveau retrait d'Irak par les majors du pétrole mondial, suite au départ de Royal Dutch Shell Plc du champ géant de Majnoon il y a trois ans. Les conditions contractuelles difficiles, les retards de paiement et l’instabilité politique ont émoussé l’attrait de ce qui était autrefois le prix du pétrole à qualité étincelante du Moyen-Orient.

Irak: le coup de maître Iran-Chine?

Le parlement irakien appelle la diplomatie du pays de clarifier le sort de l’accord Irak-Chine.

« L’Irak ne s’est pas avéré aussi attrayant qu’on l’espérait il y a dix ans », a déclaré Richard Bronze, cofondateur du consultant Energy Aspects Ltd. « Les entreprises américaines et européennes ne recherchent pas ces grandes opportunités en amont - ce qui est une mauvaise nouvelle pour les nouveaux plans d'expansion de l'Irak. Les entreprises chinoises sont, en revanche, toujours intéressées. »

Lire plus : Pourquoi Washington s'oppose-t-il à l'accord Bagdad-Pékin ?

CNPC et CNOOC, tous deux appartenant à l'État chinois, envisagent un accord potentiel pour acheter la participation de 32,7% d'Exxon dans le champ irakien de West Qurna 1. Les risques géopolitiques en Irak pourraient apporter des incertitudes à tout accord potentiel, ont déclaré certaines sources bien informées. Le départ d’Exxon du terrain, où elle était autrefois l’acteur dominant et reste le principal contractant, jetterait un doute supplémentaire sur un projet majeur d’injection d’eau jugé essentiel pour accroître la capacité de production de l’Irak. La société américaine est en pourparlers sur le projet commun d'approvisionnement en eau de mer pour les champs pétrolifères du sud, qui a connu de multiples retards.

Alors que le gouvernement de Bagdad a fait d'énormes progrès dans la reconstruction de son industrie pétrolière meurtrie par la guerre au cours de la dernière décennie - doublant effectivement la production entre 2010 et 2015 malgré la guerre déclenchée par Daech et d'autres défis - il a été contraint à plusieurs reprises de repousser ses objectifs de production les plus élevés. Le pays pompait environ 4,8 millions de barils par jour en septembre dernier, juste avant une nouvelle série de coupures d'approvisionnement convenues avec les autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il vise à atteindre 7 millions de barils par jour d'ici 2027, a déclaré le mois dernier le ministre du Pétrole Ihsan Abdul Jabbar. En 2010, Exxon a signé un accord avec la société d'État irakienne South Oil Co. pour réhabiliter et réaménager le champ pétrolifère de West Qurna. Trois ans plus tard, Exxon a réduit sa participation en vendant une participation à PetroChina, l’unité cotée de CNPC, et à PT Pertamina. Itochu Corp. a acquis la participation de 19,6% de Shell dans le domaine en 2018.

Irak: la Chine pointe le bout du nez...

Les membres du Parlement irakien appellent le Premier ministre à travailler dans le sens de l’accord Bagdad-Pékin.

L’Irak a attribué un contrat de développement du champ pétrolifère de West Qurna à Exxon et Shell en 2009. Le champ pétrolifère est l’un des plus importants au monde avec des réserves récupérables attendues de plus de 20 milliards de barils, selon le site web d’Itochu. Le site produit un peu moins de 500 000 barils par jour, a déclaré une source proche du dossier. L'année dernière, le personnel d'Exxon a quitté le terrain irakien après que les États-Unis ont retiré du personnel non essentiel de leur ambassade à Bagdad. Les États-Unis prévoient d'accélérer la réduction des troupes en Irak à 2 500, contre environ 3 000 actuellement, a annoncé mardi le secrétaire à la Défense par intérim Christopher Miller au Pentagone.

https://french.presstv.com/Detail/2020/11/23/639193/Projet-du-port-Faw-la-Chine-s%E2%80%99impose-aux-USA

 

 

L’Irak veut confier à la Chine le projet du port Faw

 Depuis 4 heures  23 novembre 2020

 Irak - Monde arabe

 

Le ministère irakien des Affaires étrangères a adressé le dimanche 22 novembre une lettre à l’ambassade chinoise à Bagdad appelant la Chine à mettre en œuvre le projet du port de Faw dans le gouvernorat de Bassora, dans le sud du pays.

« Le ministère irakien des Affaires étrangères a joint une lettre envoyée par le représentant technique du ministère des Transports à l’ambassade de Chine en Irak pour s’informer de la position de la société chinoise souhaitant mettre en œuvre le projet Faw Grand Port», précise la lettre.Cette instance a ajouté dans sa lettre qu’elle serait reconnaissante envers l’ambassade de bien vouloir contacter les autorités chinoises compétentes à cette fin et de les informer.

Cette lettre marque l’échec de deux ans d’efforts US censés écarter la Chine de l’Irak.

En effet, les géants pétroliers chinois China National Petroleum Corp. et CNOOC Ltd. envisagent d’acquérir la participation restante d’Exxon Mobil Corp. dans un champ pétrolier en Irak, qui pourrait rapporter au moins 500 millions de dollars, selon des personnes proches du dossier.

Un accord marquerait la sortie d’Exxon du projet et un nouveau retrait d’Irak par les majors du pétrole mondial, suite au départ de Royal Dutch Shell Plc du champ géant de Majnoon il y a trois ans.

Les conditions contractuelles difficiles, les retards de paiement et l’instabilité politique ont émoussé l’attrait de ce qui était autrefois le prix du pétrole à qualité étincelante du Moyen-Orient.« L’Irak ne s’est pas avéré aussi attrayant qu’on l’espérait il y a dix ans», a déclaré Richard Bronze, cofondateur du consultant Energy Aspects Ltd.« Les entreprises américaines et européennes ne recherchent pas ces grandes opportunités en amont – ce qui est une mauvaise nouvelle pour les nouveaux plans d’expansion de l’Irak. Les entreprises chinoises sont, en revanche, toujours intéressées. »

CNPC et CNOOC, tous deux appartenant à l’État chinois, envisagent un accord potentiel pour acheter la participation de 32,7% d’Exxon dans le champ irakien de West Qurna 1.

Les risques géopolitiques en Irak pourraient apporter des incertitudes à tout accord potentiel, ont déclaré certaines sources bien informées. Le départ d’Exxon du terrain, où elle était autrefois l’acteur dominant et reste le principal contractant, jetterait un doute supplémentaire sur un projet majeur d’injection d’eau jugé essentiel pour accroître la capacité de production de l’Irak.

La société américaine est en pourparlers sur le projet commun d’approvisionnement en eau de mer pour les champs pétrolifères du sud, qui a connu de multiples retards.

Alors que le gouvernement de Bagdad a fait d’énormes progrès dans la reconstruction de son industrie pétrolière meurtrie par la guerre au cours de la dernière décennie – doublant effectivement la production entre 2010 et 2015 malgré la guerre déclenchée par Daech et d’autres défis – il a été contraint à plusieurs reprises de repousser ses objectifs de production les plus élevés.

Le pays pompait environ 4,8 millions de barils par jour en septembre dernier, juste avant une nouvelle série de coupures d’approvisionnement convenues avec les autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Il vise à atteindre 7 millions de barils par jour d’ici 2027, a déclaré le mois dernier le ministre du Pétrole Ihsan Abdul Jabbar.

En 2010, Exxon a signé un accord avec la société d’État irakienne South Oil Co. pour réhabiliter et réaménager le champ pétrolifère de West Qurna. Trois ans plus tard, Exxon a réduit sa participation en vendant une participation à PetroChina, l’unité cotée de CNPC, et à PT Pertamina. Itochu Corp. a acquis la participation de 19,6% de Shell dans le domaine en 2018.

L’Irak a attribué un contrat de développement du champ pétrolifère de West Qurna à Exxon et Shell en 2009.

Le champ pétrolifère est l’un des plus importants au monde avec des réserves récupérables attendues de plus de 20 milliards de barils, selon le site web d’Itochu. Le site produit un peu moins de 500 000 barils par jour, a déclaré une source proche du dossier.L’année dernière, le personnel d’Exxon a quitté le terrain irakien après que les États-Unis ont retiré du personnel non essentiel de leur ambassade à Bagdad.

Les États-Unis prévoient d’accélérer la réduction des troupes en Irak à 2 500, contre environ 3 000 actuellement, a annoncé mardi le secrétaire à la Défense par intérim Christopher Miller au Pentagone.

Source: Press TV

https://french.almanar.com.lb/1939885

 

Dans IRAK

IRAK : LA FETE EST FINIE POUR L'AMERIQUE!

Par Le 18/11/2020

Fin de la trêve de la Résistance avec les Yankees; 7 premiers missiles rien que pour commencer !

Wednesday, 18 November 2020 2:02 PM  [ Last Update: Wednesday, 18 November 2020 2:21 PM ]

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Plusieurs missiles ont été tirés vers la Zone verte de Bagdad où siègent les missions diplomatiques, le 17 novembre 2020. ©Akhbar Al-Aan

La fête est finie : quelques heures après que les forces US, en plein sabotage dans des régions du centre de l'Irak eurent arrêté trois membres de la Résistance irakienne, cette dernière a mis fin au cessez-le-feu, décidé il y a deux mois dans ses attaques contre un État américain terroriste qui ne veut guère lâcher prise. L'annonce spectacle d'un retrait US d'Irak et d'Afghanistan que le 4e secrétaire à la Défense de Trump, Miller a annoncé, ne semble donc pas avoir convaincu la Résistance irakienne qui s'en est pris à la base-ambassade US située dans la zone verte. 7 missiles ont été tirés dont 4 s'étant superbement abattus dans l'enceinte de l'ambassade, dans le centre de Bagdad. 

Ces explosions ont évidemment déclenché les sirènes d'alarme puis la DCA US que les Yankees avaient testée tout au long de l'été et à plusieurs reprises allant même jusqu'à y ajouter des batteries de Patriot ; cette fois il s'est agi des C-RAM mais aucun des sept missiles tirés soigneusement calibrés n'a été intercepté, un méga revers pour une puissance militaire de premier ordre dont les convois continuent à quitter précipitamment la Syrie pour venir échouer à Al-Anbar ou au Kurdistan irakien. 

Pour le reste, les médias altantistes ont compris le message : la trêve est finie et si les USA continuent à tuer le temps, ils se trouveront confrontés à une vague d'attaques croissante jusqu'à ce qu'ils comprennent que le vote du Parlement irakien est à respecter, que la Mésopotamie après tous les crimes qu'ils y ont commis n'est pas un lieu à maintenir leur présence. Des engins auraient été lancés depuis l'est de la capitale, selon des sources sécuritaires. Et la Résistance n'a pas tardé à revendiquer l'attaque.

Irak : la CIA attaquée...

Les forces américaines ne sont plus à l’abri des attaques de la Résistance irakienne.

Son site web Saberin a annoncé dans un communiqué de presse que six missiles avaient bien frappé l’ambassade américaine et ce en réponse de l'outrecuidance US à arrêter trois de ses membres, alors qu'ils participaient aux opérations anti-Daech à Falloujah aux côtés de l'armée irakienne. Le système de défense anti-missile C-RAM de l’ambassade américaine n’a pas pu intercepter les missiles, souligne le site qui ne manque pas de s'en féliciter. Le nom du groupe n'est d'ailleurs pas inconnu. il s'agit d'As'hab al-Kahf (Compagnons de la grotte) qui affirme qu'il n'hésiterait pas reproduire le coup si les forces d'occupation américaines continuent comme elles l'ont toujours fait à « soutenir d'une manière ou d'une autre les terroristes de Daech ».  

Au fait ce soutien, en dépit des prétentions de Miller et de son chef ne tarit pas : alors même que les Hachd al Chaabi poursuivent leurs opérations de nettoyage à Diyala, à Salaheddine, et à Al Anbar, non loin des frontières avec la Syrie, l'aviation américaine mène des vols de reconnaissance au-dessus d'al-Anbar, en soutien aux cellules isolées de Daech. Le centre de commandement des troupes US justifient ces manœuvres en ces termes : « Des hélicoptères de combat de l'armée américaine ont mené des opérations de prospection au-dessus de la province d'al-Anbar afin de connaître l'état de préparation de ses forces en cas d'urgence ». On peut être sûr que cette urgence ne concerne pas la lutte contre les terroristes daechistes que les Kurdes de FDS continuent à relâcher de la prison d'Al Hol à Hassaké avant de les envoyer forcer les dispositifs des gardes-frontières irakiennes. Au fait, tout indique que les USA se préparent à un face-à-face à Ain al-Asad dans l'ouest d'Al Anbar, « puisque les opérations des forces armées irakiennes sont amples, fulgurantes, privant les Américains de toute initiative ». 

Irak : le Pentagone lâche prise...?

Les États-Unis prévoient de réduire la présence de troupes en Irak.

Le Pentagone a annoncé mardi que Trump réduirait les forces américaines en Afghanistan de 4 500 à 2 500 d'ici le 15 janvier, cinq jours seulement avant la fin de son mandat, et les forces américaines en Irak de 500. Comparé aux 10 000 à 17 000 GI's que l'Amérique tient en Irak, ce chiffre frôle le ridicule. Ce mercredi, divers groupes de la Résistance dont le mouvement d'al Nujaba ont exigé un retrait « complet » à défaut de quoi les attaques gagneraient en intensité et en nombre.

Lire aussi : Syrie/Irak/Afghanistan : les attaques simultanées contre les bases US 

Cette semaine, le ministre irakien de la Défense et ses commandants en chef aérien et naval ont été en visite à Téhéran et les parties ont évoqué la « présence des forces armées iraniennes » au sein des forces de lutte contre Daech. Evidemment il ne s'agit pas d'un mariage de la carpe et du lapin mais un lapin qui supprime la carpe : « le commandant en chef de l'Armée de l'air irakien a été reçu par son homologue iranien et ont parlé de la protection du ciel irakien. l'Irak a besoin d'armes iraniennes pour protéger son espace aérien des infiltrations de l'aviation israélienne entre autres. 

Source des photos : Twitter

Embargo : l'Iran démocratisera ses missiles

Ce qui fait peur aux États-Unis, c’est que l’Iran va démocratiser ses armements...

Les commandants des forces aériennes de l'Iran et de l'Irak ont ​​aussi pesé les plans lors d'une réunion à Téhéran pour des opérations conjointes, une première, dans la bataille contre les terroristes Takfiri et d'autres sources de menace pour la sécurité des deux nations. Le commandant de l'armée de l'air iranienne, le général de brigade Aziz Nasirzadeh et son homologue irakien, le Lt. général Shahab Jahid Ali Al Shakarachi ont abordé surtout des moyens de coopération opérationnelle dans la lutte contre les terroristes takfiri et “d'autres forces” qui menacent la sécurité durable en Iran et en Irak. L'Iran est prêt à équiper et entretenir la flotte de combat aérienne, les hélicoptères irakiens dans la lutte contre Daech et ce, en lieu et place des Américains et de l'OTAN. L'arsenal balistique et la DCA iranienne ont eux aussi de quoi satisfaire les besoins militaires de l'Irak, membre actif de l'axe de la Résistance. Bref l'expansionnisme US en Irak est dans l'impasse, le ciel irakien s'apprête à s'affranchir de l'Occupant. 

https://french.presstv.com/Detail/2020/11/18/638845/Irak-tir-de-missiles-sur-l%E2%80%99ambassade-US

 

Dans IRAK

L'ARMEE DE L'AIR IRAKIENNE ATTAQUEE. DEUX PILOTES TUES.

Par Le 31/10/2020

Un avion irakien s’écrase, deux pilotes tués

 
US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un avion irakien s’écrase, deux pilotes tués. (Photo d’illustration)

Des sources médiatiques ont rapporté ce samedi 31 octobre qu’un avion militaire de l’armée de l’air irakienne s’était écrasé, pendant un vol d’entraînement. Les deux pilotes de l’avion ont été tués lors de l’incident.

Il s’agit d’un Cessna-172, avion militaire qui se serait écrasé au sol, dans la province de Salaheddin suite à un défaut technique, d’après le site web Aviation Safety, citant des médias irakiens. Les deux pilotes de l’avion ont été tués dans ce crash.

L’armée irakienne est en possession des Cessna-172 et Cessna-208, avion monomoteur fabriqué aux États-Unis tout comme les F-16. L’armée de l’air irakienne est également équipée des avions de combat F-16 de fabrication américaine.

Lire aussi : Risques de « captures d’agents US » en Irak, les USA paniquent...

Le ministère irakien de la Défense a récemment annoncé la livraison de nouveaux avions de combat américains dans le pays. Le ministère a déclaré dans un communiqué qu’il avait acheté six nouveaux avions de combat F-16 aux États-Unis dans le cadre d’un contrat militaire. Le ministère irakien de la Défense avait déjà acheté des avions de combat à la République tchèque et aux États-Unis à plusieurs reprises pendant le conflit du pays avec le groupe terroriste Daech.

Dans IRAK

L’ATTAQUE D’AL-REDWANIYAT A TUE 2 FEMMES ET 3 ENFANTS. LES USA LANCENT DES ATTAQUES SOUS FAUSSE BANNIERE AFIN D’EN ACCUSER LA RESISTANCE IRAKIENNE

Par Le 03/10/2020

Attaque meurtrière d’al-Redwaniyat : pour affronter la résistance irakienne, les USA lancent les opérations false flag

 Depuis 6 heures  3 octobre 2020

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 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Depuis l’attaque meurtrière d’al-Redwaniyat qui a coûté la vie à deux femmes et trois enfants le lundi 28 septembre, il semble que la confrontation entre les Etats-Unis la résistance irakienne a pris une nouvelle tournure, plus pernicieuse et plus dangereuse.
Pour faire face à ces factions qui refusent ouvertement la présence militaire américaine sur leur sol, Washington semble opter, entre autre, pour des attaques sous fausse bannière, afin de les leur imputer et justifier leur répression. D’après ce dont ces factions sont persuadées.

Pour les Kataeb Hezbollah d’Irak, l’une des factions irakiennes qui affichent le plus d’animosité à l’encontre de la présence militaire américaine dans son pays « cette opération criminelle porte les empreintes des services des renseignements américains ».
Cette faction qui fait partie du Hachd al-Chaabi qui a combattu Daech avec l’aide de conseillers iraniens a assuré détenir des éléments scientifiques qui le confirment. Elle a révélé la formation d’un comité conjoint entre le Hachd al-Chaabi et le ministère de l’intérieur pour enquêter sur l’attaque.

Dans la nuit de lundi 28 septembre à mardi, une roquette s’était abattue sur une maison situé à proximité de l’aéroport et tué 3 enfants et deux femmes, selon l’armée irakienne.
Cette dernière a accusé « des clans criminels et des groupuscules hors-la-loi de perpétrer des actions féroces et de commettre des crimes à l’égard des citoyens ».
Alors qu’un groupuscule encore inconnu a revendiqué l’attaque « pour sortir l’occupant américain » d’Irak.

Un autre poids lourd de la résistance irakienne, le secrétaire général du mouvement al-Noujaba, Akram al-Kaabi est aussi d’avis que ce sont les Etats-Unis qui sont derrière cette attaque mais voudraient néanmoins imputer à la résistance irakienne pour la discréditer aux yeux de la population irakienne et justifier leur répression.
« Il est clair que les Américains ont ordonné à leurs collaborateurs parmi les groupuscules qu’ils ont formés et équipés de bombarder les maisons autour de l’ambassade » a assuré M. Kaabi.
Et de souligner que « les factions n’ont pas encore pris la décision de s’en prendre à l’ambassade pour la simple raison qu’elle se trouve au milieu de sièges gouvernementaux et de quartiers résidentiels ».
« Quoique l’ambassade américaine est une base militaire énorme », a-t-il fait remarquer.

L’ex-Premier ministre Nouri al-Maliki et chef de la Coalition de l’Etat de droit a lui aussi estimé que l’acte contre al-Redwaniyat est « la confirmation que les ennemis de l’Irak poursuivent leurs actes de sabotage contre son pays ».

Cette attaque suspecte est intervenue au moment où les Etats-Unis multipliaient leur mise en garde qu’ils allaient fermer leur ambassade à Bagdad, pour protester contre les opérations de résistance, réalisées principalement contre les convois logistiques de l’armée américaine. Mêmes ceux confiés à des sociétés irakiennes sous-traitantes. L’AFP faisant état qu’elle en a recensé une quarantaine.

Ces opérations se sont multipliées depuis que le Parlement irakien a voté à la majorité le retrait des forces étrangères, après l’assassinat dans un raid américain du dirigeant du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes, au côté du chef de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran le général Qassem Soleimani, le mois de janvier dernier.

Auparavant, les drones américains bombardaient régulièrement les positions et les sièges des différentes factions du Hachd al-Chaabi dans les provinces d’Al-Anbar et de Salaheddine. L’attaque américaine la plus meurtrière avait eu lieu fin décembre 2019 dans la région d’al-Qaem, frontalière avec la Syrie et au cours de laquelle des dizaines de combattants des Kataeb Hezbollah d’Irak étaient tombés en martyrs ou blessés.

Il était clair que les Américains n’allaient pas permettre à ces factions soutenues par l’Iran de contrôler les zones frontalières avec la Syrie. Comme il est clair aujourd’hui, selon de nombreux observateurs que les Américains n’allaient pas non plus fermer leur ambassade aussi facilement.

« Washington perpètre des actions dangereuses sur le sol irakien qu’il faut à tout prix stopper », a affirmé Kazem al-Haj, le chercheur dans le Centre al-Hadaf pour les études stratégiques, en commentant l’attaque meurtrière d’al-Redwaniyat.

Interrogé par la télévision libanaise d’information al-Mayadeen Tv, il a souligné que « lorsque les forces américaines veulent en finir avec un chef du Hachd al-Chaabi ou un officier de l’armée irakienne, elles lui imputent une attaque fabriquée ».

Selon lui, l’occupation américaine voudrait que l’Irak consente entièrement que la sécurité ne peut être établie sans la présence américaine.
Assurant que Washington voudrait que les Irakiens soit leurs pions dans la confrontation contre l’Iran, ce qui ne peut être admis par les Irakiens, M. Al-Haj a prévenu que « la prochaine phase est celle des prix que l’Irak aura à payer pour se débarrasser de l’occupation ».

« Il est impossible que l’Irak puisse être dans un axe hostile à l’axe de la résistance », a-t-il conclu.

Source: Divers

http://french.almanar.com.lb/1891067


 

Dans IRAK

SOMMATION DU HEZBOLLAH IRAKIEN AUX SOLDATS AMERICAINS DE QUITTER L'IRAK

Par Le 26/09/2020

La mise en garde du Hezbollah aux États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Le Hezbollah prêt à agir contre les USA. (Photo d'illustration)

Le chef de la sécurité des Brigades du Hezbollah irakien, Abu Ali al-Askari, a sommé les militaires américains de quitter l’Irak.

« Voici notre réponse au stupide Pompeo (secrétaire d’État américain) qui s’est habitué au langage des menaces et de l’intimidation : “Continue ta supercherie, essaies autant que tu le peux et poursuit tes hostilités. Je le jure devant Dieu, vous ne pourrez pas effacer la mémoire des combattants de la Résistance ni affaiblir leur volonté. Ces menaces retourneront contre toi !” », a posté sur Twitter, Abu Ali al-Askari.

Irak: les USA ont perdu le pétrole!

Irak : les USA ont perdu le pétrole !

En cas de durcissement de sanctions américaines contre l’Irak le Hezbollah bloquerait le transport de pétrole depuis le golfe Persique.

Les Brigades du Hezbollah ont été mises sur pied en 2007 pour combattre les occupants américains et britanniques. Deux plus tard, elles ont été placées sur la liste noire des organisations terroristes de Washington, deux ans plus tard, en raison de leur idéologie antiaméricaine.

Les Brigades du Hezbollah continuent de combattre aux côtés des forces du Hezbollah libanais les terroristes, soutenus par les États-Unis, en Syrie.

Hezbollah: l'US Army mise en tenaille...

Hezbollah : l’US Army mise en tenaille...

Quelles motivations poussent-elles les États-Unis à attaquer le Hezbollah irakien ?

Le secrétaire général du mouvement irakien al-Nujba, Cheikh Akram al-Kaabi, a démenti les allégations selon lesquelles des groupes de la Résistance en Irak auraient visé l’ambassade américaine à Bagdad.

« La position d’al-Nujba est claire. Ce mouvement n’accepte aucune attaque contre les représentations diplomatiques et la considère comme une violation flagrante », a souligné al-Kaabi. 

Évoquant les déclarations des autorités américaines, il a affirmé que leur objectif est de dresser l’opinion publique contre la Résistance islamique : « Il est clair que les Américains ont ordonné à leurs mercenaires dans les groupuscules qu’ils ont formés et équipés de s’en prendre aux zones résidentielles autour de l’ambassade américaine. »

Les attaques à la roquette contre les bases américaines en Irak et dans certains cas, l’explosion de bombes placées en bordure de la route a contraint les États-Unis à évacuer certaines de leurs bases et à les affecter dans d’autres camps.

Irak: la CIA en ligne de mire!

Irak : la CIA en ligne de mire !

Ce vendredi 18 septembre, les Américains ont fait l’objet des attaques coordonnées et simultanées en Irak.

Finalement, al-Kaabi a qualifié l’ambassade américaine de Bagdad de grande base militaire située dans les quartiers résidentiels de Bagdad.

Récemment, à la suite d’une série d'attaques autour de l’ambassade de Bagdad, des sources et des médias américains et arabes ont rapporté que le secrétaire d’État américain avait menacé les dirigeants irakiens que « Washington fermera son ambassade si les attaques se poursuivent ». Ce qui sous-entend que les États-Unis veulent à nouveau viser les groupes de la Résistance, y compris les Hachd al-Chaabi et le Hezbollah.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/26/635075/Le-Hezbollah-irakien-ne-tolere-plus-la-pr%C3%A9sence-americaine


 

Dans IRAK

IRAK : DOUBLE FRAPPE ANTI-US

Par Le 24/09/2020

Les Américains contraints de fermer leur ambassade-base US en Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un convoi militaire américain attaqué. © (Archive) iqna

Deux bombes posées en bordure de route ont explosé simultanément l’une dans la localité d’Abou Gharib et l’autre dans la localité d’al-Hallah visant deux convois militaires américains.

Les convois militaires américains en Irak font depuis quelques mois l’objet d’attaques. Pour se mettre à l’abri de telles explosions, la coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis a eu recours aux entreprises locales irakiennes pour le transfert de ses équipements.

Récemment, les attaques à la roquette contre les bases américaines en Irak ont contraint les militaires américains d’évacuer certaines bases dont al-Taji dans le nord de la province de Bagdad.

« Le département d'État américain a assuré la fermeture de son ambassade à Bagdad si les attaques contre les représentations diplomatiques des États-Unis se poursuivent », a annoncé le président irakien.  

Irak: la CIA en ligne de mire!

Irak: la CIA en ligne de mire!

Ce vendredi 18 septembre, les Américains ont fait l’objet des attaques coordonnées et simultanées en Irak.

« Le secrétaire d'État, Mike Pompeo, a mis en garde contre la poursuite des attaques contre l'ambassade américaine et d'autres représentations diplomatiques et convois de soutien logistique », a déclaré le président irakien, Barham Saleh, lors d'une réunion des chefs des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire avec des dirigeants des partis et groupes irakiens, organisée à l'invitation du Premier Ministre irakien, Mustafa al-Kazemi, et en l'absence de Nouri al-Maliki et Hadi al-Amiri, dirigeants des coalitions État de droit et al-Fath.

D'après le président irakien, Pompeo a affirmé que le président américain Donald Trump envisageait sérieusement d’examiner une fermeture de l'ambassade des États-Unis à Bagdad.

2ème opération anti-US en 48 heures...

2ème opération anti-US en 48 heures...

Les tribus syriennes tiennent la parole : deuxième attaque anti-US 

Pompeo a également menacé de lancer une opération d'anéantissement contre tous ceux qui sont impliqués dans l’attaque contre les forces américaines. 

À en croire certaines sources politiques présentes à la réunion, la possible opération américaine viserait Kataeb Hezbollah et Asaïb Ahl al-Haq (dirigé par Qais al-Khazali).

« Le secrétaire d'État américain a qualifié les conséquences de la fermeture de l'ambassade de très négatives pour l'Irak et son avenir. Il a conclu qu'il s'agissait du dernier avertissement adressé au gouvernement pour qu'il prenne des mesures sérieuses contre de telles actions », ont ajouté les sources.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/24/634921/Deux-convois-militaires-americains-vises-par-deux-bombes-


 

Dans IRAK

IRAK : LES USA CYBER-ATTAQUES!

Par Le 23/09/2020

Aïn al-Asad et ses Patriot survivront-t-ils à une cyberattaque d'envergure?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les Hachd al-Chaabi mènent une cyberguerre contre Daech en Irak. (Photo d'illustration)

Le front anti-US en Irak connaît de très rapides évolutions : ainsi, après avoir fait des principales artères d’approvisionnement des convois militaires US, puis des bases, voire de l'Ambassade américaine transformée en un véritable QG militaire depuis un an, une cible favorite, la Résistance irakienne s'en est prise à la CIA et au MI6. Il y a une semaine, les véhicules avec à leur bord des officiers des services secrets US ont été ciblés juste à l’entrée de la base militaire américaine Victory à l'aéroport de Bagdad.

Irak: les Patriot «neutralisés»?

Irak: les Patriot « neutralisés »?

Depuis le jour où le Parlement irakien a décidé du départ des troupes américaines, les attaques anti-US ne cessent de se multiplier en Irak.

Ce fut un gros avertissement pour que les USA comprennent qu'outre le Pentagone, l'une des deux ailes de leurs complots en Irak, leur renseignement aussi, qui est l'autre aile, se trouve dans le viseur. Surtout que les informations font état de vastes opérations d'espionnage dans le secteur du pétrole où l'Amérique cherche coûte que coûte à contrer la Chine ou encore la Russie.

Un membre de la commission parlementaire de l'énergie, le député Mahmoud Al-Zagrawi, a confirmé lundi que les entreprises américaines opérant en Irak travaillent pour les intérêts de leurs pays respectifs. « Certaines de ces sociétés américaines présentes en Irak mènent des activités de renseignement et sont impliquées dans divers dossiers. Ces entreprises américaines et autres sociétés affiliées à des pays voisins n'ont jusqu'à présent rien réalisé pour l'Irak dans les secteurs économique, pétrolier et d’autres secteurs vitaux », a précisé ce député irakien avant d'ajouter : « les entreprises américaines opérant en Irak travaillent pour leurs pays respectifs et n'ont pas de réels succès sur le terrain, bien qu'elles travaillent depuis des années et que des milliards de dinars aient été alloués pour financer leurs projets, mais il n'y a rien de réel ou d'accompli pour le moment. « Certaines de ces sociétés mènent des activités de renseignement et sont impliquées dans divers dossiers et tout ceci dans l'objectif de bloquer le système et d'empêcher l'État irakien d'agir indépendamment", a-t-il dit en allusion à peine voilée au pourquoi des attaques visant des agents de la CIA ces derniers jours. 

Irak: la CIA en ligne de mire!

Irak: la CIA en ligne de mire!

Ce vendredi 18 septembre, les Américains ont fait l’objet des attaques coordonnées et simultanées en Irak.

Signe des temps, les députés exigent de plus en plus une ouverture sur les sociétés chinoises et russes. Mais en Irak, les Américains n'en sont pas à une surprise près. Ce mercredi, la Résistance irakienne a joué une nouvelle méga-carte, ce qui devrait réellement faire peur aux troupes US dont tout appareil "irakien" se trouve vulnérable à l'attaque électronique. Les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) ont fait part pour la première fois de la cyberguerre "contre le groupe terroriste Daech", supplétif des Américains. Sadeq al-Husseini, porte-parole des Hachd al-Chaabi pour la province de Diyala a révélé pour la première fois dans un entretien avec le site d’information Almaalomah que les combattants des Hachd avaient lancé une cyberguerre pour réduire les capacités médiatiques et propagandistes de DaechNotre combat contre Daech ne s’est pas limité à une bataille avec des armes. On étend nos capacités et entre droit dans la cyberguerre », a-t-il souligné.Les provinces de Diyala, Kirkouk, Ninive, Salaheddine et al-Anbar comptent parmi les foyers d’agissements de Daech en Irak où les terroristes bénéficient de l'appui large de la CIA et d'autres services secrets occidentaux. Désormais, ces supplétifs devront compter avec la cyber-puissance de la Résistance. Les Hachd al-Chaabi et l’armée irakienne ont effectué, au cours de ces quatre derniers mois, plus de 100 opérations militaires contre les terroristes. 

Ultimatum de Bagdad aux USA

Ultimatum de Bagdad aux USA

Les Hachd al-Chaabi ont renforcé leur présence sur les frontières irako-syriennes pour enrayer l’infiltration des résidus de Daech à l’intérieur du territoire irakien.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/23/634832/Cyberguerre-des-Hachd-contre-l'US-Army


 

Dans IRAK

IRAK : LA CIA DANS LE VISEUR DE LA RESISTANCE

Par Le 18/09/2020

Irak : 3ème attaque contre les sociétés américaines liées à la CIA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un attentat contre un convoi militaire américain a à Bagdad, capitale irakienne. (Photo d’Archives)

Certaines sources d'information ont rapporté qu’une explosion venait de se produire à l'intérieur d'une école de langue américaine située dans la ville sainte de Nadjaf Achraf, dans le sud irakien.

Selon la chaîne d’information irakienne Al-Hadath, l'explosion est survenue dans la matinée de ce vendredi 18 septembre, à l’intérieur d’un institut destiné notamment à l'apprentissage de la langue anglaise à Nadjaf Achraf.

Irak: la CIA attaquée...

Irak: la CIA attaquée...

Les forces américaines ne sont plus à l’abri des attaques de la Résistance irakienne.

« Cet attentat n'a pas fait de victimes et n’a provoqué que des dégâts matériels », confirme la police de la ville sainte de Nadjafaf Achraf dont les propos ont été diffusés par la chaîne d’information irakienne, Al-Sumaria.

La police a déclaré que l’institut américain situé dans la localité d’al-Ghadeer avait été visé par un engin explosif, ordonnant toutefois l’ouverture d’une enquête pour déterminer la cause de l’explosion.

La chaîne d’information syrienne Al-Ikhbariya a, de son côté, annoncé qu'une explosion avait secoué le nord de Bagdad, la capitale irakienne.

Sale temps pour les USA en Irak!

Sale temps pour les USA en Irak!

Les habitants du quartier d’al-Shaab et de ses environs avaient entendu une explosion dont l’origine reste à déterminer.

Selon une autre dépêché en provenance de l’Irak, plusieurs bombes avaient également explosé vendredi tôt dans la matinée sur le passage d’un convoi militaire américain dans le centre du pays.

« L'explosion a eu lieu près de la ville de Hilla, le chef-lieu de la province de Babylon », lit-on sur le canal Telegram Saberin.

« Il s’agit de la troisième attaque contre un convoi militaire américain en Irak au cours des dernières 24 heures », ont rapporté certaine sources d’information.

Irak : l'US Army en état de choc!

Irak : l'US Army en état de choc!

Par ailleurs, une base militaire à l'intérieur de l'ambassade  américaine à Bagdad a été la cible d'une attaque à la roquette hier, jeudi 17 septembre.

Les attaques à la roquette contre les bases américaines en Irak et dans certains cas, l’explosion des bombes déposées en bordure de la route ont contraint les États-Unis à évacuer certaines de leurs bases et à déplacer leurs troupes vers d’autres bases.

Lire plus: "Patriot" activé à Aïn al-Asad, USA se retirent de Tajji : une frappe au missile de la Résistance, en vue?

Washington a coupé ses effectifs déployés en Irak de 5 200 à 3 000 militaires durant le mois de septembre.

« Les États-Unis ont décidé de réduire le nombre de leurs militaires en Irak d’environ 5 200 à 3 000 durant le mois de septembre », a déclaré le général Kenneth McKenzie, chef du commandement militaire américain au Moyen-Orient.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/18/634363/Irak-Etats-Unis-Bagdad-Convoi-Nadjaf-Achraf-D%C3%A9g%C3%A2ts-Explosion


 

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IRAK : 4 ATTAQUES ANTI-US EN MOINS DE 24 HEURES

Par Le 15/09/2020

Irak: 4 attaques anti américaines et britannique en moins de 24h

 Depuis 3 heures  15 septembre 2020

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 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

 

 

Rédaction du site

Quatre attaques distinctes ont ciblé des vehicules militaires ou diplomatiques américaines et britanniques en Irak au cours des dernières 24 heures, ont indiqué mardi des sources sécuritaire et diplomatique.

Mardi matin a eu lieu la première attaque contre un véhicule diplomatique britannique en Irak depuis plus d’une décennie.
Un engin explosif artisanal a ciblé ce véhicule de l’ambassade britannique qui revenait de l’aéroport de Bagdad, a indiqué à l’AFP une source diplomatique.
L’attaque, a eu lieu devant la Zone verte ultrasécurisée abritant des institutions du pouvoir irakien mais aussi des missions diplomatiques, notamment l’ambassade des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, selon cette source.
Un responsable de la sécurité irakien a indiqué que les forces irakiennes étaient en état d’alerte dans la Zone verte.

Dans la nuit, des roquettes Katiouchas ont visé l’ambassade des Etats-Unis, selon ce même responsable. Le système de défense aérien de l’ambassade en  a intercepté deux. Les autres s’étant abattus dans sa périphérie, selon le site web de la télévision iranienne arabophone al-Alam. Des témoins ont affirmé selon l’AFP avoir entendu un fort bruit de roulement puis une explosion, avant de voir des rayons de lumière rouge.

Selon al-Alam, le lundi 14 spetembre, deux opérations aux engins piégés avaient eu lieu contre des convois d’équipements militaires américains, dans les deux provinces de Diwaniyeh et de Babel.
Deux jours plus tôt. un convoi américain avait été visé dans la province de Salaheddine, un engin piégé ayat déchiré le pneu de l’un des véhicules.

La présence militaire occidentale est décriée par les principaux acteurs politiques du pays depuis l’assassinat le 3 janvier dernier du numéro deux du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes, au côté du chef de l’unité al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne le général Qassem Soleimani dans un raid américain.

Leur retrait a été réclamé par le Parlement irakien durant un vote qui a obtenu la majorité des voix. Des manifestations auxquelles ont participé des centaines de milliers d’Irakiens ont aussi réclamé ce retrait. L’ex-Premier ministre Adel Abdel Mahdi avait lui aussi exigé ce retrait dans un double message adressé au commandement de la Coalition internationale et au Conseil de sécurité.

Mais les Etats-Unis refusent d’obtempérer, sous prétexte que la résolution n’a pas été votée à l’unanimité au sein du parlement, sachant que les Kurdes s’étaient abstenus d’y prendre part.

Selon des observateurs, la hausse des opérations anti américaines ces derniers jours sont une réponse aux tentatives de Washington de se désister des accords conclus avec Bagdad, en feignant la baisse de ses effectifs à 3000 militaires. Alors que le Parlement exige un retrait total.

Force est de constater que certaines sources avancent d’autres raisons à ces attaques anti américaines.
De hauts responsables ont expliqué à l’AFP qu’ils interprètent ces attaques comme une réponse aux réformes prévues par le Premier ministre Moustafa Kazimi, « certains groupes craignant un épuisement de leurs ressources », selon l’AFP.
Occultant les demandes exprimées à ce dernier par les différents acteurs politiques de mettre en exécution la résolution du parlement irakien, ils lient les dernières attaques après que le bureau du Premier ministre a annoncé des changements majeurs dans les effectifs notamment de la Banque centrale et des commissions dédiées à l’intégrité et aux investissements.
Les récentes nominations visent à lutter contre la corruption au sein de l’Etat, selon ces hauts responsables.

Depuis son invasion en 2003, et l’édification de son Etat et de son système politique basé sur le partage confessionnel et ethnique sous les supervision des Etats-Unis,  l’Irak est devenu l’un des 20 pays les plus corrompus au monde selon Transparency International. La corruption lui a coûté plus de 400 milliards d’euros en 17 ans, rapporte l’AFP.

 

Source: Divers

http://french.almanar.com.lb/1874457


 

Dans IRAK

QUEL SECRET MASQUE LE RETRAIT DE TROUPES US D'IRAK ?

Par Le 12/09/2020

McKenzie : "Nous sommes de plus en plus attaqués en Irak"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les membres des forces irakiennes. ©AFP/Archives

Sur fond de la multiplication des attaques contre les troupes américaines en Irak, les forces de la sécurité nationale irakienne ont neutralisé, grâce à une opération de renseignement, le plan de Daech de s’infiltrer en Irak depuis la Syrie.

Lors d’une interview accordée cette semaine à la chaîne CNN, le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, Kenneth McKenzie, a fait état de la multiplication des attaques contre les troupes américaines déployées en Irak.

Irak: le coup fourré de Trump

Irak : le coup fourré de Trump

Quels sont les secrets du retrait de troupes US d’Irak ?

Sans faire la moindre allusion à la ferme opposition du peuple irakien à la présence des troupes US en Irak, le général McKenzie a déclaré : « Au premier semestre de l’année en cours, les attaques contre nos bases ont été plus nombreuses que la même époque, l’année dernière. »

« Ces attaques n’ont pas été mortelles jusqu’à présent, ce qui est une bonne chose, mais elles se poursuivent », a ajouté le chef du CentCom.

À la question comment cela se fait-il que les attaques n’aient pas laissé de victimes, il a trouvé la simple réponse : « Elles ne nous prennent pas pour cible ». « Nous savons qu’ils disposent d’armements sophistiqués, mais ils ne les utilisent pas. Ils se servent d’armes non sophistiquées tels que des roquettes de 107 mm », a-t-il prétendu.

L’annonce sur la multiplication des attaques contre les troupes US en Irak intervient alors que les forces sécuritaires irakiennes ont, selon Russia Today, contrecarré l’infiltration des éléments de Daech pour amener ensuite des armes, des médicaments et des femmes de Syrie en Irak.

« Suite à une opération de renseignement, les forces de la 71e brigade d’infanterie de la sécurité irakienne déployée à l’ouest de la province de Ninive ont mis en place plusieurs embuscades à la frontière irako-syrienne. Les armes, les médicaments et les femmes sont effectivement entrés en Irak depuis la Syrie », indique le communiqué de la sécurité nationale irakienne publié ce samedi 12 septembre.

« Deux accusés, tous deux à moto, ont été arrêtés tout comme quatre femmes accompagnées de cinq enfants. Des médicaments, trois mitrailleuses et trois fusils ont été saisis par les forces irakiennes », a précisé le communiqué.

Irak: le Pentagone lâche prise...?

Irak: le Pentagone lâche prise...?

Les États-Unis prévoient de réduire la présence de troupes en Irak.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/12/633926/Irak-Daech-infiltration-CentCom-troups-am%C3%A9ricaines


 

Dans IRAK

IRAK : LES GI's ABANDONNENT LEURS ARMES

Par Le 08/09/2020

Une cachette bourrée de missiles US identifiée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des militaires américains à bord des chars en Irak. (Photo d'archives)

Un convoi militaire américain a été touché par l’explosion d’une bombe qui avait été déposée au bord d’une route à Bagdad.

Ce mardi 8 septembre, une bombe, qui avait été déposée au bord d’une route du quartier d’al-Chaala, à Bagdad, a explosé au moment du passage d’un convoi de militaires américains.

Par ailleurs, des sources d’information ont fait état d’une attaque au missile visant la base militaire d’al-Taji, au nord de Bagdad.

Certaines d’autres sources ont fait part d’un vaste incendie qui s’est déclaré dans la base d’al-Taji.

Plusieurs hélicoptères militaires américains survolent actuellement les alentours de la base d’al-Taji.

Irak: qui pilote les F-16 irakiens?

Irak : qui pilote les F-16 irakiens ?

La frontière syro-irakienne, véritable enfer pour les troupes US

Selon la chaîne d’information al-Mayadeen, « un convoi de véhicules américains, chargés de blindés et d’équipements logistiques, a été touché par l’explosion d’une bombe à Jabala, dans la province de Babel.

Lundi, trois roquettes ont été tirées en direction du secteur militaire de l’aéroport international de Bagdad où se trouvaient des équipements militaires et des soldats américains.

Les frappes aériennes américaines visant les positions de l’armée et des Hachd al-Chaabi à al-Qaem et à l’aéroport de Bagdad, ayant fait beaucoup de morts chez les combattants irakiens, ont intensifié les sentiments antiaméricains en Irak.

À noter que le Parlement irakien a voté, en janvier, l’expulsion des militaires américains du territoire d’Irak.

Les explosions visant les convois américains ont eu lieu alors que la Résistance a modifié sa stratégie destinée à expulser les troupes américaines d’Irak pour plusieurs raisons qui vont de l’approche établie par le nouveau gouvernement irakien au changement de la stratégie militaire de Washington dans l’occupation de l’Irak.

Irak : la pire crainte des USA?

Irak : la pire crainte des USA ?

En 2003, les Américains projetaient d’envahir des régions irakiennes, mais la dispersion de forces qui en a résulté est en grande partie à l’origine de leurs échecs dans les guerres irrégulières. Plutôt qu’à chercher à renforcer l’influence US en Irak, les troupes américaines sont, à l’heure qu’il est, occupées à protéger leur ambassade à Bagdad et les bases militaires US à travers le pays.

Les principales actions faisant partie de la nouvelle stratégie de la Résistance sont mentionnées comme suit :

La création de nouvelles cellules telles qu’Ashab al-Kahf, avec pour objectif de mener des opérations secrètes sans toutefois qu’un groupe connu revendique les attaques.

Les attaques au missile artisanal contre les cibles américaines pour créer une ambiance de terreur.

Empêcher le transfert de matériel militaire et logistique afin de resserrer l’étau autour des troupes américaines à l’aide des bombes plantées en bordure de routes.

Sans avoir la moindre idée de la nouvelle stratégie de la Résistance, certains analystes s’interrogent : pourquoi les militaires américains ne sont-ils pas tués ? Comment est-il possible de vaincre l’armée américaine par des roquettes Katioucha ?

Or, au cours des derniers mois, les Américains sont presque paralysés en Irak ; la fermeture de leurs bases, les unes après les autres, et le retrait d’une partie de leurs troupes d’Irak en sont des preuves. En effet, l’échec se définit par ce qu’était l’objectif initial.

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

“La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

La Résistance irakienne a menacé les États-Unis d’une action militaire.

À ce stade, l’objectif principal de la Résistance est de terroriser les troupes américaines et les concentrer en Irak. Ce qui se fait sentir concrètement lors qu’on se rappelle la diffusion par la télé de la scène de fuite du haut commandant américain en Irak suite au tir d’un missile Katioucha sur les alentours de l’ambassade US à Bagdad. Sans oublier la réduction des bases US à seulement deux pour ainsi concentrer les troupes et mettre ces dernières à l’abri des attaques. Washington est même défié par cette mesure puisque les bombes plantées en bordure de route entravent l’approvisionnement en matériel aux troupes américaines et infligent quotidiennement des millions dollars de dégâts. 

Lorsque les Américains seront complètement installés sur la base d'Ain al-Asad et dans leur ambassade, la Résistance entamera la deuxième étape de ses opérations. D’ailleurs, la récente attaque contre une entreprise de sécurité britannique qui s’est soldée par la mort de deux militaires britanniques montre un net élargissement du champ des cibles de la Résistance lors de cette première étape des opérations. À vrai dire, les Américains et leurs alliés sont pris dans un bourbier où, rien que le retrait d’Irak, la moindre action leur coûtera cher. 

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/08/633629/Irak-explosion-militaires-americains-Resistance-


 

Dans IRAK

LA RUSSIE A L'US ARMY : "RETIREZ-VOUS D'IRAK"!

Par Le 04/09/2020

Frappes anti-US en Irak: Moscou réagit!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des soldats américains surveillent l’ambassade américaine à Bagdad, le 1er janvier 2020. ©ReutersL

La Russie réaffirme que la présence des troupes américaines en Irak a déstabilisé la région.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a réagi à la récente décision de Donald Trump de diminuer le nombre de militaires américains en Irak : « C’est une mesure qui va dans le sens correct ».

Jeudi 3 septembre, Maria Zakharova a déclaré, lors d’une conférence de presse, que la réduction du nombre de militaires américains dans la région serait une décision correcte.

Lire aussi: Irak/USA: le faux pas de trop

« Moscou croit que si les autorités américaines entreprennent des mesures réelles pour réduire la présence militaire des États-Unis en Irak, voire dans toute la région, cela constitue une mesure allant dans le sens correct », a déclaré Mme. Zakharova. Elle a souligné que « tout comme les expériences passées le montrent, non seulement la présence des militaires américains en Irak n’a apporté ni la stabilité, ni la paix et la sécurité aux Irakiens, mais en plus elle a semé des tensions en Irak, voire dans toute la région et ça, c’est une réalité dont nous parlons sans cesse ».  

Irak : Un convoi militaire  US explose!

Irak : Un convoi militaire US explose!

La porte-parole de la diplomatie russe a regretté que les propos des hommes d’État américains sur le retrait de militaires US des territoires des pays étrangers restaient souvent une déclaration absurde qui n’avait jamais été mise en application.

Comme exemple, Maria Zakharova a mentionné la Syrie où les soldats américains ne cessent de renforcer leurs positions quitte à violer toutes les lois internationales alors que Donald Trump a annoncé, à maintes reprises, qu’il allait les retirer du territoire syrien.

Lire aussi:

Hezbollah d'Irak aux USA : le coup "Ambassade" fut un premier, le 2e ne tardera pas

Dans une autre partie de ses propos, Mme. Zakharova a déclaré que le secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques continuait de reporter l’enquête sur l’usage des armes chimiques en Syrie.

Irak: le Parlement réclame le départ des forces US

Irak: le Parlement réclame le départ des forces US

Un projet de loi a été soumis au Parlement irakien prévoyant le retrait des troupes américaines d’Irak.

« Le secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques continue de reporter, pour des raisons farfelues, l’enquête sur l’attaque chimique, lancée, le 24 novembre 2018, par les groupes armés syriens, contre la ville d’Alep, alors que Damas demande régulièrement l’ouverture d’une telle enquête », a-t-elle ajouté.

Selon la diplomate russe, « ce comportement met en évidence l’approche politique et irréaliste de cette organisation ».

Maria Zakharova a rappelé que le gouvernement syrien avait déjà fourni toutes les informations nécessaires à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

https://french.presstv.com/Detail/2020/09/04/633301/Syrie-Irak-retrait-forces-americaines-Trump-Zakharova-Russie-


 

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IRAK : LA PIRE CRAINTE DES USA : UNE INTERCONNECTION DES GROUPES ANTI-US AVEC LA CHINE ET LA RUSSIE

Par Le 01/09/2020

Une interconnexion des groupes anti-américains avec la Chine et la Russie, c'est le cauchemar US (The National Interest)

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Des combattants des Hachd al-Chaabi déployés à al-Qaëm dans la province d’al-Anbar, à la frontière avec la province syrienne de Deir ez-Zor, le 12 novembre 2018. ©AFP

Qu'est-ce qui fait peur le plus aux USA en Irak? l'interconnexion Résistance-Chine/Russie. Le représentant de la plus grande coalition au sein du Parlement irakien, Al-Fath, estime que la réduction significative du nombre des militaires américains en Irak s’expliquait tout simplement par la peur d'être la cible des forces de la Résistance irakienne. "Ce n'est pas un retrait mais une mise à l'abri. Le retrait on ne peut l'avoir à moins que les Américains y soient forcés". Le représentant de la coalition Al-Fath au Parlement irakien, Fadhel Jaber, a réitéré la nécessité du retrait des forces américaines d’Irak.

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

La Résistance irakienne a menacé les États-Unis d’une action militaire.

Jaber a déclaré au correspondant du site d’information Al-Maalouma que la décision du président américain Donald Trump de réduire les troupes de l’armée américaine en Irak, comportait trois messages :

McKenzie s'inquiète de ce qui se passe en Irak

Dans un récent article, The National Interest s'inquiète d'ailleurs de l'influence de la Russie en Irak non seulement à travers le secteur pétrolier mais encore via un rapprochement de plus en plus net avec la Résistance irakienne :

" Certains milieux en Irak disent vouloir renforcer l'armée de l'air irakienne et on entend même ceux qui disent souhaiter doter l'Irak des S-400 ou encore des Su-57. Mais ce n'est sans doute pas le plus grand danger qui menace les intérêts américains : le plus grand danger est de voir les groupes anti-américains s'allier à la Chine ou encore à la Russie et c'est à cela, que semble lentement mais sûrement travailler la Russie de Poutine.  Des membres des Hashd al-Chaabi se sont déjà rendus à Moscou en septembre 2019 et l'ambassadeur de Russie Maximov a aussi rencontré leur commandant en chef Falih al-Fayyad en août. De plus, en privé, les hauts responsables irakiens parlent de plus en plus des relations de Hachd avec Moscou. La Russie s'est également engagé à faire pression pour avoir de l'influence en Irak, malgré les risques".

Le Su-57 en Irak: Washington menace

Le Su-57 en Irak: Washington menace

Un quotidien américain n’exclut pas la possibilité que l’Irak fasse l’objet de sanctions américaines si Bagdad achète des Su-57.

"Lorsque des manifestations antigouvernementales massives ont éclaté en Irak fin 2019 la Russie n'a pas fermé son ambassade et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est rendu à Bagdad et à Erbil. Ce qui est sur le point de se dessiner, c'est une alliance. en Irak, la Russie semble vouloir faire le meme coup qu'au Liban. le Kremlin renforce tranquillement son influence dans des secteurs clés et soutient les forces anti-américaines dans le pays et cela, à la faveur de ses liens avec l'Iran. Moscou ne montre non seulement aucun signe de séparation de l'Iran , mais continue également de se rapprocher de la Chine, un autre acteur qui fait des incursions en Irak. C'est un triangle d'enfer contre quoi les USA ne peuvent rester indifférents", ajoute l'article.

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/31/632994/L%E2%80%99US-Amry-diminue-ses-forces-en-Irak-par-crainte-des-Hachd


 

Dans IRAK

LE GENDARME US MENACE DE SANCTIONNER L'IRAK EN CAS D'ACHAT DU SU-57 RUSSE

Par Le 29/08/2020

Les USA menacent de sanctionner l'Irak en cas d'achat du Su-57 russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un avion de combat russe Su-57. (Archives)

Alors que certains hommes politiques irakiens insistent sur le besoin de l’Irak d’avions de combat de la coalition américaine (dite anti-Daech) pour faire face aux groupes terroristes, l’annonce d’achat de chasseur de cinquième génération Su-57 suscite la controverse.

Le site d’information Sahat al-Tahrir a fait part de possibles tensions entre Bagdad et Washington au sujet de l’achat de Su-57 russes. « En début 2010, le gouvernement irakien a dépensé 4 milliards de dollars pour acheter des F-16 américains. Nous avons des rapports établissant qu’après que les équipes d’instructeurs américains eurent quitté l’Irak en janvier dernier, les équipes techniques irakiennes n’ont pas pu utiliser ces avions tels qu’il faut », rapporte le site. 

À lire aussi : Syrie : un Su-57 russe chasse un F-35 américain

« L’Irak a récemment décidé d’acheter des Su-57, un chasseur de supériorité aérienne multirôle de cinquième génération de fabrication russe », a écrit Sputnik citant l’inspecteur militaire du ministère irakien de la Défense Emad al-Zuhairi,

« L’Irak possède plusieurs hélicoptères russes, tels que le M35, le M28 et le M17, qui ont renforcé son armée de l’air. Cependant nous avons besoin de nouveaux avions de combat », a déclaré al-Zuhairi à l’occasion d’une conférence des Industries de défense et militaires de 2020 en Russie.

Début 2010, l’Irak a acheté plusieurs hélicoptères d’attaque modernes à la Russie au lieu des hélicoptères américains Apache AH-64 et les a utilisés dans plusieurs opérations contre Daech. En outre, l’Irak a fréquemment utilisé les avions de combat russes Su-25 dans les frappes aériennes contre Daech. Les États-Unis ont commencé à livrer des avions de combat F-16 à Bagdad en 2015.

Le Su-57 bientôt en Irak?

Le Su-57 bientôt en Irak ?

Un haut responsable du ministère irakien de la Défense a confié que son pays souhaitait acquérir des véhicules de combat d’infanterie et des chasseurs russes.

Dans un tel contexte, la revue américaine Forbes a suspecté l’idée d’acheter des Su-57 à la Russie. « L’achat de ces avions est impossible pour des raisons économiques et techniques, car l’Irak doit dépenser des milliards de dollars pour les acquérir alors qu’il est confronté à de graves problèmes économiques dus à la pandémie de Covid-19 et à la chute du prix du pétrole. Son économie dépend fortement du revenu pétrolier. »

« Les Su-57 ne sont pas aussi performants que leur prototype. La Russie a commencé la production de masse de ces chasseurs en juillet 2019, et il est probable qu’elle prenne encore plusieurs années. Beaucoup seront utilisés dans l’armée de l’air russe. Par conséquent, l’exportation de ce type de chasseur prendra plus de temps », rapporte le magazine américain.

« C’est suspect », lit-on. Pourquoi Bagdad pense-t-il avoir besoin d’un avion de combat Su-57, alors que le chasseur polyvalent Su-35 est 4,5 fois moins cher et qu’il peut équiper l’armée de l’air irakienne pour les frappes aériennes et terrestres ? Il est également beaucoup plus facile à entretenir », est-il écrit dans le rapport.

Le Su-57 frappera Aïn al-Assad?!

Le Su-57 frappera Aïn al-Assad ?!

Le Su-57 dans le ciel irakien ? 

Bagdad ne dispose pas de système de défense aérienne fort. Elle n’utilise que des missiles sol-air à longue portée et les F-16 ne sont équipés que de missiles air-air à courte portée. Par conséquent, le blocage de l’espace aérien du pays devient très limité, et c’est peut-être pour cette raison qu’il envisage depuis des années l’achat de S-400 ou S-300 russes

Avec l’achat de Su-57 russes, l’Irak risque d’être la cible de sanctions économiques américaines en vertu de la loi américaine CATSA. Car un tel achat serait considéré comme un accord important avec le secteur de la défense russe.

Il convient de noter que l’achat d’hélicoptères russes par Bagdad a eu lieu dans la première décennie du XXIe siècle et des années avant l’adoption de la loi antiterroriste. L’Irak a également acheté des chars T-90 plus tard, mais il semble qu’au moins jusqu’à présent, ces achats ne l’ont pas soumis à la loi CATSA. 

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/29/632860/Irak-le-Su-57-russe-suscite-la-colere-des-USA


 

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IRAK : L'US ARMY TENUE EN LAISSE

Par Le 26/08/2020

Pourquoi les Américains ne frappent plus la Résistance irakienne?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les parachutistes de l'armée américaine, en Irak, le 5 janvier 2020. ©Reuters

Une tactique asymétrique parfaitement calculée, les forces US sous contrôle! Le PM "médiane" Kazemi pourrait le répéter à qui veut bien l'entendre, en Irak, l'Amérique est un ennemi et elle le restera tant qu'elle s'obstine à "occuper" militairement  l'Irak, à tirer les ficelles des opérations de déstabilisation de tout genre pour une l'Irak, le deuxième producteur du pétrole ne se relève pas, et qu'il ne se tourne pas vers l'Est ... Or ce jeu que Washington a réussi au grès de mille et un stratagème, tend à finir et à finir très mal : depuis janvier, la Résistance irakienne n'a cessé à travers ses attaques d'humilier les forces de l’armée américaine, de les faire fuir comme des "rats" qui se tranchent dans trous. Au nom d'une reconfiguration des forces,  l'US Army a évacué pas moins de  8 bases et camps militaires. Pourquoi? 

La tactique que la Résistance a adopté ces dernières semaines a été d'une redoutable efficacité : elle a agi sous diverses identités, privant l'ennemi de tout initiative et ou encore de capacité d'identification et de ciblage. Pas une semaine ne passe sans qu'un groupe nouveau ne se proclame et ne revendique une attaque anti-américaine dont l'intensité va croissant. Ces nouveaux groupes  tirent leurs missiles et obus de mortier sur les troupes américaines, frappent leurs bases militaires, leur infligeant  de lourds dégâts, mais aussi des pertes que la force d'occupation n'ose avouer par crainte d'avoir à riposter ce qu'elle ne peut pas rien que pour éviter au PM Kazemi des crises impossible à gérer. Plutôt que d'être un allié, Kazemi s'est ainsi transformé en un obstacle aux frappes aériennes anti-Résistance. 

Mais les attaques de la Résistance ne se sont pas limitées aux bases militaires US ; les convois militaires américains, qui se déplacent à travers l'Irak n'y échappent pas et sont régulièrement visés au point de faire dire aux troupes US "qu'on traverse l'enfer"!

Surpris et abasourdis, les Yankee se contentaient de faire passer l'info, en censurant soigneusement les dégâts pour ne pas perdre la face. Mais en Irak, on n'est pas en Wisconsin ou à Portland et on ne peut définitivement ne pas avouer la réalité. Les  images des convois US calcinés ont fini par envahir largement la toile et briser en mille morceaux l'aura de la "puissance militaire" US déjà fatalement ébranlée sous les missiles du CGRI le 8 janvier dernier .

Irak : un convoi militaire US attaqué!

Irak : un convoi militaire US attaqué!

En effet, cet effondrement de l'image de première puissance a été rendu possible par une bataille simultanée sur le plan médiatique que la Résistance a su gagner. La bataille de l'image marquée par une US Army vulnérable aux roquettes alors qu'elle déploie ses Patriot dans son ambassade a révélé ce qu'est vraiment l'Amérique : une colosse au pied d'argile.

Impuissants et confus face à la partie émergée de la puissance des combattants de Résistance  les Américains ont décidé donc ficher le camp pour ne pas se faire humilier davantage. Le retrait des forces de la coalition américaine de la base militaire de Tajji dans le nord de Bagdad, dimanche 23 août, a clairement montré que la coalition US ne pouvait plus subir les frappes de la Résistance.

Située à 15 kilomètres au nord de Bagdad, la base Tajji est une base stratégique. Cette base est reliée à la province de Diyala depuis l’est, et s’étend jusqu’à al-Taremiyah depuis l’axe du nord-est. Une route stratégique assurant la liaison entre centre et le nord (Bagdad-Ninive-Duhol-Turquie)et  passant par cette base militaire, d’où d'ailleurs son importance ; Quant au sud, Tajji, mène aux localités très importantes du nord de Bagdad à savoir al-Kazemeyn et al-Shu’ala.

Les Hachd frappés, frappent!

Les Hachd frappés, frappent!

Fin de la logique " tir et oublie" : la Résistance irakienne répond désormais chaque frappe Us par une contre-frappe.

Il semble que les Américains aient l’intention de poursuivre le processus du retrait de leurs forces de certaines bases militaires et de les transférer vers des bases plus grandes et plus "sûres" afin de réduire les attaques et de rester à l’abri. Mais la Résistance ne les lâchera point : des groupes comme  Zulfiqar,  Soldats de Soleimani, Asba al-Tha’irin et Ashab al-Kahf, ne se contenteront pas moins d'un retrait total des forces US et menacent même de changer de tactique si le retrait américain ne soit pas complet.

Sous prétexte de combattre les terroristes, la soi-disant coalition occidentale anti-Daech disposait de 18 bases militaires et de plusieurs camps d’entraînement, de conseillers et de sièges secrets en Irak, mais ces derniers mois, elle a évacué entièrement ou en partie 9 bases et camps (al-Tajji, Basmayeh, al-Qaem, K1 , al-Qayyarah, Ninive, al-Habbaniyah, Abu Ghraib, al-Rumana).  

Actuellement, les troupes américaines et celles de la coalition sont présentes dans 9 bases militaires irakiennes, dont Aïn al-Asad, al-Rutba, al-Nasr, Balad, Atrush, Bashar, Erbil, al-Harir et Makhmur, et aucune nouvelle évacuation n'a pour l’instant été annoncée. Et c'est mauvais puisque cela aura des impacts... 

Irak : les GI's, chassés de 15 bases?

Irak : les GI's, chassés de 15 bases?

Les troupes US ont commencé à se retirer de quinze de leurs bases militaires situées sur le sol irakien.

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/26/632626/Irak-coalition-US-al-Tajji-R%C3%A9sistance-retrait


 

Dans IRAK

IRAK : POURQUOI LES USA S’INTÉRESSENT A BASSORA?

Par Le 24/08/2020

En quoi la province méridionale de Bassora est importante pour les USA ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des manifestants irakiens brûlent un drapeau américain à Bassora, le 30 décembre 2019. ©AFP

Sur fond de contestations de rue dans la province irakienne de Bassora, certains courants, à l’aide de leurs supplétifs saboteurs, tentent de détruire les biens publics et de déstabiliser la scène interne. Or, des observateurs n’excluent pas des planifications américaines dans cette province du Sud irakien. À la faveur de l’emplacement géographique de Bassora, pas loin des pays arabes de la rive sud du golfe Persique, tous stipendiés par les États-Unis, le gouvernement américain chercherait à faire, de cette province méridionale irakienne, leur foyer d’influence, dans l’illusion d’asseoir leur contrôle sur le Moyen-Orient.

À ce sujet, le porte-parole du bloc parlementaire irakien Sadeqoun, Mahmoud al-Rabiei, a confié à l’agence de presse Mehr News les raisons pour lesquelles cette province irakienne revêt une si grande importance pour les États-Unis.

Irak: le Pentagone humilié!

Irak: le Pentagone humilié!

La Résistance irakienne a chassé les troupes US de la base militaire d’al-Taji.

« (…) L’unique passage maritime de l’Irak se situe dans la province de Bassora. Le port de Bassora constitue d’ailleurs la plus grande ville commerciale de l’Irak. Ce n’est pas anodin que le port de Bassora ait fait, à différentes époques, l’objet de rivalités régionales ou internationales.

Les États-Unis cherchent à transformer la province de Bassora, en leur foyer d’influence, afin de réaliser leur illusion de contrôler la région du Moyen-Orient, dans laquelle ils semblent voir “le centre du monde” et pour ce faire, les Américains comptent beaucoup sur l’emplacement géographique de Bassora, située non loin des pays arabes du golfe Persique qui sont, tous, inféodés à Washington.

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

La Résistance irakienne a menacé les États-Unis d’une action militaire.

C’est pourquoi nous sommes témoins à l’heure actuelle des agissements du consulat américain dans les événements qui se produisent dans cette province. Les Américains cherchent en effet à exploiter les protestations de jeunes gens à Bassora afin de faire avancer leurs propres objectifs funestes. Nous avons la ferme conviction que les services de renseignement américains et des courants qui leur sont affiliés sont derrière les assassinats perpétrés dans cette province.

Lire aussi :

L’objectif des troubles à Bassora est de dissoudre les Hachd al-Chaabi

En attisant le feu des tensions dans la province de Bassora, les Américains espèrent pouvoir enflammer tout le pays. En outre, il ne faut pas oublier que les litiges au sujet des postes et responsabilités municipales et provinciales ont aussi largement contribué à l’apparition de l’ambiance électrique actuelle dans cette province.

À cela s’ajoute le rôle de certains médias qui, en publiant les images des scènes de troubles à Bassora, ont tenté de ternir l’image de cette province réputée être un foyer de résistance, une province qui a toujours été une source d’aisance et de bénédiction pour les Irakiens.

Il serait aussi utile de rappeler que les fils de Bassora ont eu un rôle axial dans la libération du pays de l’occupation des terroristes et du joug des occupants étrangers. (…) »

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/24/632526/irak-bassora-etats-unis-protestation-trouble-assassinat


 

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IRAK : LE PENTAGONE HUMILIE!

Par Le 23/08/2020

Comment la Résistance a chassé les GI’s d’une méga base aérienne à Bagdad?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un soldat américain lors de la cérémonie de remise de la base militaire d'al-Taji à l'armée irakienne, le 23 août 2020. ©Reuters

Les groupes de résistance irakiens ont finalement réussi à chasser les troupes américaines de l’immense base militaire d’al-Taji, non loin de Bagdad.

Ce dimanche 23 août, les militaires américains ont remis l’immense base militaire d’al-Taji à l’armée irakienne, en présence d’un représentant du Premier ministre Mustafa al-Kazemi.

La base militaire d’al-Taji, comprenant un important aérodrome, est la huitième évacuée par les forces de la coalition internationale, surtout par les troupes américaines. Les bases militaires de Bismayah, d’al-Qaem, de Mossoul et d’al-Habbaniya ainsi que les palais présidentiels ont été déjà cédés aux forces irakiennes.

1ère frappe anti-Patriot en Irak?

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Guerre USA/Résistance ouverte : Kazemi rentre bredouille de Washington.... 

Or, un certain nombre de grandes bases militaires dont Aïn al-Asad et al-Harir, au Kurdistan irakien, seront toujours occupées par les troupes américaines.

Selon le correspondant d’al-Alam en Irak, « le retrait des forces d’occupation se réalise sous pression des groupes de Résistance irakiens ».

« Hier soir, un groupe de Résistance irakien a fait exploser une bombe non loin d’un convoi militaire américain qui sortait du camp d’al-Taji », a rapporté Navid Behrouz, correspondant d’al-Alam en Irak.

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

« La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

La Résistance irakienne a menacé les États-Unis d’une action militaire.

Et de continuer : « Bien que le quartier général des opérations conjointes irakiennes ait invité l’équipe médiatique de l’agence de presse iranienne al-Alam à participer à la cérémonie de remise de la base d’al-Taji, les Américains ont empêché cette équipe ainsi que les autres correspondants des médias de la Résistance d’y prendre part ».

« Étant proche de Bagdad et abritant un grand nombre de militaires américains depuis 2004, la base d’al-Taji comptait parmi les principales bases occupées par les Américains », a expliqué Navid Behrouz.

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/23/632449/Irak-Etats-Unis-troupes-americaines-Taji-base-retrait-


 

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IRAK : L'OMBRE DE LA CHINE

Par Le 22/08/2020

Le PM ne peut revenir sur les accords avec la Chine sans en avoir à payer le prix

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Le Premier ministre irakien décevra-t-il les attentes des Irakiens? ©Fars News

« Le peuple irakien attend les projets des entreprises chinoises notamment dans le secteur des infrastructures et de divers services, dont le logement. L’action du gouvernement de Moustafa al-Kadhimi en ignorant l’accord chinois et en signant de nouveaux contrats et accords avec la partie américaine causera des problèmes internationaux à l’Irak », a déclaré au site d’information a-Maalouma l’analyste irakien des questions économiques Mohamed al-Saedi.

Cette action du gouvernement d’al-Kadhimi est considérée comme le retrait unilatéral de l’accord avec Pékin et entraînera des coûts pétroliers pour l’Irak parce qu’il a accepté de fournir quotidiennement du pétrole à la Chine.

En septembre 2019, un mois avant les protestations en Irak Abdel Mahdi, alors Premier ministre, s’est rendu en Chine pour une visite de 5 jours pour signer 8 accords et notes d’ententes dans le domaine de la finance, du commerce, de la sécurité, de la construction, des télécommunications, de la culture et de l’éducation. Selon les observateurs, cette volte-face de Bagdad qui s’est tourné vers l’Orient au détriment des États-Unis a poussé Washington à exercer une pression sans précédent sur l’Irak.

Avant de se rendre à Washington, Kazemi passe par Téhéran

Avant de se rendre à Washington, Kazemi passe par Téhéran

« L’Irak ne sera jamais une base arrière contre l’Iran » (Premier ministre irakien)

Le secrétaire général d’Assaëb Ahl al-Haq, le cheikh Qaïs al-Khazali tout en se disant surpris par la prise de position faible du Premier ministre irakien lors de sa visite aux États-Unis a qualifié d’illégale les 3 ans de prolongation de la présence des forces américaines en Irak.

« La question du retrait d’Irak des forces américaines n’a pas été évoquée lors de cette visite et il a été insinué que la délégation irakienne ne prend pas au sérieux cette question ou qu’elle n’avait pas le courage nécessaire. Car la question du retrait des troupes américaines n’a pas été évoquée ni par le ministre des Affaires étrangères ni le Premier ministre irakien, et ce sont les autorités américaines qui l’ont évoqué, alors que le retrait de ces forces a été adopté par le Parlement irakien et le Premier ministre devait l’exécuter », a précisé al-Khazali.

« Ce sont les Américains qui doivent décider de quitter l’Irak ou les Irakiens ? », s’est-il interrogé.

« Si Trump veut défendre l’Irak et l’aider en cas d’agression, eh bien, nous lui montrons la Turquie, qui a agressé l’Irak », a déclaré al-Khazali en allusion aux déclarations de l’administration américaine qui prétend que l’objet du maintien des forces américaines en Irak est d’aider ce pays face à toute agression.

« Si les États-Unis ont vraiment cette préoccupation et sont attachés à l’accord-cadre stratégique signé avec Bagdad, ils devront maintenant défendre l’Irak face à la Turquie », a-t-il ajouté.

French Presstv

French Presstv

Al-Kaabi révèle un plan américain pour libérer les membres de Daech en Irak et en Syrie.

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/22/632363/Irak-Chine-Etats-Unis-Moustafa-al-Kadhimi-accord-Assa%C3%ABb-Ahl-al-Haq-Qa%C3%AFs-al-Khazali


 

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IRAK : LA RESISTANCE PRÊTE A VISER AIN AL-ASSAD?

Par Le 21/08/2020

«La Résistance irakienne passera à la phase de tension, si les USA refusent de retirer leurs troupes»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des combattants de la Résistance irakienne. (Photo d'archives)

La Résistance irakienne a menacé les États-Unis d’une action militaire.

Dans un communiqué, publié le jeudi 20 août, les groupes de Résistance irakiens ont réclamé haut et fort l’expulsion des soldats américains, avertissant que si les États-Unis ne retiraient pas leurs troupes d’Irak, ils lanceraient une action militaire.

Les groupes de Résistance irakiens ont ensuite demandé au Premier ministre Mustafa al-Kazemi d’aborder, en priorité, le départ des troupes américaines, lors de sa visite à Washington.

« On s’attendait à ce qu’al-Kazemi représente, tout comme il avait promis, la nation courageuse de l’Irak pour défendre la souveraineté du pays et qu’il ne suive pas les diktats d’un idiot [Donald Trump, NDLR] qui ne cesse de piller et de verser du sang des nations », indique le communiqué.

French Presstv

French Presstv

Al-Kaabi révèle un plan américain pour libérer les membres de Daech en Irak et en Syrie.

Les groupes de Résistance irakiens ont ajouté que certains projets avancés par al-Kazemi n’étaient que des propagandes destinées à tromper les Irakiens tandis que d’autres visaient à aider les États-Unis à mieux piller les ressources d’Irak et à y faire asseoir de nouveau leur hégémonie.

Le communiqué continue : « Il faut qu’al-Kazemi fasse une priorité de ce que les Irakiens réclamaient à travers les manifestations par millions, car cette nation a déjà pris sa décision ultime. La nation irakienne sait bel et bien que les États-Unis entendent détruire l’économie irakienne et piller ses ressources, en finançant les terroristes et en semant le chaos dans ce pays. C’est la raison pour laquelle les Irakiens souhaitent l’expulsion des troupes américaines dont la présence en Irak reste hors des accords stratégiques et constitue une violation flagrante de la souveraineté et de la dignité d’Irak ».

« Après tout ce que les Américains ont fait en Irak, nous sommes choqués de voir al-Kazemi refuser d’aborder le sujet de l’expulsion des troupes américaines, lors de son déplacement aux États-Unis », ont souligné les groupes de Résistance irakiens, ajoutant qu’il s’agissait de contourner la souveraineté de l’Irak, la dignité de la nation irakienne et la Constitution qui contraignait quiconque à appliquer les résolutions du Parlement.

« Il faut qu’al-Kazemi défende la souveraineté d’Irak et qu’il mette fin à l’occupation américaine », indique le communiqué. Et de poursuivre : « Au cas où les troupes américaines ne quitteraient pas l’Irak, les groupes de Résistance se réservent, du point de vue légal et légitime, le droit de passer à l'action et d’attaquer tous les intérêts des États-Unis ». La Résistance irakienne a de plus martelé que « les forces américaines ne seront pas à l’abri de nos attaques ».

11 millions de dollars d'armements US abandonnés aux Hachd?

11 millions de dollars d'armements US abandonnés aux Hachd?

La coalition internationale a fait état de la remise de son plus grand site de stockage de munition aux autorités irakiennes.

Le communiqué a, par ailleurs, évoqué les rencontres entre les délégations israéliennes et les commandants américains et irakiens à Bagdad avec pour objectif de coordonner et d’orchestrer des actes de sabotage et des scénarios de chaos ; « Les parties qui cherchent à détruire la société irakienne, en recrutant des mercenaires, ne seront non plus à l’abri de ces attaques ».

À la fin du communiqué, la Résistance irakienne a promis au peuple de veiller les agissements des mercenaires et de ne pas leur permettre de faire basculer le pays dans un état de chaos, souhaité par les Israéliens et les Américains.

Le Premier ministre irakien est actuellement en visite aux États-Unis dont le président a déclaré que le départ des troupes américaines aurait lieu en trois ans, ce qui a suscité la colère des groupes de Résistance irakiens.

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/21/632276/Irak-Etats-Unis-troupes-americaines-Kadhimi-retrait-Resistance-irakienne-Hachd-al-Chaabi


 

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LES USA ABANDONNENT LEURS 11 MILLIONS DE DOLLARS D'ARMEMENTS SOPHISTIQUES AUX HACHD AL-CHAABI

Par Le 17/08/2020

 

11 millions de dollars d'armements US abandonnés aux Hachd?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

La remise du plus grand site de stockage de munition à l'armée irakienne. ©Reuters/Illustration

Alors que les attaques contre les bases militaires américaines en Irak n’ont cessé de se multiplier au cours de ces dernières semaines, la soi-disant coalition internationale anti Daech, commanditée par les États-Unis, a annoncé dimanche avoir remis le "plus grand" site de stockage de munitions aux autorités irakiennes.

La Force interarmées pour l’Opération Inherent Resolve a annoncé dans un communiqué avoir remis un grand site de stockage de munitions installé à la base de Taji près de Bagdad aux autorités irakiennes hier, dimanche 16 août, d’après le site d'information Shafaaq News.

D’une valeur de plus de 11 millions de dollars, les munitions avaient été livrées à Bagdad dans le cadre d’un fond destiné à former et à équiper les forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech, a indiqué le communiqué en précisant qu’il s’agit d’une cinquantaine de dépôts d’armes qui comprennent notamment des fusils de 5,56 mm et 7,62 mm, des obus de mortier et d'artillerie, des missiles utilisables par les hélicoptères d'attaque, des grenades ainsi que d’autres matériaux nécessaires à l'entraînement et aux opérations militaires.

Le colonel Miles Caggins, porte-parole de la coalition US, fuit une roquette (vidéo)

Le colonel Miles Caggins, porte-parole de la coalition US, fuit une roquette (vidéo)

Selon le communiqué, le site compte la principale installation de stockage de munitions de la coalition internationale pour l’exécution des opérations anti-Daech menées par les forces irakiennes. Sa remise aux autorités irakiennes était planifiée et coordonnée depuis longtemps avec le gouvernement irakien.

« La coalition maintiendra un nombre peu élevé de ses forces sur la base de Taji, et ce, pour coordonner les opérations logistiques et de sécurité avec les forces irakiennes", ajoute le communiqué.

Lire aussi : Les drones turcs tuent deux généraux de l'armée irakienne

A noter que depuis début 2020, la coalition internationale a cédé six sites militaires aux forces irakiennes. La remise des bases militaires par la coalition internationale a coïncidé avec l'escalade des attaques par missiles contre les forces américaines en Irak à la suite de l'assassinat du commandant de la Force Qods, Qassem Soleimani et du commandant en chef adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, lors d'une frappe aérienne américaine près de l'aéroport international de Bagdad, le 3 janvier dernier.

Lire aussi : Pour compte de qui la Turquie bombarde l'Irak?

Sur fond de la multiplication des attaques contre les bases jugées mal disposées pour protéger les troupes américaines, la décision de les retirer témoigne bel et bien, selon les experts, de la peur de Washington de maintenir sa présence en Irak dans l’ombre de la colère amplifiée du peuple irakien.

Cependant, le commandant en chef du CentCom, McKenzie, s’est permis lors de sa dernière visite à Bagdad de parler de la présence continue des troupes américaines en Irak.

La Résistance décapite un réseau de trafic US en provenance de la Syrie

La Résistance décapite un réseau de trafic US en provenance de la Syrie

Que se passe-t-il en Irak? frappes anti-US quotidiennes, les artères logistiques coupées, les bases US sur les frontières menacées... la CIA mise échec et mat

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/17/632009/Irak-USA-coalition-internationale


 

Dans IRAK

IRAK : LA CIA SAIGNE GRAVE...

Par Le 15/08/2020

La Résistance décapite un réseau de trafic US en provenance de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des membres des brigades Imam Ali affiliées aux Hachd lancent des roquettes contre les positions de Daech à Tikrit, à 130 km au nord de Bagdad, en Irak, le mardi 24 mars 2015.©AP

Après une spectaculaire opération anti-infiltration sur la frontière avec la Syrie voisine, soldée vendredi par la capture d'un vaste réseau de 50 terroristes daechistes que les FDS avaient relâchés à Hassaké et fait exfiltrer à l'aide des réseaux pilotés par les Américains, de nombreux observateurs soulignent un tournant : cette semaine les attaques anti-US de la Résistance ont été quotidiennes avec cette image bien persistante d'un porte-parole de la coalition US fuyant devant les caméras d'une TV irakienne, les roquettes tirées contre la zone Verte.

Le colonel Miles Caggins, porte-parole de la coalition US, fuit une roquette (vidéo)

Le colonel Miles Caggins, porte-parole de la coalition US, fuit une roquette (vidéo)

Cette semaine encore la Résistance irakienne, qui semble désormais s'amplifier tant apparaissent des noms de groupes inconnus des Américains, a pris pour cible de ses engins un poste frontalier US sur la frontière avec le Koweït provoquant la panique dans les rangs de la partie koweïtienne qui a préféré démentir. Un constat se pose : les forces irakiennes composées essentiellement des Hachd contrôlent les frontières sur fond des opérations anti-US qui se multiplient sur les principales voies de transfert logistique des USA. A l'approche de ce que les USA qualifient de pourparlers stratégiques avec l'Irak et dont le chef du CentCom a dicté jeudi le cadre, la Mésopotamie devient chaque jour plus "infernale" pour les troupes US d'autant plus que les relais liés au Renseignement US sur le terrain paraissent "infiltrés" et que le trafic de terroristes depuis la Syrie, largement compromis. 

Trois roquettes se sont ainsi abattues à proximité de l'aéroport de Bagdad, près d'une base militaire dans le complexe qui abrite les forces américaines et ce malgré les fameux Patriot qu'un certain général McKenzie dit vouloir en faire une "DCA intégrée" contre l'Iran. Les batteries de missiles Patriot US ont déjà été déployées à l'ambassade américaine et testées avant de totalement échouer. Il n'a pas fait de victime et histoire d'harcèlement, le coup a été bien efficace.

Il fait suite à au moins cinq attaques dirigées contre les intérêts américains en Irak cette semaine, dont quatre explosions contre des convois transportant des fournitures vers des bases abritant les forces américaines, une attaque à la roquette sur une base aérienne au nord de Bagdad et une attaque à la roquette près de l'ambassade américaine dans la capitale. Les bases US, en sécurité en Irak? "non et loin s'en faut. C'est une angoisse de toutes les heures et de tous les instants pour les troupes US dont on a vu le porte-parole fuir devant les caméras. Au fait après avoir tenté de "neutraliser" la Résistance, les USA commencent à faire une idée de l'impossibilité de la tâche. Peuvent-ils pour autant imposer la présence de leurs troupes aux Irakiens même dans le cadre des accords avec l'OTAN? La Turquie se révèle désormais comme un agresseur en frappant le nord irakien et ceci, met aussi à mal les pays otanistes. L'Irak devient un véritable enfer pour les USA et leurs alliés, note un analyste.

Explosions dans la Zone verte de Bagdad

Explosions dans la Zone verte de Bagdad

Cela intervient également après qu'Israël et les Émirats arabes aient annoncé qu'ils normaliseraient les relations diplomatiques.

Ce samedi, la base aérienne Balad a aussi fait l'objet de tirs de missiles. La cellule des médias de sécurité irakienne a annoncé jeudi que trois roquettes Katioucha étaient tombées sur la base aérienne irakienne de Balad, à 80 km au nord de la capitale Bagdad, qui abrite les forces américaines.

Samedi, 3 avril 2020, les huit groupes appartenant à la Résistance irakienne ont émis un communiqué commun où ils qualifient d’occupation, la présence des troupes américaines en Irak, sans manquer d’insister sur la poursuite de la résistance jusqu’au retrait total de ces forces d’Irak. Ils ont averti qu’en cas de non retrait US, l’Irak serait transformé en "un enfer pour les occupants".

Lire plus: Un drone espion US chassé en plein Salaheddine... cela veut dire... ?

Le communiqué a été signé par le mouvement Asaïb Ahl al-Haq , Kataëb Sayyid al-Shuhada, le mouvement Al-Awfiya, le mouvement Kataëb Jund al-Imam, le mouvement Al-Nujaba, le bataillon Imam Ali, les bataillons Ashura et Al-Khorasani.

Un grand convoi militaire US pris pour cible au sud de Bagdad

Un grand convoi militaire US pris pour cible au sud de Bagdad

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/15/631829/Irak-convoi-%C3%89tats-Unis-Daech-Syrie-Infiltration-Hachd-al-Chaabi-FDS-Int%C3%A9r%C3%AAts-Retrait-R%C3%A9sistance


 

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SALE TEMPS POUR LES USA EN IRAK

Par Le 13/08/2020

Le colonel Miles Caggins, porte-parole de la coalition US, fuit une roquette (vidéo)

Volume 90%

 

Un convoi militaire américain. (Photo d'Archives)

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Sale temps pour les USA ! Mardi, le tir de roquettes contre la zone verte de Bagdad a fait fuir sous les caméras du monde le colonel Miles Caggins, commandant en chef de la « vaillante » coalition US en Irak, un colonel aux traits visiblement tirés par des semaines d’angoisse, ce qui en dit long sur l’état de désœuvrement dans lequel se trouvent les troupes US en Irak. Mercredi et jeudi, les coups de la Résistance contre les Yankees se sont poursuivis, donnant l’impression que Caggins et Cie devraient s’apprêter à vivre désormais au rythme de roquettes et de missiles, sans que les Patriot bien déployés en plein Bagdad puissent y obvier. 

L’explosion d’une bombe ce jeudi placée au bord d’une route dans la province de Dhi Qar, dans le sud de l’Irak, a détruit un camion appartenant aux forces de la coalition dirigée par les États-Unis, a annoncé mercredi l’armée irakienne. L’explosion a eu lieu à l’intersection d’al-Bataha près de la capitale provinciale Nassiriya, à 370 km au sud de Bagdad, et a provoqué un vaste incendie réduisant en cendres plusieurs véhicules militaires. C’est le feu contre le feu, certaines sources affirmant que les incendies de ces derniers jours à Najaf n’étant pas sans rapport avec les actes de sabotage US. 

Un convoi militaire américain visé par un missile?

Un convoi militaire américain visé par un missile ?

Il s’agit de la troisième attaque en une semaine contre des convois US que revendique tout de suite et sans hésiter « Saraya Thorat Al-Ashrin », liée à de la Résistance irakienne

Lire plus: Un grand convoi militaire US pris pour cible au sud de Bagdad

Lundi 10 août, une autre explosion avait visé un poste US sur les frontières avec le Koweït, provoquant une énorme panique, puisqu’il s’agissait d’une première attaque visant les positions US dans les pays voisins. La partie koweïtienne a démenti l’information, mais les images ont été publiées, prouvant ce qui pourrait être le début d’une opération continue contre les réseaux logistiques US dans les pays voisins de l’Irak. 

Un drone espion US chassé en plein Salaheddine... cela veut dire... ?

Un drone-espion US chassé en plein Salaheddine... cela veut dire... ?

Plutôt, une source locale avait fait état de plusieurs militaires blessés suite à l’attaque contre cette base américaine. Ashab al-Kahf, un autre groupe lié à la Résistance irakienne a revendiqué l’attaque et publié une vidéo montrant une explosion filmée de loin. La frappe a détruit outre des équipements militaires américains, le point de passage frontalier. L’ambassade américaine au Koweït a quant à elle, annoncé le lancement d’une enquête en la matière.

2ème convoi logistique US

2ème convoi logistique US

Convoi logistique US plastiqué : McKenzie rate lamentablement sa mission...

Mais le moment le plus sensationnel aura été de loin la roquette Katioucha qui, selon l’armée irakienne, a atterri le mardi 11 août, à proximité de la zone verte, lourdement fortifiée, de la capitale irakienne Bagdad. Une vidéo publiée dans les heures suivant l’attaque montre le porte-parole de la coalition internationale, le colonel Miles Caggins, alors qu’il s’enfuyait pour trouver le refuge.

Le communiqué du bureau des médias du Commandement des opérations conjointes précise que l’attaque a eu lieu dans la soirée lorsqu’une roquette tirée depuis la base militaire abandonnée d’al-Rashid dans le sud-est de Bagdad s’est écrasée près du pont suspendu de la zone, qui abrite certains des principaux bureaux du gouvernement irakien et l’ambassade des États-Unis. Tout ceci a mené le chef du Centcom, le général McKenzie à reprendre une antienne chère à Trump, alors qu’il intervenait devant l’institut de Paix de Washington : « les États-Unis envisagent de réduire le nombre de ses troupes en Irak et en Syrie pour les mois à venir » ! En Irak et au Levant on sait bien sûr qu’il s’agit là d’une simple plaisanterie et que l’Amérique ne sera boutée hors de la région qu’a coup de missile. 

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/13/631706/Irak-Convoi-%C3%89tats-Unis-Bombe-Zone-verte-Roquette-R%C3%A9sistance-Hezbollah


 

Dans IRAK

DOUBLE FRAPPE ANTI-US EN 3 HEURES DE LA RESISTANCE IRAKIENNE

Par Le 11/08/2020

La Résistance irakienne vise une base militaire US sur la frontière avec le Koweït  

Volume 90%

 

Une base militaire américaine détruite par plusieurs bombes à la frontière Irak-Koweït, le 11 août 2020. ©https://iswnews.com

De retour d'une tournée au Moyen-Orient à la mi-juillet, le commandant en chef du CentCom, le général McKenzie avait prétendu que Bagdad était résolu à restreindre les activités anti-américaines de la Résistance, leurs frappes consécutives sur les positions de l’armée US entre autres. Il voulait dire par là que la loi du Parlement, votée en janvier et qui réclame le retrait des troupes US à titre de danger pour la sécurité nationale irakienne, resterait lettre morte puisque les USA le souhaitent ainsi.

Irak: nouvelle tactique à la caméra infrarouge contre les USA

Irak: nouvelle tactique à la caméra infrarouge contre les USA

Mais le haut gradé US s'est bien trompé, comme il se trompe, s'il croit que le PM Kazemi, qui partira cette semaine aux USA et qui sera accueilli à la Maison-Blanche, finirait par jouer la partition américaine, quitte à se mettre sur le dos des millions d'Irakiens. Dans la nuit de lundi à mardi, et pour la première fois que les troupes US se trouvent en Irak, une base militaire américaine située au point de passage de Jerishan à la frontière irako-koweïtienne a été frappée. Il s'agit d'un poste militaire où est surveillé le transit des convois militaires US à destination de l'Irak et qui passent par le port de Bassora. 

Le site d’information Saberine News a rapporté dans un communiqué que « Ashab al-Kahf » (Compagnons de la grotte), l'un des groupes de la Résistance, a revendiqué la responsabilité de l'attaque dont le bilan n'est pas connu. C'est un tournant majeur, puisque c'est la première fois qu'une cible américaine située sur la frontière avec le Koweït a été visée. Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, plusieurs roquettes ont été tirées en direction des bases appartenant aux forces américaines dans la zone frontalière entre l'Irak et le Koweït.

Carte de la zone frontalière Irak-Koweït ©https://croixdeguerre-valeurmilitaire.fr

Le membre de la commission de la sécurité et de la défense du parlement irakien, Badr al-Zayadi, avait précédemment déclaré que le passage de Jerishan à la frontière entre Bassorah et Koweït était utilisé pour le transfert du matériel militaire de l'armée US depuis le Koweït vers l'Irak. Ce ciblage est infiniment significatif dans la mesure où c'est la voie d'approvisionnement de l'US Army qui a été visée au grand dam des forces américaines mais aussi des terroristes qui suppléent d'al Anbar à Diayala en passant par Kirkuk des opérations de déstabilisation US.

Mais les Américains n'en étaient pas à leur première surprise : ce mardi vers midi, une seconde opération de la Résistance irakienne a eu lieu, là encore visant un convoi logistique des troupes US alors qu'il se dirigeait vers la base aérienne d'al-Taji au nord de Bagdad. Cette seconde frappe aux roquettes qui a provoqué un incendie et brûlé des conteneurs de l'armée US a eu lieu sur l'autoroute stratégique de Nasseriya, qui fait elle aussi partie des principales artères de transfert de troupes et de logistique US entre la Syrie et l'Irak. Décidément à l'approche de ce que les USA pensent être « leurs pourparlers stratégiques avec Bagdad », les avertissements se multiplient. Cette seconde attaque, un autre groupe de la Résistance Saraya al-Thura al-Ashrin l'a revendiquée. Histoire de rappeler que la Résistance ne se réduit pas en Irak à Kataëb Hezbollah contre qui les USA ont organisé une attaque en juin. 

 En juillet dernier, Ashab al-Kahf a fait exploser plusieurs blindés militaires appartenant à l’armée US dans la province de Salaheddine située au cœur de l’Irak. Cette attaque foudroyante s’est produite au moment où un convoi logistique des forces US circulait dans la province proche de la capitale, Bagdad. Ces sorties anti-américaines tendent à se multiplier.

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SOURCE: PRESS TV

https://french.presstv.com/Detail/2020/08/11/631532/L%E2%80%99arm%C3%A9e-US-cibl%C3%A9e-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-Irak-Kowe%C3%AFt


 

Dans IRAK

IRAK : LA BOMBE "CHINOISE"?

Par Le 02/08/2020

Pourquoi Washington s'oppose-t-il à l'accord Bagdad-Pékin?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Washington tente de sortir Bagdad de l'accord avec Pékin, signé sous l'ex premier ministre Adel Abdel Mahdi. © (Photo d'archives)

2 milliards de dollars, c'est le montant des contrats signés par l'ex Premier ministre irakien, lors de sa visite historique de cinq jours à Pékin en 2019, lesquels contrats lui ont valu d'ailleurs une longue période de tentative de déstabilisation US avant qu'il ne finisse par céder sa place à la tête du gouvernement au PM Kazemi ! Mais la Chine a-t-elle été pour autant bloquée?

Certes l'ex-chef du renseignement d'Adel Abdel Mehdi, reconverti en Premier ministre, ne s'est pas démarqué par ses goûts pro-russe ou pro-chinois. N'empêche que les dès semblent déjà avoir été jetés, plus de 17 ans de présence US dans les différents secteurs économiques irakiens ayant été marqués surtout par de méga-impasse : l'Amérique est inquiète, puisque Pékin se pointe du nez en Irak et il y retrouve des échos fort favorables. 

«Trump pousse l’Irak dans les bras des Russes et des Chinois»

«Trump pousse l’Irak dans les bras des Russes et des Chinois»

Des menaces de chantage aux tirs ciblés contre des manifestants irakiens, par des sbires interposés : l’Amérique de Trump risque de tout perdre dans ce pays et dans toute la région.

De nouveaux rapports font état des pressions et des tentatives de chantage américain contre Bagdad dans le sens d'une suspension des accords de coopération conclus avec la Chine dont la valeur s’établit à quelques 500 milliards de dollars. Et pas n'importe quels accords ! les deux parties se sont engagées à coopérer dans le domaine de la finance, du commerce, du génie civil, mais aussi et surtout dans le secteur de la sécurité, des communications.

La culture et l'éducation occupent elles aussi leur place. Un pays comme l'Iran avec des dizaines de bases militaires US, déjà fortement défiées par une Résistance irakienne qui a juré de mettre à la porte les assassins des Irakiens, constitueraient évidement une cible idéale pour Huawei ou encore des GPS chinois. En 2019, ce fut un choc pour les Américains d'apprendre la conclusion des accords « stratégiques » entre Bagdad et Pékin puisque cela voulait dire une propension de l'Irak «Vers l'est».

Au cœur de l'accord réside cette clause sur les Finances qui prévoit l'ouverture d'un compte conjoint entre Bagdad et Pékin, déjà ouvert, et par où l'Irak puisse vendre 100 000 barils de pétrole par jour à des entreprises chinoises. C'est le mécanisme préventif sino-irakien contre d'éventuelles sanctions US et selon des sources, à l'origine des désarrois les plus terribles à Washington. Puis vient le commerce sino-irakien auquel l'accord fournit de multiples terrains de coopération. 

La Chine a aussi visé  le secteur des infrastructures et des services, des réseaux de distribution d'eau, des routes et des ponts, et s'est engagée à construire de grands hôpitaux et des centres de formation, des écoles et des universités. Les Américains craignent comme la peste de ce que la Chine s'empare aussi des réseaux de communications et de la télécommunication irakiens qu'on sait totalement placés sous le contrôle US et de la CIA. Pékin s'est aussi engagé à aider l'Etat irakien à contrer la corruption en assainissant le système de distribution des fonds. Et puis les terres fertiles de Mésopotamie demandent à ce que les investissements chinois et une modernisation qui ne pourra avoir lieu tant que les USA seront là.

Nouvelle crainte US, 2 milliards de dollars de contrats signés avec Pékin

Nouvelle crainte US, 2 milliards de dollars de contrats signés avec Pékin

Les membres du Parlement irakien appellent le Premier ministre à travailler dans le sens de l’accord Bagdad-Pékin.

5 mois après le départ d'Adel Abdel Mahdi, que peut faire l'Amérique contre l'accord? Les Américains cherchent à persuader le nouveau gouvernement al-Kazemi de tourner le dos à l’accord avec Pékin et ils n'hésitent même pas à le menacer. Mais est-ce suffisant?

Les 17 années de la présence des entreprises américaines se sont soldées par des coupures d'électricité en plein été, la coupure d'eau potable, la défaillance de l'agriculture, et le recul de l'industrie et ceci, Kazemi ne peut le renier, surtout que « le Parlement veut faire de la Chine un partenaire économique en lieu et place d'une Amérique qui n'a rien fait si ce n'est que de créer des problèmes pour l'Irak », affirme un élu de la coalition Fatah au Parlement irakien, Fadhil al-Jaber : « Washington s'oppose à la mise en vigueur de l'accord économique Irak/Chine dans le sillage de leur guerre froide avec Pékin. Mais ce faisant c'est la souveraineté irakienne qu'ils défient. Le Premier ministre ne saurait dissuader le Parlement d'un accord stratégique qui changera l'avenir du pays ou alors s'il veut le faire c'est envers et contre le peuple. »

Les USA incapables de contrer un

Les USA incapables de contre un "terrible" tour joué par la Chine contre leurs intérêts« non » à la demande de Washington

Pékin est le plus grand rival économique de Washington dans le monde et en particulier au Moyen-Orient, et le fait qu'il commence à avoir une présence en Irak inquiète les Américains, déjà largement préoccupés dans une féroce bataille contre l'Iran, allié traditionnel de l'Irak. Depuis que l'Iran a annoncé vouloir signer un pacte stratégique avec la Chine, les USA s'inquiètent davantage. Les Irakiens ont prouvé qu'ils finiraient toujours par préférer leur environnement immédiat aux forces extérieures. L'Iran est au cœur de cet environnement et la Chine a toutes les chances de s'y greffer

http://french.presstv.com/Detail/2020/08/02/630908/Les-USA-tergiversent-t-ils-sur%C2%A0l%E2%80%99accord-Irak-Chine%C2%A0-


 

Dans IRAK

LES TERRORISTES DE DAECH MULTIPLIENT LES ATTAQUES EN IRAK

Par Le 01/08/2020

Six militaires irakiens ont été tués ou blessés dans une attaque perpétrée par Daech

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les forces irakiennes poursuivent leur traque contre les résidus de Daech. ©IRNA

Daech a perpétré une attaque ce samedi 1er août, de bonne heure, au nord de la ville de Samarra, chef-lieu de la province de Salaheddine, tuant deux soldats irakiens et en blessant quatre autres.

« Les forces conjointes de l’armée et de la police ont lancé une opération pour traquer les terroristes », a annoncé à Anatolie un commandant de l’armée irakienne, Saad Mohamed.

Opérations préventives contre Daech à Samara: les détails

Opérations préventives contre Daech à Samara : les détails

En Irak, les Hachd al-Chaabi s’apprêtent à lancer une opération préventive, en raison des agissements en croissance des cellules dormantes de Daech aux alentours de Samara.

Daech a multiplié ces derniers mois ses attaques notamment dans les provinces de Kirkouk, de Salaheddine et de Diyala connues sous le nom de triangle de la mort.

https://french.presstv.com/Detail/2020/6/25/628230/Irak-Etats-Unis-Daech-Hachd-al-Chaabi-Salaheddine-Kirkouk-Diyala-cellule-dormante

En 2017, l’Irak a réussi à reprendre à Daech toutes les zones qu’il contrôlait à savoir un tiers du territoire irakien.

Malgré cette défaite, des résidus de ce groupe terroriste dans le nord, l’est et le sud de l’Irak, sont toujours présents. Au cours des trois derniers mois, ils ont multiplié leurs attaques contre les civils et les forces de sécurité irakiennes.

Les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de l’armée irakienne ont mené depuis 2017 plus de 70 opérations militaires contre les terroristes.

Abd al-Amir Taayaban, représentant de la province de Ziqar au Parlement irakien, a fait part d’un plan saoudo-émirati qui vise à détruire cette province.

Dans une interview accordée au site Internet Al-Maalouma, Taayaban a déclaré que le gouvernement irakien dépense de grosses sommes d’argent pour les terroristes détenus dans la prison d’al-Hawth.

Missiles de la Résistance irakienne contre les drones américains! Attaques contre les bases Speicher et Taji, dégâts considérables aux infrastructures militaires

Missiles de la Résistance irakienne contre les drones américains ! Attaques contre les bases Speicher et Taji, dégâts considérables aux infrastructures militaires

Fin de la logique « tir et oublie » : la Résistance irakienne répond désormais à chaque frappe US par une contre-frappe.

Il a également évoqué le plan saoudo-émirati de détruire la province de Ziqar à travers les manifestations et de semer le chaos dans cette province en vue de faire fuir les terroristes de cette prison.

« Le pays est confronté à de nombreux problèmes dans les secteurs de la santé, de l’économie, de la sécurité et autres », a-t-il déploré.

La province de Ziqar a récemment été le théâtre de manifestations pour protester contre le bilan du vice-ministre de la Justice de cette province. Les employés du département d’électricité de cette province ont également protesté contre le retard dans le paiement de leur salaire mensuel. 

http://french.presstv.com/Detail/2020/08/01/630881/Irak-Daech-attaque-Salaheddine-Samarra-traque-terroristes-Hachd-al-Chaabi


 

Dans IRAK

IRAK : ELECTIONS LÉGISLATIVES SEULEMENT LE 6 JUIN 2021 ALORS QU’UNE RÉVOLTE POPULAIRE LÉGITIME RÉPRIMÉE PAR LE POUVOIR A FAIT DES CENTAINES DE MORTS

Par Le 01/08/2020

Irak: les législatives anticipées auront lieu en juin 2021 (Premier ministre)

 Depuis 5 heures  1 août 2020

kazimi

 Irak - Monde arabe

 

L’Irak organisera des élections législatives anticipées le 6 juin 2021, a annoncé vendredi le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, une première dans un pays théâtre récemment d’une révolte populaire inédite contre le système politique et ses hommes.

Début mai, à peine nommé, M. Kazimi, s’était engagé à mener l’Irak à la tête d' »un gouvernement de transition » vers des élections anticipées après la révolte lancée en octobre qui avait mené à la démission de son prédécesseur Adel Abdel Mahdi.
« La date du 6 juin 2021 a été fixée pour la tenue des élections législatives », a déclaré M. Kazimi lors d’une allocution télévisée.

Le Premier ministre, également chef du renseignement, a ajouté que les autorités allaient « tout mettre en œuvre pour réussir ce scrutin et le protéger », dans un pays où les élections ont parfois été entachées de violence et souvent de fraude.

Les dernières législatives en Irak se sont tenues en mai 2018 et le scrutin suivant aurait dû avoir lieu en mai 2022.

Mais d’octobre jusqu’au début de l’année, des centaines de milliers de personnes ont occupé des places à Bagdad et dans toutes les villes du Sud pour appeler à renverser le système politique et tous ses hommes.
Ils dénonçaient pêle-mêle la corruption endémique et la répartition des postes selon les appartenances ethniques ou confessionnelles qui sert les intérêts de partis devenus inamovibles.

Le gouvernement d’alors a proposé au Parlement une nouvelle loi électorale pour tenter de donner des gages à la rue en colère. Cette loi a été rapidement votée mais, expliquent experts et diplomates, la section qui détaille les modalités de vote et les circonscriptions n’a pas encore été finalisée.

Source: AFP

http://french.almanar.com.lb/1830952


 

Dans IRAK

LE MOUVEMENT DE RESISTANCE YEMENITE ANSARALLAH EN IRAK?

Par Le 31/07/2020

 

Irak : Hachd/Ansarallah unis contre les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les combattants d’Ansarallah, défilant dans les rues de la capitale yéménite, Sanaa, le 8 janvier 2020. ©AFP

Au Yémen, le président du Conseil politique suprême, Mahdi al-Machat, a réaffirmé que le mouvement Ansarallah soutiendrait le plan irakien visant à expulser les militaires américains.

Il a par ailleurs évoqué la récente frappe des avions de combat américains contre un avion de ligne iranien.

Avis de tempête sur Riyad... Abou Dhabi ... et Tel-Aviv

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« L'attaque américaine contre un avion iranien alimente l’insécurité dans la région », a-t-il averti.

Le président du Conseil politique suprême yéménite a également condamné les sanctions américaines contre certains pays de la région à l'instar de l'Iran, du Liban et de la Syrie avant de les qualifier d’arbitraires.

En allusion à la poursuite de la présence des troupes américaines sur le territoire irakien, al-Machat a déclaré:

« Ansarallah soutient Bagdad pour expulser les Américains ».

Ansarallah fera payer les USA s'ils frappent les Hachd

Ansarallah fera payer les USA s'ils frappent les Hachd

Les Américains connaissent parfaitement la portée des missiles yéménites et ils savent que leurs bases militaires à Socotra sont entièrement à la portée de ces armes, en cas de tout nouvel aventurisme en Irak.

« Les attaques d’envergure des Yéménites contre les positions des agresseurs ne cesseront que lorsque l'agression des Saoudiens contre le Yémen prendra fin », a-t-il promis.

http://french.presstv.com/Detail/2020/07/31/630807/Irak-Ansarallah-Hachd-al-Chaabi-Y%C3%A9men-Etats-Unis-Expulsion


 

Dans IRAK

LA CHINE SIGNE AVEC L'IRAK DES ACCORDS POUR DEUX MILLIARDS DE CONTRATS

Par Le 30/07/2020

Nouvelle crainte US, 2 milliards de dollars de contrats signés avec Pékin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Fin septembre 2019, l'Irak et la Chine ont signé des accords couvrant plusieurs domaines. ©Reuters

Certains membres du Parlement irakien ont conseillé au Premier ministre irakien de travailler dans le sens de l’accord Bagdad-Pékin et d'empêcher l’ingérence des États-Unis qui prétendent vouloir aider le pays à sortir de la crise actuelle.

Selon l'agence de presse iranienne Fars News, l'accord entre Bagdad et Pékin, dont les premiers signes de la mise en œuvre ont été révélés pendant le mandat de l’ex-Premier ministre Adel Abdel al-Mahdi, est toujours dans un état d'ambiguïté. La commission économique du Parlement irakien insiste sur le fait que l'accord est en cours, pourtant certains membres du Parlement font état d'une intervention américaine pour empêcher cet accord.

Pour en savoir plus: Les États-Unis se servent de l’Irak comme d’un champ de bataille économique contre la Chine

« L'accord avec la Chine, dont les préparatifs ont été faits avant même la création du gouvernement d'Adel Abdel al-Mahdi en 2018, est toujours valable et malgré le changement de gouvernement, rien n’a changé. Mais la situation actuelle du pays exige que les problèmes internes soient d'abord résolus », a déclaré Nadi Shakir, membre de la commission économique et d'investissement du Parlement irakien.

Ainsi le président du groupe parlementaire Badr a déclaré que les États-Unis et certains pays arabes du golfe Persique faisaient obstruction à l'accord avec la Chine. La Chine a reçu 750 millions de dollars des fonds destinés à la mise en œuvre de l'accord avec l'Irak et peut résoudre de nombreux problèmes. Par conséquent, le gouvernement devrait considérer cet accord comme une solution aux crises dont souffre le pays, en particulier dans le secteur de l'électricité.

En septembre 2019, Adel Abdel al-Mahdi s'est rendu en Chine pour une visite de cinq jours et a signé huit accords et mémorandums d'accord avec le pays dans les domaines de la finance, du commerce, de la sécurité, du génie civil, des communications, de la culture et de l'éducation. Selon les observateurs, ce rapprochement de l’Irak vers l'Est et son éloignement des États-Unis ont poussé Washington à exercer une pression sans précédent sur Bagdad.

Lire aussi: Le PM irakien à Téhéran: le glas sonne-t-il pour les USA ?

Parmi les mémorandums d’accord les plus importants signés entre les deux parties, on peut évoquer un mémorandum d’accord entre le ministère irakien des Finances et le ministère chinois du Commerce sur la coopération pour la reconstruction de l’Irak, un mémorandum d’accord entre le ministère irakien des télécommunications et l’Administration spatiale nationale chinoise, un mémorandum de sécurité entre le ministère de l’Intérieur irakien et l’Organisation chinoise de la sécurité publique, un mémorandum d'accord entre les ministères irakien et chinois des Affaires étrangères sur les terrains réservés aux missions diplomatiques des deux pays, un mémorandum d'accord entre le ministère irakien de l'enseignement supérieur et le Bureau médiatique du cabinet chinois pour la construction d'une bibliothèque à l'Université de Bagdad, et une note d’entente prévoyant des coopérations culturelles.

En vertu de l’accord, un compte conjoint a été ouvert entre Bagdad et la Chine dans une banque chinoise par l'intermédiaire de laquelle l'Irak vendrait 100 000 barils de pétrole par jour aux entreprises chinoises.

Les USA incapables de contrer un

Les USA incapables de contre un "terrible" tour joué par la Chine contre leurs intérêts« non » à la demande de Washington

Hassan Khalati, un représentant du Mouvement national de sagesse a également annoncé la demande explicite des États-Unis à Abdel al-Mahdi d'annuler l'accord avec la Chine, et a expliqué la raison de l'opposition de Washington à l'accord économique signé entre Bagdad et Pékin : selon l'accord avec la Chine, les revenus liés à cette exportation seront utilisés pour résoudre la crise dans les secteurs du logement et de la construction routière. Les revenus de l'accord n’iront pas à la réserve fédérale des États-Unis, c'est pourquoi Washington a explicitement appelé à la suppression de l'accord. Mais Abdel al-Mahdi a rejeté la demande américaine.

http://french.presstv.com/Detail/2020/07/30/630757/Accord-Bagdad-Pekin--lIrak-rejette-la-pression-US


 

Dans IRAK

IRAK : MEGA CAPITULATION DE L’ARMÉE US, LA SOIT-DISANT PLUS PUISSANTE ARMÉE DU MONDE

Par Le 23/07/2020

Pentagone: "l'armée irakienne est plus forte que Daech: elle n'a pas besoin de nous"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Un troisième convoi militaire US attaqué à la bombe dans le sud irakien, 22 juillet 2020.(Photo d'archives)

Une troisième attaque en moins de deux semaines! Un troisième convoi militaire américain a été pris pour cible d'une attaque à la bombe dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il traversait la route d'al-Bathaa, reliant Bagdad à Nasseriyah, dans la province de Dhi Qar au sud irakien. Début juillet, un autre convoi militaire transitant al-Diwaniyah avait été visé par des bombes et dans des circonstances similaires. Un peu plus tard à la mi juillet, c'est à Salaheddine, qu'un autre convoi logistique US a été pris pour cible d'une attaque identique. S'agit-il d'un paramètre nouveau qui devra être forcément pris en compte par les Américains? Visiblement. 

Un grand convoi militaire US pris pour cible au sud de Bagdad

Un grand convoi militaire US pris pour cible au sud de Bagdad

Le convoi transportait en effet un soutien logistique quand il a sauté sur un puissant engin tout comme les deux autres convois logistiques US attaqués précédemment. Les forces irakiennes qui exigent le retrait des troupes US semblent donc désormais s'être fixé un objectif bien précis, prendre pour cible les capacités logistiques des Américains et surtout la liberté de mouvement dont elles croient jouir encore en Mésopotamie.

Selon des experts militaires, il s'agit là pour les forces de la Résistance d'un second volet de l'importante stratégie d'expulsion US d'Irak, le premier consistant à contrer puissamment la résurgence de Daech via des réseaux de trafic de terroristes que les officiers américains retranchés dans leurs bases en Irak continuent à piloter. Ce second volet est de loin bien important dans la mesure où les Etats Unis continuent à transporter et à déplacer massivement armes et munitions entre l'Irak et la Syrie suivant leurs besoins de déstabilisation et de guerre. « Couper les artères américains de trafic et de transit d'armes et de terroristes en Irak, voila un objectif que suit la Résistance irakienne, parallèlement à sa lutte féroce contre les supplétifs daechistes, lutte qui a pris de court le Pentagone. En effet le Pentagone n'a eu aucun succès depuis le mois de mai date à laquelle il déclenché le processus de résurrection de Daech », affirme l'analyste Sadollah Zarei. 

Des frappes US du 13 mars n'ont été

Signe des temps, le Pentagone a reconnu mercredi dans un communiqué que "Daech ne contrôlait plus de vastes zones du territoire irakien" et que "les forces irakiennes ont remporté de nombreuses victoires contre ce groupe terroriste». Cité par le site web irakien, al-Ain, les experts y voient une première marche arrière américaine dans leur tentative de remettre en Irak les compteurs du terrorisme à zéro.« L'armée américaine n'a fourni aucune formation ni aucun conseil aux forces irakiennes pour attaquer les daechistes lors de récentes opérations qui avaient abouti à des victoires tangibles », précise le communiqué, allant un peu plus loin dans ses aveux : les forces irakiennes peuvent désormais combattre seules les résidus du groupe terroriste Daech et n'ont pas besoin d'aide des autres pays ».

Ce communiqué du Pentagone intervient alors que Kenneth Ekman, commandant-adjoint des forces de la coalition a rejeté mercredi lors d'une conférence de presse retransmise par vidéoconférence, toue volonté américaine d'en découdre avec "les milices pro-iraniennes". 

« En ce qui concerne les forces pro iraniennes opérant en Irak, vous savez, elles ne sont clairement pas notre objectif. Nous sommes ici pour vaincre Daech », a-t-il dit tout en affirmant que Daech "n'est plus que l'ombre de lui-même" et que "l'Amérique va réduire le nombre de ses troupes". Les Etats-Unis sont-ils sur le point de capituler? La coalition basait jusqu’ici ses plans sur le risque d’une résurgence de Daech mais «nous nous en éloignons, parce que ce n’est tout simplement pas ce qui se passe. C’est plutôt une «régression» de  Daech qui est constatée , a-t-il ajouté en annonçant ceci: « Le grand camp d’entraînement de Besmaya, près de Bagdad, dans lequel a été construit un faux village pour former les soldats au combat en milieu urbain, lui sera remis samedi ».

 

À lire: 2ème convoi logistique US "plastiqué": McKenzie rate lamentablement sa mission...

Mais que s'est-il passé au juste? Les USA sont-ils sur le point de capituler? « Possible car militairement parlant, les Etats-Unis ont été incapables de faire un remake du scénario de Daech. Il va sans dire que la récente visite du Premier ministre irakien en Iran et le message du Leader iranien à l'adresse des Américains lors de l'audience accordée à Kazemi a largement contribué à ce que Washington commence à se rendre à l'évidence. La super stratégie sécuritaire iranienne consiste à mettre l’Amérique à la porte du Moyen-Orient puisque là où les Etats Unis ont une présence, il y a forcément l'insécurité, la guerre et la violence. Ce défi sécuritaire, l'Iran finira par le relever et c'est sa priorité. Que le gouvernement Kazemi y soit pour ou contre », affirme l'analyste Sadallah Zarei.

« Cela fait des mois que les Américains ont compris que militairement parlant ils n'ont aucune chance face aux forces de la Résistance irakienne qui reflètent en effet l'Irak d'en bas. C'est l'irakien lambda qui a pris l'arme contre Daech et qui, devenu un vrai combattant, a fait son retour à la vie civile, après l'échec de Daech en 2018 et qui à présent voit dans le retour de la violence, l'empreinte des USA et leur tentative à occuper les lieux. Il y a évidemment un net entrecroisement entre cette vision du peuple irakien et la super stratégie de l'Iran à mettre à la porte de la région les militaires américains. Le Premier ministre Kazemi a tout intérêt à noter ce fait dans ses pourparlers à venir avec Washington".  

http://french.presstv.com/Detail/2020/07/23/630228/Irak-convoi-Etats-Unis-Syrie-troupes-retrait-expulsion


 

Dans IRAN

RENFORCEMENT DE LA COOPERATION MILITAIRE ENTRE L'IRAN ET L'IRAK

Par Le 19/07/2020

Iran-Irak: la coopération militaire se renforce

Volume 90%

 

Iran-Irak: la coopération militaire se renforce.

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

À son arrivée à Bagdad, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif s’est rendu sur le lieu où les USA ont assassiné le 4 janvier 2020 et au mépris du droit international le plus haut commandant militaire iranien, le général du corps d’armée, Qassem Soleimani.
Une fois l’hommage rendu à la mémoire d’un haut commandant dont l’assassinat a largement servi les États-Unis dans leurs efforts destinés à ressusciter Daech, le chef de la diplomatie iranienne a rencontré de hauts responsables irakiens.
Pourquoi cette visite est-elle importante ?
Avec Elie Hatem, juriste international, nous avons passé en revue la visite du ministre iranien des Affaires étrangères en Irak.

Elie Hatem : « le général Soleimani a été assassiné par les Américains qui ont prémédité ce geste. Cela a eu pour objectif de déstabiliser l’Iran et surtout de porter atteint à ses efforts de lutte contre Daech. Monsieur Zarif quand il a rendu hommage au général Soleimani a rappelé à son homologue irakien l’importance de pouvoir maintenir une coopération militaire entre l’Iran et l’Irak pour éviter toute réapparition des groupes terroristes. Daech a été créé par des services étrangers comme la reconnu Donald Trump quand il était candidat aux élections présidentiel aux États-Unis, Daech n’est d’autre qu’une création de l’administration Obama. L’objectif américain est de déstabiliser l’ensemble de la région. Nous avons vu également comment ils essaient de mettre de l’huile sur le feu pour créer des tensions partout dans la région du Moyen-Orient. Aujourd’hui il y a un réveil, tous les Irakiens se sont réveillés pour collaborer ensemble afin de créer un état souverain. Aujourd’hui il y a deux axes dans le monde, il y a l’axe du bien qui veut préserver la souveraineté des États et nous avons d’autre part l’axe du mal qui veut porter atteinte à la souveraineté des nations. »

http://french.presstv.com/Detail/2020/07/19/629965/Iran-Irak-Zarif-Bagdad-USA



 

Dans IRAK

LES AL-NOUJABA, PARTIE PRENANTE DES HACHD AL-CHAABI S'ENGAGENT A COMBATTRE L’ARMÉE US QUI N'A D'AUTRE CHOIX QUE DE PARTIR DE L'IRAK

Par Le 17/07/2020

Irak: Les Noujaba s’engagent à combattre les troupes américaines jusqu’à leur départ

 Depuis 4 heures  17 juillet 2020

chammari

chammari

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Le mouvement al-Noujaba qui fait partie du Hachd al-Chaabi qui a combattu Daech a assuré une fois de plus que les Etats-Unis doivent de retirer leurs troupes de l’Irak assurant que toutes les factions de la résistance sont d’accord là-dessus.

Lors d’une interview le jeudi 16 juillet avec la chaine de télévision libanaise d’information al-Mayadeen Tv, le secrétaire général adjoint de ce mouvement, Nasr al-Chammari a ajouté que les Américains ne peuvent changer les équations en Irak.
« Les Américains n’ont d’autre choix que de se retirer de l’Irak ou s’ils décident de rester d’en assumer les pertes qui affecteront leurs forces », a-t-il souligné.

Selon M. Chammari, les Américains qui sont une force occupante seront la cible de la résistance jour après jour.

operation_diwaniyah-png1Depuis le 11 juillet, il y a eu deux opérations contre des convois américains qui ont été incendiés.

Le responsable des Noujaba a salué les opérations de résistance contre les troupes américaines, indiquant que la résistance invente de nouveaux moyens pour les obliger à quitter le pays.
« Les opérations de résistance sont effectuées dans la plus grande clandestinité… Les Américains ne comprennent que le langage de la force, et la résistance est le seul moyen contre eux », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur la position du Premier ministre de Mostafa al-Kazimi, il a répondu :
« M. Kazimi n’est pas un législateur mais un bras exécutif, il ne peut à lui seul prendre une décision autorisant aux forces étrangères de rester sur le sol irakien, surtout après la décision du parlement », a-t-il expliqué.

Le Parlement irakien a voté le 5 janvier 2020 à la majorité une  motion réclamant le retrait des forces étrangères, et ce deux jours après l’assassinat du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes dans un raid américain à proximité de l’aéroport de Bagdad, au côté du chef de la force al-Quds des gardiens de la révolution, le général Qassem Soleimani. Il a aussi demandé au gouvernement qui était présidé par Adel Abdel Mahdi de mettre un terme à la demade d’aide de la Coalition internationale pour combattre Daech.

A cet égard, M. Chammari a rappelé comment dans un premier moment, lors de l’invasion de Daech en Irak en 2014, les Etats-Unis avaient refusé d’intervenir en arguant qu’il s’agit d’une affaire interne.

«Les Américains et les britanniques se trompent lorsqu’ils pensent pouvoir mettre leur forces à l’abri de la résistance», a signalé aussi le chef des Noujaba. Il commentait la décision des troupes britanniques de quitter la base militaire al-Taji, situé au nord de Bagdad, ainsi qu’un site militaire situé à Basmayat, au sud de la capitale.

Le 18 mars, les Etats-Unis avaient retiré leurs forces de la région al-Qaïm et l’ont livrée aux forces irakiennes. Leurs troupes se trouvent désormais concentrées dans la base Aïn al-Assad, dans la province al-Anbar à l’ouest de l’Irak.

«Nous poursuivrons la résistance jusqu’au départ du dernier soldat de l’occupation du sol irakien. Ce n’est pas une question discutable. Aucune partie en Irak ne peut briser cette décision », a conclu M. Chammari.

abou_aliAvant la mise en garde des Noujaba, c’est une autre faction du Hachd l-Chaabi, Kataeb Hezbollah ou Brigades du Hezbollah, qui avait assuré que la décision de sortir les troupes américaines est prise.

« Les américains doivent savoir que la décision de les faire sortir d’Irak est irréversible. Personne ne peut les rassurer ni les protéger ni contourner la volonté des Irakiens. La résistance devrait se poursuivre via les moyens populaire, politique, médiatique et sécuritaire. En même temps que l’entière préparation a l’action militaire de grande envergure. Pour que ces tueurs-là  se plient  à la volonté du peuple », a tweeté le responsable sécuritaire de cette faction, Abou Ali Askari, le 12 juillet.

Source: Médias

http://french.almanar.com.lb/1817532


 

Dans IRAK

LE NON IRAKIEN A "ISRAËL"

Par Le 14/06/2020

Complot israélo-émirati contre l'Irak

Sat Jun 13, 2020 4:3PM

Les Émirats arabes unis et Israël tentent de séparer la province d'al-Anbar du reste de l'Irak. (Photo d'illustration) ©Iraqi News

Les Émirats arabes unis et Israël tentent de séparer la province d'al-Anbar du reste de l'Irak. (Photo d'illustration) ©Iraqi News

Le conseiller du Premier ministre irakien a fait allusion au processus positif des pourparlers en cours entre Bagdad et Washington. L’Irak souhaite coopérer avec tous les pays du monde, à l’exception du régime sioniste, a-t-il précisé. 

Hisham Dawood, conseiller du Premier ministre irakien Mustafa al-Kazemi, a déclaré que son pays était prêt à travailler et coopérer avec n’importe quel pays à l’exception du régime sioniste en raison des différences de principe et de fond.

Se référant au dialogue stratégique entre Bagdad et Washington, il a indiqué que les négociations ont été fructueuses et que l’Irak coopérait avec le monde à l’exception d’Israël. Les relations entre l’Irak et les pays de la région et le monde sont basées sur la neutralité positive et les intérêts nationaux, et l’interaction et la coopération américano-irakienne s’inscrivent dans le même cadre.

PressTV

PressTV

Tout dialogue qui n’aboutit pas aux excuses officielles des États-Unis quant à l’occupation de l’Irak et au paiement de milliers de milliards de dollars d’indemnités, sera considéré comme inutile et comme une insulte au peuple irakien.

Selon une autre dépêche, les Émirats arabes unis ont arrêté un politicien irakien indépendant nommé Izzat al-Shabandar, qui avait dénoncé les actions destructrices d’Abou Dhabi dans son pays.

Selon la chaîne d’information Al-Mayadeen, il a révélé que les autorités émiraties avaient donné de l’argent et des armes à quatre membres d’une tribu irakienne dans la province d’al-Anbar (Ouest de l’Irak) pour la création d’une « force militaire » dans le but de séparer ce gouvernorat du reste de l’Irak.

Les EAU auraient tenté d’établir un système de « confédération » dans la province d’al-Anbar pour héberger des réfugiés palestiniens dans l’ouest de l’Irak dans le cadre du plan américano-sioniste dit « Deal du siècle ».

Deal du siècle : la surprise

Deal du siècle : la surprise « irakienne » 

Certaines sources ont confié à Al-Mayadeen que les informations obtenues par al-Shabandar sur le complot sioniste contre l’Irak lui avaient été communiquées par le Qatar. Elles ont ajouté que l’arrestation de ce politicien irakien par le prince héritier émirati Mohammed ben Zayed rappelle l’arrestation du Premier ministre libanais Saad Hariri à Riyad.

Al-Shabandar a également révélé le rôle dévastateur des Émirats arabes unis dans les protestations sociales en Irak. Les services de renseignement des Émirats arabes unis l’ont arrêté à Abou Dhabi et l’ont transféré dans un hôtel à Dubaï.

Premières révélations sur l’implication émiratie dans les troubles en Irak

Premières révélations sur l’implication émiratie dans les troubles en Irak

Ce réseau était directement connecté au conseiller émirati pour la sécurité nationale et le renseignement, Tahnoun ben Zayed.

Les mêmes sources ont déclaré à Al-Mayadeen que l’appareil de sécurité irakien avait arrêté une cellule émiratie composée de plusieurs Libanais qui aidaient les groupes de saboteurs lors des manifestations.

Selon le rapport, al-Shabandar s’est excusé auprès de ses proches qui ont demandé son retour en Irak.

Cependant, sous la pression des responsables émiratis, al-Shabandar a été contraint de publier un texte sur Twitter niant son arrestation.

Lire aussi: "Des snipers inconnus tirent sur les manifestants et les forces de l'ordre" (Défense irakienne)

http://french.presstv.com/Detail/2020/06/13/627362/Le-non-irakien--Israel


 

Dans IRAK

IRAK : LA DECISION D'EXPULSER LES FORCES ÉTRANGÈRES EST IRREVERSIBLE

Par Le 11/06/2020

La loi sur le retrait de forces américaines est irréversible

Thu Jun 11, 2020 3:20PM

La Commission de la sécurité et de la défense au Parlement irakien a souligné l'impératif du retrait américain lors des négociations avec les États-Unis. ©Tasnim/Archives

La Commission de la sécurité et de la défense au Parlement irakien a souligné l'impératif du retrait américain lors des négociations avec les États-Unis. ©Tasnim/Archives

Au seuil des négociations stratégiques entre l’Irak et les États-Unis, la Commission de la sécurité et de la défense au Parlement irakien a affirmé que la décision d'expulser des troupes étrangères du pays est irréversible, exhortant le Comité de négociation avec Washington à ne pas l'ignorer, mais aussi à clarifier pour le Parlement ce qu’il entend faire.

Badr al-Ziyadi, membre du comité, a déclaré que le comité de négociation avec les États-Unis devrait faire part au Parlement des questions dont il discutera avec Washington.

« Le Parlement a pris sa décision irréversible d’expulser les forces étrangères et l’équipe négociatrice doit y rester attaché », a-t- il ajouté.

« Les bases militaires doivent être remises aux forces irakiennes et rendues aux Irakiens », a souligné le Parlementaire irakien.

À cet égard, Hisham Dawood, conseiller de Mustafa al-Kazémi, Premier ministre irakien, a pour sa part affirmé que les pourparlers stratégiques avec les États-Unis devraient comporter le retrait des forces étrangères.

Les Hachd aux pourparlers US/Irak?

Les Hachd aux pourparlers US/Irak?

Alors que la date du début des négociations stratégiques entre Bagdad et Washington, prévu pour le 10 juin s’approche, les critiques contre les membres de la délégation irakienne et la nature même de tels pourparlers se multiplient.

"Les négociations stratégiques entre Bagdad et Washington ne sont pas un secret d'autant plus que l'Irak entretient avec les États-Unis des relations similaires à celles avec les autres pays non seulement dans les domaines sécuritaires et militaires, mais également en matière d'énergie, d'éducation, de culture et d'agriculture », a ajouté Hisham Dawood.

« Les précédents gouvernements irakiens entretenaient des relations militaires avec d’autres pays, mais celui d’al-Kazémi a les capacités militaires et sécuritaires nécessaires pour contrer les menaces et le terrorisme. Il n'est donc pas nécessaire que ce nombre de troupes américaines reste dans le pays », a-t-il poursuivi.

L’actuel gouvernement est d’avis que l’ère de la présence des militaires américaines en Irak est révolue pour que les relations et la coopération entre les deux pays dans les domaines de l'éducation et de l'économie puissent se poursuivre.

La plupart des forces politiques irakiennes avaient auparavant exigé que l'expulsion des troupes américaines d'Irak soit une priorité lors des négociations avec Washington.

Les autorités irakiennes et américaines se sont mises aujourd'hui à la table de négociations en vidéoconférence alors que les groupes de la Résistance ainsi que les personnalités politiques du pays mettent en garde contre la composition de l'équipe de négociation irakienne, l’estimant peu douée pour faire face aux tentatives de Washington de maintenir ses troupes en Irak.

http://french.presstv.com/Detail/2020/06/11/627233/Irak--EtatsUnis-ngociations-stratgiques-retrait-expulsion


 

Dans IRAK

AU KURDISTAN IRAKIEN, LA COLÈRE DU CORPS ENSEIGNANT

Par Le 11/06/2020

 

 

Au Kurdistan irakien, la colère du corps enseignant

11 juin 2020

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Texte inédit pour le site de Ballast

Le 16 mai 2020, un rassemblement d’enseignantes et d’enseignants en colère est sévèrement réprimé par la police dans la ville de Dohuk, au nord de la région autonome kurde d’Irak. Une mobilisation symptomatique de la crise qui frappe le gouvernement régional du Kurdistan, affaibli par ses tensions avec le pouvoir central irakien et gangréné par la corruption et le clientélisme. Un point sur la situation. ☰ Par Loez


Le 16 mai 2020, les enseignant·es de la ville de Dohuk, située dans la région autonome du Kurdistan, au nord de l’Irak, appelaient à un rassemblement pour protester contre le non-paiement de leur salaire. L’événement est peu commun dans cette ville qui se trouve sous la coupe du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), dirigé par la famille Barzani, et qui partage le pouvoir au sein du gouvernement régional du Kurdistan avec son rival, l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), tenue par la famille Talabani. C’est que les deux partis ont mené une lutte parfois sanglante1 pour le pouvoir — les tensions demeurent vives. Comme nous l’explique Renas, professeur d’anglais trentenaire, « les enseignants de Dohuk manifestaient pour leurs droits parce qu’ils n’ont toujours pas reçu leur salaire depuis janvier 2020, c’est-à-dire depuis 5 mois. En plus de ça, ils ont été payés plusieurs fois au quart seulement de leur salaire, voire pas du tout, entre 2016 et mars 2019. Un autre problème est que ni le PDK ni l’UPK ne veulent que l’éducation soit indépendante : ils interfèrent avec le système éducatif au Kurdistan ».

« D’après Amnesty Iraq, 167 personnes ont été arrêtées, dont huit journalistes qui couvraient l’événement. »

Avant même la manifestation, Badal Bardawi, activiste enseignant et organisateur du rassemblement, a été arrêté à son domicile par les forces de sécurité : elles ont débarqué en nombre au milieu de sa famille et terrorisé ses filles. « Le PDK ne permet aucune manifestation dans les zones sous son contrôle si ce n’est pas lui qui les organise. Beaucoup de gens parlent de Dohuk comme de la grande prison », ajoute Renas. La manifestation était à l’initiative de militants car, comme nous l’assure-t-il, « les syndicats d’enseignants au Kurdistan ne sont pas engagés dans les manifestations parce qu’ils sont contrôlés par le PDK et l’UPK. Ils ne veulent donc pas que les enseignants protestent. En d’autres termes, les syndicats de l’Éducation du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) ne sont pas indépendants, ils n’ont rien fait pour les enseignants, ils soutiennent le gouvernement. Les enseignants se sont organisés en dehors de ces soi-disant syndicats. L’une des organisations ainsi créées s’appelle le Conseil des enseignants insatisfaits, et a des membres dans presque toutes les villes ».

La manifestation de Dohuk a rassemblé devant le parc Azadî (ironie du sort, ce mot signifie « liberté ») une majorité d’enseignant·es, rejointe·s par quelques autres fonctionnaires partageant leurs revendications, avant d’être dispersée par la police anti-émeute. D’après Amnesty Iraq, 167 personnes ont été arrêtées, dont huit journalistes qui couvraient l’événement. Quinze des interpellé·es étaient encore détenu·es le lendemain, alors que le mouvement commençait à s’étendre à d’autres villes. Comble du cynisme, ils n’ont pu être libérés le 21 mai qu’en payant une caution élevée alors même qu’ils manifestaient parce qu’ils étaient à court d’argent. Mais Badal Bardawi, lui, est resté en prison deux semaines supplémentaires sans que sa famille puisse le voir, malgré un ordre de libération de la justice.

[Pipeline et puits de pétrole sur la route vers Kirkuk, 2016 (Loez)]

Les autorités ont justifié leur action par le fait que la manifestation n’aurait pas été déclarée, alors que Hamdi Barwari, président de la branche de l’organisation Kurdistan Human Rights à Dohuk, affirme que les enseignant·es avaient déposé une demande 48 heures avant. Demande restée sans réponse — donc sans interdiction. Les médias pro-gouvernement ont ensuite tenté de discréditer l’action en accusant les protestataires d’être manipulé·es par un parti d’opposition, l’Union islamique du Kurdistan, dont une députée s’est vue refuser l’accès à la manifestation. Puis, pour les plus racoleurs d’entre eux, en affirmant que le gros des manifestant·es était constitué de réfugié·es du Rojava. Finalement, c’est le non-respect des gestes barrière face au coronavirus qui a été invoqué pour justifier la dispersion. Les manifestations des enseignant·es ne sont toutefois pas une nouveauté. « Il y en a eues plusieurs entre 2016 et mars 2019. Mais depuis cette date, les protestations s’étaient éteintes. Même s’il y avait toujours quelques actions, notamment à Sulaymaniyah, réprimées par les forces de sécurité. » D’après Renas, la question des salaires n’est pas la seule raison de descendre dans la rue malgré la répression. « Les enseignants veulent également plus de droits et que le secteur de l’éducation soit davantage respecté. Le PDK et l’UPK ont corrompu le service public éducatif. Les enfants des familles au pouvoir et des officiels du gouvernement, eux, étudient dans des écoles privées. Les enseignant·es demandent également une plus grande liberté de parole et des droits pour la société. Beaucoup de celles et ceux qui manifestent veulent des réformes politiques, éducatives, économiques, et l’éradication de la corruption. »

« Leur répression brutale s’inscrit dans une longue tradition d’étouffement de toutes les voix dissidentes qui dénoncent la corruption endémique des autorités du GRK. »

Leur répression brutale s’inscrit dans une longue tradition d’étouffement de toutes les voix dissidentes qui dénoncent la corruption endémique des autorités du GRK. Plusieurs journalistes ont disparu, été arrêtés ou assassinés après avoir critiqué l’action du pouvoir, ou simplement fait leur travail d’enquête. L’arrivée au poste de Premier ministre de Masrour Barzani, fils de l’ancien président Masoud Barzani et ancien responsable des services de renseignement, réputé pour sa brutalité et sa cruauté, n’a pas arrangé les choses. Ni le fait que le président du GRK soit Nechirvan Barzani, cousin de Masrour. Mais le fait notable que cette première manifestation d’un mouvement enseignant qui redémarre se soit déroulée à Dohuk montre l’étendue de la colère qui gronde au sein des fonctionnaires du gouvernement, jusque dans la chasse gardée du pouvoir.

Au reste, cette crise des salaires s’inscrit dans le cadre plus général des tensions entre le gouvernement fédéral de Baghdad et les autorités du GRK sur la question du budget et de la redistribution de l’argent lié au pétrole. Pour Renas, « la raison des coupes de salaire est que le GRK exporte indépendamment du pétrole et d’autres ressources, sans donner aucun argent à Baghdad, alors que les ressources naturelles sont la propriété de tous les Irakiens. D’après la Constitution, l’argent gagné devrait être distribué à l’ensemble des citoyens, mais le GRK, en particulier la famille Barzani, vend du pétrole de son côté et personne ne sait ce que devient ensuite l’argent. Le GRK et le gouvernement central de Baghdad ont signé plusieurs accords au sujet du pétrole et de l’argent de sa vente, mais le GRK ne les a pas respectés. » Le dernier d’entre eux remonte à décembre 2019. Le GRK est censé fournir une certaine quantité de barils de pétrole au gouvernement fédéral, lequel, en retour, accorde une enveloppe budgétaire pour le fonctionnement du gouvernement et de ses institutions (le dernier accord consacrait 12,7 % du budget irakien audit GRK). Mais depuis que ce dernier a décidé de vendre de façon indépendante une partie de son pétrole en 2013, les tensions sont récurrentes avec les autorités fédérales. De 2014 à 2018, la région n’a ainsi plus touché d’argent fédéral — tout en voyant ses finances couler dans le contexte de la lutte contre l’État islamique.

[Soulaymaniyeh, hiver 2019 : la route, régulièrement inondée, n'est pas réparée (Loez)]

Fin 2018, le gouvernement central décide de remettre en place le versement d’une partie du budget du GRK. Mais, mi-avril 2020, l’ancien Premier ministre irakien Adil Abdul-Mahdi accuse les autorités kurdes de ne pas avoir envoyé un seul baril au gouvernement central — violant par là même l’accord conclu en décembre 2019 — et demande l’arrêt de tout paiement au GRK. Celui-ci a donc dû prendre sur un budget défaillant pour payer ses fonctionnaires, donnant la priorité à l’appareil policier et militaire ainsi qu’à la santé, crise du coronavirus oblige. Le 22 mai, le Premier ministre du GRK Masrour Barzani déclare dans un discours public que la région kurde est endettée à hauteur de 27 milliards de dollars, et qu’il faut s’attendre à une crise économique d’ampleur causée par la chute du prix du baril de pétrole. Dans la foulée, une nouvelle délégation kurde s’est rendue à Baghdad pour tenter de conclure un accord avec le gouvernement fédéral. Barzani pointe également du doigt la mauvaise répartition du budget du GRK, affirmant qu’une trop grande part de celui-ci est consacrée au paiement des salaires des fonctionnaires, réveillant les inquiétudes de la population quant à une politique d’austérité à venir et soulevant l’ire sur Twitter — les internautes dénonçant l’accaparement des richesses par la caste au pouvoir.

« Dans la foulée, une nouvelle délégation kurde s’est rendue à Baghdad pour tenter de conclure un accord avec le gouvernement fédéral. »

La corruption endémique vient en effet s’ajouter aux tensions avec le gouvernement central pour plomber plus encore les salaires de ses employé·es. « Baghdad paie le salaire de 682 849 d’entre eux », affirme Renas, impliqué un temps dans la lutte contre la corruption avant de voir ses opportunités d’évolution de carrière s’évanouir. « Mais le GRK déclare employer 1 249 000 personnes2. Il y a des personnes qui touchent plus d’un salaire, et plusieurs d’entre elles sont des employés fantômes qui ne travaillent pas mais sont payés malgré tout. C’est pour cela que beaucoup d’employés dans les régions kurdes préféreraient être payés par le gouvernement central plutôt que par le GRK. »

Rewas Fayaq, présidente du Parlement du GRK et membre de l’UPK, a affiché son soutien aux enseignant·es en déclarant : « Tout le monde au Kurdistan est furieux contre nous, et leurs protestations ne connaissent pas de frontières. Tou·te·s, de Duhok, d’Erbil, Sulaymaniyah et Halabja partagent les mêmes griefs. Laissez-les s’exprimer librement. C’est le devoir des autorités politiques de les entendre et de répondre positivement à leurs demandes3. » Un constat d’une rare lucidité venant d’une représentante de l’un des deux partis dominants — atténué, cependant, par le fait que l’UPK n’a lui-même pas hésité à réprimer les différentes manifestations de mécontentement, enseignantes comprises, ayant eu lieu dans les territoires sous son contrôle dans les années passées.

[Peshmergas de l'UPK et du PDK sur la ligne de front de Yaroubiyah, 2014 (Loez)]

Le mouvement de protestation intervient dans un contexte tendu. D’une part, un regain de tension important a eu lieu — dans la zone de Zinê Wartê, dans les monts Qandil — entre le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan dont les bases arrières sont installées dans la zone, et le PDK, qui soutient la Turquie dans sa guerre contre le parti révolutionnaire question. Le PDK a notamment facilité l’installation de bases militaires turques sur le territoire kurde, près des zones où le PKK est présent, et a même assisté l’armée d’Erdoğan : logistiquement et en matière de renseignement. Depuis, les appels à l’unité des forces kurdes se sont multipliés, sans réelle réponse de la part du PDK. Au même moment, l’UPK, qui a vu son pouvoir fragilisé lors des élections au Parlement de 2018 (où il a perdu un certain nombre de sièges), cherche à rééquilibrer la balance des forces en sa faveur et fait appel au gouvernement central irakien pour mettre en place une politique de décentralisation qui donnerait une plus grande autonomie aux provinces. Cela permettrait à l’UPK de gérer lui-même le budget des provinces sous son contrôle sans passer par le GRK, accusé de ne réaliser des investissements publics que dans les zones tenues par le PDK.

Si, comme le souligne Frederike Geerdink, journaliste spécialiste de la région, ces revendications sont davantage un moyen pour Lahur et Bafel Talabani, nouveaux dirigeants de l’UPK, de faire pression sur le parti adverse (avec les représentants desquels ils sont à couteaux tirés pour relancer des négociations sur le partage du pouvoir), l’éruption d’un nouveau mouvement de protestation de grande ampleur pourrait bien leur servir d’argument supplémentaire. Mais il est à craindre qu’une fois un accord trouvé, la situation revienne au statu quo, et que sans un vaste mouvement populaire, encore hypothétique, les logiques partisanes et tribales et la corruption continuent à faire loi au Kurdistan d’Irak. L’éruption de nouvelles manifestations quelques semaines après celle de Dohuk laissait tout de même penser que la situation n’était pas encore prête de s’apaiser.


Photographie de bannière : Loez


REBONDS

☰ Lire notre reportage « Entre l’Iran et l’Irak, les kolbars ne plient pas », Loez & Hataw, décembre 2019
☰ Lire notre reportage « Turquie, PKK et civils kurdes d’Irak sous tirs croisés », Sylvain Mercadier, novembre 2017
☰ Lire notre reportage « Kurdistan irakien : les montagnes, seules amies des Kurdes ? », Laurent Perpigna Iban, novembre 2017
☰ Lire notre reportage « Kurdistan irakien, les enjeux d’un référendum », Laurent Perpigna Iban, septembre 2017

 PDF | Imprimer

  1. Adlig Berévan, « Le Kurdistan irakien »Hérodote, 2007/1, no 124.
  2. Sur environ 5 000 000 d’habitant·es, soit un peu plus de 20 % de la population [ndlr].
  3. Citée et traduite en anglais sur Twitter par le journaliste Kamal Chomani, connu pour son engagement contre la corruption et peu suspect de relayer la propagande des partis au pouvoir [ndla].

Publié le 11 juin 2020 dans International par 

Loez

Loez

(Photo)journaliste indépendant, Loez s'intéresse depuis plusieurs années aux conséquences des États-nations sur le peuple kurde, et aux résistances de celui-ci.

Découvrir d'autres articles de 

https://www.revue-ballast.fr/au-kurdistan-irakien-la-colere-du-corps-enseignant/


 

Dans IRAK

IRAK : LE FAUCON US POMPEO DÉSARMÉ PAR LES HACHD AL-CHAABI

Par Le 06/06/2020

Le projet Daech bis échoue, Pompeo lance un SOS

Fri Jun 5, 2020 5:51PM

Des sapeurs US en opérations en Irak ©US ARMY/Archives

Des sapeurs US en opérations en Irak ©US ARMY/Archives

Un appel a la mobilisation pour lutter contre Daech signé Pompeo?! Ce que l'ancien chef de la CIA cherche ce n'est certes pas en finir avec Daech qui justifie aux USA et aux alliés le justificatif à prolonger leur présence au Moyen-Orient. En Irak tout comme en Syrie, les USA se sentent désarmés face aux forces anti-US qui les ont acculés dans leurs derniers retranchements... En Irak, les Hachd font systématiquement capoté toute opération US/Daech, et en Syrie, il en va de même pour l'armée syrienne et ses alliés... Un dernier SOS US avant le naufrage? La vérité est que les USA demandent à leurs alliés de payer les frais de ce qu’ils nomment la lutte contre Daech, mais leur but principal est d’utiliser ce budget afin de financer une confrontation avec l'Iran et ses alliés.

L’ancien agent du renseignement militaire américain, Scott Ritter, a révélé dans une note publiée sur le site Web de la chaîne RT que les tentatives du secrétaire d'État pour forcer les alliés à financer la lutte contre Daech visaient en fait à construire un front contre l'Iran. Il a affirmé que Mike Pompeo a fait pression sur les alliés pour augmenter le financement de la lutte contre Daech, alors que l'objectif principal de Washington n’est autre que de construire un front contre l'Iran.

« Bien que le président Trump ait précédemment affirmé et déclaré que Daech est détruit à 100%, Washington cherche tout de même un financement international pour poursuivre la lutte contre Daech, mais l'Iran constitue l’objectif principal de ce plan », écrit Ritter dans son analyse.

«Les États-Unis entraînent et équipent les terroristes contre l’Iran»

«Les États-Unis entraînent et équipent les terroristes contre l’Iran»

Les Américains sont, selon le commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), bien conscients que toute agression contre l’Iran sera suivie d’une réponse du même niveau.

Il précise :  

« Pompeo a appelé la communauté internationale à surmonter les contraintes économiques imposées par la crise économique mondiale et à fournir plus de 700 millions de dollars afin lutter contre les menaces de Daech en Irak et en Syrie ».

 Lors d'une réunion des ministres de la soi-disant coalition contre Daech jeudi, le secrétaire d’État américain a prétendu : « Notre lutte contre Daech se poursuit et se poursuivra dans un proche avenir. Il n'est pas temps de se reposer. Il nous faut continuer d’éradiquer les cellules souterraines de Daech et d’œuvrer pour stabiliser la région et reprendre de nombreuses régions en Irak et en Syrie des mains d’éléments de ce groupe. »

Lire aussi : Un mois d’opération USA/Daech contre la Résistance: le perdant ?

En allusion aux déclarations contradictoires des autorités américaines, d'un tweet de Trump annonçant en 2018 la fin de Daech en Syrie, passant par des informations sur le meurtre par Daech de quelques soldats US sur le territoire syrien, aux toutes récentes déclarations de Pompeo sur le budget de la lutte anti-Daech, Ritter poursuit :

« En dépit de telles preuves claires [de la survie des résidus de Daech], Trump a néanmoins déclaré lors d'une conversation téléphonique avec son homologue turc en octobre 2019 qu'il avait ordonné à toutes les troupes américaines restantes en Syrie de se retirer de ce pays . La confusion autour de cette décision a plus ou moins eu pour effet la dissolution de la coalition anti-Daech. Peu de temps après l’ordre de Trump sur la sortie des troupes américaines de Syrie, Trump leur a quand-même confié de nouvelles missions en Syrie, à savoir protéger les champs de pétrole, la lutte contre le gouvernement du président syrien Bachar Assad et empêcher l'Iran d'entrer dans la région. Depuis, les États-Unis ont eu des affrontements sporadiques en Syrie et en Irak avec les combattants pro-iraniens, tout cela faisait partie d'une plus grande guerre par procuration contre l'Iran. Au début de 2020, le plan de la lutte contre Daech a progressivement été laissé de côté et les forces américaines se sont préparées pour un conflit potentiel avec l'Iran ».

Irak: le Pentagone, pris de court!

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Bilan d'une semaine d'offensive US/Daech en Irak : "Les USA ont militairement perdu la main"!

L’ancien agent de Renseignement de l’armée américaine signale que la pandémie mondiale de coronavirus aurait réduit le soutien possible à un conflit plus large entre l'Iran et les États-Unis, et que les pays du monde entier luttaient contre la maladie et les conséquences sociales et économiques dues aux réglementations du confinement. Dans une telle situation, la demande de Pompeo aux alliés d'obtenir un budget pour contrer Daech doit faire l’objet d’une évaluation. Étant donné que les pays du monde ne soutiennent pas les États-Unis dans la guerre contre l'Iran, l'administration Trump n'a d'autre choix que de convoquer des fantômes de Daech pour obtenir un soutien international à la présence américaine en Asie de l’Ouest. De tout cela, Ritter conclut qu’une telle politique est vouée à l'échec, car les États-Unis ne seront pas en mesure de former une coalition anti-Daech. Même si une telle coalition est formée, les réalités géographiques de la Syrie et de l'Irak rendront complètement impossible la survie d’une telle coalition dans le temps.

http://french.presstv.com/Detail/2020/06/05/626826/Trump-rve-la-cration-dun-Front-antiiranien



Dans IRAK

"PERCÉE" RUSSE EN IRAK?

Par Le 04/06/2020

L'armée de l'air irakienne se fera aider par la Russie? 

Thu Jun 4, 2020 5:49PM

Les Hachd al-Chaabi continuent de traquer les daechistes. ©Fars News

Les Hachd al-Chaabi continuent de traquer les daechistes. ©Fars News

Sur fond de fulgurants opérations militaires anti-Daech que la Résistance irakienne menées coup sur coup à Kirkuk, à Salaheddine, à al-Anbar, tout observateur est ébahi. Voici une force armée irakienne que l’Amérique a tout fait pour faire disparaître depuis 2019 mais lui coupe l'herbe sous les pieds en liquidant les supplétifs daechistes des Américains. La Russie ne peut y être indifférente. L'ambassadeur russe a Bagdad Assimov s'est entretenu ce jeudi avec le ministre irakien de la Défense lui faisant part de la volonté russe de coopérer militairement avec l'Irak. Est ce de contrats d'armements qu'il s'agit ou d'un ralliement russe et de son armée de l'air aux frappes anti-Daech abandonnées par l’Amérique?  

Les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de réaction rapide ont lancé ce jeudi 4 juin une opération « Abtal al-Iraq » (Héros d’Irak) pour nettoyer dix villages dans le sud de la province irakienne de Salaheddine.

Les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de sécurité irakiennes poursuivent depuis trois jours la deuxième étape de leur opération « Abtal al-Iraq Nasr al-Sayyada » pour traquer les résidus de Daech.

Triangle Syrie-Irak-Jordanie sous contrôle de la Résistance

Triangle Syrie-Irak-Jordanie sous contrôle de la Résistance

Désormais les USA sauront difficilement franchir les frontières jordaniennes. Ce jeudi 4 juin, les forces conjointes des Hachd al-Chaabi, de l’armée, de la police fédérale, de la réaction rapide et de l’armée de l’air poursuivent leur opération contre Daech et libéré dix villages dans l’est de la province de Salaheddine », ont annoncé les Hachd al-Chaabi dans un communiqué.

« Les forces de la 10e brigade des Hachd al-Chaabi et de la réaction rapide dans le sud de Salaheddine ont réussi à libérer 10 villages », a écrit al-Malomah.

« La 1re brigade des Hachd al-Chaabi, déployée dans la province de Diyala dans l’est de l’Irak a annoncé ce jeudi 4 juin qu’elle a réussi à nettoyer plus d’une cinquantaine de kilomètres de cette province. Ces opérations ont eu lieu dans les montages du district de Qara Taba où plusieurs positions et repaires de Daech ont été détruits. »

Irak: le Pentagone pris de court!

Irak : le Pentagone pris de court !

L’Irak sort ses batteries de missiles antimissiles sophistiqués à Al-Anbar !

Talib al-Mousawi, le commandant des Hachd al-Chaabi dans la province de Diyala, a également annoncé une autre opération dans cette province dans les montagnes de Hamrin dans le cadre de l’opération Abtal al-Iraq, et déclaré que les forces militaires avaient commencé à patrouiller et à nettoyer cette zone.

La deuxième étape de l’opération Abtal al-Iraq a commencé le jeudi 4 juin avec la visite de Mustafa al-Kazemi à Kirkouk dans le but de nettoyer cette province, ainsi que des parties de Salaheddine et Diyala de la présence de noyaux de Daech.

Aïn al-Asad: Royal coup irano-russe?

Aïn al-Asad : Royal coup irano-russe ?

La Russie, la Syrie, l’Iran préparent-ils la chasse à l’US Air Force en Irak ?

En Irak, des sources militaires ont fait part de la poursuite pour le troisième jour consécutif de l’opération pour traquer des éléments de Daech dans les montagnes de Hamrin.

Les 23e, 24e, 1re, 4e et 110e Brigades et l’unité des commandos des Forces populaires avaient commencé leurs opérations jeudi, le troisième jour

Talib al-Mousawi, commandant des Forces populaires de Diyala, annoncé que les 23e, 24e, 1re, 4e et 110e Brigades et les forces de réaction rapide des Hachd al-Chaabi ont commencé leurs opérations ce jeudi, pour le troisième jour d’affilé.

« Le but des Hachd al-Chaabi en menant cette opération coordonnée par le quartier général des opérations de Kirkouk et Salaheddine, était de découvrir les cachettes de Daech et de les détruire », a-t-il ajouté.

Des sources concordantes faisant part de prochaines négociations irako-russes en vue d'élargir les coopérations bilatérales dans tous les domaines y compris le secteur militaire mais aussi la santé, Abdul Rahman al-Husseini, ambassadeur d’Irak en Russie, a déclaré à Al-Sabah qu’il avait parlé par téléphone avec des responsables du ministère irakien de la Santé des résultats prometteurs du médicament contre le coronavirus russe Avifavir.

Citant des responsables russes de la santé, il a affirmé que ce médicament avait été efficace à 90 % dans le traitement du coronavirus.

Le responsable irakien a déclaré qu’il tiendrait des discussions scientifiques avec la Russie sur l’efficacité du médicament et que l’importation du médicament en provenance de Russie serait préférable si les responsables irakiens étaient d’accord. Parce que les deux pays ont des « relations exceptionnelles » entre eux.

http://french.presstv.com/Detail/2020/06/04/626749/Irak-Hachd-alChaabi-Daech-nettoyage-Salaheddine-Diyali-Kirkouk-Qara-Taba-Hamrin-coronavirus


 

Dans IRAK

LES COMMUNISTES IRAKIENS SOUTIENNENT LE SOULÈVEMENT POPULAIRE ET EXIGENT DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES DANS LE PAYS

Par Le 01/06/2020

LES COMMUNISTES IRAKIENS SOUTIENNENT LE SOULÈVEMENT POPULAIRE ET EXIGENT DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES DANS LE PAYS

 Solidarité Internationale PCF IrakMouvement Communiste InternationalMoyenOrient Aucun commentaire

31 MAI 2020


Article du journal communiste britannique Morning Star
Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF


Les communistes d'Irak ont appelé à des élections anticipées après qu'un nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi, ait été approuvé au début du mois après des semaines de querelles politiques dans le pays.

Deux précédentes nominations au poste de Premier ministre n'avaient pas réussi à obtenir de consensus parmi les groupes sectaires et religieux représentés au sein du Parlement de Bagdad.

L'Irak est secouée par un soulèvement de masse depuis octobre 2019, avec des milliers de personnes descendant dans les rues pour exiger un véritable changement politique et la fin du système actuel, qui a été imposé à la suite de l'invasion américaine de 2003 et de l'occupation qui a suivi.

On estime que plus de 700 manifestants ont été tuées par les services de sécurité qui ont réprimé la dissidence.

L'une des principales revendications des manifestants est la mise en place d'un gouvernement de transition pour préparer de nouvelles élections et traduire en justice les auteurs des violences.

Le Parti communiste irakien (PCI) a averti que le refus des blocs au pouvoir de se plier aux exigences des manifestants ne fait que creuser l'impasse politique, aggravée encore par la pandémie de Covid-19.

Une nouvelle vague de protestations a été déclenchée par la forte chute des prix du pétrole et l'aggravation de la crise économique.

Cette situation s'est accompagnée d'une recrudescence d'attaques terroristes dans le pays, perpétrées par Daech, qui cherche à tirer profit de la détérioration de la situation en matière de sécurité.

Le PCI a insisté pour que les exigences du soulèvement populaire soient mises en œuvre dès que possible, en particulier la tenue d'élections anticipées sous la supervision des Nations unies, et pour que le droit d'expression, le droit de manifester et de protester pacifiquement, les libertés civiles et les droits des femmes soient respectés.

Le parti soutient les protestations en cours, affirmant que la pression populaire est nécessaire pour forcer le Premier ministre à agir.

"Le nouveau gouvernement sera donc jugé en fonction de ce qu'il réalisera réellement, en actes et non en paroles, au regard de ces priorités et mesures concrètes", peut-on lire dans une déclaration du PCI.

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

Quelques images de la protestation en Irak (Baghdad)

http://solidarite-internationale-pcf.fr/2020/05/les-communistes-irakiens-soutiennent-le-soulevement-populaire-et-exigent-des-elections-anticipees-dans-le-pays.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail


 

Dans IRAK

SUR DEMANDE DE L’ARMÉE IRAKIENNE, LES USA REFUSENT DE BOMBARDER LES TERRORISTES DE DAECH

Par Le 28/05/2020

Irak : les USA refusent de bombarder Daech. « Nous n’avons pas besoin des forces étrangères pour préserver notre souveraineté »

 Depuis 4 heures  28 mai 2020

forces_irakiennes

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 Irak - Monde arabe

 

Rédaction du site

Les Etats-Unis ont refusé une demande de l’armée irakienne de viser une cellule formée de quatre éléments de Daech lors de l’opération en cours dans la province d’Al-Anbar, a révélé un responsable de sécurité dans la province d’al-Anbar, lors d’une interview accordée sous le couvert de l’anonymat au site d’informations irakiens Al-Maalouma.

Ces chefs de Daech se cachaient sous le pont al-Anaz, situé entre la zone d’Amiriyat al-Samoud et un village de la localité d’al-Zuba, dans le sud de Falloujah . Lorsqu’ils ont été repérés, les forces de sécurité en ont informé le commandement des opérations d’al-Anbar qui, à son tour, a contacté les forces américaines leur demandant d’intervenir.
« L’armée américaine a utilisé des drones pour filmer la scène et se rassurer de la présence de ces quatre personnes sur les lieux, mais elle a refusé de les viser sous prétexte les drones américains n’étaient menacés », rapporte al-Maaloumah.
Et de poursuivre : « les forces de sécurité irakiennes se sont alors rendues dans la zone pour attaquer les quatre chefs de Daech qui s’étaient évadés, laissant derrière eux de la nourriture et des uniformes militaires. Finalement ce sont les forces sécurités irakiennes qui les ont pris pour cible et les ont éliminés ».

Selon le responsable, les quatre hommes semblaient vouloir, de concert avec des cellules dormantes de Daech, mener des attaques à grande échelle contre la zone d’Amiriyat al-Samoud et d’autres districts dans la province d’al-Anbar, vu qu’ils avaient planté un engin explosif improvisé dans la zone d’Amiriyat al-Samoud il y a près d’un mois.

Nous n’avons pas besoin des froces étrangères

Par ailleurs et lors d’une interview accordée à la chaîne d’information satellitaire libanaise Al-Mayadeen, le porte-parole des forces armées irakiennes le général Yahya Rassoul a assuré que les forces irakiennes sont désormais en mesure de protéger la souveraineté du pays sans recours aux forces étrangères.

Selon lui, malgré les méthodes surprises utilisées par Daech, le groupe terroriste n’était pas en mesure d’affronter les forces armées irakiennes.

Il a souligné avoir fourni à la Syrie des informations importantes sur Daech, dans le cadre d’un centre de coordination et d’échange de reresponsable_mediatique_daechnseignements, «ce qui a servi à l’armée syrienne d’attaquer les terroristes affiliés à cette organisation » sur son sol.

« Nous sommes prêts à contenir toute avancée terroriste à la frontière entre l’Irak et la Syrie. Nous sommes capables de protéger notre souveraineté et nous n’avons pas besoin de troupes étrangères pour combattre Daech en Irak», a-t-il souligné.

Arrestation du responsable médiatique de Daech

Le mardi 26 mai, les Hachd al-Chaabi ont annoncé dans un communiqué qu’une unité de la 43e brigade avait effectué une embuscade ayant conduit à l’arrestation du dénommé Ayyoub Adai al-Ani (photo à droite), considéré comme responsable médiatique de Daech.

Il est « impliqué dans la plupart des opérations criminelles contre les forces de sécurité et les civils dans la province de Salaheddin », précise le texte.

Sources: Press Tv, RT;

http://french.almanar.com.lb/1767086


 

Dans IRAK

LE GROUPE TERRORISTE DAECH RESSURGIT EN IRAK AVEC LA BENEDICTION DE L'ETAT TERRORISTE DES ETAS-UNIS

Par Le 05/05/2020

«Daech» ressurgit en Irak avec la bénédiction américaine

«Daech» ressurgit en Irak avec la bénédiction américaine

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Par Samer Zoughaib

Le groupe terroriste «Daech» a multiplié ses attaques contre les Forces de la mobilisation populaire (al-Hachd al-Chaabi) et les troupes irakiennes ces dernières semaines. L’opération la plus sanglante s’est produite le 2 mai dans la province-clé de Salaheddine, dans la région de Mkeichifa, non loin de la ville de Samarra (107 kilomètres au nord de Bagdad).

L’assaut, mené sur plusieurs axes par des dizaines de membres de «Daech» a duré jusqu’à l’aube avant d’être repoussé par les unités du Hachd, avec l’appui de l’aviation irakienne. Onze combattants des forces de la mobilisation populaire ont été tués dans ces affrontements.

Cette attaque montre que «Daech» dispose toujours de moyens logistiques importants, d’un armement sophistiqué, dont des lunettes à vision nocturne, et d’une capacité non négligeable de collecte de renseignements.

D’autres attaques se sont produites dans les jours qui ont suivi à Salaheddine mais aussi dans d’autres régions d’Irak. Le Hachd et les forces de sécurité irakienne ont par ailleurs lancé, lundi 4 mai, une vaste opération dans la vallée de Hourane, dans la province d’al-Anbar à l’ouest de Bagdad, pour pourchasser des cellules du groupe terroriste actives dans le secteur.

L’instabilité politique et la crise du coronavirus profitent à «Daech»

«Daech» s’était déjà manifesté en mars dans la région de Janaqine, dans la province de Diyala frontalière de l'Iran, en attaquant des postes des forces de sécurité. Il a aussi pilonné aux obus de mortier des quartiers des villes de Toz Jurmatu et Amerli (province de Salaheddine) pour la première fois depuis des années.

Ce regain d’activité militaire s’est accompagné d’une recrudescence des assassinats de notables ou de membres de tribus sunnites alliés au Hachd al-Chaabi, imputés à des cellules dormantes de l’organisation terroriste.

Certains observateurs affirment que le groupe terroriste a mis à profit l’instabilité politique en Irak, secoué pendant des mois par un mouvement de contestation, et sans Premier ministre depuis la démission de Adel Abdel Mahdi en novembre, ainsi que la crise sanitaire due au coronavirus, pour se réorganiser et repasser à l’offensive.

Certes, ces deux facteurs ont sans doute contribué au regain d’activité de «Daech», d’autant que les forces de sécurité étaient occupées à lutter contre les débordements et à faire respecter les consignes de confinement que la population a eu du mal à accepter.

Mais expliquer la résurgence de «Daech» par ces deux seuls facteurs serait absoudre les Etats-Unis de toute responsabilité. La coalition internationale conduite par Washington a déployé quelque 5200 soldats et des dizaines d’avions dans des bases partout dans le pays, et s’est enorgueillie d’avoir éradiqué «Daech» en 2017. Mais le groupe terroriste est toujours là trois ans après la proclamation de la victoire et ceux qui lui font face sur le terrain sont le Hachd al-Chaabi et les forces de sécurité irakiennes.

Le scénario de 2014 se répète

Si le groupe terroriste est encore présent et dispose toujours de capacités opérationnelles c’est parce que les Etats-Unis lui ont laissé une marge de manœuvre dans le but de l’instrumentaliser le moment venu, exactement comme ils l’avaient fait en 2014, lorsqu’ils ont utilisé la menace représentée par le groupe terroriste pour revenir en Irak, qu’ils avaient été contraints de quitter en 2010 sans obtenir un accord avec les autorités irakiennes.

Aujourd’hui, c’est le même scénario qui se répète. Après l’assassinat, le 3 janvier, du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne, le maréchal Qassem Suleimani, et du vice-président du Hachd al-Chaabi, Abou Mehdi al-Mouhandis, le Parlement irakien avait exigé, deux jours plus tard, le retrait des troupes américaines et de leurs alliés occidentaux. Depuis cette date, les troupes de la coalition internationale sont dans une situation illégale en Irak.

Depuis, Washington tergiverse. Tantôt Donald Trump exige des compensations financières, tantôt le Pentagone laisse filtrer une lettre annonçant le retrait de ses troupes, avant de se rétracter. Vers la mi-février, les Etats-Unis ont annoncé l’évacuation de certaines bases et le regroupement de leurs forces sur d’autres.

Dans le même temps, l’armée américaine a déclaré une guerre multiforme au Hashd al-Chaabi, véritable artisan de la défaite de Daech, sous prétexte de contrer l’influence de l’Iran en Irak et dans toute la région. Ses chefs ont été inscrits sur la liste des sanctions américaines, ses forces ont subi des raids de l’aviation américaine et de drones «israéliens»… Ces pressions contre le Hashd sont le meilleur service qui puisse être rendu à «Daech».

Washington veut arracher des concessions aux Irakiens

Dans une interview publiée récemment par le quotidien irakien Al-Sabah, le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes, le général Abdel Karim Khalaf, a annoncé que les négociations portant sur le retrait américain auront lieu en juin entre Washington et Bagdad.

La recrudescence des attaques de «Daech», facilitées par le redéploiement des troupes américaines et les pressions exercées sur le Hachd al-Chaabi, ne peut être séparée de l’approche de cette échéance.

Les Etats-Unis veulent négocier avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des Irakiens, afin de leur arracher des concessions sous prétexte que la menace terroriste persiste et s’amplifie. Mais si Washington souhaitait réellement en finir avec cette menace, il cesserait ses agressions contre les Forces de la mobilisation populaire et apporterait l’aide technique et matérielle nécessaire à l’armée irakienne.

Les concessions que les Américains veulent obtenir sont d’ordre politique, de manière à préserver leur influence au sein des institutions constitutionnelles. Elles sont aussi militaires, dans le but de maintenir des leviers au sein des forces armées et des services de sécurité irakiens, et économiques, afin de profiter des contrats de reconstruction du pays et d’avoir leur mot à dire dans la gestion des immenses réserves pétrolière de l’Irak.

«Daech» fait partie des instruments qui pourraient être utilisés pour atteindre ces objectifs.

https://www.french.alahednews.com.lb/35003/324


 

Dans IRAK

IRAK : LES HACHD AL-CHAABI CONTRE-ATTAQUENT!

Par Le 03/05/2020

Salaheddine, Diyala, Kirkouk, le Pentagone se heurte à un mur!

Sun May 3, 2020 1:57PM

Des combattants des Hachd al-Chaabi. ©Farsnews

Des combattants des Hachd al-Chaabi. ©Farsnews

Le général de brigade Haïdar al-Moussawi, commandant de la 26e brigade des Hachd al-Chaabi a annoncé que ses forces ont empêché dans la nuit du 2 au 3 mai un groupe terroriste de Daech de pénétrer dans le désert d’al-Nakhib.

« Les agissements des terroristes ont été observés par des caméras thermiques avant que les combattants des Hachd al-Chaabi entrent en action et les font fuir vers l’ouest du désert », a déclaré à al-Maalouma le général al-Moussawi.

Irak: les Hachd ont déjoué un nouveau complot des supplétifs US à Salaheddine

Irak: les Hachd ont déjoué un nouveau complot des supplétifs US à Salaheddine

Les forces de la Mobilisation populaire irakienne ont pu contrecarrer un complot des terroristes daechistes visant à attaquer les positions des Hachd au nord de l’Irak.

Le commandement des Hachd al al-Chaabi de l'opération Samarra a de son côté averti ce dimanche 3 mai des tentatives sporadiques de Daech d'atteindre des lieux saints de la région et a appelé donc ses forces à se préparer à défendre le sanctuaire des imams chiites.

« Abou Hassan al-Halafi, commandant des opérations de Samarra, a tenu deux réunions distinctes avec les commandants des 313e et 314e brigades et les responsables chargés d'enquêter sur les récentes évolutions », est-il écrit dans le communiqué du commandement des opérations de Samarra.

Les Hachd ont déjoué l’opération de Daech au sud de Samarra

Les Hachd ont déjoué l’opération de Daech au sud de Samarra

Les forces de sécurité irakiennes, soutenues par les combattants des Hachd al-Chaabi, ont réussi à repousser une attaque de Daech dans le sud de la ville sainte de Samarra.

Lors de ces réunions, plusieurs questions importantes ont été abordées, dont les plans militaires, le processus des récentes évolutions, les propositions faites pour attaquer Daech et la préparation à tout état d’urgence.

Lors de ces réunions, al-Halafi a souligné la nécessité de concentrer tous les efforts sur la lutte contre Daech et l'élimination de tout danger possible contre la ville de Samarra appelant les forces armées à se préparer, en particulier pour défendre le sanctuaire des deux imams chiites.

Le 26 janvier 2006, les Takfiristes sont entrés dans le sanctuaire des deux imams chiites avec 200 kg de TNT et ont détruit son dôme, mais maintenant le plus grand dôme des lieux saints de l'Irak a été installé dans ce sanctuaire.

Irak: l'offensive US-Daech échoue!

Irak: l'offensive US-Daech échoue!

Les USA échouent à réoccuper par Daech interposé la province stratégique de Salaheddine.

Ces derniers jours, des cellules dormantes de Daech soutenues par les États-Unis et l’Arabie saoudite ont perpétré des attaques terroristes dans les provinces de Salaheddine, de Ziqar et de Diyali tuant et blessant un certain nombre de combattants des Hachd et forces de sécurité.

Après des attaques de Daech depuis plusieurs fronts contre la province de Salaheddine, Saraya al-Salam, une composante des Hachd al-Chaabi, et branche militaire du courant Sadr en Irak, a déclaré dans un communiqué que la sécurité est établie dans les zones contrôlées par ces forces autour de Samarra.

Les États-Unis, qui semblent se trouver dans une situation précaire en Irak, tentent de justifier la poursuite de leur présence en Irak en laissant le champ libre à Daech pour attaquer les groupes de la Résistance et les forces armées irakiennes.

Mais aujourd’hui, la donne a changé par rapport à l’année 2014 où Daech a émergé ; les groupes irakiens, dont les Hachd al-Chaabi sont aujourd’hui assez puissants pour faire face aux menaces terroristes dans ce pays.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Seyed Abbas Moussavi, a fermement condamné ce dimanche les actes criminels et lâches de Daech qui a tué un certain nombre de combattants des Hachd al-Chaabi, lors du mois de ramadan.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple irakien et a espéré que l’Irak serait bientôt débarrassé avec la solidarité entre le gouvernement et le peuple des résidus de ce groupe terroriste formé et soutenu par certains pays.

http://french.presstv.com/Detail/2020/05/03/624513/Irak-Daech-opration-attaque-Salaheddine-Ziqar-Diyali-Sanctuaire-imam-alAskari


Dans IRAK

L’ARMÉE IRAKIENNE FACE A L'US NAVY

Par Le 22/04/2020

Tue Apr 21, 2020 6:17PM

Une découpe en bois représentant un soldat de l’armée américaine et le président américain Donald Trump (derrière) suspendu à une potence symbolique le long d’une rue de la capitale irakienne, le 10 février 2020. ©AFP

Une découpe en bois représentant un soldat de l’armée américaine et le président américain Donald Trump (derrière) suspendu à une potence symbolique le long d’une rue de la capitale irakienne, le 10 février 2020. ©AFP

L’armée irakienne et les forces tribales ont lancé une opération d’envergure de nettoyage dans la zone près de la frontière syrienne.

Le Commandement des opérations d’al-Anbar a déclaré que les troupes de l’armée et les forces tribales avaient lancé une grande opération dans la région de Wadi al-Qadf dans la partie occidentale de la province al-Anbar pour nettoyer la région des terroristes de Daech.

« L’opération a été menée sur la base d’informations précises sur l’existence de cellules dormantes de Daech dans les régions occidentales d’al-Anbar », a-t-il déclaré dans une interview avec Mawazin News.

Les autorités sécuritaires irakiennes ont fait état ce mardi 21 avril de l’arrestation de cinq terroristes de Daech dans la ville d’al-Qaem, dans la province d’al-Anbar.

« Une unité d’infanterie a réussi à arrêter cinq terroristes recherchés à al-Qaem », ont-elles indiqué dans un communiqué.

Irak: les Hachd font le ménage

Irak : les Hachd font le ménage

Les Hachd al-Chaabi ont lancé une opération d’envergure pour nettoyer les provinces de Ninive et de Salaheddine.

Ces dernières années, les États-Unis ont déployé un certain nombre de leurs troupes dans la région irakienne de Wadi al-Qadf, dans le désert d’al-Anbar, située près de la région syrienne Al-Tanf. Wadi al-Qadf est frontalière de la Jordanie au sud de la Syrie au nord.

Le déploiement de troupes américaines à Wadi al-Qadaf avait pour objectif déclaratoire d’empêcher les éléments de Daech de retourner dans les zones frontalières occidentales de la Syrie, mais ils cherchaient en fait à contrer l’influence des Hachd al-Chaabi dans la région, ainsi qu’à semer l’insécurité dans la province al-Anbar en laissant la libre cours aux terroristes de Daech pour que les États-Unis enracinent leur présence dans cette région stratégique.

Sur la scène politique en Irak, le nouveau Premier ministre désigné, Mustafa al-Kazemi participera la semaine prochaine à une séance du Parlement pour gagner le consensus des partis politiques afin de former son gouvernement.

Irak/nouveau PM: le désarroi US?

Irak/nouveau PM : le désarroi US ?

Le président irakien Barham Saleh a annoncé jeudi avoir chargé le chef du renseignement Mustafa al-Kazemi de former un gouvernement après que l’ex-gouverneur de Najaf, Adnane Zorfi, a jeté l’éponge, poussé vers la sortie par un rare consensus politique contre lui.

Dans la foulée, un membre de la coalition Fath au Parlement irakien a affirmé ce mardi qu’un accord a été conclu avec le Premier ministre désigné pour faire de l’expulsion des troupes américaines du pays l’une des priorités de l’agenda du nouveau gouvernement irakien ajoutant que sur ce sujet il n’y avait aucune différence.

Saad al-Saadi, membre de la coalition Fath, dirigé par Hadi al-Ameri au Parlement irakien, a démenti des rumeurs de divergences entre les groupes politiques chiites et Mustafa al-Kazemi sur l’expulsion de troupes étrangères d’Irak.

« Il a été convenu avec le Premier ministre désigné qu’il y aurait une clause dans le programme du gouvernement irakien sur l’expulsion des troupes étrangères d’Irak, et nous attendons que ce programme soit présenté aux groupes politiques pour s’en assurer. Il n’y a donc pas de différence, et la question de l’expulsion des États-Unis est l’un des principes sur lesquels un accord a été conclu avec Al-Kazemi », a déclaré Saad al-Saadi au site d’information Bagdad Al-Yaum.

Deux jours après l’assassinat par les États-Unis du général Solemani, chef de la force Qods du CGRI et d’Abou Mahdi al-Mouhandes, le commandant adjoint des Hachd, le Parlement irakien a voté le 5 janvier 2019 à majorité écrasante pour l’expulsion des troupes étrangères d’Irak.

L'Irak vote l'expulsion des GI's!

L'Irak vote l'expulsion des GI's!

Les députés irakiens ont approuvé à l'unanimité le projet de loi sur l'expulsion des troupes US

http://french.presstv.com/Detail/2020/04/21/623587/Larme-irakienne-face--lUS-Army


 

Dans IRAK

LES TERRORISTES DE DAECH ENVISAGENT DE CONTAMINER AU COVID-19 LES IRAKIENS AVEC L'AIDE DE FAUX MÉDECINS

Par Le 19/04/2020

Daech envisagerait de contaminer au Covid-19 les Irakiens avec l’aide de faux médecins

 Depuis 1 jour  18 avril 2020

corona

corona

 Irak - Monde arabe

 

Les terroristes du groupe takfiro-wahhabite Daech planifient de distribuer des masques infectés au peuple irakien, affirme la chaîne télévisée libanaise Al-Mayadeen, citant des sources irakiennes.

«Daech a l’intention de distribuer des appareils et des masques contaminés à l’aide de pseudo-médecins», ont indiqué ces sources.

Le plan est prévu pour être appliqué dans plusieurs villages dans le pays, précise la chaîne.

Dans le même temps, des sources au sein des forces de sécurité irakiennes ont confirmé à Al-Mayadeen envisager une contre-opération.

«Nous mettons en garde les Irakiens de ne pas communiquer avec des inconnus», ont-elles déclaré.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 150.142 morts depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles.

Plus de 2.207.730 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 193 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Cela ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Parmi ces derniers, au moins 483.000 sont aujourd’hui considérés comme guéris.

Source: Sputnik

http://french.almanar.com.lb/1722569


 

Dans IRAK

IRAN : LA 82ème DIVISION AÉROPORTÉE US PIÉGÉE!

Par Le 10/04/2020

« Nos militaires, on ne peut pas les évacuer » (général Mark Milley)

Fri Apr 10, 2020 6:33AM

Au moins 22 missiles ont été lancés sur les bases d’Aïn al-Asad et d’Erbil par l’Iran, le 8 janvier 2020. ©AP

Au moins 22 missiles ont été lancés sur les bases d’Aïn al-Asad et d’Erbil par l’Iran, le 8 janvier 2020. ©AP

Jeudi, le chef d'état-major interarmées des États-Unis a déclaré que les parachutistes de la 82e division aéroportée étaient bloqués au Moyen-Orient depuis janvier.

Le général Mark Milley, chef d'état-major des forces armées américaines, a déclaré que la plupart des soldats de la brigade de la Force de réaction rapise de la 82e division aéroportée qui ont été envoyés au Moyen-Orient en janvier ne sont toujours pas rentrés chez eux en raison des tensions avec l'Iran et de la nouvelle épidémie de coronavirus (COVID-19).

Les USA auraient commencé à négocier le retrait de leurs troupes d'Irak...

Les USA auraient commencé à négocier le retrait de leurs troupes d'Irak...

Recueilli sur la base US à Aïn al-Asad, le chef du CentCom 

« Nous travaillons, presque quotidiennement, pour déterminer exactement quand les ramener à la maison », a-t-il dit, lors d'une séance en direct où les hauts responsables de la Défense ont répondu aux questions des soldats et de leurs familles.

« Le secrétaire à la Défense tient beaucoup à les ramener chez eux. Mais cela dépend de la situation sécuritaire globale entre l'Irak et l'Iran. »,a-t-il expliqué.

Citées par certaines sources d'information, un journal américain a prétendu le 10 mars que le Pentagone avait retiré un petit nombre de ses troupes de l’Asie de l’Ouest après être arrivé à cette conclusion que la « menace d'attaques de représailles » de l'Iran et de ses alliés dans la région avait disparu.

« Après l’assassinat de Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, environ 1 000 soldats dépêchés au Koweït, ont quitté la région au cours des deux dernières semaines », lit-on dans un rapport du 10 mars du Wall Street Journal.

Le 3 janvier, le président américain Donald Trump a autorisé une frappe de drone près de l'aéroport de Bagdad qui a tué en martyr Qassem Soleimani, Abou Mahdi al-Mohandes et un certain nombre de leurs compagnons.

Cinq jours plus tard, l'Iran a lancé des missiles balistiques sur des bases militaires des États-Unis en Irak. L'attaque a fait plus de 100 blessés côté américain.

L'Iran a-t-il

L'Iran a-t-il "déplumé" les USA?

La frappe iranienne contre Aïn al-Asad a révélé un certain nombre de nouvelles tendances qui remodèlent l’ordre mondial.

Washington a envoyé environ 750 soldats en Irak et quelque 4 000 autres au Koweït après l'opération « terroriste » ayant coûté la vie au général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, et à ses frères d’armes.

En mars dernier, des responsables de l'armée américaine ont déclaré que 2 000 autres soldats déployés au Koweït étaient susceptibles de quitter la région dans les semaines à venir, a-t-on appris du Wall Street Journal.

C'était la première fois que les États-Unis retiraient leurs forces terrestres de la région depuis janvier où les tensions entre Téhéran et Washington se sont exacerbées.

Toujours selon le Wall Street Journal, cette décision est un signe que les responsables américains sont divisés pour alléger les tensions régionales.

Les soldats la brigade de la Force de réaction rapide de la 82e division aéroportée ont été envoyés au Koweït pour renforcer la sécurité des bases et des ambassades américaines. Le Pentagone a informé les familles de leur retour imminent.

Le déploiement de batterie de missiles Patriot en Irak s’inscrit dans le cadre du Deal du siècle

Le déploiement de batterie de missiles Patriot en Irak s’inscrit dans le cadre du Deal du siècle

Des autorités du département américain de la Défense ont déclaré la semaine dernière que le Pentagone déploierait des systèmes antimissiles Patriot en Irak.

http://french.presstv.com/Detail/2020/04/10/622704/Iran-82e-division-aeroportee-US-piegee


 

Dans IRAK

L’ARMÉE DE L'AIR IRAKIENNE FAIT PEUR AUX AMÉRICAINS. US GO HOME!

Par Le 06/04/2020

Sun Apr 5, 2020 8:41AM

Un F16 irakien./AFP

Un F16 irakien./AFP

Depuis le 28 janvier, les États-Unis d'Amérique ont cessé le programme de livraison de composants et de missiles pour les chasseurs-bombardiers F-16 irakiens. Le contrat avait été signé en mai 2016 pour une valeur de 1,8 milliard de dollars (1,6 milliards d’euros) mais la dernière livraison n'avait été effectuée que le 14 novembre 2019 soit un an après la fin de Daech en Irak ! En cessant de fournir des composants de missiles et des pièces de rechange aux F-16 irakiens, les troupes US qui accélèrent ces temps ci leur retrait de « tous les sites et bases aériens » en Irak pour ne se concentrer qu'à Aïn al-Asad, ont cru pouvoir clouer au sol l'armée de l'air irakienne. Leur surprise a été bien grande que le 21 mars dernier ; les chasseurs F-16 irakiens ont décollé de leur base pour participer aux côtés des forces armées y compris les Hachd à des opérations d'envergure contre les réseaux supplétifs US à travers l'Irak, dit daechistes.  

Ce jour là, le commandement irakien a affirmé que l’opération avait été menée en coopération avec l’armée de l’air irakienne, dont les F-16 ont effectué plusieurs frappes sur les positions des terroristes dans les montagnes de Hamrin, montagne stratégique bourrée de grottes et de tunnels que les pilotes irakiens ont pu détecter et détruire. 

Irak: les supplétifs US bombardés

Irak: les supplétifs US bombardés

Les forces armées irakiennes ont mené une nouvelle opération contre les cellules dormantes du groupe terroriste Daech dans les montagnes de Hamrin, au nord du pays.

Or cette opération réussie de l'armée de l'air qui a marqué l'échec de plus de 10 d'efforts US destinés « à priver l'Irak de son armée de l'air souveraine » venait à avoir lieu à peine 7 jours après que l'US Air Force a pris pour cible de sa campagne aérienne cinq provinces irakiennes, y frappant non seulement les sites militaires de la Résistance mais encore ceux appartenant à l'armée irakienne. Pour les observateurs politiques, cet acte fou qui a officiellement enterré l'accord de sécurité signé avec Bagdad cachait mal une crainte : celle de voir l'Irak doté d'une aviation autonome. Cette crainte est bien visible à travers le retrait précipité des troupes US de l'ensemble des bases aériennes du pays, troupes qui ne laissent derrière elles qu'un tas de ferrailles, « aucun armement digne de ce nom » qui puisse renforcer les forces armées irakiennes.

En ce sens Qassi al-Anbari, l'un des commandants de l'armée de Badr à al-Anbar estime que les batteries de Patriot US ont une seule et unique cible : l'armée de l'air irakienne : « Déployés à al-Anbar, les missiles de Patriot auront leur impact sur l'ensemble des secteurs militaires irakiens, y compris l'armée de l'air. Les USA pourraient parfaitement viser les avions irakiens, les F-16 entre autres, sous prétexte d'avoir à s'opposer aux Hachd. Un premier lot est arrivé à l'ouest du pays depuis le Koweït et le second lot arrivera à Erbil dans les jours à venir. L'objectif étant à la fois de contrer les S-400 russes déployés dans le Nord-Est syrien mais aussi les avions de l'armée de l'air irakienne. »

Irak: le Patriot sauvera Israël?

Irak: le Patriot sauvera Israël?

Le déploiement de Patriot en Irak a pour but de protéger Israël et d'assurer la sécurité des frontières du nord de l’Arabie saoudite avec l’Irak.  

Mais l'Irak restera-t-il les bras croisés? Rien n'est moins sûr. 

Samedi 3 avril, les huit groupes appartenant à la Résistance irakienne ont émis un communiqué commun où ils qualifient d’occupation, la présence des troupes américaines en Irak, sans manquer d’insister sur la poursuite de la résistance jusqu’au retrait total de ces forces d’Irak. Ils ont averti qu’en cas de non retrait US, l’Irak serait transformé en « un enfer pour les occupants ».

Le communiqué a été signé par le mouvement Asaïb Ahl al-Haq , Kataëb Sayyid al-Shuhada, le mouvement Al-Awfiya, le mouvement Kataëb Jund al-Imam, le mouvement Al-Nujaba, le bataillon Imam Ali, les bataillons Ashura et Al-Khorasani, histoire de faire comprendre aux Américains qu'ils n'ont pas en face d'eux, que Kataëb Hezbollah et qu'en cas d'atteinte à cette dernière, c'est toute la Résistance irakienne qui passera à la riposte. Un message très clair aux États-Unis : l'évacuation de certaines de leurs bases militaires US en Irak et la concentration des troupes à Aïn al-Asad à al-Anbar et ou encore à Harir à Erbil, bases bientôt dotées de Patriot, ne signifient qu'une chose pour la Résistance : les USA se mettent en ordre de bataille pour rester ! 

Or cette obstination à agir contre la volonté de tout un peuple a un prix lourd à payer. Le communiqué aux allures d'une « feuille de route pour la lutte anti-US de longue durée » affirme que les opérations « antérieures » n’ont été qu’un « rappel à l'ordre » et que « ce qui suivra sera encore pire » : « Que les Yankees l'imaginent, si tous les groupes de la Résistance décidaient tous ensemble de les combattre simultanément, quelle serait leur réaction? Et d'ailleurs s'ils pourraient en avoir une » . 

Il y a deux jours le groupe Ausbat al-Thaayirin qui s'est illustré ces dernières semaines par une « sanglante » attaque au missile contre la base aérienne de Tajii où deux Américains ont été tués, a fait publier une vidéo qui devrait à l'heure qu'il est, avoir bien attiré l'attention des stratèges du Pentagone. Il s'agit des images toutes récentes tournées à l'intérieur d'Aïn al-Asad et de la base à Erbil. Pour le drone qui en est l'auteur et qui a su contourner les radars US, le fait de trouver l'emplacement des Patriot ne devrait pas être trop difficile, surtout qu'il se ferait accompagner d'autres drones et missiles de croisière comme au Yémen, quand Ansralalh s'en est pris à Aramco, détournant à la fois les Patriot mais aussi les AWACS et avions de reconnaissance qui les soutenaient. 

Patriot US : la surprise des Hachd?

Patriot US : la surprise des Hachd?

Irak : une attaque au drone simultanée contre Aïn al-Asad?

http://french.presstv.com/Detail/2020/04/05/622340/Irak-Rsistance-USA-feuille-de-route-Patriot


 

Dans IRAK

LES BRIGADES DU HEZBOLLAH IRAKIEN RÉPONDENT AUX MENACES US : LEUR SORTIE DE L'OUEST DE L'ASIE EN SERA LE PRIX

Par Le 03/04/2020

Les Brigades du Hezbollah en Irak répondent aux menaces US: leur sortie de l’ouest de l’Asie en sera le prix

Les Brigades du Hezbollah en Irak répondent aux menaces US: leur sortie de l’ouest de l’Asie en sera le prix

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Par Zeinab Daher

La crise du coronavirus qui frappe le monde n'a point empêché les Etats-Unis de poursuivre ses offensives. Des rapports font état de l'intention de Washington de cibler les postes du Hached Al-Chaabi en Irak dans plusieurs régions. Ces informations sont accompagnées d'autres sur le déploiement du système Patriot dans le pays, sans la permission du gouvernement irakien.

AlAhed a interviewé le porte-parole du Hezbollah en Irak, Mohammad Mohyi, qui a affirmé que les factions de la résistance sont prêtes à la confrontation.

Voici le texte de l'interview:

*Les rapports sur l'envoi de forces américaines et du système de défense Patriot en Irak, sont-ils un indice sur une frappe américaine imminente? Quelle est votre riposte à ces démarches?

La plupart des mouvements américains aujourd'hui sont liés à des données précédentes, dont la hausse du rythme de la confrontation avec les forces américaines en Irak et l'augmentation du refus populaire de cette présence. Ainsi, ces mouvements sont une tentative pour imposer la volonté américaine par encouragement ou intimidation, par la guerre psychologique, par des mouvements sur le terrain ou par les complots, ou des tentatives de frappes contre les factions de la résistance et leurs chefs et certaines personnalités nationales ou sécuritaires qui s'opposent aux plans américains.

Nous abordons ces mouvements avec sérieux et ne disons pas que les forces se retirent de certains lieux, mais les considérons comme des retraits par tactique, dans le but de protéger les forces américaines si elles entreprennent un nouvel acte criminel.

Dans l'un de nos communiqués, nous avions évoqué l'intention des forces américaines d'effectuer une descente sur les postes des forces sécuritaires, des factions du Hached ou d'une faction de la résistance. Nous sommes l'objectif selon toutes les menaces proférées par les Américains. Nous avons également mis en garde contre la gravité et les répercussions d'une telle opération criminelle.

En effet, les Etats-Unis tentent d'imposer une réalité politique aussi, en imposant le nom d'une personnalité pour gérer le gouvernement irakien. Ceci constitue un renversement politique que les Etats-Unis veulent imposer par la force militaire, tout en essayant d'intimider les factions de la résistance et les forces politiques opposantes.

*L'Irak est-il désormais la scène la plus faible pour que les Etats-Unis la menacent d'un moment à l'autre?

Les Etats-Unis, par leur présence en Irak, imposent leur hégémonie sur la situation sécuritaire et militaire et sur la décision position et plusieurs autres parties. Les Etats-Unis ont effectivement plusieurs bras parmi les forces irakiennes, qui se placent aux cotés de la présence des forces américaines. Plusieurs autres forces dans le système sécuritaire et militaire irakien agissent clairement en faveur du plan américain.

L'Irak souffre de l'instabilité et de circonstances périlleuses, face à la propagation du nouveau coronavirus, en plus de l'instabilité sécuritaire et politique et des manifestations exploitées par les forces américaines en faveur de leurs  plans. Tous ces faits fragilisent la scène irakienne et permettent aux Etats-Unis de tenter d'imposer leur volonté par la force. De fait, déployer le système Patriot constitue en soi une violation de l'accord stratégique et une violation flagrante de la souveraineté irakienne.

*Quel est la riposte des factions de la résistance irakienne aux menaces américaines?

Les positions de la résistance sont claires. Nous avions annoncé à plusieurs reprises que la présence des forces américaines en Irak est illégale et ainsi le peuple irakien jouit du droit de lutter contre cette présence par les moyens jugés adéquats. En tant que factions de la résistance, nous sommes prêts à la confrontation et dotés de la volonté pour faire face à tous les développements de la prochaine période, si les Etats-Unis mènent une offensive et défient la décision du Parlement irakien qui a insisté sur leur sortie de l'Irak. Nous sommes prêts à affronter les forces américaines par tous les moyens, comme nous avions déclaré clairement.

Les Etats-Unis peuvent avoir l'illusion que s'ils ciblent les Brigades du Hezbollah, ils peuvent mettre fin à notre présence et ainsi passer à une phase de domination complète de l'Irak.

Peut-être que les Etats-Unis peuvent également supposer qu'après avoir osé assassiner les chefs de la victoire, Hajj Qassem Soleimani et Hajj Abu Mahdi Al-Muhandes, ils ont violé les lignes rouges et, par conséquent,  ils peuvent oser de nouveau. Mais ces calculs sont erronés et fondés sur une vision incorrecte de la nature de la situation en Irak et une évaluation inexacte des capacités des factions de la résistance, en particulier des Brigades du Hezbollah.

Nous sommes certains que si les Etats-Unis osent commettre une folie, ils seront surpris par la nature de la réponse et la manière de la mobilisation de toutes les factions de la résistance irakienne, en particulier les Brigades du Hezbollah, et le peuple irakien avec toutes leurs variétés. Beaucoup de leurs  bases seront ciblées dans des zones qui peuvent être considérées comme sûres.

*Les brigades du Hezbollah ont toujours été accusées de cibler l'ambassade américaine, et les noms de leurs chefs ont été inscrits à la liste du terrorisme. Ce fait constitue-t-il une entrave à votre travail et lutte?

Les brigades du Hezbollah sont inscrites à la liste américaine du terrorise depuis 2009. Ce fait ne changer point la nature des activités ou les objectifs du Hezbollah. Ces brigades ont contraint les forces de l'occupation à sortir durant la période de l'occupation. Les Etats-Unis réalisent parfaitement que ces brigades ont joué un rôle essentiel contre leurs plans, c'est pourquoi ils créent les alibis pour les prendre pour cible.

Nous ne nous soucions pas des menaces américaines et c'est la nature de notre travail, et nous travaillons dans les circonstances les plus difficiles et les plus compliquées parce que nous sommes confrontés à un pays comme les Etats-Unis. Nous nous rendons compte qu'il a du potentiel et des armes et réalisons qu'il peut avoir recours à des méthodes d'attaques, mais en conséquence cela augmente notre détermination, notre volonté et notre force.

*Comment juger-vous la coïncidence entre les récentes menaces américaines avec la visite du général Qaani en Irak?

 Les menaces durent depuis longtemps et nous avons été ciblés avant haj Qassem Soleimani et Haj Abu Mahdi al-Muhandis. Nos sites à la frontière entre l'Irak et la Syrie ont été frappés plus d'une fois. Même l'année dernière, des dizaines de nos martyrs ont été pris pour cible, sans aucune justification, et les Etats-Unis ont alors éludé la responsabilité et déclaré que les avions pourraient être «israéliens».

Nous figurons sur la liste des objectifs  américains depuis longtemps et cette équation n'a pas changé et continuera jusqu'à ce que nous imposions aux Etats-Unis la formule de sortie.

*Sommes-nous devant le scenario de la guerre ouverte ou d'une guerre d'usure pour expulser les forces américaines de la région?

Si les Etats-Unis insistent pour rester en Irak, ils imposent l'équation de la résistance. Et la résistance a commencé depuis que nous avons réalisé que les Etats-Unis avaient un plan pour rester. Nous avons appelé le gouvernement irakien, le Parlement et les forces politiques à adopter des cadres diplomatiques et politiques et à faire pression pour la suppression de ces forces selon les règles que le gouvernement juge appropriées.

Cette option a perduré jusqu'à l'approbation de la décision du Parlement iraquien, mais il est clair que les Etats-Unis ont rejeté cette décision et ne l'ont pas reconnue ou respectée, ni respecté la demande du gouvernement irakien aux Nations Unies de mettre fin au rôle de la coalition internationale en Irak.

Le défi était clair, et cela signifie l'insistance américaine à perdurer l'occupation, ce qui mènera à la résistance. Et nous l'avons dit explicitement: si les Etats-Unis ne quittent pas l'Irak, ils feront face à la résistance du peuple irakien et des factions de la résistance, et c'est un droit légitime.

*Que dites-vous de la détermination du Hached Al-Chaabi à en finir avec la présence américaine dans la région?

Les Etats-Unis ont commis de nombreux crimes en Irak et dans la région. Le plus grand est peut-être l'assassinat de dirigeants. Ce crime ne peut certainement pas passer sans que les Etats-Unis paient un prix, et le prix est très clair, et ce n'est pas seulement sortir d'Irak, mais plutôt de toute la région de l'Asie occidentale.

De surcroit, nous faisons partie de l'axe de résistance qui a fixé cet objectif. Notre lieu d'action en Irak est l'arène la plus importante, étant donné la présence militaire directe qui sépare la République islamique, la Syrie et le Hezbollah au Liban. La résistance irakienne reste au milieu, et donc nous avons une grande responsabilité, et cette responsabilité a commencé. Nous avons commencé à mettre en œuvre ce grand objectif, et nous l'atteindrons, si Dieu le veut.

Les Etats-Unis se rendent compte que cette résistance est déterminée sur cet objectif, et par conséquent, ils sont devenus plus féroces aujourd'hui et essaient de mettre fin à la résistance en Irak, sous l'illusion qu'il s'agit du maillon le plus faible ou qu'elle ne peut pas continuer. Les circonstances de l'Irak diffèrent des conditions du Liban, de la Syrie et de la République islamique d'Iran, car il y a des parties qui se tiennent aux côtés des Etats-Unis. Mais avec ces conditions et ces complications, nous continuons à œuvrer en faveur de cet objectif. Quoi que les États-Unis essaient, ils ne pourront pas nous dissuader.

https://www.french.alahednews.com.lb/34633/323


 

Dans IRAK

IRAK : CUISANT ÉCHEC DES COMMANDOS US !

Par Le 27/03/2020

La 101ème division aéroportée US mord la poussière…

Fri Mar 27, 2020 3:47PM

Les forces américaine ont raté une opération commando contre la Résistance irakienne à Bagdad. ©Farsnews/Illustration

Les forces américainezs ont raté une opération commando contre la Résistance irakienne à Bagdad. ©Farsnews/Illustration

Le quotidien saoudien al-Arab, citant des sources proches des groupes armés irakiens, a annoncé que les militaires américains à Bagdad ont lancé une opération commando pour enlever les commandants des groupes de la Résistance.

« Un commando américain a tenté d’enlever Shebl al-Zaidi, commandant des brigades de l'imam Ali (AS), l’éminent adjoint d’Akram al-Kaabi, secrétaire général du mouvement al-Nuajba, et l'un des collègues du martyr Abu Mahdi al-Mohandes, vice-commandant des Hachd al-Chaabi », ont affirmé ces sources.

« Deux de ces personnes précitées s’étaient déplacées avant que les militaires américains ne lancent leur opération », ont-t-elles ajouté.

Le Jeudi 26 mars, Mohammed al-Baldawi, député irakien, a fait part de l’existence de preuves établissant que les Éats-Unis avaient l’intention de mener un coup d’État en Irak par le biais de Daech.

Irak: deux officiers US tués

Irak: deux officiers US tués

Le CentCom annonce la mort de deux officiers au lors de « mission de conseillers militaires » aux côtés des forces irakiennes contre les forces ennemies. Mais quels ennemis ?

« Washington envisage de réveiller les cellules dormantes de Daech dans les provinces de Salaheddine, de Ninive et de Diyali en vue de mener un coup d’État en Irak », a ajouté al-Baldawi.

« L’administration Trump fait pression sur Bagdad pour qu’il lâche les prisonniers daechistes invoquant le risque de contamination au coronavirus », a-t-il indiqué.

À ce sujet, les tribus de la province de Dhi Qar dans le sud de l’Irak ont organisé un rassemblement protestataire pour mettre en garde contre un coup d’État ou toute ingérence politique en Irak.

« Tout acte stupide de la part des États-Unis entraînerait une confrontation illimitée avec ce pays et tous ses protecteurs en Irak », a averti Baldawi.

Irak: le coup d'État US a échoué!

Irak: le coup d'État US a échoué!

Pourquoi les Etats-Unis sont-ils organiquement incapable de mener un coup d'Etat militaire en Irak?

Les brigades du Hezbollah irakien ont annoncé jeudi 26 mars dans un communiqué la tenue d'exercices militaires dans la région de Jurf al-Sakhr au sud-ouest de Bagdad pour se préparer à toute situation d'urgence.

Baptisées « La chasse aux corbeaux », ces manœuvres ont été effectués par des milliers de combattants du Hezbollah irakien dans le cadre d'un exercice tactique au cours duquel des armes sophistiquées étaient utilisées. Ils ont mené une bataille dans les forêts et une formation à la guerre urbaine.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/27/621730/Irak-EtatsUnis-hliporter-forces-amricaines-Rsistance-coup-dEtat-Daech


 

Dans IRAK

DEUX SOLDATS TURCS TUES EN IRAK

Par Le 26/03/2020

2 soldats turcs tués en Irak

 Depuis 3 heures  26 mars 2020

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 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Le ministère turc de la défense a annoncé la mort de deux soldats turcs lors d’une attaque en Irak.

Deux militaires turcs ont été tués et deux autres blessés dans des tirs de Morter perpétrés par des miliciens kurdes dans le nord de l’Irak, a accusé le ministère turc.

Selon la version de ce dernier, les miliciens du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont mené une attaque provocatrice contre les forces turques qui ont riposté en bombardant des cibles dans la région.

« L’armée s’est vengée des auteurs de l’attaque et a détruit des cibles dans la région », a-t-il signalé, tout en précisant que ses forces ont exécuté des raids aériens contre 4 positions dans le nord de l’Irak et neutralisé 8 membres du PKK.

La Turquie garde depuis 2016 ses troupes dans le nord irakien, sans autorisation du gouvernement irakien qui considère la présence de ces forces comme illégitimes, réclamant leur retrait.

Selon le journal britannique Independant, Ankara deploie entre 700 et 1.000 soldats dans la région Baachika, dans la province de Ninive. Alors qu’elle prétend vouloir protéger sa frontière des infiltrations de Daech, elle a annoncé vouloir former et entrainer 3.000 combattants originaires de Mossoul dans le cadre des forces de la police irakienne.

 

Source: Divers

http://french.almanar.com.lb/1694112


 

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IRAK : LES HACHD AL-CHAABI DÉJOUENT UN NOUVEAU COMPLOT TERRORISTE A SALAHEDDINE

Par Le 24/03/2020

Irak: les Hachd ont déjoué un nouveau complot des supplétifs US à Salaheddine

Tue Mar 24, 2020 4:27PM

Les forces de la Mobilisation populaire irakienne (Hach al-Chaabi) ©Al-Manar

Les forces de la Mobilisation populaire irakienne (Hach al-Chaabi) ©Al-Manar

Selon la chaîne d’information irakienne Alsumaria news, les Hachd al-Chaabi au service du Renseignement irakien ont déjoué un complot terroriste visant le siège de la Mobilisation populaire et les forces de sécurité dans la province septentrionale de Salaheddine.

Dans une opération conjointe, le service de renseignement de la brigade 14 et la police fédérale irakiennes ont trouvé un lieu de refuge des éléments de Daech à Tal al-Dahab dans la région de Yathrib, dans la province de Salaheddine. Après une intervention salvatrice, ils ont réussi à neutraliser un grand complot des terroristes qui se préparaient à attaquer une importante base des Hachd et des forces de sécurité dans la région.

Trois terroristes ont également été arrêtés lors de l’opération. Il s'agissait d'un dangereux réseau terroriste qui tentait d’aboutir le complot. Des armes et des bombes artisanales ont également été saisies sur place.

Cette opération de neutralisation intervient alors que les forces de sécurité, soutenues par les combattants de Saraya al-Salam [brigades de la paix, NDLR], une composante des Hachd al-Chaabi, avaient réussi à éliminer deux dangereux chefs militaires du groupe terroriste de Daech, toujours dans la même province.

Ce n’est pas seulement les Daechistes qui visent les positions des forces populaires irakiennes, mais aussi les États-Unis qui occupent le pays à la tête d’une coalition militaire internationale, au nom d’une intervention militaire anti-terroriste en Irak, sans l’aval de Bagdad. Ce qui donne à réfléchir quant aux nouveaux agissements des résidus daechistes.

 

L'Irak à l'heure du Pantsir S-1....

L'Irak à l'heure du Pantsir S-1....

Selon des sources irakiennes, "ce que l'Amérique a voulu détruire le 13 mars est intact ". Qu'est-ce qui a dérouté les F-16 US ?

Le Parlement irakien a voté en janvier dernier pour l’expulsion des militaires américains d’Irak qui lancent impunément des frappes contre les forces irakiennes, au mépris de la souveraineté nationale irakienne. 

L'Irak vote l'expulsion des GI's!

L'Irak vote l'expulsion des GI's!

Les députés irakiens ont approuvé à l'unanimité le projet de loi sur l'expulsion des troupes US

En plus des sanctions qu’ils imposent à ses dirigeants, les États-Unis utilisent Daech pour combattre les Hachd al-Chaabi. 

Selon nombreux témoignages, les forces américaines envoient depuis leurs bases de l’aide aux terroristes de Daech, dont des armes qui ont été découvertes dans leurs fiefs en Irak.

Les sources d’information des Hachd ont à maintes reprises souligné que les États-Unis utilisent abusivement leurs bases militaires dans l’ouest de l’Irak et interdisent aux forces de sécurité irakiennes de s’en approcher, rendant encore plus difficile la traque des terroristes dans ces régions.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/24/621518/les-Hachd-ont-dejoue-un-nouveau-complot-de-Daech-a-Salaheddine


 

Dans IRAK

LES SUPPLÉTIFS US BOMBARDES PAR L’ARMÉE DE L'AIR IRAKIENNE

Par Le 21/03/2020

L’armée de l’air irakienne frappe les agents américains

Sat Mar 21, 2020 5:29PM

Des avions F-16 de l'armée de l'air irakienne. (Photo d'archives)

Des avions F-16 de l'armée de l'air irakienne. (Photo d'archives)

Les forces armées irakiennes ont mené ce samedi une nouvelle opération contre les cellules dormantes du groupe terroriste Daech dans les montagnes de Hamrin, au nord du pays, a annoncé le commandement des opérations conjointes irakiennes.

Le général de brigade Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes, a affirmé que les forces irakiennes ont réussi à tuer des dizaines de terroristes de Daech et à détruire un certain nombre de tunnels et de cachettes des terroristes.

Lire aussi: L'acte de décès de l'accord sécuritaire avec les USA, signé

L’opération a été menée en coopération avec l’armée de l’air irakienne, dont les F-16 ont effectué plusieurs frappes sur les positions des terroristes dans les montagnes de Hamrin.

Les F-16 irakiens contre l'US Air force!

Les F-16 irakiens contre l'US Air force!

Démonstration de force de l'armée de l'air irakienne, l'US Air Force mise K.O.

Dans leur déclaration, les forces de sécurité irakiennes ont confirmé le succès des opérations dans la région de Kanoukh et de Talat al-Hamrin, soulignant qu’au moins 25 terroristes avaient été tués et neuf tunnels et un camp d'entraînement détruits.

Malgré la défaite de Daech sur le champ de bataille, le groupe terroriste a maintenu plusieurs cellules dormantes à travers le pays. Daech en profite pour mener des attaques terroristes sporadiques contre la population civile et les militaires.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/21/621320/Irak-les-suppletifs-US-bombardes


Dans IRAK

GI's EN IRAK : LE TEMPS DES CERCUEILS!

Par Le 17/03/2020

Panique à bord : les GI's se retirent de Qaëm, de Mossoul, de Kirkouk...

Tue Mar 17, 2020 7:14AM

Les batteries de Katiuoucha appartenant  "Ausbat al-Thaayirin" et utilisées pour frapper les positions américaines à Tajji/Twitter

Les batteries de Katiuoucha appartenant "Ausbat al-Thaayirin" et utilisées pour frapper les positions américaines à Tajji/Twitter

Ça va mal, trop mal en Irak : depuis que  Ausbat al-Thaayirin, a revendiqué la double frappe au missile contre la base aérienne US de Tajji et a promis que son action ne serait pas la dernière, le Pentagone a très bien compris que la Résistance irakienne ne plaisante pas et que ce qu'il qualifie de "guerilla" irait croissant dans les jours et les semaines à venir : les images des bunkers sous-terrains creusés tout autour de la base Tajji à Salahaddine d'où les roquettes de 107 millimètres ont été tirées contre les troupes US, roquettes qui pourraient être suppléés, pourquoi pas par de missiles de courte portée plus puissants (Deep Strick) devraient  bien donner à réfléchir aux généraux américains qui savent mieux que quiconque ni les F-15 ni même les F-35 ne sauront rien contre cette forme parfaitement inouïe de guerre que se disent prêtes à mener les Hachd al-Chaabi contre le "géant US au pied d'argile". 

Mais la mutation que vit l'Irak, le Résistant, va au delà de cette seule dimension militaire dont les impacts pèseront trop lourd sur l'administration US quand les cercueils des soldats US feront la queue pour rentre au bercail: depuis 2003, et le fameux protectorat de Bremer, l'Amérique avait pris l'habitude de ne voir à travers l'Irakien lambda un homme à "corrompre" à coup de dollars, de commissions et de chèques pour en faire " une antenne locale". Et bien c'est à ses dépens qu'elle apprend aujourd'hui que cette "belle " époque est aussi terminée. D'où cet incroyable rapport de la communauté du renseignement US daté du 15 mars qui accuse la Royal Air Force britannique d’avoir tué des centaines de civils innocents en Irak ces cinq dernières années ! À l'appui des preuves imagées, le "Big Brother" accuse le "Small Brother" d'avoir tué entre janvier 2015 au février 2010 des "centaines d'Irakiens"-à comprendre les combattants des Hachd- à coup des bombes et des missiles. La situation devrait être particulièrement précaire pour que l'Amérique sacrifie de la sorte Sa Majesté sur l'autel de ses intérêts sinon qui croirait que la Royal Air force, tout comme l'armée de l'air française, hollandaise belge danoise, elles aussi impliquées dans les crimes contre les Irakiens auraient agi seul, sans avoir reçu l'ordre et le soutien logistique préalable de Washington.

Irak: drones US sortent de leur trou et bombardent Qaëm/Abou Kamal

Irak: Des drones US sortent de leur trou et bombardent Qaëm/Abou Kamal

Mais ce genre de stratagème à deux sous, saura-t-il sauver des eaux l'Amérique du couple Trump-Pomepo?  Difficile de répondre par affirmative. Dans son édition de lundi, News Week croit savoir que la coalition dirigée par les États-Unis aurait décidé de "quitter certaines de ses bases en Irak" à la suite de "la récente série d'attaques aux roquettes" contre ses forces". Citant l'armée américaine, la publication dit que "les troupes US seront redéployées vers de plus grandes installations", mais que "cela n'affectera pas la '''mission militaire"" dans le pays". C'est ce qu'il faut attendre et voir?  Pour l'heure les troupes US se retirent de leurs positions les plus proches des bases des Hachd. Ainsi, elles vont se retirer des bases à Qaëm près de la frontière syrienne (usine de phosphate) ensuite de l'aérodrome de Qayyarah près de Mossoul, mais aussi de la fameuse base aérienne K-1 à Kirkouk où elles ont travaillé des mois durant pour se faire rallier par les Peshmarghas et expulser de Mossoul les Hachd!

Le communiqué du porte-parole de l’opération Inherent  Resolve (OIR) prête à sourire quand il tente d'expliquer la raison de cette humiliante reculade : "la raison en est le «succès» de la lutte contre Daech". Or on sait que ce sont les pertes subies dans deux attaques successives contre le camp Tajji qui ont poussé les Américains à organiser cette première vague de retrait. 

Et le communiqué d'ajouter :« Ces bases restent sous contrôle irakien et nous continuerons notre partenariat de conseil pour la défaite permanente de Daech contre d'autres bases militaires irakiennes ». Ce n'est pas une sortie par le haut quand on sait que le commandement militaire conjoint irakien a décidé dans la foulée de la frappe criminelle du 13 mars des positions des forces militaires irakiennes par l'armée de l'air américaine de couper tout lien avec l'US Army. La suite du texte est encore plus édifiante : le porte-parole dit que "l'armée US n'annoncerait pas de calendrier précis pour les mouvements de troupes". Décidément les GI's se sentent partout traqués et surveillés et c'est cela même le principe de guerre asymétrique qui finira par mettre à la porte les troupes d'occupation. 

Frappes US: l'armée irakienne riposte!

Frappes US: l'armée irakienne riposte!

Le Commandement des opérations conjointes a suspendu sa coopération avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis, suite aux récentes attaques américaines contre les forces armées irakiennes.

Les Patriot à Aïn al-Asad pourront-ils contre les pluies quotidiennes des roquettes ou des missiles de courtes portées? Les États-Unis ont déjà déployé à Tajji, à K1 des C-RAM, systèmes définis comme étant capables de contrer les roquettes Katioucha de 107 mm. Mais vu les récentes frappes, le succès est loin d'être au rendez-vous. Or le Patriot ne réussira pas là où l'arme propre à l'endigue des roquettes ou de "petits missiles" a échoué. En ce sens, la menace téléphonique de Pompeo brandie lundi soir à l'encontre du PM Adel Abdel Mahdi relève plus d'un coup de bluff que d'une réelle puissance de nuisance. Le secrétaire Mike Pompeo a menacé, lundi 16 mars, sur son compte Twitter, que les États-Unis ne toléreraient aucune attaque contre leurs militaires se trouvant en Irak. « Nous avons parlé au téléphone avec le Premier ministre Adel Abdel Mahdi de l’attaque meurtrière contre la base Tajji. De tels actes ne peuvent pas être tolérés et les groupes responsables doivent être punis par le gouvernement irakien ». Par "le gouvernement irakien" avez-vous dit? Le géant au pied d'argile se dégonfle déjà .... 

Irak: l'heure du glas a sonné pour les USA

Irak: l'heure du glas a sonné pour les USA

Le commandement militaire conjoint irakien qui compte en son sein des "officiers US" a annoncé avoir suspendu toute coopération avec le Pentagone. 

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/17/621037/irak-qaem-base-us-pompeo-coalition-daech-tajji


 

Dans IRAK

L'IRAK SUSPEND SA COOPERATION AVEC L’ARMÉE US

Par Le 17/03/2020

Irak: suspension de la coopération avec l’armée américaine

 Depuis 2 jours  16 mars 2020

Irak: suspension de la coopération avec l’armée américaine

Irak: suspension de la coopération avec l’armée américaine
Irak: suspension de la coopération avec l’armée américaine

 Irak - Monde arabe

 

Le général de brigade Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes, a fait part dimanche de la décision de ce Commandement de suspendre sa coopération avec l’armée américaine suite aux frappes aériennes visant les forces militaires irakiennes.

« Attaquer les forces militaires officielles du pays est un acte d’hostilité », ajoute Tahsin al-Khafaji, soulignant que toute coopération avec la coalition américaine serait suspendue jusqu’à la signature d’un nouvel accord.

« Aucune partie n’a encore revendiqué l’attaque contre la base américaine à Tajji », a-t-il réaffirmé.

Selon des sources médiatiques, de nouveaux équipements militaires ont été récemment livrés aux bases américaines via un aéroport militaire près de Bagdad, tandis que les forces américaines déployées dans la base de Tajji se sont séparées des militaires irakiens présents sur le site.

Dans la foulée, Hassan al-Kaabi, chef du bloc parlementaire Badr, a déclaré dimanche qu’au cas où les Américains ne se retireraient pas d’Irak, les Irakiens adopteraient une autre attitude envers eux.

Et d’ajouter : « Les Américains et les forces de la coalition internationale devront respecter la souveraineté d’Irak. Nous ne leur permettrons pas de violer la souveraineté du pays et de verser le sang des Irakiens ».

Hassan al-Kaabi a également évoqué des agissements destinés à expulser les militaires américains d’Irak.

« Le refus de Washington de retirer ses militaires d’Irak les mettra en danger », a-t-il réitéré.

De son côté, le ministère irakien des Affaires étrangères a qualifié d’« acte hostile » et de « violation de la souveraineté d’Irak » les frappes aériennes des États-Unis visant les forces militaires officielles de l’Irak.

Dans le cadre de ce que l’on pourrait appeler « violation systématique de la souveraineté irakienne », l’armée américaine a frappé vendredi 13 mars les positions des forces armées irakiennes dans quatre provinces du pays.

À 1H15 du matin (heure locale), les positions des Hachd al-Chaabi ainsi que celles des unités d’intervention rapide et de la 19e Brigade de l’armée irakienne ont été frappées par les chasseurs américains.

Les avions ont d’abord frappé cinq bases des Hachd al-Chaabi à Jurf al-Nasr (à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad). Lors de trois autres frappes, ils ont attaqué des positions situées dans le district d’al-Saïdaat (province de Babylone).

Les positions de Hachd al-Chaabi à al-Rajabiya et à al-Kheirat, dans la province de Karbala, celles situées à Abou Kamal – à la frontière irako-syrienne- et dans les localités d’al-Massib, d’al-Najaf et d’al-Iskandariya ainsi que leur base militaire à Balad, au sud de Salah ad-Din, ont fait l’objet des frappes. En construction, l’aéroport de Karbala a également été visé et lourdement endommagé. Un ouvrier travaillant dans l’aéroport a été tué.

Selon les médias irakiens, deux policiers ont été tués dans la province de Babylone et sept personnes ont été blessées : trois combattants des Hachd al-Chaabi, deux militaires de l’armée irakienne et deux agents du ministère de l’Intérieur.

Le Pentagone a revendiqué, dans un communiqué, les frappes aériennes visant cinq positions du Hezbollah irakien.

Les États-Unis ont fait état, le mercredi 11 mars, des tirs de 18 roquettes Katioucha contre la base aérienne qu’ils occupent à Tajji au nord de Bagdad. Deux soldats américains et un Britannique ont été tués et plusieurs autres ont été grièvement atteints suite à cette opération imputée par le Pentagon aux forces du Hachd al-Chaabi.

Source: Avec PressTV

http://french.almanar.com.lb/1680164


 

Dans IRAK

IRAK : L'US ARMY CRAINT LE HEZBOLLAH IRAKIEN

Par Le 15/03/2020

Les coups auxquels les USA ne peuvent plus survivre…

Sun Mar 15, 2020 5:47PM

Des soldats américains en Irak en 2007. (Archives)

Des soldats américains en Irak en 2007. (Archives)

Le Pentagone prétend que les frappes aériennes américaines visant, vendredi à l’aube, les positions des Hachd al-Chaabi et de l’armée irakienne étaient des représailles à l’attaque à la roquette contre la base militaire américaine de Tajji à Bagdad, faisant deux morts chez les soldats américains.

Dans la foulée, Hossein Kanaani Moghaddam, analyste iranien, a écrit un article pour examiner de nouvelles dimensions des récentes frappes américaines visant les positions des Hachd al-Chaabi en Irak.  

1- Les États-Unis n’ont fourni aucun document ni preuve pour l’implication des Brigades du Hezbollah, liées aux Hachd al-Chaabi, dans l’attaque de Tajji et leur accusation ne s’appuie sur aucun fondement.

2- L’Irak vit actuellement une phase politique très sensible et les Hachd al-Chaabi, faisant partie des piliers du pouvoir, essaient, elles aussi, de rendre le terrain propice à la formation du nouveau gouvernement pour mettre fin à cette vacance politique. Dans cette conjoncture, toute tension militaire pourrait entraîner la déstabilisation du pays sur le plan politique.

3- Les Brigades du Hezbollah ont été mises sur pieds en 2007 pour combattre les occupants américains et britanniques et elles ont été placées aussitôt sur la liste noire des organisations terroristes de Washington, deux ans plus tard, en raison de leur caractéristique antiaméricaine. Les Brigades du Hezbollah continuent de combattre, aux côtés des forces du Hezbollah libanais, les terroristes, soutenus par les États-Unis, en Syrie.

La réouverture de l’autoroute stratégique Alep-Damas et la libération de la ville de Saraqib des mains des forces pro-Ankara ont été effectuées grâce aux efforts des Brigades du Hezbollah entre autres. Il se peut que les États-Unis veuillent venger la Turquie en attaquant les Brigades du Hezbollah irakien.

Irak : l'US Army en état de choc!

Irak : l’US Army en état de choc!

Comment l’opération False flag « Tajji-un » datée du 11 mars s’est retournée contre les troupes US, coupant le souffle aux généraux du Pentagone...

4- Il y a quelque temps, le nom de Mustafa al-Kadhimi, chef du Service de renseignement irakien, a été évoqué en tant que possible option pour occuper le poste de Premier ministre, mais peu après, les Brigades du Hezbollah ont révélé les liens secrets entre al-Kadhimi et la CIA ainsi que son implication dans l’assassinat du général Qassem Soleimani. Il est clair que la révélation de ces liens a porté un coup dur au jeu politique des Américains.

5- Les Brigades du Hezbollah s’entretiennent de bonnes relations avec la République islamique d’Iran et elles optent pour une mesure stratégique qu’est l’expulsion des militaires américains du sol d’Irak. C’est la raison pour laquelle, les forces des Brigades du Hezbollah ont été installées sur les régions frontalières avec la Syrie afin de superviser les agissements des Américains et d’empêcher toute tentative d’implanter une nouvelle base militaire. Il paraît que les Brigades du Hezbollah ainsi qu’une dizaine d’autres groupes affiliés aux Hachd al-Chaabi se sont largement mobilisés pour expulser les militaires américains.      

L’analyse iranien conclut finalement : « L’Histoire montre que les forces américaines ne peuvent pas subir, pour longtemps, des coups consécutifs bien qu’elles tentent d’exagérer sur leurs capacités. Les militaires américains quitteront tôt ou tard l’Irak et leur retrait fera passer la stratégie de la Résistance à une deuxième phase : l’expulsion des militaires américains de toute la région ! »

Irak: la DCA US visée...

Irak: la DCA US visée...

Pour la deuxième fois en une semaine, plusieurs roquettes ont frappé la base militaire de Tajji occupée par les États-Unis en Irak.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/15/620921/Irak-Etats-Unis-Hezbollah-Hachd-attaque-Taji


 

Dans IRAK

IRAK : L'US ARMY EN ETAT DE CHOC!

Par Le 15/03/2020

Comment les Hachd ont pénétré les bases US?

Sun Mar 15, 2020 7:21AM

Les soldats de l'armée irakienne, également visés par les frappes aériennes du 13 mars. Trois d'entre eux ont été tués. ©Al-Manar

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Les soldats de l'armée irakienne, également visés par les frappes aériennes du 13 mars. Trois d'entre eux ont été tués. ©Al-Manar

Il y a quelque chose de particulièrement vrai dans le dernier communiqué de Kataëb Hezbollah, cette composante de la Résistance irakienne dont les Américains haïssent et craignent plus que toute autre organisation anti-US en Irak : "les États-Unis sont en état de choc par l'intensification des pressions militaires anti-Us déclenchées dans la foulée des raids aériens du 13 mars".  Au fait, en s'en prenant aux positions de l'armée irakienne, de la police et surtout des Hachd dans la localité dite "ceinture de sécurité de la capitale" mais aussi tout près des frontières de la Syrie, les Américains, trop confiants aux rapports de leur renseignement croyaient avoir réussi à intimider l'Irak et les Irakiens.

De toute évidence, c'est l'inverse qui vient de se produire : le samedi 14 mars,  l'ambassade US a annoncé avoir décidé de mettre la clé sur les portes de leur consulat à Erbil pour une semaine, pour "éviter tout risque dans le contexte enflammé du Moyen-Orient". Or il y a encore pas si longtemps Erbil, place forte des projets sécessionnistes de la CIA, constituait un havre de paix pour les forces d'occupation US, havre où ils projetaient même de rassembler leurs troupes au cas où les choses se mettaient réellement à se gâter et leurs militaires, à être pris pour cible. Et bien chose crainte chose faite.

PressTV

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En Irak, c

Les frappes sauvages du vendredi contre les forces militaires irakiennes et pas que des Hachd ont provoqué un tollé à la fois politique et militaire : pour la seconde fois, le ministère irakien des A.E. a convoqué samedi l'ambassadeur US pour le mettre en garde tandis qu'un second tir aux missiles - 33 missiles selon la version la plus fiable - a visé encore la base Tajji. Une première attaque du genre contre cette base aérienne située à 85 kilomètres du nord de Bagdad qui abrite les Américains et les Britanniques en avait tué trois, servant de prétexte à des frappes anti-irakiennes des "avions alliés" qui foulant éhontément au pied les accords militaires passés avec Bagdad, ont visé les forces armées à qui ils sont censés apporter aide et assistance. 

Irak: la DCA US visée...

Irak: la DCA US visée...

Pour la deuxième fois en une semaine, plusieurs roquettes ont frappé la base militaire de Tajji occupée par les États-Unis en Irak.

Le communiqué du commandement militaire irakien affirme que "quelques sept rampes de lancement de missiles ont été découvertes tout autour de Tajji à Abou Azzam" et que " 24 autres missiles, outre les 33 tirés, étaient sur le point d'être tirés" et que " deux effectifs des forces irakiennes ayant tenté de les neutraliser ont été gravement blessés". Cela prouve que les Américains et les Britanniques eux, n'auraient même pas osé quitter la base Tajji ou alors ils n'étaient pas dans l'état de le quitter. Un communiqué du CentCom se borne uniquement de dire que les troupes US comptent des "blessés graves" sans plus. Au contraire du tir de missiles du mercredi, marqué par une campagne médiatique outrancière visant à diaboliser la Résistance, les troupes US et britanniques ont décidé samedi de se taire.   

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 Les observateurs politiques et militaires relèvent "le choc" que constitue pour les USA et leurs alliés, la seconde frappe contre la base de Tajji, plus intense que la première, à quoi ils ne s'attendaient pas du tout, surtout dans la foulée de leur vaste campagne aérienne du vendredi contre Babel, Saleheddine, Karbala et al-Anbar. En fait ils ont cru avoir "neutralisé les pro-Iraniens", souligne un analyste. 

"Dans un Irak où les USA comptent relativement peu de troupes, la Résistance irakienne semble avoir mis au point une stratégie qui laisse aux forces américaines peu de recours pour se défendre. C'est une guerre d'attrition dont l'intensité est sur le point de monter progressivement et qui frappe partout où il y a une présence américaine. La base Tajji est une base aérienne et cette seconde frappe survenu le 14 mars a montré que les troupes au sol US/allié sont complètement abasourdies et incapables de réagir. On constate aussi que les forces irakiennes déployées à l’intérieur des bases US plutôt que d'être des partenaires des Américains agissent en informateurs. À vrai dire, les GI's sont surveillés à l'intérieur par des éléments liés à la Résistance., note un analyste qui ajoute : " Tajji, tout comme Aïn al-Asad et même K1 à Kirkouk, est exposée désormais aux opérations commandos des combattants de la Résistance. Il y a peu al-Nujaba, l'une de ses composantes de la Résistance irakienne, faisait publier des images vidéo mettant en scène les déplacements de troupes US à l'intérieur d'Aïn al-Asad".

 Tajji est une base aérienne tentaculaire à Salaheddine avec des systèmes dit C-RAM, propres à contrer les tirs de roquettes et missiles. S'ils n'ont pas fonctionné, c'est qu'il y a ou bien une volonté de ne pas les activer ou bien une présence qui agit contre les Américains à l'intérieur même de ces bases. Ce qui n'augure rien de bon quand on sait que Tajji tout comme Aïn al-Asad abrite "des chasseurs à réaction sophistiqués", "des hélicoptères de combat", "des missiles air-air et air-sol", des chars de bataille, des obusiers et des véhicules blindés de transport de troupes".

Irak : les USA s'enfoncent

Irak : les USA s'enfoncent

« Les États-Unis agiraient cette fois par le biais des Nations unies pour garantir leur présence en Irak pour plusieurs années. »

 La stratégie hybride des USA contre la Résistance irakienne commence à montrer ses limites: les frappes du 13 mars ont inversé la donne politique poussant même les courants pro-US à les dénoncer et prendre position. Quant au volet militaire, elles semblent avoir accéléré la "riposte globale" que la Résistance se prépare à infliger aux troupes d'occupation. Les frappes aériennes US ne sauraient voler au secours des GI's. 

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/15/620885/Les-USA-pris-de-court


 

Dans IRAK

L’ARMÉE IRAKIENNE RIPOSTE AUX FRAPPES US

Par Le 15/03/2020

L'acte de décès de l'accord sécuritaire avec les USA, signé

Sun Mar 15, 2020 4:24PM

Des parachutistes de l'armée américaine en Caroline du Nord, le 1er janvier 2020. ©US Army

Des parachutistes de l'armée américaine en Caroline du Nord, le 1er janvier 2020. ©US Army

En Irak, le Commandement des opérations conjointes a suspendu sa coopération avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis, suite aux récentes attaques américaines contre les forces armées irakiennes.

Le général de brigade Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes, a fait part dimanche de la décision de ce Commandement de suspendre sa coopération avec l’armée américaine suite aux frappes aériennes visant les forces militaires irakiennes. « Attaquer les forces militaires officielles du pays est un acte d'hostilité », ajoute Tahsin al-Khafaji, soulignant que toute coopération avec la coalition américaine serait suspendue jusqu’à la signature d’un nouvel accord. « Aucune partie n’a encore revendiqué l’attaque contre la base américaine à Tajji », a-t-il réaffirmé.

Selon des sources médiatiques, de nouveaux équipements militaires ont été récemment livrés aux bases américaines via un aéroport militaire près de Bagdad, tandis que les forces américaines déployées dans la base de Tajji se sont séparées des militaires irakiens présents sur le site.

Les USA déclarent la guerre à l'Irak

Les USA déclarent la guerre à l'Irak

Les États-Unis bombardent l'Irak et reconnaissent la fin de tout accord avec Bagdad.

Dans la foulée, Hassan al-Kaabi, chef du bloc parlementaire Badr, a déclaré dimanche qu’au cas où les Américains ne se retireraient pas d’Irak, les Irakiens adopteraient une autre attitude envers eux.

Et d’ajouter : « Les Américains et les forces de la coalition internationale devront respecter la souveraineté d’Irak. Nous ne leur permettrons pas de violer la souveraineté du pays et de verser le sang des Irakiens ».

Hassan al-Kaabi a également évoqué des agissements destinés à expulser les militaires américains d'Irak.

« Le refus de Washington de retirer ses militaires d’Irak les mettra en danger », a-t-il réitéré.

De son côté, le ministère irakien des Affaires étrangères a qualifié d’« acte hostile » et de « violation de la souveraineté d’Irak » les frappes aériennes des États-Unis visant les forces militaires officielles de l’Irak.

Dans le cadre de ce que l'on pourrait appeler « violation systématique de la souveraineté irakienne », l’armée américaine a frappé vendredi les positions des forces armées irakiennes dans quatre provinces du pays.

À 1H15 du matin (heure locale), les positions des Hachd al-Chaabi ainsi que celles des unités d'intervention rapide et de la 19e Brigade de l'armée irakienne ont été frappées par les chasseurs américains.

Les avions ont d’abord frappé cinq bases des Hachd al-Chaabi à Jurf al-Nasr (à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad). Lors de trois autres frappes, ils ont attaqué des positions situées dans le district d'al-Saïdaat (province de Babylone).

Les positions de Hachd al-Chaabi à al-Rajabiya et à al-Kheirat, dans la province de Karbala, celles situées à Abou Kamal - à la frontière irako-syrienne- et dans les localités d'al-Massib, d’al-Najaf et d'al-Iskandariya ainsi que leur base militaire à Balad, au sud de Salah ad-Din, ont fait l’objet des frappes. En construction, l’aéroport de Karbala a également été visé et lourdement endommagé. Un ouvrier travaillant dans l'aéroport a été tué.

Irak: les troupes US attaquées

Irak : les troupes US attaquées

Située dans le nord de l'Irak, la base militaire américaine K-1 a été attaquée.

Selon les médias irakiens, deux policiers ont été tués dans la province de Babylone et sept personnes ont été blessées : trois combattants des Hachd al-Chaabi, deux militaires de l’armée irakienne et deux agents du ministère de l’Intérieur.

Le Pentagone a revendiqué, dans un communiqué, les frappes aériennes visant cinq positions du Hezbollah irakien.

Les États-Unis ont organisé une mise en scène mercredi soir en visant la base aérienne qu'ils occupent à Tajji au nord de Bagdad : le tir de 18 roquettes de Katioucha lequel aurait provoqué la mort de deux soldats américains et un Britannique.

Dans la foulée, le chef du Pentagone a accusé les Hachd al-Chaabi d’être l’auteur des attaques.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/15/620912/Irak-Etats-Unis-Taji-Hachd-frappes-aeriennes


Dans IRAK

IRAK FRAPPE : LES USA RENDUS « FOUS »?

Par Le 13/03/2020

Le Pentagone ouvre les portes de l'enfer sur ses militaires...

Fri Mar 13, 2020 10:58AM

Un soldat américain du 2e Bataillon, le 4 janvier 2020 à Bagdad. ©AP

Un soldat américain du 2e Bataillon, le 4 janvier 2020 à Bagdad. ©AP

Il a dû se passer quelque chose d'extrêmement grave pour que l'Amérique du couple Trump-Pompeo panique à ce point et envoie non pas ses drones mais bel et bien ses chasseurs-bombardiers frapper plus d'une dizaine de positions des forces armées irakiennes, dont les Hachd al-Chaabi ne sont qu'une seule composante.

Comme le précise-t-il le communiqué de l'armée irakienne, la police et les unités anti-terroristes irakiennes ont aussi été visées à Babel, à Bassora et à Karbala, ville sainte des chiites. Ce qui veut dire que pour l'Amérique la première cible est loin d’être les « mandataires de Téhéran », mais toute forme de force de défense nationale surtout celle qui est née en Irak sur les ruines du projet Daech. Depuis le 8 janvier, l'Amérique se comporte en canard boiteux en Irak : désarmées dans la rue, les troupes américaines sont encerclées dans leurs bases militaires. En plus, l’Amérique ne peut plus rien faire sur la scène politique de l’Irak, dominée par un possible retour d’Adel Abdel Mahdi. L’opération False Flag à Taji, mercredi soir, a été le premier acte d'un scénario de dernier recours qu’est une guerre ouverte contre la Résistance. Pour une Amérique dont aucun officiel n'ose plus se rendre publiquement en Irak même pas à Aïn al-Assad, le fait que le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne puisse le faire, a été plus qu'un affront, d’autant que les résultats que le contre-amiral Chamkhani a obtenu en à peine 24 heures de visite. Mais que s'est-il passé au cours de ce voyage pour rendre aussi fous les Américains ?

Irak: les USA dans l'impasse!

Irak: les USA dans l'impasse!

Les États-Unis se trouvent dans l'impasse : en début de cette semaine, ils menaçaient l’Iran, ont blacklisté le secrétaire général de Kataeb Hezbollah irakien et maintenant ils annoncent au nouveau PM le retour de Washington à la politique d'assassinat ciblé.

Le déplacement en Irak du contre-amiral Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran qui est également le représentant de l’Ayatollah Khamenei, est la première visite d’un haut responsable iranien à Bagdad après l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani, le commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, et d’Abou Mahdi al-Mohandes, numéro deux des Hachd al-Chaabi.

Ali Chamkhani, qui dirigeait une délégation de haut rang, a eu des rencontres officielles avec le conseiller à la sécurité nationale, Faleh al-Fayyad, le président, Barham Saleh, le Premier ministre en charge d’expédier des affaires courantes, Adel Abdel Mahdi, le président du Parlement, Mohamed al-Halbousi, le chef de l'Alliance de la sagesse nationale, Seyyed Ammar Hakim, le leader de l’Alliance Fatah, Hadi al-Ameri et le chef de l’Alliance de l’État de droit, Nouri al-Maliki.

Une semaine avant le déplacement du contre-amiral Chamkhani en Irak, le général de corps d’armée Ismaïl Qaani, qui remplace Qassem Soleimani, s’est rendu en Syrie dans le cadre d’une visite officielle.

Le déplacement de deux hauts responsables iraniens, durant un court intervalle, dans deux pays revêtant une importance toute particulière dans la politique régionale de Téhéran, montre que ce dernier redéfinit sa politique régionale. Autrement dit, la République islamique d’Iran réorganise ses cartes, révise ses capacités et change d’approche, après l’assassinat de Qassem Soleimani. En effet, contrairement à ce que les Américains pensaient, l’Iran n’est pas passé à la défensive et il n’a pas laissé son influence régionale s’affaiblir. Au contraire, Téhéran a rafraîchi le souffle et regagné la scène.

Irak: l'Iran avertit Israël

Irak: l'Iran avertit Israël

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a souhaité qu’Israël soit bientôt rayé de la carte.

La Syrie fait toujours face à une guerre contre le terrorisme et l’ennemi extérieur. Téhéran la traite donc dans le cadre d’une politique militaire. Mais en ce qui concerne l’Irak, ce pays est déjà passé à la phase politique après la fin de Daech. C’est très probablement pour cette raison que le général de corps d’armée Qaani se rend en Syrie et que le contre-amiral Chamkhani se rend en Irak.

L’une des rencontres les plus importantes d’Ali Chamkhani en Irak est son entretien avec Mustafa al-Kazemi, chef du service de sécurité irakien. Premièrement, aucun responsable iranien n’avait encore rencontré al-Kazemi (ou aucune rencontre n’avait été au moins médiatisée). Deuxièmement, le sujet dont les deux parties ont discuté était très intéressant : Chamkhani a qualifié, lors de cette rencontre, de « lâche » l’assassinat des commandants de la Résistance, ajoutant que cet événement avait déclenché un compte à rebours pour l’expulsion des forces américaines. La chose importante est que ces phrases ont été dites à un responsable irakien qui est connu pour ses tendances pro-américaines.

En effet, Ali Chamkhani a fait comprendre à la partie irakienne que l’Iran soutenait fermement le retrait des troupes US et que quiconque occuperait le poste de Premier ministre en Irak, devrait faire réaliser cette décision déjà approuvée par le Parlement.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/13/620765/Irak-Etats-Unis-Iran-Soleimani-Chamkhani-Qaani

Dans IRAK

LE HEZBOLLAH IRAKIEN : LES USA VEULENT RESTER EN IRAK PAR LA FORCE. LA RESISTANCE LES DÉLOGERA

Par Le 13/03/2020

Kataeb Hezbollah : les USA veulent rester en Irak par la force , seule la résistance peut les déloger

 Depuis 5 heures  13 mars 2020

Mohamad Mohieh, porte-parole des Kataeb Hezbollah: l'occupation américaine pousse l'Irak à la guerre civile

Mohamad Mohieh, porte-parole des Kataeb Hezbollah: l'occupation américaine pousse l'Irak à la guerre civile
 

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

 

Rédaction du site

Le porte-parole des Kataeb Hezbollah d’Irak, composante du Hachd al-Chaabi, a accusé les Etats-Unis de vouloir imposer leur présence en Irak, assurant que seule la résistance est capable de déloger leurs forces.

Lors d’une interview avec la chaine de télévision libanaise al-Mayadeen Tv, Mohamad Mohieh a révélé que les Américains comptent  construire un aéroport dans la base Aïn al-Assad et déployer des missiles Patriots.

Saluant l’opération de tirs de roquettes  contre la base al-Taji où se trouve un contingent américano-britannique, et qui a coûté la vie à deux soldats américains et un britannique, il a critiqué les positions officielles irakiennes qui ont condamné cette opération. Rappelant aux dirigeants politiques et au gouvernement la nécessité de respecter les décisions du parlement irakien et la volonté du peuple irakien.

Depuis l’assassinat du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohades, au côté du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution en Iran, le général Qassem Soleimani, dans un raid américain, la présence des forces américaines dans ce pays est fortement contestée.
Des manifestations immenses ont eu lieu réclamant le départ des forces américaines, et le parlement irakien a voté une décision allant dans le même sens.

« La présence américaine est la cause de tout ce qui se passe dans notre pays de nos jours. Ils doivent payer le prix et on doit les sortir », a accusé M. Mohieh.

Selon lui, le parlement irakien disposait d’une importante occasion pour agir sur le plan diplomatique et sortir les troupes américaines.
« Mais il n’agit pas. Raison pour laquelle la présence américaine en Irak doit être affrontée par une résistance », a-t-il déploré.

Le responsable des Kataeb Hezbollah a rappelé que les Etats-Unis ont plusieurs fois visé les attroupements du Hachd al-Chaabi qui combattaient Daech via des drones prétendant qu’ils étaient d’origine inconnue.
« Notre devoir légitime consiste à faire face à l’occupation et à lutter contre son maintien. Surtout qu’elle pousse le pays vers la guerre civile ».
Selon lui, les tentatives américaines pour séparer le peuple américain de sa résistance seront vouées à l’échec.

Les Etats-Unis ont commencé à attaquer les positions du Hachd al-Chaabi depuis l’été dernier, sans le déclarer officiellement, via des drones non identifiés. Dans certains cas, des drones israéliens étaient soupçonnés d’être derrière les attaques. Dans d’autres, il était clair que les appareils avaient décollé depuis les bases où se trouvent les forces américaines. C’est à ce moment là qu’une base américaine a fait l’objet de tirs qui ont tué un soldat sou-traitant américain. S’en sont suivis des raids meurtriers américains contre des positions frontalières des Hachd, au cours desquels des dizaines de combattants irakiens ont été tués et blessés. Puis l’assassinat de Mohandes et Soleimani et de 10 Irakiens et Iraniens. Depuis, les activités de la résistance irakienne ont repris de nouveau.

http://french.almanar.com.lb/1678151


 

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AU MOINS DEUX SOLDATS US ET UN SOLDAT BRITANNIQUE TUES LORS D’UNE ATTAQUE DE LA BASE IRAKIENNE AL TAJI ABRITANT DES GI’s

Par Le 11/03/2020

urgent

Deux Américains et un Britannique seraient morts lors de l’attaque d'une base US en Irak

© Sputnik .

INTERNATIONAL

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Au moins trois personnes, deux Américains et un Britannique, ont été tuées ce mercredi 11 mars lors du pilonnage de la base irakienne Al-Taji, où sont déployées des troupes des États-Unis, indiquent des médias.

D’après les informations préliminaires, l’attaque aux roquettes contre la base irakienne Al-Taji, abritant des soldats de la coalition internationale, a fait trois morts ce mercredi 11 mars.

Détails à suivre

https://fr.sputniknews.com/international/202003111043245493-deux-americains-et-un-britannique-seraient-morts-lors-de-lattaque-dune-base-us-en-irak/


 

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LES USA PROPAGENT INTENTIONNELLEMENT LE CORONAVIRUS EN IRAK

Par Le 11/03/2020

Des casques contaminés de l'ambassadeur US à Erbil!

Wed Mar 11, 2020 4:25PM

Les États-Unis sont accusés de propager la COVID-19 en Irak. ©Reuters

Les États-Unis sont accusés de propager la COVID-19 en Irak. ©Reuters

Le chef du courant Sadr, Muqtada al-Sadr, a accusé le président américain Donald Trump d’être à l’origine de la propagation du coronavirus dans le monde.

Muqtada al-Sadr s’est adressé au président américain dans un message sur son compte twitter, « Vous et d’autres comme vous êtes accusés de propager cette maladie, d’autant plus que la plupart de ceux qui en souffrent sont antiaméricains. »

« Trump… hier, vous prétendez que l’Amérique a renversé les grands empires et supprimé le terrorisme… et aujourd’hui vous combattez (un virus) qui ne se voit pas à l’œil nu !! N’ayez pas honte de vous ? »

Sadr a poursuivi en disant : « Vous avez rempli le monde d’occupation, de guerre, de pauvreté et de conflits et aujourd’hui vous prétendez les guérir ? ... La maladie ne s’est propagée qu’en raison de vos politiques injustes. »

Le grand leader politique irakien a enfin souligné : « Nous n’accepterons pas tout remède de votre part et de la part des entreprises américaines. Vous n’êtes pas seulement l’ennemi de Dieu, mais aussi des nations. »

Covid-19 cible-t-il les anti-USA?

COVID-19 cible-t-il les anti-USA ?

Les médias pro-américains tentent d’isoler l’Iran en diffusant de fausses informations sur le coronavirus en Iran.

Un médecin irakien a par ailleurs affirmé lundi que l’ambassade américaine était impliquée dans la propagation du coronavirus au nord de l’Irak et dans la région du Kurdistan irakien, a rapporté IRNA.

Le médecin, un certain Omar al-Hadidi, a déclaré dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux et dans les médias irakiens que l’ambassade des États-Unis ayant utilisé une cargaison de chapeaux et sous prétexte de la distribuer à de jeunes Irakiens, avaient propagé coronavirus dans le pays.

Il explique dans la vidéo qu’il travaillait dans un hôpital à l’ouest d’Erbil et avait récemment admis une personne atteinte de COVID-19.

Selon le médecin irakien : « pendant les soins médicaux, l’équipe médicale a découvert que le patient en question et cinq autres personnes avaient récemment reçu un cadeau en forme de chapeau du consulat américain à Erbil ».

Al-Hadidi a ajouté que nous avons examiné et échantillonné des chapeaux de la cargaison que nous avions trouvés. « Nous avons trouvé des traces du coronavirus qui été biologiquement intégrée dans le chapeau », a-t-il déclaré.

Covid-19, un produit de labo

Covid-19, un produit de labo

Covid-19, un produit de labo « sioniste » qui a dérapé ?

Dans la vidéo, il montre l’un des chapeaux et l’endroit où le virus est placé.

Selon al-Hadidi, le coronavirus élevé est placé dans un type spécifique de plastique qui est activé par une légère quantité d’humidité, et la personne portant le casque, à la suite de la transpiration, va être affectée par le virus.

Le ministère irakien de la Santé a annoncé lundi l’enregistrement de six nouvelles infections au coronavirus, portant le nombre total d’infections dans le pays à 67 cas.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/11/620644/Irak--les-USA-accuss-de-propager-la-Covid19


 

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IRAN : L'IRAK SERA LE PAYS PRÉCURSEUR DE L'EXPULSION DES USA DE LA REGION

Par Le 10/03/2020

Chamkhani: l’Irak sera le précurseur de l’expulsion des USA de la région

 Depuis 7 heures  10 mars 2020

Ali Chamkhani et Mostafa Kazemi

Ali Chamkhani et Mostafa Kazemi
Ali Chamkhani et Mostafa Kazemi

 Irak - Monde arabe

 

Rédaction du site

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran s’est entretenu lundi avec des responsables irakiens de haut rang dont le chef du renseignement Mostafa Kazemi.

« Compte tenu de la nouvelle conjoncture politico-sécuritaire qui prévaut en Irak, le rôle des services de renseignement et de sécurité s’avère très crucial pour gérer la situation », a-t-il réaffirmé, rapporte le site web francophone de la télévision iranienne Press Tv.

Et de poursuivre : « L’Iran souhaite la formation d’un gouvernement fort et efficace en Irak basé sur la vox populi et la volonté du peuple irakien. »

Dans une autre partie de ses propos, indique Press Tv,  il a évoqué l’assassinat lâche du commandant de la Force Qods et du numéro deux des Hachd al-Chaabi, respectivement le général de corps d’armée Qassem Souleimani et Abou Mahdi al-Mohandes pour dire: « L’assassinat abject de ces deux commandants du Front de la Résistance est le résultat d’une erreur stratégique de Trump et de son équipe et le compte à rebours de l’expulsion des États-Unis de la région a commencé depuis le vendredi 3 janvier. »

En allusion à la manifestation qui a eu lieu en soutien à la souveraineté et à l’indépendance irakiennes, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a estimé que cette démarche montre que la nation irakienne est le précurseur de l’expulsion des États-Unis de la région.

Le chef du renseignement irakien Mostafa Kazemi a pour sa part salué le rôle efficace de la RII dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de la stabilité et de la sécurité dans la région: « L’efficacité de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la sécurité à l’intérieur et autour de ses frontières explique le bon fonctionnement de son modèle de sécurité. »

« Nous apprécions l’assistance inlassable de la République islamique d’Iran à l’Irak dans la lutte contre le terrorisme et nous nous félicitons de la poursuite de cette coopération », a-t-il ajouté, selon Press Tv.

http://french.almanar.com.lb/1672838



 

Dans IRAK

IRAK : DEUX OFFICIERS US TUES

Par Le 10/03/2020

L'implacable vengeance des Hachd a commencé

Mon Mar 9, 2020 6:49PM

Un soldat américain blessé en Irak. ©Roadside Attractions/Illustration

Un soldat américain blessé en Irak. ©Roadside Attractions/Illustration

Décidément, les choses tournent mal pour les États-Unis. À peine quelques heures après l'annonce du retrait précipité des centaines de GI's de Qaem, ce point de passage stratégique sur les frontières avec la Syrie, là où en décembre dernier les avions US ont éhontément frappé les trois bases de Kataeb Hezbollah au prix du sang des dizaines d'entre eux, le CentCom vient de reconnaître la mort de deux de ses officiers "au cours d'une opération contre les repaires de Daech".

Le communiqué daté du 8 mars prétend que les deux militaires "ont été tués au cours de leur mission de conseillers militaires" et "alors qu'ils accompagnaient les forces irakiennes" dans leurs opérations menées "dans les monts du nord irakien contre les forces ennemies". Mais quels ennemis ? 

 

L'antiaméricanisme gagne très rapidement du terrain en Irak

L'antiaméricanisme gagne très rapidement du terrain en Irak

Opposées à la présence militaire US, les autorités irakiennes réclament la mise au vote du retrait de toutes les forces étrangères du pays.

Or, rien n'est moins sûr: depuis le 5 janvier date à laquelle le Parlement irakien a voté l'expulsion des troupes US, vote suivi de la promesse de "l'implacable vengeance" des Hachd en représailles à l'assassinat des hauts commandants de la Résistance, les GI's vivent reclus, craintifs, ayant suspendu toute coopération avec les forces irakiennes.

Même l'armée de l'air US n'ose plus faire irruption dans un ciel irakien de moins en moins sûr. D'ailleurs la toute récente opération des forces armées irakiennes baptisée "Héros d'Irak" s'est démarquée de toutes les précédentes par la totale absence des forces d'occupation, à tous les niveaux. 

Alors dire que les deux "conseillers US" ont été tués au cours d'une offensive anti-Daech aux côtés des Hachd, c'est là un mensonge éhonté ! 

Retrait d'Irak : les USA capitulent!

Retrait d'Irak : les USA capitulent!

Les forces américaines ont bloqué les routes qui mènent à l'aéroport de Bagdad. Pourquoi? Un "haut militaire US" vient à Bagdad ( et non à Aïn al-Asad) pour négocier !

Surtout que ces deux dernières semaines les forces terroristes américaines se sont mêmes permises de kidnapper deux des commandants des Hachd sunnites d'al Anbar, non sans provoquer des heurts avec les tribus qui rongent les freins pour en finir avec l'occupation US qui dure depuis 2003.

Tout porte à croire que la Résistance irakienne a commencé son "implacable vengeance". Sinon comment comprendre le retrait précipité des centaines de GI's cette après-midi de la localité dite l'usine de phosphate non loin des bases des Hachd à Qaem (ouest d'al-Anbar) pour se replier à Ain al-Asad (est).

Reste à savoir si oui ou non les troupes d'occupation sont bien à l'abri dans une base qui a bien secoué sous les coups des missiles balistiques de l'Iran. 

Les deux derniers cercueils de ses militaires, le CentCom n'a pas pu les cacher; l'affaire des "commotions cérébrales" des GI's d'Ain al-Asad  ayant pris une tournure assez fâcheuse auprès de l'opinion US. Et dire que  la liste des cercueils n'en est qu'à son début...

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran s'est entretenu lundi avec des responsables irakiens de haut rang dont le chef du renseignement Mostafa Kazemi.

"Compte tenu de la nouvelle conjoncture politico-sécuritaire qui prévaut en Irak, le rôle des services de renseignement et de sécurité s’avère très crucial pour gérer la situation", a-t-il réaffirmé. Et de poursuivre : "L’Iran souhaite la formation d'un gouvernement fort et efficace en Irak basé sur la vox populi et la volonté du peuple irakien. »

Dans une autre partie de ses propos il a évoqué l’assassinat lâche du commandant de la Force Qods et du numéro deux des Hachd al-Chaabi, respectivement le général de corps d’armée Qassem Souleimani et Abou Mahdi al-Mohandes pour dire: "L'assassinat abject de ces deux commandants du Front de la Résistance est le résultat d’une erreur stratégique de Trump et de son équipe et le compte à rebours de l'expulsion des États-Unis de la région a commencé depuis le vendredi 3 janvier."

En allusion à la manifestation qui a eu lieu en soutien à la souveraineté et à l’indépendance irakiennes, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a estimé que cette démarche montre que la nation irakienne est le précurseur de l’expulsion des États-Unis de la région.

 

Irak: l'Iran avertit Israël

Irak: l'Iran avertit Israël

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a souhaité qu’Israël soit bientôt rayé de la carte.

Le chef du renseignement irakien Mostafa Kazemi a pour sa part salué le rôle efficace de la RII dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de la stabilité et de la sécurité dans la région: "L'efficacité de l'Iran dans la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la sécurité à l'intérieur et autour de ses frontières explique le bon fonctionnement de son modèle de sécurité."

"Nous apprécions l'assistance inlassable de la République islamique d'Iran à l'Irak dans la lutte contre le terrorisme et nous nous félicitons de la poursuite de cette coopération", a-t-il ajouté. 

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/09/620394/Limplacable-vengeance-des-Hachd-a-commence


 

Dans IRAK

PRESSION US CONTRE L'IRAK POUR ROMPRE SES LIENS AVEC L'IRAN

Par Le 09/03/2020

« Les USA font pression sur l’Irak pour rompre ses liens avec l’Iran »

 Depuis 9 heures  9 mars 2020

chamkhani_abdelmahdi

chamkhani_abdelmahdi

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Le chef du gouvernement irakien pour les affaires courantes Adel Abdel Mahdi a affirmé que les Etats-Unis font pression sur son pays pour qu’il coupe ses liens avec l’Iran.

Adel Abdel Mahdi a tenu ces propos le dimanche 8 mars, lors de sa rencontre avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, le contre-amiral Ali Chamkhani, en visite en Irak depuis le samedi 7 mars.

« Les USA en sortant de l’accord nucléaire et en exerçant des pressions sur l’Iran et l’Irak a compliqué la situation dans la région », a-t-il dit, rapporte la télévision libanaise al-Mayadeen Tv.

Les Etats-Unis voudraient que l’Irak rompe ses liens avec l’Iran « alors que la logique géopolitique  stipule qu’il faut profiter des capacités des voisins pour tout ce qui est en faveur de la sécurité et des intérêts nationaux », a-t-il ajouté.

Durant la rencontre, M. Abdel Mahdi a remercié l’Iran pour l’aide qu’il a procurée à son pays « en tant que peuple et gouvernement » et pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme takfiriste ».

Il a aussi fait part de son estime pour « la disposition de l’Iran à prêter main forte à l’Irak dans la lutte du coronavirus ».
« Il est normal que les Etats s’entraident entre eux pour faire face à des catastrophes pareilles », a-t-il souligné.

http://french.almanar.com.lb/1671507


 

Dans IRAK

IRAK : LES USA S'ENFONCENT

Par Le 06/03/2020

Fri Mar 6, 2020 5:32PM

Des soldats américains à Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles iranienne du janvier 2020. ©Reuters

Des soldats américains à Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles iranienne du janvier 2020. ©Reuters

En Irak la première armée au monde, on en est désormais à jouer au chat et à la souris avec la Résistance! Jeudi le porte-parole du mouvement d'al- Nujaba, l’une des principales composantes des Hachd al-Chaabi a fait savoir aux Américains qu'où ils iraient ils seraient "traqués" comme de grotesques gibiers : " que les GI's empruntent des voies de détour pour se déplacer d'une base à l'autre, cela ne fait rien, la Résistance les surveille de près". Jeudi, Al-Sumaria a rapporté que les troupes US avaient révoqué tous leurs contrats avec les sociétés irakiennes à Aïn al-Asad alors même que la base est en pleins travaux de reconstruction pour se fortifier et éviter que la catastrophe du 8 janvier ne se reproduise. Jusqu'où pourra tenir l'Amérique? Pas si longtemps à moins que l'Irak soit placé sous chapitre VII ....           

« Jeanine Hennis-Plasschaert, émissaire des Nations unies pour l’Irak a terni l’image de ce pays », a déploré al-Kaabi.  

L’expert irakien est d’avis que Hennis-Plasschaert lors de son intervention à la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas dit toute la vérité mais qu’elle a surtout terni l'image de l'Irak.

Irak: les USA visés  au cœur...

Irak: les USA visés au cœur...

Une complicité USA-Covid-19 en Irak? La Résistance irakienne s'y intéresse...

Lors d'une récente réunion du Conseil de sécurité, Plasschaert a qualifié la situation sécuritaire dans les rues irakiennes de compliquée : « Il est difficile de les gérer. Des groupes armés inconnus tentent de semer le chaos en Irak ».

« Les déclarations de l'envoyé de l'ONU s’inscrivent dans le cadre du complot américain contre l'Irak. Les États-Unis envisagent probablement un complot contre l'Irak et ont l'intention de garantir leur présence sur le territoire (irakien) pour des décennies », a-t-il précisé.

Al-Kaabi pense que les États-Unis comptent rester en Irak afin de faciliter la réalisation du Deal du siècle.

Irak: les GI's

Irak: les GI's "traqués"?

Le porte-parole officiel de la Résistance irakienne, a mis en garde les Gi’s contre « l’heure zéro de la vengeance qui se rapproche ».

« De même, le déploiement par les États-Unis du système de missiles Patriot en Irak s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Deal du siècle et vise à intercepter les missiles iraniens tirés en direction du régime israélien », a déclaré un autre expert irakien.

Al-Kaabi a poursuivi en déclarant que Washington contraindrait probablement l'ONU à placer l'Irak sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies.

« Les États-Unis s'appuieront sur le rapport de Plasschaert pour déployer les forces de maintien de la paix, car ce dernier a présenté la pire image possible de l'Irak, ce qui conduira à de nouveaux affrontements en Irak dont sera victime le peuple», a poursuivi al-Kaabi. 

Selon une autre information, les forces norvégiennes ont pris le contrôle de la base d’Aïn al-Asad.

Le commandement des opérations US a annoncé mercredi 4 mars que le groupe de travail norvégien Viking avait pour mission de former les forces irakiennes sur la base aérienne d’Aïn al-Asad.

« Ce groupe a été récemment transféré sur la base aérienne d’Aïn al-Asad à al-Anbar », est-il écrit dans le communiqué du Centcom selon al-Malomah.

La base d’Aïn al-Asad où sont déployés les militaires américains a été prise janvier dernier pour cible par des missiles iraniens après l’attaque au drone contre la voiture du général Soleimani, commandant de la Force Qods à la sortie de l’aéroport de Bagdad. L’annonce du nombre réel des victimes des frappes iraniennes est devenue ensuite très problématique pour Donald Trump, le président américain.

La formation des forces irakiennes par la Norvège semble intervenir après la montée du sentiment antiaméricain en Irak.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/06/620259/Irak-EtatsUnis-chapitre-VII-Nations-Unies-Saad-alKaabi-Jeanine-HennisPlasschaert


 

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IRAK : LES GI's SONT TRAQUES COMME DES GIBIERS PAR LA RESISTANCE

Par Le 05/03/2020

"Les troupes US sont traquées comme des gibiers, l'heure H n'est pas loin" (Nujaba)

Thu Mar 5, 2020 6:37PM

Beaucoup d'anciens soldats américains rentrent chez eux avec du stress post-traumatique. ©AFP

Beaucoup d'anciens soldats américains rentrent chez eux avec du stress post-traumatique. ©AFP

Le porte-parole officiel du mouvement irakien al-Nujaba, Nasr al-Shemmari, annonçant que le groupe de la résistance populaire surveillait tous les agissements des occupants américains, a confirmé que « l’heure zéro » se rapprochait à grands pas pour ces occupants.

Le mouvement a soigneusement observé les déplacements des forces américaines depuis la base K1 à Kirkout au nord où elles sont déployées ces forces jusqu’aux régions d’al-Dhab et de Hawija.

USA: le Deep Strick

USA: le Deep Strick "irakien" tonnera?

Les GI's se replient à la hâte à Aïn al-Asad et coupent tout contact avec l'armée irakienne. De quoi ont-ils peur ?

« Ils se sentent vainement en sécurité en changeant les trajets et en traversant des chemins invisibles. Qu’ils sachent que nous les observons et qu’ils sont sous nos yeux », a prévenu  Al-Shemmari.

S’adressant toujours aux occupants, il a indiqué : « Ici c’est notre terre et nous sommes plus proches de vous que vous ne le pensez ».

GI's en Irak: le méga encerclement!

GI's en Irak: le méga encerclement!

En Irak, les bases américaines encerclées au nord, à l'ouest et à l'est par des milliers de soldats de la Résistance.

http://french.presstv.com/Detail/2020/03/05/620210/Irak-GIs-EtatsUnis


 

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LE HEZBOLLAH IRAKIEN ACCUSE UN CANDIDAT AU POSTE DE PREMIER MINISTRE D'AVOIR CONTRIBUE A L'ASSASSINAT DE SOLEIMANI

Par Le 04/03/2020

Le Hezbollah irakien accuse un candidat au poste de Premier ministre d’avoir contribué à assassiner Soleimani

 Depuis 1 jour  3 mars 2020

soleimani1

soleimani1

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Les Brigades du Hezbollah en Irak ont menacé d’enflammer le pays et de déclarer la guerre si le chef des services de renseignement, Mustafa Al-Kazemi, était nommé au poste de Premier ministre.

Dans un communiqué, sur son compte Twitter, le responsable de la sécurité irakien des Brigades du Hezbollah irakien, Abu Ali al-Askari, l'a accusé d’avoir collaboré avec les Américains dans l’assassinat du commandant des Brigades d’alQuds des Gardiens de la révolution iranienne, le général Qassem Soleimani, et avec lui le chef adjoint des Hachd alchaabi Abu Mahdi al-Muhandis.

Al-Askari a ajouté: « Il vaut mieux que l’Irak s’accroche à Abdul-Mahdi et le ramène à sa place naturelle pour surmonter ce qui n’a pas été surmonté », estimant que « le seul obstacle devant Abdul-Mahdi est l’opinion de la haute référence religieuse, et si cette barrière est levée, il continuera à remplir son mandat et à remplir ses fonctions », indique le communiqué.

Il a poursuivi: « Certains ont discuté de la nomination du chef des services de renseignement, Mustafa al-Kazemi, au poste de Premier ministre, alors qu’ il est accusé d’avoir aidé l’ennemi américain à assassiner les dirigeants de la Victoire soit Soleimani et son compagnon Muhandis ».

Source: Traduit de Sputnik en arabe

http://french.almanar.com.lb/1663433


 

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IRAK : LES GI's AMÉRICAINS ONT KIDNAPPE LE CHEF DU "HACHD SUNNITE" ET L'ONT EMMENÉ A LA BASE AÏN AL-ASSAD DANS LA PROVINCE D'AL-ANBAR

Par Le 25/02/2020

Les USA enlèvent le chef du Hachd sunnite en Irak

 Depuis 2 heures  25 février 2020

cheikh_tribu

 Irak - Monde arabe

 

Rédaction du site

De plus en plus, les États-Unis se comportent comme une force occupante en Irak,  violant sans retenue la souveraineté de ce pays et menaçant l’Iran.
Le dimanche 24 février, les GI’s américains ont kidnappé le commandant en chef du « Hachd sunnite », le cheikh de la tribu Al-Ubaid, Muadi Karb al-Samarmad al-Ubaidi, puis l’ont emmené à la base Aïn al-Assad dans la province d’al-Anbar.

Selon Press TV, citant  des médias irakiens, le kidnapping a eu lieu en plein jour, à al-Anbar, lors d’une opération héliportée. Or, l’enlèvement ne s’est passé aussi facilement. Les forces tribales s’en sont prises aux Américains et de très violents heurts ont eu lieu entre leurs combattants et les soldats de l’occupation américaine. Une perquisition a eu lieu au domicile d’al-Ubaidi qui se situe dans le district d’al-Baghdadi à huit kilomètres de la province d’al-Anbar. 8 personnes auraient été tuées et une vingtaine d’autres blessées.

Les Américains expliquent cet enlèvement en avançant que cheikh Ubaidi était impliqué dans les attaques du 8 janvier contre la base d’Aïn al- qui abrite les troupes américaines.
« Nous faisons tout pour contrer l’attaque des miliciens contre nous. Nous avons très clairement vu que ces attaques venaient des milices pro-Iran. Et cela a commencé par une attaque contre l’ambassade US en début de l’année et nous voyons de nouveaux agissements », a indiqué la porte-parole du département d’État américain, Morgan Otagus.
«  Le régime iranien devra savoir que toute action des milices irakiennes c’est à lui qui en revient la responsabilité. Avant l’assassinat de Soleimani, nous avons mis en garde l’Iran. Nous le refaisons. Les Iraniens devront nous prendre au sérieux », a-t-elle menacé très clairement.

La présence des forces américaines en Irak est de plus en plus contestée, depuis l’assassinat du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, au côté du général iranien et chef de l’unité al-Quds au sein des Gardiens de la révolution Qassem Soleimani. Le Parlement puis le gouvernement de Adel Abdel Mahdi ont réclamé leur départ, mais ils ont refusé d’obtempérer.
« Le maintien des troupes US à al-Anbar devient impossible, le Pentagone faisant face à la fois à la panique des GI’s et aux exigences de l’opinion US. Il semble avoir décidé à prendre les devants. Grave erreur ! la cinglante riposte de la Résistance ne se fera de cette façon que d’être anticipée », note un analyste sous le couvert de l’anonymat, cité par Press TV.

http://french.almanar.com.lb/1656701


 

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IRAK : LES GI's SONT ENCERCLES PAR LA RESISTANCE

Par Le 19/02/2020

Irak: expulsion des USA, option stratégique de la Résistance

Wed Feb 19, 2020 4:56PM

Des soldats américains en Irak. (Photo d'archives)

Des soldats américains en Irak. (Photo d'archives)

Les militaires américains sont encerclés par les combattants de la Résistance en Irak, a déclaré le porte-parole des Kataeb Hezbollah, aussi appelées le Hezbollah irakien.

À l’antenne de la chaîne de télévision al-Mayadeen, Jaafar al-Hosseini a déclaré que les groupes de Résistance en Irak examinaient toutes les options stratégiques y compris les options sécuritaires, militaires et politiques afin de mettre fin à la présence des soldats américains en Irak.

Et d’ajouter : « les groupes irakiens observent attentivement les agissements des militaires américains. Nous vivons une nouvelle époque où les militaires américains devront quitter non seulement l’Irak, mais en plus toute la région ».

Interrogé pour savoir si les groupes de Résistance partagent la même opinion quant à l’expulsion des militaires américains, Jaafar al-Hosseini a répondu : « les États-Unis entendaient semer la zizanie entre les groupes irakiens en assassinat le général de corps d’armée Qassem Soleimani, mais après cet événement, même les parties et groupes qui ne partageaient pas tous les avis de la Résistance et qui n’évoquaient pas la présence des soldats américains en Irak, ont commencé à réclamer le retrait des Américains. En plus, les Irakiens sont descendus par million dans la rue pour crier l’expulsion des forces américaines ».

Irak: la Résistance passe à l'offensive?

Irak: la Résistance passe à l’offensive?

Nasrallah: "être reconnaissant envers ce commandant consiste à repousser l’agression US et à venger son sang. Je vous recommande donc de protéger les Hachd al-Chaabi parce que les USA veulent l’anéantir ».

À la question de savoir si l’heure zéro a sonné pour l’expulsion des soldats américains, le porte-parole du Hezbollah irakien a déclaré que le processus de l’expulsion avait déjà commencé après les funérailles des commandants martyrs. « Le processus a déjà commencé sur le plan diplomatique, au Parlement, et populaire, via les manifestations, mais ce sont les groupes irakiens qui décideront s’il y aurait une confrontation militaire ou non », a expliqué le responsable irakien.

Il a ajouté qu’au cas où les Américains s’obstinaient pour rester en Irak, les groupes de Résistance irakiens opteraient pour de nouvelles options comme les options militaires et sécuritaires. « Ce que ne savent beaucoup de personnes est que les Américains sont actuellement encerclés : ils ne peuvent pas se déplacer dans les rues de Bagdad. Ils ne peuvent pas se déplacer d’une base militaire à l’autre que par des hélicoptères et ils ne peuvent pas conduire des véhicules logistiques de différentes compagnies. Ils nous exigent un délai pour tenter de prolonger leur présence en Irak, mais la demande a été rejetée par les groupes de Résistance », a expliqué le porte-parole des Kataeb Hezbollah.

Interrogé sur les capacités des groupes de Résistance, Jaafar al-Hosseini a répondu : « Je ne peux pas entrer en détail. Tout ce que je peux dire à ce propos est que ce dont disposent les groupes de Résistance va au-delà d’être suffisant pour un combat. Si une confrontation militaire a lieu au Liban, la Résistance irakienne ne pourra pas rester indifférente ».  

Le premier missile

Le premier missile "irakien" anti-US?

Bases US en Irak : "Al-Nujaba serait le premier à tirer"

http://french.presstv.com/Detail/2020/02/19/619049/Irak-Resistance-Hezbollah-forces-americaines-Soleimani


 

Dans IRAK

LES TROUPES DE L'OTAN, "CHAIRS A CANONS" POUR SERVIR LES INTÉRÊTS US ?

Par Le 19/02/2020

Les militaires français, britanniques, allemands sacrifiés sur l'autel des intérêts US au Moyen-Orient?

Wed Feb 19, 2020 11:22AM

Des effectifs français de l'Otan. (Photo d'archives)

Des effectifs français de l'Otan. (Photo d'archives)

Dans leur esprit de puissance totalement en déclin, les États-Unis d'Amérique espèrent pouvoir s'offrir une "seconde vie" en implantant en Asie de l'Ouest, l'OTAN, cette "armée de supplétifs européens" totalement à la solde et incapable de lever le petit doigt sans le soutien militaire d'envergure du Pentagone. Certains analystes se trompent en y voyant avec un optimisme exagéré, un plan B "subtil" destiné à "cerner enfin le Moyen-Orient élargi" à "y piller les ressources", à y pousser "les populations-martyrs à souffrir et à mourir en masse". Suivant ces analystes, la Libye, la Syrie (Idlib) et l'Irak seraient les trois fronts où l'Amérique a entraîné ses avatars européens dans cette nouvelle aventure avec en toile de fond, l'encerclement de la région et son barricadement contre la Russie et la Chine. Mais c'est sans compter avec l'axe de la Résistance.

Exercices conjoints Iran-Russie-Chine dans l’océan Indien: démonstration de force face aux USA

Exercices conjoints Iran-Russie-Chine dans l’océan Indien: démonstration de force face aux USA

L’Iran se prépare à organiser des exercices navals conjoints avec la Chine et la Russie dans l’océan Indien, les premiers du genre depuis la Révolution islamique de 1979.

En Irak, les États-Unis pourront chercher indéfiniment à se cacher derrière l'OTAN pour y maintenir leur présence militaire depuis le 5 janvier "illégale", ils seront pris pour cible le moment venu. Idem pour la Syrie, pour le Yémen, pour le Liban où les forces de la Résistance ne feront pas la différence entre la France et l'Amérique, entre l'Allemagne et l'Amérique, entre la Grande-Bretagne et l'Amérique quand il s'agira de ramener la souveraineté aux peuples et aux États de la région. 

Pour le politologue et analyste de la Résistance, Jaafar Haq Panah, « Il n’y a pas de grande différence entre la présence des forces américaines, européennes et de l’OTAN en Irak :  « les États-Unis ont signé un pacte militaire avec l’Irak que le Parlement irakien a révoqué. La coalition dite de lutte contre Daech n'a pas non plus de raison d'être puisque les forces armées irakiennes sont désormais parfaitement capables de faire régner la sécurité et la stabilité à travers le pays comme d'ailleurs vient de le prouver une toute dernière offensive "Héros d'Irak" qui se déroule à al-Anbar.  

C'est dans ce contexte que l'OTAN, force au bilan particulièrement négatif en Afghanistan, vient de se pointer le nez et prétendre à vouloir prodiguer des leçons militaires aux forces irakiennes. Or il s'agit d'une force totalement inepte dont le président français a déjà annoncé la mort cérébrale. Au Sahel, l'armée française est aux abois et au Levant elle n'a jamais agi de son propre chef. L'Allemagne n'a plus aucune armée digne de ce nom depuis plus de 70 ans et on ne lui connaît qu'un appareil de renseignement hérité de l’ère soviétique. Quant à la Grande-Bretagne, les événements de l'été 2019 dans le golfe Persique ont bien prouvé que la partie la plus solide des armées britanniques est plus qu'une "réputation" qu'un Corps efficace et combatif, sans manquer de préciser qu’au sujet de la présence de l’armée de l’OTAN dans ce pays, les États-Unis et quelques pays européens sont les principaux décideurs.

Irak: l'OTAN lâche déjà les USA?

Irak: l'OTAN lâche déjà les USA?

Trois pays de la coalition américaine demandent au commandement conjoint des opérations en Irak un calendrier de retrait.

Faisant allusion à l’opposition du peuple irakien à la présence militaire étrangère, l'expert estime que le plan américain visant à pousser l'OTAN au Levant vise à créer des tensions et des frictions entre le vieux continent d'une part et les peuples de l'Asie de l'ouest de l'autre, mais aussi à restreindre la présence de la Chine et de la Russie dans la région. « C'est au Levant que les États-Unis veulent pousser l'Europe à faire face à la Russie et à la Chine, ce qui, espère Washington, marquerait la fin du projet eurasiatique qui lui donne des urticaires. Ceci étant il y a un facteur dont ne tient pas assez compte l'Amérique : l'axe de la Résistance qui jusqu'ici a bien prouvé qu'il n'est pas du genre à se composer avec les plans US. En Irak, l'OTAN ne pourra dans le meilleur des cas, garder qu'un tout petit contingent à des fins d’entraînement et d’obtention de pièces détachées, mais il est hors de question que ce contingent joue au maître chanteur comme les USA.

Surtout que Bagdad qui s’est procuré beaucoup d’armements auprès des pays de l’Alliance atlantique, est sur le point d'effectuer un virage pro-Est avec des contrats à signer avec la Chine et la Russie. Dans leurs discussions avec l'OTAN, le gouvernement de Bagdad a très clairement affirmé ne pouvoir offrir aucune garantie de sécurité aux officiers de l’OTAN, en raison de la haine populaire que les USA ont engendrée en tuant de hauts commandants irakiens. Le choix donc leur appartient : l'Europe veut-elle servir de chair à canon aux projets impérialistes US au prix de se mettre à dos l'axe de la Résistance, la Chine et la Russie?

Irak : royal coup anti-US de Pékin?

Irak : royal coup anti-US de Pékin?

Les USA incapables de contre un "terrible" tour joué par la Chine contre leurs intérêts« non » à la demande de Washington

http://french.presstv.com/Detail/2020/02/19/619011/Irak-OTAN-troupes-US-retrait


 

Dans IRAK

IRAK : SUR LA BASE US D'AÏN AL-ASAD, IL Y AURAIT AU MOINS 109 GI's TUES, CAMOUFLES SOUS LE TERME "COMMOTION CÉRÉBRALE"

Par Le 11/02/2020

Aïn al-Asad : les cas de commotion cérébrale continue de se multiplier!

Mon Feb 10, 2020 6:42PM

La base américaine d'Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles du CGRI. ©Fars News

La base américaine d'Aïn al-Asad après l'attaque aux missiles du CGRI. ©Fars News

Comme l'a souligné le porte-parole du CGRI, le général Ramazan Charif, le terme de "commotion cérébrale" est "une métaphore" pour évoquer la mort des soldats US. Un responsable militaire américain a fait part, de nouveau, d’un nouveau bilan revu en hausse  des militaires américains subissant des commotions cérébrales suite à l’attaque aux missiles iranienne contre la base d’Ain al-Asad dans l’Ouest irakien.

Cité par Reuters, ce responsable américain, ayant souhaité l’anonymat, a annoncé que plus de 109 militaires américains avaient été diagnostiqués avec des commotions cérébrales. Le Pentagone s’est refusé à tout commentaire à ce sujet.

Le 8 janvier dans le cadre de la riposte à l’assassinat du commandant de la Force Qods, le général Soleimani, l’unité aérospatiale du CGRI a mené une attaque aux missiles contre la base américaine d’Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar dans l’Ouest irakien. Des images satellites publiées après l’attaque montraient que plusieurs endroits ont été frappés avec une haute précision sur cette base.

Irak : la présence US réduite désormais à deux bases militaires?

Irak : la présence US réduite désormais à deux bases militaires?

Les troupes US ont commencé à se retirer de quinze de leurs bases militaires situées sur le sol irakien.

Le président US ayant annoncé au départ que tout allait bien et qu’il n’y avait aucun blessé, le Pentagone a par la suite lâché au compte-gouttes des informations ces dernières semaines sur les dégâts causés par cette attaque.

Quelques jours après les déclarations de Trump, le département américain de la Défense a annoncé qu’une dizaine de militaires US avaient été diagnostiqués avec des traumatismes crâniens légers, un bilan qui a été porté progressivement à 64.

En riposte aux critiques lui reprochant d’avoir dissimulé les informations sur le bilan des blessés à Aïn al-Asad, Trump a prétendu qu’il ne s’agissait pas de blessure grave. Il a même parlé des maux de tête…

D’anciens combattants US connus sous le nom des Vétérans de guerres étrangères ont demandé à Donald Trump de présenter des excuses pour avoir sous-évalué les blessures et problèmes causés lors de l’attaque contre la base d’Aïn al-Asad. « Les commotions cérébrales constituent l’un des problèmes les plus sérieux qui pourraient arriver aux militaires lors de conflits », affirment les anciens combattants américains.

http://french.presstv.com/Detail/2020/02/10/618357/ain-alasad-alanbar-irak-base-militaire-bless-cgri


Dans IRAK

MOHAMMED ALLAWI, LE NOUVEAU PREMIER MINISTRE IRAKIEN APPELLE LES MANIFESTANTS A POURSUIVRE LES PROTESTATIONS

Par Le 01/02/2020

Bagdad

L’Irak a son nouveau Premier ministre qui appelle les protestataires à ne pas lâcher

© Sputnik . Oleg Lastochkin

INTERNATIONAL

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L’homme qui a occupé à deux reprises le poste de ministre des Télécommunications dans le gouvernement de Nouri al-Maliki a été nommé Premier ministre de l’Irak. En s’adressant aux manifestants sur Facebook, l’homme politique les a appelés à poursuivre la contestation.

L'ancien ministre irakien des Télécommunications, Mohammed Allawi, a été nommé samedi Premier ministre de ce pays proche-oriental.

Plus tôt dans la journée, une source politique irakienne avait porté à la connaissance de Sputnik que les leaders des partis les plus influents du parlement irakien, l’Alliance Fatah et En marche, avaient concilié sa candidature.

 

Irak (archives)

© REUTERS / SUHAIB SALEM

Les États-Unis suspendent toutes leurs livraisons d’armes à l’Irak

De 2006 à 2007, puis de 2010 à 2012, Mohammed Allawi avait occupé le poste de ministre des Télécommunications dans le gouvernement d’al-Maliki.

 

Le Président Barham Salih a adressé fin décembre une lettre au parlement dans laquelle il a menacé de démissionner en raison de la situation controversée qui s’est créée autour du choix de la candidature au poste de Premier ministre du pays après la démission d’Adel Abdel-Mehdi, survenue le 30 novembre sur fond de manifestations continues.

Appel à ne pas lâcher

Sur sa page Facebook, le nouveau Premier ministre a indiqué en s’adressant aux protestataires qu’aucun changement ne serait advenu dans le pays sans leur courage.

«Je vous prie de poursuivre la protestation», a-t-il lancé, promettant de combattre la corruption et de désigner la date des nouvelles élections.

Situation en Irak

Depuis début octobre 2019, des manifestants déferlent dans les rues de villes du pays, exigeant le départ du gouvernement, la lutte contre la corruption et le chômage et exigeant une amélioration du niveau de vie.

D’après les données annoncées par le Président, 600 personnes sont mortes et 50.000 ont été blessées dans les affrontements qui se sont produits dans le cadre de ce mouvement.

Il s’agit des plus importantes manifestations depuis la chute de Saddam Hussein.

https://fr.sputniknews.com/international/202002011042989037-lirak-a-son-nouveau-premier-ministre-qui-appelle-les-protestataires-a-poursuivre-les-manifestations/


 

Dans IRAK

LE HEZBOLLAH IRAKIEN : "PALESTINIENS, PRENEZ LES ARMES!"

Par Le 29/01/2020

Le message de Kataeb Hezbollah à la Palestine

Wed Jan 29, 2020 6:34PM

Des membres de la branche armée du mouvement Hamas lors d'un défilé militaire marquant le 27e anniversaire de la fondation du Hamas, dans la ville de Gaza. ©Reuters

Des membres de la branche armée du mouvement Hamas lors d'un défilé militaire marquant le 27e anniversaire de la fondation du Hamas, dans la ville de Gaza. ©Reuters

Condamnant le soi-disant « plan de paix » de Trump connu sous le nom du « Deal du siècle », les brigades du Hezbollah irakien ont déclaré que la seule façon de contrer le plan imposé était la résistance armée.

Dans un communiqué, les brigades du Hezbollah irakien ont condamné le plan imposé par les États-Unis pour « mettre fin aux conflits dans les territoires occupés » et ont appelé les Palestiniens à le faire échouer en optant la résistance armée.

Dans le communiqué publié mercredi 29 janvier, le groupe de résistance irakien a qualifié le plan parrainé par les États-Unis de dangereux acte dans les relations internationales.

Israël en état d'alerte!

Israël en état d’alerte !

À l’approche de la conférence de presse du Président américain Donald Trump aux côtés du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, la possibilité du dévoilement du soi-disant plan de paix trumpien pour le Proche-Orient, intitulé « Deal du siècle », l’armée du régime de Tel-Aviv a renforcé ses troupes à la frontière jordanienne.

« L’annonce du plan anti-palestinien Deal du siècle par les États-Unis entraînera de nouveaux affrontements dans la région et le monde », a-t-il souligné ajoutant que le peuple palestinien n’a désormais d’autre choix que de poursuivre l’unité nationale et la résistance armée. « Les brigades du Hezbollah en Irak soutiendra le peuple palestinien opprimé et ne le laissera jamais seul », peut-on lire dans le communiqué.

Mardi, le président américain a annoncé les détails de son plan de « paix au Moyen-Orient », qui fait de Qods la capitale d’Israël, tandis que la création d’un futur État palestinien est liée à plusieurs « conditions ».

En réaction à la présentation par le président américain du « Deal du siècle », de nombreux parties et observateurs dans la région et au-delà s’opposent à ce plan le jugeant comme une source d’insécurité et d’instabilité pour la région et pour le régime israélien.

Cisjordanie: la guerre a commencé

Cisjordanie: la guerre a commencé

Une grève générale a eu lieu mercredi dans la bande de Gaza, rejetant le soi-disant plan de paix du président américain Donald Trump.

Shireen Tahmaasb Hunter, professeur de sciences politiques à l’Université de Georgetown estime que ce plan ne passera pas. « La première raison est l’opposition palestinienne. Même Mahmoud Abbas s’est opposé au plan. Ce plan pourrait créer l’unité entre les différents groupes palestiniens », a-t-elle ajouté.

http://french.presstv.com/Detail/2020/01/29/617398/Le-message-de-Kataeb-Hezbollah--la-Palestine


 

Dans IRAK

UN AVION DE TRANSPORT MILITAIRE AMÉRICAIN ABATTU EN IRAK

Par Le 29/01/2020

48 heures après la destruction d'un E-11 A américain en Afghanistan, un autre avion militaire US s'écrase en Irak

Wed Jan 29, 2020 11:56AM

Un avion C-27J Spartan US s'écarse à l'ouest d'Al-Anbar./Fars News

Un avion C-27J Spartan US s'écarse à l'ouest d'Al-Anbar./Fars News

Selon l'agence d'information irakienne, Iraq Al-Forat news, un avion militaire américain, C-27J Spartan s'est écrasé à l'est de la province d'Al-Anbar, non loin de la base des forces US, Aïn al-Asad. Selon une première information non confirmée, 4 militaires se trouvaient à bord. Ni le Pentagone ni les responsables irakiens n'ont réagi à cette information. 

Le C-27 J Spartan est un avion de transport militaire développé et fabriqué pour des patrouilles maritime, des opérations de recherche et de secours. L'appareil est dot du C3 ISR à savoir le commandement, le contrôle, la communication, le renseignement, la surveillance et la reconnaissance. Il est en outre équipé d'appui-feu et de dispositif de guerre électronique. 

E-11A abattu : le coup du CGRI?

E-11A abattu : le coup du CGRI?

The National Interest : "Le crash de l'E-11A a quelque chose de trop inquiétant et qui devrait nous pousser à mieux réfléchir avant de passer à l'étape supérieure".

Cet incident intervient seulement 48 heures après la destruction d'un appareil de type E-11 A de l'US Air Force par les Taliban. Le Pentagone se refuse toujours à commenter ce premier incident. L'appareil s'est écrasé à Ghazni non loin des frontières pakistanaises, soit une localité contrôlée par les Taliban qui affirme avoir également abattu un hélicoptère de l'US Air force à Paktia, alors que l'appareil s'apprêtait à gagner Ghazni pour porter secours aux passagers du E-11 A.

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military plane have crashed (or downed) in Anbar Governorate of

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Le journal libanais El-Nashra a confirmé le crash de l'avion C-27 J Spartan américain à Al-Anbar, avion qui pourrait transporter jusqu'à 46 personnes et 36 lits hôpitaux et six équipes médicales. " Le crash a eu lieu dans des circonstances mystérieuses. Quatre personnes se trouvaient à bord de l'avion de transport militaire. Le Pentagone garde pour le moment le silence". 

La base américaine d'Aïn al-Asad a été prise pour cible d'une frappe au missile balistique iranienne le 8 janvier en représailles à l'assassinat ciblé du plus haut commandant militaire iranien, le général de corps d'armée Qassem Soleimani. Ce dernier s'est fait assassiner par les Américains alors qu'il se rendait en visite d'état à Bagdad. Le commandant en chef des Hachd al-Chaabi qui venait l'accueillir à l'aéroport de Bagdad a avec plusieurs autres des hauts militaires irakiens a également été tué par le drone US équipé de missile Hellfire. Les Hachd al-Chaabi ont juré venger le sang de ses commandants, non pas par des "tirs de roquettes sporadiques" contre l'ambassade US mais " par une riposte à la hauteur de celle infligée par l'Iran". 

Le crash de l'avion de guerre US à Al Anbar n'a pas encore été revendiqué. 

http://french.presstv.com/Detail/2020/01/29/617375/Irak-un-avion-militaire-US-abattu-


 

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IRAK : VERS UN REMAKE DE LA REVOLUTION DE 1920 A LA VEILLE DE LA MANIFESTATION MASSIVE EXIGEANT LE DEPART DES FORCES US

Par Le 23/01/2020

Irak: la révolution de 1920 plane en 2020, à la veille de la manifestation réclamant le départ des forces US

 Depuis 1 heure  23 janvier 2020

 

 

manif_irak_anti_us

 

 

 

Rédaction du site

Cent ans après, le spectre de la révolution de 1920 plane plus que jamais sur l’Irak…  Cette année-là les Irakiens s’étaient révoltés contre les Britanniques perçus comme des occupants.  En 2020, ce sont les Etats-Unis qui sont désormais la force occupante dans ce pays, aux yeux d’une bonne partie de la population irakienne. Surtout depuis qu’ils ont multiplié leurs violations de la souveraineté de ce pays, enfreignant les termes de l’accord qui règlemente leur présence.

Violations de la souveraineté

Durant ces derniers mois, les forces américaines ont perpétré plusieurs raids aériens, sans autorisation préalable du gouvernement irakien, contre des positions des Hachd al-Chaabi. Ces unités de mobilisation populaires, qui ont combattu Daech avec l’aide d’experts iraniens et ont été intégrées à l’armée irakienne, ont aussi fait l’objet d’attaques de drones israéliens. Les Américains les ayant laissés passer sans les intercepter.

Dans la foulée, l’animosité contre les Etats-Unis a connu une hausse importante avec l’assassinat du numéro deux du Hachd, Abou Mahdi al-Mohandes, dans un raid américain contre son convoi où se trouvaient aussi le chef de la force al-Quds des gardiens de la révolution, le général Qassem Soleimani, ainsi que 8 combattants dont quatre irakiens.

Les forces US seront expulsées

Or l’option militaire semble être un recours incontournable, vu le refus de l’administration américaine d’obtempérer à la demande faite par le Parlement puis par le gouvernement irakiens, réclamant le retrait des forces étrangères, dont leurs 5200 militaires , officiellement reconnus.

« De nouveau, la révolution des années 20 », a mis en garde le chef de la force Asaeb Ahl al-Haq, ou les brigades des gens de la vérité, une composante du Hachd.
Les forces américains « seront expulsées et la solution militaire est toujours de vigueur », a aussi assuré Qaïs al-Khazaali, lors d’une courte allocution.

Le gouvernement dans l’impasse législative

Cette option militaire puise aussi sa justification du fait que la demande faite par le gouvernement, chargé de faire appliquer la motion du parlement n’a aucun impact juridique. Le Premier ministre actuel, Adel Abdel Mahdi est démissionnaire et son gouvernement ne peut que diriger les affaires courantes. Il ne dispose d’aucune prérogative juridique lui permettant d’entamer la procédure nécessaire pour imposer le départ des forces étrangères : celle de le réclamer dans un message envoyé au Conseil de sécurité des Nations unies. Comme l’avaient fait les gouvernements précédent en 2014, lorsqu’ils ont réclamé une coalition internationale pour combattre Daech.

Pour les mêmes raisons, le gouvernement actuel ne peut non plus annuler l’accord du cadre stratégique signé entre Bagdad et Washington en 2008, en fonction duquel les forces américaines ont quitté l’Irak en 2011, puis y sont retournés en 2014. Car tout simplement il ne peut présenter au Parlement le projet de loi qui l’exige.

En l’absence d’un gouvernement qui dispose de la confiance du Parlement, les forces étrangères dont les américaines forment la majeure partie ne sortiront de l’Irak que si elles le font de plein gré.

Les manifestations, un référendum pour la résistance

D’où l’importance de la manifestation qui devrait avoir lieu le vendredi 24 janvier, pour solliciter leur départ et pour laquelle s’attellent toutes factions du Hachd et de la résistance irakienne, en plus de l’influent courant sadriste.
Plus elle est nombreuse, plus elle illustrera que le départ des forces étrangères est une revendication populaire. Le chef religieux Moqtada Sadr et d’autres dirigeants irakiens ne cessent de rappeler qu’elle devrait rassembler des millions d’Irakiens.

C’est aussi pour la même raison que les Américains déploient tous leurs efforts pour empêcher sa tenue. En poussant entre autre leurs agents à enflammer davantage les manifestations dans les rues irakiennes. Ils tentent aussi de se rallier les Kurdes et les Sunnites en attisant les craintes inter communautaires. Sachant que 55 députés kurdes et quelques députés sunnites se sont abstenus de faire part au vote parlementaire contre la présence américaine.

Or, lors de sa rencontre avec le président Donald Trump, à Davos, le président irakien Barham Saleh a tenu à rappeler aux Américains la nécessité de respecter la souveraineté irakienne.
« L’appel récent du Parlement irakien au retrait des troupes américaines de notre pays n’est pas un signe d’ingratitude ou d’hostilité, mais plutôt une réaction à ce que de nombreux Irakiens considèrent comme des violations de la souveraineté de leur pays. Cette question très cruciale devra être résolue par le dialogue et en acceptant que la souveraineté de l’Iraq et la stabilité durable soient au cœur de ce dialogue » a-t-il dit,  rapporte l’AFP.

En outre, des dizaines de chefs de tribus sunnites  de Diyala ont déclaré vouloir participer à la manifestation de vendredi, indique la mairie de cette province.

Quand bien même il est exclu que ce rassemblement puisse persuader les Américains de quitter ce pays, il n’en constitue pas moins un référendum qui légitimera la résistance contre leurs forces.

Sources: AFP, Al-Maalomah, al-Mayadeen TV, al-Akhbar

http://french.almanar.com.lb/1624273


 

Dans IRAK

RÉPONSE DE L’ARMÉE IRAKIENNE A TRUMP : L'ACCORD MILITAIRE NE COMPREND PAS L'EDIFICATION DE BASES US EN IRAK

Par Le 18/01/2020

L’armée irakienne répond à Trump: l’accord militaire ne comprend pas l’édification de bases US en Irak

 Depuis 3 heures  18 janvier 2020

khalaf

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes a répondu aux déclarations du président américain Donald Trump selon lequel l’Irak devrait payer le coût de la base que les Etats-Unis ont bâtie sur leur sol, faute de quoi il ne retirera pas ses forces de ce pays.

Dans un entretien avec l’Agence d’informations irakienne (AII), le général Abdel Karim Khalaf a révélé qu’il n’a jamais été question que les USA batissent une quelquonque base dans son pays.

« Le nombre des forces étrangères en Irak devrait être en deca des 6.000 en tout, dont les 5.000 américains à peu près. Leur présence en Irak devrait se limiter aux camps et non dans des bases et leurs déplacements devraient se faire dans les bases irakiennes. Ils doivent être présents dans camps situés dans les bases irakiennes et ce sous le commandement irakien », a-t-il déclaré, en révélant une partie des termes de l’accord militaire conclu entre son pays avec la Coalition internationale.

Selon lui, il en est de même pour le partenariat avec l’Otan qui comprend une formation de long terme dans le cadre de contrats de partenariat, de formations et d’équipement.
« La délégation de l’Otan est présente en Irak depuis 2005 et nous les avons informés du cadre dans lequel ils devraient agir et que leur présence ne doit pas s’illustrer par l’édification de bases militaires, mais dans le cadre de nouveau mécanisme que le gouvernement irakien leur a préparé », a-t-il poursuivi.

M. Khalaf a précisé que par la suite, la présence des forces américaines est intervenue à la base d’un mémorandum soumis aux Nations unies et au Conseil de sécurité international appelant à la formation d’une coalition pour soutenir les forces irakiennes face aux gangs terroristes de Daech , qui menaçaient toute la région . Un arrangement qui « n’implique  aucun engagement financier et politique » de la part de l’Irak, a-t-il tenu à souligner.
«Après la victoire contre les gangs de Daech, l’Irak a présenté une demande réclamant le départ de ces forces, sous la forme d’un mémorandum soumis par l’ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahim al-Jaafari pour mettre fin au travail de la coalition », a-t-il signalé.

« Mais nous avons récemment été surpris par la frappe aérienne menée par des avions américains à Qaïm, et qui a fait 90 tués et blessés, parmi  les membres du Hachd al-Chaabi sous prétexte que ses forces avaient attaqué une  faction armée », a-t-il poursuivi.

Il avait auparavant souligné que les Unités de mobilisation populaire Hachd al-Chaabi font partie intégrante du système de défense irakien, sous l’ordre du commandant général et que le gouvernement irakien avait mis en garde contre toute attaque contre ses dépôts d’armements. Ces derniers mois, ce sont les Américains et les Israéliens qui ont le plus attaqué ces dépôts.

Le haut-officier irakien a évoqué la deuxième violation qui a eu lieu à proximité de l’aéroport de Bagdad.
« Il s’agissait d’un acte individuel contre le vice-président du Hachd, Abou Mahdi al-Mohandes et le chef de la force al-Quds Qassem Soleimani… Les deux actes ont accéléré la revendication en faveur du départ des forces américaines après que nous avons présente une interrogation sur leur recours à utiliser notre espace aérien dans l’exécution de leur offensive », a-t-il souligné.

M. Khalaf a rappelé que le jour de l’assassinat, les forces de la Coalition ont enfreint l’ordre d’interdiction aux sorties aériennes de la Coalition internationale, donné par les autorités irakiennes qui leur ont retiré le signal de radar. Selon lui , l’Irak est partenaire de la coalition internationale, « et toutes les sorties aériennes se doivent d’obtenir au préalable l’approbation du gouvernement ».

Le 5 janvier dernier, après cet assassinat, le Parlement puis le gouvernement irakiens ont réclamé le départ des forces américaines. Ce que Washington a refusé catégoriquement, sous prétexte que cette demande ne fait pas le consensus parmi les Irakiens.

Ce samedi 18 janvier, l’assistant du chef du Pentagone, Jonathan Hoffman a réitéré que Les États-Unis ne comptent pas retirer leur contingent militaire d’Irak et que les militaires américains déployés en Irak sont les «forces du bien» .

« Après ce qui s’est passé de la part du côté américain, le ministère des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur pour lui faire part de sa position et lui a demandé de faire parvenir un mémorandum aux Nations unies que la réponse du gouvernement irakien a été reçue par les Américains et qu’elle comprend le refus, la condamnation et la suspension du partenariat.

Interrogé sur la demande de retrait des forces étrangères, il a assuré qu’elle  concerne l’ensemble du territoire irakien « dont le Kurdistan qui fait partie de l’Irak ».

D’après lui, il n’y a rien à craindre pour garantir la sécurité l’espace aérien irakien après le retrait américain, car « l’Irak possède des F-16, des Sukhoï et d’autres appareils ».

http://french.almanar.com.lb/1619136



 

Dans IRAK

IRAK : LA RUE S'INSURGE CONTRE LES USA

Par Le 15/01/2020

Irak : le Hezbollah mobilise le peuple contre les USA

Wed Jan 15, 2020 10:22AM

Manifestation anti-américaine en Irak. (Photo d'archives)

Manifestation anti-américaine en Irak. (Photo d'archives)

En Irak, le président de l'alliance al-Fath, Hadi Ameri a publié mardi un communiqué à l'appui de l'appel lancé par le mouvement sadriste, dirigé par Moqtada Sadr, exhortant les Irakiens à manifester par "million" contre la présence de troupes américaines en Irak.

« Il revient au peuple irakien d’exprimer son opposition à la présence américaine en Irak afin que la souveraineté nationale soit pleinement préservée », lit-on dans le communiqué du courant Fath dont une copie est parvenue à la chaîne d’information irakienne, Al-Masalah.

Nasrallah appelle l'Irak à se libérer de l'occupation US

Nasrallah appelle l'Irak à se libérer de l'occupation US

Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le martyre de Qassem Soleimani constituait un tournant historique, non seulement pour l’Iran, mais pour toute la région.

Akram al-Kaabi, secrétaire général du mouvement irakien Asaïb Ahl al-Haq, a également soutenu dans un communiqué l’appel lancé par Moqtada Sadr pour organiser des manifestations anti-américaines à travers l’Irak.

Trois jours après l'assassinat du commandant en chef de la Force Qods, le général de corps d'armée Qassem Soleimani et du commandant en chef adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, le Parlement irakien a demandé au gouvernement, dimanche 5 janvier, par le vote d'une résolution, de "mettre fin à la présence des troupes américaines" en Irak.

Par ailleurs, les brigades des Kataeb Hezbollah, appelées aussi le Hezbollah irakien, ont soutenu l’appel lancé par Moqtada Sadr pour défiler massivement des les rues irakiennes et réclamer la fin de la présence américaine en Irak.

Les agressions des puissances hégémoniques, leurs crimes et leur insistance à mettre au défi la volonté du peuple irakien qui demande l’expulsion des forces étrangères ont doublé, précise le communiqué. Et de conclure : « Les fanfaronnades hostiles des États-Unis ont pour but de briser la volonté des Irakiens. La grande nation irakienne dispose de nombreuses options pour affronter les usurpateurs ».

Irak: les USA ont perdu le pétrole!

Irak: les USA ont perdu le pétrole!

En cas de durcissement de sanctions américaines contre l’Irak le Hezbollah bloquerait le transport de pétrole depuis le golfe Persique.

http://french.presstv.com/Detail/2020/01/15/616234/LIrak-en-bloc-rclame-le-retrait-des-USA


 

Dans IRAK

LE SOURNOIS PLAN B DES ETATS-UNIS, C'EST DIVISER L'IRAK POUR RESTER, PILLER ET RÉGNER

Par Le 15/01/2020

Plan B des Etats-Unis : diviser l’Irak pour rester

 Depuis 23 heures  14 janvier 2020

khaled_almalla

 Irak - Monde arabe - Spécial notre site

 

Rédaction du site

Manifestement, les Etats-Unis ont élaboré un plan B en Irak, pour rester dans ce pays: redéployer leurs forces dans les zones à majorité sunnite, au nord et à l’ouest.

C’est un religieux sunnite irakien, cheikh Khaled Al-Malla qui a révélé cette manœuvre sournoise, le lundi 13 janvier. Mettant en garde contre la création d’une province sunnite.
« Sunnites de l’Irak, ne vous laisser pas entrainer derrière les appels à créer une province sunnite, cela vous amènerait à vous condamner vous-mêmes», a-t-il tweeté estimant que « les seuls bénéficiaires de cette province ne seraient que les extrémistes et les pilleurs ».

Selon le site d’information irakien al-Wefac, ce tweet intervient à l’issue d’informations de médias selon lesquels des dirigeants sunnites se sont concertés à Dubaï sur la question de séparation et de formation d’une province sunnite.

Or cette affaire ne saurait être séparée du contentieux actuel en Irak : le parlement et le gouvernement ayant réclamé le retrait des forces américaines de leur pays.
« Cette concordance entre l’évocation de la question de la province sunnite, et la controverse sur le retrait des forces américaines n’a rien d’un pur hasard», a affirmé l’ex-député de la province de Ninive, Abdel Rahmane al-Lowayzi.
Il a ajouté : «  il s’agit d’une manœuvre politique qui vise ces deux affaires. Elle suggère un soutien tacite pour la présence de ces forces au moins dans la province en question ».
Selon lui, cette position s’inscrit dans le prolongement de celle des Kurdes. « Ce qui veut dire qu’il existe un certain front qui soutient cette présence, et les USA peuvent très bien le prendre comme prétexte pour justifier leur présence en Irak en disant que la décision du retrait des forces américaines ne fait pas l’objet d’un consensus ».

Lors du vote qui a eu lieu au sein du parlement irakien, le 5 janvier dernier,  pour réclamer le retrait des forces américaines du pays, les députés kurdes étaient absents. Ainsi que certains députés sunnites et chiites. La proposition avait alors été votée à la majorité de 168 voix sur les 329.

Selon le journal libanais al-Akhbar, le chef du parlement irakien Mohamad al-Halbouci faisait partie de ceux qui s’étaient rendus à Dubaï. Ainsi que le chef du parti la Solution, Jamal Al-Karbouli, le député et ex-préfet de la province de Salaheddine, Ahmad al-Jabbouri et autres…
Ils auraient discuté de leurs préparatifs logistiques pour instaurer une province sunnite  à tout moment.

Mais Dar al-Fatwa, ou la Maison du décret religieux, qui est la plus haute référence religieuse sunnite en Irak a affiché une fin de non-recevoir à cette manœuvre.
« Les émirs et les chefs de tribus dans la province occidentale et qui représentent l’école sunnite annoncent leur refus catégorique a la présence des forces militaires en Irak, et toute existence de province », estimant qu’il s’agit d’une trahison pour l’Irak .

Source: Divers

http://french.almanar.com.lb/1615836


 

Dans IRAK

IRAK : A BAGDAD, DES CENTAINES DE MANIFESTANTS ATTAQUENT L'AMBASSADE US

Par Le 31/12/2019

Des centaines de manifestants attaquent l'ambassade US, l'ambassadeur évacué!

Tue Dec 31, 2019 8:57AM

Les drapeaux du Kataïb Hezbollah et des Hachd al-Chaabi hissés sur le mur de l'ambassade US à Bagdad,le 31 décembre 2019. ©Baghdad al-Youm

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Les drapeaux du Kataïb Hezbollah et des Hachd al-Chaabi hissés sur le mur de l'ambassade US à Bagdad,le 31 décembre 2019. ©Baghdad al-Youm

Ce mardi, aux funérailles de 30 victimes des frappes américaines effectuées le 29 décembre contre 5 bases des forces militaires irakiennes à Qaïm et à Abou-Kamal, la haine anti-américaine a explosé. Le bâtiment de l'ambassade US a été prise pour cible des milliers de manifestants furieux et l'ambassadeur a pris la fuite. 

Irak, l'an I post-occupation!

Irak, l'an I post-occupation!

En frappant le territroire irakien, les Etats-Unis ont rompu le pacte militaire en exposant non pas leurs propres bases mais aussi les intérêts de leurs alliés.

Selon la chaîne saoudienne Al-Arabiya, des milliers d'Irakiens ayant investi les rues de la capitale irakienne, se sont conduits vers l'ambassade US, et ce, en dépit de fortes mesures de sécurité entourant le bâtiment. Au cri de "Mort à l'Amérique", "Yankee, dégage!", les manifestants, mettant le feu à des dizaines de drapeaux américains, s'en sont pris au bâtiment.  Selon ce rapport, l'ambassadeur US à Bagdad, Matthew Toler a quitté la capitale pour une destination inconnue tout comme quelques 80 employés de l'ambassade américaine qui ont été évacués de la capitale depuis dimanche soir, date à laquelle le Pentagone a frappé les positions des Hachd sur les frontières irako-syriennes, provoquant la mort d'au moins 30 effectifs des forces militaires irakiennes, dont des commandants.

Des centaines de manifestants s'en prennent à l'ambassade US à Bagdad

Des centaines de manifestants s'en prennent à l'ambassade US à Bagdad

Posted by Press TV Français on Tuesday, December 31, 2019

Ces frappes ont ressoudé les rangs des politiciens irakiens qui face aux exigences de la rue, réclament désormais une révision des pactes et des accords signés avec Washington qui menace de reconduire ses frappes. Ailleurs en Irak, les gens ne quittent pas les rues et des manifestations antiaméricaines se multiplient depuis 24 heures. 

Les corps de 30 effectifs de l'armée irakienne, tous appartenant aux Hachd al-Chaabi, ont été inhumés ce mardi matin à Bagdad, évacués dans la nuit depuis Al Anbar et Deir ez-Zor. Selon des sources sur le terrain, des milliers d'Irakiens, ayant participé aux funérailles, criaient  « À bas les USA », « Bagdad est libre, est libre ». Dans la nuit de lundi, le grand Ayatollah Sistani a dénoncé dans un vif communiqué les frappes criminelles de Washington et a appelé Bagdad à y réagir. Al Arabiya affirme que les 80 employés de l'ambassade US, évacués ces 48 dernières heures, se trouveraient au consulat US à Erbil. 

Irak/USA: le faux pas de trop

Irak/USA: le faux pas de trop

Depuis dimanche soir, les bases US en Irak sont en état d'alerte maximal.

Une toute dernière nouvelle fait état d'un sit-in illimité qui vient de commencer devant l'ambassade tandis que des manifestants ayant escaladé les murs du bâtiment, sont parvenus à y hisser les drapeaux de Kataeb Hezbollah, principale cible des frappes américaines. Aux funérailles des martyrs des Hachd, participaient tous les hauts commandants militaires irakiens, souligne Al-Mayadeen qui affirme que le cortège s'est dirigé depuis le quartier d'Al Janadoriyah vers le pont suspendu qui donne sur l'ambassade US. Les participants au sit-in n'ont qu'une seule et unique exigence : la fermeture de l'ambassade et l'expulsion des troupes US d'Irak. 

Selon les observateurs, le tour de force déclenché contre les Irakiens par les États-Unis risquent de leur coûter trop cher, Washington craignant  une riposte "militaire " et "diplomatie" qui ne tardera pas. "La riposte visant les bases américaines ne fait pas de doute. Les miliciens pro-iraniens réagiront d'une manière ou d'une autre et leur réaction pourrait conduire à de nouvelles tensions entre les États-Unis et  leurs ennemis irakiens », ont déclaré à Reuters deux militaires américains ayant requis l’anonymat. « Je pense qu’elles (les brigades des Hachd al-Chaabi) se vengeront », a déclaré l’un de ces deux militaires à l'agence britannique qui ajoute : "On craint que les récents incidents ne conduisent à un cycle de vengeance », a déploré l’autre militaire qui reconnait l'incapacité des troupes US à "tenir trop longtemps si les miliciens se mettaient à nous attaquer de toute part".

GI's: les cercueils de retour !

GI's: les cercueils de retour !

Les Irakiens réclament en bloc la fin de la présence américaine dans leur pays.

http://french.presstv.com/Detail/2019/12/31/615002/irak-ambassade-us-bagdad-attaque-ambassadeur-en-fuite