IRIB- C'est l'ex ambassadeur US, au Yémen, qui l'annonce !!
Selon le site Al-Massala, qui reprend les propos de l'ex-ambassadeur, dans le cadre d'un article intitulé "Guerre contre le Yémen et ses dangers", la guerre contre le Yémen pourrait, à tout moment, se transformer en une guerre arabo-arabe ou régionale, et à mesure que les raids aériens de Riyad se multiplieront contre le Yémen, les impacts négatifs en seront plus importants, plus nombreux. affirme Stephan Sech. "J'espère que les Saoudiens auront assez de tact, pour négocier, en secret, avec Ansarallah, et les ramener à la table des négociations. Les raids aériens que mène la colaition anti-Yémen, dirigée par Riyad, sont à un point dangereux, et les pays arabes se dirigent droit vers un conflit terrestre, dont les impacts ne sont pas connus. Les résultats de la guerre Houthis/Arabie saoudite de 2009 sont, toujours, présents dans les esprits". Intyerrogé sur un éventuel compromis avec les Houthis, l'ex-ambassadeur a affirmé : "s'il y a un accord politique, il faut qu'il soit conclu en arrière scène. Si Riyad cherche à pousser, via ses frappes aériennes, les Houthis à la table du dialogue, je ne suis pas sûr qu'il y réussisse. Si le bilan des pertes civiles, au Yémen, s'alourdit, la donne va s'inverser, en défaveur de ceux des pays arabes, qui ont fait du Yémen un terrain d'où envoyer des messages en direction de Téhéran". "Certains Yéménites pourraient soutenir ces raids, mais la plupart des Yéménites s'y opposent. Depuis 2009, les Saoudiens ont peur de s'engager au sol contre les Yéménites, car jamais leurs efforts visant à s'emparer des régions sous contrôle d'Ansarallah n'ont été couronnés de succès. La guerre terrestre est une option à laquelle l'Arabie saoudite pense avec trop de réserve. En ce sens, c'est plutôt la menace de la guerre terrestre que Riyad brandit, et ce, pour faire pression sur les Houthis. A mesure que les raids se prolongent, la coalition arabe serait menée à multiplier les alternatives, et l'intervention terrestre en est une. Les Etats Unis ne peuvent, évidemment, pas s'ingérer plus qu'ils ne l'ont fait. C'est aux Arabes de régler leurs problèmes entre eux et l'une de ces initiatives pourrait être le fait d'encourager Ansarallah au dialogue".