de l’été dernier contre Gaza, restent dormantes, sous les ruines de cette région. «A la demande du 23 juillet dernier du secrétaire général des Nations Unies, nous avons pu nous déplacer, en, seulement, 4 jours, dans la région sinistrée par la crise qu’est Gaza, et commencer les travaux de secours et de déminage, dans les maisons d’habitation, les établissements scolaires et les lieux publics», a affirmé le responsable de l'Equipe d'action de l'ONU contre les mines, une instance, qui œuvre, sous la supervision du département du maintien de la paix. «Notre responsabilité consiste à former les gens à faire face aux dangers, à aider les victimes et à soutenir les pays, pour écarter d’éventuelles menaces des champs de mines, et, en gros, dans les travaux de déminage», a précisé le responsable onusien, lors d’un point de presse, organisé à l’occasion de la "Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l'assistance à la lutte anti-mines" qui est célébrée, chaque année, le 4 avril. Aux questions élaborées sur des bombes non explosées qui existeraient, encore, à Gaza, le responsable de l’équipe de déminage de l’ONU a répondu en ces termes : «Selon nos calculs, environ, 7.000 bombes ou presque 10% des engins, utilisés l’été dernier par Israël contre Gaza, n’ont pas agi et dorment, encore, sous les ruines. Les membres de l’équipe de déminage vont poursuivre leurs visites, dans toutes les régions endommagées, afin de s’assurer que tous les engins non-explosés auront été désamorcés, ajoute le responsable onusien, qui déplore, par cette occasion, la poursuite de la production et de l’exportation de mines. «Malgré tous les travaux de sensibilisation aux dangers des mines et même après la fin des guerres et affrontements, les usines de production de mines continuent de fonctionner et une ferme volonté mondiale n’existe, toujours, pas, pour interdire l’utilisation de cette sorte d’armements», a-t-il déploré.
Toujours, à l’occasion de la journée internationale, pour la sensibilisation au problème des mines, différents types de mines et d’équipements de déminage ont été exposés au regard du public, au siège des Nations Unies. Lors de la cérémonie d’inauguration, le secrétaire général de l’ONU a demandé aux pays membres de soutenir cette organisation, dans les travaux de déminage, par leurs appuis politiques et financiers. Ban Ki-moon a fait allusion à la proposition de faire adopter une résolution sur les mines, à l’Assemblée générale de l’ONU, pour dire qu’il s’agirait d’une opportunité, pour passer à l’acte et réduire la menace des mines et des explosifs.